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| Still running free in the silver moonlight [Lazz & Caiden] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Still running free in the silver moonlight [Lazz & Caiden] Ven 7 Aoû 2015 - 19:12 | |
| Lazz et Caiden still running free in the silver moonlight Fini les cours, enfin le week end. Ceci dit, ce n'était pas comme si Caiden était du genre présent en cours. Il allait en sport, en anglais, en histoire et parfois en espagnole. Mais franchement, on avait déjà vu plus assidue. Ah si, il était toujours présent pour les entraînements de l'équipe de foot. C'était pas mal non ? Quoi qu'il en soit, qui disait week end, disait sortie. Et qui disait sortie, disait merde au couvre-feu. Franchement, c'était une idée à la con ce truc, on se croyait en pleine dictature... Parce que oui, pour Caiden qui n'était pas attentif en cours, une dictature c'était un couvre-feu, un con au gouvernement et des méchants qui trucidaient des gentils. C'était un peu l'image que reflétait Radcliff avec son nid de hunter. Ce soir, son père et son frère seraient surement à la chasse aux chasseurs et lui, il ne pouvait même pas venir. Soit disant il était trop jeune... Mais il savait se servir d'une arme à feu, son père lui avait appris, c'était suffisant, non ? Comment pouvait-il être capable d'apprendre à se défendre si on ne l'envoyait sur le terrain, hein ? Mais passons. Au moins, son père ne serait surement pas là pour lui demander où il était et pourquoi il rentrait à deux ou trois heures du mat'. La soirée avait donc eu lieu chez un senior qui habitait près de la forêt, assez excentré. Au moins, ils pouvaient foutre le boxon sans que les flics débarquent pour tapage nocturne. Il aurait bien passé la nuit dans cette maison, mais si son père rentrait et qu'il n'était pas, il allait paniquer. Ainsi, vers trois heures du mat', le même pote qui l'avait emmené décida de rentrer, comme Caiden n'avait pas sa voiture, il décida donc de rentrer avec lui.
« Tu veux pas que je dépose devant chez toi plutôt ? » Caiden avait déjà ouvert sa portière pour sortir. « Nan je vais marcher un peu et prendre l'air, je dois puer la bière et le punch, l'air frais me remettra les idées en place. » Il se mit à rire comme un con avant de descendre de la voiture en manquant de justesse de ce péter la gueule... Okay, on avait vu mieux comme idée, rentré à pied alors qu'il était censé être chez à cause du couvre-feu et qui plus est, un peu bourré, c'était loin d'être la plus safe des solutions. Mais si Caiden avait été un garçon raisonnable, ça se saurait. « Fait gaffe quand même. » L'adolescent se retourna vers la voiture. « T'inquiète pas. Je suis le mec le plus prudent de Radcliff. » Il se marra encore avant de se mettre ses écouteurs dans ses oreilles, son ipod jouant le dernier Within Temptation sorti ce début février. Il était arrivé au niveau de la boîte le Burning Desire... wait, il n'habitait pas du tout par ici. Il s'arrêta finalement dans la rue en observant à droite et à gauche. Son cerveau tournait vraiment au ralentit et ce n'était pas la fraicheur de février qui changerait quelque chose, en plus il avait la dalle... Il aurait tué pour un mcdo ou une pizza ou n'importe quoi de bien gras... Il remarqua finalement une personne non loin, c'était louche non ? Peut-être que c'était un hunter près à tuer des innocents. Caiden ne pouvait pas laisser faire ça ! Il commença à le suivre, aussi discrètement qu'un mec éméché pouvait le faire. Enfin, il fut définitivement grillé lorsqu'au moment de se planquer derrière une poubelle, il fit tout tomber.... une de ses putains de poubelles métalliques avec un couvercle qui s'ôtait totalement... v'là le bordel lorsque celui-ci roula un instant au sol avant de heurter le béton. « Oh... merde... » La boulette. Si c'était vraiment un hunter, il était "légèrement" dans la mouise surtout vu le gabarit de énergumène.
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| | | | Sujet: Re: Still running free in the silver moonlight [Lazz & Caiden] Dim 9 Aoû 2015 - 19:48 | |
| « C'est risqué de sortir à cette heure là. »
« Parce que c'est pas risqué de tenir un night strip club quand un couvre feu est en vigueur ? »
Ton patron te lance un regard circonspect. Tu le rassures du tien ; des yeux noirs et lumineux, taquins peut-être, qui lui indiquent que tout va bien se passer. Un videur prend la relève plus tôt ce soir et tu es autorisé à lâcher ton poste ; ton supérieur maintient cependant qu'il n'est pas discret de sortir avant la fin du couvre feu et que tu ferais mieux de rester au club jusqu'à cette limite. Malgré le fait que tu pourrais riposter par la force, tu ne le fais pas. C'est ton patron après tout. Et tu fais sortir des dizaines de personnes chaque nuit par derrière pour qu'aucun policier venu du poste au coin de la rue ne puisse les chopper ; pourquoi pas toi ? Finalement tu convaincs ton supérieur de te laisser partir, en lui promettant de lui indiquer ton arrivée chez toi, dans ton immeuble, dans ton petit studio de célibataire éternel ; il est pas ta mère franchement, les gens s'inquiètent beaucoup trop les uns pour les autres parfois, même si, tu l'avoues, cela peut être touchant.
Tu finis donc par t'extirper du night club surchauffé par la cour arrière, avant de prendre lentement le chemin du quartier résidentiel du Sud de Radlciff, situé à deux rues de là. Tu prends le chemin des rues les plus étroites et les plus sombres, parfaitement capable de te défendre si un hunter passe par là. Tu te retournes fréquemment, paranoïaque, au cas où l'un d'eux te suivrait. Cette désagréable impression te poursuit jusqu'à ce qu'avec un soupir de soulagement, tu voies au loin se dessiner les différents immeubles, dont celui au rez de chaussée duquel tu habites. Tu presses le pas, l'oreille aux aguets, regardant autour de toi à plusieurs reprises, avant de voir au loin, la porte de l'immeuble qui semble t'appeler. C'est alors qu'un bruit métallique te fit sursauter. Tu te retournes brutalement, le cœur cognant dans ta poitrine, pour voir une poubelle rouler sur le sol et avec elle, comme sorti de nulle part, le corps d'un adolescent s'étaler sur l'asphalte. Le souffle court, tu l'examines alors qu'il se relève, croise son regard. La lueur que tu y devines l'assimile comme un allié – comme tout personne qui ne souhaite visiblement pas te faire du mal – et tu te penches rapidement pour le saisir par le col. Porté par ton anxiété et par tes instincts, tu le traînes jusqu'à l'entrée de l'immeuble toute proche et le projettes dans le hall qui s'allume automatiquement avant de refermer la porte derrière toi. Ouf. Sauvé.
« C'est risqué de se balader en pleine nuit gars. Ca va au moins ? »
Ton ton n'est pas agressif, il est simplement vibrant d'une petite note de fatigue teintée d'adrénaline qui a parcouru tous tes membres lorsqu'il t'a fait peur en bousculant cette foutue poubelle. Tu te retournes discrètement pour parcourir, à travers la porte vitrée, la rue des yeux. Personne.
« Tu aurais pu ameuter des hunters. » souffles-tu.
Reportant son attention sur le jeune homme alors que tu es certain d'être hors de danger, tu fais tournoyer tes clés entre tes doigts fermes. Tes yeux détaillent son visage incroyablement jeune. Il n'a pas vingt-cinq ans, peut-être même n'est-il pas encore majeur. La lueur trouble brillant dans ses yeux ternes indique qu'il a du ingurgiter plusieurs verres d'alcool.
« T'habites ici ? » |
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