danger up  

Hey-o here comes the danger up in this club
When we get started and we ain't gonna stop
We gonna turn it out till it gets too hot
Everybody sing, Hey-O
Tell'em turn it up till they can't no more
Lets get this thing shakin like a disco ball
This is your last warning, a courtesy call.

La sonnerie du réveil retentissait dans la maison de Camden « La marche impériale » de Star wars, il se levait doucement, portant comme d’habitude sa grenouillère superman,  Il descendit les escaliers où ses quatre chiens l’attendaient pour lui sauter dessus et quémander des caresses, et évidemment, il leur donner tout ce qu’ils voulaient, avant de les faire sortir afin de prendre tranquillement son petit dej’ enfin, la tranquillité est une notion légèrement différente que celle dont on a l’habitude avec tout les animaux qu’il avait, maintenant que les quatre canidés étaient dehors, c’était autour des chats de venir miauler pour avoir une gamelle, une caresse et du lait. Après avoir servit les cinq félins, il pu enfin se servir une tasse de café, faire chauffer quelques tartines et se presser une orange, accompagnés évidement des poils de ses animaux.  Une fois l’estomac plein il partit prendre une douche et s’habiller, une chemise blanche, un pull gris, et un pantalon noir tout ce qu’il y a de plus normal. Il nourrit son lapin et sa tortue avant de partir pour le boulot. A sa pause déjeuner il eu droit à un message d’Isolde lui demandant d’aller récupérer des informations sur les expériences ayant eu lieu au laboratoire. Il attendrait d’avoir fini sa journée pour y aller, il pourrait s’y introduire discrètement. Isolde avait foutu en l’air sa soirée Star trek, elle aurait pu choisir un autre jour. Quoiqu’il en soit une fois sa journée finit  il partit pour le labo.
Une fois arrivé devant la bâtisse il y entra avec la boule au ventre,  il faut dire qu’entrer dans un labo, en partie détruit en pleine nuit, c’était tout sauf rassurant. Il pénétra dans l’aile qui n’avait pas encore été fouillée. La lumière vacillait, il y avait des papiers étaler au sol, des salles de recherches abandonnées, des fioles qui contenait dieu-sait-quoi,  un nouveau sérum peut être, avec plus d’effets secondaire pour bien faire chier les mutants. On se serait cru dans un film d’horreur, Camden aurait vraiment voulu avoir quelqu’un à ses cotés, il commença à divaguer avec des pensée pessimiste style « et si une des expériences ayant eu lieu ici avait mal tourné et qu’un monstre sortait de sa cachette pour me tuer ? Ou si il y’a encore des hunters ici ? Et qu’ils se servaient de moi ? Je pourrais mourir ici tout seul ? Je ne veux pas mourir tout seul, pas maintenant, pas avant d’avoir vu tout les futur films Marvel.»  Il secoua la tête pour chasser ses pensées, s’il continuait il allait se mettre à pleurer. En théorie, si quelque chose arrivait il pourrait se défendre, mais cela faisait 20 ans qu’il n’avait pas fait de judo, et sept qu’il n’avait pas enfilé des gants de boxe. Il entra dans une salle, observa les quelques dossiers en vrac qui s’y trouvait, les images qui accompagnaient les descriptions lui donnaient envie de vomir. Il haïssait la vaccination plus que tout au monde, mais en voyant ses dossiers il relativisait, au moins perdre ses pouvoirs n’était pas aussi atroce que ce que les mutants qui avaient été amené ici avait vécu. Y avait-il un mot plus fort que la haine pour exprimer ce qu’il ressentait pour les hunters ? Sérieusement  comment pouvait-on faire ça à un autre être humain, en fait comment pouvait on faire ça à un autre être vivant ? Ça le répugnait au plus haut point ! Il imaginait les différentes façons de tuer les hunters, bien qu’il ne pourrait jamais mettre un terme à la vie de quelqu’un…lui !
Un bruit le ramena à la réalité, déjà que l’endroit lui faisait peur, mais maintenant encore plus « faites que ce soit un animal genre un raton-laveur, voilà, un raton-laveur c’est rassurant, et c’est mignon, je pourrais l’adopter ! » Il tentait de se rassurer comme il pouvait, à ce moment précis, il détestait Isolde pour l’avoir envoyer dans un endroit pareil…seul. Il ouvrit la porte, effrayé de ce qui pouvait se trouver derrière, une silhouette passa devant lui, il poussa un petit cri aigu tout en sursautant. Dieu sait qu’il aurait voulu pouvoir se téléporter maintenant qu’il savait qu’il n’était pas seul dans le bâtiment…

Rp Mission

Camden & Satoko

Un jour, Satoko finirait par en avoir assez qu’on la prenne pour une bonne à tout faire et qu’on ne lui donne que les missions les plus pénibles et les moins intéressantes à réaliser. La Japonaise avait beau faire preuve de la retenue caractéristique des habitants du pays du soleil levant, même sa patience avait des limites, et elle n’était pas venue aux Etats-Unis pour jouer la boniche d’une bande de hunters un peu trop zélés qui finirait par se prendre un katana dans les fesses s’ils continuaient à la voir comme une gamine rigolote et pas comme une véritable recrue. Elle avait l’impression qu’ils n’étaient qu’une toute petite poignée à la prendre au sérieux – Aspen, Salomé et Kingsley par exemple – et que le reste se moquait ouvertement d’elle, comme si elle n’était pas capable de les comprendre. Au jeu des sous-entendus, elle était bien plus rôdée qu’eux, et penser qu’elle ne relevait pas les remarques faites à demi-mot confinait au ridicule.
Mais elle n’en était pas encore au stade où elle se mettrait à devenir un peu plus agressive pour qu’on arrête de la regarder de haut. Ils étaient ses supérieurs, certes, mais ils étaient médiocres – et ils n’étaient pas Japonais. Elle aurait eu à faire aux chasseurs de son pays qu’elle aurait exécuté les ordres sans broncher, mais d’après elle, les occidentaux ne leur arrivaient pas à la cheville pour la plupart. Les Américains étaient trop sûrs d’eux, trop brutes pour toucher à la perfection de la chasse. Et ils étaient trop paresseux pour faire eux-mêmes ce qui ne les intéressait pas. Alors, quand ils lui confièrent une énième mission consistant à ramener un pauvre petit papier dans un autre bâtiment rallié à leur cause, elle leur avait gentiment mais fermement expliquée que s’ils ne lui donnaient pas une vraie mission bientôt, elle irait directement voir avec son mentor monsieur Moren pour qu’il vienne mettre les choses à plat. Etrangement, ils avaient obtempéré rapidement. La réputation de Kingsley était bien pratique parfois.

La jeune femme arpentait les couloirs dévastés du laboratoire Holgersen. L’endroit, à l’abandon depuis sa récente attaque, avait quelque chose de particulièrement sinistre, d’autant plus qu’il faisait nuit et qu’elle n’avait pour s’éclairer qu’une petite lampe accrochée à sa veste. Pas de perruque ni de tenue multicolore ce soir : elle était en chasse et habillée pour, vêtue d’un pantalon serré et de bottes noires, d’une veste cachant un pistolet et son sabre à la ceinture. Ses cheveux bruns coupés au carré encadraient un visage où se peignait une expression bien sérieuse quand on n’avait l’habitude de ne la voir qu’au quotidien. Mais le mutant qu’on l’avait envoyée chercher était potentiellement mortel, et elle n’avait pas envie de perdre la vie ici, loin de chez elle et dans un bâtiment qui finirait sans doute par s’écrouler sur son cadavre avant qu’on ne la retrouve.
Un bruit attira son attention sur sa gauche. Tournant vivement la tête, elle posa la main sur le manche de son sabre, prête à le dégainer. Elle était bien plus douée avec des armes blanches qu’avec des armes de poing, aussi le préféra-t-elle instinctivement au Glock lourd qu’on lui avait donné. Elle passa silencieusement dans une petite pièce où elle aperçut un homme de dos, les mains posées sur un générateur émettant juste assez de lumière pour rendre la scène étrange. Elle n’avait aucun doute sur la nature de la personne à quelques pas d’elle, aussi s’approcha-t-elle doucement, son arme sortie. Elle se mit en position, mais au moment où elle abattait sa lame, le mutant se retourna et s’écarta de justesse. La confrontation allait être inévitable, et Satoko n’était pas certaine d’avoir le dessus. Elle se battrait cependant, refusant de se laisser faire ou de laisser sa cible s’échapper.
Le combat fut bref. Elle parvint à bien entailler l’épaule de l’électrokinésiste, mais il finit par l’envoyer valser contre une table de commande qui grésilla sous l’impact. Le temps qu’elle se redresse, il avait déjà filé. Elle se mit à suivre les traces de sang qu’il laissait derrière lui, ne remarquant que trop tard l’étrange odeur qui venait de se répandre dans les couloirs du laboratoire. En grimaçant un peu, elle continua néanmoins sa traque, jusqu’à ce que les traces s’arrêtent. En pestant dans sa langue natale, elle regarda autour d’elle et emprunta un chemin, espérant qu’il s’agissait du bon. Elle courut droit devant elle jusqu’à entendre un petit cri plus loin. Fronçant les sourcils, elle accéléra le pas jusqu’à se retrouver nez à nez avec une personne qui n’était pas celle qu’elle cherchait. Clignant des yeux, la Japonaise détailla l’homme face à elle, pointant sur lui son sabre à la lame maculée de sang ça et là. Il faudrait absolument qu’elle le nettoie une fois rentrée chez elle.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle simplement, de son anglais teinté de son accent caractéristique qu’elle contrôlait pourtant bien mieux depuis son arrivée à Radcliff.

danger up  

Hey-o here comes the danger up in this club
When we get started and we ain't gonna stop
We gonna turn it out till it gets too hot
Everybody sing, Hey-O
Tell'em turn it up till they can't no more
Lets get this thing shakin like a disco ball
This is your last warning, a courtesy call.

Pourquoi fallait-il que Camden vienne ici seul?? Ce n'était pourtant pas compliqué d'envoyer un garde du corps, juste au cas où quelque chose arriverait. Ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir? On se serait cru dans un bâtiment tout droit sortit de the walking Dead ou Resident Evil, autant dire que l'ambiance n'était franchement pas jovial. Il cherchait les informations qu’Isolde lui avait demandé de ramener. Si seulement il avait encore ses pouvoir, il aurait pu envoyer ses clones, au moins s'ils meurent ce n'est pas grave, c'était désagréable pour lui certes, mais pas grave en soit, il récupérait juste des souvenirs et des sensations qu'il souhaiterait oublier le plus rapidement possible. Il ne voulait pas mourir dans un bâtiment comme celui-ci...et surtout il ne voulait pas mourir maintenant, il était encore jeune.

Les lumières grésillaient, et une odeur désagréable se laissa sentir, sans y prêter attention il s'apprêta à sortir. Il sursauta et cria en voyant une ombre passer devant lui. La peur le stoppa net. Quelques secondes plus tard une jeune femme apparu face à lui, pointant un sabre sous sa gorge. Une Asiatique, pas très grande, dont il avait peur. "Qui êtes vous?" L'accent que la jeune femme avait se faisait entendre. À cet instant il en voulait énormément à Isolde, il cherchait un joli mensonge à répondre, lorsqu'il ouvrit la bouches seules quelques syllabes se firent entendre, il était tétanisé "je....euh....le...un pari avec...des amis...." il serait près à se mettre à pleurer et se rouler en boule en criant contre le sort. Il déglutit, et souffla, tentant de reprendre ses esprits pour pouvoir répondre à la samouraï qui se tenait devant lui "je gagne un comics si je ressort d'ici en vie avec n'importe quel objet présent dans le bâtiment!! Et....vous?" La vitesse à laquelle il avait débité ses mots l'étonnait lui même, il n'en restait pas moins fier d'avoir réussi à parler et à lui demander qui elle était et ce sans s'évanouir sous la pression. Il ne partirait plus jamais en mission pour Isolde, enfin pas s'il est seul.

Il sursauta en voyant le gyrophare rouge accroché au mur s'allumer. Il se mit à paniquer, et a trembler, d'abord une ombre lui passe sous le nez et ensuite Sailor Moon qui débarque....enfin Katana lui irait mieux comme nom, après tout elle était munie d'un sabre et ne paraissait pas super cool, elle pourrait totalement faire partit du suicide squad. Le bruit des portes métalliques aux différentes entrées de l'aile où les deux jeunes gens se trouvaient claquèrent et se scellèrent d'elles même, ce genre de chose lui était déjà arrivé dans le passé à la différence qu'ici, ce n'était pas un exercice, le bâtiment c'était mis en zone de quarantaine. Dieu sait ce qu'il avait pu faire dans une autre vie pour mériter ça, la perte de son frère, vaccination et maintenant ça ? Une mise en quarantaine. Qu’est-ce que la folle au sabre avait bien pu faire ? Maintenant ils étaient tout deux coincés ici, avec un danger mortel d’origine inconnue « Qu’avait vous fait? » dit-il la voix tremblante, toujours effrayer parce qui allait lui tomber dessus, qu’est-ce qui avait bien pu s’échapper pour que la quarantaine se déclenche ? De l’anthrax ? Du Sarin ? Du Phosgène ? Ou pourquoi pas Dichlore ? Ou du cyanure d’hydrogène ?  Il pensait à tous les types de poisons mortels qu’il connaissait, et il en avait une longue liste.

Il recula de quelques pas sans quitter des yeux la jeune femme, il s’arrêta au niveau d’une pile de dossier qu’il avait précédemment observé, sans penser y trouver quelque chose de potentiellement utile, il avait vu qu’un de ses dossier concernait les poisons répertorié dans tout le laboratoire, et la liste n’était pas minuscule il faut l’avouer, ils avaient des souches de tout les poisons au quel il avait penser, et personne n’était venu dégager la zone ? La brulée, pour protéger la population ? Ils étaient complètement fous ces hunters, heureusement que les citernes où les fioles étaient gardées étaient résistantes aux explosions, avec tout ce qu’il y avait là dedans ils pourraient facilement tuer toute la population du Kentucky, et on ne peut pas dire que la zone était bien gardée, ce n’était pas fort Knox. Et ça ne gênait pas Thaddeus  de savoir ça ? Peut-être avait-il envoyé ses chiens nettoyer la zone, mais à première vue leur boulot avait était bâclé, puisqu’ils étaient deux dans se bâtiment à être empoisonné. Si l’autre ne lui tranchait pas la tête comment allaient-ils faire pour sortir d’ici en vie, sans contaminer la ville? Il priait pour que ce ne soit qu’une source infime de poison pour que personne d’autre qu’eux ne soient touchés. Au moins cela limiterait les dégâts.

Rp Mission

Camden & Satoko

Le bras toujours tendu vers l’inconnu, Satoko ne baissa pas son sabre, n’ayant absolument aucune idée d’à qui elle avait affaire ; elle pouvait très bien se trouver en face d’un simple humain, ou bien d’un autre mutant qui se serait trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Si c’en était un, elle n’hésiterait pas à lui trancher la gorge. Il avait l’air beaucoup moins vindicatif que celui qu’elle poursuivait.

- Je....euh....le...un pari avec...des amis.... je gagne un comics si je ressors d'ici en vie avec n'importe quel objet présent dans le bâtiment!! Et....vous?

La Japonaise plissa les yeux, pas spécialement convaincue par les explications balbutiées à toute vitesse par le jeune homme. Elle n’y croyait pas une seconde, surtout qu’elle n’avait vu personne aux alentours du laboratoire abandonné avant d’y entrer. Soit ses soi-disant amis l’attendaient tranquillement chez eux, bien à l’abri du couvre-feu, soit il la menait en bateau, et elle aurait mis sa main à couper qu’il s’agissait de la seconde option.
Elle s’apprêta à le lui faire remarquer lorsqu’une alarme se mit à retentir brutalement dans le bâtiment vide, résonnant entre les murs poussiéreux et abîmés. Une lueur rouge illumina la pièce tandis qu’une lampe se mettait à clignoter au rythme de la sirène qui hurlait toujours, prévenant de l’arrivée d’une menace à l’intérieur même des locaux. Satoko se demanda si l’évènement n’avait pas un lien avec la console sur laquelle l’électrokynésiste l’avait envoyée s’écraser un peu plus tôt. La jeune femme s’apprêta à tourner les talons et sortir avant que la situation ne dégénère, lorsque les portes de la pièce se fermèrent juste devant son nez. Elle dû reculer vivement pour ne pas se faire prendre par l’étau des deux plaques de métal qui venaient de leur boucher toute retraite. La soirée venait de prendre un tournant particulièrement détestable, et elle ne doutait pas une seconde qu’avec la chance dont elle faisait preuve aujourd’hui, les choses ne tarderaient pas à s’aggraver davantage.

- Qu’avez-vous fait ?

Satoko plissa les yeux, très vexée de la question de l’inconnu. Comme si c’était sa faute si ce fichu mutant l’avait jetée contre un panneau de contrôle visiblement important. Elle allait devoir se dépêcher de le retrouver d’ailleurs, hors de question de le laisser crapahuter gaiment en toute impunité, pas avec un don aussi dangereux.

- Je n’ai rien fait. Et vous, à part avoir peur, vous savez faire quelque chose ?

C’était purement gratuit, mais la réalité était qu’elle aussi commençait à s’inquiéter. Elle n’avait aucune idée de ce que pouvait encore renfermer ce laboratoire, et elle ne savait pas du tout ce que cette quarantaine improvisée leur réservait. A cause du bruit de l’alarme, elle n’entendit pas le gaz fuiter par les ouvertures prévues à cet effet, le poison invisible envahissant peu à peu la pièce. Sa gorge se mit à gratter et lui arracha finalement une petite quinte de toux. Elle sentait ses yeux commencer à piquer un peu et se dit qu’elle n’avait absolument pas hâte de connaître les prochains effets qui allaient les toucher. Elle se tourna vers le jeune homme.

- Comment vous êtes rentré ? Vous avez un plan de l’endroit ? Il faut sortir. Vite.