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| CALLAHAN ♣ the ashes call my name | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 6:42 | |
| Melissa AlainaCallahan And then something invisible snapped inside of her, and that which had come together commenced to fall apart. John Green. NOM : Callahan. Un nom aussi respecté que craint, un témoignage de votre efficacité en tant que Hunters, mais aussi un hommage à la grâce que vous dégagez et à la vie apparemment parfaite que vous menez. PRÉNOMS : Melissa Alaina. Tu n’utilises jamais ton deuxième prénom sauf lors de la signature de documents officiels, puisque le premier t’as toujours plu. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 17 janvier 1966, à Radcliff. ÂGE : 49 ans. ORIGINES : Françaises du côté de ta mère. NATIONALITÉ : Américaine. STATUT CIVIL : Veuve et remariée à Alexander Callahan. MÉTIER : Avocate redoutablement efficace dans la firme de ton mari, au bureau hughes and reed. Ton métier te valorise énormément, mais te permet également de cacher certaines des activités de ta famille et te permettrait également de protéger tes enfants si jamais ils étaient confrontés à la loi. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. TRAITS DE CARACTÈRE : Implacable - aimante - loyale - manipulatrice - rancunière - intelligente - calculatrice - courageuse – indépendante – charmante – impressionnante – stratège – cultivée – ambitieuse – protectrice. AVATAR : La magnifique Gillian Anderson. GROUPE : Hunters. CRÉDITS : Tumblr : gillianandersonsface | (001), Tu as passé ton enfance à te faire raconter des histoires horribles sur les mutants, sur les dégénérés. Tu sais ce dont ils sont capables. Tu as vu les conséquences de leur mutation, que ce soit sur eux-mêmes ou sur les autres. Tes parents t’ont répété, encore et encore, jusqu’à ce que tu puisses le réciter dans ton sommeil, à quel point les dégénérés sont une menace, et que ton rôle, ton devoir, est de les éliminer, car ils sont contre-nature et qu’ils sont une menace pour tous. Ton entraînement a commencé dès que tes parents ont jugé que tu étais prête, c’est-à-dire trop tôt. Beaucoup trop tôt. Tu détestais les mutants avant de commencer à pouvoir penser pour toi-même et tu savais déjà manier un couteau dans le but de tuer alors que tu n’avais que sept ans. Tu es une machine à tuer : rapide, efficace, et terriblement mortelle. (002), Tu as toujours voulu avoir des enfants. Cet élan maternel peut sembler étrange venu de toi, une femme qui a passé la grande majorité de son temps à apprendre à utiliser son corps et ses capacités pour infliger la mort. Rien chez toi ne te prédisposait à être mère. Tu n’as jamais eu d’exemple de mère tendre, attentionnée, aimante, compréhensive. Tu n’as jamais pu observer un mariage réussi, car tes parents se disputaient constamment, notamment sur la meilleure façon de t’entraîner et de te livrer l’héritage familial. Tu ne les as jamais vus être tendres l’un envers l’autre et tu n’as ainsi jamais eu de véritable famille comme celle que l’on voit partout dans les magazines et à la télévision. Pourtant, tu voulais une famille à toi, une famille unie, une famille aimante, peut-être justement pour compenser ce manque d’amour que tu avais eu à l’enfance. (003), L’un des plus grands drames de ton existence a été de regarder ton médecin te dire, avec une petite moue désolée et un regard empli de pitié que tu n’oublierais jamais, qu’il n’était pas sage de tenter de retomber enceinte pour des raisons de santé. Tu avais pourtant bien essayé, avec ton grand amour, Ethan. Tous vos essais s’étaient soldés en fausses couches, et tu avais finalement appris que tes années d’entraînement avaient poussé ton corps dans ses plus profonds retranchements, et qu’avoir des enfants n’était plus une option envisageable, du moins pour le moment. C’était alors la première et seule fois où tu avais osé remettre en cause les valeurs radicales de tes parents et l’éducation que tu avais reçue, en te disant que si ces façons de vivre ne te permettaient pas d’avoir une famille et d’avoir des enfants, elles ne permettaient certainement pas d’être heureuse et d’avoir une vie épanouie. Même si le bonheur n’a jamais été une valeur importante pour tes parents, ou un choix de vie acceptable, tu y a toujours aspiré, et avoir une famille semblait être la seule façon d’y parvenir, et voilà qu’on t’enlevait cela, aussi. Tu es ressortie très aigrie de cet épisode. (004), La mort violente d’Ethan avait fini par te convaincre que tes parents avaient eu raison tout ce temps, et que tout bon mutant était un mutant mort. Ce fut tes années les plus productives en tant que Hunter, où tu t’es dédiée à la chasse et où tu as montré le moins de pitié. Convaincue que ton grand amour était mort sous les mains d’un mutant, tu n’as jamais arrêté de chercher le responsable, sans jamais avoir de piste convaincante, sans jamais trouver celui à qui tu devais toute ta peine et tout ce vide qui te ronge désormais de l’intérieur. Ces temps-ci, avec tout ce qui s’est passé, une pensée effrayante s’est insinuée dans ton esprit : si tu n’as jamais pu trouver le mutant responsable de la mort d’Ethan, c’est peut-être parce que ce n’est pas un mutant qui est à l’origine de sa mort. Peut-être est-ce un chasseur. Cette idée te semble la plupart du temps absurde, mais elle revient toujours dans tes moments les plus sombres, et elle t’obsède. (005), (006), Comme ton passé ne te fait que souffrir, tu tentes de te concentrer sur le présent, sur ta famille dont tu es si fière et que tu aimes d’un amour inconditionnel. Cette famille que tu ne pensais jamais avoir, cette famille que tu ne pensais jamais mériter. Pourtant, la vie est bizarrement faite, et lorsque tu es tombée enceinte de ton meilleur ami et partenaire de chasse, Alexander, tu pensais que tout irait finalement pour le mieux. Malheureusement, c’est toujours ton passé qui te rattrape et ton inaptitude à aimer tes proches d’une façon conventionnelle finira bien par mener à ta propre perte. (007), Tu es une femme très cultivée. Tu lisais déjà énormément au départ, pour te tenir au courant de ce qui se passait dans le monde et pour être plus apte à avoir des conversations intelligentes, mais depuis la mort d’Ethan, toute passion que tu avais a été exacerbée, si l’on peut dire, pour tenter vainement de combler le vide qu’il avait laissé en toi. Tu t’es donc replongée dans tes livres, étudiant encore cette loi que tu connais sur le bout de tes doigts et qui te permet d’être redoutable en tant qu’avocate. (008), Alexander, ton mari, a toujours été la constante de ta vie. Toujours là, toujours présent. Vous savez depuis le début que vous n’êtes pas amoureux l’un de l’autre, mais vous êtes tellement compatibles que vous séparer aurait été du gâchis. Alors que tes relations avec tes enfants semblent toujours un peu aléatoires à cause de tes efforts maladroits, il n’y a pas ce genre d’incertitudes avec ton mari. Peu importe les sentiments que vous éprouvez, ils ont toujours été positifs, et ils ont toujours été là, et c’est peut-être l’une des seules choses, avec ton amour inconditionnel pour tes enfants, qui te permet de te lever le matin. T’endormir dans ses bras le soir et te réveiller à ses côtés le matin t’emplit d’un sentiment de sécurité que tu n’avais jamais pensé retrouver et tu lui seras toujours reconnaissante pour être restée à tes côtés même dans tes plus sombres moments. (009), Tu as une classe évidente, qui paraît non seulement grâce à tes goûts distingués en matière de vêtements, mais aussi dans tes manières. Tu es d’une politesse étonnante compte tenu de ce que tu fais le soir quand tu rentres du travail, et tu es toujours d’une apparence impeccable. Tu t’exprimes très bien, tu es très articulée, et tu ne te permets d’être familière qu’avec ta famille. Cependant, tu ne sors jamais de la maison sans un petit couteau généralement glissé dans tes bottes, ou attaché à ta cuisse si tes escarpins ne te permettent pas de cacher quoique ce soit. Simple précaution. (010), Ton grand charme t’as toujours valu l’attention des hommes, mais cela ne t’a jamais intéressée et tu n’en a jamais profité, ayant souvent l’impression que la plupart des hommes que tu rencontrais n’avaient aucune fermeté, qu’ils étaient beaucoup trop facilement contrôlables et que cela ne portait aucun intérêt. Tu n’as donc été qu’avec deux seuls hommes dans ta vie : Ethan et Alexander. |
Comment s'est passé votre chemin chez les huters ? Depuis ton plus jeune âge, tes parents se sont arrangés pour remplir ta tête d’histoires toutes plus horribles les unes que les autres sur les mutants, sur ces gens qui, d’après eux, n’étaient qu’une menace pour eux-mêmes et pour la société. Une menace qui devait être éliminée. À six ans, tu étais aussi bonne pour respirer que pour détester les mutants. Ce n’était même pas une question, ce n’était même pas un choix, c’était un automatisme. C’était clair, c’était net, et rien n’avait ébranlé tes convictions. Tout ce que tu avais pu voir toi-même des transmutants au cours des années avait confirmé ce que tes parents te racontaient. Tu as ainsi cultivé une haine viscérale pour ces monstres durant toute ta jeunesse. À sept ans, ton père t’entraînait déjà à manier un couteau. À douze ans, tu maniais le fusil avec une adresse respectable pour ton jeune âge. C’est à quatorze ans que tu as tué ton premier transmutant. Tu l’avais traqué avec ton père, tu t’en rappelles bien. On se rappelle toujours du premier. Il pouvait faire fondre le métal, et le fusil de ton père était devenu inutilisable, puisqu’il faisait fondre les balles avant qu’elles ne l’atteignent. Ton père t’avait demandé de couvrir ses arrières, et voyant que ses armes étaient inutiles face au mutant, tu as lancé ton couteau, qui a traversé le derrière de sa tête. Il s’est écrasé face contre terre. Tu te rappelles vaguement de ton père qui s’est occupé du corps alors que tu regardais tes mains, prenant pleinement conscience de tout l’entraînement que tu avais subi au cours des années. Tu étais officiellement une Hunter, maintenant. Il n’y avait plus de retour en arrière possible, et cela te convenait parfaitement. Cette mort fut donc la première d’une longue série. Trop de morts pour être comptés, et les mutants tués étaient trop insignifiants pour que tu t’en rappelles. Avec les années, tu es devenue plus expérimentée, tu as affiné tes techniques, et tu es désormais excellente pour décimer des dégénérés. Au couteau, au fusil, au lance-flamme, à l’arbalète si c’est ce qu’il faut, tous les moyens sont bons, tant que la mort est rapide, efficace, et aussi propre que possible. Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? Les Hunters sont ta famille. Tu viens d’une famille de Hunter, ton mari est un Hunter, tu as formé tes enfants ainsi et, bien qu’ils n’aient pas exactement suivi le même chemin que leurs parents (surtout Noeh), tu considères quand même avoir transmis ton héritage. Tes amis sont des Hunters ou soutiennent fortement leur cause. Tu es entourée de ces gens, tu partages leurs opinions, tu participes aux chasses lorsqu’elles ont lieu. Toi et Alexander êtes un redoutable duo de chasseurs, et votre nom, Callahan, pousse les autres Hunters à vous respecter et aux mutants à vous craindre. Tu sais que c’est auprès d’eux que tu as ta place, et tu ne voudrais changer cela pour rien au monde. Tu ne fais pas partie de la Gunpowder Squad, mais tu supportes ses actions. Il te semble clair qu’il était temps que la mairie utilise les grands moyens pour décimer les mutants, et cette équipe te semble être l’une des façons d’y arriver. Tu n’es pas toujours extatique à l’idée qu’il est bien possible que tu te doives de suivre des ordres sans faire partie de la Squad. Tu trouves ce contrôle accru un peu dégradant, surtout envers quelqu’un comme toi. S’il y a bien quelqu’un qui a prouvé son allégeance et son efficacité au cours des années, c’est bien toi, et cela t’offense un peu d’être sous les ordres de quelqu’un alors que, de toute évidence, tu t’es toujours bien débrouillée seule. Par contre, l’idée est bonne et tu y adhère, c’est pourquoi tu gardes ton mécontentement pour toi. Si, de cette façon, les chasseurs se sentent plus unis et sont plus efficaces, tu n’as aucun problème avec cela. Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? Ils sont adorables, tous les deux, de croire qu’ils changeront quoique ce soit. Tu trouves l’idée ridicule dans les deux cas, et tu ne comprends pas comment l’on peut adhérer à des idées si puériles. Par contre, même si tu n’oseras jamais l’avouer à voix haute, ton instinct de mère ne peut s’empêcher de s’inquiéter un peu plus à cause d’Insurgency. Oh, pas beaucoup, juste assez pour te déranger. Juste assez pour que cette pensée reste toujours dans un coin de ta tête, te gardant réveillée quelques heures supplémentaires au beau milieu de la nuit. Tu te répètes constamment que c’est ridicule, que ce groupe n’arrivera à rien, mais tu ne peux t’empêcher de te dire qu’un accident est vite arrivé. Si Uprising ne t’inquiète pas, c’est parce qu’ils ne sont pas violents et qu’ils ne pourront, par conséquent, jamais faire de mal à ta famille. Insurgency, au contraire, est connu pour ses méthodes plus radicales. Bien que leurs actions semblent généralement pathétiques et désespérées, ton instinct de mère croit toujours qu’ils représentent une plus grande menace qu’Uprising et qu’ils doivent, sans être réellement pris au sérieux, être surveillés de loin. Aucun - Geneviève - 18 ans ft. gillian anderson - scénario de salomé callahan. fréquence de connexion : Si tout se passe comme prévu, deux à trois fois par semaine. pays : Canada, Québec. avis sur le forum : C’est un petit bijou avez vous des suggestions : Non. comment l'avez vous connu : PRD dernier mot : J’aime déjà ma petite famille dysfonctionnelle préférée (a)
Dernière édition par Melissa Callahan le Mer 30 Déc 2015 - 6:48, édité 11 fois |
| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 6:43 | |
| Stories are where memories go when they´re forgotten. « Ethan ! Inutile racaille. Tu nous fais perdre notre temps ! Si tu ne t’entraînes pas sérieusement, tu vas te faire tuer. Quoique ça nous arrangerait, dans le fond. » Le pauvre Ethan se tenait le dos contre un poteau de bois, face aux autres gamins de son âge. Un ricanement léger avait brisé le silence, venant du fond. Au lieu de le réprimer, ta mère lui sourit et semble presque encourager les insultes qui fusent à l’égard du jeune garçon. Toujours en retard, toujours à traîner de la patte, toujours à se faire maltraiter par les autres gosses et toujours ridiculisé par les adultes. Il était la risée de tous, ce pauvre petit qui allait mourir prématurément dès qu’il entrerait en contact avec un mutant. Tous en étaient convaincus : il allait se faire dévorer vivant, et ce ne serait pas une perte plus personne. Il était une triste excuse pour un chasseur et il ne méritait même pas d’aspirer au titre. Huit ans et déjà dépassé par les évènements, catalogué comme étant un perdant de première classe. Personne ne voulait être vu en sa compagnie, au cas où sa malchance soit contagieuse. Pas toi. Certes, ce n’était pas une révélation pour personne, Ethan ne semblait avoir ni le talent, ni la motivation d’être un chasseur. Pourtant, à le voir là, devant une cible, ses yeux pâles rivés dans les tiens, tu ne pouvais t’empêcher de ressentir un petit pincement au cœur. Personne ne mérite d’être traité ainsi. À part les mutants, bien sûr, mais les mutants ne sont pas vraiment des personnes à proprement parler. Alors que tes amis se pratiquent au lancer du poignard et s’amusent à épingler ses vêtements sur la cible, tu l’observes. Il ne tressaille pas. Il ne flanche pas. Il ne fait que te regarder dans les yeux, impassible aux couteaux qui volent dans sa direction, comme si le fait de te regarder l’empêchait de voir et de comprendre tout le danger qu’il courrait. Ta mère t’appelle. C’est ton tour. Mécaniquement, ta main fait le mouvement, mais le poignard ne quitte pas ta main. Ses yeux sont toujours vrillés dans les siens. Un faible sourire étire ses lèvres, rapidement remplacé par un froncement de sourcil, que tu ne comprends pas, jusqu’à temps que la main de ta mère frappe ta joue. Le bruit de la gifle retentit, les autres gamins arrêtent de jouer pour observer la scène. « Melissa, ne m’oblige pas à recommener. Fais ce que je te demande. » Tu t’exécutes promptement, oubliant de viser correctement. Ton poignard effleure la joue d’Ethan, tu vois le sang perler, et tu te mords l’intérieur de la joue. Il te regarde toujours. Ta mère indique que l’entraînement est terminé pour aujourd’hui. Tu te diriges vers Ethan pour aller récupérer ton poignard, tentant d’éviter son regard, que tu sens pourtant encore vrillé sur toi. Pour un jeune garçon traînant la patte durant les entraînements et manquant un peu de concentration, il semblait l’avoir retrouvée. « Je suis désolée, » murmures-tu en décrochant les poignards de la cible, un à un. Il rigole, et cela te prend par surprise. « Je pensais que tu savais viser. » Tu relèves la tête, offusquée. « Peut-être que la prochaine fois je vais te le planter dans le front, tiens ! » Pause. Tu mets les poignards dans ton sac d’entraînement, que tu places sur ton épaule. Il époussette ses vêtements et s’étire. « Viens, je vais te nettoyer ça. » Son regard s’éclaire, tes joues rosissent, tu le prends par le main, et tu le traînes rapidement vers les toilettes pour désinfecter ses blessures mineures.
« Papa, s’il te plait, je te jure que je ferai mieux. Je m’entraînerai tous les jours. Je serai disciplinée, je… » La ceinture a claqué quand même. Tu t’effondres dans un petit cri et tu te recroquevilles sur le sol, dans l’attente d’un autre coup. La ceinture, c’était nouveau. Les coups, pas vraiment. Tu venais d’avoir quinze ans. Tu faisais tout ton possible pour t’entraîner aussi souvent que nécessaire pour faire plaisir à tes parents, mais les efforts que tu fournissais ne semblaient pas être appréciés à leur juste valeur. Du coin de l’œil, tu le vois relever le bras et tu prends une grande respiration, t’apprêtant à encaisser le coup. « Monsieur, sauf votre respect, mais si Melissa est arrivée en retard à son entraînement, c’est de ma faute. » Oh, Ethan. Vous aviez la dangereuse manie de prendre les coups à la place de l’autre. Tu l’avais souvent défendu auprès de ses parents, écopant de gifles qui lui aurait été destinées, et il t’avait toujours rendu la pareille, même en sachant que ton père rentrait dans une colère monstre chaque fois qu’il se faisait interrompre dans son déploiement d’autorité. Tu vois le visage de ton père se crisper, ses jointures blanchir alors qu’il serre sa ceinture à s’en faire mal. Une veine palpite à sa tempe, et tu te relèves avec peine alors qu’il fait volte-face, écumant de rage. « Avoue que ça te manquait, à toi aussi, » lance ton père avec un rictus que tu ne lui avais jamais vu auparavant. Encore une fois, le regard d’Ethan se vrille au tien et il encaisse les coups en serrant les dents, s’écroulant à son tour sur le sol. Après quelques minutes qui t’ont semblé l’éternité, ton père finit par abandonner. Il prend la dernière gorgée de whiskey qui lui reste et jette un coup d’œil sur les deux gamins qui peinaient à se remettre debout. « Vous êtes pathétiques, » lâche-t-il avec tout le mépris dont il était capable. Tu le regardes s’éloigner d’un pas lourd, sonnée, interdite, humiliée. Tu entends un gémissement à tes côtés qui te ramène à la réalité, et tu te précipites vers la masse inerte qui s’avérait être ton meilleur ami. « Ethan ! Oh, Ethan… » Tu le relèves de peine et de misère pour l’asseoir en face de toi. Tu éloignes gentiment une de ses mèches brunes de son front et ta main s’attarde sur son visage ecchymosé. « Ethan, je suis capable de prendre des coups, moi aussi. Tu ne peux pas continuer de me protéger comme ça. Je peux me protéger toute seule. Tu dois me promettre que c’est la dernière fois que tu t’interposes entre mon père et moi. S’il te plait. » Je ne supporte pas de te voir souffrir, aurais-tu voulu ajouter. Je supporterais toutes les gifles du monde si cela pouvait m’assurer ta sécurité, voulais-tu lui souffler. Tu te mordilles la lèvre en attendant sa réponse. Il secoue doucement la tête et prend ta main dans la sienne. « Alors tu vas devoir me promettre d’arrêter de le faire pour moi aussi. » Tu le regardes quelques secondes, interdite, et vous partez tous les deux à rire, de nervosité, de soulagement. De bien-être, pour un rare moment. Il met son bras autour de tes épaules et tu niches ta tête dans son cou. Puis tu te dis que, tant qu’Ethan sera là, la vie ne sera pas si mal.
« Mademoiselle Callahan, il m’apparaît évident qu’à cause de tout ce que votre corps a enduré durant les dernière années, qu’il ne serait pas prudent d’essayer d’avoir des enfants pour le moment. Je suis profondément désolé. » Tu fixes le mur juste derrière lui. Tu entends à peine Ethan qui tente de te rassurer, de te consoler. Tu sens ses bras t’entourer et tu fonds dans son étreinte. Tu ne dis rien, pendant plusieurs minutes, et lui non plus. Tes yeux sont secs. Vides, froids, éteints, et secs. Il te sert plus fort. Ton cœur se brise, tes yeux s’embrument. Tu l’entends à peine. Tu ne vois même pas le médecin sortir de la pièce. Tu ne veux pas que ce moment soit réel. Tu en veux à la planète entière, mais principalement à tes parents. Tu avais toujours cru en leurs méthodes. Grâce à eux, tu es devenue dure, efficace, disciplinée. Tu connais ta mission et tu sais comment l’accomplir. Ils t’ont donné un but à atteindre, une raison d’exister, et tu leur seras toujours reconnaissant pour t’avoir montré tout ce qu’ils savaient pour faire de toi la femme que tu es maintenant. Pourtant, la première fois que tu étais tombée enceinte et que cela a résulté en une fausse-couche, ta confiance inébranlable en tes parents et leurs méthodes s’était effritée. Encore un peu plus à la deuxième fausse couche. Encore un peu plus à la troisième. Et maintenant, tu leur en voulais franchement. Tu avais toujours voulu avoir un enfant, et voilà qu’à cause d’eux, tu étais dans l’incapacité de procréer. « Mel, écoute-moi. Tu relèves la tête. C’est pas grave, d’accord ? On a juste… T’as juste à faire attention aux entraînements, que ce soit moins intense. On réessayera dans quelques années, quand ça ira mieux. On a toute la vie devant nous pour bâtir notre famille. On réessayera plus tard, et on va réussir. D’accord ? » Tu te blottis contre lui et les larmes finissent enfin par couler. Tu n’arrives pas à comprendre comment vous avez pu en arriver là. Un an plus tôt, vous vous mariiez en cachette. Il venait d’être renié par sa famille et il avait arrêté tout entraînement. Tous étaient au courant de votre idylle, mais personne ne savait que vous vous étiez mariés. Tous pensaient que vous étiez jeunes, et que la distraction qu’était Ethan finirait par disparaître pour que tu puisses te concentrer sur ton entraînement. Ce n’est évidemment jamais arrivé. Tu délaissais l’entraînement de plus en plus pour pouvoir passer du temps avec lui, et votre amour grandissait de jour en jour. Il était ton roc, ta raison de vivre, la seule parcelle de bonheur de ta vie, la seule personne avec qui tu pouvais être toi-même, une version plus douce, plus joueuse, plus amicale de toi-même. La meilleure version de toi-même. C’est donc sans surprise que tu acceptas sa demande en mariage. Un an plus tard, vous essayiez d’avoir des enfants pour fonder une famille. Tous vos essais avaient lamentablement échoué, et tout cela vous amenait à aujourd’hui. Tu t’étais finalement décidée à rencontrer un médecin pour qu’il te dise à voix haute ce dont tu commençais à te douter tout bas, c’est-à-dire que ton corps avait subi des dommages trop importants pour qu’il ait assez d’énergie pour survivre à une grossesse dans l’immédiat. Ce n’était donc pas un non définitif, mais pour le moment, enfanter t’étais impossible. Et ça te tuait, parce qu’Ethan méritait mieux que ça, parce qu’il méritait une femme capable de fonder une famille avec lui et que ça te brisait le cœur de savoir que tu ne pouvais pas être cette femme-là. « Je t’aime. » Il sourit et embrasse doucement ton front. « Je t’aime aussi, princesse. »
« On l’a retrouvé dans la forêt. Oh, Melissa, ma chérie, tu ne veux pas entendre ça. Je suis tellement désolée. » Debout, raide comme un pique, les yeux secs et les poings serrés, tu la regardes. « Comment. Je veux savoir comment. » Ta mère soupire, s’assoie à la table de la cuisine et t’enjoins d’un geste à faire de même. Tu restes immobile. Elle soupire à nouveau. « On l’a retrouvé le corps lacéré et la nuque rompue sur une corde dans la forêt. L’œuvre d’un mutant, bien sûr. Personne d’autre n’est capable d’autant de sauvagerie. Comme quoi abandonner son entraînement avait, de toute évidence, été une très mauvaise décision. » Pour éviter de lui sauter à la gorge et de l’étrangler, tu te diriges à pas fermes vers ta salle d’entraînement. Aveuglée par la douleur, par le chagrin, tu te protèges rapidement les mains et tu commences à frapper dans le sac de sable qui descend du plafond. Ton amour, ton meilleur ami, celui qui aurait dû être le père de tes enfants. Bam bam. Ton avenir, ton bonheur, ton amour. Bam bam bam. Son grand cœur, sa maladresse adorable, son sourire. Bam. C’est toi qui s’écroule sur le sol, la tête entre les mains. Tes épaules se secouent violemment alors que ta tête tente encore d’enregistrer l’information. Mort. Il est mort. Tu ne le reverras plus jamais. Tu ne sentiras plus jamais ses lèvres contre ton corps, la sérénité que tu ressentais alors qu’il t’étreignait, le bonheur qui t’emplissait alors que tu riais à ses simagrées. Puis, une nouvelle pensée fit son apparition. Une haine sans précédent, viscérale, qui obnubilait tout le reste. Les mutants. C’était de leur faute. Tu te relèves, tu campes tes pieds sur le sol et tu te remets à frapper, toujours de plus en plus fort. Les mutants t’avaient volé ton futur. Bam bam. Tu retrouverais ce mutant en particulier et tu lui ferais payer pour toutes les souffrances que tu endurais, et pour toutes celles à venir. Bam bam bam. Tu les détestais, et tu voulais ta vengeance. BAM. Un coup de pied foudroyant vient détacher le sac, qui s’effondre sur le sol dans un grand bruit. Tu entends quelqu’un descendre les marches de l’escalier. C’était Alexander. « Ta mère m’a appelé. Ça va pas ? » Alexander, c’était un vieil ami et, heureusement pour lui, la seule personne qu’elle acceptait de voir pour le moment. « Non. » Un sourire éclaire son visage, que tu n’arrives pas à interpréter. « Tu sais ce qui te ferait plaisir ? Aller buter des mutants. » Tu souris finalement à ton tour, un sourire qui ressemble plus à un rictus qu'autre chose. « Tu me connais si bien. » Il te serre dans ses bras, te plante un baiser dans le front et met son bras autour de tes épaules pour te guider à l’extérieur. Ce dont tu lui seras toujours reconnaissante, c’est de ne pas t’avoir posé de questions, et d’avoir su exactement quoi dire pour te remonter le moral. C’est aussi le seul à ne pas avoir commenté sur la transformation qui s’était effectuée chez toi. La jeune femme qui est entrée brisée dans cette salle n’est pas celle qui est ressortie. Tu avais toujours ce vide profond en toi, et il ne te quitterait jamais, mais ta haine pour les mutants te permettait de rester concentrer, d’avoir un but qui te permettait de ne pas complètement perdre les pédales. Tu étais concentrée, disciplinée, et cette période fut ta plus productive en tant que chasseuse. Seul Alexander arrivait à te faire sourire un peu, pendant de rares moments où tu te rappelais de la fille que tu avais été, mais à partir de ce moment-là, tu ne fus plus jamais tout à fait la même.
« Pt’être qu’on devrait se marier. » Ça sortait de nulle part. Tu le regardes, longuement, un peu interdite. Ça ne sortait de nulle part, mais ça sonnait comme la seule chose à faire. Tu avais tellement aimé Ethan que tu ne voyais pas comment tu pourrais aimer de nouveau à ce point dans cette vie. Alexander avait toujours été là pour toi, mais il ne restait, à tes yeux, qu’un ami. Ton meilleur ami, certes, avec qui tu te sentais particulièrement à l’aise et qui avait les mêmes convictions que toi. Pourtant, tu le regardais, en cet instant, et tu le savais : tu n’étais pas amoureuse de lui. Tu avais bien des sentiments à son égard, mais aucun ne se rapprochait de près ou de loin à ce que tu avais ressenti pour Ethan, et tu savais que c’était la même chose pour lui avec Jemma. Les mutants vous avaient enlevé votre chance d’être heureux, d’accéder au bonheur, et pourtant ni l’un ni l’autre ne voulait finir ses jours seuls. Tu le regardais dans les yeux et tu voyais où il voulait en venir. Vous étiez pareils, pareillement brisés par la vie, désillusionnés sur l’amour. Vous vouliez une famille, et pourtant vous aviez perdu les seuls avec qui vous auriez voulu la construire. Il était le choix évident. Le seul choix qui s’offrait à toi. Tu voyais bien qu’il était sérieux, et tu savais pourquoi. Il avait déjà fait le même raisonnement que tu étais en train de faire. Tu lui demandes quand même, « T’es sérieux ? » en arquant un sourcil, juste pour t’assurer qu’il comprenait les implications de cet engagement. Bien sûr qu’il était sérieux. Ils se cherchaient un partenaire, une personne de confiance avec qui passer le reste de leur vie. Ils voulaient être une équipe, que ce soit pour la chasse ou pour la vie de tous les jours. Tu ne pouvais pas imaginer meilleur choix qu’Alexander dans les deux cas. Tu l’avais vu avec Matthias, et tu savais qu’il était un excellent père. Vous aviez déjà chassé ensemble, et il était d’une efficacité redoutable. Avec lui, tu te sentais bien. Ce n’était pas de l’amour, mais c’était un sentiment de bien-être, de sécurité, de sérénité. Tu savais que c’était aussi proche de l’amour que tu irais, et vivre le reste de ta vie avec Alexander, baignée de ce sentiment, cela te satisfaisait amplement. « Ouais, regarde nous, on est bien tous les deux et je préfère finir ma vie avec toi que tout seul. » Tu le regardes, tu souris, et tu acquiesces. « Je crois que tu as raison. » Tu te laisses retomber sur son torse, et tu te dis que si c’était ça, ton bonheur, maintenant, alors ça irait. Tu pouvais vivre avec.
« Alex ? » Tu pleures. Tu es heureuse. Tu peux enfin l’affirmer, tu peux enfin le dire. Il relève la tête de son journal, qu’il pose sur la table. Il reste interdit quelques instants. « Mel, qu’est-ce qui se passe ? » Tu t’essuies rapidement les yeux, tu les fermes quelques secondes, tu savoures le moment. « Alex, je suis enceinte. » Vous criez de joie, il te prend dans ses bras et te fait tourner dans les airs. C’est à ce moment-là que tu l’as ressenti, où tu t’es dit : ça y est, je l’aime. Ce petit pincement qui te rappelle des jours lointains, ce petit début de sentiment qui n’était que le pâle souvenir de ce que tu avais avec Ethan, de ce qu’Alexander avait avec Jemma. Lorsque tu lui annonces que tu es enceinte, tu l’as ressenti et ce jour-là, tu t’es dit que tu allais enfin pouvoir être heureuse, que le bonheur que l’on vous avait dénié était à votre porté. Ces débuts de sentiment s’étaient rapidement envolés par la suite, mais tu les laissas partir avec une certaine sérénité. Alexander restait toujours l’homme qu’il était, et votre couple marcherait toujours aussi bien, même sans amour. Vous étiez stables, fidèles, motivés. Vous aviez les mêmes buts, les mêmes valeurs, et vous élèveriez vos enfants dans celles-ci. Quand tu le regardais, tu savais que tu avais fait le bon choix. Ne pas être amoureuse de son mari semble être une chose terrible, mais elle l’est beaucoup moins lorsque tu considères que tu as marié ton meilleur ami, l’homme à qui tu confierais ta vie sans hésiter. Vous étiez parfaitement complémentaires et délicieusement semblables. Aux yeux de tous, vous étiez parfaits. Et vous l’êtes. Vous vous aimez d’une certaine façon, d’un amour peu orthodoxe, mais cela ne te dérange pas, parce que fonder une famille avec son meilleur ami, ça ne peut que bien fonctionner. Et aujourd’hui, alors que l’idée de cette famille vient de se concrétiser, tu te rends compte que le futur ne t’effraie plus.
« Je vais voir Noeh à l’hôpital. Est-ce que tu m’accompagnes ? » Tu relèves la tête, des sentiments contradictoires se bousculant en toi. Tu cherches tes mots, tu cherches comment expliquer à ton mari que tu ne te sens pas capable d’aller voir ton propre fils dans le coma. Tu rassembles tout ce qu’il te reste de force pour sourire faiblement. « J’irai le voir demain. Embrasse-le pour moi. » Ton mari acquiesce et sort de la pièce. Le regard dans le vide, emplie de culpabilité, tu n’arrives pas à comprendre ce qui te pousse à éviter ton fils ainsi. Depuis le début de cette histoire, tu tentes désespérément d’en entendre parler le moins possible, d’en rester aussi loin que possible. Tu y penses pourtant constamment, comme si Noeh était dans la pièce. Tu l’imagines se défenestrer, encore et encore, poussé par une volonté qui n’était, de toute évidence, pas la sienne. Tout cela est bien trop réel pour toi. Le voir ainsi, couché dans son lit d’hôpital, physiquement présent mais complètement parti mentalement, cela te tuerait. Ton cœur de mère avait déjà de la difficulté à saisir le concept, tu ne penses pas que tu survivrais à le voir dans un pareil état. Ton propre fils. Tu étais d’accord avec Alexander, il ne pouvait s’agir que de l’œuvre de quelqu’un d’autre. D’un mutant. Noeh ne se jetterait pas volontairement par la fenêtre, cela ne faisait aucun sens. Mais, dès que tu pensais que l’accident de ton fils était l’œuvre d’un mutant, tu revenais près de vingt-cinq ans en arrière et tu te revoyais dans ta cuisine, devant ta mère qui t’annonçait la mort de l’amour de ta vie. Perdre ton fils sera la fin, pour toi. Tu ne peux imaginer un monde dans lequel il ne serait pas là. Tes sentiments t’étouffaient et te rendaient complètement inutile. Tu te détestais pour cela. Tu savais que tu pouvais faire mieux. Ton fils avait besoin de toi. S’il se réveillait – non – quand il se réveillerait, il aurait besoin du support de toute sa famille. Tu te répétais qu’il fallait que tu te lèves. Tu devais mettre ton manteau et conduire jusqu’à l’hôpital. Tu n’avais qu’à t’asseoir dans un coin de la pièce, tu n’avais pas à lui parler, à parler à son corps immobile vidé de toute vie. Juste à y penser, cela te faisait frissonner. C’en était trop. Tu réussis même à te convaincre qu’ainsi, tu ne seras d’aucune aide à ta famille. Que tu irais voir Noeh quand tu te sentirais plus stable, pour que tu puisses être forte pour lui lorsque le moment sera venu. Ce moment n’est jamais venu. Quel étrange sentiment d’être une femme aussi respectée, aussi importante, avec autant de charisme, mais d’être bloquée sur ta chaise à la simple possibilité de perdre ton fils comme tu avais perdu Ethan. Quel étrange sentiment que celui de la culpabilité qui t’envahissait progressivement et te tuait à petit feu.
Quel étrange sentiment que celui d’être renié par son propre fils lorsque l’on se rend compte que notre faiblesse d’esprit ne nous a pas permis d’être là pour lui, comme une véritable mère l’aurait fait.
Quelle étrange, étrange sensation que celle de savoir que l’on a échoué dans la tâche la plus importante que l’on ne t’a jamais confiée : celle d’être mère.
Dernière édition par Melissa Callahan le Mer 30 Déc 2015 - 9:02, édité 6 fois |
| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 7:21 | |
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| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 7:40 | |
| J'espère bien J'ai une famille kickass, jsuis chanceuse Merci beaucoup ! |
| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 8:04 | |
| La maman Callahan ! Elle est là ! Bienvenue parmi nous. |
| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 8:13 | |
| MERCI TOM Quel excellent choix Au plaisir de se recroiser et de pas s'aimer la face (parce que j'aimerais bien mais vu les allégeances ça va pas être facile ) |
| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 9:17 | |
| OMG CETTE CLASSE CE PERSONNAGE bienvenue avec cet avatar sublime, que de bons choix ! bon courage pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 9:47 | |
| oooh *o* bienvenue parmi nous avec ce vava de fifouuuu !!! |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| | | | Alexander Callahan ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1273
SUR TH DEPUIS : 06/09/2015
| Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 10:47 | |
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| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 11:30 | |
| Meilleur. Scéna. Ever. Franchement, elle est juste parfaite la madre, vraiment Bienvenue parmi nous |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 11:40 | |
| MAIS QUE T'ES BELLE MAMAN. bienvenue parmi nous, excellent choix de scénario, depuis le temps qu'on l'attend la madre je fiiiiiiiiiiiiiiile répondre à ton mp, mais je sens que Noeh va pas être ton gamin préféré bon courage pour la suite de ta fiche, trop hâte de lire |
| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 12:07 | |
| MAIS TELLEMENT, TELLEMENT MAGNIFIQUE LA MAMA. Défoncez les cacateux de transmutants mais r'gardez pas trop dans ma direction, hein. J'sais pas ce qui m'enthousiasme le plus là, la lecture de ton mp et de ton début de fiche, la perspective des rps familiaux, ou le couple Callahan qu'on va enfin pouvoir voir en action (de chasse, bien sûr ) T'es trop parfaite. Merci mille fois d'avoir choisi la madre, c'est tellement cool. |
| | | Hippolyte Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1796
SUR TH DEPUIS : 26/05/2015
| Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 12:24 | |
| Haaaaaaaaaaaaaan !!! Quel bon choix de scénarioooo !! Tu as l'air de faire des heureux ! Et Gillian est tellement parfaite... Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ! |
| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name Mar 29 Déc 2015 - 12:34 | |
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| | | | Sujet: Re: CALLAHAN ♣ the ashes call my name | |
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| | | | CALLAHAN ♣ the ashes call my name | |
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