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 oh god, who are you ? (pandorà)

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MessageSujet: oh god, who are you ? (pandorà)   oh god, who are you ? (pandorà) Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 17:28



oh god, who are you ?
" w/ pandorà & aëlwenn "



" the bar  "
La musique à fond, je danse au milieu de mon salon, pour la première fois depuis longtemps, malgré ce qu'il se passe dehors à cause des hunters et cetera, j'arrive à me sentir bien, me sentir libre de faire ce que je veux, je ne suis plus obligée de me cacher, de cacher qui je suis vraiment. Mais quand on y repense, c'est assez triste de se dire que pour être sois-même il faut qu'on soit seul, ou enfermé chez nous. On ne peut même pas s'afficher au grand jour, essayer de se faire accepter. Certes, le gouvernement dit qu'il punira quiconque fera du mal à un mutant, mais fait pas croire, ça n'effraie pas plus les gens que ça. Rien que de penser à ça me fait soupirer. J’éteins la musique puis m'étale sur le canapé, je prends mon portable, puis regarde l'heure, 18:32. Franchement, j'ai pas envie de passer ma soirée seule allongée sur le canapé, ça ferais de moi une vraie no-life. Et puis j'vais rester enfermée chez moi toute ma vie, ce ne sont pas ces foutus hunters qui vont m'empêcher de vivre ma vie hein ? Je me lève donc de mon canapé puis vais jusque dans mon dressing -parce que oui, j'ai les moyens d'avoir un d'avoir un dressing, c'est la belle vie moi j'dis- j'ouvre donc les portes coulissantes de mon placard, puis regarde ce que je pourrais bien porter. Et après une bonne dizaine de minutes d'hésitations je décide de porter une petite robe bleu avec un col blanc, parce que ouais, l'extravagance c'est pas trop mon truc alors j'préfère faire dans le sobre. Je l'enfile donc, avec des collants de couleur chair, ainsi que des chaussures à talons bleu marines. J'avance jusque dans la salle de bain, ou je laisse mes cheveux aux naturels, c'est à dire bouclés. Et ouais, je le confirme, les cheveux bouclés c'est super chiant ! OK, je suis d'accord, c'est plutôt beau -surtout mes boucles oh my god- mais c'est chiant, très chiant. J'opte ensuite pour un maquillage sobre et discret, un trait d'eye liner ainsi que du crayon et du mascara. Je repars en souriant jusque dans le salon où je récupère mes clés ainsi que mon téléphone et mon porte monnaie, que je mets dans un petit sac. Je sors de mon appartement, refermant la porte à clé, puis avance jusque dans le parking où je monte dans ma voiture. Je soupire puis démarre, courage.

Après une vingtaine de minutes, j'arrive enfin dans le centre-ville de Radcliff. Je descends de ma voiture après l'avoir garée dans un parking, pas loin de l'endroit où je compte aller. J'avance dans le centre ville où la nuit est presque déjà entièrement tombée. Les lumière illuminent la ville, ce qui me fait sourire, allez savoir pourquoi, je ne sais même pas pourquoi je souris c'est louche, bref. J'avance dans les allées, essayant de trouver un endroit sympathique, où il n'y a pas des genre complètement saouls, j'ai pas envie de passer ma soirée avec des gens de ce genre. Puis je passe devant un bar qui m'a plutôt l'air sympathique, à travers la vitrine, je peux supposer qu'il y a une bonne ambiance, j'entre donc. Je choisis de m'installer au bar, ouais je sais, ça peut faire bizarre de voir une femme seule assise au bar, mais au pire je m'en fiche hein, peut-être que je rencontrerais l'amour ce soir héhé. J'attends donc que le barman vienne vers moi, pour me servir, mais bizarrement celui-ci passe à côté de moi, en me regardant et en ne me disant rien, alors que je m'apprête à lui parler, je me retrouve coupée par un inconnu « mais qu'est-ce que tu fais habillée comme ça ?! et puis va travailler ce n'est pas l'heure pour rester assise » je le regarde, franchement ce type est bizarre, je le connais même pas. Je le regarde alors dans les yeux « Je crois que vous vous trompez de personne » il me regarde puis soupire « arrête de faire l'enfant et vas travailler ! » me dit-il. Alors que je m'apprête à riposter, mon attention est retenue par une personne, qui me ressemble tellement qu'on dirait que je suis devant un miroir, alors là, je dois avouer que je ne comprends pas ce qu'il se passe ... Suis-je en train de rêver ? ça m'étonnerai, mais c'est vraiment bizarre, je dois l'avouer.


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MessageSujet: Re: oh god, who are you ? (pandorà)   oh god, who are you ? (pandorà) Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 18:41


⊱ L'USURPATION, C'EST LÉGAL ?

Il y a une chose que je n’appréciais pas toujours, c’est la routine. J’aimais un petit truc différent dans ma journée. Le truc qui rend la journée ou la nuit ou n’importe même la soirée totalement différente à une autre. Parfois c’est nul, c’est qu’une pensée, un patient ou n’importe. C’est un petit truc différent. Le truc. Une journée comme les autres, j’avais passé une garde de nuit à l’hôpital et il faut avouer qu’entre surveiller le rythme cardiaque de Rosie, cette petite chinoise de 2 mois qui était née prématurément ou même passer une petite heure dans la salle de sieste, c’était long. En fait, j’adorais ça. Je n’aimais pas vraiment rester sans rien faire donc autant me reposer dès que c’était calme. Parfois, je passais mon heure de sieste à copiner avec la lime à ongles. Je ne suis pas une fille pleine de chichi mais j’aime avec les ongles propres parfois et je n’ai pas toujours le temps pour une manucure. J’avais terminée à 7 heures du matin, j’étais totalement et littéralement claquée mais pas le temps de se reposer. La fatigue n’est qu’un accessoire de torture pour les âmes reposés. Je rentrais à la maison en trouvant Mary et surtout la radio à fond sur du Lana Del Ray. Elle avait surement oubliée de la couper. Cela lui arrivait souvent en ce moment parfois, elle avait des crises d’hystérie en ne me reconnaissant pas et cela devenait rapidement l’apocalypse chez les Robertson. Elle foutait le feu par moment pour me repousser en me prenant pour un individu qui lui voulait du mal. Là, c’était un bon jour, elle me reconnaissait et me souriait avant que nous sortions pour aller faire les soldes. Voilà pourquoi je n’avais pas le temps de me tourner les pouces. Nous devions aller faire notre sortir shopping après le repas de midi. Elle tout comme moi n’avions plus rien de potables pour l’été. J’avais décidée d’enfiler un simple short en jeans et un chemisier. J’aimais être casual en général enfin je n’allais pas me prendre la tête à mettre une tenue super serrante qui allait me couper la respiration alors que je n’avais pas vraiment envie de séduire. Cela m’arrive par moment de me faire plus sexy mais bon, c’est uniquement quand je veux plaire. Après cette journée, je ramenais Mary à la maison et j’allais m’apprêter pour ma soirée au barman. Je commençais à 17 heures à peu prés. Après cette journée, j’étais à peu près de bonne humeur enfin je n’étais pas vraiment triste, nostalgique ce qui arrivait plus souvent dans les mauvais jours de ma mère adoptive. Et là, j’étais toute souriante en arrivant au boulot. Je n’avais pas vraiment changée de tenue, celle-ci se prêtait assez bien au bar. Cela faisait environ 4 ans que j’y travaillais. J’étais une habituée et cela ne me prenait pas trop de temps pour mes cours ou mon internat. J’avais un horaire assez flexible et cela couvrait les frais médicaux de Mary en général ou bien plus. J’allais au bar en prenant comme d’habitude mon abricot dans le frigo. C’était mes petites quatre heures pour bien débuter la journée. Un fruit. En  général cela allait du melon, à la fraise et aussi à la papaye. On ne déroge jamais des habitudes d’une humaine. J’avais souvent besoin de sucre, mon fruit pour garder la pêche. Je le mangeais en général au début ou sur tout mon service et là, je commençais la journée en le mangeant directement avant d’attaquer. Allez hop, au boulot.

Les clients allaient et venaient, certaines auraient même bien besoin d’un bon déodorant. Il y avait les types du genre qu’on se demanderait bien s’ils n’avaient pas fait un remake de tarzan dans la forêt par moment. Ils étaient encore plus humains que des gorilles. De vraies bêtes. Le genre de type qui nous mette les mains aux fesses. Le dernier qui me l’a fait à sûrement dû faire passer des examens médicaux à son cerveau. Je lui avais habillement retourné la tête sur le bois bien solide du bar. Je n’avais pas vraiment la force d’une wonderwoman mais une fois l’alcool dans le sang, ils étaient plus faibles que des poupées de chiffons. Mauviettes. Heureusement, ils sont humains et connaissent leur erreur. Cela ne m’attirait jamais d’ennuis et le patron n’était pas un gars relou. Il m’aimait bien et je pouvais blaguer avec lui. D’où ma fidélité à ce bar. Et là, j’étais en train de chercher après une réserve de bouteille dans la pièce cachée des clients, sagement avec Pete, le fils du patron. Un chic type. Je rigolais souvent avec lui. Alors que nous en sortions, j’entendais la voix du patron mais regardant Pete, je lui souriais. « Tu ne connais pas la blague que m’a sortie mon résident ? », demandais-je alors que je me doutais qu’il ne pourrait pas la deviner mais passons. « Une mère dit à son garçon : -N'oublie pas que nous sommes sur terre pour travailler. - Bon, alors moi, plus tard je serai marin ! », racontais-je alors en imitant les voix d’une enfant et de sa mère. J’adorais ce genre de blague totalement nulle à chier mais dont je rigolais à chaque fois. Je suis cinglée. Que voulez-vous. Il y a des choses que nous ne pouvons jamais changer. Et je m’amusais de son rire. « Elle est aussi douée que toi en blague pour gamin, dis donc ! », répondit-il en me taquinant de son air assez… enfin comme d’habitude. On se lançait pic sur pic mais on adorait ça.  Je riais en allant vers le bar avec mon carton rempli de plusieurs bouteilles alors que là, je vis… enfin je vis une personne me ressemblant goutte pour goutte. Sur le coup, sur la surprise et la peur aussi car je me disais instinctivement : un transmutant a pris mon corps ? Oui c’est stupide mais c’était une des choses qui m’effrayait. Enfin bref… sur le coup et paf. Oui, paf. Je laissais tomber le carton sur le sol. Heureusement, habile, Pete le ramassait car il devait y avoir pour 200 euro de whisky d’âges. Mais je n’avais pas vraiment le réflexe d’être soulagée de son acte, j’étais stoïque pendant une longue minute, totalement même. Je ne savais que penser ou même si c’était un rêve. Oui, je devais dormir. Par reflex idiot, j’allais me pincer le bras. « Aie ! », c’était de ses choses enfantines que je pouvais faire malgré ma maturité.  Je regardais alors le patron qui haussait les épaules comme s’il ne voulait pas s’en mêler mais je ne savais pas vraiment quoi faire et Pete rigolait avant de poser la boite et retourner dans la réserve. Je me frottais les yeux comme pour me dire que c’était une illusion. Après le pincement, j’allais tout faire. Il y a quoi d’autres ? Je riais un peu nerveusement. « C’est assez comique ! », lâchais-je faussement amusée en allant derrière le bar pour nettoyer nerveusement deux ou trois verres qui séchait d’un nettoyage que j’avais déjà fait. Il parait que la plonge évacue le stress. « Cela vous arrives souvent de prendre le corps d’un humain ? », demandais-je sous l’incompréhension et me trouvant aussitôt un peu parano mais je ne l’étais point en fait, j’étais surtout apeurée mais cela ressortais sous cette idée farfelue d’une usurpation. En fait, c’était à mon sens… la seule option.
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MessageSujet: Re: oh god, who are you ? (pandorà)   oh god, who are you ? (pandorà) Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 0:16



oh god, who are you ?
" w/ pandorà & aëlwenn "



" the bar  "
Franchement, c'est quoi cette histoire d'examen pour savoir qui est mutant et qui ne l'est pas ? pourquoi faire ça ? un dépistage comme ils l'appelle. Nan mais faut être tordu de faire ça. Il vaut mieux pour la sécurité de tout le monde de garder ça secret. Mais dans quel gouvernement sommes nous sérieusement ? s'abord ils décident de rendre publique l'existence des mutants qui aurait du rester cacher ! et de deux, ils décident de faire un dépistage pour découvrir qui est mutant et qui ne l'es pas. Sérieusement c'est trop con, et puis franchement, ils disent qu'ils vont garder ça secret, mais quand ils découvriront le nombre de mutants présents à Radcliff ils décideront de tout révéler. Et c'est bien évidemment là que les hunters interviendront ! Et ils décideront d'éliminer tous les transmutants présents, franchement, qu'elle idée brillante ! Et puis ça deviendra une guerre qui se transformera en apocalypse. Ça me fait penser à une chanson de Lana Del Rey qui s'intitule Born to die. Certes, nous sommes nés pour mourir mais par pour être assassinés, et surtout prématurément. Les gens ne savent pas ce quoi à ils s'attaquent, ils ne prennent pas conscience de toute la violence qu'ils déversent. Tant par la haine que par les actes. Évidemment, après nous pouvons partir et ne plus jamais revenir, mais fuir n'est pas la solution, il faut affronter la vie et ses problèmes. En plus, vous savez comment certaines personnes appellent les mutants ? les dégénérés, c'est un mot tellement péjoratif ! Un mot qui nous fait passer pour des fous, des monstres, des erreurs de la nature. Je ne peux penser qu'on puisse haïr des gens à ce point, c'est inconcevable !

Je me re-concentre de nouveau sur la scène qui est digne d'un film surnaturel, et qui se déroule devant mes yeux. Une copie identique, parfaite de moi-même se trouve devant mes yeux, mais comment est-ce possible ? Est-ce un mutant ? un humain ? ou qui est-ce tout simplement ? Historiquement, environ 1 grossesse humaine sur 80 (1,25 %) donne naissance à des jumeaux. Mais je ne peux penser à ça, mes parents ne m'auraient pas cacher cela, ils n'auraient pas osés ? et ça se trouve je dois sûrement m'emballer, peut-être que ce n'est qu'une mutante qui veut me jouer un mauvais tour ? Mais pourquoi me le faire à moi ? et surtout dans quel but ? Même si en y repensant ça paraît impossible, peut-être que le monsieur qui vient de m'interpeller comme si il me connaissait me connait vraiment, enfin j'veux dire, connait l'autre moi ? celle qui se trouve devant moi. Nan sérieusement, penser à ça me fatigue l'esprit, ça paraît tellement compliqué. Je dois limite passer pour une psychopathe à penser à des trucs aussi tordus non ? « C’est assez comique ! » dit la fille me ressemblant comme deux goûtes d'eau, et d'ailleurs, je pense exactement comme elle à aujourd'hui, j'en suis même venue à me demander si c'est une blague ou pas donc bon ! Mais celle-ci avance le pas rapide jusque derrière le bar, je la suis alors rapidement, en profitant pour remarquer tous les regards qui étaient braqués sur nous. Alors que je me dépêche pour la rejoindre, je trébuche sur un sac plastique un peu humide se trouvant par terre, mais heureusement j'arrive à me rattraper sur le comptoir où je fais tomber des gobelets en plastique. Je soupire alors et les ramasse pour les remettre sur le comptoir où ils se trouvaient initialement. Je rejoins donc l'autre fille jusque dans la réserve du bar, où elle commence à y faire la plonge. Je déplace alors un sac de farine pour pouvoir m'appuyer sur la table située non loin d'elle. « Cela vous arrives souvent de prendre le corps d’un humain ? » dit-elle toujours concentrée sur sa vaisselle. Je soupire alors puis me redresse alors en me rapprochant d'elle « Je ne suis pas un mutant ... » si, j'en suis un et je ne vais pas lui mentir, mais je n'ai pas envie de la faire fuir ou qu'elle prenne peur, je veux comprendre qui elle est, je marque donc une courte pose « ... qui prends l'apparence d'un humain. J'ai toujours été ainsi, je n'ai pris l'apparence de personne ! D'ailleurs j'aurais pu penser que c'était vous lu mutant, et non moi, mais apparemment je me trompe. Alors vous, qui êtes-vous ? Parce que je dois avouer que je suis sacrément surprise de vous voir, ou du moins de découvrir votre ... présence » ben ouais j'vais pas lui mentir. Mais bon, si elle ne me croit pas, je lui montrerais mon don, qu'elle comprenne que je ne prends pas son apparence et que je suis bel et bien comme ça.


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MessageSujet: Re: oh god, who are you ? (pandorà)   oh god, who are you ? (pandorà) Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 5:23


⊱ L'USURPATION, C'EST LÉGAL ?

Il y a beaucoup de surprises dans la vie. Je dirais que la vie est pleine de surprises. Tout ce que vous pensiez tellement correct. Une ligne droite qui n’avait aucuns chemins de traverse. Une ligne que vous suiviez comme une logique peut souvent s’avérer n’être qu’étrange et sinueuse. Quoique vous fassiez, la vie est ainsi. Pleine de rebondissements et là, cela peut se montrer même trop difficile à gérer. Je ne m’attendais pas du tout à cela. Me retrouver devant un sosie de moi. Non pas du tout. La boite qui m’avait échappée des mains en était bien la preuve à mon avis. Ce n’était pas logique à mes yeux. Paf, c’était tombé, cette boite. Mais cette fille ou même étais-ce une fille ? Mon premier reflex avait été de la qualifier de mutante car j’étais perdue. Réellement. Comment me douter dans le fond de l’existence d’une sœur jumelle ?  Je ne pouvais pas une seule seconde. Je n’avais aucunes idées que cela serait possible dont pour moi, ce n’était pas logique, non. C’était clairement une personne qui avait pris mon corps. Mon corps sans grand intérêt. Je n’avais pas la poitrine  de Jennifer Love Hewitt ou rien de spécial. Enfin je n’étais pas spéciale. Pas du tout. Je ne me voyais jamais comme telle. Et là, je disais que c’était comique, déjà ça, ça me faisait rire. Et alors que j’allais derrière le bar et à la réserve ouverte sur le bar à moitié et la regardant s’assoir. Ce qui était clair c’est que la jeune femme était assez à l’aise pour venir se mettre dans la réserve d’un bar ou elle ne bossait pas ce qui me faisait un peu peur car là, personne ne me voyait. Pete n’était même plus là. J’étais seule ou presque car l’on pouvait m’entendre si je gueulais. J’étais un brin nerveux. Totalement mais je faisais la plonge, cela aidait réellement. Et du peu de force que j’avais, j’avais osée posée cette question mais totalement nerveusement. Je tremblais un brin en lavant le verre. Il fallait que je m’arrête un petit moment. Oui, c’était une petite peur mais je ne pourrais pas vraiment dire pourquoi. Je reculais nerveusement vers le frigo qui était à 30 cm de moi et me retournant alors vers celui-ci pour reprendre à nouveau un abricot. Je voyais aussi les farfalles à la ricotta du patron juste à côté ce qui me rire nerveusement par ce qu’elle puait tout le temps quand il les réchauffait. Une vraie infection. Je me retournais alors en prenant mon abricot et en prenant une bouchée. Un peu nerveuse. Toujours. J’avais souvent besoin d’avaler un truc dans ce genre de situation. Elle se rapprochait et je la regardais en stoppant alors manquant presque de m’étouffer sous le coup de la surprise, du rapprochement et recrachant un peu en toussotant, la regardant attentivement et tentant de regarder les moindres traits de son visage pour chercher un moindre truc de différents pourtant je n’y arrivais pas et ce n’était pas peine d’essayer mais non, rien. Je l’écoutais alors. Oui, elle n’était pas mutante, c’est ça et pourtant elle a fait comment pour me ressembler ? Bon d’accord, je n’avais pas encore entendue la suite ce qui arrivait et je ne savais pas si je pouvais être plus sereine non plus. Je riais un peu nerveusement en la regardant. C’était impossible que ce soit juste des sosies. Je ne croyais pas à cette idée que nous avons des sosies sur cette terre sans même jamais les rencontrer. Un mythe. Je ne croyais pas aux mythes. Et pourtant nous vivons avec des dégénérés. J’arquais un sourcil en détournant légèrement le regard. J’avais un peu l’impression de passer pour une psychopathe, là.  Bizarrement, j’avais aussi un peu de mal à y croire. Pourquoi devrais-je y croire dans le fond ? Mais une autre petite voix en moi me disait de ne pas lui retirer aussitôt toute confiance. Si cela se trouve, elle disait vrai. Je ne voulais pas paraitre comme une « raciste » en quelques sortes. « Ce n’est pas par ce que tu me ressembles que je devrais te croire. Je ne me mêle pas de la gueguerre des mutants et des hunters. Je pense que vous êtes égaux. Je m’en fous et je ne comprends pas ces individus qui vous chassent. Je ne comprends pas non plus ce dépistage car vous êtes des humains comme nous, juste avec des facultés, c’est vous. Réellement… mais d’égaux à égaux… comment et pourquoi devrais-je te croire ? », demandais-je en regardant ce double. Je reculais encore d’un pas, soufflant même légèrement en me disant qu’au cas où, il y avait un fusil à pompe au bar, je tentais de voir si je pouvais courir et aller l’attraper. Peut-être, non ? Il était vrai que cela m’effrayait réellement. J’avais toujours pensée mes parents morts à cause d’un mutant. Je n’avais jamais sue que c’était en fait des hunters. Jamais. «  Je ne suis qu’une fille comme une autre. Je m’appelle Pandorà et j’ai 23 ans. Je suis barmaid depuis 3 années et je vie dans cette ville. Je suis orpheline et je n’ai jamais rien fais à un mutant. Jamais. », ma voix tremblait un peu alors que je parlais. J’avais peur car je me trouvais seule ou toujours presque dans cette pièce avec cette femme. Je regardais l’abricot entre mes mains comme point d’encrage et le portant frénétiquement à mes lèvres sans me décider à en prendre une bouchée. « Je ne suis qu’une humaine fragile… sans vraiment d’intérêt. Je suis aussi interne en chirurgie. J’aide les vôtres parfois, je les soigne. Je n’ai rien fait de mal… », soufflais-je doucement avec l’angoisse persistante qu’elle ne me veuille du mal mais pourtant elle n’en avait pas l’air car elle aurait pu. « Comment je peux croire que vous êtes ainsi depuis toujours et que nous sommes des sosies ? Car je suis certaine que je n’ai jamais eue de sœurs même si j’avais 8 ans la dernière fois que j’ai vu mes parents ! », soufflais-je doucement. J’avais l’impression d’être une biquette toute fragile face au loup des fables de la fontaine. J’étais là, tremblante en doutant et ne voulant aussi pas douter à sa parole.
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MessageSujet: Re: oh god, who are you ? (pandorà)   oh god, who are you ? (pandorà) Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 12:00



oh god, who are you ?
" w/ pandorà & aëlwenn "



" the bar  "
Ma mère m'a toujours dit de ne jamais se fier aux apparences, et disons que j'ai toujours appliqué cela, seulement cette fois, bizarrement, disons que j'arrive à avoir 'confiance' en cette fille, je ne sais pas, c'est comme si on se connaissait déjà. Ou du moins qu'on ce soit déjà croisé. J'allais dire qu'elle me dit quelque chose mais en y réfléchissant, c'est tout à fait logique puisqu'elle me ressemble, ou je lui ressemble, en fait c'est compliqué cette histoire, c'est un coup à devenir cinglée. En fait il faut faire le bon dosage entre ce qui paraît réalité et ce qui paraît fiction. Seulement là je n'arrive pas à comprendre, bon, je serais seule je me donnerais bien une claque pour savoir si c'est réel ou pas, mais je pense que je passerais pour une folle, donc il vaut mieux éviter hein ! Franchement, là, maintenant j'ai juste envie de m’éclipser ! Vous savez ça fera sûrement quelque chose du genre : toc toc c'est qui ? ben c'est pas moi ! nan sérieusement, je pense pouvoir affirmer que c'est vraiment super étrange ce qu'il se passe là. Même si là, la seule chose que j'ai envie de faire, c'est bien de partir en courant et de ne plus jamais revenir, je suis jamais douée pour affronter les problèmes, ce n'est vraiment pas mon truc. Mais passer pour une voleuse ayant la satisfaction de ce qu'elle voulait voir et qui pars juste après, j'ai peur de me faire mal voir, même si j'pense que c'est déjà fais ! Maintenant je dois avouer que j'ai un peu peur que des hunters m'attendent avec des flingues et des fusils à pompe pour me détruire à la sortie du bar. Nan sérieusement, ici c'est un peu l'autre fille qui passe pour la victime, et moi pour l'usurpatrice, donc disons que c'est plutôt moi qui risque d'être tuée, parce que l'autre fille ils l'a connaissent, elle travaille dans ce bar, alors que moi ben ... moi ils me connaissent pas. « Ce n’est pas par ce que tu me ressembles que je devrais te croire. Je ne me mêle pas de la gueguerre des mutants et des hunters. Je pense que vous êtes égaux. Je m’en fous et je ne comprends pas ces individus qui vous chassent. Je ne comprends pas non plus ce dépistage car vous êtes des humains comme nous, juste avec des facultés, c’est vous. Réellement… mais d’égaux à égaux… comment et pourquoi devrais-je te croire ? » sa voix me sors de mes pensées, certes ce n'est pas parce que je lui ressemble, ou qu'elle me ressemble, peu importe, qu'elle doit me croire, mais bien parce que je dis la vérité ! « Pourquoi devrais-tu me croire ? tout simplement parce que je dis la vérité. Tu crois vraiment que j'aurais eu le culot de me montrer ici alors que tu travailles ici, franchement, et avec les hunters qui courent la ville, je n'aurais pas pris le risque de me faire attraper et tuer ! » il faut que je lui fasse comprendre, parce qu'il faut être réaliste, ça a beau passer pour un événement surnaturel, je ne suis pas un mutant ayant le don de prendre l'apparence de quelqu'un, et je doute vraiment qu'elle en soit un, vu la manière dont elle en parle. Tout en m'expliquant son travail, comment elle s'appelle et qu'elle age elle a, je peux sentir dans sa voix qu'elle est tremblante, et qu'elle est hésitante, en fait, je ne sais pas comment décrire comment elle est, mais disons que c'est assez difficile à exprimer. Elle m'explique donc qu'elle s'appelle Pandorà, et c'est d'ailleurs plutôt un joli prénom, et qu'elle a vingt-trois ans ... tout comme moi ... « Comment je peux croire que vous êtes ainsi depuis toujours et que nous sommes des sosies ? Car je suis certaine que je n’ai jamais eue de sœurs même si j’avais 8 ans la dernière fois que j’ai vu mes parents ! » et bien moi aussi je suis certaine de ne pas avoir eu de soeurs, c'est ça le hic ! je ne comprends vraiment à rien à ce qu'il se passe, et je ne trouve pas de solutions ... « Le truc c'est que je suis également sûre de ne pas avoir eu de soeur ... en ce qui me concerne, je m'appelle Aëlwenn, et bizarrement, j'ai également vingt-trois ans ... Et je tiens à dire que j'ai vraiment vingt-trois ans, j'peux d'ailleurs te montrer ma carte d'identité, ou mon passeport c'est comme tu veux ! » je rigole doucement ... bon, j'dois bien essayer de mettre un peu d'humour dans tout ce drame non ? « Hum ... je suis née à Dublin mais ... » je marque une courte pause, il est vrai que j'aie été adoptée, ça pourrait être la raison non ? même si ça paraît un peu gros « j'ai été adoptée ... » dis-je doucement, je baisse alors la tête, je dois avouer que ça s'embrouille encore plus dans ma tête, je n'y comprends de nouveau plus rien


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MessageSujet: Re: oh god, who are you ? (pandorà)   oh god, who are you ? (pandorà) Icon_minitimeMar 2 Juil 2013 - 12:52


⊱ L'USURPATION, C'EST LÉGAL ?

Etre parano… cela consiste à quoi en fait ? Je n’étais pas parano en général mais je me sentais en ce moment-même un brin dingue. Je ne voulais pas l’être mais la situation s’y prêtait dans le fond. Avais-je une sorte d’hallucination ? Ce n’était pas un rêve, ça, j’en étais certaine. C’était autre chose. Totalement autre chose et je ne savais réellement pas comment le prendre. Je ne pouvais que suivre le mouvement et en fait, c’était ce que je faisais mais sans vraiment savoir si je devais m’enfuir et partir loin en prenant ma soirée. Tellement de monde pourrait m’aider. Mary, peut-être pas car en ce moment-même… sa mémoire se serait peut-être même barrée et elle se penserait à nouveau dans les années 1980 comme hier. C’était un risque depuis que la maladie s’était déclarée. Un gène, c’est un peu comme les mutants dans le fond sauf que voilà, c’était le plus proche d’une mère pour moi-même si je n’arrivais pas encore réellement à la nommer ainsi et je pensais à tout le monde surtout en cherchant qui pourrait m’aider. Ethan surement, mon fiancé mais ce soir, je préférais mourir qu’avoir son aide. Une mauvaise journée au soleil des fiancés. Désolée. Et là, je voulais en quelques sortes me protéger par mes mots, une parole. Je n’étais pas une bonne cible, j’étais bien, je n’avais rien contre les mutants. J’étais totalement et réellement blanche dans un sens. Non pas que je ne sois pas bronzée mais c’est une métaphore. Et j’essayais de me dire : crois-là. Je voulais réellement la croire mais la panique me donnait ce voile qui m’empêchait d’avoir confiance. Pourquoi d’ailleurs ? Mais elle n’avait pas tort et marquait un point. Pourquoi devrait-elle aussi me croire ? C’était vrai dans un sens. Pourquoi ? En fait, il n’y avait aucune argumentation sur ça. Je devais avouer que c’était vrai. Pourquoi le devrais-je ? Et elle avait raison dans un sens, je penchais la tête en la regardant. Un peu cassée sur le coup par ce que ouais, je connaissais des hunters et ils fréquentaient parfois le bar aussi. Surtout par ce qu’un des leurs est mon fiancé et donc enfin voilà mais là, il n’y en avait aucuns. Du moins pas depuis que nous étions dans cette pièce. Je riais nerveusement en tentant alors de chercher… des solutions plausibles à mes yeux. Dans ma tête, cela se construisait peu à peu. Je m’étais présentée et ça aussi c’était une sorte de défi passé car me présenter à une inconnu qui me ressemble et a affirmée être une mutante, c’est un peu un risque parfois mais c’est con même si j’avais peur, je n’arrivais pas encore à fuir à la sensation de danger pourtant j’étais effrayée mais je me demandais de plus en plus si ce n’était pas dû à ce trouble d’être face à une sorte de double de moi. Surement ? Je ne savais pas vraiment si c’était possible… cette théorie fumeuse d’avoir une sœur. Et l’écoutant alors, je détournais un peu le regard. C’était plus facile de réfléchir sans avoir cette impression de me regarder dans un miroir ou même… enfin j’étais littéralement paumée. Totalement, oui. Je soufflais doucement en la laissant terminée. Je ne pouvais m’empêcher de faire encore un peu en arrière et m’adosser au mur comme si je cherchais un mien de m’accrocher à quelques choses de solides. Pas une attaque mais une sorte de protection alors que j’avais la sensation d’avoir le monde qui s’écroulait sous mes pieds. Cependant, en entendant alors qu’elle était née à Dublin, je me retrouvais à perdre l’équilibre sur une boite derrière ne l’ayant pas remarquée sur le coup de l’annonce et me trébuchant. Avec chance pas assez pour me retrouver les fesses par terre mais le dos au mur. Un peu les fesses plus bas et les genoux pliés mais bon, je me redressais. Une maladresse, encore. C’était surement les confessions qu’elle me faisait qui me donnait ce malaise soudain. Je riais nerveusement comme souvent. C’est une sorte de tic chez moi quand je le suis mais… c’est tellement rare. « Euh… je… », Balbutiais-je alors simplement. « Je… », enfin oui, ça, je l’avais déjà dit. Voyons. Un peu de courage, oui. Du courage. Je reposais mon regard sur la jeune femme, mon sosie, mon double ou même mon reflet mais c’était tellement perturbant. Tellement que j’en tremblais légèrement. « Non, ça ira… je devrais… te le prou…ver aussi et je n’ai pas ma carte d’identité... Avec moi ! », soufflais-je avec une difficultés dans la voix. Elle tremblait autant que mes mains mais il fallait que je me ressaisisse, vraiment. Je soupirais doucement en posant les mains sur mes épaules et me serrant en quelques sortes dans les « bras » enfin je me sentais toujours plus en sécurité, plus détendue sous ce geste envers moi-même. Et là, je ne savais que dire car ce que j’allais dire était en fait décisif. Je la regardais attentivement et me rapprochant, me repoussant du mur d’un geste. Je soupirais doucement et me plantant devant elle. Je posais mes yeux dans son regard, attentive. « Je suis née à Dublin également… le 3 juin ! Mes parents se nommaient... », je soupirais doucement encore incapable de prononcer leur prénom même si c’était mon deuxième prénom celui de maman. « Enfin… je m’appelle en réalité Alleyah et voilà… mes parents étaient humains et sont morts dans un accident de voiture. », soufflais-je doucement en inspirant un brin d’air aussitôt. « J’ai été adoptée quand j’avais 13 ans à Radcliff par une famille agréable. Cela n’aide pas mais c’est un peu plus de choses sur moi-même si cela ne peut avoir aucuns rapports avec notre ressemblance sauf si nous sommes nées en fait dans des éprouvettes ! », je riais nerveusement sous cette invention encore plus loufoque que la première. « Des tests de laboratoires, voilà c’est ça ! », en fait ce qu’il y avait de rassurant dans cette idée loufoque c’était surement que cela ne voulait pas dire que mes parents avaient abandonnés ma sœur jumelle et ne m’avaient rien dis pendant 8 années de ma vie. En fait… cela voudrait dire que tout ce que je pensais n’était en fait que faux. Et je réalisais bien sûr que ça devait être pareil pour elle.
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