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 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks

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MessageSujet: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 10:28

RayenMaria DeMaggio
les plaisirs violents ont des fins violentes


time for telling tales on me
NOM : DeMaggio, enfin ma mère m'avait renommée par son nom à elle, Dominguez, pas question de garder cette marque. PRÉNOMS : Rayen en celtique ça veut dire brillante et on peut même retrouver quasiment la même définition en arabe, à croire que je suis rayonnante. Maria, le prénom de ma grand-mère maternelle, mais là, je ne vais pas m'attendre sur la chose, ce n'est pas vraiment utile personne ne m'appelle ainsi, ou trop peu de gens. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Roswell au Nouveau-Mexique la ville des extraterrestres, à croire que j'étais vouée à chasser l'étranger, l’évolution qui n'a pas sa place. ÂGE : 25 ans, à peine un tiers de ma vie passée, le plus sanglant reste à venir. ORIGINES : Mexicaines et Américaines. NATIONALITÉ : Américaine .STATUT CIVIL : J'aime les couteaux. Et les hommes aussi au passage. MÉTIER : FLIC, on dit qu'ils sont tous corrompus, ce n'est pas tout à fait vrai mais ce n'est pas faux non plus :roll: . ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle TRAITS DE CARACTÈRE : Il ne faut généralement pas me chercher, je suis relativement revancharde mais surtout je suis la fille la plus méticuleuse lorsqu'il s'agit d'exécuter mon plan. Ne vous étonnez  si je ne suis pas la fille la plus chaleureuse du monde, ma froideur va de paire avec le coté mystérieux que j'entretiens. C'est pratique lorsqu'on est une séductrice née et la séduction c'est pratique pour obtenir tout ce que l'on souhaite. Oh je ne suis pas très sentimentale ou pour certaines exceptions qui restent bien enfouies, alors je me sers de l'illusion des sentiments pour mieux manipuler. La manipulation c'est mon point fort et je crois que je ne serais pas Rayen DeMaggio si je n'en avais pas mis plus d'un dans ma poche. Je suis  aussi une fine stratège, pour avoir un mutant je peux devenir la patience même et le traquer à la perfection. Quand un mutant rentre dans ma ligne de mire, il n'en sort d'une fois mort, brûlé, tout ce que vous voulez.  Si vous me voyez sourire ce n'est sûrement pas parce que je suis "heureuse", soit je vous manipule, soit je suis satisfaite et ce qui me fait sourire croyez-moi, ce n'est pas la même chose que pour vous. J'aime le sang et c'est là mon élément, la souffrance. Parfois j'avoue que j'aimerais avoir un don peut-être, être exceptionnelle, cela faciliterait ma traque et ma chasse mais c'est sûrement mieux ainsi, il faut des gens normaux pour les éliminer. Après ce que je peux rajouter sur moi ? Je crois que je vais vous faire peur, je suis calculatrice, bornée, tenace mais aussi joueuse, provocatrice, j'aime qu'on m'admire, j'ai une sale fierté beaucoup trop grosse pour la taille que je fais. J'ai un sale humour noir, je suis dynamique, sportive, adroite, je crois que certains hommes trouvent que j'ai une grâce naturelle, c'est l'entraînement sûrement, la souplesse. Je suis intelligente, débrouillarde, peut-être un peu vénale, j'aime me faire entretenir, c'est sûrement parce que j'aime qu'on m'admire justement, j'aime susciter un certain désir vous savez que c'est pratique tout ça quand j'élimine un homme politique mutant par exemple ? Ils ne pensent pas qu'une jolie fille puisse leur faire quoique se soit, je crois que c'est là que je prends le plus mon pied, quand on attend autre chose de moi et que la soirée tourne en ma faveur et pas dans la leur... je suis sadique en résumé. Alors ne vous fiez pas aux apparences. AVATAR : Nina Dobrev. GROUPE : la plus belle des hunters voyons :roll:  CRÉDITS : écrire ici.
nothing left to say
001. Première règle: ne jamais sentir sans une arme. Une discrète c'est le mieux, un poignard cachée dans une botte ou une revolver dans le sac. Bon l'arme je le porte plutôt à la ceinture, avec mon badge d'agent de la police.   002. Deuxième règle:  ne jamais commencer une journée sans un bon jogging, parfois si je peux la terminer avec aussi ça me fait toujours le plus grand bien. Me défouler m'évite d'être trop impulsive, même si cela m'arrive de l'être et de ne pas  faire durer les plaisirs. 003. Troisième règle: ne jamais faiblir, les sentiments ce n'est pas pour moi, un homme ne peut pas obtenir la clé de mon coeur, je l'ai avalé. Je n'ai pas le temps, pas le besoin d'avoir un homme derrière mon cul. Privilégier le plaisir aussi bien sanglant que sexuel.   004. Quatrième règle: toujours éviter d'être saoule, n en jamais dépasser trois verres, la limite à l'ivresse de mon âme. Toujours avoir les idées le plus clair possible. Mais l'alcool peut servir, faire boire est une bonne solution. 005. Cinquième règle: ne jamais laisser une trace de soi, chez n'importe qui, n'importe où. La confiance ne doit pas s'installer, il vaut mieux être méfiant et être prêt à bondir pour se défendre, et croyez-moi si vous me cherchez vous me trouverez tout le temps, ça peut prendre du temps mais une vengeance cela se savoure, c'est pour cela qu'on dit que la vengeance est un plat qui se mange froid.   006. Sixième règle: toujours les voir comme des monstres, des abominations, des erreurs de la nature. Toutes périodes a sa chasse aux sorcières, je suis fière d'être l'un des bourreaux qui délivre ce mal.    007. Septième règle: la famille avant tout, ou presque, quand cette famille est dégénérée, elle est à abattre et je ne ferais que nettoyer l'honneur.   008. Huitième règle: toujours savoir comment se débrouiller si on ne peut pas avoir d'arme. Les poisons. Certains sont indétectables, une piqûre et adieu, je deviens pro dans le domaine, toujours une seringue sur moi, jamais le même poison, j'aime les naturelles, par exemple la belladone est parfaite pour les vieux mutants pervers, une injection égale une crise cardiaque, on ne va généralement pas chercher plus loin. 009. Neuvième règle: si il n'y a pas de poison, pas d'arme, savoir tuer à main nues. Ne jamais douter, agir, bondir, être rapide dans la réflexion. Ce n'est pas la mort que je préfère exécuter mais elle a le mérite parfois d'être efficace. Il faut l'être. 010. Dixième règle: ne pas se faire remarquer, être normale, ne pas cramer sa couverture, personne ne doit savoir, agir au mieux, être une bonne flic et continuer comme ça. Moins les gens connaissent ma passion mieux c'est car plus grande est leur stupeur. Je crois que j'aime ça.


Comment êtes-vous entré parmi les hunters ?

Je pourrais vous répondre simplement, c'est dans le sang. Le sang des DeMaggio, hunter de père en fils ou filles. Malheureusement je n'ai pas connu mon père et ma mère n'était pas très chaude si je puis dire. J'ai retrouvé à l'âge de 18 ans mon oncle, hunter presque de renommé, parfait à mes yeux. Deux cousins qui eux ont eu la chance d'avoir l'entraînement que je n'ai pas eu. J'ai simplement repris ce qui m'était dû, cette éducation aurait dû être la mienne depuis mon plus jeune âge et j'ai dû me battre pour rattraper tout ce que je n'avais pas assimilé pendant ces 18 dernières années. Je suis une hunter qui a été privée de son privilège, je l'ai repris il y a 7 ans de cela maintenant et je ne compte pas m'arrêter en vie bon chemin.  

Avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ?

Cela remonte à 5/6 ans, c'était presque mon anniversaire et je crois que c'était quasiment mon cadeau je crois. Kinglsey m'a fait cette faveur, pas question de le décevoir. Cela a été sanglant et je crois que c'est à ce moment-là que j'ai commencé à aimer voir ce liquide rouge et visqueux couler des corps de mes victimes. L'aspect qu'il a sur ma peau, aussi son odeur... sa couleur, c'est presque devenue une obsession, les morts sans sang ne sont pas intéressante, bien que parfois pratiques je l'avoue, ce ne sont pas mes préférées. La mutation est dans le sang, il doit couler pour purifier, après tout il faut espérer qu'ils puissent se repentir.  Et puis une fois qu'on a commencé, une fois que la mort nous a prise sous son aile pour être de son côté alors on ne peut plus s'arrêter et on frappe à la porte des mutants comme l'ange de la mort qui vient chercher sa victime pour le passage au purgatoire. Je me sens un peu comme ça, l'ange noir, c'est moi.

Que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles nommé Uprising ?

Parce que je dois en penser quelque chose ? J'en ris. Pourquoi une poignée de mutants se croiraient supérieurs d'un coup comme ça ? On est bien plus fort et ce ne sont pas leurs petites démonstrations de force qui vont m'impressionner, j'ai vidé des mutants bien plus coriaces de ses petits joueurs qui jouent à visage découvert. Alors ce que j'en pense c'est que je les trouverais un par un et qu'ils n'en restera plus beaucoup à mon départ , sachez que j'ai tout le temps devant moi pour les éradiquer, on ne m'a pas demandé de venir pour rien, je crois qu'ils sont un peu comme les cafards, il faut prendre le problème à sa source. Sheldon Smith, je suis sûre qu'une fois le roi affaibli, les petites fourmis ne seront plus aussi fortes, enfin si seulement elles l'étaient ... fortes  RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 937015410  

Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ?

Il a de bonnes idées. Il est dans le bon sens, c'est déjà pas mal. Je ne vais pas aller lui chercher des problèmes. Je travaille plus ou moins pour lui mais avant tout c'est pour moi, mon plaisir, ma philosophie. Lancaster est un tremplin, un moyen d'y parvenir un peu mieux. Je ne suis pas sûre qu'il soit assez efficace, je pense que les indépendants comme moi font plus de dégâts et sont le mieux placés pour dégommer du mutant. Et puis je me méfie, c'est un politicien, j'en ai connu, tous des menteurs, on ne peut pas leur faire confiance, alors j'avance sans me soucier de ce qu'il fait, je prends ce qu'il m'apporte, comme mon poste au commissariat, ce petit laissé-passé que j'ai. Certes cela ne plaît pas à tous mais moi je les emmerde tous, je tuerais mon coéquipier s'il était mutant. Je vis ma vie et ma vie c'est luter contre cette invasion. Moi avant les autres. Je n'hésiterais pas un seul instant à sauver ma vie, même si le maire était en danger sous mes yeux. Voilà voilà mes idées, c'est paradoxale mais j'ai été élevée comme ça, on survit comme on peut dans cette guerre qui ne fait que commencer et j'ai l'intention d'être au top des vainqueurs.


Bitterblue - lucie - 22 ans

PAYS : France. DISPONIBILITÉ : 5/7.VOTRE AVIS SUR TH : une véritable drogue quotidienne. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : il y a fort longtemps - ou pas - sur bassart je crois PERSONNAGE :  scénario, de la famille DeMaggio. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : pour l'instant la perfection prime. UN DERNIER MOT ? :  RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2976688543




Dernière édition par Rayen DeMaggio le Jeu 22 Oct 2015 - 0:08, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 10:34

we're all stories in the end
just make it a good one


Je ne comprends pas en quoi cela va vous aider ? Pourquoi il faut à tout prix que vous connaissiez mon histoire ? Et je veux rester mystérieuse ? Mieux, et si je ne veux pas vous en parler, vous vous rendez compte qu'on peut vraiment vous raconter n'importe quoi ? Qui vous dit que je vais vous raconter ma véritable histoire celle qui vous ferez peut-être pleurer, rire voir vomir, je crois que cela dépend vraiment des personnes mais généralement les gens semblent avoir au début pitié puis je crois que je les dégoûte. Les dégoûter je vous avoue que je m'en fiche totalement, mais la pitié c'est une chose que je ne veux pas et que je ne peux pas me permettre d'avoir. Je crois que cela rend faible et je pourrais donc par conséquent vous rendre faible, je pars trop loin ? C'est le but, je vous ai perdu et j'aurais peut-être eu le temps de vous tuer. J'en sais rien, il faut voir, j'ai des critères, je ne tue pas comme ça, je ne prends pas au pif, j'aime choisir. Alors je vous raconte ? On fait comme tout le monde ferait aujourd'hui je poste un twitte et vous votez ? On peut se la jouer comme ça mais j'avoue que je ne suis pas branchée nouvelles technologies, enfin, je reste sur les classiques. Je vais jouer votre jeu, mais sachez que je le fais parce que j'en ai décidé ainsi, pas parce que vous m'y forcez. J'accepte le défis, je crois que j'ai pas mis à jour mon histoire personnel depuis des lustres. Il est peut-être temps de repenser à certaines choses. Je veux me tester, je dois être cicatrisée aujourd'hui.

Je suis née à Roswell, c'est dans le Nouveau-Mexique. Pour ceux qui ne connaissent pas, je ne suis pas du genre à faire un dessin, je crois que c'est relativement connu, vous avez tous vu la série minable sur les extra-terrestres mais je vous rassure je n'ai pas vu l'ombre d'un vaisseau, juste des mutants et leurs horreurs à la rigueur mais je n'ai même pas eu le temps de m'en rappeler. Je n'ai jamais connu mon père et c'est sûrement le moment où vous avez le droit de verser votre petite larme, il est mort quelque temps avant ma naissance. Dans un sens c'est une belle mort, une mort qui ne m'arrivera pas, j'ai beau être fière de ce qu'il était, je ne referais pas son erreur. Vous vous posez sûrement la question comment il est mort, blablabla. J'y viens patience, je ne peux pas aller plus vite. Il chassait, il chassait et il adorait ça, une de ses passions, une passion que la famille DeMaggio possédait, la traque, la chasse et le plaisir d'achever une victime. Ah... la victime, j'aurais dû dire l'animal ? Pff vous rigolez, un cerf cela se tue bien trop aisément pour que cela puisse faire éprouver le moindre plaisir. On évolue avec ce que l'on nous donne, sûrement que nos ancêtres les chassaient et les trouver divertissants aussi bien morts que vivants, les DeMaggio ce sont des humains qu'ils tuent. Humain, beurk, non ce sont des mutants, cette vermine, cette horreur, cette erreur de la nature, qu'ils chassent d'ailleurs toujours, seulement maintenant ils le font sans mon père. Je n'ai jamais eu les détails, peut-être que je devrais me pencher sur la question après tout son erreur peut m'apprendre plus que ce que j'imagine. Il y a des bons moments à trouver pour poser ce genres de questions et j'avoue que je n'ai pas trouvé celui-ci. Alors mon père est mort, ce qu'il me reste de lui c'est une montre avec un bracelet en cuir usé qui vaut une fortune au passage , ma mère a bien failli la vendre à un préteur sur gage, je l'aurais tué d'avoir fait un sacrilège pareil. Aujourd'hui elle ne quitte pas mon poignet, il y a l'odeur usé que j' aime tant, j'imagine aussi qu'elle pouvait être celle de mon papa. J'ai bien des photos aussi, des souvenirs, une boîte dans un placard comme on dit, un truc que je traîne partout et que je ne veux pas perdre. J'y tiens plus que ce que je ne veux avouer. D'ailleurs je l'ouvre devant peu de personne, l'ouvrir c'est se recueillir. Prier pourquoi pas. Je tiens cela de ma mère, la prière, la croyance. L'espérance ?

Ah ma mère. Je ne voue pas un culte à celle-ci, mon père semble parfait à mes yeux, je l'admire. Ma mère c'est une autre histoire, pourtant j'aurais pu l'aimer plus que ce que j'ai fait mais je crois que j'étais indifférente. Elle n'était pas non plus la mère la plus parfaite au monde. Qui abandonne sa fille ? Enfin on en est pas là, les sentiments prennent le dessus parfois, il ne faut pas m'en vouloir. Au début elle est restée en contact avec mon oncle et ma tante, elle avait du mal avec la mort de mon père, peut-être qu'elle avait besoin de plus de réponse, une mort qu'elle ne comprenait pas    pourquoi cette chasse, pourtant cette haine ? Je crois qu'elle n'a pas supporté longtemps, je ne me souviens même pas de cette période où j'étais encore tenue dans les bras de Rafael ou Isabella et que je pouvais ou pas, jouer avec mon cousin. Elle a fuit, encore, fuir ou juste vouloir se construire sans le souvenir de son mari, l'homme qu'elle aimait, mon père. On est parti du coté du nord du pays, je ne sais pas pourquoi par-là, je suppose que ma mère a pu avoir une mutation dans l'hôpital d'Helena dans le Missouri, ce n'est pas beaucoup plus grand que Radcliff mais je vous assure que de ce que je m'en souviens c'est bien plus joli. Ma mère est infirmière, du coup elle les défend, elle les soigne. Son cœur est corrompu, elle doit aider tout le monde et elle aimait ce qu'elle faisait, mutants ou pas, elle les aidait ses patients, car qu'ils soient différents ou pas il fallait les idées. Pourquoi je l'en blâme, c'est monstrueux de penser cela ? Vous n'avez s'en doute pas terminé à être choqué de mes propos sur elle. Je suis quasiment sûre que ma mère ne m'aimez pas, elle m'a coupée de ma vie parfaite, elle a gâché mon existence, j'aurais dû vivre en tant que DeMaggio depuis le début, hors, elle m'a appelée Dominguez et elle est partie avec moi laissant le plus loin possible cette autre partie de moi. Il paraît que je ressemble à mon père. Physiquement un peu, je crois que je tiens plus de ma mère qui est vraiment typé hispanique. Lorsqu'elle disait cela, elle voulait dire dans les idées, dans la façons d'être, je crois que j'ai pris naturellement de lui sans même le connaître et cela la rendait malade. Elle a dû aimer une partie de mon père seulement, celle qui ne montrait pas cette haine vicieuse pour un passe-temps peu commun, cette chasse aux mutants, pourtant elle a voulu faire des efforts, elle le laissait à ses occupations et elle ne disait rien, qui sait, peut-être qu'elle avait peur ? Elle n'en parlait jamais et je suis sûre qu'elle n'en parlera plus. Elle ne s'occupait pas forcément de moi, je me souviens parfaitement qu'elle me laissait pleurer la nuit dans mon lit lorsque j'avais fait un cauchemar. J'ai très vite changé mes draps en silence lorsque j'avais fait pipi au lit. Quoi ? Oui ça arrive presque à tout le monde à une certaine période et je vous assure que la mienne a été courte. Elle me laissait tard le soir seule, moi une gamine ne dépassant pas les huit ans. Elle utilisait l'excuse de son travail mais on sait tous qu'une infirmière ne travaille pas nuits et jours, juste parfois elle ne devait pas avoir envie de rentrer à la maison pour me voir. Lorsqu'elle faisait des efforts, parce que je ne peux pas nier qu'elle en a fait, c'est moi qui la rejetais, je ne vais pas me faire avoir par ma propre mère, elle me dégoûtait, elle gaspillait ma vie. Aujourd'hui si je l'avais en face de moi je lui cracherais à la figure qu'elle m'a fait perdre 18 ans de ma vie de chasseuse professionnelle. Surtout elle m'a laissée, n'a pas su me donner l'amour dont j'avais besoin.

Un jour elle a fait ma valise, pas la sienne, ce n'était pas les vacances et je n'ai pas compris, je pensais juste qu'on allait partir ailleurs, j'étais jeune, naïve dans un sens, peut-être qu'elle allait me laisser à mon oncle et ma tante qui eux avaient commencé l'entraînement de mes cousins qui seront avant mois des chasseurs digne de mon père et son frère. Je n'avais pas encore conscience de tout cela. Tout ça c'est de la faute de ma mère et je crois que je ne pourrais jamais lui pardonner. Surtout lorsque j'ai compris qu'on ne partait ni en vacances, ni chez Rafael mais chez ma grand-mère à Portland. D'ailleurs elle n'a pas dû comprendre ce qui lui arrivait, du jour au lendemain elle se retrouvait avec une gamine de 8 ans en total désaccord avec elle sur les bras. Elle qui n'était déjà plus toute jeune elle a dû m'élever comme elle pouvait, on passait notre temps à se disputer et je la détestais autant que je l'aimais je crois. Elle me voyait comme un monstre d'être aussi obsédée par la morte et la destruction des mutants, mais elle buvait beaucoup et ses paroles n'étaient jamais vraiment limpides. Je la retrouvais régulièrement dans son fauteuil une clope à deux doigts de lui cramer les lèvres et une bouteille d'alcool aux trois quart vide qui dormait devant la télé. Je lui ai sauvé la vie finalement plusieurs fois qui l'aurait cru ? J'ai grandi comme ça, à me débrouiller vite seule, à me faire à manger pour le collège, puis le lycée, à vouloir me faire remarquer pour ne pas qu'on ne m'oublie. Au lycée je crois que j'ai été digne d'un stéréotype de série américaine, pom-pom girl et expression hautaine. Je méprisais le monde et je détestais tout ce que je faisais, je n'étais pas à me place, je le savais. Le lycée ce n'était pas pour moi, j'ai fait une année et demi, ma grand-mère a commencé à perdre la tête au début, je devais rentrer en urgence du lycée parce que la voisine la retrouvait en peignoir et chausson dans la rue perdue. Je me sentais vulnérable de devoir m'occuper d'un fardeau comme ça. Je ne me sentais pas prête, j'avais d'autres aspirations. Mes 16 ans sont vite arrivés. Qui dit 16 ans dit première majorité et donc émancipation. Il ne me restait plus que cela à faire pour me libérer des chaînes que ma mère m'avait laissées. Elle n'a plus donné signe de vie depuis le noël de mes 12 ans, ce moment où j'ai décidé de la considérer comme morte, elle n'existe plus aujourd'hui pour moi, je n'ai pas de mère et je crois que si je n'en avais pas eu tout aurait été mieux. Émancipation gagnée, j'ai mis ma grand-mère dans une maison de retraite pour vieux séniles comme elle. Je crois au fond elle sera mieux et elle ne crèvera pas brûler par sa cigarette et peut-être pas seule. Une chose est sûre elle m'a dégoûtée du tabac.

J'avais un idéal, un idéal que j'étais enfin prête à réaliser. Je devais retrouver ma famille, la vraie. En m'émancipant j'ai repris le nom de mon père et j'ai abandonné celui de ma lâche de mère. Je suis partie, pour la première fois de ma vie je quittais les frontières de Portland et j'ai découvert le monde. Combien les mutants étaient de plus en plus importants sur terre et combien cela me révulsait. Je ne pouvais pas me voir cela arriver sans rien faire, l'un d'entre eux a tué mon père, je ne supporte pas l'idée que l'on puisse les laisser vivre alors qu'ils causent trop de souffrances. Il était impératif que je trouve Rafael et Isabella, ceux qui auraient dû m'avoir sous leur tutelle, j'espère qu'elle se torture l'esprit rien qu'à l'idée de m'avoir laissé. J'ai fait des recherches sur elle, je voulais voir ce qu'elle était devenue. Vous voulez des nouvelles de Madame Dominguez ? Elle a refait sa vie, je suppose que vous vous en doutez, qui n'aurait pas tout fait pour oublier une fille qui ne correspond pas à ce que l'on voulait. Elle vit à San Francisco, elle a même des enfants, ils sont jeunes, ils me ressemblent un peu je trouve, on pourrait comprendre très vite que je suis leur sœur, mais ils ignorent tout de moi, comme son nouveau mari, c'est évident, elle ne s'est pas vantée d'avoir épousé un chasseur de mutants vu les temps qui courent, ce n'est pas bien vu. Je ne lui ai pas adressé la parole, j'ai observé, je l'ai regardé pendant trois jours mais je n'ai pas voulu lui montrer que je lui apportais de l'attention. Elle n'existe plus. Elle m'a rayée de sa vie et j'en ai fait autant. Après avoir mis cela au clair dans mon esprit j'ai trouvé un petit boulot à Los Angeles. C'est facile là-bas, les belles filles on les veut. J'ai fait serveuse dans un fast-food puis dans une boîte de nuit – ce dernier boulot en mentant sur mon âge. Grâce aux pourboires j'ai pu m'installer correctement dans un petit appartement. Cela a pris du temps, j'en ai fait d'autres bars en tant que serveuse .. parfois mon patron comprenait que je n'avais pas 21 ans comme sur ma fausse carte d'identité alors j'étais virée, parfois j'étais juste virée parce qu'un client tentait de me tripoter et que je ripostais. Il arrivait que ce soit moi qui parte. Que vouliez-vous que je fasse ? Honnêtement je n'étais pas prête pour autre chose, je voulais retrouver leur trace, je voulais avoir une vraie famille. Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais être pour eux, juste une inconnue à qui on n'ouvre pas la porte ou alors la nièce qu'on a tant voulu rencontrer ? Je rêvais parfois de mon enfance, si celle-ci avait été  différente, si j'avais pu avoir des vrais cousins dignes de frères et sœurs... des parents, voyant, imaginant le visage de mon oncle et ma tante fiers de moi pour je ne sais pas moi, une récitation de poésie à l'école puis plus tard parce que je représentais ce qu'ils voulaient, la digne fille de son père, son frère à lui, la relève ? Je n'en savais rien et cela me terrifiait dans un sens, une partie de moi repousser sans cesse le moment de reprendre leur trace et d'avancer vers un destin qui aurait dû être le mien depuis le début. J'ai fini par me décider, cela a pris du temps plus d'un an mais j'avais fait le tour de Los Angeles, des bars dans lesquels on pouvait m'engager, cette ville n'avait plus rien à m'apporter... Ne désirant ni être strip teaseuse, ni actrice ou je ne sais quoi, partir était la meilleur des solutions. Je devais me confronter à mon rêve, à cette ambition que j'ai toujours voulu, maintenant que je pouvais l'obtenir, il fallait que je fonce. C'est ce que j'ai fait. On prend son courage à deux mains et on avance, je ne pouvais pas rester comme ça entre deux vies.  

J'ai pris la route vers le Kentucky une fois leur trace retrouvée. Je ne savais pas comment j'allais être accueillie par cette famille que j'ai toujours eu mais que je ne connaissais pas. Comment ne pas être angoissée au moment où l'on frappe à la grande porte de la maison. Comment ne pas douter ? Jusqu'à ce que je croise le regard de mon oncle mon cœur battait bien trop fort, je n'étais pas capable de maîtriser cela, mais lorsqu'il a posé les yeux sur moi, j'ai su qu'il m'avait reconnu à la seconde. Il a dû l'expliquer à Isabella qui n'était pas sûre puis l'arrivée de mes cousins, j'ai trouvé assez frappante la ressemblance entre Cesare et mon père à son âge, c'est à dire sur la photo que j'avais à ce moment-là dans la poche arrière de mon jean. Je ne pourrais pas dire ce que j'ai ressenti sur le moment lorsqu'on m'a adopté dans cette famille. Ce sentiment fort d'appartenance à une chose plus puissante que tout, la famille cela n'a pas de prix.  Je me suis sentie chez moi très rapidement, je ne pensais pas être autant appréciée, Rafael était heureux de me retrouver, je ne pensais pas compter pouvoir compter. Les choses n'ont pas traîné, j'étais la fille d'un hunter et il fallait que je fasse honneur à cela. Rafael m'a prise sous son aile pour m'apprendre tout ce que je devais savoir. Rapidement je me suis attachée à cette famille, à mes cousins, j'étais proche de Cesare, on s'entraînait ensemble et Raf nous poussait toujours plus loin ensemble. J'avais l'impression d'avoir un frère qui pouvait me comprendre, d'un coup la solitude que j'ai toujours éprouvé n'était plus, elle était comblée par les DeMaggio, il fallait que je les trouve, c'était nécessaire et je crois que je ne pourrais jamais regretter. L'entraînement était ardu, Raf n'était pas tendre, il faut qu'on soit les meilleurs et moi je ne voulais surtout pas le décevoir. Pourtant rapidement une chose c'est avéré, je n'étais pas faite pour la théorie. J'ai toujours eu du mal à me concentrer longtemps, les cours étaient un véritable calvaire pour moi, impossible de rester deux heures entières concentrée, c'était la même chose avec les cours théoriques de mon oncle, même avec Cesare pas loin, c'était plus fort que moi, il fallait que je l'emmerde, oh gentiment j'entends. Rapidement, peut-être trop, j'ai vite voulu arrêter. Cela commençait avec Cesare, doucement je me disais que la théorie ne servait pas et que bosser pour bosser n'avait pas d'intérêt, j'ai tenté d'entraîner mon cousin avec moi. Je me souviendrais toujours de ce jour. Pratique, véritable mutant à ma merci. Je pouvais en faire ce que je voulais mais je n'ai surtout pas écouter les conseils de Raf. Je me suis précipitée, on n'a pas pu avoir les informations nécessaires et je crois que j'ai passé le pire quart d'heure de ma formation. Mon oncle était relativement furieux de mon comportement, il m'a giflé comme personne n'avait jamais osé le faire, je n'ai pas eu le temps d'ailleurs de faire quoique se soit qu'il m'a bloqué le bras et ma tête sous sa force a heurté le mur, je l'avais mérité, c'est exactement comme ça que j'ai commencé l'interrogatoire musclé de la même manière, je crois qu'il voulait juste me montrer mon erreur, ma précipitation. Mon nez saigné et j'ai même pensé qu'il était cassé sur le moment. Je n'ai rien répliqué, je me suis tue et j'ai compris que c'était une bêtise de ma part de ne pas écouter mon oncle, mon mentor. Je crois que ce coup-là, je m'en souviendrais toute ma vie et mon nez aussi.                                                                                                                  
J'avais l'impression que tout allait bien mais j'ai rapidement compris qu'une  personne n'était pas la plus ravie que je sois de retour, que j'existe encore. Aria, ma cousine, celle qui aurait pu être comme ma petite sœur s'est avérée plutôt jalouse de l'attention que son père me donnait, jalouse du temps que je passais à m'entraîner avec son  frère. Je ne pensais pas que cela pourrait poser problème, j'avoue que je n'ai pas vu une seconde la chose arriver. Aria ne semblait pas vraiment m'aimer plus  que ça et du coup, je lui rendais bien, après tout ce n'est pas moi qui ait commencé. Certes ce n'était pas forcément la chose la plus mature à faire mais je n'avais pas l'intention de la laisser gagner son petit jeu stupide. Et les choses ont commencé à changer. Ma relation avec Cesare par exemple, alors que pendant quelques mois tout semblait génial, j'avais l'impression d'avoir un alter-ego, il s'est éloigné, il chassait seul, il pouvait se passer des mois avant qu'on ne le revoit. Je ne comprenais pas cette soudaine décision de s'éloigner. Le voir partir, ne plus être aussi proche de moi et même de toute la famille me faisait du mal, je me sentais encore abandonnée.  J'ai continué mon entraînement sans lui et c'est là que Kingsley est arrivé dans ma vie de chasseuse. Rafael lui a laissé champs libre pour des entraînements Kingsley ne pouvait pas remplacer Cesare, Cesare c'était ma famille, Kingsley se rapprochait plutôt de l'homme idéal, bien que sûrement trop âgé pour moi. J'ai continué d'être moi-même et d'avancer dans ma formation. Je crois que le mot formation est plutôt un peu fort, parce que ce que j'aimais par dessus tout c'était agir par instinct. Je me laissais aller à mes pulsions. Parfois trop, je le sais j'avais encore des progrès à faire mais j'avoue que j'étais ouverte à tout pour y arriver. Je n'avais plus Cesare pour m'entraîner mais finalement Rafael et Kingsley se sont avérés être de parfaits précepteurs. J'en voulais à mon cousin de ne pas voir comment je progressais, de ne pas savoir où il était, d'être parti à la chasse aux mutants sans moi. Peut-être qu'une petite partie de moi l'a envié à ce moment-là aussi, il pouvait faire ce qu'il voulait, moi j'étais encore contrainte de m'entraîner toujours plus pour être la digne nièce de Rafael. Je devais aussi faire honneur à mon père, lui montrer que j'étais aussi déterminée que lui. Je crois que si je déteste autant les mutants c'est aussi parce qu'ils m'ont privés d'un père, ce n'est pas seulement le fait qu'ils soient la plus grosse erreur de la nature qui devient trop dangereuse et incontrôlable.  

Je me souviens de ma première victime. C'est comme une première fois pour une fille, comme déflorée celle-ci, lui prendre tout ce qu'elle avait de plus pure, oh ce que j'ai aimé ça. Je le fais pour le bien de la communauté, pour qu'on soit fière de moi et qui sait peut-être que j'aurais une belle place au paradis. C'était un homme, jeune, bien que plus âgé que moi il n'avait pas plus de 30 ans. Charmant et c'est là que je me suis demandée comment un dégénéré pouvait être aussi attirant, physiquement parlant. La beauté est un critère qui favorise la reproduction, on sait que les mutants sont contagieux, c'est comme le sida, cela se transmet par les gênes et pas question qu'on me touche, qui sait ? Un humain peut cacher autre chose, on ne le dit pas au premier venu,la mutation ne se porte pas toujours sur le visage, moi par exemple je ne crie pas sur tous les toits ce que je fais, ce que je suis. Je l'ai charmé, c'est facile lorsque l'on porte une robe moulante noire et des talons, mes cheveux étaient relevés un peu tombant sur mes épaules, je crois que j'étais parfaite et même Jésus lui-même aurait renié Marie-Madeleine sa soit-disant femme pour moi s'il avait été là. Les bars de la ville ne sont pas aussi classes que ce que j'avais espéré mais j'ai fait un tabac. Les hommes se retournaient sur moi mais un seul m'intéressait, un seul devait périr ce soir, le sacrifice pour faire de moi une parfaite élève. Kingley était là, il m'a suivi, guidé, Kingley est l'un de mes précepteurs, sûrement la personne qui me comprend le mieux au monde. Cet homme m'a mangé dans la main, il a vu une occasion de m'avoir, que je puisse être une pauvre chose frêle. Je me suis montrée à la hauteur. Il m'a conduit à la lisière de la ville, dans les sous-bois et ce fut-là, sa pire erreur. Je l'ai tenté à aller dans les bois, il paraît que cela en excite plus d'un, j'ai bien appris ma leçon n'est-ce pas ?  Il m'a suivi si facilement, il n'a rien vu venir. Durant mon entraînement j'ai trouvé une chose très intéressante, hormis apprendre à trancher desjugulaires, j'ai appris l'art du poison. Certaines seringues font des miracles. Je pense à la Belladone, je crois que c'est ma préférée parce qu'ils ont le temps de me supplier. Ce poison n'est pas le plus connu. J'en ai mis dans son verre, il n'a rien remarqué, trop absorbé par mon décolleté. Les effets ont commencé lorsqu'on est arrivé à l'écart. La soif, on a l'impression que notre gorge devient sèche, qu'on ne peut même pas déglutir. On boit mais rien n'y fait, des plaques rouges commencent à apparaître sur le corps, notamment le visage et je suis toujours ravie de voir combien cela les rends laids. Je me suis un peu écartée de lui. Je savais Kingsley non loin. Je n'ai pas été surprise de le voir arriver à coté de moi, admirer ma première œuvre. L'homme criait et se demandait ce qu'on lui voulait, ce n'est pas simple sa mort ? Mais sa mutation semblait ne rien n'aider, compliquer la chose. Régénération cellulaire. J'ai commencé à voir ses plaques guérir, il avait toujours du mal à respirer, il était toujours faible, certes j'ai fait une petite erreur d'imaginer qu'un poison puisse avoir ce type de mutant, apparemment la dose n'était pas assez forte. Mon regard à croiser celui de Kingsley et il n'a pas eu besoin de mots pour que j'agisse, je crois qu'il avait confiance en moi, qu'il savait que je pouvais le faire. J'ai soulevé le pan de ma robe et j'ai attrapé d'entre mes cuisses un couteau. Je me suis avancée vers lui et je l'ai attrapé par les cheveux pour qu'il me voit, qu'il voit que le désir rend dangereux, on ne s'en méfie pas assez. J'ai enfoncé mon poignard au niveau de son cœur, je sens encore la chaleur de son sang sur mon visage, sur mes mains, mon décolleté. J'ai vu son expression changer, les pupilles de ses yeux devenir noires, il a gémi, la régénération n'empêchent pas la douleur mais je ne me suis pas arrêtée à un coup, j'en ai asséné un nouveau, toujours dans le cœur, quant on est mort on ne peut pas ressusciter. Je lui ai souri, le goût de son sang a envahi ma bouche et alors que je le maintenais fermement je l'ai attrapé par derrière pour faire face à Kingsley qui ne bougeait pas et qui admirait. Je n'ai pas attendu plus longtemps trop avide de la mort, je l'ai égorgé et j'ai laissé son corps tomber sur la terre. Il était mort. Pour m'en assurer j'ai planté mon talon dans son omoplate au niveau à nouveau de son cœur, deux fois, je me suis énervée sur son corps, défoulée et ma joie a explosé, j'ai lâché prise. J'ai senti sous mes pieds ses os craqués. J'étais une chasseuse, digne de ma famille et de ce nom que je porte. Je crois que je me suis emballée par la suite, j'ai essuyé mes lèvres du sang du revers de ma main, la suite est un peu stupide mais j'ai embrassé Kingsley, je le sentais tellement fière de moi que j'ai voulu être sienne sur le moment, moment d'égarement. Cela n'est plus jamais arrivé. Rapidement mon oncle est venu se confronter à mon cadavre, à ce que j'avais fait, et j'ai senti la fierté en lui monter, une digne héritière finalement peut-être. Ma nouvelle vie prenait forme.

Radcliff n'a pas plus suffit. Il fallait que je parte. Je me suis toujours sentie angoissée à l'idée de devoir rester au même endroit, d'avoir des chaînes. Je voulais me confronter à ma véritable nature, il fallait que je sache ce que je valais mais cette fois seule. Rafael ne s'est pas opposé à ce départ pris sous le coup d'une impulsion,  une engueulade avec lui justement. Débile vous me direz, bon aujourd'hui j'admets que je suis partie sur un coup de tête qu'on aurait vraiment pu discuter mais j'ai fait ma valise, j'ai pris ma boîte à souvenirs et je suis partie sans demander mon reste. Je crois que l'excuse était bien trop belle pour m'échapper et vivre mon aventure. Elle a duré le temps qu'il fallait, j'ai pu devenir ce que je voulais. La chasseuse que Rafael et Kingsley m'ont appris à être. Sans pitié, le travail jamais bâclé, ma liste de mort n'est pas immense mais elle est parfaitement exécutée, aucun de mes mutants n'a surveillé, ils sont tous morts, on tous vu mon visage et tous regretter d'être ce qu'ils étaient. Quand je voyais la peur dans leurs yeux, j'imaginais que c'était la victime du moment l'assassin de mon père et mes instincts prenaient le dessus et je ne réfléchissais plus. Le plaisir de les entendre me supplier encore une dernière fois, ce plaisir à les sentir inférieur à moi. Je sentais presque leur âme partir lorsque je prenais la vie. Une vie non méritée, cet race a tué mon père moi je tue leur race. C'est à la fois une question de vengeance et à la fois une question de sang, j'ai cela en moi, la parfaite nièce, l'héritage convoitée. J'ai passé quasiment trois ans sur les routes, parfois pour traquer une proie parfois juste par envie de découvrir le pays. J'ai expérimenté, je connais mes limites et je veuille à ne pas les franchir pour l'instant, j'attends le bon moment pour me surpasser, être sûre de moi.

Un soir un nom c'est affiché sur mon téléphone, j'ai donné signe de vie à mes familles, je suis passée pour les fêtes une ou deux fois quand je le pouvais, l'embrouille n'étant que broutille on n'en a jamais reparlé. Un besoin. Rafael avait besoin de moi, il a besoin de moi. Une part de moi a été fière de cela, que mon oncle m'appelle aux secours limite. Je suis rentrée, Radcliff ne m'avait pas tellement manqué, c'est toujours blindé de mutants et le pire maintenant c'est que des groupes de rebelles se sont formés, le maire ne semble plus pouvoir faire face. Pourquoi ne pas m'avoir appelé avant ? Je retourne là où tout a commencé pour ma nouvelle vie. Les relations privilégiées de mon oncle avec le maire m'ont vallu une place en tant que flic, imaginez la tête des autres, mon équipier va être ravi d'être avec moi je le sens, mais je m'en fiche. Une nouvelle m'a plus marqué que l'avis de mes collègues. Mes cousins. La mort d'Aria... et Cesare et sa mutation, à savoir Aria en était une aussi. La mort d'Aria m'attriste, une part de moi regrette de ne pas avoir pu le faire moi-même, lui retirer la vie pour avoir rabaissé notre sang, avoir presque faibli. Seulement l'autre part est triste, je perds encore un membre de ma famille à cause de la mutation et je suis plus que partagée. Le cas de Cesare me rend presque angoissée. Rafael veut que je m'occupe de lui. Très bien, le travail sera fait, mais peut-être pas aussi facilement que je l'imagine. Je suis la dernière héritière viable des DeMaggio, je dois faire honneur à ma famille, je dois penser comme elle, je ne peux pas les décevoir. Alors que les jeux commencent.


Dernière édition par Rayen DeMaggio le Lun 26 Oct 2015 - 0:09, édité 15 fois
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 10:36

LA VILAINE COUSINE RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 222075304
Rebienvenue et bonne chance pour ta fiche :aw: si tu as des questions, tu connais la maison RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 4170729518
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 10:38

j'ai hâte d'être méchante :roll: xD
Merciii I love you


Dernière édition par Rayen DeMaggio le Dim 18 Oct 2015 - 10:48, édité 1 fois
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 10:39

Hihi, la folie des DC a encore frappé RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2765873474
Rebienvenuuuuue avec la sublaïme Nina RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2497508888
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 10:42

c'est de votre faute aussi :roll: le forum est trop bien, après y'a des trop bon scénario après je meurs RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2636227509
Merci I love you
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Cesare DeMaggio
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 12:36

MA VILAINE COUSINE PREFEREEEEEEEEEEEE RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 996374593 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 996374593 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3770803369 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 243543726 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 243543726 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 243543726 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 243543726 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 222075304 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 475114356 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 284087483 :super: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2636227509 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2636227509 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 1134108285 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 1838896285 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3890427017 rebienvenuuuuue RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3753776951 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3753776951
merciiii de prendre ce scénario (hyper méga trop trop attendu) RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 1734149047 si tu as des questions, n'hésite pas RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3681656557 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2423618996
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 12:59

J'espère que mon sadique sera à la hauteur du personnage I love you je risque d'avancer pas avant ce soir je dois bosser mes cours donc t'inquiète pas :) I love you
Au cas où je veux bien réserver le scénario si tu veux bien. ? :3
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Alec Lynch
Alec Lynch

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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 13:02

Je te réserve ça RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 4178655748 (mauvais compte je sais RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3107078471)
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 13:03

rebienvenue ici, courage pour ce nouveau perso I love you
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Seth Koraha
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 13:44

Kewkew RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 921491218 Tu as donc cédé pour la vilaine cousine, chouette chouette RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2765873474
Bref, rebienvenue à la maison, bon courage pour ta fiche, tout ça tout ça I love you
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 14:51

merci I love you
et encore merci pour la résa, je suisi inspirée en plus mais ma semaine chargée j'ai peur d'être un peu plus longue que d'habitude <3
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 15:22

rebienvenue avec ce nouveau perso RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 475114356
très bon choix de scéna RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2765873474 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 996374593
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Hippolyte Caesar
Hippolyte Caesar

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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 16:26

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!! La nièce de mon autre moiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 921491218 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 1091897475 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 243543726 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 2675131757 :keur: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 1734149047 RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3753776951

Trop contente que tu aies pris ce scénario, il déchire sa maman et envoie du pâté ! :keur:

Bon courage pour ta fiche, et si tu as des questions sur les liens, tu sais où nous trouver ! What a Face

RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 3167136188
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitimeDim 18 Oct 2015 - 16:30

merci tonton RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks 937015410
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MessageSujet: Re: RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks   RAYEN - were living in a powder keg and giving of sparks Icon_minitime

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