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 Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings

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MessageSujet: Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings   Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings Icon_minitimeDim 29 Nov 2015 - 18:19


Ulysse & Eileen

Elle court à en perdre haleine. Elle la voit au loin, cette silhouette qui lui avait tant manqué. Elle pouvait, elle devait la rattraper. Ses pieds nus brulaient un peu plus à chaque contact avec le bitume. Mais peu importait, seul sa silhouette comptait. Il faisait noir et pourtant il était le milieu de la journée. Le décor était plongé dans l’obscurité, seulement quelques arbres et maisonnettes étaient perceptibles. Tout cela n’avait aucun sens. C’est comme si les ténèbres avaient envahi l’horizon. Plus rien n’allait exister d’ici la fin de cette journée. Alors, elle continuait de courir, le cœur au bord des lèvres, les poumons prêts à exploser et la peau en feu. Elle poursuivait cette ombre au loin. Elle le devait avant que son monde ne s’effondre. Redoublant d’effort, elle l’appela, en vain. C’est comme si sa voix se perdait dans les méandres de son pauvre esprit. Personne ne l’entendait et elle n’entendait personne. Elle voulait juste voir son visage, une dernière fois. Et tout à coup, il était là, juste de l’autre côté de la rivière. Elle n’avait plus qu’à traverser. La silhouette du jeune homme tentait de lui parler, mais elle n’entendait rien, elle ne voulait pas l’entendre. Alors la jeune femme se glissa dans le lit de la rivière, mais le courant était trop fort. Il emportait son corps loin, très loin de la silhouette jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus la voir. Alors, elle se laissa glisser dans l’eau. Elle laissa les ténèbres l’emporter… jusqu’à ce qu’une musique qu’elle connaissait bien retentit.

« You went to school to learn girl, things you never, never knew before…

Joe ouvrit l’œil pour massacrer, tant bien que mal, son réveil du regard. 9h30 du matin. D’habitude, elle adorait se réveiller avec les Jackson Five. Mais aujourd’hui, elle était d’une humeur massacrante. La jeune femme avait travaillé dur toute la nuit avec Stefan. Elle avait dû s’entrainer jusqu’à 5h ce matin dans leur pauvre appartement qui sentait à présent le mort. « L’entrainement physique avant tout. » lui répétait-il sans cesse. Lorsque Joe envoya valser le réveil à l’autre bout de la pièce, la courbature dans son bras la fit grogner encore plus. Tout son corps était endolori. Et pourtant, elle devait se lever, elle devait aller travailler. Depuis que la ville a été mise en quarantaine, Joe faisait généralement les services du midi. De toute façon, elle était déjà prise la nuit par son autre travail, bien qu’elle ne soit pas contre quelques heures de sommeil en plus.

Elle fit pivoter son corps dans le lit, cherchant son amant près d’elle. En vain, le lit était vide. Nouveau grognement. Décidemment, cette journée ne démarrait pas comme il le fallait. Avant de se rendormir, Joe fila sous la douche, trainant son corps derrière elle. L’eau chaude devrait aider afin de décontracter ses muscles. Après 30 longues minutes passées dans la salle de bain, elle enfila rapidement sa tenue de travail, tenta de dompter sa chevelure et se maquilla rapidement. Malgré ses effort pour ressembler à une humaine, elle avait tout d’un zombie déambulant dans l’appartement. La journée allait être longue, très longue. Elle se dirigea vers la cuisine où l’attendait un mot de Stefan. « Joe, avale ça. Je rentre ce soir ». Une petite pilule et un verre de jus d’orange était posé juste à côté. La jeune femme sourit et avala le doliprane, reconnaissante.

10h30 : il était temps de partir au travail. Joe y allait tous les jours à pied, et aujourd’hui le temps était plutôt doux, nuageux, mais la température était agréable pour un mois d’avril. En marchant dans les rues de Radcliff, elle se remémora son rêve, enfin plutôt son cauchemar. Depuis qu’elle était arrivée dans cette ville, elle en faisait toutes les nuits. Son sommeil était sans cesse troublé par cette silhouette. Elle détestait cet endroit et, ironie du sort ou non, elle y était prise au piège.

10h55 : elle arriva devant les portes du bar, l’esprit encore endormi, les yeux gonflés par le manque de sommeil. En somme, elle avait une mine affreuse. Elle entra dans le bar, et, en se dirigeant à l’arrière de la boutique pour poser ses affaires, une voix l’interpella.

« Salut Joe ! »

Elle se retourna et découvrit son collègue de travail, s’affairant déjà derrière le bar. Il était à peine midi, que la population de Radcliff souhaitait déjà oublié leur problème en noyant leur foie dans l’alcool.

« Wahou, tu as une mine affreuse » lui fit-il remarquer, amusé par la tête de la jeune femme.

Sérieusement ? Il voulait sérieusement l’énerver de bon matin ? C’était quoi son problème à celui-là ? Joe le connaissait seulement depuis quelques mois et ne pouvait pas s’empêcher d’avoir du mépris pour lui. Il avait le don de se mêler de ce qu’il ne le regardait pas. Mais elle ne pouvait pas se permettre de se faire trop d’ennemis dans ce trou paumé.

« Salut... ouais, j’ai plutôt mal dormi cette nuit. » lâcha-t-elle innocemment.

Elle se dirigea dans l’arrière-boutique sans lui laisser le temps de répondre et y déposa ses affaires. Inspirant un grand coup, elle alla dans la salle principale et s’installa derrière le comptoir. La journée ne faisait que commencer et la jeune femme sentait déjà que ça allait être un pur désastre.

© charney
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MessageSujet: Re: Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings   Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings Icon_minitimeLun 30 Nov 2015 - 0:19


Catch you If I can.
ft. Eileen & Ulysse


« soul destroyer. »
La soirée que j'avais précédemment m'avait laissé sous un sentiment de joie et de bien être total. Jamais et ce depuis plus d'un an, j'aurais pu m'attendre à me faire réveiller ainsi et de me réveiller tout aussi heureux et satisfait. Tout le monde savait que mon sommeil était quelque chose à respecter, j'étais comme une petite marmotte qui n'arrivait pas à quitter son lit une fois plongé dedans, mais contre toute attente, j'avais bougé mon cul croyant qu'il était arrivé quelque chose à quelqu'un que j'aimais. Les premières personnes qui me vinrent à l'esprit à deux heures du matin, c'était ma petite sœur ou mon Eileen. Malheureusement, ou plutôt heureusement, lorsque j'ouvris la porte ce n'était ni l'une, ni l'autre.  La belle blonde avait ensorcelé mon cœur sans avoir à user de sa voix de sirène. Son corps avait suffit. Elle n'avait eut recours à aucune ruse, à aucune formule de politesse. Nos corps s'étaient entendus dans un accord parfait et taciturne.

Lorsque je me suis réveillé, j'étais donc de bonne humeur -chose qui était arrivé relativement peu cette dernière année- et prêt à affronter toute les nouvelles du monde, les hunters sadiques et leurs clic. J'étais prêt à attaquer quiconque troublerait ma tranquillité. Cette nuit m'avait comme renaître. C'était à nouveau ma vie, mon envie et ceux depuis le départ de Fauve, j'avais un souffle nouveau me guidant vers mieux, tellement mieux.

J'avais ensuite été bossé à la bibliothèque, préparant à côté mon mémoire que je devais rendre sous peu. J'allais bientôt avoir la réponse à cette terrible question. Est-ce qu'Ulysse Hastings serait assez bon faire valider sa thèse et arriver à passer l'examen menant au professorat. Serais-je assez bon, assez concentré, assez mature pour réussir ma vie d'une pierre deux coûts ? Tant de questions bouillonnaient dans ma tête que je n'arrivais plus à penser clairement. Je réussi à quitter mon lieu de travail lorsque mon collègue me relaya. Parfait, à moi un bon repas, c'était la seule chose qui me soulagerait.

Etrangement, les gens ici n'étaient que plus immatures, les uns que les autres, de ce fait, j'avais pris l'habitude de manger dans un resto pas trop loin et un pas trop cher. C'était presqu'une habitude que je me pose là, que je commande à peu près la même assiette. Lorsque le serveur sortit un « Salut Joe ! » Je ne tiltais pas, j'étais juste obnubilé par cette nourriture gavant à la fois mon ventre et mes pensées. Je répondais à certains sms sur mon téléphone, merci société de consommation, mais aujourd'hui, je n'avais pas envie de regarder autour de moi. Les gens ruineraient ma journée pleine de bonheur, alors, non, je restais dans ma petite bulle de saveur et ne voulait pas en sortir. Les conversations n'étaient que des bruits de fond, si bien que je n'entendis pas trop ce que sortit le serveur. Je n'entendis par contre que la réponse faite par cette fameuse Joe. Ces mots, je m'en foutais royalement, pourtant mon cœur réagit au même moment que mon cerveau. Se soulevant me laissant comme patraque. La fourchette tomba de ma main et je cherchais alors des yeux la brunette que j'avais toujours connue. Personne, ce n'est que lorsqu'une blondinette sortit de l'arrière boutique que je crus rendre sur le comptoir. Elle n'était plus brune mais blonde, elle ne faisait appeler Joe mais sur mes lèvres, c'était le prénom que ses parents lui ont donné qui sortit de mes lèvres. « Eileen... ? »

C'était comme si mon monde partait en couille et que les six star wars n'avaient jamais exister, c'était comme si j'avais jamais lu un livre, aucun d'entre eux ne parlant d'histoire d'amour, aucun de retrouvailles. C'était comme si Fauve c'était ma sœur et que mon père n'était pas un enculé, c'était comme si je n'avais pas fais l'amour comme une bête, c'était comme si la vie n'avait plus de sens, c'était comme si Eve ne voulait pas de Wall-E, comme si Lenon n'avait jamais été membre des The Beatles et comme si j'étais pas un merde, non. Elle venait de m'électrocuter à coups de sentiments et putain ce que j'étais dans la merde... Je posais les yeux sur la personne que j'aimais le plus au monde qui était toute ma vie et qui ressemblait à présent à une pure inconnue.

Elle ne me pardonnerait jamais mon voyage, comme je ne pourrais jamais lui pardonner son silence..

(c) made by panic!attack

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MessageSujet: Re: Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings   Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings Icon_minitimeLun 30 Nov 2015 - 1:31


Ulysse & Eileen

« Eileen.. ? »

Deux simples syllabes que la jeune femme n’avait pas entendu depuis plusieurs mois, voire des années. Elle avait renié sa famille, ses origines, son identité. Seulement quelques personnes connaissaient l’abject prénom que lui avaient donné ses parents. Et malheureusement, elle connaissait que trop bien cette voix. Elle l’avait entendue milles et une fois. Elle avait souhaité l’entendre à nouveau tellement de fois. Elle avait prié pour que cette voix lui revienne. Et puis elle avait appris à la détester. Elle avait juré que si elle l’entendait un jour à nouveau, elle y mettrait un terme, qu’elle la réduirait au silence. Seulement, la jeune femme n’avait pas prévu de l’entendre à cet instant, pas dans ces circonstances, pas quand elle était au travail, pas dans cette ville paumée et encore moins dans ce bistrot miteux bondé de gens.

Inspirant un grand coup, Joe releva la tête de son comptoir et le chercha du regard. Il ne lui fallut que quelques secondes pour le reconnaître. Il était assis non loin de là. Il était à seulement quelques mètres d’elle. Et il la regardait, non il la dévisageait. Et elle le dévisagea à son tour. Il n’avait pas changé. Il avait toujours les cheveux bruns court en bataille bien qu’ils soient un peu plus ternes qu’avant. Ses yeux marrons étincelaient comme autrefois. Son visage semblait un peu plus creusé qu’avant mais son corps s’était développé. On pouvait apercevoir les muscles de ses bras au travers de ses vêtements. En plus de 5 ans, il n’avait pas changé. Vieillit peut-être, devenu adulte surement, mais toujours le même Ulysse qu’Eileen avait connu autrefois.

Et tout revenait en pleine figure. Un déluge de sentiments qui vous prenait à la gorge et qui vous empêchait de respirer. Vous avez tout d’abord la surprise. Qu’est-ce qu’il foutait ici ? Dans cette ville même ? Pourquoi n’était-il pas sagement en Angleterre ? Pourquoi avait-il décidé de venir à cette heure-ci, dans ce bar précisément ? Vous avez ensuite le soulagement et la sensation de bien-être. Imaginez-vous, avoir passé des années loin de ceux que vous aimez. Vous n’aviez pas le choix vous aviez du les quitter. Et soudain, sans crier gare, sans prévenir personne, vous rentrez chez vous, dans cet endroit que vous appelez maison. Car à l’époque c’était exactement ce qu’Ulysse était à Eileen : sa maison. Pendant une fraction de seconde, la jeune femme se sentait soulagée de le voir, de le savoir vivant, de savoir qu’il était rentré et qu’il pourrait être à nouveau au près d’elle. Puis, vient la rancœur. Mais il n’était pas rentré pour elle. Il n’était jamais revenu, il l’avait abandonné. Il l’avait laissé dans un coin et l’avait jeté aux oubliettes. Et, vu sa surprise en voyant la belle, il n’avait certainement pas essayé de la retrouver non plus. Enfin, la colère et la haine prennent le dessus. Comment avait-il pu ? Pour qui se prenait-il ? Aujourd’hui, il n’était plus rien. Il n’était qu’un morceau de passé qu’Eileen écraserait volontiers avec le talon de sa chaussure. Pire encore, il était l’un d’entre eux. Il était l’un de ces dégénérés et elle allait devoir s’en débarrasser. Toutes ces pensées donnaient le vertige à Eileen. Ses mains tremblaient et son visage s’était entièrement liquéfié. Elle inspira un grand coup et se tourna vers son collègue.

« Tu as raison, j’ai vraiment une mine affreuse, tu me laisses quelques instants avant de commencer le boulot ? Je ne voudrais pas faire peur aux clients ? » dit-elle la voix hésitante.

Sans attendre une quelconque réponse de sa part, Eileen se dirigea d’un pas ferme vers Ulysse. Elle ne le quittait pas des yeux. Peut-être avait-elle peur de ne plus jamais croiser son regard ? Elle arriva à sa hauteur, lui agrippa le poignet et l’entraina dehors. On entendit un bruit de fracas dans la salle. L’assiette d’Ulysse avait surement volé en éclat. Ce contact seul réussit à faire frémir le corps de la jeune femme. Elle ne savait pas si c’était parce que ses bras lui avaient manqué ou parce qu’elle le détestait plus que quiconque sur cette maudite planète ? C’était comme être complètement défoncé à l’héroïne : on ne sait plus où nous sommes ni sur quel pied dansé. On oublie le monde extérieur et on fait du mieux pour de ne pas laisser son corps s’écrouler sous le poids de la pesanteur.

Joe ne le lâchait toujours pas, elle n’entendait même pas si il lui parlait ou non. Sa tête était un vrai merdier. Elle l’entraina dehors, plus loin dans la rue. Elle marcha jusqu’à trouver un coin plus tranquille où elle pourrait laisser sortir tout ce qu’elle avait en elle, maintenant, tout de suite, ou elle allait finir par exploser. Lorsqu’elle s’arrêta net, elle lui lâcha le poignet. Elle se retourna vers lui et le regarda encore une seconde. Et la Terre s’arrêta de tourner, le temps était suspendu prêt à reprendre son cours dès que l’un d’eux oserait rompre le silence pesant qui les entourait.

Et c’est une gifle qui partit en premier. Eileen ne pouvait pas tenir plus longtemps ou elle allait s’effondrer, pleurer, crier. Ou pire encore, le tuer sur le champ.

« - Comment oses-tu sale petit enfoiré ? Comment oses-tu être là ? Pourquoi t’es ici ? Bordel de merde qu’est-ce que tu fous ici ? T’es pas resté avec tes indiens à la con ? T’as pas fait un autre tour du monde ? C’est quoi ton putain de problème ? » lui hurla-t-elle au visage.

© charney
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MessageSujet: Re: Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings   Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings Icon_minitimeMer 2 Déc 2015 - 9:21


Catch you If I can.
ft. Eileen & Ulysse


« soul destroyer. »

L'amour d'une vie, la caresse du bonheur, la présence de ma moitié près de moi et voilà que mon cœur s'emballait. Eileen était toute ma vie, elle avait tout su de moi comme j'avais pu tout savoir d'elle. C'était un lien plus que fraternel qui s'était installé entre elle et moi. Elle était la personne en qui j'avais le plus confiance, une personne pour qui j'aurais pu donner ma vie, mon sang et même mes reins s'il le fallait. A l'intérieur de moi, je sentais que tout ça été mauvais, la revoir me fit apparaître comme une boule dans le ventre, au creux de la gorge, mon cœur s'emballait, il papillonnait comme si c'était la première fois qu'il la voyait... J'étais en train de disjoncter pour une fille qui n'avait plus guère de sentiments pour moi.

Mon voyage pour le monde était une raison de m'échapper de ce père psychologiquement brutal, qui m'interdisait de vivre ou de dire quoi que ce soit, de peur que je ne révèle la vérité. Mon adolescence m'avait rendu fier et impotent, je n'voulais plus vivre dans le sillon de mon père. Idiotement, je pensais que la vie serait à moi, qu'elle m'emmènerait vers d'autres horizons, que la paix était possible, que je me remettrais de tout ce passé incertain. Mes sentiments à son égard disparurent lorsqu'il avait perdu toute crédibilité à mes yeux. Je ne serais jamais l'enfant prodige, soit, rien ne m'importe, j'avais Eileen et ma fratrie c'était largement suffisant pour combler mon bonheur... Enfin, c'était bien entendu ce que je croyais... Lors de mon voyage, même si mes appels et messages étaient réguliers, n'étaient pas suffisant pour garder ma famille près de moi. C'est à savoir comment mon frère avait fait pour garder contact avec nous... J'étais encore une fois la brebis galeuse et c'est pour ça que je me suis laissé aller aux USA. Parce qu'il y avait eut Fauve, parce que mon père et ses yeux froids et distants n'épiaient pas mes gestes, bref, le rêve américain.

Redescendant sur terre, je la regardais. Elle avait changé, tellement. Son visage était moins sombre dû à ses cheveux blonds, mais pourtant, une expression de dureté s'était coincée sur son visage d'ange, la rendant bien plus humaine. Encore une fois, on parlait mais n'entendait rien. Ce n'est que lorsqu'elle s'approcha de moi tel un ouragan que je compris que nos retrouvailles n'allaient pas être comme je l'avais toujours prévues. Le vent frais me fit frissonner et je croisais les bras pour garder ma chaleur corporelle précieusement. Telle une furie que je ne lui connaissait que peu, elle marcha, pour s'éloigner de son snack, pour être seule avec moi, je comprenais, donc je la suivais. Les cris devaient retentir d'ici peu. Cela me fendait le cœur de la voir si changer.

Et c'est la gifle qui partit en premier. La douleur sur ma joue me réveilla et mon sang ne fit qu'un tour. Jamais, Ô grand jamais, elle n'avait oser faire ça. Mon regard qui avant avait quelque chose de chaleureux, se rendit noir. « - Comment oses-tu sale petit enfoiré ? Comment oses-tu être là ? Pourquoi t’es ici ? Bordel de merde qu’est-ce que tu fous ici ? T’es pas resté avec tes indiens à la con ? T’as pas fait un autre tour du monde ? C’est quoi ton putain de problème ? » Je trépignais d'impatience, non que j'allais lui en mettre une également mais son petit spectacle me faisait rire, et je ne fis rire pour ne pas pouffer ou rire à certains moments. Etrangement, je ne mettais jamais senti aussi vivant. « Bonjour à toi aussi, j'vois qu't'as perdu tes bonnes manière. Qu'ce soit clair, Eileen Hastings, la question est qu'est-ce que TOI tu fous là ? Espèce de petite écervelée, tu penses être le centre du monde, peut-être ! Tu aurais bouger ton cul jusqu'à ton téléphone un minimum et tu aurais su que j'habite ici depuis plus de quatre ans maintenant, alors ne fait pas comme si c'était tout nouveau. Tu viens sur mon territoire, tu oses lever la main sur moi et tu crois, imbécile que je vais te laisser faire ? » Je bougeais dans tous les sens, parce que là c'était impossible à gérer pour moi. Trop d'émotions, trop d'incertitudes, trop de sentiments opposés qui se juxtaposés. La rage qui s’emparait de moi voulait lui en mettre une pour lui remettre les idées en place. Des sursauts de rire, d'agonie et de rage prenait place en moi comme si c'était totalement normal de ressentir ça pour sa famille. « Ca fait du bien d'avoir de tes nouvelles, pour une fois ! Vraiment, c'était trop te demander un message, un mail, un putain de coup de fil même si tu étais en train de chier, ça aurait pu me faire plaisir... Mais à présent, n'oses-tu pas revenir vers moi et dire qu'est ce que MOI, je fais ici. De même, tu l'aurais demander à ma mère et elle aurait pu te renseigner si informer ton meilleur ami était trop dur pour ta fragile personne. » Je fourrais mes mains dans les poches de mon jeans afin de ne pas la prendre pour la claquer dans un mur, parce que son dédain était tout ce qui m'inspirait.

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MessageSujet: Re: Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings   Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 21:07


Ulysse & Eileen

Eileen était essoufflée. Essoufflée par le monologue d’insultes qu’elle venait d’envoyer en pleine figure de celui qu’elle avait tant aimé. Essoufflée par toute la rage qu’elle contenait en elle. Elle n’avait pas réfléchi aux mots qui étaient sortis de sa bouche. Ses paroles étaient insensées, violentes, emplies du désespoir des années perdues avec Ulysse. Alors que la jeune femme, attendait, figée, une réaction ou une réponse virulente de la part du jeune homme, elle vit se dessiner sur son visage un sourire. Etait-il sérieusement entrain de sourire ? Il croyait que tout ça l’amusait ? Il se foutait royalement d’elle, comme ça, devant sa figure ? Il n’avait que ça à faire après l’avoir lâchement abandonner au bord de la route ? Furieuse, Eileen voulait à nouveau le frapper, le faire réagir. Tout cela était trop insensé. Mais le son de la voix d’Ulysse l’arrêta net dans son mouvement. Sa voix, la douce mélodie qui savait la rassurer avant. Mais il parla d’un ton sec et avec beaucoup trop de mépris au goût d’Eileen.

« Bonjour à toi aussi, j'vois qu't'as perdu tes bonnes manière. »

Mais à quoi il s’attendait ce déluré ? A une explosion de joie ? Vraiment, il était complètement à côté de la plaque. Elle avait réussi après plusieurs années à le confiner dans un coin au fond de sa tête, elle avait enfin pu ignorer son passé avec lui. Elle avait même réussi à le haïr si fort qu’elle en souhaitait parfois sa mort. Mais à nouveau il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit.

« Qu'ce soit clair, Eileen Hastings, la question est qu'est-ce que TOI tu fous là ? »

Eileen ? Qu’est-ce qu’elle faisait ici ? Oh ben une promenade de santé. C’est vrai que ce petit village perdu au milieu de nulle part était son endroit préféré sur terre. Elle était tellement obnubilée par l’homme en face d’elle d’une manière si malsaine, que sur l’instant, elle n’arrivait même pas à se souvenir pourquoi elle était venue ici. Tout ce qu’elle se disait, c’est qu’elle ne pourrait pas fuir loin de lui ici. Tout le monde était en quarantaine et personne, oh grand personne, n’était autorisé à sortir.

« Espèce de petite écervelée, tu penses être le centre du monde, peut-être ! Tu aurais bouger ton cul jusqu'à ton téléphone un minimum et tu aurais su que j'habite ici depuis plus de quatre ans maintenant, alors ne fait pas comme si c'était tout nouveau. »

Depuis plus de 4 ans ? Eileen était surprise. Comment n’avait-elle pas pu le savoir ? Elle aurait dû se douter que sa cousine venait ici pour voir son frère, sinon pourquoi serait-elle venue se perdre à Radcliff ? Pourquoi personne ne l’avait prévenu que son cousin était ici ? Pourquoi n’avait-elle jamais entendu parler de lui dans cette maudite ville ? Certes, elle avait coupé les ponts avec sa famille, mais tout de même, cela faisait 4 longues années qu’il vivait ici.

« Tu viens sur mon territoire, tu oses lever la main sur moi et tu crois, imbécile que je vais te laisser faire ? »

Son territoire ?  C’est qui à présent celui qui se prend pour le centre du monde ? Eileen préféra plutôt ne pas répondre à cette remarque. Tout d’abord parce qu’il ne lui laissait pas en placer une et puis elle savait qu’elle avait eu tort. Elle avait eu tort de répondre par cette violence. Mais aujourd’hui, elle était comme ça. Stefan lui avait appris à être comme ça. Et puis, Ulysse l’avait bien cherché non ? Stefan… l’évocation de ce nom dans les pensées de la jeune femme lui fit un électrochoc. Si Stefan savait qu’elle était avec Ulysse, il ne lui pardonnerait jamais. Elle devait s’éloigner au plus vite, ignorée cette rencontre et faire comme si de rien était. Parce qu’elle n’était pas prête, non elle le sentait. Elle ne pouvait pas tuer Ulysse, pas aujourd’hui, pas dans ces circonstances, pas dans cette ville, pas sur son territoire. Quatre longues années que le jeune homme était ici, et Eileen l’ignorait complètement. Est-ce que seulement, Stefan, lui, l’ignorait ? Est-ce qu’il savait qu’Ulysse était ici ? L’avait-il surveillé ? Etait-ce la raison pour laquelle il avait accepté si facilement de suivre Eileen dans ce trou paumé en laissant derrière lui sa petite sœur ? Cette pensée donna la nausée à la jeune femme. Et elle n’était pas au bout de ses peines.

« Ca fait du bien d'avoir de tes nouvelles, pour une fois ! Vraiment, c'était trop te demander un message, un mail, un putain de coup de fil même si tu étais en train de chier, ça aurait pu me faire plaisir... Mais à présent, n'oses-tu pas revenir vers moi et dire qu'est ce que MOI, je fais ici. De même, tu l'aurais demander à ma mère et elle aurait pu te renseigner si informer ton meilleur ami était trop dur pour ta fragile personne. »

Il lui faisait des reproches. Il osait parler de son ancienne famille et il osait encore se considérer comme son meilleur ami. Mais c’était quoi ce bordel ? Les mains de la belle tremblaient. A présent, elle était à la fois furieuse, honteuse et en même temps secouée par la simple idée que Stefan l’aurait amenée ici pour tuer Ulysse, qu’elle l’élimine à jamais de sa vie. Ulysse savait-il seulement que Stefan existait, qui il représentait pour elle ? Savait-il que la jeune femme avait pour devoir de le tuer parce qu’il était l’un d’entre eux ? L’un de ces misérables dégénérés qui salissent et détruisent ce monde ? Et lui tout ce qu’il avait à lui demander c’était pourquoi elle ne lui avait pas donné de nouvelles.

«  Espèce de crétin. Tu oses me demander ça ? Dois-je te rappeler qui s’est barré en premier lieu ? Tout ça est de ta faute, uniquement la tienne. Moi j’avais rien demandé. Et arrête de parler de moi comme si on était proche. Tu ne me connais pas. Tu ne me connais plus. Tu n’es pas mon meilleur ami, tu n’es plus rien. Tu n’es qu’un de ces dégénérés qui pensent que le monde entier leur appartient. »

A nouveau les mots de la jeune femme dépassèrent ses pensées. Ou peut-être pas, elle ne savait plus. Elle perdait tous ses moyens face à Ulysse. Elle avait envie de le secouer, de lui ouvrir les yeux, de tout lui raconter. Mais ce qu’elle voulait, par-dessus tout, aujourd’hui, à cet instant précis, c’est qu’il souffre. Elle voulait qu’il ressente ce que ça faisait de se faire piétiner le cœur et d’être laissée sur le bas-côté. Peut-être qu’il ne le méritait pas, mais elle s’en contre-fichait. Il avait foutu sa vie en l’air, et pour ça, elle allait le faire payer.
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MessageSujet: Re: Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings   Catch me if you can ♢ Ft Ulysse Hastings Icon_minitimeMer 23 Déc 2015 - 13:51


Catch you If I can.
ft. Eileen & Ulysse


« soul destroyer. »
Il l'avait incendier, parce que c'est tout ce qu'elle méritait, elle ne méritait pas mieux, elle était venue ici comme une fleur en pensant peut-être qu'elle était la première à poser bagages ici. Mon cerveau bouillonnait, j'étais empli de rage et de haine tout comme d'amour et de tendresse. Tant de sentiments, d'émotions, de ressentit en moi contraires et inverses. Je ne pouvais plus me dire que cette fille que j'aimais tant été devenue une petite peste revancharde. Malgré la distance, j'avais tenté de garder le contact. Mais c'était elle qui était parti, petit à petit vers un autre monde. Vers d'autres manières, vers d'autres idéologies. Comment pouvait-elle nous renier, comment pouvait-elle être comme ça ? Comment avait-elle pu l'oublier.

Alors les mots sortaient de ma gorge et de mon cœur avec rancune et désespoir, haine et rage avec toutes ces choses qui faisaient mon ton rude et impliqué. Je la regardais et je ne voyais plus rien, plus rien de ce qu'elle était, plus rien de ce que je connaissais d'elle. Elle ne voulait même plus qu'on l'appelle Eileen, elle n'était plus la brunette des Hastings, non, elle était devenue une traîtresse à son sang, une traîtresse à sa famille adoptive, une traîtresse. Tous les mots sortaient avec force, je ne baissais pas les yeux et parfois même je m'étais approché, pour qu'elle puisse snetir le souffle de la vérité. Elle m'avait abandonné, je n'avais fais que suivre mon destin. Sa rage à elle aussi sortit, en ces mots : «  Espèce de crétin. Tu oses me demander ça ? Dois-je te rappeler qui s’est barré en premier lieu ? Tout ça est de ta faute, uniquement la tienne. Moi j’avais rien demandé. Et arrête de parler de moi comme si on était proche. Tu ne me connais pas. Tu ne me connais plus. Tu n’es pas mon meilleur ami, tu n’es plus rien. Tu n’es qu’un de ces dégénérés qui pensent que le monde entier leur appartient. »

Je l'écoutais et je buvais ses paroles que je lui ressortirait certainement un jour ou un autre. Il était déjà sûr d'une chose, ce n'était pas notre derrière rencontre. La dernière serait certainement la mort de l'un de nous par la main de l'autre. Le drame, la tragédie par excellence. Non, je ne connaissais plus rien d'elle, elle n'était plus rien d'avant. C'était comme s'il y avait eu une fissure entre l'avant et l'après Ulysse dans la vie d'Eileen, comme si j'avais réussi à tout briser en elle et pendant un temps, je pensais réellement que c'était à cause de moi qu'elle était devenu un monstre. Puis ce sont ses mots qui m'arrêtèrent, c'est mon souffle qui ne sortit plus. DEGENERES. Mon cœur rata plus d'un battement et je clignais des yeux pour comprendre. Je ne venais bien d'entendre ces mots dans cette bouche que j'avais chéris ? Ma moitié était réellement tombé dans le côté le plus sombre de l'histoire ? Je n'avais plus de mots, que de la rage et je voulais la frapper, la frapper si fort que mes mains en tremblaient que mon corps voulait la presser comme une orange pour en faire du jus de hunter et le vendre sur la place de Radcliff.

Les seuls mots qui sortirent de mes lèvres furent ceux-là : « Tu as raison, Eileen est morte. Tu n'es plus rien... enfin si une hunter qui n'est même pas capable de me tuer là maintenant. » Mes yeux se plongèrent dans les siens et je suivais chacun de leurs mouvements  pour qu'elle ne puisse pas lâcher mes yeux. Un rire sortit du fond de ma gorge. Elle ne serait pas capable de me tuer car il signifierait sa fin également. Nous étions la moitié de l'autre, il était maintenant question de savoir qui serait capable de laisser derrière soi une partie de lui et de la tuer. « Tu es pathétique, tu oses prononcé des mots que tu n'arriveras jamais à mettre à exécution sur moi... Alors la prochaine fois, JOE, ferme la. » Et il lui cracha sur les godasses avant de repartit, la guerre des Hastings était déclaré. Plus rien ne serait jamais comme avant, jamais. Une chose était sûr, c'était que plus personne n'aurait à faire semblant d'être quelqu'un d'autre.

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