Sujet: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Dim 9 Aoû 2015 - 17:56
radcliff's fair sujet de groupe
c'est la fête au village tout le monde peut participer
La fête foraine se déroulait si bien. Les gens riaient, les gens s'amusaient. Quelques secondes, un discours, une explosion, un coup de feu, et voilà que la terreur règne. Autour de vous, les gens courent, les gens crient. Les grandes flammes brûlantes envahissent rapidement la fête foraine. Tout n'est plus que chaos et terreur.
Vous étiez dans une gondole de la grande roue quand tout s'est déclenché. Des places de première pour le chaos, pourrait-on dire. Cependant, dans la tumulte, la grande roue s'est arrêtée et l'opérateur a disparu. Vous êtes donc coincés dans votre gondole - de plus, la grande roue menace de s'écrouler. Vous devez donc non seulement trouver un moyen de vous échapper mais également d'aider les autres qui sont dans les autres gondoles - si vous décidez de les sauver, évidemment.
quelques précisions : - le sujet se déroule quelques minutes après le contexte. - vos personnages sont coincés dans la même gondole. - l'ordre sera donc Letha, Hippolyte et Alejandro. - n'oubliez pas c'est l'hiver, il fait froid, il neige (même si les flammes réchauffent) ! - il faut faire des rps courts pour que ça puisse avancer vite 500 mots maximum, comme d'hab (a) - s'il y a quoi que ce soit, n'hésitez pas à mpotter un admin. bon jeu !
Letha n’avait pas imaginé qu’elle reverrait son fils en venant s’enterrer dans cette petite fête foraine au fin fond de la petite ville de Radcliff. La surprise avait été de taille si bien qu’elle avait été loin de s’imaginer qu’elle pourrait connaitre d’autres émotions fortes au cours de la soirée. Une fois Salomon parti, elle avait pensé qu’elle en ferait autant et pourtant, elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais elle s’était surprise à faire de nouveau le tour de la fêter foraine, observant un peu des stands avant de finalement monter dans la grande roue. Letha avait toujours aimé les hauteurs et peut-être que Radcliff avait l’air un peu moins ridicule vue de haut. Assise dans une gondole en compagnie d’autres personnes, elle ne fit pas vraiment attention à tout ce monde, se contentant de fixer le paysage à l’extérieur, perdue dans ses pensées. Elle venait de retrouver son fils après l’avoir perdu pendant huit longues années, tout ça parce que son père avait décidé un beau matin de se barrer avec leur fils à l’autre bout du pays. Elle avait du mal à croire qu’elle était encore légalement mariée à ce type. Il était parti, il avait refait sa vie avec une autre et elle, elle n’avait fait que gâcher huit longues années de sa vie à le chercher.
Un bruit d’explosion la fit sortir de ses pensées dans un sursaut. Portant son regard sur la source du bruit, elle pu apercevoir des flammes se répandant sur le sol. Les lumières éclairant la grande roue grésillèrent avant de s’éteindre complètement et la gondole s’arrêta sur place, puis en un rien de temps, la grande roue sembla vaciller. L’installation allait finir par s’effondrer tuant probablement les personnes à bord et dans la panique, c’était à douter qu’on allait venir leur porter secours. C’était officiel, Letha détestait cette ville. Elle allait crever dans une grande roue, quelques minutes seulement après avoir retrouver son fils. Formidable. « Sérieusement qu’est-ce qui cloche dans cette ville ? Les explosions c’est l’attraction régionale ? » Elle laissa échapper un long soupire comme pour se calmer, mais son cœur battait à la chamade. Elle avait l’impression d’être en train de virer claustrophobe à être coincée dans cette fichue gondole menaçant de s’écraser sur le sol. Elle avait déjà connu des situations stressantes au sein du FBI, mais là c’était une grande première, elle avait l’impression de se retrouvée prise au piège dans un mauvais film d’horreur. « Oh mon dieu, faut vraiment sortir de là. » Cette phrase sonnait comme une évidence et personne n’avait eu besoin qu’elle le dise pour le savoir, mais elle était trop nerveuse pour avoir des pensées logiques. Pour le moment, il fallait vraiment qu’elle se calme, ce qui semblait impossible dans une situation pareille. Elle avait compté sur cette soirée tranquille dans une fête foraine pour se détendre, alors c’était peine perdue et maintenant elle magasinait en elle plus de stresse qu’elle s’était imaginée capable de supporter. Cette ville devait être maudite pour qu’autant de merdes s’y déroule, à l’heure actuelle, elle n’avait pas d’explication plus plausible.
hj : j'espère que ça vous ira, je suis désolée c'est tout pourris comme début xD
Hippolyte Caesar
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Mer 12 Aoû 2015 - 15:10
RP Intrigue
ft. Letha Castellanos, Rory Dockerty & Alejandro Velasquez
La fête de l'hiver. Une tradition de Radcliff à laquelle les habitants se prêtaient toujours de bon cœur. Après tout, demander à un humain de ne pas faire la fête, c'était comme le priver de son énergie vitale. Sauf quand on s'appelait Hippolyte et qu'on avait l'instinct joueur d'un alligator. Un verre à la main, il se demandait encore pourquoi il avait fini par céder lorsque sa femme l'avait poussé à se rendre à la fête... Ah oui. Elle l'avait mis dehors pour l'empêcher de continuer à travailler, il n'avait pas vraiment eu le choix. Et puis peut-être que la soirée serait intéressante, finalement... Vêtu d'un costume sombre sous lequel il avait dissimulé son fidèle Beretta 92, il était allé se mêler à la population de Radcliff qui se massait autour du grand patin enflammé. Curieuse tradition... Chez lui, on avait plutôt tendance à sortir les costumes traditionnels et à danser toute la nuit qu'à faire brûler des objets, mais soit. Les premières festivités avaient commencées, tandis qu'Hippolyte cherchait un visage connu dans la foule. Marius était toujours convalescent, mais il n'aurait pas été étonné de voir son fils cadet faire le mariole autour du feu, en dépit de ses problèmes de santé. Quant à Martial, Hippolyte le chercha du regard mais ne le trouva pas pour autant. Tant pis, il pouvait bien se mêler à des inconnus, pour une fois.
En flânant entre les différents manège, Hippolyte aperçu une grande roue et s'approcha d'une gondole pour y monter. Après tout, Radcliff était peut-être plus attrayante vu d'en haut. Il accorda à peine plus d'un salut poli aux trois autres personnes présentes avec lui, et la grande roue démarra. Elle était déjà rendu assez haut lorsqu'une énorme explosion retentit, éclairant le ciel comme en plein jour. Les lumières vacillèrent tandis que la grande roue s'arrêtait en grinçant, faisant osciller dangereusement les nacelles. Qu'est ce que c'était encore que cette histoire ? Les artificiers de la soirée étaient-ils complètement incompétents, ou bien était-ce un attentat ? La rouquine à côté de lui se mit à pester, et il ne put qu'acquiescer. Les explosions étaient monnaie courante, à Radcliff... A croire que la ville était envahie par des pyromanes et des cinglés. Le hunter plissa les yeux en regardant par la fenêtre de la nacelle, cherchant une issue. Il tenta alors d'ouvrir la porte de la gondole, mais celle-ci était bloquée par un système de sécurité, pas moyen de l'ouvrir.
"Quelqu'un sait où est l'opérateur qui gère cette attraction ?"
Sans attendre, il força un peu plus sur la porte alors que la grande roue commença à tanguer dangereusement. S'il ne sortait pas tous très vite de là, ils allaient s'écraser au sol... Et Hippolyte ne donnait pas cher de leur peau dans ce cas-là. Tirer dans la vitre était sûrement la pire des choses à faire, ils risquaient tous au mieux de prendre des éclats de verre, au pire de voir la balle rebondir et frapper quelqu'un. Le chasseur se tourna alors vers la jeune femme, qui commençait à paniquer.
"Inutile de paniquer, ça ne vous fera pas sortir plus vite. Essayez de vous calmer et de respirer, on va trouver une solution." Dit-il sur un ton qui se voulait calme et rassurant.
Il se tourna vers les deux hommes qui se trouvaient avec eux à bord de la nacelle.
"L'un de vous aurait un couteau suisse ou quelque chose du genre ? A moins que l'on ait un expert en crochetage de serrure ici ?"
Et à cet instant, il aurait été ravi d'apprendre qu'il y avait un cambrioleur surdoué parmi eux... Car plus vite ils auraient ouvert cette porte, plus vite ils pourraient entreprendre la descente de l'attraction.
crackle bones
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Mer 9 Sep 2015 - 0:05
rp intrigue
Je me demande encore ce que je fais là, dans cette fête foraine. Mes doigts me démangent, le poids familier de mon fusil d’assaut hurle son absence à mon côté et j’ai tellement l’habitude, ces derniers temps, d’être vêtu de ma combinaison pare-balle et de mon uniforme que mes habits civils me dérangent. Habits civils, okay, je fais preuve d’imagination lorsqu’on considère ma tenue qui n’aurait justement pas dépareillée en semaine, lorsque je suis en train de faire le pied de grue devant l’hôtel de ville dans l’attente désespérée d’un peu d’action. Je me demande encore, donc, comment Rosa a pu réussir à me traîner jusque là… mais dans un même temps, je veux passer du temps avec ma petite sœur, juste pour mieux apprendre à la connaître et surtout avoir cette complicité naissante avec elle. « tu vas voir ta sœur est une vraie guerrière ! » Je ris avec elle. Je ne sais pas pourquoi, en la voyant regarder le manège… j’avais un mauvais pressentiment. Les mains enfoncées au fond de mes poches, je lui rétorque un « J’attends de voir ça » goguenard pour la mettre au défi de tournoyer de la sorte dans le ciel. Et elle y va sous mon petit rire, alors que je la suis du regard et l’observe bien s’attacher. Je comptais rester à la regarder d’en bas mais rapidement, une de mes connaissances m’interpelle et je me surprends à la suivre, à discuter avec elle, à m’éloigner du manège pour que nos pas nous dirigent vers un autre, tout aussi imposant mais bien moins porté sur l’adrénaline – dommage. Au pied de cet amas difforme de gondoles – j’imagine bien Caitlin dessiner ce genre d’architecture ridicule tiens – je me surprends à jeter un coup d’œil en direction du manège où ma petite sœur hurle et se balance dans tous les sens et à monter dans la gondole la plus proche, ne m’apercevant qu’un peu tard des deux autres occupants. Une femme de la police que j’ai déjà croisé plusieurs fois au poste lorsque je venais voir avec d’autres poulets les différents tours de garde de l’hôtel de ville – petite inimitié entre la police et les agents de sécurité étrangement – et le PDG Caesar, un connard à ce que racontait la presse ou quelque chose dans le genre.
Appuyé à la rambarde, mes yeux cherchent instinctivement les meilleurs angles de tir pour toucher diverses cibles dans la foule alors que le manège s’ébranle et nous arrache petit à petit du sol. Un bruit d’explosion me fait sursauter et mes réflexes prennent aussitôt le dessus : je m’accroupis, ma main glisse à mon côté et en extirpe mon arme de poing continuellement chargée, mes yeux repèrent la source de l’explosion et l’incendie qui s’en suit. « Mierda » exècrent mes lèvres en réponse à l’intervention de la jeune femme. Je me relève, arque un sourcil, décrispe mes muscles et fais un tour sur moi-même à la recherche d’une idée, d’un problème, d’une angoisse quelconque. L’avantage d’être un militaire, c’est que tu ne perds pas ton sang froid ou alors trop rarement et surtout pas dans ce genre de situation. Si mes réflexes et mon impulsivité prennent régulièrement le dessus, ce n’est guère le cas lorsque ma vie est en danger, encore heureux. Je finis par ranger mon arme et me masser le cou. « C’est quoi ce bordel... » Je suis encore à chercher du regard le manège de ma petite sœur, lui aussi immobilisé, lorsque le friqué tenta de faire de l’esprit. "Quelqu'un sait où est l'opérateur qui gère cette attraction ?" J’arque un sourcil en me tournant vers lui. « J’imagine qu’il est au sol, en train de voir comment régler le problème ou en train de se barrer pour rester en vie. » J’hausse les épaules avant de me rattraper de justesse à la rambarde lorsque le manège commence à bouger dangereusement. « Sans blague » je grommelle dans ma barbe alors que Caesar s'occupe de rassurer la flic. Je me dirige d’autorité vers la porte où d’un mouvement d’épaule je le force à se décaler pour essayer à mon tour de l'ouvrir. Ma main frappe le système d’urgence sans aucun succès. « Ah… mais ¡Que te den! »
Je me frotte le menton sous la demande du PDG, extirpe de mon dos mon flingue pour mieux considérer la porte et surtout le rebond que ne manquerait pas de faire mon tir. Ma main file à mon mollet pour en sortir non pas un couteau suisse mais un véritable poignard militaire qui ne m’a presque jamais quitté. « J’ai ça, mais mon dernier cambriolage remonte à trop d’année pour que je sois sûr de moi. Toi, la flic. » Je m’adresse à la femme. Aucun souvenir de son nom. Mais ce n’est pas très important. « T’as sûrement plus d’expérience ou alors une épingle à cheveux qui peut servir. Sinon, je démonte le tout avec ça, mon couteau tourne entre mes doigts avec l’adresse d’un frimeur désinvolte. « mais pas sûr que ce soit le plus futé et… » Je m’interromps lorsque mon regard se pose à nouveau sur la femme. Je l’ai croisée à plusieurs reprises. Je ne me souviens plus de son nom, mais de son visage, c’est sûr. Je ne sais pas ce qui change, cette fois, mais… « Tu connais Caitlin ? » La question est sortie toute seule.
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Sam 12 Sep 2015 - 18:36
radcliff's fair : rp intrigue.
— Letha, Hippolyte, Rory et Alejandro —
Letha n’aurait jamais dû mettre les pieds dans cette fête foraine, ça avait été une idée stupide. Elle avait passé l’âge pour ce genre d’attraction depuis longtemps maintenant. Elle était plus vieille qu’elle ne voulait bien l’admettre et à son âge, logiquement, on préférait passer une soirée tranquillement chez soit plutôt que dans des jeux pour enfants. Encore que, la grande roue ça aurait pu être romantique, seulement, elle était célibataire. Enfin, mariée avec un type qui l’avait laissée tomber comme si elle n’avait été qu’un vulgaire objet dont on pouvait aisément se débarrasser. Un homme qui s’était construit une vie avec une autre femme, alors niveau romantisme, elle était mal barrée. Elle aurait clairement mieux fait de passer la soirée dans son appartement, au fond de son bain ou devant la télévision, ça aurait forcément été mieux qu’au beau milieu de ce chaos. Radcliff était une ville particulière et elle l’avait compris à la minute où elle y avait mit les pieds. Ce n’était pas le seul endroit au monde où on parlait d’attentat et de lutte entre des groupes pro-mutants et des groupes contre-mutants mais, c’était la première fois qu’elle pouvait constater de ses yeux l’ampleur des dégâts et ce n’était clairement pas beau à voir, cette fête foraine en était la preuve.
Ne pas paniquer. C’était plus facile à dire qu’à faire. Elle avait traqué des psychopathes, elle avait mit des tueurs en prison, mais elle avait la sensation que c’était toujours plus simple de se défendre contre un être humain que de lutter contre les lois de la gravité. Elle ne connaissait pas grand chose aux lois de la physique, ce n’était pas son domaine d’expertise, mais elle savait que cette grande roue était en train de se casser la gueule vers le sol avec des nacelles pleines de gens et que, si elle venait à s’effondrer, il y aurait des morts. Dont elle et les deux types qui étaient dans cette nacelle. Elle soupira suite aux paroles de l’homme en face d’elle. Dans le fond, il avait raison, ce n’était pas parce qu’elle paniquait que superman allait débarquer en volant pour la sortir de là. Dommage d’ailleurs. « Je suis calme. » Elle leva les yeux au ciel, elle ne l’était pas, mais qu’importait. Elle allait se calmer, elle était navrée de ne pas avoir autant l’habitude qu’eux de se retrouver dans des situations pareilles. Il fallait croire que ça c’était le quotidien des gens à Radcliff. L’autre type avait probablement raison, l’opérateur de cette fichue roue devait déjà s’être barré, sauvant sa peau en laissant les autres dans la merde. Quel connard. « C’est normal aussi ici d’être armé jusqu’aux dents ? » Ce n’était peut-être pas le moment de demander un permis de port d’arme, mais quand même. Elle ne savait même pas pourquoi elle était surprise, logiquement plus rien n’aurait du la surprendre dans cette ville. « Déjà, je ne suis pas flic, mais agent du fbi en supervision dans cette ville et on ne nous apprend pas à crocheter des serrures au fbi. Parce que c’est un crime à vrai dire. » Elle tira cependant une épingle à cheveux de son sac. « Mais j’ai ça. » Elle tendit son épingle au type, si lui il était capable de crocheter la serrure, peut-être que ça pourrait l’aider. Elle fronça les sourcils suite à sa question. « Je connais quelques Caitlin oui, c’est un nom courant vous savez. Ma sœur s’appelle Caitlin. » Elle ne savait pas d’où il sortait cette question et de quelle Caitlin il pouvait bien parler. Mais elle avait répondu à sa question, même si elle était complètement hors-sujet. Elle tira son portable de la poche de sa veste, avec un peu de chance, elle pourrait appeler du renfort. Pas de réseau. « Fais chier. » Elle soupira. Même s’ils arrivaient à ouvrir cette porte ils seraient coincés à plusieurs mètres du sol, ça n’allait clairement pas régler leur problème.
Hippolyte Caesar
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Dim 13 Sep 2015 - 20:40
RP Intrigue
ft. Letha Castellanos & Alejandro Velasquez
Hippolyte venait d'avoir à nouveau la preuve que les fêtes foraines et autres engins d'attractions étaient de véritables pourritures chronophages et dangereuses. Et dire qu'il avait un instant pensé être un mauvais père en ayant toujours refusé d'emmener ses fils à Disneyland... L'incendie était compris dans l'attraction ? Regardant en bas, le chasseur analysa ce qui l'entourait. Les flammes léchaient la structure métallique qui commençait à pencher dangereusement, entraînant les gondoles avec elle. Ils avaient encore une chance de pouvoir descendre en s'agrippant au squelette de métal de l'attraction, mais encore fallait-il réussir à sortir de là.
L'autre présent dans la nacelle jura en espagnol, avant de tenter un trait d'humour qui fit lever les yeux d'Hippolyte au ciel. Allons bon... Il était tombé sur un petit malin qui voulait tenter de faire de l'esprit dans une telle situation. Il n'aurait plus manqué que Marius avec eux et le PDG se serait sentit obligé de compter les points pour savoir lequel sortirait la pire connerie. Et étrangement, il aurait parié sa fortune toute entière et celle de sa femme sur leur fils. Il haussa alors les sourcils en voyant le barbu sortit un revolver de sa ceinture ainsi qu'un poignard. Militaire, qui plus est. Ce n'était donc ni un amateur, ni un visiteur lambda. Hippolyte hocha alors la tête à la remarque de la rouquine.
"Il faut croire que monsieur a trop peur pour sortir sans son arsenal..."
Il fut tenté de demander si l'homme en question n'avait pas un petit talent caché qui aurait pu justifier qu'il se sente un peu comme l'ennemi public n°1... Pas de chasse ce soir. Et malgré les apparences, Hippolyte était amusé par l'attitude de ce type. Il avait l'air d'un parfait crétin, mais au moins il sortait armé. Il saisit alors le poignard et le détailla un moment.
"Une belle arme, que vous avez là... Petit souvenir de bataille, peut-être ?" Demanda-t-il tout en s'accroupissant près de la serrure pour tenter de la crocheter.
Hippolyte n'était pas vraiment le genre de personne à avoir besoin de forcer les serrures... En général, les portes s'ouvraient sur son passage sans qu'il ait besoin de faire quoi que ce soit. A part signer des chèques et jouer de sa grosse voix, bien sûr. Aussi tâtonnait-il totalement à cet instant, faisant jouer la lame du poignard à l'intérieur de la serrure pour essayer d'activer le mécanisme d'ouverture de la porte. Il avait besoin d'autre chose pour faire un levier... Faisant cela, il écoutait les deux autres discuter. Ainsi donc ils se connaissaient... Un agent du FBI, elle devait avoir l'habitude des situations dangereuses, ce qui expliquait certainement son calme. Quant à l'autre... Peut-être un collègue, qui sait ? Alors que la jeune femme tendait une épingle, Hippolyte l'attrapa avant que l'autre ne la prenne. Ils avaient l'air lancés dans une grande conversation, autant ne pas attendre qu'ils aient terminé. Utilisant l'épingle en plus du poignard, il parvint au bout de quelques minutes à faire jouer suffisamment le mécanisme pour qu'il saute... Du moins en partie. L'abruti qui les avait enfermé là avait fermé les nacelles à double tour, et pas moyen de faire sauter le deuxième. Le chasseur fini par pousser un profond soupir et se releva, jetant un regard agacé au deux autres.
"Dites... Quand vous aurez terminé votre petite discussion, on pourra peut-être envisager de sortir d'ici ?"
Puis il se retint d'ajouter que pour une tentative de séduction, c'était raté et franchement mauvais.
"Ce sont des vieilles serrures, elles sont à moitié grippées et je n'ai réussi à crocheter qu'en partie le mécanisme... L'un de vous se sent l'âme d'un cambrioleur ? Ou bien nous optons pour la manière forte ?"
A son tour, il tira son revolver de sa ceinture, jaugeant la distance et le recul qu'il pouvait avoir en tirant sur la serrure. Il y avait moins de risque que la balle ricoche et aucun de se prendre un éclat de verre dans l'oeil, mais tout de même...
crackle bones
Spoiler:
HRP : Pardon c'est tout nul...
Jedikiah Grimwood
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Jeu 17 Sep 2015 - 13:50
rp intrigue
« C’est normal aussi ici d’être armé jusqu’aux dents ? » "Il faut croire que monsieur a trop peur pour sortir sans son arsenal..." Au moins, le ton de la discussion est donné : je lève les yeux au ciel dans une mimique signifiant clairement en quoi ça te regarde, grognasse ? agrémenté d’agrémenté d’un haussement d’épaules. « Dans tous les cas, c’est pas avec des billets et un rouge à lèvre qu’on va dégager de là, alors vos gueules… », je grommelle, avec toute l’amabilité et le sens de l’humour que je suis capable de rassembler dans de telles circonstances. Et c’est même pas la question en plus, bon sang, parce qu’entre le manège qui se la joue torche improvisée et l’autre bloc de glace à l’empathie d’un couteau de boucher, c’est pas dit qu’on va tous dégager de là en un seul morceau. Sans y penser, je donne mon poignard au PDG – que je suis con, bordel, c’est le meilleur moyen pour qu’il trébuche et s’empale dessus – et s’il pouvait se magner le fion pour ouvrir cette porte, ça m’arrangerait, j’ai pas envie de me transformer en nuggets. "Une belle arme, que vous avez là... Petit souvenir de bataille, peut-être ?" J’arque un sourcil en me tournant vers celui qui s’escrime déjà sur la poignée et mieux encore sur l’interstice entre les deux parties de la porte. « Un souvenir que t’as pas intérêt à abîmer, pépé. » Je ne suis pas là pour être aimable. Je m’apprête même à le lui arracher des mains – pourquoi je le lui ai passé, hein ? – quand la flic se décide à continuer de parler et de répondre à ma question : si en dehors d’un rouge à lèvres, elle a quelque chose de pertinent à me proposer. « Déjà, je ne suis pas flic, mais agent du fbi en supervision dans cette ville et on ne nous apprend pas à crocheter des serrures au fbi. Parce que c’est un crime à vrai dire. Mais j’ai ça. » Mes lèvres s’agitent dans un blablabla moqueur et sarcastique. « Oh ça va… c’est pas le moment de sortir le code civil, tu sais ? » Le tutoiement prend le dessus et débarque sans prévenir, tout comme ma question alors que je ne récupère même pas l’épingle à cheveux puisque Caesar intervient et me la pique. Mais je n’en ai rien à faire, parce que déjà, elle répond à ma question plus que stupide et non pertinente. « Je connais quelques Caitlin oui, c’est un nom courant vous savez. Ma sœur s’appelle Caitlin. » Hein ? Je m’immobilise bêtement. « Ta sœur ? » Caitlin ? Une sœur ? Une sœur flic ? Ou FBI, ça revient au même, ça ne sert à rien de chipoter sur le sujet. « Tu veux dire que Cait’ est ta sœur ? Oh, bordel,… ça doit pas être la même… » Et pourtant la ressemblance est frappante. Et la connerie aussi. J’ai du mal à me reconcentrer sur la situation, là. Elle aussi, elle va vouloir me poignarder dans le dos, si la ressemblance s’étend jusqu’à une connerie brutale ?
"Dites... Quand vous aurez terminé votre petite discussion, on pourra peut-être envisager de sortir d'ici ?" Notre attention se reporte immédiatement sur le PDG. Qu’est ce qu’il raconte ? J’arrache de sa main mon poignard alors qu’il s’éclate à nous faire un pseudo cours sur les serrures et le crochetage et tout le bordel qui s’en suit. Bon sang, c’est ça d’avoir grandi avec une cuillère en argent dans la gueule, crétin. Je le pousse alors qu’il sort son revolver et m’accroupis à côté de la porte pour voir ce qu’il a fait pendant que l’autre me parlait de Caitlin – parce que oui, c’est forcément elle qui a commencé à m’en parler. Je fronce les sourcils, frappe de la paume de la main, une fois, deux fois, du poing et mon poignard s’insère dans un interstice pour… un mouvement de manège plus brutal, je percute la porte qui s’ouvre en grand et ne me rattrape qu’in extremis au rebord de la nacelle dans un cri de terreur. J’ai les doigts qui glissent. Et j’ai peur, brutalement, en repensant aux ailes qui étaient dans le dos de ma sœur et qui auraient pu venir me sauver.
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Sam 19 Sep 2015 - 13:17
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Un soupire passa les lèvres de la rouquine, la réflexion sur le rouge à lèvre était fortement déplaisante, elle n'était pas débile, c'était elle qui était visée par cette réplique, typiquement le genre de répliques qu'elle ne supportait pas. « P'têtre que l'arsenal, c'est pour compenser quelque chose. » Danger ou pas, elle ne pouvait pas rester de marbre face à ce qu'elle considérait comme du sexisme, Letha était le genre de femme qui ne se laissait pas écraser par un mec juste parce qu'il était grand et plein de muscles. Elle était sûrement un peu susceptible parfois, mais qu'importait, au final, si elle devait mourir dans cette nacelle, pas question de mourir en laissant n'importe qui l'insulter, parce que oui, c'était certainement exagéré, mais elle prenait cette réplique comme une insulte.
Après avoir trouvé une épingle à cheveux au fond de son sac, elle leva les yeux au ciel. Celui qui causait espagnol, il était vraiment chiant. L'autre avait prit l'épingle,il semblait qu'au moins, lui il servait à autre chose qu'à râler toutes les deux minutes. « Peut-être que je devrais, j'ai pas l'impression que tu le connaisses. » Elle lui adressa un sourire ironique, bien que dans le fond, elle pensait vraiment qu'il lui faudrait qu'il revoit un peu les textes de lois. Puis voilà qu'il lui pose une question sur Caitlin, il y avait bien sa sœur qui portait le même nom, mais ce serait quand même un sacré hasard qu'il la connaisse d'après elle. « Grande, blonde, aux yeux bleus. Australienne. A peu près aucun trait de ressemblance avec moi. Pas vue depuis des années. » Elle haussa légèrement les épaules. C'était à peu près tout ce qu'elle pouvait dire sur sa sœur, elle ne l'avait pas vue depuis des années, pratiquement depuis qu'Absalon était parti. La discussion était finie la concernant, elle n'avait rien à ajouter. « Ouais je suis d'accord, j'ai pas envie de passer en revue toutes les Caitlin que je connais. » Ce n'était ni l'endroit ni le moment de faire ça. En plus évoquer la famille, c'était toujours un peu compliqué pour Letha, tellement c'était la merde chez elle. Un frère mort, une sœur qu'elle n'avait pas vue depuis des années, un mari qui s'était barré à l'autre bout du pays en emportant leur enfant avec lui, tout un tas de bordel auquel elle aurait préféré ne même pas avoir à penser en cet instant.
Le plus vieux sortit une arme à feu et elle se retint difficilement de lui demander si il avait un permis pour avoir cette arme sur lui. Mais ce n'était pas le moment. « C'est pas une bonne idée ça ... » tirer dans une petite cabine comme ça c'était risqué, même avec une bonne distance et un tir parfait, on ne pouvait pas être sûr à cent pour cent que la balle n'allait pas ricocher. L'autre doit bien être d'accord avec ça puisqu'il le pousse pour reprendre sa place. La nacelle bougea violemment, elle fut obligée de se rattraper à un bord. Finalement la porte s'était ouverte et le jeune type est sur le point de tomber. « Merde ! » Elle se précipita pour attraper le bras de l'homme en question, avec la gravité et le poids de cet homme, il n'y avait aucune chance pour qu'elle puisse le hisser toute seule. Elle lança un regard à l'autre gars présent dans la nacelle. « Faut le remonter ! Filez moi un coup de main ! » Il était un peu chiant, mais il n'était pas question de le laisser s'écraser sur le sol.
Pépé... Il venait de l'appeler pépé... Hippolyte serra les dents, résistant à l'envie de planter le poignard dans l'abdomen de son propriétaire. Pour qui se prenait-il, déjà ? Quant à ses remarques portant sur son compte en banque, le chasseur fut tenté de lui répliquer que si ses problèmes d'argent le rendaient amer, ce n'était pas une raison pour cracher sa rancœur au visage des autres... De la pure provocation, c'était certain. Il préféré donc reporter son attention sur la serrure récalcitrante plutôt que sur l'hispano tête à claques. Etrangement, ce n'était pas une très bonne idée de provoquer Hippolye lorsqu'il avait une arme dans les mains. Il aurait pu prétexter un dérapage, dans le pire des cas...
Lorsqu'il se fut relevé pour chercher un nouveau plan afin de les faire sortir de là, monsieur le fanfaron lui arracha son poignard des mains et commença à s'exciter comme un idiot sur la serrure. Eh bien... Encore un qui aurait mérité de finir la tête encastrée dans une porte. Ou plutôt qui aurait gagné sans problème un Darwin awards, étant donné... Qu'il venait de réussir à ouvrir la porte et pendait à présent lamentablement dans le vide. Un juste retour de karma aux yeux d'Hippolyte, qui ne pu s'empêcher d'esquisser un petit sourire mesquin en voyant l'autre s'agiter en dessous, le regard brillant de panique. Quand la nacelle s'était brusquement mise à bouger, Hippolyte s'était cramponné à la porte opposée, et se contenta de lever les yeux au ciel lorsque la rouquine lui demanda de venir l'aider.
"Tiens donc... Monsieur fait moins le malin, maintenant..."
Le chasseur se laissa glisser jusqu'à la porte ouverte de la nacelle, cette dernière penchant de plus en plus sur le côté. A son tour, Hippolyte s'agenouilla, tenant la porte d'une main pour éviter qu'elle ne leur retombe sur les doigts à tous les trois, et tendit l'autre bras pour attraper fermement celui de l'asticot qui gesticulait en dessous.
"Arrête de t'agiter, abruti ! Tu ne nous aides pas !"
Les mouvements irréguliers du manège combinés à l'étroitesse de la nacelle ne jouaient vraiment pas en leur faveur... Hippolyte sentait la fumée lui brûler les bronches et les yeux, et n'osait imaginer combien de temps l'autre tiendrait avant de tourner de l'oeil.
"Fais chier !" Jura-t-il dans sa langue natale avant de se ressaisir. "On va devoir le hisser chacun d'un côté, sinon l'un de nous risque de glisser... Vous êtes prête ? Allons-y !"
Il tira alors de toutes ses forces, se redressant au fur et à mesure qu'il remontait l'autre. Lorsqu'il fut presque arrivé à sa hauteur, Hippolyte lâcha la porte pour agripper le manteau de l'autre et le tirer à l'intérieur de la nacelle. Se rasseyant sur l'une des banquettes de la gondole, il remercia la rouquine d'un signe de tête et fusilla l'autre du regard.
"Maintenant que tu as fini ton petit numéro, l'hispano, on va peut-être pouvoir songer à descendre d'ici ?"
Il allait très certainement lui renvoyer l'ascenseur, c'était certain... Même si Hippolyte espérait bien un merci pour ce que lui et la rouquine venaient de faire. Au bout de quelques instants, il se releva et s'approcha du bord de la nacelle, cherchant un moyen efficace et rapide de descendre de là. A part en escaladant la structure métallique, il ne voyait pas. Sans baudrier, sans appui nulle part... Tout ceci était risqué. Mais en bas, la foule continuait à se disperser et, le temps que les pompiers arrivent, ils seraient morts tous les trois.
"Nous n'avons pas vraiment le choix... Il va falloir essayer de descendre... En espérant qu'aucun de vous deux n'ait le vertige."
Et sans plus attendre, il se glissa à l'extérieur pour commencer à trouver quelques appuis pour descendre de la nacelle.
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Mar 22 Sep 2015 - 20:48
rp intrigue
« Elle ressemble à Caitlin. Pourquoi est-ce que ça me choque ? Pourquoi est-ce que forcément c’est la première chose que je remarque alors que dans quelques minutes si le ciel est clément, on va finir grillé comme des crétins puisque le grand-père n’est même pas capable d’ouvrir une foutue porte en entier ? Elle ressemble Caitlin. Et les questions s’entrechoquent, stupidement, entre mes lèvres. Sa sœur ? Caitlin serait sa sœur ? Oh, bordel, laissez-moi crever en paix. Avec un peu de chance, elle sera la digne sœur de la garce et me plantera mon couteau dans le dos dès que je m’escrimerai sur la porte et… je pousse le grand père, tente de me souvenir de mes quelques connaissances en cambriolage – j’étais plutôt du genre à passer par la fenêtre, donner un coup de pied et entrer en évitant les éclats de verre – et… la porte s’ouvre, je dérape quand la nacelle s’agite pour mieux m’éjecter et je ne me rattrape qu’in extremis au sol trop glissant pour me maintenir en vie plus de quelques secondes qui semblent étrangement correspondre à mes battements de cœur paniqué.
« Merde ! » Je te le fais pas dire, connasse. Elle attrape mon bras, je tente de remonter, au bord de la panique la plus totale, alors que stupidement je regarde vers le bas et je sens la chaleur des flammes menacer de me considérer comme un rôti. Je parle vite, je m’étouffe, je baragouine dans ma langue maternelle des hijo de puta qui claquent et qui s’entrechoquent, s’interceptent, se mélangent.« Faut le remonter ! Filez-moi un coup de main ! » Elle a beau ressembler à sa sœur, je l’embrasserai bien, là, maintenant, tout de suite, pour ce qu’elle vient de dire. Parce que l’autre crétin, avec son Tiens donc... Monsieur fait moins le malin, maintenant...", je le retiens. Et je le foudroie même du regard lorsqu’il finit par bouger son petit cul et qu’il vient me saisir le bras au moment même où mes doigts finissaient de déraper. "On va devoir le hisser chacun d'un côté, sinon l'un de nous risque de glisser... Vous êtes prête ? Allons-y !" Je tente de prendre appui du mieux que je peux, les muscles tendus dans mon pull, les bras gonflés par l’effort, et je m’écroule sur le sol de la nacelle non sans oublier de me caler pour ne pas déraper à nouveau. "Maintenant que tu as fini ton petit numéro, l'hispano, on va peut-être pouvoir songer à descendre d'ici ?" Je relève la tête, me relève même entièrement. « ¡Que te den, hijo de puta! » je grommelle entre mes lèvres. Ce n’est pas poli, je sais. Mais ça défoule. Je reprends mon souffle avant de m’approcher à nouveau prudemment de la porte. C’est un enfoiré mais il n’est pas stupide et du coup, il a raison : on a plutôt intérêt à vite se barrer d’ici. "Nous n'avons pas vraiment le choix... Il va falloir essayer de descendre... En espérant qu'aucun de vous deux n'ait le vertige." J’arque un sourcil en le laissant passer et se glisser à l’extérieur. S’il peut faire office de pare-choc, ça ne me dérange pas, ça m’arrangerait même. Mon regard se pose en revanche sur l’autre. Putain. La sœur de Cait’ me hurle mon instinct. J’hésite entre la pousser, juste par vengeance, et tout faire pour qu’elle atteigne le sol en un seul morceau. J’ai une moue pas convaincue. « T’as déjà fait de l’escalade ? » Non, vraiment, j’ai pas envie qu’il lui arrive quoique ce soit. « Merci, au fait, je pense pas que ce gros lourdaud m’aurait aidé. Fais gaffe en descendant, toute l'architecture va être brûlante, on va se cramer les mains... » Ca m’arrange la gueule de remercier quelqu’un d’apparemment lié à Cait’, aussi je me glisse à mon tour à l’extérieur, en faisant attention où je pose mes pieds et en me décalant sur le côté pour attendre qu’elle descende. Le grand-père en premier pare-choc, moi, en bouée de sauvetage.
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Dim 27 Sep 2015 - 13:26
radcliff's fair : rp intrigue.
— Letha, Hippolyte, Rory et Alejandro —
Cette fête foraine c’était rapidement transformée en un véritable cauchemar. D’abord les explosions et maintenant ça. Letha se demandait si elle allait quitter cette nacelle en vie et bizarrement, elle commençait à avoir de nombreux doute sur l’issue de cette question. La nacelle était instable, prête à s’écraser sur le sol et puis il y avait le feu un peu partout au sol. C’était la folie. Elle se voyait déjà avec le rapport de police qu’on allait lui livrer. Qu’est-ce qu’ils allaient dire ? Une fuite de gaz ? Une connerie du genre, parce que les rapports de police de Radcliff semblait toujours donner une cause naturelle à des choses qui ne l’étaient pas. Ou alors ils accusaient des transmutants de toute la misère du monde. Encore une affaire qui allait la forcer à s’arracher les cheveux quand elle serait de nouveau sur la terre ferme et de retour dans le commissariat de la ville, celui qu’elle détestait tant ; tout comme elle détestait cette fichue ville.
Elle aurait bien tout son temps pour repenser à tout ça. Pour l’heure, il fallait éviter que l’un des types avec qui elle était dans la nacelle ne s’écrase au sol. Elle s’en fichait qu’il ait l’air chiant, qu’il ait pu se montrer quelque peu malpoli précédemment, elle n’avait pas l’intention de le laisser mourir. Alors elle s’était précipitée pour essayer de le rattraper avant de demander de l’aide à l’autre gars. Ensemble, ils avaient réussi à le faire remonter. Tant mieux. Maintenant, il fallait vraiment sortir de là. Elle leva les yeux au ciel d’un air las, alors qu’ils semblaient se chercher tous les deux. C’était tellement masculin et inutile. Elle ne releva pas, préférant se concentrer sur la proposition du plus âge. Sortir de là. Merveilleuse idée. Descendre en escaladant la structure du manège. Moins bonne idée. Mais est-ce qu’ils avaient vraiment le choix ? Elle se pencha très légèrement pour regarder le sol. C’était vraiment très haut. Trop haut. « Ho, mon dieu. » Elle n’était pas croyante pour un sous, mais peut-être qu’une petite prière n’aurait pas été de trop là. Elle soupira légèrement, tentant de se remettre les idées en place. Ils n’avaient pas le choix. C’était ça ou crever dans la nacelle qui allait s’écraser contre le sol. « Ouais, mais jamais en robe et talons hauts au beau milieu d’une fête foraine. » Elle regrettait subitement de n’être pas venue en jogging baskets. « Pas de quoi, c’est normal.» Elle haussa légèrement les épaules. Elle trouvait ça normal de ne pas laisser n’importe qui s’écraser au sol comme ça. « Et puis, j’ai toujours eu un truc avec les hispanique. » Elle sourit légèrement, tentative d’humour pourris, ça l’aidait à se détendre et elle en avait bien besoin. Peut-être que c’était vrai dans le fond, elle avait épousé un espagnol après tout. Bon, il l’avait laissée tomber, mais ça c’était une autre histoire. Le genre de trucs qu’elle préférait oublier alors qu’elle se hissait en dehors de la nacelle à la suite des deux hommes. S’agrippant fermement en tentant au mieux d’ignorer la chaleur du métal. « Un français, un hispanique et une australienne sur le haut d’un manège. On tient le début d’une bonne blague. » Encore un peu d’humour complètement foiré, mais ça n’avait pas d’importance, au moins, ça l’empêcher de se focaliser sur ce qui semblait être le plus important : le nombre de mètre entre eux et le sol.
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Dim 4 Oct 2015 - 15:28
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A peine Hippolyte avait-il aider la rouquine à remonter le cafard qui gesticulait hors de la nacelle, qu'il avait soudainement envie de le jeter proprement dans les flammes. Pas un merci, il ne fit même pas profil bas, ce qui énervait prodigieusement le hunter. D'un autre côté, il n'avait pas été très aimable lui-même, mais demander à un Caesar de se remettre en question, c'était comme supplier la Terre de tourner à l'envers. Il se contenta donc de froncer le nez en regardant l'autre avec tout le mépris dont il était capable. Si l'autre lui avait parlé en danois, peut-être n'aurait-il pas réagit, puisqu'il ne parlait pas plus deux ou trois mots de cette langue. En revanche, l'espagnol faisait partie de ces langues qu'il jugeait indispensable de connaître, surtout pour quelqu'un qui voyageait autant. Avant de mettre un pied hors de la nacelle, il répliqua de la même manière.
"Méfie-toi que je n'aille pas te pousser de là-haut, petit con..."
Lorsqu'ils furent tous trois dehors, Hippolyte ne pu s'empêcher de regarder en bas. Il n'avait pas le vertige, mais personne n'aurait été rassuré à une telle hauteur, sans baudrier ni équipement d'escalade, et surtout avec les flammes en bas qui continuaient de lécher la structure métallique de l'attraction. Et dans cette situation pour le moins désespéré, la tentative d'humour de la rouquine lui arracha un sourire.
"Espérons simplement que la chute de cette blague ne se fera pas au sens propre du terme."
En effet, il avait un don certain pour casser l'ambiance et les blagues. Un talent inné et entretenu par des années à lutter contre l'humour déplorable de Marius. Avisant la grande roue qui penchait de plus en plus autour d'eux, Hippolyte fini par se dire que descendre ne serait en effet pas une très bonne idée. Du moins pas directement. En revanche, l'un des côtés de la structure penchait vers un bâtiment tout proche. Certes il devait y avoir presque deux mètres de hauteur entre l'armature en métal et le toit de l'immeuble, mais c'était probablement leur seule chance de survie. Luttant contre le vent qui rabattait sa cravate sur son visage et la fumée qui lui brûlait les yeux, Hippolyte désigna l'immeuble du doigt.
"Regardez là bas ! Si nous grimpons sur la nacelle, nous pourrons utiliser le reste de la structure pour rejoindre ce bâtiment. Nous serons plus en sécurité que si nous descendons comme ça... Aidez-moi, vous..." Dit-il sèchement à l'attention de l'hispanique.
Il se pencha, joignant ses deux mains pour faire un marchepied à la rouquine, afin de l'aider à grimper sur la nacelle. Ils ne seraient pas trop de trois pour s'en sortir, finalement. Lorsqu'ils eurent aidé la jeune femme, il fit signe à l'autre de grimper à son tour. La grande roue se remit à grincer, et une secousse manqua de tous les faire basculer dans le vide.
"Et merde... Il faut qu'on se de dépêche..."
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Spoiler:
HRP : Bon... Je ne parle pas un mot d'espagnol, contrairement à Hippolyte et Alejandro... Du coup, plutôt que d'écrire nawak, c'est en italique. Voilà. Imaginez-le avec un sombrero sur la tête...
Jedikiah Grimwood
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Lun 5 Oct 2015 - 21:34
rp intrigue
La structure du bâtiment est brûlante, je m’accroche comme je peux en prenant sur moi pour ne pas trop me concentrer sur le brasier en contrebas. Je ne suis pas pyrophobe, loin de là même. Cette appréhension que j’ai à l’idée de me heurter aux flammes n’a rien en commun avec cette peur panique qui me prend lorsqu’un cafard croise mon regard. Une phobie n’est pas rationnelle, par définition : mon appréhension vis-à-vis du feu, elle, n’est motivée que par la cicatrice qui détruit mon côté. Mes muscles se contractent, je m’installe correctement avec l’aisance d’un militaire rompu à tous les types d’escalade. Contrairement à la fliquette. Elle a déjà fait de l’escalade, qu’elle me dit, je ne la crois qu’à moitié. Mon attention s’accentue, la tension aussi, j’ai même du mal à sourire à sa tentative d’humour sur mon sang latino – je ne suis pas hispanique, bordel – et encore plus à son début de blague qui tombe violemment à plat grâce à l’intervention du grand père. Je crache entre mes dents un vague hijo de puta destiné à l’autre hispanophone de notre trio, plus comme une interjection qu’une véritable insulte, alors que mon regard s’allie à mon soupir, j’ai beau voir des prises pour descendre, la structure branlante de l’ensemble de ne me donne guère envie de m’attarder par ici – sans compter la compagnie douteuse que je me farcie – et les flammes qui nous attendent à l’arrivée ont beau nous tendre les bras, j’ai eu assez de brûlures pour le reste de ma vie. Je serre les dents, glisse mon avant-bras entre deux axes métalliques pour m’assurer et pouvoir me tourner davantage vers le vide et surtout vers les options que l’on peut observer autour de nous. Nos yeux commencent déjà à pleurer, et moi à tousser, je commence à avoir la sacré impression que c’est une voie sans issue. Ma main libre passe sur mon front en chasser la sueur. "Regardez là bas ! Si nous grimpons sur la nacelle, nous pourrons utiliser le reste de la structure pour rejoindre ce bâtiment. Nous serons plus en sécurité que si nous descendons comme ça... Aidez-moi, vous..." Hein ?
J’étouffe un ricanement. Il me demande de l’aide, le vieux ? Alors qu’il allait me laisser tomber sans le moindre scrupule ? J’hésite une fraction de seconde à obtempérer, le temps de comprendre que ce n’est pas pour lui mais pour la seule femme du groupe. Je prends juste le temps de bien assurer mes pieds, ce serait con de glisser. En quelques efforts un peu malvenus nous voilà à nouveau dans cette putain de nacelle. « Et ben, faut dire qu’on sait économiser nos forces, on a l’air de trois pauv’ cons. Il faut vraim… » Une flopée de jurons hispaniques m’échappe quand la grande roue recommence à valser et menace de nous balancer par la porte. Aussitôt, mon bras glisse sur les hanches de la flic par précaution, histoire qu’elle ne passe par par-dessus bord. "Et merde... Il faut qu'on se de dépêche..." C’est ça, c’est ça Papi, n’essaye pas de faire genre tu sais jurer. J’hausse les épaules, coupe le contact avec la rousse – putain, mais pourquoi j’ai pas envie qu’il lui arrive quoique ce soit, hein ? Alors que je n’ai aucune putain de certitude sur son air de famille avec une autre blonde à la con ? – et n’attends plus longtemps pour me suspendre au toit de la nacelle et m’y hisser dans un grognement et un grincement. Accroupi, je tends la main pour aider la potentielle-sœur-de-Caitlin à grimper avant de me dire qu’elle n’a sûrement pas besoin de mon aide. Déjà, c’est une flic, donc elle est supposée avoir autre chose que du gras dans les bras, ensuite si elle ressemble un minimum à Cait’, je risque de me prendre un pain dans la tronche à vouloir l’aider, enfin et bien… qu’elle se démerde, j’suis pas sa nounou. J’attends qu’ils me rejoignent en avisant l’immeuble que l’autre crétin nous montrait. Il est loin. Je tends le cou au-dessus du vide, en profite pour enlever ma veste qui commence à être sincèrement superflue.
« Va falloir qu’on grimpe par là. » Je désigne, sans même regarder ceux que je suis obligé de me traîner comme deux boulets, une, deux nacelles qui tentent de rester droite malgré l’angle plus que flippant de la grande roue. « Le seul truc, c’est que les cons qui sont encore là dedans… parce qu’on n’a beau ne pas être les seuls à frétiller à l’extérieur des boites de conserve, y’en a encore beaucoup font dans leurs frocs bien attachés à leurs sièges, … faut voir si on prend le temps de leur faire la bise ou si on leur fait juste des doigts d’honneur en les snobant. Faudrait qu’on décide ça maintenant. »
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Lun 12 Oct 2015 - 21:04
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— Letha, Hippolyte, Rory et Alejandro —
C’était probablement la pire soirée que Letha passait depuis un moment. Faire de s’escalades sur des nacelles suspendues à plusieurs mètres du sol pendant que le truc était en train de cramer, ce n’était pas franchement une véritable partie de plaisir. Elle avait vraiment hâte de retourner sur la terre ferme et de rentrer chez elle. Malgré la saison hivernale qui suivait son cours en ce mois de février, il faisait chaud, l’air était lourd, difficilement respirable à cause des flammes, elle mourrait d’envie d’aller se foutre dans un bon bain, mais avant ça, il fallait sortir en vie de cet enfer. Avec l’aide des deux autres gars, elle était remontée dans une nacelle qui ne tarda pas à basculer. Son épaules vint cogner brutalement contre la structure métallique, heureusement que l’espagnol avait été là pour la retenir, sans quoi ça aurait peut-être été sa tête qui serait venue cogner contre la ferraille. « Putain de bordel … » Elle se coupa dans son élan d’injure, pourtant, elle aurait pu continuer longtemps. Elle adressa un léger sourire à l’hispanique. « Merci. » Puis c’était reparti. Il fallait continuer l’escalade pour aller rejoindre un bâtiment. C’était une bonne idée, elle n’allait pas contester, mais elle en avait vraiment marre. Marre de cette fête foraine, marre de cette ville. Marre de tout en cet instant. Elle fini par escalader sur le toit de la nacelle après les deux autres types. Elle aurait presque l’impression d’être en train de repasser les examens d’entrée pour le fbi, maudits parcours d’obstacles.
Il y avait d’autres survivants dans une autre nacelle. Pour elle la décision était déjà prise. Elle n’allait pas laisser ces gens mourir. C’était simplement impensable pour elle. « On peut pas les laisser mourir là-dedans. » On, dans le fond elle n’en savait rien. Mais elle, clairement elle ne pouvait pas. Elle allait les sortir de là et tant pis si elle devait crever pour ça. Ce ne serait pas la première fois qu’elle risquerait sa vie pour d’autres gens. « Enfin, vous, vous faites ce que vous voulez. » Elle s’en fichait, qu’ils aillent sauver leurs peaux si c’était ce qu’il voulait faire. Rapidement, elle se glissa le long de cette fichue structure pour se retrouver en tête de la file. Rapidement, elle détacha son manteau qui était vraiment encombrant, le laissant tomber dans le vide, tant pis, elle en avait d’autres. Puis, elle commença à défaire les boutons de sa chemise, elle y penserait à deux fois la prochaine fois avant de s’habiller en tailleurs la prochaine fois qu’elle viendrait faire un tour dans une fête foraine. Se retrouvant alors en débardeur, elle se servit de sa chemise pour diminuer la sensation de brûlure sur ses mains, la faisant glisser contre la barre de métal au fur et à mesure qu’elle bougeait ses mains sur cette dernière. Il fallait qu’elle atteigne ces fichues nacelles, pas question de laisser ces pauvres gens mourir là-dedans, tracer son chemin en les laissant là-dedans, c’était tout simplement impensable pour elle.
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro. Lun 19 Oct 2015 - 15:31
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Hippolyte se fit la remarque que pour économiser ses forces, l'hispanique aurait aussi pu la boucler. A brasser de l'air comme il le faisait en jurant de façon peu gracieuse, il allait juste gagner à s'étouffer. Quel idiot... Secouant la tête, le chasseur continua sa progresser le long de l'armature en métal, bénissant la paire de gants qu'il avait pensé à emmener : A défaut de le protéger du froid, ils le protégeraient de la chaleur du métal. Et, trop occupé à se concentrer sur le point de chute, il n'avait pas remarqué qu'en dessous, plusieurs personnes étaient coincées dans les nacelles. Ils n'avaient sûrement pas avec eux un abruti prêt à passer à travers la porte pour les dégager de là. C'était la panique dans les petits habitacles, on pouvait vaguement les entendre tambouriner aux vitres, leurs cris assourdis par le bruit des flammes et la cohue. C'était peut-être insensible de sa part, mais Hippolyte ne se sentait pas du tout impliqué dans cette affaire. Il ne laisserait pas ces gens-là périr par les flammes, non, mais il n'éprouvait pas plus de pitié que cela à les voir se débattre. Après tout, s'ils tenaient vraiment à la vie, pourquoi n'essayaient-il pas eux aussi de sortir ?
A peine l'hispanique avait-il fait remarquer qu'il fallait vite se décider que déjà, la jeune femme se précipitait pour aider cette bande d'inconnus. Ah les flics... Toujours prompts à jouer les super héros mais sûrement pas à réfléchir. Hippolyte leva les yeux au ciel en soupirant.
"Ce n'est peut-être pas très malin d'y aller toute seule sans réf... J'ai compris, elle ne m'écoute pas." Puis il se tourna vers l'autre homme. Je suppose que vous aussi, vous voulez jouer les preux chevaliers en armure ?
Sans ajouter un mot, il se glissa sur l'armature à la suite de la rouquine, et fini par atteindre la seconde nacelle. Il y avait là une mère et ses deux enfants, tétanisés par l'angoisse. Quelle idée d'emmener des gosses à une fête pareille, aussi ? Hippolyte oubliait souvent que les fêtes foraines étaient généralement faites pour les enfants, les loisirs, l'amusement... Tout un tas de choses qu'il ne connaissait finalement que trop peu. Hippolyte leur fit signe de reculer et de se protéger la tête, tandis qu'il retirait son manteau. En équilibre précaire sur une barre de métal, ses chaussures de ville glissant dessus, il enroula la veste sur son bras gauche et donna un grand coup dans la vitre. Rien. Un second et la vitre se fissura. Un troisième et elle vola en éclats, offrant enfin une échappatoire aux trois occupants.
"Dépêchez-vous de sortir, vite !"
Il posa son manteau sur le bord de la vitre pour leur éviter de se planter un morceau de verre dans la main ou la jambe, puis leur indiqua le toit du bâtiment qu'il leur fallait regagner. L'un des petits grimpa immédiatement sur la nacelle sans demander son reste, tandis que le second, tétanisé, peinait à bouger un pied, de peur de tomber. Après avoir aidé la mère à se hisser à la suite de son fils aîné, Hippolyte comme il pu vers le plus jeune.
"Qu'est ce qu'il y a ? Tu ne veux pas monter ? Ta mère t'attend là haut, tu sais..."
Le petit se triturait les mains, et releva un visage baigné de larmes vers le chasseur
"Je... J'ai peur de tomber... Je ne sais pas escalader comme Andrew..."
Voilà autre chose... Il avait fallu qu'il tombe sur une nacelle avec deux mômes, dont un sujet au vertige. Pas le temps de tergiverser ni de lui dire d'être courageux et d'affronter sa peur, même si c'est ce qu'il aurait fait en temps normal, quand même l'enfant n'avait-il que cinq ou six ans. Soupirant, Hippolyte pris le petit dans ses bras et le hissa sur ses épaules pour avoir les mains libres et pouvoir remonter sans facilement.
"Accroche-toi bien à ma tête et surtout ne regarde pas en bas, c'est compris ?"
L'enfant acquiesça d'une voix timide, tandis qu'Hippolyte remontait sur la nacelle. Il se tourna vers les deux autres, probablement toujours occupés avec l'autre nacelle.
"Vous avez besoin d'aide ? Qu'est ce qui se passe ?"
Avec un enfant sur le dos, faire demi-tour devenait plus que risqué pour lui, aussi se contenta-t-il de faire signe à la mère et Andrew de se diriger vers le toit du bâtiment le plus proche.
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Sujet: Re: (rp intrigue) letha, hippolyte, et alejandro.