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| (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 15:14 | |
| abraxas e-j. spector "a beast in human skin" ◊
" henri spector's cold and cunning, aye, but a man can deal with henri. We've all known worse. But this son of his... they say he's mad and cruel, a monster. " ✤ NOM : spector. c'est un nom qui lui confère à la fois une grande fierté - sa famille est, pour lui, composée de héros - mais aussi une grande honte car il ne mérite pas ce nom. il utilise généralement celui de sa mère, tolman, pour filer incognito à travers les états. ✤ PRENOMS : abraxas, déjà, vous vous dites, ok, ses parents étaient fous. c'était peut-être le cas. très sûrement, même. abraxas (ou abrasax) est le nom d'un démon, selon saint-jérôme, et pas un gentil. son second prénom est edgar-jeremy, le nom de ses deux oncles ; et, enfin, son troisième prénom est craig. ✤ ÂGE : abraxas est âgé de vingt-neuf ans même si, d'après beaucoup de gens, il fait un peu plus. ✤ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : abraxas est né le trois octobre dans la petite ville de perry, dans l'utah. ✤ NATIONALITÉ : il est de pure nationalité américaine. son père se plaisait à répéter qu'ils sont issus d'une famille de pélerins originelle mais abraxas n'y croit pas trop. sa famille vient originellement du nouveau-mexique. ✤ STATUT CIVIL : célibataire amoureux de sa voiture. quoiqu'il ne se dérange pas pour reluquer les jolies filles et en profiter. ✤ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, a fortpriori. il ne s'est jamais réellement posé la question. ✤ EMPLOI : chasseur ? non, plus sérieusement, il est arrivé en ville il y a une mois et travaille désormais au stand de tir. il accueille, arme et crédite les clients vingt heures par semaine pour une somme modique. ✤ TRAIT DE CARACTÈRES : efficace + intelligent + désabusé + têtu + silencieux + volontaire + impulsif + téméraire + indifférent + distant + observateur + conscienscieux + grandiloquent + convaincu + charismatique + franc + dégoûté de lui-même + a très peu d'estime pour lui + pince-sans-rire + hypocrite + menteur + secret + cynique + pessimiste + n'a pas un sens de l'humour très large + tactile + exigeant + sévère + moqueur + un peu prétentieux + suceptible. ✤ MUTATION : annihilation : capacité, plus que don, de réduire à néant les mutations alentours. théoriquement passive, cette mutation l'entoure dans un rayon de dix mètres mais il peut aussi la concentrer sur quelqu'un de son champ de vision - alors l'annhilation ne fonctionnera que sur ladite personne. de plus, cela le rend indifférent aux dons des autres mutants pouvant être appliqués sur sa personne. ✤ GROUPE : hunters. ✤ AVATAR : jamie dornan. ◊ ✤ avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ? C'est très certainement le genre de question qui agacerait, outragerait ou ferait soupirer et/ou rire Abraxas. Voire tout à la fois. Ca semble un peu idiot à demander, selon lui, car il vient d'une famille de chasseurs plutôt extrémiste - comme toutes les autres. Elevé dans cet univers radical, violent et haineux, encore aujourd'hui, il en a gardé les idéaux et les réflexes. Pour revenir à la question, oui, il a déjà effectué son devoir de chasseur. La première fois, c'était à ses seize ans : son père avait capturé un dégénéré et comptait sur son aîné pour le buter d'une balle dans la tête. Ne voulant surtout pas décevoir son père - et, par la même occasion, débarasser la planète d'une énième erreur de la nature -, il l'a fait. Et même si ça l'a traumatisé, il se souvient de cette expérience comme d'un souvenir heureux, l'entrée enfin dans l'âge adulte et le monde réel. Après cela, il l'a encore fait à plusieurs reprises avec son père - et, après sa fugue, il lui est arrivé de croiser la route d'autres dégénérés dont la durée de vie est rapidement tombée à zéro grâce à lui.
✤ s'agit-il d'une démarche religieuse ou une démarche issue d'une réflexion personnelle? Ni l'un ni l'autre. A dire vrai, il ne s'est jamais posé la question. Il est chasseur car son père et ses frères sont chasseurs ; il est chasseur car son frère en est un aussi ; il est chasseur car, d'après son paternel, Spector est un nom de chasseurs. Depuis qu'il est tout jeune, il a été entraîné à les tuer, ces dégénérés, à en faire son affaire à grand coup d'armes à feu et blanches. C'est juste sa vie, écrite avec une traînée de sang, ses meutres, au nom de son éducation et sa nature, qui le rend encore plus haineux. Abraxas n'aime pas les dégénérés, même s'il a appris en être un, et après sa fugue de chez lui, loin de ses idéaux et de sa famille, sa traque infinie est devenue personelle. Tout pour les tuer, tout pour redorer son blase auprès de sa famille, tout pour la tuer elle.
✤ utilisez-vous beaucoup votre don ? Dès qu'il est en éveil, le don - la capacité - de Abraxas s'active inconsciemment. Dans un alentour de dix mètres, aucun transmutant ne peut utiliser le sien, de don - enfin, celui qui se trouve à neuf mètres, à grande force de volonté, le pourra avec un peu de chance. Sinon, il l'utilise généralement durant une chasse : une fois concentré sur un transmutant de son champ de vision, celui-ci ne peut plus utiliser son don. Plutôt utile, quand on veut tuer ledit transmutant et que celui-ci ne peut plus vous envoyer une boule de feu à la tête, non ? C'est un don plutôt utile pour la chasse même si Abraxas ne l'utilise que très peu et très mal : effectivement, il ne s'entraîne pour ainsi dire jamais. Et c'est plutôt compliqué de s'entraîner sur quelque chose qu'on ne peut pas percevoir.
✤ comment avez vous réagi à l'officialisation de votre statut ? Abraxas a été très mitigé après l'intervention du président, qui a enfin avoué au plus grand nombre l'existence des mutants. D'un côté, il était content que leur dégénérescence soit révélée au grand jour, content que les gens sachent enfin qui marchaient parmi eux. Mais, de l'autre côté, le président a donné aux mutants des droits et depuis, les mouvements pro-mutants prolifèrent : il déteste ça. Ce qui le rassure, en revanche, c'est l'apparition plus organisée et plus étendue des chasseurs comme lui. Toujours très mitigé, il espère juste que le gouvernement supprimera l'article dix du TPT car, pour l'instant, c'est le plus handicapant de tous.
" let's talk about you and me " ✤ PSEUDO : sloth. ✤ PRÉNOM : lola. ✤ ÂGE : quinze ans. ✤ PERSONNAGE : inventé. ✤ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 24/7. ✤ COMMENT AS-TU TROUVE LE FORUM ? : bazzart ! ✤ UN DERNIER MOT ? je suis faible. donc je sais que je n'ai pas rempli la première partie de ma fiche, c'est pas poli, je sais, je suis désolée. donc en fait, j'ai une question. avec une amie, on voulait se faire une storyline plutôt spéciale : nos deux personnages seraient des transmutants venus de deux familles proches de hunters (VDM quoi. ). s'échappant en apprenant leurs mutations un peu tard, ils voient l'un en l'autre une sorte de rédemption pour redorer leurs blases auprès de leurs familles (non, promis, ils sont pas spaces du tout. ), pensant qu'apporter la tête l'un de l'autre "excusera" le fait de leur muttion. de plus, abraxas serait du genre à vouloir tuer chaque transmutant de la terre en mettant de côté le fait qu'il en est un. :gaa:donc je me demandais : dans quel groupe vous l'envoyeriez et quelle fiche dois-je prendre ? ai-je l'air d'une psychopathe ?
Dernière édition par Abraxas E-J. Spector le Mer 10 Juil 2013 - 13:29, édité 18 fois |
| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 15:17 | |
| broken arrow " if you're still breathing, you're the lucky ones " ◊
« Ils ne sont pas humains, champion. » Celui-ci ouvrait grand les yeux. Il n'était pas plus grand que trois pommes, alors âgé de seulement dix ans. Il avait des yeux clairs, qui s'assombriraient avec le temps, une coiffure de jeune premier et un sourire large et sincère. Il était tout ce dont on voulait chez un gosse de dix ans : généreux, érudit à l'école, fier et souriant. Ses parents l'aimaient et c'était réciproque, il les aimait aussi, les adorait d'un amour qui ne ferait que le détruire par la suite. Dardant de grands yeux intéressés sur son père, il le regarda intensément sans rien dire de plus. Henri Spector était un immense homme de presque deux mètres avec la carrure d'une armoire à glace. Il avait un regard gris fade, une bouche presque sans lèvre et une mâchoire constamment serré. Abraxas l'avait rarement vu sourire ou même exprimer quelque chose d'autre que de la colère ; mais, les rares fois il avait surpris un éclat fugace de bonheur, l'ébauche d'un sourire sur sa lippe, il avait aussitôt trouvé son père séduisant, charmant. Et l'on comprenait aisément la dévotion de son épouse, Clarice, une femme douce et gentille, pleine de bonté et d'innocence. Un peu l'opposé de son mari. Celui-ci se tourna vers son fils en posant un genou à terre, pour passer une main dans ses cheveux, les ébouriffant sous la moue déconfite d'Abraxas. « Mais ils ont des yeux, ils ont un nez, des cheveux, ils sont comme nous. » « Non. Non, ils ne sont pas comme nous. Ils sont inhumains, fils, tu comprends ? Ils sont tout sauf comme nous. Regarde. » Henri se releva vivement et se rapprocha du mutant, ignoblement attaché au fond de la cave. La nuit était tombée depuis longtemps et la lueur de la lune, à travers une des fenêtres proches du plafond, n'éclairait rien. Henri alluma le groupe électrogène pour mettre en lumière le transmutant. Ereinté, la tête de celui-ci reposait sur le haut de son torse. Ses cheveux trempés de transpiration cachaient ses traits au petit Abraxas qui restait droit, au centre de la pièce, le détaillant sans gêne. Il savait que, si jamais il faisait preuve de faiblesse, son père le verrait et le ferait payer. Il déglutit toutefois difficilement lorsqu'il vit le transmutant s'éveiller d'un spasme, quand son père lui donna un coup de tazer dans les côtes. Il était comme eux. Il avait des yeux verts et une bouche barbouillée de sang et un nez en trompette, et des cheveux blonds et un long cou fin, et des muscles noués fatigués. Il était comme eux et pourtant, son père lui donna deux claques pour s'assurer qu'il était bel et bien réveillé. « Regarde ses yeux, champion. Il a l'air comme nous. Mais ce n'est pas le cas. » Henri prit un énorme couteau sur l'une des tables d'opération. La cave ressemblait réellement à un bloc chirurgical, avec ses outils stérilisés, ses murs gris et mornes, son matériel dernier cri. Et c'était un peu de la chirurgie que le docteur Henri faisait à l'intérieur – même s'il n'avait pas un doctorat en médecine, mais plutôt en génétique comme trois quarts des Spector –, surtout quand il s'approcha du transmutant et, d'un geste rodé par l'habitude, lui administra une entaille en suivant les contours de son pectoral droit. L'autre essaya de se soustraire à la blessure, en vain : il était immobilisé. Un gémissement s'échappa de sa bouche bâillonnée puis un silence s'abattit dans la petite pièce, un silence entrechoqué par leurs respirations et le grésillement du groupe électrogène. Abraxas ne put s'empêcher de tressaillir en voyant le sang couler, s'accrocher à la peau, commencer à goûter sur le sol... avant que la source ne se tarisse, se refermant déjà. « Tu vois ? Tu vois ? » s'exclama Henri en se tournant vers son fils, son couteau négligemment pointé vers la tête du dégénéré éreinté. « Nous saignons et lui ne saigne pas. Il a deux yeux, un nez, une bouche mais n'a pas les mêmes gênes que nous, n'a as les mêmes capacités que nous, est une abomination . » En trois pas lestes, Henri était devant son fils. Les yeux fous, le début d'un sourire au coin des lèvres, il attrapa l'épaule d'Abraxas d'un main et lui fit remonter le menton de l'autre, après avoir jeté le couteau. « Ce serait une erreur de les considérer comme nos frères, de les voir comme nos amis. Tu comprends, fils ? Ils ne sont pas comme nous. Ils ne sont pas humains. » Abraxas déglutit en plongeant ses yeux dans ceux, fades, de son paternel. Il ne répondit pas et Henri branla du chef en se redressant, récupérant le couteau et s'approchant du transmutant. Sans une seule seconde d'hésitation, il enfonça lame la première l'arme à l'emplacement du cœur. « Guéris de ça. » entendit Abraxas entre les mâchoires serrés de son père, reculant d'un pas en voyant celui-ci foncer droit vers lui. « Tu es encore trop jeune. » lâcha-t-il, dépité, en le dépassant. « N-non ! Non. Ils ne sont pas humains. Papa ! Je suis pas trop jeune ! » Henri soupira sans se retourner, malgré la poigne insistante de son fils sur le manche de sa chemise. « Papa ! » « Quoi encore ? » explosa Henri avec humeur en faisant volte-face. Son fils ne cilla pas, malgré les éclairs de colère qui passaient par ses yeux. « Je veux être comme toi. Je veux pas être comme eux. Papa, je, je... » Je veux te rendre fier. Il avait les larmes aux yeux, troublé, choqué, plein d'amour maladroit et vacillant aussi. Henri soupira lourdement mais finit par s'accroupir lentement, ébouriffant une nouvelle fois les cheveux de son fils. « J'ai été un peu dur avec toi, tu es encore jeune... » murmura-t-il pour lui-même avant de se racler la gorge et de reprendre : « tu n'es pas comme eux et tu ne le seras jamais, fils, crois moi. Allez, viens là. » lâcha-t-il en attirant son mioche contre lui, avec la force du désespoir. « Tu peux le faire. J'ai confiance en toi. » Abraxas darda un regard incertain sur son père. Celui-ci l'encourageait avec un sourire entraînant, presque rassurant. Depuis que son fils s'était adapté au moule qu'il avait confectionné pour lui, Henri souriait plus souvent. Il était fier de montrer son fils au monde entier, à ses frères, sa famille plus éloignée, ses amis chasseurs, bref. Abraxas était tout ce qu'Henri voulait qu'il soit, et bien plus encore. Elève modèle, il collectionnait les bonnes notes et appréciations à l'école ; grand frère adoré, il s'occupait de son petit frère, Prosper, avec amour et attention ; et enfin, héritier respectueux, il faisait tout ce que voulait son paternel. Il excellait au corps à corps et, les rares fois où on lui avait mis un flingue dans les mains et des boîtes de conserve pour cibles, il avait fait mouche sans mal. Mais la différence entre tirer sur une boîte de conserve et un être humain était énorme. Enfin, être humain... évidemment, le misérable dégénéré qu'il avait à ses pieds n'avait rien d'humain. Il avait toujours les yeux, le nez, la bouche. Mais Abraxas l'avait vu à l'oeuvre : d'un clin d'oeil, il avait transformé en flammes une voiture, la faisant exploser elle et ses trois passagers, des amis de Henri appelés les Newman. Celui-ci l'avait pris en chasse jusque dans le Wyoming avant de le ramener à la maison, lui administrant un fort sédatif pour l'envoyer dans les vapes, le ligotant et le bâillonnant pour l'offrir, comme une offrande, à son fils. Le transmutant, désormais, se trouvait là, sous ses yeux. Il avait les yeux et la bouche bandés, pour l'empêcher d'agir par la pensée ; les mains nouées fermement dans le dos, pour l'empêcher de se débattre ; et les chevilles liées douloureusement pour l'empêcher de fuir. Henri avait mis à Abraxas un M9 dans la main, en lui disant de l'achever. C'était une exécution simple et sans chichi, à quelques kilomètres de la ville. Etaient présents père et fils et le transmutant aveugle et muet, soumis. Abraxas brandit le bras et pointa l'arme sur le front du dégénéré, hésitant toujours. « Allez, chamipon. Tu le sais bien qu'il le mérite. » Il n'en savait trop rien, à vrai dire. Encore grand idéaliste, il pensait peut-être que les transmutants pouvaient faire preuve de bonté, qu'ils pouvaient peut-être les aider, eux tous, à vivre... mais ce n'était pas ce qu'on attendait de lui. On attendait de lui de suivre les ordres avec une logique implacable, on attendait de lui de tous les tuer, jusqu’au dernier et ce, sans hésitation ni regret. Mais il était encore jeune. Il avait vu les cadavres, il avait battu des gosses de son âge au close quarters combat, il avait tout appris de la génétique à son niveau, il pouvait faire, défaire et recharger environ quatre-vingt pourcent des armes à feu qu'il pouvait se procurer mais voilà : il doutait. Et c'est de ce doute dont le transmutant eu besoin pour tenter d'enflammer sa veste. Ses yeux, perçants à travers le tissu léger qui couvrait son regard, prirent pour cible la première chose dans son champ visuel et ce fut Abraxas. Celui-ci poussa un cri en se reculant, alors que Henri fonçait vers lui en criant – mais déjà Abraxas se redressait, pointant son arme sur le transmutant qui s'était levé. Le dégénéré avait fait brûler, lentement, les menottes autour de ses poignets et les brandissait déjà pour se démasquer et pouvoir contre-attaquer ; mais Abraxas, en arrêtant d'hésiter, pressa sur la détente. Le coup de feu partit à toute allure, se plantant férocement dans le genou que le jeune homme visait. Dans un hurlement déchirant, le mutant s'affaissa, se tenant la jambe sans pouvoir rien y faire. Déjà, Spector fils s'approchait et se tenait au-dessus de lui, l'arme à feu toujours brandie. Il tira une fois, deux fois, trois fois, cinq fois, six fois, sept fois ou plus, il n'en tint plus compte. Le corps du gamin – oui, il devait avoir son âge – tressautait à chaque fois qu'une balle surchauffée se figeait dans son crâne, dans son torse, dans son ventre. Finalement, une fois le chargeur vide, il lâcha l'arme plus loin d'un air dégagée, sa trace imprimée en rouge au creux de sa paume et son passage ayant tout dévasté dans son cœur, pour le transformer en pierre et en glace. Son père avait lui-même dégainé mais trop tard, le mutant s'était libéré mais était déjà mort. Effaré, Abraxas regardait le cadavre, son œuvre. Les trous causés par les balles suintaient de sang, achevant un tableau morbide. Il sentit une vive douleur lui remonter le bras et desserra lentement le poing, ses ongles ayant laissés autant de plaies en demi-lunes sur sa paume. « Je l'ai tué. » Son père posa une main sur son épaule. « Tu as bien fait. Tu as bien vu ce qu'il avait fait, avec les Newman. Ce qu'il s'apprêtait à faire, avec toi. Fils, tu as libéré la Terre d'un fardeau. J'aimerais te dire qu'il est avec Lui mais il était créature du malin, démon impie surgi des ténèbres de nos cauchemars pour nous empoisonner la vie. » C'était une phrase toute faite mais Abraxas n'en tint pas compte, se laissant plutôt aller vers le torse de son père. Celui-ci referma ses bras autour de son cou en le serrant contre lui, c'était la chose la plus proche qu'ils pouvaient partager en tant qu'étreinte. A mi-voix, Henri murmurait une prière, achevant en se signant tandis que Abraxas faisait de même, plus par habitude qu'autre chose. Hébété, il aida son père à enterrer le cadavre et se laissa conduire jusqu'à la voiture. Au lieu de lui laisser le volant comme d'habitude depuis l'obtention de ton permis, il s'y installa et regarda son fils d'un air inquiet. Il n'avait pas prononcé un mot et Henri, qui connaissait bien son fils, savait que les mots je l'ai tué tournaient dans son esprit à toute allure. Il lui donna un petit coup de poing dans l'épaule. « Abraxas. Tu as bien fait. » Celui-ci tourna son regard vers lui. Puis, lentement, un sourire naquit sur ses lèvres. « Oui... je l'ai tué. J'ai bien fait. Ce n'était qu'un putain de dégénéré. »Il rentrait enfin. Perry était une petite ville paumée au milieu de l'Utah mais une ville qui lui manquait tout de même. Négociant lentement un virage, il continua encore quelques miles avant de s'arrêter devant la maison des Spector, sortant rapidement de sa Mustang grise pour aller toquer à la porte. Une fois les retrouvailles expédiées, son frère serré contre lui et sa mère embrassée, il traversa la rue, remonta la route sur quelques dizaines de mètres avant de toquer chez les Stefford. Petit rituel, comme à chaque fois qu'il rentrait de l'université. Avant, il allait voir Asher mais depuis sa mort, c'était sa petite sœur qu'il allait visiter, Fausteen. Sacré brin de fille, cette Faust. Il l'aimait. Un peu trop, d'ailleurs, malgré son caractère de merde, le temps, les engueulades et l'âge. Surtout malgré son caractère de merde, en fait. Il ne put s'empêcher de sourire à madame Stefford en la voyant apparaître derrière la porte. « Bonjour madame. Est-ce que Fausteen est là ? » Il eut à peine le temps de finir sa phrase que madame Stefford lui sautait au cou, les larmes aux yeux. « Tu dois bien le savoir, toi ! Ma petite Thémis, ma petite chérie, où est-elle passée ? ABRAXAS ? OÙ EST PASSÉE MA CHÉRIE ? » Elle lui agrippait le t-shirt, dardant sur lui un regard paniqué aux cils gorgés de larmes. Incompréhensif, pris au dépourvu, le jeune homme ne réagit pas, se laissant accabler par madame Stefford qui, à mesure que son silence et son immobilité s'éternisaient, perdait un peu plus le contrôle. Jusqu'à ce que son époux arrive et les sépare, expliquant rapidement au brun la situation : sa fille avait fugué il y avait de cela une semaine, sans laisser d'informations ou de nouvelles. « Je... je peux aller dans sa chambre ? » C'était idiot, certes, mais c'était la première chose à laquelle il avait pensé. Sous le regard incompréhensif du père et celui larmoyant de la mère, Abraxas s'élança dans la maison et monta quatre à quatre les escaliers, prenant la troisième porte à droite pour entrer dans l'antre de sa petite Faust. Vide, alors qu'elle passait soit son temps à son bureau, soit sur son lit lorsqu'il la rejoignait ainsi, parfois dans le secret de la nuit, parfois – comme là – au retour de l'université. Il ne se permit pas une seconde de réflexion et, aussitôt, il s'empara d'une copie de Antoine et Cléopâtre. Une copie dont la couverture se barrait joliment, une vieille copie qu'il avait acheté il y avait une éternité de cela avant de la lui envoyer, comme cadeau, synonyme d'il ne savait trop quoi. Il feuilleta nerveusement l'ouvrage et, comme il s'y attendait, une lettre dans son enveloppe presque déchirée. Signée Fausteen. Abraxas,
Je te regarde dormir et Dieu, comme je regrette déjà. Tu te retournes dans cette dernière nuit où tu frissonnes, je me serre contre toi, je ramène le drap sur toi, j'aurais voulu pouvoir en mettre un sur tous tes hivers. Tes traits sont tranquilles, je caresse ta joue, et, pour la énième fois, il y a des mots qui brûlent ma gorge, calcinent ma langue mais meurent aussitôt sur mes lèvres. Des lèvres qui ne demandent qu'à se tendre vers les tiennes, tu le sais, en joues, en uses et en abuses ; je te détesterai presque pour ça. C'est la fin de notre moment, de ces instants volés. Il y a en moi, chaque fois que tu passes ma fenêtre, un horrible sentiment coupable, et l'envie pourtant, brûlante, de t'avoir avec moi pour toute la nuit. Et pourtant, au lever du jour, quand tu t'en vas, ce n'est qu'un pincement au cœur, qu'une larme qui me transperce l'œil, qu'un baiser qui me brûle les lèvres. Mais cette fois-ci sera différente. Oh, je te laisserai partir, oui. Mais je m'en irai, à mon tour. Je prendrai la route, m'éloignera pas à pas, pour profiter encore chaque seconde de l'air étouffant de Perry, de ton souvenir et celui de mon enfance, jusqu'au dernier instant. Je prendrai la route, disparaitrai des environs, vivrai sur les aires d'autoroute pendant un temps. Le temps d'avoir de l'argent, et un endroit où aller.
Je dois disparaître. C'est l'exil ou la mort. Et je ne saurai me résoudre à laisser mon propre père, ou même le tien, m'abattre pour être devenue ce que nous exécrons tous. À moins que je l'ai toujours été. Une dégénérée. Pardonne-moi, Abraxas. Ne me déteste pas, je le fais assez bien toute seule. Je suis lâche, au final. Et monstrueuse avec ça. Pourtant, je voudrais juste que ton corps me recouvre et ne plus jamais voir la lumière du monde autrement que par le prisme de tes yeux. Pourtant, là où tu reviens, je pars sans me retourner. Plus par instinct de survie que par choix car, inévitablement, mon choix se serait toujours porté sur toi. Il me suffit de fermer mes paupières pour te voir, au milieu de ma chambre, lisant furieusement cette missive qui signe la fin de quelque chose. Ou le début d'une autre. Comme il me suffit de cesser de respirer pour sentir ton odeur, de me mettre face au vent pour deviner ton souffle. Alors, écoute : où que je sois, je devinerai tes grognements, je verrai tes sourires, j'entendrai les éclats de ta voix. Savoir simplement que malgré mes supplications sera, à chaque fois, une torture ignoble. Mais j'apprendrai à vivre avec. Car un monstre ne peut goûter au bonheur, celui que tu m'as offert pendant un an. Tu étais ma demoiselle en détresse, princesse de mes rêves, Je t'aime.
Faust. Et des années plus tard, il pensait encore à la lettre. A la colère, la rage, la sensation de s'être fait dupé qui s'étaient déclenchées en lui. Qui lui avait fait froisser la lettre avec rage avant de retourner à la maison familiale pour emporter quelques affaires – parmi elles des armes en veux-tu en voilà – et retourner au volant de sa voiture. Pour la traquer. La tuer. Cette petite pute n'avait pas le droit de vivre, pas en étant ainsi. Il n'y avait vu que du feu. La fumée de sa passion, la fumée du feu dévorant qui lui grignotait les entrailles à chaque fois qu'il l'apercevait, l'avait aveuglé. Et voilà où il en était, à rouler le plus vite possible vers la ville la plus proche, plus peuplée que Perry, afin de trouver des informations et la trouver, coûte que coûte. Il avait alors vingt-et-un ans quand sa cavalcade avait commencé.. Et aujourd'hui, il en avait vingt-huit. Jamais, durant toutes ces années, il n'avait abandonné. Ses traces avaient parfois disparu, elle avait parfois était effacée de la surface de la Terre mais jamais longtemps. Il la trouverait toujours, pour toujours. Il est garé quelque part dans le Kentucky, sans savoir où il va et d'où il vient. Il erre sans idée, toujours à la recherche de sa vengeance personnelle. Prêt à lui faire payer par le sang son amour, sa passion – mais, le prenant de court, son téléphone sonne. Son père. « Papa ? Allô ? » « Abraxas. » Le ton est dur. Froid. On est fin décembre, l'anniversaire de Faust est passé et ça fait quelques mois que les transmutants existent officiellement. Le président a fait son speech et a d'ores et déjà parlé de recensement, de dépistage et toute ces conneries. C'est son père qui se charge des dépistages dans le comté de Box Elder et il a insisté pour faire dépister sa famille en premier, genre avant-première de piqûre et de tests psychologiques à la con. En gromellant, il y avait une ou deux semaine, Abraxas était revenu à Perry juste pour donner un peu de son sang avant de repartir aussi sec à la suite de sa petite brune. « Ca va ? » « Abraxas, il faut qu'on parle. Reviens à la maison. » « Papa, je peux pas là. Je suis sur un boulot. Je sens que je brûle. Qu'est-ce qui va pas ? » Long silence à l'autre bout du fil. « J'ai envoyé Prosper mais je sais qu'il y a une autre manière d'en finir. Tu peux le faire, Abraxas. Avec dignité et fierté. » « Mais de quoi tu parles ? » grogna le brun en sortant de la voiture, étalant sur le capot la carte du comté en notant au stylo rouge les endroits qu'il avait visité. « Abraxas... » « Arrête de répéter mon prénom ! » Il l'avait toujours appelé fils ou champion. Jamais Abraxas, sauf en cas de force majeure. Mais il n'était plus son champion, et encore moins son fils. Plus maintenant, plus jamais. « Comment... comment tu as pu nous faire ça ? » marmonna son père depuis l'Utah. « Papa, je comprends vraiment rien à ce que tu me racontes là. » « T'es un putain de dégénéré, Abraxas. Un putain de dégénéré. Comment t'as pu nous cacher ça, hein ? Nous qui t'avons nourri ! Aimé ! Nous qui t'avons tout donné ! Tout ! » Bruits de lutte, grognements, grésillements, c'est sa mère qui reprend le flambeau, Clarice qui aime tant son fils, a si peur pour lui. « Abraxas, fuis. Prosper il-- » Un bruit de coup, une gifle très certainement. « Ta gueule, toi ! Si jamais tu oses remettre les pieds à Perry, je te bute personnellement. Tu n'es pas mon fils. » « Papa, je comprends rien à tes conneries, je suis sur un boulot là et, et franchement je comprends pas ce que tu-- » mais Henri avait raccroché. Et au fond de lui, Abraxas comprenait, il savait. Il était un putain de dégénéré. Il regarda longuement son téléphone et se mit à composer, presque fiévreusement, l'un des seuls qu'il connaissait par cœur. Son point d'ancrage, sa haine et son amour cristallisés, son tout, son rien, Faust, encore et toujours. Il porte le téléphone à son oreille et, au terme de cinq longues sonneries éternelles, un grésillement l'informe que quelqu'un a décroché. « Allô ? » Pas de réponse. Pas même une respiration. Rien. Juste un grésillement. Un chien qui aboie au loin. « C'est bien le téléphone de Fausteen Stefford ? » demande-t-il, pris d'un gros doute. Après sa fugue, elle l'avait appelé. Une fois, deux fois, trois mille fois. Il n'avait jamais décroché et, d'eux-mêmes, les appels s'étaient distancés jusqu'à ne plus être, tout simplement. Et maintenant, il eut l'horrible doute qu'elle avait changé de numéro, de vie, de tout. De lui. « Faust. » Sa voix. Sa petite voix stupide. Elle lui avait manqué, sa satané voix. « Bien. Comment ça va ? » La question est idiote. Vraiment. Top level de la connerie et pourtant, elle lui brûle les lèvres. Parle moi de tes aventures extraordinaires. « Oh, mis à part que tu t'appliques à faire de ma vie un enfer en me pourchassant à travers les États-Unis, tu veux dire ? Tout baigne. » Il ne répond pas tout de suite. Il rentre dans la voiture en froissant la carte, s'assied derrière le volant et laisse aller son crâne en arrière. Il sent une larme couler de son œil et sa poitrine se soulever d'un sanglot douloureux. Il finit par asséner, sûr de lui quoique déchiré : « Si ça avait été moi, tu m'aurais pas laissé tomber pas vrai ? Je suis désolé. J'ai pas le choix, Faustkid. » Un surnom débile. Elle s'appelle Fausteen et quand elle était ado, il la voyait plus comme une enfant, une kid qu'une adolescente, une teen. Surnom vraiment pourrave. Qui lui arrache toutefois un pincement au cœur. « Tu t'fous d'ma gueule, c'est ça, Spector ? Parce que tu crois qu'il suffira de t'excuser au téléphone pour avoir ma bénédiction ? Tu t'es pas arrangé avec le temps, t'es encore plus con. » Elle comprend rien. Vraiment rien à rien. Il ne peut s'empêcher de grogner, avant de pousser un énième soupir. Las. Las de se battre. « Tu comprends pas. J'ai pas le choix. Vraiment pas. Je suis tellement désolé je-- laisse tomber. Tu me tues. Tu me tues car on se ressemble trop et pourtant, un fossé nous sépare. Tu me tues. » Ce qu'il dit n'a plus de sens, il s'en fout. « On se ressemble ? Je n'crois pas, non. Plus maintenant. On est plus rien, l'un pour l'autre . » Sa voix est sèche et brutale comme un coup de fouet qui, pourtant, fait rire son interlocuteur. Son dégénéré d'interlocuteur. « T'en sais rien Faustkid. Vraiment rien. » Un silence, moment de flottement, de paix. « Tu me manques, Kid. Affreusement. » Un nouveau silence. « C'est quoi le problème ? T'as plus personne pour prendre ton pied ou c'est parce que t'as exterminé tous les dégénérés et qui te manque plus que ma tête pour obtenir la médaille du parfait petit hunter ? » « Tu vois, tu me connais trop. on se ressemble trop. » Il soupire lourdement. « M'en veux pas, Kid. c'est nécessaire. » « On ne se ressemble pas. Plus. Qu'est-ce que tu me veux ? » « Tu te trompes carrément et tu le sais. tu ne te convaincs pas toi même. Pourquoi tu raccroches pas ? Je pensais que tu allais raccrocher en entendant ma voix. » Ils jouent un dialogue de sourds, ne se répondent pas, ne s'écoutent pas. Ce n'est pas ça qui compte. « Ne me tente pas. » « Tu m'aimes trop. » « Ne paries pas trop là-dessus, tu risquerais d'y laisser beaucoup. Je t'aimais. Imparfait. Maintenant, je te fuis autant que tu m'emmerdes » « Dois-je te rappeler toutes tes promesses ? » ricane-t-il avant de se faire satyre, piètre acteur de ses mots. « Tu étais ma demoiselle en détresse, princesse de mes rêves.. je t'aiiiiime. » « Dois-je te rappeler celles que tu avais fait à Asher ? De me protéger s'il lui arrivait quelque chose ? » Asher, il est mort. Lui, son meilleur ami, Abraxas, un putain de dégénéré, devait protéger Faust, au péril de sa vie. C'était un truc de meilleurs amis, un truc de grands frères A la place, il en était tombé amoureux, de cette foutue mioche. « Va te faire foutre, Thémis. » « J'y vais de ce pas. Clyde est impatient. » « Pute. » Toujours la même rengaine. Il raccroche, le téléphone vole à travers la fenêtre ouverte. Il écrase sa tête contre le volant et ferme les yeux, alors que d'autres larmes silencieuses lui brûlent les joues. Seul avec le monde entier pour ennemi. Radcliff, Kentucky. Petit coin au milieu de nulle part, idéal pour se cacher, un peu trop peuplée pour passer inaperçu. Abraxas attend, éternellement assis contre sa voiture grisâtre, les bras croisés sur son torse. Il vient d'arriver, tout juste, il n'a presque plus d'essence et commence à être à court d'argent – mais, étonnamment, c'est un sourire qui est monté sur son visage grignoté de barbe. Ses yeux, d'un bleu sombre presque noir, parcourt les quelques visages qu'il aperçoit dans la foule, très dense en ce début de mois de mai ensoleillé. Il a toutes les informations dans sa poche, tout ce qu'il faut dans le coffre pour régler ça une fois pour toute et toute la détermination et la rage du monde avec lui. Il sort une cigarette, se la glisse au coin des lèvres et l'allume sans même détacher son regard de l'infinité de monde qui passe sous ses yeux. Et enfin, il la voit. Sa salvation, pense-t-il. Il est presque obsédé par elle, depuis le fameux appel, depuis un peu trop de temps. Et à force de penser à elle, de penser à sa transmutation à elle, à sa transmutation à lui, à leurs familles, à Perry, l'idée s'est immiscée dans son esprit. Chose destructrice qu'une idée : il pense rarement à quelque chose d'autre, tout son être concentré sur son rêve, son songe, son but. La tuer. La tuer, car elle est devenu le monstre que les Stefford et les Spector ont toujours voulu éradiquer ; la tuer, car elle est dangereuse, enfant du démon ; la tuer, car il pense pouvoir revenir à Perry et la montrer à son père et son père à elle, pour leur montrer qu'il n'est pas comme elle. Pas un putain de dégénéré, pas comme elle, jamais comme elle. Elle est là, sa petite Faust, et les yeux du brun la caressent, la détaillent, la déshabillent sans qu'il ne puisse les contrôler. C'est instinctif, c'est animal, c'est un déclic dès qu'il l'aperçoit. Elle le tue. Elle le tue, vraiment. Il sent son coeur sombrer dans sa poitrine, sans rien pouvoir y faire, s'étouffant sur sa propre haine passionnelle et obsédante. Elle le voit à son tour, leurs yeux se rencontrent, il plonge éperdument dans son regard. Ca fait trop longtemps. Tellement longtemps. Des dizaines de gens les séparent mais ils n'ont jamais été si proches. Il arque un sourcil presque provocateur tandis que ses lèvres se tordent d'un rictus moqueur, avant qu'il ne lève les doigts à sa tempe, dans une parodie de salut militaire. Je t'ai retrouvée.
Dernière édition par Abraxas E-J. Spector le Mar 2 Juil 2013 - 13:16, édité 25 fois |
| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 15:19 | |
| Bienvenuuuuuue Han Jamie, trop bon choix d'avatar Surtout si tu fais un hunter Bon un hunter dégénéré, mais on va oublier ce détail xD |
| | | Thaddeus Lancaster ADMIN - master of evolution MESSAGES : 839
SUR TH DEPUIS : 15/04/2013
| Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 15:28 | |
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| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 15:30 | |
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| | | | | | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 15:34 | |
| *se noie dans sa bave* Bienvenue Abra (pokémooon -okjesors-) et bonne chance pour ta fiche ! :gnni: Ton idée est super, au plaisir d'en lire plus sur ton personnage et peut-être en rp un jour |
| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 15:40 | |
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| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 20:55 | |
| Comment ça, je suis pas venue ? Bienvenuuuuuuue ! |
| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 21:01 | |
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| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Lun 1 Juil 2013 - 22:29 | |
| Bienvenue ! (:
Super choix d'avatar en tout cas ! *.* |
| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Mar 2 Juil 2013 - 8:21 | |
| Dornaaaaaaan Bienvenue sur TH, et bon courage pour ta fiche ! |
| | | | | | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Mar 2 Juil 2013 - 13:06 | |
| wow c'est une excellente fiche, vraiment j'ai beaucoup aimé le premier paragraphe, avec le père, le dégénéré et abra tu écris vraiment très bien, c'était un plaisir de te lire
je te place dans le groupe des hunters (à moins que tu ne préfères les transmutants, auquel cas je te retransfère ) te voila validé " real life starts now " ◊ ✤ Te voilà validé, félicitation Tu peux dès à présent poster des rps, mais pense également à créer une fiche de liens et un journal de rp. N'oublie pas non plus de recenser ton métier. Tu peux également créer un scénario, c'est par ici. Pour finir, n'oublie pas de te tenir au courant de l'intrigue en cours sur le forum par là. Encore une fois bienvenue sur The Hunted, et bon jeu !
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| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. Mar 2 Juil 2013 - 13:12 | |
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| | | | Sujet: Re: (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. | |
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| | | | (+) THE STORY OF THE BEAST WITH THOSE FOUR DIRTY PAWS. | |
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