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 It's just a dictature ( Malachi )

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MessageSujet: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeMer 27 Mai 2015 - 14:16

It's just a dictature
Je fulmine. Impossible d'aller bosser avec cette espèce de quarantaine. Je ne supporte plus cette situation, je veux juste partir, je ne peux pas rester ici. J'ai cette impression d'être prisonnière. Je suis surement l'une des plus grosse cible des hunters et comme je ne peux pas fuir, ils vont s'en donner à coeur joie de venir m'attaquer. C'est insupportable, pourquoi je reste ici moi ? Ah oui, j'ai promis à mon grand-père et je veux le venger, sachant que c'est ici qu'il est mort, le chasseur est forcément un de Radcliff. J'en ai mis KO plus d'un et ils ne sont jamais revenus mais je doute que cela reste calme longtemps dans cet atmosphère pénible. Je me demande vraiment pourquoi je ne retourne pas en Italie, j'adore l'Italie... mais c'est aussi le pays de l'une de mes plus grosses pertes. Je ne peux pas y remettre les pieds, il  y a trop de souvenir. J'aimais Adrian et je l'aime encore, impossible de passer à autre chose, la nuit je revis son meurtre sous mes yeux, j'ai l'impression de sentir son sang couler sur mes mains... pourtant je ne suis pas la fautive. Je le sais mais je culpabilise, si je ne m'étais pas attachée à lui il vivrait et moi je serais toujours cette fille renfermée, personne ne me connaîtrait autant dans le monde. Mais c'est vraiment désagréable de se sentir observer ici. Les gens m'ont vu à la télé, les gens me connaissent dans le milieu de l'histoire. Non mais vraiment je me demande encore pourquoi je reste ici, je me sens juste épiée, les hunters n'attendent qu'une meilleure occasion pour me tuer. Une fois que je serais affaiblie bim, je ferais partie de ses mutants martyres, tués pour le plaisir et surtout la peur. Ils sont peur et aiment faire peur. L'humain est comme ça, l'inconnu l'effraie. Moi je n'ai plus peur, j'ai le don de ma grand-mère, l'une des premières mutantes apparues. Je suis fière d'être la deuxième génération dans cette famille qui perpétue la chose. Je ne me laisserais pas faire. Alors ce soir c'est réunion de crise et j'ai apporté de quoi nous réchauffer. Noël approche et il fait vraiment froid dans cette campagne de merde. Je regarde les vieilles bouteilles de whisky qui sont installées sur le siège passager. Elles sont toujours là avec moi elle, et j'ai une sacrée cave dans le manoir. Alors en sortir deux bouteilles pour une soirée chez mon meilleur ami, je peux. Est-ce que Malichi est mon meilleur ami ? Je suppose, on s'entend à merveille et j'ai une totale confiance en lui. On vient du même monde, on aime les mêmes choses, je me retrouve en lui, ma version au masculin je pense.

Ma voiture de collection s'arrête devant son manoir. Il faut toujours prévenir lorsqu'on arrive chez lui, j'aurais bien fait une petite surprise mais tant pis, un jour j'escaladerais le portail, à mes risques et périls surement. En tout cas je suis contente de le voir ce soir. Je sens que je vais encore finir par dormir dans l'une des chambre, l'alcool m'enivre et je suis incapable d'aligner trois mots. Lorsque je deviens comme ça, Mal sait parfaitement qu'il ne reste qu'une chose à faire, me coucher et préparer pour le lendemain une boîte d'aspirine. Parce qu'il est régulière que deux ne suffisent pas et il n'aime pas tellement lorsque je fais exploser ses affaires, alors il commence à prévoir, à me connaître. C'est surement aussi pour cela que je peux lui faire pleinement confiance je crois. Je suis heureuse qu'il soit entré dans ma vie. Il est plus important qu'il ne peut l'imaginer. Je dis surement ça parce que j'ai déjà bu deux verres dans la journée. Les sentiments ce n'est pas trop mon style, la plupart des gens le savent parfaitement. Je ne m'attarde pas avec ça, j'ai donné et cela n'a pas fonctionné. Alors maintenant je n'y fais plus attention, je prend du plaisir lorsque je peux et c'est parfait. Quoi de mieux ? enfin je ne suis pas une traînée, je ne couche pas avec tous les mecs qui passent mais j'avoue que cela m'arrive de me laisser tenter lorsqu'un collègue de conférence me fait du charme. Enfin bref, j'appuie sur le bouton pour me manifester auprès de mon ami. " Ouvre vieux bougre ! " je le taquine et j'adore ça, c'est souvent comme ça, qui aime bien châtie bien. Enfin je le vois vraiment comme ça. Il ne tarde pas à m'ouvrir et je me gare un peu trop rapidement. Les pneus se crispent un peu mais je suis là. Je roule trop vite je le sais bien mais j'ai toujours aimé la vitesse, l'adrénaline. Je sors de mon petit cabriolet et j'attrape les deux bouteilles. J'arrive vers la grande porte et je n'attend même pas qu'on m'ouvre Malachi est habitué. " Réunion de crise chéri, t'es où ? j'ai emmené deux supers copines " Je parle des bouteilles oui oui... mes meilleures amie pour la vie. Je laisse ma veste dans l'entrée et je pars à sa recherche.
 
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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeDim 31 Mai 2015 - 23:02

Ah, the night is calling?
And it whispers to me softly come and play ...
Malachi ∞ Clarke



Malachi avait fermé les yeux, profitant de la douce chaleur de l’eau qui coulait le long de sa nuque, collant sa chevelure sombre contre son crâne : il s’était littéralement cailler les fesses toute la journée à l’université, dans les amphis mal chauffés et dans les courants d’air, et il avait rêvé de ce moment depuis son lever ce matin. Il pouvait enfin prendre un peu de temps pour lui, au calme : Evangeline était partie un peu avant huit heures, pour une mission dont elle ne lui dit, comme toujours, pas grand-chose. Il ne lui en tenait pas rigueur : moins il en savait, mieux il se portait. Et puis, si elle avait un souci, elle le préviendrait sur le champ, il n’avait aucun doute là-dessus... Quant à Elijah … il n’en savait rien. Au pire, il aurait pu aller au diable Vauvert qu’il n’en aurait pas eu grand-chose à faire. Sa maison était enfin calme, et il était seul, tranquille. Serein. Enfin, ça avait duré un quart d’heure, maximum. La sonnerie bruyante de l’interphone s’était mise à rugir alors qu’il avait à peine sorti un pied de la cabine de douche, encore trempé, et qu’il tâtonnait pour trouver une serviette de bain pour se sécher. Cette dernière enroulée à la va vite autour de sa taille, il se dirigea jusqu’à sa chambre pour vérifier sur son moniteur qui attendait pour entrer : il attendait quelqu’un ce soir, mais comme son manoir étant un lieu de villégiature pour les mutants du coin, il s’attendait à tout. Heureusement, il reconnut la voiture si tape à l’œil de Clarke, et enclencha l’ouverture du portail automatique, non sans un sourire en réponse à la boutade de son amie : il n’en revenait jamais du gout de son amie pour les grosses voitures bruyantes et clinquantes. Un mystère pour lui.
Il se dépêcha d’enfiler un pantalon de toile noire et un pull fin pour pouvoir accueillir son invité de manière décente : ils avaient beau se connaitre depuis un bon moment maintenant, il réservait encore certaines parties de son anatomie à son épouse. Il entendit la porte d’entrée s’ouvrir dans un grincement de protestation, alors qu’il passait une main dans ses cheveux encore mouillés pour tenter de leur donner une forme correct : ce serait peine perdue, probablement. Clarke entrait chez lui comme dans un moulin, mais il avait l’habitude. Il tendit l’oreille pour entendre ce qu’elle hurlait dans l’entrée, un sourcil haussé : des amies ? Clarke n’avait pas beaucoup de connaissances féminines. Son coté très franc et un peu gaillard froissait les sensibilités trop délicates : lui-même n’avait fait que s’habituer avec le temps, alors il en déduisit qu’elle avait du ramener deux bouteilles d’alcool fort. C’était le passe temps préféré de la jeune femme, ça et s’attirer des ennuis. Au moins quand elle picolait en sa présence, elle ne risquait pas de se retrouver dans une rixe avec trois hunters aux trousses, tout ça passe qu’elle s’était amusée à jouer aux fléchettes. Enfin plutôt à lancer des fléchettes sur le mur sans utiliser ses mains. Gênant.

- Un instant, j’arrive !

Il boutonna son pantalon, s’étirant de tout son long pour faire craquer son dos un peu endoloris, avant de dévaler les escaliers quatre à quatre en direction de la jeune femme : elle était bien sur rentrée de son propre chef. Après tout, il ne fermait pas à clef avant d’aller se coucher, alors elle en avait profité. Il la gratifia d’un large sourire chaleureux, prenant la jeune femme dans ses bras pour la saluer : ils se connaissaient depuis longtemps, aussi les démonstrations d’affection étaient naturelles entre eux. Délicatement, il huma la chevelure de la jeune femme, cherchant les effluves des verres d’alcool que la jeune femme avait pu déjà s’enquiller : il était rare qu’il reçoive une Clarke totalement sobre. Cela n’arrivait jamais, en fait.

- Je suis bien content de te voir, Clarke. Tu n’as pas eu trop de souci avec les contrôles de police ? Ils sont tellement nombreux en ce moment.

Il fronça les sourcils d’un air entendu : Clarke était une mutante, tout comme lui, et le couvre feu installé par monsieur le maire leur compliquait bien plus la vie qu’à un citoyen lambda. D’ailleurs au regard de l’heure, la jeune femme avait surement prévu de rester dormir ici. En même temps, il ne lui aurait jamais laissé la possibilité de prendre sa voiture avec 2 grammes dans le sang.

- Je vais chercher des verres, installe toi dans le canapé et dis moi tout …




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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeMar 2 Juin 2015 - 15:08

It's just a dictature
Quand je suis en colère il y a deux choses qui me calment. L'alcool et mon super pote Malachi. Bon pour Mal, c'est easy, il a un petit truc en plus qui fait que j'arrive à canaliser mes émotions. Ok il a un super pouvoir. Il gère et je suis presque accroc à son pouvoir cela m'évite de faire n'importe quoi. Parce que lorsque je ne contrôle pas ma vie tout explose et là j'ai bien peur de faire des dégâts chez lui s'il n'utilise pas un peu son pouvoir sur moi. Bon j'ai bu un peu et cela m'aide à me détendre. Et j'ai bien l'intention de boire encore, le manoir de Malachi est grand et je sais que je pourrais squatter une chambre. En plus je risque d'avoir des soucis si je rentre à 2 heures du matin ivre morte chez moi avec ce fichu couvre feu. J'ai l'impression d'être à l'internat qui m'a vu grandir et cela ne ravive pas de super souvenir je dois dire. Ce maire est vraiment un pauvre con, je ne comprend pas qu'il soit au pouvoir, pourquoi les gens ont voté pour lui ? Cela traduit bien les pensées... des habitants de cette ville. Les mutants leurs font peur et ce qu'il faut c'est leur montrer que nous ne sommes pas tous dangereux. Nous sommes exactement comme les humains avec les mêmes in tentions, il y a des humains dangereux et pourtant tous ne le sont pas et bien c'est la même chose avec nous les mutants et si on ne fait pas entendre notre point de vue on ne pourra jamais être tranquille. On ne mérite pas quelque chose d'aussi radical et j'avoue que depuis que l'autre maire à deux balles à foutu un couvre-feu, je n'ai qu'une envie, ne pas le respecter. Pourtant je le fais parce que je n'ai pas envie qu'on me fasse chier, je pourrais parfaitement leur tenir tête, après tout avant que ce Lancaster soit au pouvoir ma famille a souvent été maire ou donateur pour la ville. Alors maintenant il n'est pas question qu'au nom de ma famille je finance ce genre de chose. C'est surement aussi pour cela que je me tourne vers cette jeune terroriste. Je sais parfaitement qu'elle est la commanditaire des attentats de la fête de fondateurs. Mais pas question que je la trahisse, je crois qu'il faudrait me tuer pour cela. Ma famille est l'une des première ici à avoir obtenu cette mutation dans le sang alors pas question que je change cela, je tenterais coûte que coûte de faire perdurer la mutation et je me battrais. Et je suppose que c'est aussi pour ça que je m'entend bien avec Malachi. On s'entend sur ce point de vue. On pense aussi à l'humanité qu'il faut protéger au milliard de personnes qu'il faut tenter de protéger de eux qui leur veuillent du mal.

Ce soir je sens que le débat sur tout ce qui se passe va faire rage. Je ne veux pas faire polémique mais je sens que le sujet va forcément être lancé. Et puis avec les deux belles amies que j'ai pris moi forcément je sens qu'on va vite en rire et trouver un tas de solutions pour que ce maire dégage. Parce qu'il est vraiment tant, je n'en peux plus. Alors j'arrive devant le grand portail de Malachi, je sonne pour qu'il m'ouvre. Toujours un mot gentil pour lui, l'amour fou vous savez ce que c'est. Enfin bref, je me gare, un petit dérapage, j'évite de peu un énorme pot de fleur. Je sors de la voiture avec mes deux bouteilles de vieux Whisky, ok, j'en ai peut-être pris trop, mais on sait jamais. Parfois je ne sais pas m'arrêter . Je monte les quelques marches et j'entre directement au niveau du hall d'entrer. Malach arrive dans la foulée et vient me prendre dans ses bras. J'ai les deux mains prises par mes acolytes mais je tente de le serrer contre moi aussi maladroitement. " Hey..! ça va, je me suis débrouillée, j'ai pris les petits chemins, imagine sinon, une mutante recensée déjà à moitié ivre " je ris bien sûr. Heureusement que j'ai conscience de mon petit soucis d'alcool. " Merci " Je vais alors m'installer comme il me le conseille. J'avance vers le salon immense, aussi grand que chez moi j'aime ça. Je suis devenue accroc à ce genre d'endroit ancien et chaleureux. Je pose les deux bouteilles sur la table basse et je m'affale sur le canapé. Je ne l'attend pas d'ailleurs pour piquer une gorgée et goûter à ce que j'ai pris histoire de voir si ce n'est pas un whisky pourri, même si j'en doute. Deux gorgées qui brûlent ma trachée. Je revois mon ami revenir. " J'en peux plus de ce mec, tu crois que je pourrais le faire exploser... " ma colère est tellement présente quand je parle de lui que l'ampoule de l'une des lampes éclates. Merde. Je soupire blasée. " Je suis vraiment désolée, je suis furax, il m'a fallut par contre le double de mon temps habituel pour passer les barages de police et leur faire comprendre que je bossais à la fac de Louiseville et que j'habitais ici... c'est infernal je te jure, comment tu fais pour sembler si calme ? Je n'y parviens pas ! "
 
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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeMer 10 Juin 2015 - 22:23

Ah, the night is calling?
And it whispers to me softly come and play ...
Malachi ∞ Clarke



Clarke était une jeune femme haute en couleur, c’était peu de le dire. Cela dit, Malachi l’avait toujours connu comme ça, aussi cela ne le choquait même plus. Elle était franche, excessivement même, et chacun pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert, surtout quand elle était dans cet état d’excitation ou d’énervement. Il n’approuvait pas particulièrement son penchant prononcé pour la boisson, mais il savait que son addiction était un moindre mal : au regard de tout ce qu’elle avait pu traverser dans sa vie, le whisky était peut être ce qui était le moins dangereux pur elle. Après tout lui-même avait failli sombrer dans l’alcoolisme, les premiers mois de son deuil. Finalement, son caractère résilient faisait de lui un bien mauvais client pour la bouteille convulsive : il restait un gastronome, un hédoniste plutôt qu’un accro. Clarke elle, canalisait ses excès et ses sautes d’humeur comme ça, ou plutôt, elle y avait trouvé un exutoire, dont elle ne maitrisait pas toujours les effets. Alors quand il le pouvait, Malachi essayait d’être dans le coin quand elle se mettait minable : les conventions d’historiens, les réunions d’anciens élèves, les mariages de camarades anciens thésard, et j’en passe. En général, ça se terminait avec Malachi qui la bordait en position latérale de sécurité, et s’endormait assis au pied du lit pendant qu’elle ronflait allègrement entre les draps.

Malachi sourit à la première réaction de son amie : une mutante bourrée à un barrage de police, on en aurait entendu parler pendant des semaines : Le journal local avait clairement pris parti pour Monsieur le maire, de gré ou de force, et dès qu’un mutant bougeait une oreille, que ce soit au niveau national ou étatique, cela faisait les grands titres, avec des unes plus aguicheuses les unes que les autres. Etonnamment, on ne parlait pas de sauvetages héroïques, mais plutôt d’attentats, de meurtres et de confrontations avec les forces de l’ordre. Enfin, « force de l’ordre », les hunters qui détenaient les pleins pouvoirs dans certains comtés. Alors si Clarke pouvait éviter d’avoir son portrait en première page, ce serait quand même mieux.

Il s’éclipsa dans la cuisine et dégaina son téléphone portable, envoyant un rapide texto à Evangeline : même si elle ne le lirait probablement pas avant plusieurs heures, au moins si elle rentrait ce soir, elle ne serait pas surprise de voir la jeune femme prendre un doliprane au petit dèj le lendemain matin. Evangeline savait qui était Clarke, d’ailleurs elle était présent le jour de leur mariage, mais autant éviter les surprises et les potentiels quiproquos. Son message envoyé, il rangeait son téléphone dans sa poche de jean et sortit des verres d’un placard, et surtout, un énorme plateau de sushis frais du frigo : il les avait commandé quelques heures auparavant, le plus gros assortiment, accompagné d’une petite bouteille de Saké. C’était une sorte de rituel chez eux de démarrer la soirée avec du poisson cru et de l’alcool de riz, la fin de soirée étant généralement plus … Aléatoire. Il rapporta tout son équipement à bout de bras, manquant de faire tomber les verres en déposant le tout sur la table basse du salon. Pas qu’il fut maladroit, mais le claquement de l’ampoule qui venait d’éclater à sa gauche l’avait fait sursauter. Il se rattrapa au dernier moment, calant l’un des verres à pied entre son annulaire et son auriculaire avec une dextérité tout à fait inappropriée.

- Hum, oui je vois ça …

Il déboucha la bouteille de saké pour en verser un fond dans le vers de Clarke et dans le sien, avant de lui tendre une paire de baguettes :

- Exploser qui ? Le maire ? Peut être bien oui, mais tu risques d’avoir des problèmes. * il sourit, trempant un sashimi de saumon dans la sauce soja* et ce n’est pas du calme, mais du flegme, c’est typiquement britannique … Et un peu de résignation également, je suppose… Cependant, mon don me rend la vie plus facile qu’à la plupart des autres mutants, il rend les chasseurs plus … Coopératifs, dirons nous.

Il tourna la tête vers son amie en mâchonnant, passant la main dans ses cheveux encore un peu humide, avant de lui offrir un petit sourire taquin.

- Si ça peut te soulager, je pourrais « t’anesthésier » après le repas, parce que la tu irradies comme un gyrophare émotionnel …




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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeLun 22 Juin 2015 - 2:38

It's just a dictature
Je sais que je peux parler avec Mal. Je sais que mes humeurs peuvent être dosées et je sais qu'il n'a pas besoin de me demander pour agir. Pourtant il le fait tout le temps, Malachi est d'une politesse sans faille, où plutôt il est très bien élevé. Mais on se connait tellement qu'il devrait savoir qu'il est presque devenu une drogue pour moi, sans lui parfois j'aurais fait explosé mon manoir, j'aurais fait explosé mon propre corps. Lorsque mes humeurs s'emballent tout explose et je ne contrôle rien. En ce moment un tas de chose se fissurent, craquent et pètent littéralement. Tout ce qui se passe dans cette ville commence à me rendre totalement dingue, je me sens emprisonnée, coincée. C'est comme si je restais face au loups indéfiniment sans me défendre, sans m'en méfier. Je suis une menace pour le gouvernement du maire, je suis une mutante, recensée, puissante, engagée ( ça je doute qu'ils le savent ) et je reçois régulièrement des visites nocturnes de hunters. Je suis presque sûre que ma tête est fichée et qu'ils parient de l'argent, je suis la proie de tous, un peu un fantasme. Ils rêvent tous de montrer ma tête détachée de mon corps au maire, mais aucun ne semble y être parvenu. Je crois qu'ils ne sont pas près à m'avoir, je suis plutôt douée, je m'entraîne, Malachi m'aide au combat il gère mes émotions pour que je puisse me battre sans m'assommer en jetant des trucs avec mon esprits n'importe comment. Je dois être toujours plus forte. Je ne peux pas faiblir, parce qu'ils n'attendent que ça. J'ai peur parfois, j'ai une sécurité de dingue, parfois je songe à prendre un assistant, il faudrait que je le forme au combat mais je ne sais pas si cela en faudrait la peine, je m'en voudrais qu'il lui arrive quelque chose. Mais je finis par croire que je ne vais pas avoir vraiment le choix. Oui j'y pense de plus en plus. Pour le moment j'ai bien d'autres chat à fouetter je dois avouer. Et puis avec la chance que j'ai dans ma vie, je serais capable de tombée sur un taré, aussi fou que celui qui m'a attaqué à New York puis à Rome et qui m'a tiré dessus dans une ruelle sombre tuant mon fiancé. Aidan me manque, parfois j'ai l'impression encore qu'il franchira la porte d'entrée du manoir en me disant qu'il est revenu et que plus jamais il ne me quittera. C'est l'homme de ma vie, je l'aimais tellement, un homme comme lui, on n'en trouve pas mille. On se comprenait, on s'entendait à merveille, même passion, même enthousiasme. Je suis sûre qu'il était mon âme soeur. Il a guéri mon coeur meurtri et a coincé ma paranoïa. Maintenant sa présence me manque. Je me suis rattachée à mon grand-père, à mon ami de ce soir. Je m'en sors, plus d'un an maintenant, cela remonte à la fin de l'été dernier. Les tabloïds en ont parlé, parce que c'était un cas de récidives, le monde connait mon histoire, c'est inscrit sur une page wikipédia je suis presque sûre. Clarke Rosendale, professeur d'art à l'université de Louisville et victime d'un chasseur de transmutants fous. Je suis sûre qu'elle est régulièrement visitée, je suis recensée et je suis donc la première cible. Je ne vivrais pas longtemps, je le sais, une de ses attaques sera fatal et je les retrouverais tous, parents, grands-parents, amour. Je laisserais tout dernière fois.

Je suis en colère et Malachi doit le relever immédiatement, il peut le sentir. J'inspire profondément et je ne peux pas arrêter de tout contrôler parce que c'est pire, si je ne me laisse pas aller un peu c'est pire, cela me déclenche des migraines. Je m'excuse lorsqu'il revient, je ne voudrais qu'une chose, voir le maire de cette satanée ville mort explosée, le mieux serait forcément avec mon don, que ce soit mon oeuvre. Je suis prête à faire de la prison, à être vaccinée, je n'en sais rien, mais je suis prête à tout pour que les mutants puissent avoir des droits, les mêmes que les hommes. On ne peut pas en vouloir aux hommes, les humain, ils ne sont pas tous des chasseurs et les chasseurs ne sont pas tous des humains, j'ai vu des mutants vouloir la mort de d'autres mutants, pensant qu'ils étaient par exemple l'élu ou un truc comme ça, possédé par un dieu vivant et rien d'autre. La génétique est pourtant la preuve que nous ne sommes pas des monstres, juste le fruit d'une évolution, surement que dans des centaines d'années nous seront tous dégénérés et mêmes les petits enfants du maire, c'est juste sûr. Je vois Malachi arriver avec des plats japonais, j'en raffole, je suis juste une accroc à ce genre de cuisine. Je mange japonais et des pâtes. Je suis heureuse juste avec ça moi. Je vois aussi qu'il  a la bouteille qui va avec. " Ah là je te reconnais bien " Je souris, j'adore l'alcool pour une chose. Croyez-moi, pas pour le goût. Je pense juste qu'il est le meilleur moyen de m’anesthésier lorsque je n'ai pas Malachi et son don. Je me sens moins en colère, enfin pas en colère, peut-être moins parano, moins stressée et j'ai cette impression que tout va mieux lorsque j'ai des grammes dans le sang plus des barres d’anxiolytique  dans le corps. " je me fiche d'avoir des problèmes et tu le sais, je préfère finir ma vie en prison que d'être emprisonnée et attaquée toute ma vie, il crèvera un jour, ce n'est qu'une question de temps, regarde tout ce qui se passe, ça bouge hors Uprising " je prend le shut et je le bois cul sec avec une légère grimace. J'enchaîne avec un sushi et un maki. Bon sang ça aussi c'est une drogue, j'adore ça. Je me sens même pas coupable de manger ce genre de chose, c'est sain et délicieux. Je ne comprend pas une chose c'est comme Malachi reste aussi "zen", ce que je veux dire c'est que la situation ne semble pas l'ébranlé et cela m'agace. " tu devrais être furieux et pas résigné, tu n'as pas le droit de baisser les bras, on se battra ! " je me resserre un shut. Cul sec, un maki hop trempé dans la sauce soja sucrée. Je pouffe légèrement. " c'est sûr, un hunter que tu peux faire tomber amoureux de toi c'est plus facile. Quand je tente de les faire exploser je crois que pour moi, ça les stimule à m'éliminer. J'ai eu de la visite l'autre soir, il y a environ une semaine, milieu de la nuit comme d'habitude.  J'ai les fenêtres de la véranda en travaux, encore. " je me masse les temps doucement, on se calme; rien ne va à nouveau explosé. Je reprend un verre, je sens l'effet monter, j'adore ça, j'ne suis accroc, avant j'appréhender maintenant j'aime. Malachi propose de m'aider avec mes émotions, apparemment elles seraient trop fortes, il doit pouvoir les sentir. Je pique avec mes doigts un maki que je mets entier dans ma bouche et je ris. " j'irradie ? arrêtez de me draguer professeur Porter, c'est interdit, oh je sait vous aimez l'interdit ? " je ris, je suis saoule, en plus je prend un verre, cette fois je prend un whisky. Une gorgée un sushi. Je les enchaîne et heureusement qu'on prévoit large. Je pourrais me nourrir que de cela. Je m'affale dans le canapé moelleux, je retire mes  escarpins et j'allonge mes jambes, mes pieds se posant sur les genoux de Mal. " Je suis épuisée par ce don, c'est une malédiction qu'on m'a refilé, je t'envie. J'ai l'impression que tout va exploser en ce moment, tout pourrait être balancé n'importe où ... je pourrais te faire du mal. ça m'angoisse " mes angoisses, si je me mets à en parler, je suis juste mal barrée, parce qu'elles resurgissent. J'ai tellement besoin de ne rien ressentir. " je serais tout à toi pour éteindre le feu qui brûle en moi   " je lui fais un clin d'oeil et je m'enfile la fin de mon de verre et j'hésite même à me resservir. Tout flotte en moi, une légèrement impression de prudente dans mon estomac mais c'est l'alcool qui passe  dans mon corps.
 
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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeDim 28 Juin 2015 - 21:27

Ah, the night is calling?
And it whispers to me softly come and play ...
Malachi ∞ Clarke



Malachi avait attrapé une paire de baguettes pour saisir un sashimi avec dextérité. Il avait appris la manière de se servir des baguettes comme de deux pinces entre ses doigts à l’un des séminaires qu’il avait donné à Osaka quelques années auparavant, s’essayant à la nourriture japonaise avec une absence de dextérité apparemment hilarante pour ses hôtes. Les japonais avaient beau être éduqués dans une culture de la pudeur et de la pondération, le spectacle de l’occidentale tenant ses baguettes n’importe comment en jetant des regards désespérés autour de lui avait eu raison même du plus sérieux des enseignants de l’université nippone. Heureusement depuis, il s’était grandement amélioré et enchainait les petits morceaux de poissons crus à un rythme tout à fait honorable. Il écoutait, songeur, les bavardages de sa camarade : c’était amusant d’observer à quel point ils pouvaient être semblables et à la fois tellement différents : Clarke était tout feu tout flamme, passionnée, rutilante … Bruyante. Malachi était tout aussi passionné, mais bien moins démonstratif, plus effacé. Pourtant, ils possédaient tous les deux cette flamme, ce charisme passionnée qui leur octroyait une certaine aura, l’une solaire, l’autre plus mystérieuse. Au final, ils se complétaient plutôt bien, et Clarke avait toujours été d’une loyauté sans faille envers lui. En échange, il faisait fi de son excentricité et de sa dangerosité. La cotoyer avait mis du piment dans sa vie quand celle-ci n’était faite que de deuil et de dépression, et elle continuait à le faire sourire et réagir, bien qu’il en ait un peu moins besoin à présent.

Malachi est tout à fait conscient de l’alcoolisme sous jacent de son amie. Il avait essayé, maintes fois, de la faire décrocher de la bouteille. Les échecs avaient été cuisants, parfois même douloureux, l’état de manque rendant le don de la jeune femme particulièrement instable et dangereux : la dernière fois qu’ils avaient essayé, elle lui avait fracassé une bouteille sur l’arrière du crane en essayant de l’attirer avec son don dans son dos, pour ne pas qu’il la voit faire. Autant dire que depuis, il avait abandonné l’idée, et faisait contre mauvaise fortune bon cœur : il la laissait boire en sa présence, en se disant qu’au moins, ici elle était en sécurité. Ce n’était pas une bonne solution sur le long terme, mais en tout cas c’était mieux que rien. Il avait souri à sa remarque, et avait fait tinter son shooter contre le sien avant d’avaler le saké cul sec : contrairement à Clarke, il en appréciait le gout, retrouvait cette sensation brulante au fond de la gorge qui rappelait le bon whisky de chez lui. Il secoua la tête lorsqu’elle continua son sulfureux discours, alors qu’elle secouait les mains au dessus de sa tête comme une diva d’opéra avant d’enfourner deux makis en même temps dans sa si petite bouche. Impressionnant.

- Ne dis pas de bétise Clarke, il est hors de question que tu finisses emprisonnée. Déjà tu es trop maline pour te faire avoir, et surtout, ils ne sont pas, eux, si bien organisés que cela.

Malachi était cependant conscient que son dernier argument était de moins en moins valide : avec l’avènement de Lancaster, les Chasseurs se montraient plus vindicatifs, mais surtout plus structurés : là où existaient auparavant des groupuscules disparates, des familles d’extrémistes isolées, il y avait maintenant un leader, et ce qui ressemblait à une hiérarchie ordonnée et disciplinée, qui faisait froid dans le dos. Bien sur, il n’y avait pas un mort à tous les coins de rue, tous les soirs : Radcliff demeurait une petite ville, assez calme en apparence, mais les surveillances se faisaient insistances, et le pression invisible du maire sur ses citoyens était aujourd’hui à la fois visible et palpable : nombreux étaient els élèves de Mal qui avaient fait de la garde à vue pour être sortis faire la fête après l’heure du couvre feu, et certains avaient même reçu des doses de vaccins préventives. Préventive… Comme si la mutation était une maladie à contenir, s’en était glaçant. Il reprit peu de sauce soja sucré sur un teryaki, avant de répondre à la jeune femme de sa voix habituelle, douce et posée :

- Je ne suis pas résigné, loin de là. Si c’était le cas, j’aurais vendu la maison, et plier bagages aux pays bas ou en Inde, tu savais que certains hindouistes pensent que les mutants sont des réincarnations avancées de divinités, et qu’ils les traitent comme des rois ? Avoue que ça donne envie d’aller voir si l’herbe est moins toxique ailleurs … Et pourtant je suis là, je risque ma vie et celle de ma femme quotidiennement à héberger des gens, les soigner, les instruire parfois. Je ne porte pas les armes – dieu en garde mes alliés- mais ma résistance compte autant que celles des activistes de terrain.

Le professeur avait l’habitude de ce genre de réflexions, il y avait le droit à presque chaque rencontre avec d’autres mutants d’Up. Si Sheldon et les autres « dirigeants » avaient conscience de l’importance d’avoir un back up efficace, certains membres, souvent jeunes et fougueux, regrettaient qu’il ne mette pas son don parfaitement maitrisé aux services d’actions coups de poings. Pousser Lancaster au suicide, par exemple. Sauf qu’en plus de ne pas en être moralement capable, il n’était pas sur de pouvoir pousser le désespoir d’un homme aussi coriace suffisamment loin pour qu’il passe à l’acte. Mais ça c’était une autre histoire.

Il fronça les sourcils en entendant Clarke parler de ces «visites » nocturnes : les chasseurs venaient rarement cueillir leurs proies dans leur lit, de peur du tôlé qu’un échec causerait : les mutants étaient protégés par une charte au niveau étatique, et ils auraient bien plus que leur réputation à perdre si les médias apprenaient qu’ils assassinaient sommairement d’honnêtes citoyens, tout mutant qu’ils furent, alors qu’ils dorment paisiblement dans leur lit. Vraiment, Clarke avait du les agacer au plus haut point pour qu’ils cherchent à l’exterminer à tout prix. Il aurait voulu la rassurer, mais déjà elle dérivait sur un autre sujet, comme si l’anecdote était sans importance. Le rouge montait aux joues de la professeure, signe que l’alcool commençait à faire son œuvre, qui transparaissait clairement dans ses paroles. Malachi rougit un peu , mais pas pour les mêmes raisons : elle était intenable saoule, un vraie moulin à parole. Il la laisse s’affaler à moitié sur lui et agiter les orteils sur ses genous, lui-même levant les yeux au ciel alors qu’elle ronchonne sur la nature de son don :

- C’est ça, en attendant tu étais complètement paniquée à l’époque où j’ai perdu mon don pendant presque un mois, tu étais terrorisée à l’idée « d’attraper » ce que j’avais… alors ce n’est pas à moins que tu feras croire que tu prends ça comme un fardeau ma grande…

Un sourire, alors que la jeune femme cale un oreiller sous sa tête pour ne pas s’étouffer avec son verre de vin en buvant allongée. On aurait dit une impératrice romaine, affalée sur le divan. Il tapa sur son gros orteil comme pour la réprimander de dire de telles bétises, avait de reprendre d’un air amusé :

- Ça suffit oui ? Sinon je te bâillonne pour t’empêcher de dire des anneries. Et si tu oses me parler de SM, je quitte la pièce en emportant les tempuras. Cette menace est sérieuse.

Il devait toujours faire attention quand il utilisait son don sur des individus qui n’étaient pas dans leur état normal : en l’occurrence, les personnes ivres voyaient leurs émotions décuplés, et parfois en proie à des divergences totalement illogiques. Aussi, il attendit sagement le feu vert de Clarke pour attaquer son œuvre, avec soin.




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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeLun 10 Aoû 2015 - 16:25

It's just a dictature
Il serait parfois plus simple de tout abandonné. Tendre les bras et attendre la sentence. Je suppose que la mienne serait terrible. Soit les chasseurs se lâchent sur moi, soit j'ai le droit à une pendaison sur la place public. Bientôt c'est que ce que l'on verra. Des mutants tués pour le plaisirs des autres, ceux qui sont contres et qui ne peuvent rien. On revient presque un mois en arrière. Lorsqu'un dictateur a décidé que certains personnes n'étaient pas assez bien pour vivre en paix sur cette terre. Je sais que c'est difficile comme parallèle et qu'il ne faut pas non plus trop comparé mais pour moi, ce connard de maire n'est autre qu'un Hitler bis et si on lui laisse encore trop de pouvoir, cela finira pareil, les gens ne comprennent pas assez le soucis que nous avons. Mais il faudrait réellement que l'on prenne les choses en main. J'ai peur de l'issue fatale et je sais que si personne ne bouge, ce sera à moi de le faire. Pourquoi je me sens aussi impliqué ? Je n'en ai pas la moindre idée ? Peut-être parce que j'ai perdu trop de proche et un peu ma vie à cause de monstres qui pensent que nous exterminer est la meilleure des choses. Je ne comprendrais jamais cela, la peur fait bien faire à l'humain n'importe quoi. Je rectifie, ce n'est pas la peur qui leur fait faire n'importe quoi mais l'inconnu, ils ne connaissent au final rien de nous et il faut croire qu'ils n'en veulent pas de l'évolution. Je suis presque sûre qu'ils sont jaloux, qu'ils auraient peut-être voulu être comme nous en fin de compte. Il y a plein de chose qui font que nous devrions être plus protégés que nous le sommes. On est livré à nous-même et comment on doit faire pour s'en sortir ? Être des hors la loi et j'avoue que cela ne me plaît pas. J'aimerais beaucoup pouvoir être moi-même, ne plus avoir à me cacher, ne pas être vu comme le monstre lorsque l'on sait que ce sont eux qui tuent le plus de personne. Les gens ne cherchent pas assez à comprendre. J'aimerais leur faire comprendre que tous les mutants ne sont pas des terroristes et encore j'arriverais à défendre ce groupe là. Parce qu'on n'a pas d'autres choix pour se faire entendre, personne ne veut entendre notre parole alors forcément il faut être virulents, agir autrement parce que c'est le seul moyen pour qu'on entende parler de nous. Ce genre de choses me rend comme ce soir, hors de moi, et j'ai besoin de me confier, de me saouler. Je sais que je ne réagis pas comme il faudrait mais aller à la chasse aux chasseurs ne seraient pas non plus une bonne idée. Je dois penser un peu à moi, je subis des attaques régulièrement parce que je suis une mutante populaire et recensée. Je suppose qu'avoir ma peau serait un message assez dur pour les mutants, pour leur faire d'avantage peur. Nous n'avons pourtant pas choisi la mutation, elle est venue à nous toute seule, elle est en nous et on ne rien y faire. Même les vaccins ne sont pas efficaces, j'en suis la preuve, c'est pire d'avant, je ne contrôle rien, dès que mes émotions remontent tout part en vrille. J'attends la fin des effets secondaires, en espérant que mes cheveux eux aussi reprendront un peu de leur couleur et que mes pouvoirs m'obéiront un peu plus. Je songe à reprendre une dose de vaccin, aussi bien pour l'effet qu'il donne, c'est comme se shooter à la codéine, on plane gentiment, on se sent bien et j'aimerais pouvoir être dans cet état plus longtemps voir tout le temps. Peut-être que j'arrêterais la bouteille. J'ai bien conscience d'avoir des soucis là-dessus mais j'avoue ne pas vouloir m'en occuper pour le moment, ça m'aide, n'est-ce pas le principal ? Je crois que si, mon alcoolisme n'est pas ma priorité, si je veux me battre je dois avoir ce qui me rend plus forte.

Chez Malachi je me sens toujours mieux. Il est l'être parfait pour cela, son don m'aide, son don pourrait avoir l'effet de l'alcool, enfin c'est l'effet qu'il a fait. Parce que je ne veux pas passer ma vie à tout faire péter, surtout chez lui. Je veux être bien et pourtant le sujet qui me fâche est forcément lancé. Je bois une grosse gorgée de mon verre, l'alcool fort m'anesthésie l'esprit et j'espère que cela sera effet encore un peu pour éviter de tout faire péter, exploser, voler. Je peux y arriver, enfin peut-être pas. J'ai beau être presque comme chez moi, je culpabilise toujours d'abîmer son manoir. Je suis presque sûre que mes ancêtres ont connu les gens qui vivaient ici et ça me rend un peu nostalgique et si une de mes arrières grand-mère avaient vécu certaines choses ici ? C'est peut-être pour cela que je me sens bien dans ce vieil endroit. Je me fais probablement des films mais il faudrait qu'un jour je m'intéresse de plus près à l'époque de la bâtisse de Malachi peut-être qu'elle révèle plus de secrets que je ne peux l'imaginer. Enfin bref ce soir je pensais vraiment pouvoir tout contrôler mais je vois que comme toujours je ne suis capable de rien. Je n'ai même pas corriger le paquet de copies qui m'attend dans ma sacoche de prof d'université. Cela doit faire presque une semaine qu'elles n'ont pas bougé et je n'ai pas la motivation pour m'y mettre, pas par les temps qui courent j'avoue que mon esprit est ailleurs. Je sens que je vais me faire remonter les bretelles, si je n'étais pas en plus une donatrice pour l'université de mon état je crois que je n'aurais que mes conférences pour vivre ou alors j'aurais été déplacée dans un campus qui tolère les caprices comme il m'arrive d'en faire. J'aime enseigner mais je ne comprend pas toujours le point de vue des étudiants, je m'insupporte à les voir ne pas comprenne comme moi et je devrais vraiment être plus ouverte d'esprit parce que cela me joue des tours. Je porte le noms de mes parents, deux professeurs et chercheurs en histoire réputés, je me mets parfois trop la pression pour être à la hauteur mais je crois que c'est une tâche bien compliqué à faire. Après mon verre de saké j'avale deux makis que je fourre dans ma bouche plus pour faire passer la brûlure sucrée de l'alcool que par faim. J'adore la cuisine Japonaise, je pourrais me nourrir de sushis et maki mais là le riz serrent juste à tamponner l'alcool dans mon foie je crois. Foie qui ne doit pas vraiment être en bonne santé mais je crois que tant que je n'aurais pas le teint cireux / jaunâtre je ne cesserais rien. Impossible de tout contrôler à la fois, il faut du temps et pour le temps l'alcool c'est le meilleur remède pour me détendre et éviter une bombe nucléaire provenant de ma tête. Un pouvoir qui me détruit et fait souffrir mes proches parfois je me vois plus comme un fardeau que comme un don, comment ma grand-mère a-t-telle fait pour maîtriser une telle chose sans qu'on ne le voit ? Elle faisait partie des premiers mutants et avec un don pareil, les gens auraient dû la remarquer, moi je ne passe jamais trop inaperçue, mais on sait que je suis mutante, je suppose que 50 ans en arrière on ne pensait même pas cela possible. Je regarde Malachi après avoir avalé les boules de riz et saumons crus. « tu le sais comme moi que je finirais comme Marie-Antoinette, pendue sur une place publique ou comme une sorcière sur son bûcher, Lancaster fera sans doute de moi son premier exemple si personne ne l'arrête. C'est à croire que même le gouvernement américain ne peut rien pour lui, je ne comprend pas qu'on ne tente même pas de le stopper pour terrorisme. » et cela me mets en colère, et c'est là que je dois maîtriser mes pulsions. Une fatigue s'installe. Je me sens seule parfois, même lui, même cet ami le plus proche que j'ai, j'ai cette impression qu'il laisse couler, je ne comprend pas. Je cherche sûrement trop le conflit et je ne me rend pas compte qu'il faudrait l'éviter à tout prix pour montrer que nous ne sommes pas mauvais, je suis une mauvaise mutante ou une mutante qui ne sait plus comment agir. Une rancoeur c'est installé avec la mort de mon grand-père qui est due à une attaque, je les avais un peu cherché et je ne pensais pas qu'il viendrait s'en prendre à nous. Lors de cette attaque il y a eu deux morts un de mon coté et un du leur et je crois que les deux cotés cherchent inlassablement la vengeance. Je soupire, attrapant un nouvelle verre cette vois plus rempli. Je m'allonge, les pieds sur les genoux de Malachi. « Je crois que je vais partir pour l'Inde, j'aime l'idée d'être une déesse. Imagine la super vie » bien sûr je pars loin dans un délire d'alcoolique mais c'est plus fort que moi. Je dois être la personne la plus chiante au monde à ce moment même et je me demande même comment Malachi fait pour m'apprécier encore lorsqu'il me voit aussi régulièrement dans cet état. Je dois être lourde sérieusement. Je me rend compte que je dis n'importe quoi mais quoi alors ? On ne peut plus s'amuser ? Je suis sûre que cela le met mal à l'aise et moi j'adore cette idée ! Je ne fais même plus attention à ce qu'il me dit je suis dans mon délire de dingue, cinglée et alcoolique. « Monsieur Porter  - je laisse rouler le R je tente de le faire à l'anglaise, je crois que c'est juste nul à chier. - ne cachez pas vos sentiments, c'est tout à fait logique je suis une déesse en Inde » Pff Cela ne tient plus du tout debout. Je bois un nouveau verre et il fait assez mal celui-ci, je grimace et je laisse tomber le verre vide sur le tapis sur lequel il rebondit un peu. « arrête avec ton coussin, tu devrais me masser les pieds ! Je le mérite, j'ai eu une dure journée ! » Je ris à ce qu'il me dit. « même pas cap ! Je suis sûre qu'avec ta femme tu te laisses te faire attacher, avoue que t'aime ça » je suis morte de rire, impossible de garder mon sérieux. Je tente de me redresser, ce n'est pas super concluant. « Je vais prendre les sushis avec moi, on sait jamais ! » j'attrape une des assiettes et j'en met à nouveau deux dans ma bouche et je mâche difficilement j'avoue. Je déglutis pour avaler, ta tête tourne et c'était aussi une mauvaise idée les bottines à talons. Je tente un pas, deux pas et je ne sais pas sur quoi je trébuche mais je veux à tout prix sauver les sushis. OH, je suis allongée sur le tapis morte de rire aux pieds de Malachi et il y a une dizaine de maki/sushis qui flottent dans les airs dû à mon don. « avoue que c'est la première fois que tu vois des sushis voler, tu dois me vénérer comme les Indous, ouvre la bouche mon capitaine ! » je tente de faire aller l'un d'eux dans la bouche de Mal', c'est dur mais j'y parfois ! Je suis morte de rire par terre et je finis en désespérer par tendre la main pur recevoir de l'aide comme une gamine. « je l'aime ben enfaîte ce pouvoir ça fait voler des boules de riz.. tu veux bien m'aider, j'ai la tête que tourne, je te jure je ne vais pas vomir, je suis résistante » ou pas, je ne sens pas la nausée, mais je suis sûre que ma dose d'alcool a atteint son max et que mon foie va me le faire regretter.
 
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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 22:43

Ah, the night is calling?
And it whispers to me softly come and play ...
Malachi ∞ Clarke



A quoi s’attendait il précisément alors qu’il avait laissé une Clarke déchainée s’installer dans son salon ? lui-même n’en était pas sur. Avec le temps, il avait accepté le facteur … Aléatoire du comportement de la mutante quand elle était excitée, énervée ou tout simplement saoule. Il savait qu’elle n’était pas foncièrement méchante, simplement ses sautes d’humeur pouvaient parfois être dangereuses, pour elle et pour son entourage. Il ne les craignait pas pourtant, habitué aux risques inhérents à la présence de la fantasque mutante depuis maintenant des années. Et puis, il n’était pas dans le besoin matériel, qu’elle casse quelques meubles, si ça pouvait lui faire un peu de bien.

- Tu en fais une bien belle de Marie-Antoinette tiens… tu t’imagines, à faire voler des brioches à la tronches des hunters pour sauver ta vie ? un peu de sérieux…et pour Lancaster, je te signale qu’il a été élu, démocratiquement, par la population de la ville… ça doit bien vouloir dire quelque chose… Et crois moi, il y a des endroits bien, bien pires qu’ici dans le sud du pays … alors sans dire qu’on est chanceux, nous n’avons pas atteint le racisme extrême des sudistes, bien que nous devons nous y préparer… j’ai comme l’impression que ça ne va pas s’arranger de si tôt…


C’était assez paradoxal dans un sens : ils étaient différents certes, mais aussi plein d’un potentiel encore inexploité, pourquoi cherchait on à gaspiller cette énergie qu’ils pouvaient  offrir au monde ? une télékinésique comme Clarke pourrait sauver des gens ensevelis après un tremblement de terre, elle pourrait aider à la construction des batiments en allant dix fois plus vite que n’importe quelle grue … Lui-même pouvait aider des malades, des gens traumatisés, des phobiques, à reprendre le contrôle de leurs émotions et ainsi reprendre leur vie entière en mains. Il songeait à des gens comme Viktor, d’anciens militaires souffrant de stress post traumatiques, qu’il pourrait soulager durant leur rétablissement, accompagné d’une solide thérapie … Autant de possibilités de rendre la vie des gens, de tout le monde, meilleure, plus facile, et au lieu de ça, on voulait tout leur enlever, les canaliser, comme s’ils étaient atteints d’un mal mystérieux et dangereux. C’était tout simplement insensé. Certains pays étaient plus ouverts que d’autres, mais à nouveau l’Amérique puritaine avait un train de retard sur l’Europe et quelques pays plus exotiques sur l’acceptation des mutants dans la société… La réplique de Clarke lui tira un petit sourire amusé, puis une grimace alors que les gesticulations de la jeune femme lui labouraient la cuisse :

- De reine tu passes à déesse … Attention Clarke, j’ai beau avoir de grandes grandes portes chez moi, bientôt ta tête ne va plus passer !

Il fit rouler exagérément ses yeux alors que la mutante partait dans son délire érotico indien : elle marmonnait avec un accent britannique affreux, qui ressemblait plutôt à celui d’un vieux russe bourré à la vodka qui imite un écossais, ou quelque chose de ce genre, tout en lui agitant ses orteils vernis sous le nez. Il soupira, replaçant la jambe de la jeune femme là où elle était censée être, à savoir dans le prolongement de son bassin, et pas en train de faire une galipette comme une enfant de cinq ans.

- Tu veux jouer à ça ? très bien, au revoir le saké et les beignets, punie !

Il fit mine de se redresser, l’air faussement contrarié, alors qu’elle ingurgite un énième sushi en tanguant comme le bateau ivre de Rimbaud sur le canapé. Là, il était temps de l’aider un peu , sans quoi il pourrait recomposer les sushis à peine digérés sur son joli tapis ancien. Il se pencha vers elle pour lui éviter une nouvelle chute, pour se recevoir un sashimi volant en pleine figure :

- Clarke …

C’était peine perdue, la mutante s’amusait comme une petite folle à faire voler boulette de riz et poisson cru, les faisant virevolter autour de sa tête, tentant de forcer le passage jusqu’à la bouche de Malachi en lui plaquant un morceau de thon sur le menton, le bout de poisson s’agitant comme un petit poisson gluant. Pas très agréable, bien que terriblement drôle à voir de l’extérieur, il n’en doutait pas. Il se pencha vers elle avec un demi-sourire mi amusé, mi accablé :

- Tu sais que tu es intenable petite demoiselle ? Pose-moi ça tout de suite dans sa boite et accroche toi à moi.

Se campant au plus stable qu’il le pouvait sur son pied et sa prothèse, il attrapa les deux mains de la jeune femme pour la faire se redresser, bien conscient qu’elle finirait pas se blottir dans ses bras en faisant semblant de trébucher, ce qui ne manqua pas : elle était comme ça Clarke, quand elle avait besoin de décompresser, le contact physique lui faisait du bien. Malachi n’était pas le type le plus à l’aise de la terre avec les embrassades et autres démonstrations d’affection mais avec Clarke, il pouvait faire un effort : elle était comme une petite sœur ou une cousine un peu casse pied mais tellement attendrissante qu’on ne peut rien lui refuser. Et puis si elle ne pouvait pas se reposer sur lui, sur qui le ferait elle ? Aussi, il l’enlaça un peu plus franchement, berçant la jeune femme en activant son don, l’enveloppant d’une sensation d’apaisement et de sérénité cotonneuse, reposante. Quelques chose qui déclenchait un message dans le cerveau de la jolie blonde, quelque chose du genre « c’est bon Clarke, tu peux te reposer, tu es en sécurité ici, tu n’as pas besoin de te battre … »

- Allez, tu vas te calmer lentement, à ton rythme … et si tu as besoin de parler, comme toujours, je suis là …




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MessageSujet: Re: It's just a dictature ( Malachi )   It's just a dictature ( Malachi ) Icon_minitimeMar 15 Sep 2015 - 14:34

It's just a dictature
 Je suis saoule. C'est totalement claire, je le sais. Généralement je le sens avant de le savoir mais parfois ça fait du bien de ne pas avoir de préoccupations, je peux boire et je sais aussi que je suis en sécurité. Enfin presque. Je peux risquer une crise de jalousie si la femme de Malachi se pointe, je crois qu'elle n'est pas fine, et je peux risquer d'être attaquée sans mes armes. Je dois tout laisser dans l'entrée c'est comme passer le portique de l'aéroport, non c'est même pire parce que Malachi sait si je lui cache un truc et ça, c'est plus que frustrant décidément. Bref je suis saoule. Je ne dois pas être très loin des deux grammes dans le sang, pourquoi je ne suis pas dans le coma ? Je crois que mon foie devient plus fort chaque jour à force d'en voir de toutes les couleurs. Enfin  je dis ça, je n'en ai pas la moindre idée. Je suppose qu'il y aura un jour où le fait d'être une mutante ne changera rien, je tomberait raide sans le voir venir. Je me drogue tellement que je ne sens presque plus rien, ni les douleurs du passé, ni les douleurs émotionnelles, enfin je ressens pas grand chose et pourtant je fais toujours autant de dégâts et je ne suis pas sûre de savoir comment gérer ce pouvoir qui un jour fera du mal à des gens que j'aime. Je pense à Malachi à coté de moi, qui semble avoir confiance en moi alors que je pourrais parfaitement le blesser. Il ne sait pas que je pourrais vouloir faire une connerie avec tout ce que j'ai dans le sang je pourrais faire n'importe quoi mais je ne sais pas comment je vais faire avancer. Oh je suis saoule, je ne sais même pas de quoi je parle, je me sens totalement stupide d'un coup et j'ai l'impression de ne rien gérer et je crois que je ne gère strictement rien. Je dois être horrible à voir aussi bien physiquement, aussi bien mentalement tout ce que je fais ça doit être n'importe quoi.

Je me retrouve à faire voler de pauvres sushis et à les faire manger à mon ami de force, ne suis-je pas juste désespérante ? Si totalement et je n'ai pas besoin qu'on me le dise je crois qu'au fond de moi je le sais mais je fais tout pour rejeter cette idée que je ne suis à la hauteur pour rien. Je me sens vidée parfois de me battre, je me sens fatiguée, je ne pensais pas avoir une vie comme celle-ci, j'espérais tellement pouvoir m'éloigner de tout cela, avoir un époux des enfants... c'est étonnant n'est-ce pas ? Moi maman, je suis sûre que si je le disais à Malachi il se moquerait de moi. Et pourtant cette fille-là elle a vécu jusqu'à il y a environ un an, maintenant un peu plus. Je divague, je pars loin comment je fais ? Je n'en ai pas la moindre idée, l'alcool passe partout et atteint de plus en plus mon cerveau. Je finirais pendue, je sais que j'abuse un peu mais je semble pourtant tellement sûre de moi. Je ne sais pas, plus. Ah oui. Je regarde Malachi, je tente de prendre un air concentré pour entendre sa réponse mais je dois ressembler à un zombie qui tente de comprendre un cour d'histoire et pourtant nous sommes tous les deux des historiens. Peut-être pas de la même période en spécialisation mais nous le sommes et je sais que l'effet de racisme sur les mutants ne cessera que de grandir, les gens ont peur, les gens ne comprennent pas et ce qu'il retiennent c'est la violence de certaines scènes. Comment on est censé se faire entendre par la violence ? Je rappelle simplement que les meilleures idées ne devraient pas être donnée par la force mais doucement pour les faire entendre, on ne s'en sortira jamais et tout le monde se mettra à haïr notre race, l'extension arrivera plus vite qu'on ne le pense. Je ne donne pas 50 ans, les guerres peuvent-être tellement dévastatrices, comment l'homme peut-il se faire ça à lui ? Oh pardon, nous ne sommes plus considérés comme des êtres humains mais plutôt comme des dégénérés, un code a sauté dans nos ADN, on pourrait être des extra-terrestres, je crois que cela ne changerait strictement rien, nous ne sommes plus considérés comme ce que nous sommes. Triste bilan. Mais je ne vais pas épiloguer sur le sujet parce que cela me saoule déjà. Je me contente de faire mumuse avec la bouffe et tenter finalement de passer à autre chose, parce qu'on pourrait élever la voix et tenter de refaire le monde toute une nuit Malachi et moi, le soucis c'est que je suis parfois un peu plus radicale que lui et on s'engueule et je ne veux pas me fâcher avec lui. Je n'en peux plus, l'alcool commence à m'épuiser et j'arrête mes conneries. Pourquoi je tente de me lever moi ? Je crois que je vais me laisser aller, aller à être avec un ami à qui je peux totalement faire confiance. Il m'attrape avant que je ne manque de tomber sur le tapis. Je me laisse aller en riant sur le canapé. Je pourrais le draguer, je suis sûre que je pourrais et je ne sais pas pourquoi il ne s'est jamais rien passé, à oui, c'est vrai qu'il est marié et en plus fidèle et je tiens à respecter cela, mais parfois c'est plus fort que moi. Je ferme les yeux contre lui et je pousse, je dois me laisser aller, il a raison, mais en même temps je ne fais que penser en ce moment. Comme ce midi et que j'étais avec Marko. Ces retrouvailles me perturbent vraiment et je ne sais pas ce que je dois en penser. Je n'ouvre pas les yeux. Je passe une de mes mains dans l'une des siennes et je me sens bien. Il est une véritable drogue. " j'ai revu un vieil ami... de l'époque où j'étais à New York avant mon enlèvement, avant tout... je n'arrive pas à savoir ce que je retiens de ça... ça me perturbe.. " Je me blottis comme un bébé contre mon Malachi, j'ai cette impression que tout tourne lorsque j'ai les paupières closes alors je tente de m'accrocher, c'est presque comme être sur un bateau.
 
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