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 (alexander), bang bang i shot you down

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Avi Ashcroft
Avi Ashcroft

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SUR TH DEPUIS : 12/10/2015
MessageSujet: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 18:31


madness is like gravity. all you need is a little push
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music played and people sang... just for me the church bells rang. now he's gone i don't know why, and till this day some times i cry. he didn't even say goodbye, he didn't take the time to lie. bang bang, he shot me down, bang bang i hit the ground , bang bang that awful sound. w/alexander callahan & bucky hershey.

Et un pas en arrière, une infinité de pas en arrière. Retour aux sources, répondant à l’appel lascif des envies qui étaient nées en lui bien assez tôt ; I belieeeeve, that the heart, doeees go oooon  - à croire qu’ils ressemblaient à une chanson de Céline Dion, l’irrémédiable marche du palpitant sous sa peau qui lui dictait chacun des pas qui l’avait amené ici. Ici, lieu totalement inconnu, qui avait pourtant une vibrance familière ; quelque chose qui lui rappelait l’homme qu’il était venu chercher jusque-là. Le cœur de la ville, Radcliff et ses petites rues qui se croisaient, ici et là : jusqu’à ce bâtiment, qui ne payait pas de mine, n’semblait même pas accueillant - mais auquel on attribuait le nom Callahan. Une pique, qui ne cessait de démanger le peu de raison que le jeune homme possédait encore : c’n’était pas plaisant, à vrai dire, d’être laissé derrière comme une âme en peine, avec pour unique espoir une mort prochaine, agonie quelconque suivie d’une fin inévitable. Le Père qui l’avait élevé pendant tout ce temps n’avait probablement pas eu d’autre attente que celle-ci : à quoi bon attendre un miracle, hein ? Il se drapait d’orgueil, le gosse abandonné sur le bas-côté, celui qui ne gardait pour derniers souvenirs que ceux, amers, d’une trahison qu’il tentait d’occulter – presque un besoin, pour survivre, n’pas sombrer plus profondément encore. Il sentait encore la piqure désagréable de la seringue plantée juste sous sa peau, le liquide glacé d’un vaccin qui se mélangeait à son sang : et la question, lancinante et quasiment mélodieuse tant elle était baignée d’une nostalgie indécente. Pourquoi, pourquoi – pourquoi donc ? Son tuteur s’était-il seulement posé cette interrogation, au moment de choisir ? Probablement qu’il aurait mieux fait de lui ficher une balle dans le crâne : ils en auraient fini, ainsi ; et ça les aurait sauvés de bien des ennuis. Tant de souvenirs, de petits instants et de tortures silencieuses qui avaient eu le temps de macérer dans son esprit : la noirceur de sa cellule crasseuse au fin fond de l’asile de Radcliff, n’avait en rien aidé son cerveau à retrouver une quelconque clairvoyance. Non, non – non. Il en était bien loin désormais, au moment de franchir les portes de verre du digne bâtiment que possédait le grand Alexander Callahan. Les murs étaient comme imprégnés de sa présence, baignés dans son aura : à peu près comme ceux du grand manoir où le gosse avait grandi, la demeure secondaire vers laquelle l’homme avait eu la bonne volonté d’attarder ses pas, parfois, souvent. Sans jamais n’y arrêter quoique ce soit d’autre sûrement : sinon, comment expliquer où ils en étaient, aujourd’hui ? D’un pas dansant, léger, virevoltant au gré d’un amusement qu’il était bien le seul à ressentir, Buck’ atteignit le comptoir d’accueil du bâtiment : il s’y vautra à moitié, dévisageant d’une œillade quasiment angélique la jolie jeune femme qui se trouvait de l’autre côté. Forcément, une femme ; à la télévision déjà, le dégénéré avait eu l’occasion de saisir quelques discours de ces féministes qui ne cessaient de déblatérer des paroles sens dessus-dessous, sur la toute-puissance des hommes, et la façon dont les créatures à vagin étaient réduites à des tâches ingrates. Comme celle-ci.

« Puis-je vous aider ? » sa belle cascade brune glissant sur ses épaules, elle avait relevé un visage presque sympathique en direction du rouquin qui faisait tâche, dans l’univers bien organisé du cabinet d’avocats où ils se trouvaient. Quelque chose et quelque-chose ; un nom qu’il n’s’était pas donné la peine de retenir : pourquoi donc n’y avait-il pas le nom Callahan dans le titre, d’ailleurs ? Bref. « Je viens voir Alexander Callahan, s’il vous plait. » avait-il un jour appris la patience quelle qu’elle soit ? Les contacts normaux avec les petits humains qui gravitaient tout autour de lui ? Ses interactions habituelles avec les autres, s’étaient arrêtées alors qu’il avait eu à peine neuf ans, et que l’homme qu’il cherchait désormais, était venu le ramasser dans sa petite vie merdique, sa petite maison modeste, entre les bras de ses parents sans cervelle. En définitive, non, les contacts humains, c’n’était pas son truc, tout comme la patience, le fait de caresser une jolie créature dans le sens du poil en espérant qu’elle ne lui tape pas trop sur le système. C’était peine perdue, malgré le sourire de gamin impeccable qu’il lui offrit, en guise de remerciements silencieux. « Monsieur Callahan est en rendez-vous, vous devriez revenir la semaine prochaine. » parce que oui, évidemment, il n’avait rien de mieux à faire que de revenir toutes les semaines dans ce lieu chargé d’une électricité déplaisante ; « Oui, oui, oui, je sais. Mais vous voyez, c’est son anniversaire – et ce cher Alex, il n’aime pas particulièrement attirer l’attention. Il n’sait pas que j’suis là, on s’est perdus de vue vous savez, mais j’suis sûr qu’il appréciera ma visite… » il ne dit mot, pour un instant, sondant le visage de la secrétaire à l’autre bout du comptoir – qu’elle n’fasse pas chier et le laisse passer, y’avait pas de quoi tortiller du cul. Alexander était-il subitement devenu, une petite créature fragile, infirme et incapable de se défendre ? Quelqu’un qu’il n’fallait pas voir coûte que coûte ? Mpfff, c’était juste des histoires de business, ces mêmes blablas qu’il avait lancés à un Bucky plus jeune, pour éviter sa compagnie. Souvent. Oui, souvent. « Ou je peux l’attendre là, croyez-moi j’ai rien de mieux à faire. » elle le fusilla du regard ; il lui rendit une œillade faussement sympathique et patiente. Avant d’attraper le stylo à la disposition des clients, là, à quelques pas de là – et de commencer à s’amuser avec, le faisant cliqueter frénétiquement – et oui, ouiiiiii, il pouvait faire ça pendant des heures. Neaaar, faaaar, whereveeeer you aaaare : allait-il devoir se mettre à meumeumer la chanson qu’il avait incrustée dans sa tête, ou allait-elle ENFIN répondre à ses attentes ? L’épreuve de patience ne faisait sûrement que commencer ; à moins qu’elle se mette à appeler la sécurité, parce que c’était sans doute une option tout à fait valide, dans un endroit pareil. La brune ne le faisait pas pourtant – sans même qu’il ne sache pourquoi, et dire qu’il aurait pu trouver n’importe quel autre moyen pour se retrouver au bon étage, sans même avoir à passer par la case secrétaire reloud : c’était ça, de vouloir faire les choses bien. D’une quelconque façon réglo. Le réglo, franchement, ça commençait à le saouler plus que de mesure.

« Suivez-moi. » lâcha-t-elle enfin dans un soupir, après avoir reposé le combiné du téléphone pour la dixième fois au moins : avait-elle contacté quelqu’un qui serait chargé de la débarrasser de lui ? Probablement. Il ne posa aucune question pourtant, et sembla tout à fait naïf au moment de calquer ses pas sur ceux de la jeune femme : ils atteignirent un ascenseur, montèrent à un certain étage, parcoururent certains couloirs – une longue marche, sûrement. Impossible pourtant, d’épuiser l’entrain que Bucky Hershey ressentait à l’idée de retrouver son précepteur – ou son père (dans une certaine mesure), ou juste son tuteur. Son bourreau. Le scientifique presque fou qui avait fait de lui c’qu’il voulait : pendant douze longues années, hors de question de se retrouver devant une porte close. Son regard s’accrocha sur le nom Callahan à l’une des portes ; la secrétaire pourtant, continuait d’avancer – la conne, elle devait le prendre pour bien plus stupide qu’il ne l’était en réalité. Ou peut-être qu’elle le prenait pour un illettré. Les conséquences de sa défiance ne se firent pas attendre ; bondissant dans le dos de la brune, il lui poussa le visage contre le mur – l’éclata plutôt, à vrai dire. La femme tomba inconsciente, le nez en sang (probablement cassé, la malheureuse, c’n’était pas comme si elle avait été sexy, avant ça), aux pieds d’un Bucky qui la dévisagea. « Merci pour votre aide. » marmonna-t-il rapidement, jetant un regard à droite, à gauche – personne ne l’avait vu faire : attrapant la jeune femme par le bras, il la traina avec lui jusqu’à la porte du bureau qu’il avait tant cherché jusque-là – il n’allait pas la laisser trainer dans le couloir, quand même, là où n’importe qui pourrait la voir. Ca compliquerait inutilement les choses, et il n’avait pas besoin de ça. Le bureau était vide, comme prévu – abandonné par son propriétaire : après tout, la brunasse n’avait-elle pas dit que Monsieur Callahan était en rendez-vous ? M’enfin, il l’avait probablement assommée pour un certain nombre d’heures (si elle ne se noyait pas dans son sang entre temps), alors il n’avait pas à s’inquiéter – là où Callahan avait son nom accroché sur la porte, il revenait irrémédiablement. Y’avait de quoi observer, analyser, déguster ; Bucky n’hésita pas bien longtemps avant de prendre ses aises : d’abord en quelques pas, le faisant aller ici et là, aux quatre coins de la pièce – alors qu’au milieu de celle-ci, il avait abandonné la chieuse de secrétaire, un nouveau bibelot à ajouter à la collection qui rendait cette pièce totalement impersonnelle. Et quelques taches de sang sur le tapis ; c’est fou c’que ça saignait beaucoup, le nez. Combien de temps attendit-il, hein ? Assez longtemps pour avoir trouvé la chaise derrière le bureau, inspecté quelques-uns des papiers inintéressants qui trainaient là. Trop longtemps. Et plus les secondes passaient, plus le cas de la pauvre secrétaire devenait désespéré : combien de chirurgiens allait-il falloir pour récupérer son joli minois ? Hmmm, en espérant qu’Alexander avait une bonne assurance, niveau accidents du travail. Et, enfin, enfin, après que la vie ait testé toute sa bonne volonté, la porte s’ouvrit, sur le visage familier. Oui, c’n’était pas la meilleure entrée en matière qui soit – m’enfin, la secrétaire aurait pu être morte, au moins, elle respirait encore, quelque chose qui excusait tous les actes possibles et imaginables aux yeux du père mensonger et traitre qui se tenait à quelques pas de là. « Hi there. » lâcha-t-il en guise de bienvenue, agitant vaguement une main comme l’aurait fait un de ces stupides gamins qui saluaient leurs parents, encore et encore, quand ils se trouvaient sur un manège qui ne faisait qu’encore et encore, toujours le même trajet. L’ironie du cercle vicieux, comme ici ; la tragédie de la vie, qui les ramenait face à face. Presque. Le téléphone sonna, interrompant le duel de regards – avant que le propriétaire des lieux n’ait eu le temps de bouger, Bucky avait déjà décroché. « Bureau de Monsieur Callahan, veuillez patienter s’il vous plait. » et sans autre forme de procès, il raccrocha – oui, parce qu’ils allaient être très occupés. Trop occupés pour que n’importe quel crétin vienne les interrompre. C’était son tour. Enfin ! « Ca fait un bail, hein. T’aurais pas pris des rides ? » le tout en vautrant vulgairement ses pieds sur le bureau plein de paperasse ; il sembla songeur un temps : son si cher compagnon de toujours avait-il des problèmes dans sa vie ? Oui, ça semblait dur, ce boulot qu’il faisait, ici. Combiné à ses activités de chasseur de dégénérés, la nuit. En effet, c’était épuisant rien que d’y penser. Quoiqu’il en soit, Alexander avait dû s’attendre à de telles retrouvailles : il suffisait de prendre un journal pour suivre les traces du fils prodige qu’il avait laissé derrière. L’asile, ici, là, l’arbitraire du hasard. Le tracé de son chemin jusqu’ici, jusqu’à maintenant.
Et le passé qui refaisait brusquement surface.
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Alexander Callahan
Alexander Callahan

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SUR TH DEPUIS : 06/09/2015
MessageSujet: Re: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeDim 1 Nov 2015 - 20:45

Just like a stranger in the candlelight
— Bucky Hershey & alexander callahan —
Leave me, leave me, I'm shut it all down You've got a tendency to bring a man down. I give up ! I give up ! You've gotta get a gun to make a woman run, So this is what it feels like. I'll give you the last word. It's alright... it's alright.. it's alright. And this is the town, this is the place If you are the one to give disgrace a name, So be it. — leave me.

Encore quelques papiers à signer et ce serait terminé. Alexander fit glisser une énième feuille vers son client pour que ce dernier puisse la signer avant d’enchainer sur une autre. Les affaires judiciaires, ça demandait toujours beaucoup de patience. C’était son métier à lui, celui pour lequel il avait fait des études, alors ça ne le dérangeait pas, même si clairement la partie signature de papiers en tout genre ce n’était pas ce qu’il préférait, il fallait aussi s’y coller parfois. Il aurait bien pu refiler ça à l’un de ses collègues, mais il avait du temps libre alors autant s’en occuper lui-même. Ça avait au moins le mérite de lui occuper l’esprit. Là, il pouvait penser à autre choses des trop nombreux transmutants qui avaient récemment prit la décision de lui pourrir la vie. Ces monstres étaient encore trop nombreux sur la planète et ils n’avaient de cesse de causer du tort à tout le monde. L’un d’eux avaient manqué de tué son fils, un autre avait détruit la moitié de son manoir et c’était sans parlé de celui qui avait tué sa première épouse, un lointain souvenir qui restait ancré en lui comme une marque au fer rouge contre sa peau. Et puis, il y avait Logan. Logan c’était toute une histoire, de celles qu’il aurait voulu être capable d’oublier définitivement afin de passer à autre chose. Mais évidemment, c’était plus compliqué que ça en avait l’air et toutes ces histoires, encore trop récentes, n’avaient de cesse de tourmenter son esprit. Alors se perdre dans le travail, c’était une bonne chose. Il pouvait en passer des heures en rendez-vous, d’autres le nez plongés dans ses dossiers, tout ce qui pouvait l’occuper pour qu’il n’ait pas à se retrouver seul avec ses trop nombreuses réflexions. Il avait toujours été du genre bosseur, mais ces derniers temps, c’était comme s’il ne s’arrêtait jamais. C’était mieux comme ça de toute façon. D’habitude, il travaillait mieux chez lui, il avait son bureau dans une pièce du manoir Callahan et il avait bien souvent tendance à préférer travailler là-bas, mais depuis que le manoir avait encaissé l’explosion de l’autre cinglée, il préférait venir jusqu’ici. Chez lui, il y avait le bruit incessant des travaux qui avaient parfois tendance à le rendre complètement fou. Il fallait bien passer par là pour réparer les dégâts causés par cette saloperie de transmutante. C’était insupportable, le bruit lui connait des migraines et constatait l’étendu des dégâts, ça l’agaçait. Cette transmutante continuait de lui filer entre les doigts, elle était rusée et déterminée à faire de sa vie un enfer, il s’était juré qu’il la retrouverait et qu’il l’enverrait bouffer les pissenlits par la racine six pieds sous terre, mais elle lui échappait constamment. Il y avait de quoi être frustré et franchement passer la journée dans le manoir qu’elle avait à moitié démoli, ça ne l’aidait pas du tout. Maudits transmutants, qu’est-ce qu’il pouvait les détester ceux là. Ils n’étaient que des monstres, des erreurs de la nature dont il fallait débarrasser ce monde et ça passait aussi bien par la chasse que par ce qu’il faisait là, dans les locaux de son entreprise. Protéger des hunters contre la pseudo justice du pays, c’était important, sans quoi, il y avait des hommes comme Carlisle qui se retrouvaient derrière les verrous, quand bien même tout ce qu’ils faisaient avait pour but de protéger l’humanité.

Enfin, il en avait fini avec les papiers et tout le reste. L’homme en face de lui était prêt à partir, alors ils se serrèrent la main et don client quitta la salle de réunion dans laquelle ils s’étaient installés. Lui, il avait encore quelques papiers dont il fallait qu’il s’occupe, mais il pourrait faire sa dans son bureau. Il réunit ses papiers, avant de les ranger dans un dossier puis de quitter la salle. Direction la machine à café. Qui disait beaucoup de boulot, disait également beaucoup de café. Sa tasse entre les mains, son dossier sous le bras, il était reparti sur le chemin de son bureau, il en poussa la lourde porte avec l’épaule et ne tarda pas à apercevoir le  corps de sa secrétaire contre le sol. Il déposa sa tasse sur le meuble à l’entrée, laissant tomber le dossier au sol, ce n’était pas très important juste des papiers qui s’étaient répandus par terre. Il se précipita vers la jeune femme inconsciente pour prendre son pouls. Elle était vivante, heureusement. A en juger le sang contre son nez, elle s’était pris un vilain coup. Il releva la tête vers Bucky, qu’il avait déjà aperçu en entrant, mais le cas de sa secrétaire lui avait semblé plus important que la présence du jeune homme dans son siège. Il lui lança un regard noir alors qu’il répondait au téléphone. Quel petit con. Il aurait dû le tuer quand il en avait eu l’occasion. Le vacciner avait été une idée stupide. Il avait cru bien faire, parce que dans le fond, il s’y était attaché à ce gamin, alors lui tirer une balle entre les deux yeux avait semblé trop compliqué et puis on venait de mettre un vaccin contre la mutation sur le marché, ça avait été une façon de le tester. Une erreur évidemment. Il le savait bien, il n’y aurait jamais rien qui puisse être aussi efficace qu’une balle entre les deux yeux pour les arrêter ces monstres. Il l’avait laissé partir avec seulement un vaccin, alors le sang que Bucky avait sur les mains, il était aussi un peu sur les siennes. Il attrapa la jeune femme dans ses bras pour la porter jusqu’au sofa dans un du bureau, pas question de la laisser par terre. Il l’emmènerait aux urgences quand il en aurait fini avec Bucky. C’était peut-être l’occasion de réparer les erreurs qu’il avait pu commettre dans le passé. « Tu sais que venir ici n’est pas une bonne idée Bucky. » C’était même idiot. Il pouvait faire venir la sécurité en un geste s’il le désirait. Il était recherché, par la police, par des hunters, venir jusqu’ici c’était imprudent, mais ce n’était pas le genre de Bucky de faire preuve de prudence, ce garçon était devenu complètement fou, Alexander doutait qu’il ait encore connaissance du bien et du mal, alors les risques, il devait bien s’en foutre. « Qu’est-ce que tu veux ? » Dans le fond, c’était le cadet de ses soucis, la question était inutile. Quoi qu’il puisse vouloir, ce ne serait pas d’Alexander qu’il l’obtiendrait. Il n’avait rien à lui offrir, si ce n’était une balle en pleine tête. C’était ce qu’il méritait après le mal qu’il avait causé. Il aurait fallu le tuer, dès le début dans doute, mais Alexander ne l’avait pas fait et maintenant il était là, un démon en face de lui et le poids de ses crimes sur les épaules.
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Avi Ashcroft
Avi Ashcroft

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SUR TH DEPUIS : 12/10/2015
MessageSujet: Re: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeVen 6 Nov 2015 - 14:08


madness is like gravity. all you need is a little push
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music played and people sang... just for me the church bells rang. now he's gone i don't know why, and till this day some times i cry. he didn't even say goodbye, he didn't take the time to lie. bang bang, he shot me down, bang bang i hit the ground , bang bang that awful sound. w/alexander callahan & bucky hershey.

Revenir visiter le passé. Mpfff, en vérité, Bucky était exactement le visage représentatif du jadis disgracieux revenant s’imprimer dans une vie ; il était ce petit parasite dont on s’était volontiers débarrassé, mais qui trouvait curieusement un nouveau moyen de reprendre sa place. Déshonoré, trahi, et finalement abandonné dans les bas-fonds d’une cellule d’hôpital psychiatrique, on n’aurait pas donné grand-chose, de la peau du rouquin y’a pas si longtemps de ça. Et lui-même aurait pu aisément lâcher prise : si seulement il avait une quelconque conscience du temps qui courait, des jours et des jours qui s’étaient alignés, et du vaste sentiment de solitude qui s’était créé dans les méandres de son âme. Fort heureusement pour lui, Buck’ n’était pas d’ces humains plan-plan, tristement enchainés à leurs états d’âme au point de se laisser bouffés par ceux-ci ; il s’était raccroché à une volonté bien plus farouche que l’abandon de tout ce en quoi il croyait, au profit d’un fantôme qu’il aurait voulu rattraper, coûte que coûte. Non, nooon, noooon ; ce qu’il avait recherché lui, c’était la liberté, pure et dure, grondant comme un océan à l’extérieur des murs miteux de l’endroit en lequel il ne s’était que trop longtemps attardé. Tout ça à cause de Callahan, qui, non content d’avoir fait de lui son petit rat de laboratoire personnel – avant d’s’en lasser – s’était dit du jour au lendemain, que la place du Hershey n’était nulle part autre que dans les tréfonds d’une cellule capitonnée. Ah, la trahison, l’amère trahison ! Heureusement qu’il n’était pas si rancunier que ça, hein ! Et heureusement qu’il n’savait que trop bien à qui il se frottait : quand le Père décidait d’se débarrasser d’un parasite, c’n’était sans doute pas avec la moindre douceur. Alors, oui, oui, c’n’était certainement pas une bonne idée d’venir jusqu’ici : c’n’était pas pour autant que ce n’était pas une idée à envisager. La secrétaire sanguinolente, l’impression de chaos tendant l’atmosphère – Buck’ savait déjà qu’il avait bien eu raison de venir jusqu’ici ; quitte à s’y cramer un peu trop, il en avait désormais l’habitude, avec l’homme en face de lui. L’Empereur de l’endroit devait sûrement rager, à la simple idée de voir un intrus gagner de la sorte sur son territoire, jusque dans les murs imprégnés d’insensibilité, de son bureau si personnel. Ouais, le fils prodige et répudié, avait encore quelques ressources dans quelques recoins de son esprit – de quoi avoir assez de jugeote pour atterrir jusqu’ici. Baiser la sécurité, baiser la secrétaire, baiser Alexander Callahan – grand chasseur de Radcliff, lui-même ! Quelle victoire, qu’il dégustait âprement du bout de sa langue, coulant sur ses lèvres affamées. Oh oui, ce face à face s’était lentement mais sûrement profilé à l’horizon ; l’homme avait dû le voir venir depuis des jours, sans pour autant faire grand-chose pour l’arrêter. Après tout, si le tuteur avait voulu se défaire pleinement de son élève dégénéré, pourquoi n’pas l’avoir tué ? Ou retrouvé d’une quelconque manière, hein ?! Non, le barbus avait laissé le rouquin venir jusqu’à lui, prendre les commandes du jeu d’une quelconque manière. Et oh, comment savoir tout ce qu’il avait derrière la tête, hein ?! Bucky lui-même se savait profondément incapable de prévoir la prochaine seconde de leur entretien, ou même le pourquoi du comment il avait ressenti le besoin irrésistible de venir jusqu’ici. Venir, renouer avec l’passé – être le passé déplaisant, gigotant juste sous le nez du fuyard.

Et Alexander n’semblait pas aimer les surprises ; tout du moins, c’qu’il ne prévoyait pas lui-même, c’qu’il était tristement incapable de voir venir à dix kilomètres, ce qui explosait en plein dans sa figure comme une révélation désastreuse. Tout c’qui constituait le moment de ces retrouvailles : pour Buck’ il ne fut pas bien compliqué de saisir dans les prunelles de son vis-à-vis, tout le mécontentement qui avait caressé son âme dès l’instant où il avait dévisagé l’intrus dans son bureau. Hm, c’en était presque blessant, et le roux aurait largement pu jouer sur cette corde sensible, si seulement il avait une quelconque assurance que le Callahan puisse ressentir quoique ce soit ayant trait à de la nostalgie. Qu’ils n’regrettent pas le passé, regardent donc en avant et l’avenir radieux qu’ils pouvaient si aisément voir se profiler sur l’horizon : sur combien de minutes, à vrai dire ? Toute figure paternelle qu’il avait été fut un temps, Alexander ne brillait pas par sa capacité à être accueillant et sociable aujourd’hui : est-c’que cela ne faisait que signifier que pour les douze dernières années de sa vie, le Hershey n’avait qu’été victime d’une manipulation savamment menée ? Est-c’que ça voulait dire que Callahan avait toujours ressenti ce profond dédain à son égard ? Pff, il savait bien qu’il aurait dû la tuer, cette secrétaire sans cervelle, rien que pour faire un retour plus triomphant encore. La pauvre, tête branlante, nez sanguinolent, il n’y avait sans doute plus rien à rattraper, et le roux lui aurait fait une véritable faveur en l’achevant : mais dans l’couloir ou dans le bureau, ça aurait taché tout l’espace en de grandes flaques vermeil que le propriétaire des lieux aurait eu bien du mal à faire disparaître. Autant ne pas tout de suite entrer dans la phase offensive, hein ? Un commun accord qui ne trouva guère de réponse de la part de l’interlocuteur du jeune homme ; dommage, lui qui avait été si poli jusque-là. Il en lâcha un ricanement, loin d’être amusé, plus jaune qu’autre chose, tournoyant doucement sur la chaise de bureau de l’homme en face de lui ; franchement, pouvait-il y avoir eu de réplique plus prévisible encore ? « Oh c’est une mauvaise idée ? Désolé j’croyais que c’était la journée père-fils au travail. » avec un sourire pour marquer le coup ; oui non, génétiquement parlant ils n’étaient liés par aucune connexion sanguine. Leur lien à eux, allait bien plus loin que ça : il remontait à y’a treize ans, quand Callahan était venu le sortir du trou miteux qu’avait été sa vie jusque-là, à lui, le vulgaire champion d’échecs qui avait tellement plus de possibilités. Toutes ces chances d’exploiter à fond ses capacités, jusqu’au soleil, jusqu’à l’épiphanie, la révélation grandiose – et la chute. Ouais, c’était aussi ça le grand roman de la vie, hein, des péripéties, un climax, et une fin désastreuse ? « Y’a quelqu’un qui devrait penser à revoir son personnel- » ajouta-t-il, se penchant, mimant le sérieux, par-dessus le bureau. « je doute qu’elle fasse bonne figure avec son nez tout tordu maintenant. » une œillade critique lui suffit à désigner la fameuse secrétaire, première victime tombée en réponse à la présence de Bucky Hershey entre ces murs. Ah le passé, ça pouvait bien ressembler à un gros mur dans la tronche, non ? « Et, hein, c’est elle qu’il faut blâmer, elle m’a laissé rentrer. J’suppose qu’elle a pas pu résister à mon charme à toute épreuve. » pour souligner le tout, il glissa une main dans ses cheveux flamboyants, dévisageant Callahan comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit – car après tout, qu’est-ce qui pouvait bien expliquer sa présence ici, à des étages au-dessus du rez-de-chaussée, sans que la sécurité n’ait été alertée ? Ouais, des fois, fallait faire gaffe à n’pas s’entourer de cons, il aurait cru son cher tuteur plus malin que ça.

Qu’ils en viennent donc au clou du spectacle : pourquoi était-il là ? Enfin une remarque intelligente, quelques petits mots sortant d’entre les lèvres du patriarche pour arracher une semi-vérité à la bouche du fils adoptif. Ou quelqu’chose du genre ; ils n’étaient pas juste Frankenstein et son monstre, non ? « Eh bah. » lâcha-t-il avant de suspendre ses mots, comme s’il cherchait une réponse pour justifier sa présence. Pour l’emmerder, pour s’rappeler à lui, attirer plus vivement encore son attention. Chercher l’approbation supérieure qu’il avait toujours appréciée. « J’me suis dit, qu’avec les mois qui avaient passé, j’avais loupé ton anniversaire. Et t’avais loupé le mien. C’est fou comme le temps passe vite. » un rictus appréciateur à la commissure de ses lèvres, il rajouta bien vite : « J’aurais bien voulu ramener un cadeau ou un gâteau, mais j’me suis dit qu’ils allaient le prendre à la sécurité, croire qu’y’avait une bombe dedans, comme si quelqu’un pouvait vouloir ta mort. » quelle ironie. Bon, bon, bon. Assez de mascarade et de faux-semblant. Bucky se pencha enfin vers le bureau, posant ses deux coudes sur celui-ci, comme s’il était un gosse de CP réfléchissant au problème le plus compliqué qui soit. « Tu savais qu’ils n’te laissaient pas écrire de courrier quand t’es à l’hôpital psychiatrique ? » de ses prunelles sombres, il marqua dans sa mémoire chacun des traits de son vis-à-vis, avant d’ajouter, mimant le geste et le ton théâtral, comme s’il écrivait une lettre invisible dans les airs : « Cher Daddey, je vais beaucoup mieux. Ils ont décidé de me laisser sortir. Quelle générosité. » oui non, c’n’était pas exactement comme ça que les choses s’étaient passées. Mais Buck’ avait toujours eu un indéniable talent pour embellir la vérité – n’est-c’pas ? – sinon, pauvre petit agneau qu’il était, il aurait vu le couteau arriver bien avant qu’il ne lui tranche la gorge. Tout ça pour conclure par : « Relax, j’suis juste venu prendre des nouvelles. Tu sais, on était si proches à une époque, une relation comme ça, ça meurt jamais. » peu importaient les embuches, hein ?
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Alexander Callahan
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SUR TH DEPUIS : 06/09/2015
MessageSujet: Re: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeVen 20 Nov 2015 - 20:10

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— Bucky Hershey & alexander callahan —
Leave me, leave me, I'm shut it all down You've got a tendency to bring a man down. I give up ! I give up ! You've gotta get a gun to make a woman run, So this is what it feels like. I'll give you the last word. It's alright... it's alright.. it's alright. And this is the town, this is the place If you are the one to give disgrace a name, So be it. — leave me.

Bucky avait été une erreur de parcours dans la vie d’Alexander. Sans doute qu’il n’aurait jamais dû récupérer ce gamin. Son pouvoir avait pourtant parfois été d’une aide précieuse. Il avait apprécié avoir ce don à portée de main pendant toutes ces années, mais tout ça avait eu un prix dont il se serait bien passé. Son attachement pour ce gamin était une faiblesse dont il n’avait pas besoin. Il aurait dû tuer ce gamin quand il en avait la possibilité et cette possibilité, il l’avait eue tellement de fois. Mais il s’était contenté de le vacciner avant de s’en débarrasser. Il avait cru qu’avec Bucky au fin fond d’un hôpital psychiatrique mettrait fin au problème et qu’il ne le reverrait plus jamais, mais il s’était trompé. Ce gamin était devenu tellement fou qu’il semblait ne plus avoir de limite. Il avait déjà tué du monde et il n’avait pas l’air de vouloir s’arrêter là. Ce gamin était un monstre assoiffé de sang. Il l’avait toujours su, après tout, c’était dans ses veines. Il avait été un transmutant, un monstre de la pire espèce, il portait cette tare dans ses veines, cette chose qu’Alexander avait juré de combattre jusqu’à sa mort. Alors, il aurait dû le tuer. Ça avait été une faiblesse que de le laisser en vie et Callahan était le genre d’homme qui détestait la faiblesse. Il avait reçu un entrainement qui n’était pas censé laisser place à ce genre de chose et pourtant, il avait laissé Bucky en vie. Il s’en mordait les doigts à présent. Il n’avait même pas cherché à rattraper son erreur quand il avait appris que ce gamin avait tué du monde, il avait simplement détourné le regard pour s’occuper d’autre chose. Mais, sans doute que ça n’avait été qu’une question de temps avant que Bucky ne vienne jusqu’à lui. Et pourquoi ? Pour se venger d’avoir été pris au piège par le patriarche Callahan pendant toutes ces années ? Qu’aurait-il pu avoir de mieux de toute façon ? Ses parents avaient été bien pires que lui. Ils avaient été des ordures, capable de vendre leur propre enfant à quelqu’un contre une bonne petite somme d’argent. Ce gamin n’aurait probablement pas été plus heureux, ni même plus équilibré s’il avait grandi avec sa famille. Ils étaient fous eux aussi. Ça devait probablement être un problème génétique qui lui avait grillé les neurones à Bucky. Dans le fond, qu’importait ce pourquoi il était venu jusqu’à lui. Il était temps d’en finir avec toute cette histoire, ce n’était pas une vengeance qu’il obtiendrait en se pointant de la sorte dans son bureau. Ce qu’il gagnerait ce sera une simple balle dans la tête. C’était comme ça que ça devait se terminer. C’était comme ça que ça aurait dû se terminer il y a longtemps maintenant. C’était l’occasion parfaire pour régler une grande partie de ses problèmes, tout ceux qu’il pouvait résumer uniquement avec le nom de Bucky. Le sang que le gamin avait sur ses mains, il était aussi sur les sienne et c’était le sang de personnes innocentes. Des humains, pas des transmutants. Si ça n’avait été que des transmutants, ça n’aurait pas eu d’importance. Il en avait tué plein des transmutant, leurs vies n’avaient pas la moindre importance à ses yeux. Il ne pouvait pas en dire autant des humains. Aujourd’hui, ce serait le nom de Bucky Hershey qui viendrait s’ajouter à la liste de transmutants dont il avait débarrassé le monde et, le monde avait vraiment besoin d’être débarrassé de ces infâmes créatures et de leurs pouvoirs qui n’avaient rien d’humains. Ils n’étaient que des monstres, Bucky en était un, il fallait le tuer.

Heureusement, il avait eu la décence d’épargner sa secrétaire. La pauvre femme n’avait rien fait qui puisse justifier qu’on l’assassine. Elle était innocente, une simple humaine parmi tant d’autres, mais Bucky ne semblait pas en tenir compte de ça. Alexander ne savait même pas pourquoi il avait pris le temps d’épargner la jeune femme. Enfin, qu’importait la raison, il était bien content qu’elle soit encore en vie, ça ferait au moins une vie de moins prise par ce monstre, parce qu’il avait eu la stupidité de le laisser en vie. Alexander laissa échapper un long soupire suite à la réplique de Bucky. « Bha apparemment tu as mal regardé le planning. » Il haussa les épaules avant de croiser les bras sur sa poitrine, avançant vers l’étagère derrière le bureau pour attraper un verre ainsi que la bouteille de whisky pour s’en servir un verre. Au moins, cette boisson devrait l’aider à digérer cette visite plus facilement. Quoi qu’il lui faudrait probablement avaler toute la bouteille pour qu’il puisse vraiment s’en remettre. Enfin, faudrait pas en abuser non plus, il avait besoin de garder l’esprit clair pour pouvoir gérer tout ça. Son verre en main, il se tourna de nouveau vers le jeune garçon. « Heureusement que je n’engage pas mon personnel sur le physique alors. » Il avait bien d’autres critères pour employer son personnel, le physique, c’était clairement futile pour lui. « Et puis on peut la comprendre, ça doit être difficile de tenir tête à une petite teigne dans ton genre. » Est-ce qu’il lui avait vraiment laissé le choix ? Il se doutait bien que Bucky s’était donné les moyens d’entrer dans cette pièce, que ce soit en la menaçant ou en inventant des excuses bidons, ou peut-être qu’il avait juste été assez chiant pour la pousser à bout. Qu’importait, elle n’était pas celle qu’il fallait blâmer dans cette affaire. Il n’allait pas virer sa secrétaire à cause de l’impertinence de ce gamin. Il avala une longue gorgée de whisky alors que Bucky en face de lui déblatérait des propos qui n’avaient pas vraiment de sens et dont Alexander se fichait complètement dans le fond. Où est-ce qu’il voulait en venir hein ? Il n’avait pas vraiment toute la journée à lui accorder. [/color]» Je suis touché par cette visite. » Non, il ne l’était pas le moins du monde. Il s’en serait volontiers passé de cette visite. Bucky était un véritable poison, plus il était loin de lui, mieux c’était. « Et bien, je me porte comme un charme et toi ? » Il avala une nouvelle gorgée de whisky. Combien de temps cette mascarade allait-elle bien pouvoir durer ? Il ne croyait pas en la bonne volonté de Bucky, comment le pourrait-il ? Ce gamin était un tueur. Pire, un psychopathe, il se fichait bien de ce que les autres pouvaient ressentir. Il ne pouvait pas croire qu’il était venu juste pour avoir des nouvelles de l’homme qui n’avait fait que se servir de lui pendant toutes ces années. Parce que c’était ce qu’il était dans le fond, ni plus ni moins que ça. « Tu as tué du monde Bucky, la police est à ta recherche, donne-moi ne serait-ce qu’une bonne raison de ne pas appeler immédiatement la sécurité ? » La seule qu’il pouvait avoir, c’était celle qu’il savait très bien que la prison ne retiendrait pas plus Bucky que ne l’avait fait l’hôpital psychiatrique. La seule solution concernant le cas de Bucky, c’était de faire ce qu’il aurait dû faire il y a un moment déjà : le tuer.
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Avi Ashcroft
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MessageSujet: Re: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 19:16


madness is like gravity. all you need is a little push
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music played and people sang... just for me the church bells rang. now he's gone i don't know why, and till this day some times i cry. he didn't even say goodbye, he didn't take the time to lie. bang bang, he shot me down, bang bang i hit the ground , bang bang that awful sound. w/alexander callahan & bucky hershey.

La folie ; sûrement une bien vaste idée, dont tous les détails étaient bien compliqués à interpréter : comment définir quelqu’un comme fou, à vrai dire ? Etait-ce le fait de perdre la boule tout simplement ? Quelqu’un incapable de ne plus se souvenir de rien ? Quelqu’un qui n’était plus capable d’aligner des idées ? Quelqu’un qui tuait des gens ? Hm,  à bien des égards, Alexander Callahan et la caste de furieux à laquelle il appartenait, pouvaient être considérés comme fous – y’avait sans doute à Radcliff, tout un paquet de gens pour le regarder d’une telle manière, le considérer comme tel, et le traiter avec de telles vilénies en plein visage. Oui, oui, la folie, c’n’était finalement qu’une question de perspective – et sortant d’la bouche d’un type comme Callahan, ça relevait de l’ironie pure et dure. Ouais, môssieur le chasseur se cachait derrière un bureau, dans un bâtiment classieux et prétendait exercer ses activités dans les limites les plus strictes de la loi. Môssieur était aussi un riche connard, qui limitait ses activités nocturnes à s’lancer à la poursuite d’autres humains comme du gibier pour faire d’son petit sport quotidien, une partie de chasse fort amusante. En bref, y’en aurait beaucoup qui chercheraient à discuter la façon d’voir les choses selon le père Callahan, soi-disant grand avocat réputé de Radcliff. Sûrement qu’il n’l’était qu’aux yeux de tous les pourris comme lui, ceux qui avaient b’soin d’un petit coup d’pouce du destin pour se sortir d’une mauvaise passe. Il n’en restait pas moins, que ç’avait été ce même homme, qui s’était un jour pointé sur le perron de sa miteuse maison d’enfance pour venir discuter avec ses parents. Et le dernier souvenir que le jeune Hershey conservait d’ce temps-là, d’ces géniteurs pourris et de sa première rencontre avec l’homme qui allait l’aider, c’était lui pliant ses bagages pour aller ‘faire de grandes choses’ en compagnie du premier étranger qui s’était pointé par là. Et sûrement qu’y’aurait pu y avoir, en effet, plus fou que le chasseur choisissant d’utiliser un môme à l’esprit en ébullition pour ses expériences de hunter – après tout, si rouquin qu’il avait été, il aurait pu tomber dans un réseau de trafics de mômes, ces mêmes trucs monstrueux qui existaient bel et bien derrière le si joli voile de la vie normale de la population lambda. Cette petite masse de moutons qui se pressaient dans un quotidien écœurant tant il en était ennuyant au plus haut point : comment dire ? Bucky s’était même donné la peine d’essayer, d’faire preuve d’un peu d’bonne volonté pour se mêler à la foule des crétins sans cervelle qui gravitaient ici et là – et meh, force était d’constater, que ça l’avait vite lassé. Et qu’y’avait désormais, des bonnes vieilles habitudes, des instincts, pulsions assassines, qui agitaient ses muscles, ses tripes avec plus de vigueur que tout ce qu’il avait connu jusqu’alors. Comme une loi qui dépassait l’ordre préétabli des bonnes conventions dans lesquelles il avait toujours nagé : fallait pas croire, m’sieur Callahan avait été soigneux comme pas permis dans l’éducation de sa petite graine mutante soigneusement cachée – toujours, toujours Bucky avait été poli, un brin patient, toujours altruiste, à dévouer sa chère mutation à une cause dont il n’connaissait pas grand-chose. Finalement, bah ç’avait été les chasseurs – aux yeux de beaucoup de dégénérés, tout cela devait l’ériger en figure de traitre, et y’avait eu un temps, où il avait cru qu’il lui devait bien au moins ça à son sauveur.

Alors p’tèt bien qu’il lui avait au moins dû  l’fait de ne pas tâcher son joli tapis et ses jolis murs plus que de mesure – probablement qu’prochainement, l’inutile secrétaire y passerait, comme ça, au gré des caprices du jeune Hershey : parce que c’était c’qu’il était devenu, maintenant. Mais là, maintenant, la brunasse était toujours vivante, quoique bien amochée : au moins serait-elle assez consciente d’ici peu, pour venir éponger son propre sang du sol – quelle partie de plaisir. Au moins – au moins, Callahan était prêt à jurer qu’il n’embauchait pas son personnel sur l’physique ; en seule réponse à cette phrase digne du Messie le plus saint des saints, Buck’ posa sa main sur le cœur, le visage empreint d’une fausse moue de compassion. A croire qu’il s’adressait à Jésus personnellement – le sieur chasseur était désormais un homme pur jusqu’au bout des doigts, compatissant avec son personnel, et très préoccupé par le sort de la petite, misérable et minuscule humanité qui s’étendait dans les rues de Radcliff. Dis donc, n’aurait-il pas complètement changé ?! Ou peut-être… peut-être que c’n’était même pas Alexander Callahan qu’il avait face à lui, hein ! Tout était possible, dans c’trou à rat. Même un d’ces types comme ça, mimant de s’préoccuper du reste de l’humanité, ces petites fourmis qu’il avait été si prompt à utiliser, au gré de ses caprices, selon les circonstances. Peut-être était-ce l’âge, une quelconque sagesse coulant dans ses veines désormais – cette même petite source d’empathie qui avait été si rare en Bucky, et n’était désormais qu’un souffle de souvenir lointain. Et tout ça, tout ça, grâce à une petite fiole de liquide translucide ; franchement, que la vie pouvait être faite bizarrement des fois. Mais les bons sentiments de père adoptif, aussi surprenants étaient-ils, commençaient déjà à lasser le dégénéré, qui soupira lourdement tandis que ses yeux roulaient dans leurs orbites, droit vers le plafond, puis à nouveau en direction de son interlocuteur. Quoi ? Est-c’qu’il avait fait son chemin jusqu’à un putain de confessionnal pour v’nir se faire pardonner ses péchés ? « J’suis sûr que tu t’es toujours inquiété pour moi, et que t’étais bien content d’avoir d’mes nouvelles. Après tout, douze ans passés ensemble, bras d’sus-bras d’sous, ça s’efface pas comme ça, hein ? » ou fallait croire que si – en cherchant l’regard de Callahan, Bucky ne s’attendait pas à y trouver une quelconque compassion, les relents du passé brillant au fond de ses prunelles dans un élan nostalgique. Non, le chasseur avait été prêt à l’abandonner dans un hôpital psychiatrique – presque – à tort, avec une putain de camisole de force comme seule compagnie. Il aurait fini tué à p’tit feu par les médicaments par centaines qu’on lui donnait à longueur de journée : en bref, que d’bonnes façons pour ce cher Alexander de se défaire d’une épine dans son pied, sans avoir à faire beaucoup d’efforts. Oui, on pouvait comprendre sa frustration, à retrouver le rouquin moqueur, dans toute sa splendeur, ici-même, dans ce bureau dans l’quel il n’avait jamais foutu les pieds – pas même lorsqu’il n’avait été qu’un jeune homme, totalement sous l’emprise de son tuteur. Si seulement m’sieur le saint pouvait éviter de s’mettre à faire les justiciers : encore une fois, il forçat le rouquin derrière son bureau à lever les yeux au ciel, utilisant sa main pour mimer une bouche qui parlait sans arrêt – surtout pour n’rien dire. « La police ? C’est comme ça que t’appelles les larbins du maire déguisés en uniforme de flics ? » un nouveau rire, plus jaune qu’autre chose ; oui, fallait dire, Buck’ avait eu beaucoup d’occasions pour admirer les rouages de la politique et de l’organisation de Lancaster à travers toute la ville : c’était ça aussi, d’bosser sous la tutelle d’un chasseur, c’était apprendre pas mal de choses à côté. Des petits détails compromettants, soigneusement cachés dans son esprit – pour l’heure. Mais qui sait c’qu’il en ferait ; demain, après-demain, ou si monsieur le hunter continuait de lui faire la morale pour rien. « J’veux diiiire- tu peux prétendre avec qui tu veux. On sait tous les deux qu’j’ai toujours été plus malin que toi. » une évidence génétique, pour sûr, puisque ç’avait été l’concept même de cette tare atroce que Callahan avait commencé à détester aussitôt qu’il n’en avait plus eu la moindre utilité. En se penchant vers le bureau, Buck’ vint attraper une babiole dégueulasse posée à quelques  centimètres de là, la faisant tourner dans ses mains comme si c’était la chose la plus fascinante qu’il ait trouvée. « T’en fais pas, c’était tous des crétins. J’pense que j’ai rendu un service à cette ville plus qu’autre chose. » il avait arrêté de triturer l’objet, feignant songer aux tristes conséquences de ses actes ; une comédie qui ne dura que quelques secondes, avant qu’il ne s’enfonce à nouveau dans le siège de l’avocat, sourire torve aux lèvres.

« Maintenant qu’on y réfléchit. Est-c’que j’les ai vraiment tuées, hein ? » bon, sans doute était-ce une mauvaise formulation de la chose – évidemment qu’il les avait tués, tous ces imbéciles sans cervelle qui s’étaient retrouvés sur son chemin. « J’veux dire – est-c’que j’suis vraiment la personne responsable de tout ça ? » et Callahan d’vait déjà savoir où il voulait en venir – monsieur était un as en manipulation, après tout. « Après tout, hein, quand on y réfléchit. Les connards de l’hôpital-… j’me suis pas retrouvé là-bas d’mon plein gré. » un signe évident en direction du traitre de première, les sourcils arqués dans une expression innocente. « Et puis, jusqu’à preuve du contraire. Avant que tu m’injectes ce vaccin – bah j’étais plutôt un gentil garçon, tu crois pas ? » presque naïf en ce qui concernait son vis-à-vis, presque le seul être humain qui avait gravité dans son monde pendant les douze dernières années de son existence. Sans autre égard pour la babiole entre ses mains, Buck la balança par-dessus son épaule, l’oubliant juste après qu’un bruit d’éclat ne se fasse entendre. Il se leva enfin, se hissant sur ses jambes pour arpenter l’espace en quelques pas, non pas en direction du chasseur, mais vers une des fenêtres qui se trouvait là, observant la vie à Radcliff qui s’étendait juste sous leurs pieds : ohhhh, quel sentiment de puissance, Callahan devait-il ressentir en s’tenant ici. « Alors j’me demande bien… c’qu’y peut y avoir dans ce foutu vaccin pour que… » et pour exprimer ses dernières paroles manquantes, il fit un signe de la main juste contre sa tempe, pour signifier que oui oui, en effet, il avait un p’tit peu perdu la boule. Ou du moins, n’était plus le petit gamin naïf accroché aux convictions que lui faisaient gober Callahan jour après jour. Et qu’il était accessoirement devenu un tueur de masse. « Et dis-moi, t’es déjà allé voir la police ? Est-c’qu’ils savent à quoi j’ressemble ? Tu vas aller faire un p’tit portrait-robot avec eux ? Eeeeet… franchement, j’suis sûr que quelqu’un comme toi peut facilement r’connaître l’art dans tout c’que j’fais. » car oui oui, dans toute cette histoire de leçon de morale, fallait quand même pas oublier qui des deux avait le plus de sang sur les mains. Après ces histoires de dégénérés et d’innocents, c’était une toute autre dimension : l’sang restait vermeil, poisseux, avec cette délicieuse et enivrante odeur ferreuse – bref, les morts restaient des morts.
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Alexander Callahan
Alexander Callahan

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MessageSujet: Re: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeLun 4 Jan 2016 - 20:33

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La mutation de Bucky avait toujours été très utile aux yeux d’Alexander. Il avait souvent fait appel au gamin qu’il gardait sous la main pour résoudre des problèmes. Il avait littéralement acheté cet enfant à ses parents, alors autant s’en servir. Ce qu’il avait fait, ça avait tout d’un acte inhumain, mais ce que ses parents avaient fait l’était tout autant. Quels parents pouvaient vraiment abandonner un enfant en échange d’une grosse somme d’argent. Jamais l’idée n’aurait traversé l’esprit du Callahan. Même dans les moments où Noeh avait été particulièrement chiant, il n’aurait jamais eu l’idée de le troquer contre une liasse de billet comme il l’aurait fait avec un objet. Les parents ne Bucky n’étaient pas meilleurs que lui. C’était ce qu’il se disait, trop souvent, comme pour minimiser la folie de son acte. C’était qu’il avait commis une erreur avec Bucky. Il avait peut-être été encore trop jeune à ce moment. Trop ambitieux, avec cette volonté de résoudre rapidement les problèmes les plus épineux. Ça avait été stupide comme idée et ce qu’il l’avait été encore plus, ça avait été de s’attacher au gamin. Il avait perçu tout ce que Bucky pouvait être, malgré cette tare qui faisait de lui ce qu’Alexander détestait le plus au monde. Il n’aurait jamais dû se soucier de la vie de ce gamin. Il n’aurait jamais dû lui parler comme il l’avait fait ou l’emmener manger une glace de temps en temps comme un père pouvait le faire avec son fils. Bucky n’avait été qu’un rat de laboratoire, une arme qu’il gardait à portée de main pour pouvoir s’en servir dès qu’il en aurait besoin. Jamais il n’aurait dû être plus que ça. S’il avait su s’en tenir à ça, il aurait pu le tuer sans un remord, se contenter d’une balle dans la tête, là où il avait pris le risque de le vacciner. Tout aurait été plus simple, si Bucky était mort quand sa présence avait commencé à être un problème. Combien de transmutants Alexander avait-il pu tuer au cours de sa vie ? Il en avait perdu le compte depuis le temps. La liste de ses victimes était longue, très longue, alors pourquoi Bucky n’était-il pas venu s’ajouter à cette liste ? Il le regrettait tellement à présent. Si seulement il l’avait tué, il n’en serait pas là aujourd’hui. Bucky n’aurait tué personne et il ne serait pas là dans son bureau à rendre la situation encore plus compliquée qu’elle ne l’était. Maintenant, c’était sans doute le moment de le tuer, parce qu’il fallait bien rectifier cette stupide erreur qu’il avait commise. Fallait arrêter de croire que Bucky avait une quelconque importance à ses yeux, parce que ce n’était pas le cas. Ça n’avait jamais été le cas qu’il se répétait depuis quelques temps, à chaque fois qu’il repensait à ces pauvres gens qu’il avait tué. Mais c’était un mensonge. Il le savait très bien. Si Bucky n’avait jamais rien été pour lui, il serait mort depuis longtemps. Pourtant il était là en face de lui, bien vivant, trop vivant même.

Il aurait voulu ne jamais avoir à recroiser la route de Bucky. C’était déjà difficile de savoir ce qu’il avait pu faire, mais l’avoir là en face de lui, c’était encore plus frustrant. C’était ses erreurs qui le rattrapaient et il s’en serait bien passé. Bucky était devenu fou à cause de ce vaccin et ça se voyait sur chacun de ses traits. Il n’était plus le gamin qu’il était si souvent venu voir pendant toutes ces années. Il était devenu un monstre. Pire encore que les transmutants sans doute, parce qu’il n’en était plus un à présent. Il n’aurait peut-être jamais tué personne si jamais il ne l’avait pas vacciné. Pourquoi ce choix ? Cette question n’avait de cesse de se répéter dans son esprit et la réponse était évidente. Il la connaissait, Bucky la connaissait. Ses paroles étaient justes sans doute, bien qu’elles faisaient passer Alexander pour le plus fou des deux. Mais il avait raison et ça avait tendance à agacer Alexander plus qu’il ne l’était déjà. Il sentait les battements de son cœur s’accélérer dans sa poitrine. Il aurait voulu que ces paroles soient fausses, il aurait voulu pouvoir les démentir avec toute la désinvolture du monde. Mais il ne pouvait pas. Il avait serré les mâchoires quelques secondes, quelques trop longues secondes pendant lesquelles il cherchait ses mots, alors qu’il aurait voulu que la réponse coule de source. Bucky avait raison, mais il ne l’avouerait jamais à haute voix, alors, il desserra les dents, laissant échapper un mince soupire, cherchant le calme qu’il avait perdu à la seconde où il était entré dans ce bureau. « Tu te donnes bien trop d’importance Bucky. Tu n’as toujours été qu’un sujet d’expérience, une aide à consulter en cas de besoin. » Rien de plus, pensait-il silencieusement, tentant pour la énième fois de s’en convaincre, parce que, bien entendu, ça rendait les choses plus faciles. Le regard sérieux, Alexander fixait le gamin agité en face de lui. Impassible, malgré la rage qui était en train de lui dévorer les entrailles. Il haussa les épaules suite à la réplique du jeune homme. « Flics, hunters, peu importe, s’ils te tombent dessus, ce sera du pareil au même pour toi. » Pourquoi ce soucier d’une appellation hein ? Tant que le résultat était le même, ce qu’ils pouvaient être n’avait pas d’importance. Et puis, qu’il le croit ou non, mais Lancaster n’avait pas autant la main sur le commissariat qu’il l’aurait bien voulu. C’était à peine si ça l’intéressait maintenant qu’il avait le son petit gang pour lui servir de police privé. « P’têtre que tu l’as été oui. Mais maintenant, t’as juste l’air d’un cinglé à qui on ferait bien de remettre la camisole. » Son verre entre les doigts, il avala encore une gorgée de cette liqueur qui lui réchauffait le sang. « C’était des gens biens. Des médecins qui vouaient leurs vies à tenter d’aider les autres. Ils ne méritaient pas ça. » Ils n’étaient que des humains qui avaient encore subit la colère d’un transmutant, ou d’un gamin qui en avait été un à une époque. Concernant Bucky, c’était du pareil au même, parce que la vaccination ne l’avait pas rendu plus humain, c’était plutôt le contraire.

Lentement, Callahan termina son verre, avant de le reposer sur le meuble où il l’avait pris. Il fallait rester calme malgré les paroles de Bucky qui étaient en train de l’agacer au plus haut point. Sans doute parce qu’encore une fois, il marquait un point. Alexander se sentait coupable pour ce qui était arrivé à ses pauvres gens. S’il n’avait pas vacciné Bucky, ils seraient probablement encore en vie. Mais il ne les avait pas directement tués. « T’es bien celui qui a tenu entre tes doigts l’arme qui leur a ôtée la vie. Alors oui Bucky, c’est toi le responsable. » Ça avait été son choix à lui de les tuer après tout, certainement pas une volonté qu’Alexander lui avait dictée. Il avait choisi de les tuer. Sa part de culpabilité était bien plus grande que la sienne. Après tout, il était comme le barman qui avait servi le verre de trop à celui qui avait tué des gens dans un accident de la route. Un vecteur indirect. Celui qui avait commis une erreur sans en avoir conscience. Parce que, les choses auraient pu être complètement différentes. « Personne ne pouvait savoir ce que le vaccin ferait de toi. C’était un risque à prendre je suppose. » Un risque qu’il aurait pu éviter en lui collant une balle entre les deux yeux. Son regard se posa sur l’objet qu’il venait de balancer par terre, qui venait de se briser sur le sol, avant de se repositionner sur le garçon, qui s’était levé d’un bout du fauteuil dans lequel il s’était installé comme s’il avait été chez lui. « Qu’est-ce que j’en sais ? Est-ce que j’ai l’air d’un scientifique ? » Il ne pouvait pas répondre à la question de Bucky, d’autant plus qu’il ne se l’était jamais vraiment posée. Du moment que ça pouvait retirer leurs dons aux mutants, les conséquences, il n’y pensait pas vraiment. Il aurait dû sans doute. Mais peut-être qu’il valait mieux être fou qu’être un transmutant. Y avait rien de pire que d’être un transmutant. C’était ce qu’on lui avait toujours répété et c’était ce qu’il avait enseigné à ses enfants. « Evidemment qu’ils le savent. Ils ont ton dossier médical, avec ta photo accrochée dessus et l’hôpital est équipé de caméra de surveillances. » De toute évidence, il n’était plus aussi malin qu’auparavant, sinon, il n’aurait pas laissé autant d’évidence derrière lui. Enfin, des morts et un patient qui s’échappe, ça implique rapidement un suspect. « Y a pas d’art dans le meurtre. Un meurtre reste un meurtre. » Il le savait bien, il en avait conscience à chaque fois qu’il tuait un transmutant. Mais, il savait que c’était pour la bonne cause. Ce que Bucky avait fait, ce n’était rien qu’un meurtre, sans but derrière si ce n’était de s’échapper d’un endroit où on essayait de l’aider.
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Avi Ashcroft
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MessageSujet: Re: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeMer 10 Fév 2016 - 4:04


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music played and people sang... just for me the church bells rang. now he's gone i don't know why, and till this day some times i cry. he didn't even say goodbye, he didn't take the time to lie. bang bang, he shot me down, bang bang i hit the ground , bang bang that awful sound. w/alexander callahan & bucky hershey.

De toute la misérable histoire qui liait le Hershey au Callahan, y’avait au moins eu un truc plutôt pas mal. Jamais le chasseur n’avait-il cru bon d’devoir donner une leçon de morale à son cher petit fiston serviable et asservi : comme par hasard, à l’époque où il commettait ses crimes d’façon indirecte, branchant môssieur Alexander dans une direction ou une autre, y’avait pas eu d’sang sur ses mains, pas d’victimes collatérales à ses actions, pas de vilains actes tout noirs – et blablabla – pour pourrir son âme et la damner à l’enfer éternel. Et blablabla, encore une fois. S’il avait bien voulu s’en donner la peine, Bucky aurait sûrement déjà une crampe aux orbites à force de lever les yeux au ciel – c’t’entretien était plus chiant que les douze dernières années d’sa vie toutes confondues. Et pourtant, il avait passé la plupart d’celles-ci enfermé dans un putain de manoir cossu, avec pour seul compagnie l’cher Callahan rabat-joie, et cette rousse plantureuse, définitivement mille fois plus intéressante qu’avait été Eefje. Eefje… aaaah, sûrement qu’un petit éclair d’amusement passa, imperceptiblement pour détendre le visage du jeune homme, sans même que le hunter face à lui n’daigne s’en rendre compte. Il n’l’oubliait pas celle-là, mais des retrouvailles père/fils s’prêtaient définitivement plus au décor : le ciel dehors d’un gris perle, qui menaçait d’un instant à l’autre de passer à l’orageux, l’ambiance chaude dehors – électrique comme ce petit face à face. C’avait tout du mélodrame exemplaire, le décor, les protagonistes qui n’manquaient pas d’se regarder dans le blanc des yeux – franchise, honnêteté aussi tranchante qu’une épée. Et dire qu’il aurait pu être distrayant, d’une quelconque façon ; ugh, c’était y’a déjà longtemps que le dégénéré avait eu l’sentiment qu’il pourrait vraiment s’amuser en s’pointant jusqu’ici. Maintenant… eh bien maintenant, c’était comme si l’grand Alexander au nom bourgeois et noble, ressemblait à tous les autres – ouais, cette vermine d’commun des mortels qui s’étendait juste sous leurs pieds. Avait-il toujours eu c’regard inexpressif et vide, l’père Callahan ? C’était comme si, pour la première fois, Bucky découvrait son précieux tuteur – et sous un autre visage, bien moins flatteur que le modèle idéalisé, hissé sur son piédestal qu’il avait pu être… fut un temps. L’passé au passé, n’était-ce pas ça le concept de toutes les histoires tragiques, des cœurs qui s’déchiraient, des drames qui faisaient larmoyer la ménagère de cinquante ans à l’intelligence modeste ? A qui ça pourrait manquer, ça franchement ?! Une putain d’bonne femme qui trainait son gros cul aux courses, pour faire des emplettes inintéressantes, et retourner à l’heure regarder son feuilleton favori à la télévision – et malgré tous les sociopathes qui semblaient s’bousculer au portillon dans les rues de Radcliff, la ville était quand même remplie d’ce genre de personne. Et l’ordre naturel n’avait pas b’soin d’ce genre de déchets – les fourmis avaient-elles parmi leurs rangs des grosses glandeuses de première qui roulaient leurs fesses bien grasses dans la fange de leur inactivité ? Non…. Alors pourquoi fallait-il philosopher plus longtemps sur la bonté ou la méchanceté d’leur âme ? Franchement, c’n’était pas avec cette idée-là, que l’assassin dans la nuit avait laissé la lame de son couteau lécher dans une caresse sanglante, la gorge des uns et des autres. Ils étaient tous inutiles, une carpette de cadavres sur laquelle il avait marché pour arriver jusqu’ici ; ding dong Callahan – l’enfant prodige de retour, et avec lui tous les fantômes dégueulasses qui s’imprimaient déjà sur la peau du vieil homme. M’enfin – vieux… bien foutu quand même ; guère moins dans la fleur de l’âge pour autant.

Et du sommet d’cette tour d’ivoire, l’ivresse du pouvoir était on n’peut plus exaltante – c’n’était pas surprenant, au fond, que ce cher Alex’ s’pense assez important dans ce monde pour pouvoir aller frapper à la porte d’une famille modeste, ennuyante et débile pour y cueillir leur fils savant contre une petite mallette de frics. Au final, douze ans plus tard, ces deux crétins n’en avaient certainement pas eu pour leur argent, et l’chasseur avait engrangé plus de billets verts grâce à son petit mutant dégueulasse que grâce à ses affaires florissantes de gros avocat véreux de petit bled miteux. La danse des songes du Hershey aurait pu continuer à être exaltante, plaisante à souhait, si Callahan n’avait pas décidé d’peser ses paroles, assombrissant le visage du transmutant ; heureusement pour son p’tit orgueil, Bucky avait eu les yeux accrochés à la grande baie vitrée à ce moment-là, mais la réponse ne put être retenue entre ses lèvres, un sifflement agacé, le son d’un serpent aux aguets glissant sur sa langue à la vitesse de l’éclair – du poison qui courait dans ses veines. « Menteur- » lâcha-t-il toute arrogance balayée d’un revers de la main par la rage ; la fureur qui s’était lovée comme un petit animal sauvage dans ses tripes. Là-bas, dans c’putain d’asile répugnant et assassin où Callahan l’avait abandonné ! Comme il aurait abandonné un déchet, un encombrant, une p’tite épine fichée dans son pied et l’empêchait d’avancer – oh ouiiiii, parce que les hunters avaient tant fait pour lui, parce que cette caste d’idiots valait forcément plus que tout le reste. Tout l’reste, douze ans d’servitude, arrachées à un gamin qui n’avait rien d’mandé d’autre, au fond qu’jouer avec ses petites pièces d’échec et devenir champion du monde dans la discipline la plus soporifique qui ait existé. Et le simple mot indélicat ayant écorché sa gorge, tendu sa trachée et ses muscles comme s’il s’était retenu de bondir, ou sautiller sur place comme le plus nerveux des crétins, Bucky ravala une goulée d’air, ses épaules se soulevant d’un air théâtral avant qu’il n’engage un volte-face vers Callahan. Sourire aux lèvres, rictus taillé à la perfection, d’un air narquois. « Moi qui croyais que les avocats étaient faits pour mentir. » mentir, tout l’temps mentir, n’était-ce pas au fond la thématique récurrente de leur petite histoire ? Mensonge, trahison, ugh encore une fois ça ressemblait aux feux de l’amour, tout ça. « Des gens bien, hein ? » et le ricanement jaune, quasi-innocent qu’il lâcha à gorge déployée, avait tout pour parler l’évidence, combler les petits doutes que le chasseur pouvait encore avoir – oui oui, ils avaient bien respecté toutes ses petites instructions, jusqu’au dernier moment, ces connards. Les médicaments, petites pilules qui avaient assommé, assommé jour après jour la vilaine bête gardée dans les méandres d’un endroit que personne ne visitait jamais. Les ténèbres, l’oubli – oh y’avait pas à douter du fait que ce lâche aurait préféré l’option d’fermer cette pièce capitonnée et de jeter la clé afin de le faire agoniser plus efficacement. C’est vrai, c’était beaucoup plus clément qu’une balle dans la tête. « Ouais, j’me souviens toutes les fois où ce stupide psychiatre essayait d’me faire parler, sans même savoir que d’toute manière, y’aurait rien qui pourrait changer à ma condition. Ni les médicaments, ni la camisole, ni le temps, ou je n’sais quelle acceptation d’un quelconque traumatisme passé- » mains dans les poches, yeux concentrés sur un point fixe qui n’existait que pour lui, Bucky avait au moins retrouvé ses assurances habituelles. « S’ils n’méritaient pas ça, alors peut-être que t’aurais dû les prendre en considération, et leur dire au moins que le p’tit cocktail que tu m’avais mis dans les veines avait des effets permanents et incurables. » on en revenait au même point, la faute à qui, blabla, le méchant, le gentil. « Ou m’tirer une balle dans le crâne, j’suppose. » un haussement d’épaules pour conclure l’idée : eh bien, la conclusion c’était qu’au fond, maintenant c’était trop tard – et l’âme, l’âme si bonne tout juste découverte par Callahan (qui avait quand même dû creuser très profondément, hein) était à présent entachée du sang de pauvres petites fourmis innocentes. Il en écraserait d’autres, beuh, pas d’quoi en faire tout un plat.

« Uuuuugh, oooo-okaaay – alors j’suis l’responsable, est-c’que tu vas en finir avec la leçon de morale ? » il avait presque mimé de tomber dans les pommes d’ennui – bon dieu, il allait vraiment finir par s’inscrire à des cours de théâtre, sa toute nouvelle vocation, « Si tu continues à faire l’bon samaritain c’est moi qui vais finir par m’tirer une balle dans la tête. » lui, lui, après tout, il était venu en toute honnêteté, affichant ouvertement la personne qu’il était ;  alors pourquoi monsieur le hunter si fier d’ses origines n’était-il pas capable d’en faire autant, hm ? C’n’était pas si compliqué, et au fond, s’ils devaient compter  juste les litres de sang, Bucky avait largement d’quoi faire avant de rattraper son tuteur. « Quand est-c’que t’es devenu aussi ennuyant, franchement ? » il fit mine de réfléchir, concentré, oh oui très concentré. « Remarque, p’tèt que tu l’as toujours été. » et puis l’impact de la réalité. « P’tèt que c’est pour ça qu’ta femme couche ailleurs. » au fond, qu’est-c’qu’il en savait ? Ca f’sait partie des scénarios de base des feux de l’amour, mais l’reste… M’enfin, baiser Callahan, ça devait avoir un arôme tout particulier - de bien des façons peu tentant, donc ce n’serait pas si surprenant que ça, surtout s’il revêtait cette allure de Messie d’la raison et de la bonne conscience partout où il allait. « Alors… » pour en revenir aux choses sérieuses, croisant les bras, comme s’il essayait de deviner un défaut ou une tare bien cachée chez quelqu’un. « J’mets mon argent sur… tumeur du cerveau. J’veux dire, les consciences, ça s’achète pas au marché. Enfin, sauf si- » il avait glissé ses pas à travers la pièce, comme s’il dansait avec une aisance déconcertante ; il n’avait pourtant jamais mis les pieds ici, mais c’était comme s’il était le propriétaire de tout c’bâtiment joyeux. « J’parie que quelque part tu te dis que c’est toujours mieux d’être fou qu’un mutant – brrr, les mutants quoi, ça t’fait gagner de l’argent, trouver d’autres mutants, ça donne des p’tits coups d’pouce comme ça. » un rire à nouveau pour courber ses lèvres jusqu’aux oreilles. Aaaah, l’ironie. « Quand on les prend pas au berceau, ils en valent plus la peine. » un clin d’œil, alors qu’une de ses mains s’posait sur l’épaule de la secrétaire à demi consciente ; c’était presque un p’tit exploit non négligeable qu’il soit arrivée à haute de la Belle au bois Dormant sans s’prendre le verre de whisky dans la tronche, ou quelque chose dans ce genre – ouuuuuh quel jeu dangereux. Et à nouveau l’ombre exaltée répondit à ce simple état de fait, transformant son air presque angélique en une allure carnassière, ses doigts courant, courant le long de l’épaule pour remonter dans le creux de son cou, jusqu’au sommet de sa tête qu’il tapota comme s’il avait été sur un meuble – plutôt encombrant, c’la dit. « Hey dis voir, c’est une personne bien elle selon tes critères ? » l’nez pété, elle serait moche comme un pou, pour sûr... à compenser, elle devrait au moins donné 100 dollars par mois à une charité quelconque. « C’est peut-être ça qu’tu sous-entendais par… ce n’est pas mon premier critère pour embaucher des gens- » en mimant la voix de son interlocuteur, d’cette noblesse surjouée. « Je vois, je vois… j’parie que ton premier critère c’est genre les mutants aux archives. » et il s’était assis, là sur l’accoudoir, juste à côté de la secrétaire toujours dans les vapes, dégageant comme une caresse, la mèche de cheveux qui lui barrait le visage – bon dieu, un peu de décence pour cette pauvre femme voyons.  
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Alexander Callahan
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MessageSujet: Re: (alexander), bang bang i shot you down   (alexander), bang bang i shot you down Icon_minitimeMar 8 Mar 2016 - 20:23

Just like a stranger in the candlelight
— Bucky Hershey & alexander callahan —
Leave me, leave me, I'm shut it all down You've got a tendency to bring a man down. I give up ! I give up ! You've gotta get a gun to make a woman run, So this is what it feels like. I'll give you the last word. It's alright... it's alright.. it's alright. And this is the town, this is the place If you are the one to give disgrace a name, So be it. — leave me.

Bucky était un problème. Alexander en avait pris conscience trop tard. Avant le vaccin, il avait était utile, un gamin dont il s'était servi, un gamin auquel il s'était attaché plus qu'il n'était capable de l'admettre. Mais il restait un dégénéré. Et ça représentait déjà un problème. Ceux-là, ils n'étaient que des monstres, des ennemis à abattre. Il aurait dû le tuer depuis longtemps. Il aurait dû réduire ce monstre au silence depuis qu'il l'avait repéré. Il n'aurait pas dû lui laisser sa chance, le laisser en vie et se servir de lui comme il l'avait fait. Il lui avait été utile, il aurait été stupide de sa part de le nier. Mais il aurait dû se passer de cette aide qu'il lui avait apporté et le tuer au lieu de l'acheter simplement à ses parents. Parents indignes d'ailleurs, qui se débarrassaient de leur gamin contre une grosse somme d'argent. Lui, même si y avait des moments où il se serait bien débarrassé de Noeh, y avait rien au monde qu'on aurait pu lui échanger contre son fils. Enfin, les parents de Bucky devaient être tout aussi fous que lui l'était à présent. S'il avait su qu'il en arriverait à un tel point de folie, il l'aurait tué au lieu d'opter pour le vaccin. Il avait voulu lui laisser une chance. Il avait été trop sensible et maintenant, il le payait. Il avait commis une erreur. Il fallait qu'il la répare à présent. Il fallait qu'il le tue cette fois, sans doute avant même qu'il ne quitte ce fichu bureau. Bucky était un problème. C'était tout ce qu'il voyait en cet instant. Alors qu'il y a encore quelques temps, il l'avait vu comme un outil dont il avait besoin, un gamin auquel il avait accordé trop d'importance. Fallait que ça cesse à présent. Bucky était un meurtrier, un fou. Même en l'enfermant de nouveau, il doutait que ça puisse résoudre le problème. Il s'était échappé de l'asile une fois, en tuant les médecins au passage, alors il n'était pas question de l'y envoyer une seconde fois. Il ferait d'autres victimes et trouveraient encore une façon de s'en tirer. Y avait pas cinquante possibilités pour arrêter Bucky. Il l'avait toujours su au fond de lui. Il fallait tuer Bucky. Cette fois, il n'avait plus le choix. Cette fois, il le ferait. Comme quoi le vaccin, ça semblait être une bonne chose quand on en parlait comme ça, mais dans le fond, le meilleur moyen de sauver le monde de ces monstres, c'était encore une bonne balle dans la tête.

Un soupire passa le seuil de ses lèvres alors qu'il levait les yeux au ciel. Peut-être bien qu'il mentait et peut-être bien que c'était un trait caractéristique des avocats. Qu'est-ce que ça pouvait faire dans le fond ? Le lien entre eux, qu'importait ce qu'il avait pu être, n'existait plus à présent. Ils n'étaient plus rien l'un pour l'autre, juste des ennemis sans doute. Quoi que Bucky n'avait pas l'air de vouloir le tuer, il n'avait pas l'air d'avoir envie de se venger de ce qu'il lui avait fait, ou du moins, c'était ce qu'il avait avancé. Dans le fond, est-ce qu'il le pensait vraiment ? Est-ce qu'il ne mentait pas lui aussi ? Pourquoi est-ce qu'il était là alors si ce n'était pas avec la volonté de lui faire payer de l'avoir enfermé dans un laboratoire toute sa vie, puis dans un hôpital psychiatrique. Il avait toutes les raisons du monde de le détester, de vouloir lui faire payer tout ce qu'il lui avait fait. Alors s'il n'était pas là pour ça, qu'est-ce qu'il voulait ? Peut-être juste l'emmerder, le pousser à culpabiliser pour les crimes que lui, il avait commis, ceux qu’il n’aurait certes jamais commis s'il ne l'avait pas vacciné. Alors peut-être qu'il était coupable indirectement de ces meurtre, parce que c'était de se faute qu'il avait fini fou dans cet hôpital, mais lui, il n'avait pas tué ces gens alors qu'il le garde sur ses propres mains le sang de ses crimes. « Ce serait idiot de les blâmer pour simplement avoir fait leur métier. » Les psychiatres, ils avaient fait ce qu'ils avaient pu, mais c'était certain que ça ne changerait rien pour lui, c'était le vaccin qui l'avait rendu complètement fou, c'était irréversible. Il ne retrouverait jamais ses esprits. Y avait pas de marche arrière avec ce vaccin, c'était le but après tout. Parce que le NH24 marchait mal, il avait fallu en créer un dont les effets seraient définitifs, aussi bien les effets désirés que les effets secondaires. « Tout est de ma faute, alors je suppose que si tu devais tuer quelqu'un il aurait fallu que ce soit moi, pas eux. » Si on restait dans une logique de responsabilité et de vengeance, c'était bien la seule conclusion à avoir. Il était responsable de ses malheurs alors que les médecins eux, ils avaient seulement essayer de l'aider. « Ouais, c'est ce que j'aurai dû faire, on est bien d'accord. Mais fallait bien le tester ce vaccin. » Il haussa les épaules. Ce n'était pas avec l'idée de faire un test qu'il l'avait vacciné, ça avait été un moyen de l'épargner. Si ça n'avait été qu'un test, il l'aurait tué après, plutôt que de l'envoyer en psychiatrie.

Lui, il était responsable de l'état de Bucky, mais Bucky, il était responsable de ses crimes. Il avait tué ces gens. Fin de l'histoire, pas la peine d'aller chercher plus loin. Et puis qu'il se tire une balle dans la tête lui-même, sans doute que ça l'arrangerait. Sinon, il pouvait aussi sauter par la fenêtre. Dans tous les cas, s'il pouvait mourir, ça ne pourrait que retirer une épine du pied de Callahan. Un problème de moins dans sa liste, ce serait plutôt pas mal. Il laissa échapper un soupire suite à la question qu'il venait de lui poser, avant de lever les yeux au ciel avant qu'il ne parle de sa femme. Il n'allait certainement pas se vexer parce qu'un taré lui avait dit que sa femme le trompait, parce qu'il n'en savait rien Bucky de la vie sexuelle de Melissa et sans doute que si elle devait avoir une liaison avec quelqu'un d'autre, ça n'aurait pas franchement d'importance à ses yeux. Y avait pas vraiment d'amour entre eux deux. Ils formaient une alliance plus qu'un mariage d'amour, fondé sur la fidélité et ce genre de trucs. Il ne pouvait presque que soupirer suite aux paroles du jeune homme. Il termina son verre pour le reposer sur le meuble, avançant de quelques pas vers le canapé, pour être prêt sans doute à agir si jamais il décidait de s'en prendre encore à la pauvre secrétaire qui étant inconsciente sur le canapé. « Tant que les fous ne tuent personne et ne peuvent pas faire exploser un bâtiment en un battement de cil, je pense oui, que c'est mieux que d'être un transmutant. » Il haussa les épaules. Évidemment, que ne pas être un transmutant était un critère important pour employer son personnel. Il les tuait les transmutants, il ne s'amusait pas à les payer. « Si j'employais des transmutants, je serais obligé de revoir mon personnel trop souvent, alors oui, ça fait partie de mes critères. » Y avait beaucoup de hunters dans son entreprise, à commencer par lui et son épouse, mais y en avait encore d'autres. C'était certainement pas le meilleur endroit pour un transmutants de postuler et ils le savaient, après tout, le nom Callahan était assez connu dans le milieu de la chasse. « Qu'est-ce que ça peut te faire ? T'as envie de lancer un syndicat pour les transmutants ? » De toute évidence, ce n'était pas demain la veille que Bucky se lancerait dans un truc comme ça. Il était cinglé, y avait plus rien à sauver chez lui. Il était condamné et si ce n'était pas lui qui lui tirait tôt ou tard une balle dans la tête, y aurait bien quelqu'un d'autre pour le faire. Ce n'était qu'une question de temps, avant que Bucky ne soit envoyé là où il devait être : six pieds sous terre.
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(alexander), bang bang i shot you down

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