nothing left to say≈ 001. Sloan n'a jamais eut la chance de faire des grandes études. Il a toujours bossé comme serveur ou barman, ou alors collectionnait des petits emplois comme mécanicien ou bien vendeur afin d'avoir un petit salaire. Depuis quelques mois maintenant, il travaille comme barman dans un bar du quartier sud. Pas l'emploi de ses rêves mais assez bien payé pour se permettre de vivre sous un toit décent. ≈ 002. Sloan est une personne discrète et solitaire. Il n'a jamais eut beaucoup d'amis, et n'est pas très sociable en manière générale. Il accorde sa confiance avec beaucoup de difficulté et n'aime pas devoir faire appel aux autres pour pouvoir se sortir d'un mauvais pas. Il essaye de ne pas s'attacher aux gens depuis la disparition de ses deux sœurs, désireux de ne plus souffrir autant. ≈ 003. Mutant, ou du moins, ancien mutant, il a décidé de tirer un trait sur cette vie. Il ne souhaite plus entendre parler de pouvoirs, de chasseurs et autres sujets qui touchent de près ou de loin au phénomène mutant. Il n'en parle rarement et a même tendance à fuir les conversations à la moindre évocation du terme mutant. ≈ 004. Sloan a longtemps été en colère, désireux d'améliorer la condition des mutants ou bien encore de tuer les hunters, avant d'abandonner sa quête de vengeance. Résigné, il a accepté de vivre en marge de la société, de se mêler avec peu de gens, assistant sans broncher à la situation. ≈ 005. Son homosexualité n'a jamais été un problème pour ses proches ou pour lui. S'il ne le crie pas sous tous les toits, il assume cependant ses relations avec d'autres hommes. ≈ 006. Sloan n'a plus de nouvelles avec sa famille. Ils se sont tous séparés il y a plusieurs années, pensa qu'il serait préférable de ne plus vivre ensembles pour assurer la survie du nom Halstead. Il ne sait pas où se trouve ses parents, ses frères, ses oncles et tantes. Peut-être sont-ils morts, ou peut-être pas. ≈ 007. Il a prit l'habitude, depuis la perte de son pouvoir, de boire beaucoup. Une mauvaise habitude qu'il essaye de laisser de côté, mais il est très difficile pour Sloan de s'en passer. ≈ 008. Il possède plusieurs tatouages sur le corps: la date de naissance de ses soeurs en chiffres romain, des symboles géométriques autour du bras droit, ainsi qu'un dreamcatcher sur l'autre bras. Il possède aussi deux bois de cerf tatoués dans le dos. ≈ 009. Depuis quelques mois, il a fait la rencontre d'un avocat, Rory, devenu aujourd'hui un ami. Ils se retrouvent souvent à son bar et discutent. Dernièrement, un flirt s'est même installé entre eux jusqu'à ce qu'un baiser passionnel les unisse un soir après la fermeture de l'établissement. ≈ 010. Le reste de l'histoire est entièrement libre.

Je courrais dans les rues de Radcliff. L'attaque aurait lieu dans le quartier Sud, je me dépêchais donc de parcourir ses rues afin d'en éviter l'exécution. J'avais été prévenu d'une descente par des hunters. Il avait découvert l'identité d'un certain Sloan Halstead, mutant aux capacité lumineuses. Je me téléportais donc de toit en toit, d'immeuble en immeuble et de rue en rue pour découvrir l'emplacement exact de l'attaque. C'était une tâche énervante et lassante mais la vie d'un homme en dépendait. Et comme je m'étais promis de secourir un maximum de mutants, j'espérais devenir le sauveur de ce type. M'arrêtant alors au niveau du rebord du toit, je remarquais d'étranges déplacements dans la ruelle juste en-dessous. Des hunters. J'avais fini par les trouver. Je sortais alors mon arme à feu et retirais la sécurité. J'en comptais cinq, peut-être six. Rien de bien difficile. J'ouvris alors un portail mais ne le prenais pas. Je tendais mon flingue devant mes yeux et visais le premier de ces salopards. Un sifflement et celui se retourna. Je lui logeais une balle entre les deux yeux et fuyais par un autre portail que je matérialisais à mes côtés. Ma stratégie : que ces hunters passent par mon autre portail pour se retrouver sur le toit sans pouvoir y redescendre immédiatement. Ces abrutis foncèrent dans le traquenard et je me retrouvais désormais à leur place dans la ruelle tandis qu'eux étaient sur le toit. Un dernier signe de main dans leur direction et je filais à toute allure vers la rue. Personne. « Merde... » J'entendis alors un tir. Je n'étais pas loin et courrais de toutes mes forces vers ce bruit sourd mais arrivais trop tard. L'homme, ce Sloan, était à terre, vacciné contre son gré. Je relevais sa tête, prenais son pouls. Il était encore vivant mais les effets secondaires de ce virus l'emporteraient. Je le regardais. Il était toujours dans les vappes. Tous les hunters s'étaient échappés et je me retrouvais seul avec lui. Je reposais sa tête et lui attrapais une main. « Je suis désolé... » Je le laissais au milieu de la rue et m'éclipsais avant qu'on m'aperçoive et que je subisse le même sort que ce misérable.