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| aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 16:49 | |
| aspen wolstenholme it's a shame that the signs say the brave won't survive NOM : wolstenholme, un nom qui inspire le respect dans la communauté des chasseurs, et la crainte dans celle des transmutants. hunters de génération en génération, Aspen porte son patronyme avec une fierté non dissimulée : il lui a permis, à elle aussi, de s'engager dans la voix de la purification. PRÉNOMS : Aspen : elle n'en a qu'un seul, bien à elle, bien unique. elle n'a pas souvenir qu'il soit le dérivé d'un nom ayant appartenu à un quelconque ancêtre, comme cela se fait souvent, mais cela lui plait : elle se sent comme précieuse, et surtout prête à se démarquer des générations précédentes, farouche volonté d'indépendance. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : elle est née un jour froid de décembre, plus précisément le 27. elle suivait alors de près lorcan, son frère jumeau, qu'elle se plait à appeler la prunelle de mes yeux. ils sont inséparables depuis ce jour, et n'ont d'ailleurs toujours pas quitté leur ville de naissance, Radcliff ; mais elle sait que si Lorcan venait à le souhaiter, elle le suivrait sans hésiter. ÂGE : comme son précieux frangin, Aspen entame ses 24 ans : il est loin, le temps de l'enfance, pense t-elle souvent avec regret. Aujourd'hui les responsabilités affluent, la plus grande d'entre elles étant de se montrer digne de l'héritage de la famille Wostenholme : la traque, la chasse, que la jeune rousse a voulu embrasser depuis ses quinze ans, mais envers lesquelles elle émet de plus en plus d'objections. ORIGINES : ce n'est pas franchement original : la miss est une américaine pure. NATIONALITÉ : américaine, forcément. STATUT CIVIL : célibataire - voir célibatârde, si l'on peut dire. Aspen passe souvent de lit en lit, de coeur en coeur, laisse les marques de ses ongles sur les dos et les traces de ses dents dans les cous. Mais l'amour n'est pas fait pour elle, définitivement : une fois, elle s'est irrémédiablement attachée, mais cette aventure s'est terminée comme toutes les autres : écrasée, piétinée par la vie. Depuis, la jeune femme se veut réticente, constamment sur ses gardes ; le mariage de ses parents s'est soldé par un suicide, et sa propre histoire avec Noeh par une dispute acide et destructrice. MÉTIER : elle ne travaille pas encore mais se consacre intégralement à ses études de droit, couplées avec ses missions nocturnes de chasseuse. en somme, Aspen traque sur tous les fronts : autant par les méthodes légales que les plus sanglantes, elle est le parfait produit de l'endoctrinement étalé sur des années qu'on lui a fait subir. Les transmutants sont des aberrations, lui a t-on dit, et elle le croit aveuglément... le croyait aveuglément. Depuis son premier meurtre et les doutes sur la nature de Lorcan, force est de constater que la belle n'est plus la même, et pense par elle-même. ORIENTATION SEXUELLE : elle ne s'est jamais réellement posé la question ; les hommes se sont imposés par automatisme, et aussi parce qu'elle savait que l'inverse serait probablement un peu difficile à digérer pour ses parents. toutefois, elle avoue souvent à demi-mot avoir gouté les femmes, et n'avoir aucune préférence. certains diront qu'elle est indécise, qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut ; mais c'est bien mal la connaitre. aspen est simplement en train de s'ouvrir, mais également désespérée par tous les hommes qui l'ont abandonnée alors qu'elle croyait pouvoir bâtir quelque chose de concret. TRAITS DE CARACTÈRE : Déterminée et tête brulée, Aspen est le genre de femme qui sait quoi faire et quoi vouloir, qui fait reculer, impressionne, a la gagne ; ambitieuse, murmure t-on sur son passage. Elle garde tout de même un coté enjoué, surtout en présence de Lorcan ou de Calista, étant même capable de se montrer bavarde et amusante. Avec les autres, elle se veut souvent séductrice ; et constamment jalouse et possessive, dès lors qu'elle a le malheur de s'attacher un peu. Curieuse et maligne, la jeune femme apprend très vite, même si ses mentors se plaignent souvent de son insolence et de son cynisme à toute épreuve. Reste qu'elle est suffisamment vive pour s'attirer certains mérites, et qu'elle attire souvent l'affection car tout le monde sait que sa fierté démesurée cache une fragilité, une sensibilité, une fille qui n'est pas toujours un roc. Aspen fait de son mieux pour être un pilier ; mais souvent les doutes l'assaillent et laissent entrevoir son esprit torturé. AVATAR : holland roden. CRÉDITS : cristalline (avatar) & gennarps (gif) | HUNTER nothing left to say≈ 001. elle connait mieux son jumeau Lorcan qu'elle ne se connait elle-même. Il est comme une extension d'elle, une moitié d'elle ; et certainement la plus belle. ≈ 002. sa grande soeur, Calista, a toujours été son modèle. ≈ 003. fascinée par les armes blanches, elle a reçu deux magnifiques dagues pour ses vingt ans. Elles sont sa fierté, bien qu'elles soient entachées de mauvais souvenirs. Aspen pense même à se faire tatouer les motifs gravés sur les manches des armes. ≈ 004. sa mère s'est suicidée : mutante dans une famille de hunters, elle n'a pas supporté le choc. Aspen est heureuse que le gêne mutant n'ait pas été transmis aux enfants ; elle ne sait pas encore que son frère Lorcan les possède bel et bien. ≈ 005. elle est dotée d'un caractère explosif, a été entrainée pour être une machine de guerre contre les mutants ; pourtant sa conscience est à vif. En dehors de l'entrainement, seules ses études sont capables de la calmer. La demoiselle est passionnée par le droit, et bénit ses codes. ≈ 006. Avant la mort de sa mère, Aspen avait l'âme d'une artiste : créative, bonne musicienne, ses capacités se sont amoindries suite à la douleur au lieu de s'exacerber. ≈ 007. elle dort mal, collectionne les cauchemars et les insomnies. ≈ 008. elle connait certains discours de Thaddeus Lancaster presque par coeur : l'un d'eux était d'ailleurs retransmis à la tv la nuit où elle est rentrée chez elle après son premier meurtre. ≈ 009. meurtre qui l'a d'ailleurs profondément ébranlée : plus rien n'est pareil depuis. ≈ 010. si parfois il lui semble que tout n'est que noirceur, Aspen garde étrangement une part d'espoir : romantique et idéaliste, elle se raccroche à un monde meilleur de façon surprenante. 011. Aspen est bourrée de tics et de manies en tout genre : ne marcher que sur les lignes blanches du passage piéton, taper du pied en quasi permanence... sa manière à elle d'évacuer le stress accumulé. 012. c'est une maniaque de la propreté et du rangement, et elle se désole que le monde ne soit pas aussi impeccable que sa propre chambre.
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Comment êtes-vous entré parmi les hunters ? D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle en a toujours fait parti. Aujourd'hui, maintenant son entrainement terminé avec brio, elle se définit presque comme telle : hunter. C'est un morceau entier de sa vie, une part entière d'elle-même. Voilà comment Aspen existe aux yeux des autres : de part son métier de chasseuse, et de part Lorcan, c'est tout. Les Wolstenholme sont des hunters depuis si longtemps, les générations précédentes ont été si brillantes, qu'Aspen porte le lourd poids de l'héritage familial et se tue à la tâche pour faire de son mieux... quand bien même, si elle était née dans une autre famille, elle aurait probablement pris un autre tournant. L'idée d'être autre chose qu'une chasseuse ne l'a toutefois jamais effleurée ; et, pire hypothèse qui soit, l'idée d'être une mutante la révulse profondément.
Avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ? Une fois l'entrainement terminé, il faut le mettre à profit, bien entendu... prouver au monde entier que l'on est capable de mettre en application des années de dur apprentissage, prouver qu'on est digne de la profession. La jeune rousse ne s'imaginait pas que cela serait difficile ; si elle a toujours aimé la traque, les courses poursuites haletantes et les discussions animées autour du sang souillé des mutants, elle ne s'imaginait pas que tuer serait aussi compliqué. Aspen reste profondément marquée par l'unique fois où elle est menée, de sang froid d'ailleurs, à tuer un homme. Elle s'imaginait qu'il était plus un animal qu'autre chose, qu'il n'était pas digne de vivre, mais ce qu'elle a vu dans ses yeux l'a ébranlée au plus haut point et continue de hanter ses pires cauchemars.
Que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles nommé Uprising ? Uprising, une menace supplémentaire. Une menace très sérieuse, d'ailleurs. Aspen n'est pas franchement du genre à avoir peur pour un rien, pas du genre à avoir peur tout court, mais elle prend Uprising au sérieux. Ils semblent déterminés, organisés - exactement ce qui fait la force de son propre camp, les Hunters. Elle se dit qu'ils sont le souffle des mutants, et que tant qu'ils existent, les Hunters ne parviendront pas à bout de ses erreurs de la nature - elle le pense parce qu'ils le disent tous, chez elle, alors elle le dit aussi, le clame haut et fort, sans crainte aucune : il faut les abattre.
Que pensez-vous des actions de Thaddeus Lancaster à la tête du Comté ? Thaddeus Lancaster est vu comme une sorte de Dieu parmi les collègues d'Aspen - et par là, bien entendu, il ne faut pas entendre les autres étudiants en droit, mais bel et bien les autres chasseurs. Thaddeus est comme un porte parole pour eux, l'expression grandiose d'idéaux qui sont loin de s'éteindre, malgré le fait qu'on les qualifie parfois d'extrêmes. Chaque fois qu'Aspen se sent démoralisée, par une chasse ratée ou de fins doutes qui ne peuvent s'empêcher de se glisser dans son esprit, la demoiselle repense au maire, à ses paroles, ses discours publics, la cause des mutants rabaissée.
neir. - enora - 18 ans PAYS : CORSE. non j'dec, je sais que c'est pas un pays, rassurez vous. bref, france. DISPONIBILITÉ : tous les jours, je risque de ralentir un peu pendant les partiels mais sinon, attendez-vous à me voir everyday. VOTRE AVIS SUR TH : franchement canon, et ce contexte ptn COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : bazzart est mon ami ! PERSONNAGE : fabuleux scénario de lorcan. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : la tout de suite, nope, je viens seulement d'arriver. UN DERNIER MOT ? : c'est mon ultime bafouille ! non, en vrai, je tiens à dire que je suis désolée de tenter le personnage alors que quelqu'un le veut déjà ; c'est la première fois de ma vie que je me lance là dedans, j'ai horreur de ça. mais là, pour le coup, j'ai tellement flashé sur Aspen que j'ai voulu tenter le coup
Dernière édition par Aspen Wolstenholme le Dim 28 Juin 2015 - 21:15, édité 9 fois |
| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 16:53 | |
| the days are a death wish, a
witch hunt for an exit « Tu te souviens de la chasse aux sorcières ? » La petite fait oui de la tête, sans trop comprendre où sa mère veut en venir. Allongée dans son lit, elle attend l’histoire du soir, celle qui lui permettra de s’endormir la tête reposée, l’esprit serein : un sentiment qu’elle perdra bien assez vite. Mais cette fois-ci, Aspen a droit a quelques petits points de morale. « Eh bien, c’est pareil de nos jours » continue la voix douce de sa génitrice. En guise de réponse, la petite rousse la regarde dans l’attente d’une suite. « Il y a des gens, Aspen - et ce mot, gens, semble arracher la bouche de sa mère, comme si cette dernière niait toute once d’humanité en eux - qui ne sont pas comme nous. Ils savent faire des choses qui nous dépassent, des choses mauvaises. » A cinq ans, l’enfant ne comprend pas très bien ; mais elle s’efforce, avec ses mots à elle, de montrer à sa mère qu’elle saisi l’essentiel : « On les aime pas parce qu’ils sont différents ? ». Mais la mère en question n’a pas l’air fière de sa fille, loin de là, et s’empresse de rectifier : « Non, chérie, on ne les aime pas parce qu’ils sont dangereux. Une vraie menace. » Le « chérie » n’est pas doux du tout, et Aspen se recroqueville dans ses draps, sans comprendre qu’elle vient de faire une erreur gravissime chez les Wolstenholme : défendre la cause des transmutants. On ne l’y reprendra plus, quand-même la demoiselle a vaguement conscience d’avoir été endoctrinée : elle maintiendra, jusqu’à sa majorité et même bien au delà, qu’ils sont un danger public, une horreur sans nom, une erreur à rayer. Et en repensant à cette mère, Aspen éprouvera même un affreux pincement au cœur, de ceux qui coupent le souffle, de ceux qu’on ne ressent que lorsqu’on fait face à la mort.
Le fantôme de cette mère la hante. Elle lui manque. Terriblement. Même si elle avait ses défauts. Aspen n’en dit rien, garde sa douleur pour elle, enfouie. La laisse parfois passer par le biais de regards à Lorcan, sait qu’il comprend sans qu’elle n’éprouve le besoin de parler. Après tout, ne sont-ils pas les deux faces d’une même pièce ? Alors elle se raccroche à lui, mais tente de ne le faire qu’à demi-mot ; elle ne veut pas l’accabler, ni même l’inquiéter. Pour moins souffrir, elle se dit qu’elle comprend. Et c’est le cas. Même si une boule se forme dans sa gorge au point qu’elle ne puisse plus respirer, même si les larmes la taraude. Maman. Elle sait que sa mère était une femme forte, une femme bien, qui s’en est allée pour préserver l’honneur de sa famille. Le sacrifice est normal, dans de telles circonstances, non ? Quand on contracte le gène X, il n’y a plus rien, plus aucun échappatoire, plus que le néant. Et le suicide est une suite logique au néant. Aspen n’est pas amère envers sa défunte mère ; et pourtant, une voix à l’intérieur d’elle ne peut s’empêcher de hurler. Hurler à la mort, hurler pourquoi, hurler comment. Elle se souvient de sa réaction lorsqu’elle a appris la nouvelle. Glaciale, effrayante. Aucun mot, aucune larme, alors que le monde s’effondrait, s’effritait en lambeaux. Et puis la haine. Cette haine viscérale, qui prend aux tripes, qui pousse à prendre les armes. Comme une voix enchanteresse qui mène jusqu’au bout du gouffre, intime de sauter alors qu’on a les yeux perdus dans l’abîme. Aspen s’interroge. Le doute est arrivé. Lorcan s’est éloigné. Elle sait, elle croit savoir ; elle devine pourquoi. Et refuse en bloc, nie. Impossible, ils ont fait le dépistage ensemble, il a dit qu’il allait bien. Oui, elle en est sûre, il a vraiment dit qu’il allait bien… mais parfois les hommes se laissent aller au mensonge. someone to hear your prayers
someone who cares Douze ans, c’est jeune pour n’avoir plus qu’un parent sur deux. Certains diront que cette situation l’a rapprochée de ses frères et soeurs ; et cela est probablement vrai. Calista est devenue la nouvelle figure féminine à prendre en modèle, Lorcan la moitié avec qui Aspen est devenue encore plus fusionnelle. Pourtant, la rouquine se souvient que dès sa plus tendre enfance, un climat de solidarité a régné entre eux : soudés, voilà un mot qui résume les enfants Wolstenholme. Toute jeune déjà, il lui arrivait de se relever la nuit pour aller vérifier que son jumeau et sa grande sœur dormaient bien, paisiblement, sans cauchemars. Toute jeune déjà, elle se rappelle qu’ils étaient la prunelle de ses yeux. Les choses sont claires : Aspen ne peut pas vivre sans eux. Quitte à devoir remettre son idéologie en question. « Ce sont des monstres, se souvient-elle, des abominations de la nature ». Depuis toujours, on lui a mis ces paroles dans la tête ; et elle n’avait jamais pensé à les contester avant que le doute s’insinue en elle concernant Lorcan. Le voir devenir transmutant… elle ne s’en remettrait pas. Et s’il cherchait à se donner la mort pour cela… elle en souffrirait encore plus. Le schéma qui se répète. La malédiction qui s’acharne sur la belle famille des Wolstenholme. Lorsqu’Aspen envisage cette éventualité, elle ne sait pas si elle a envie d’égorger sa moitié ou s’il s’agit d’un besoin de protéger Lorcan plus fort que tout.
Les sentiments se mélangent pour devenir insoutenables ; alors, pour ne pas sombrer, Aspen se dit que c’est impossible. Ils sont jumeaux. Les deux mêmes. Des gènes semblables. Et elle n’est pas malade. Elle se souvient encore des larmes de joie qui dégringolaient de ses joues à une vitesse folle lorsque, le souffle haletant, elle était venue toquer à la porte de la salle de bain pour confier son euphorie à son jumeau : « Lorcan, j’ai reçu les résultats de mon dépistage ! ». Elle se souvient également de la réponse de Lorcan, quelques instants plus tard : « C’est négatif pour moi aussi. Humain et fier de l’être ! » Un sourire était alors apparu sur le visage du brun, de ces sourires qu’on ne peut jamais oublier, de ces sourires dont il est le seul à avoir le secret. Mais maintenant que la rousse se remémore ce souvenir, avec du recul, elle se souvient avec netteté que dans les yeux bruns, pourtant habituellement si rieurs, se trouvait une parcelle d’inquiétude. S'il s'en va, alors ce sera la fin. Aspen se souvient d'avoir avoué cela à sa mère, une fois : si tu pars, ce sera la fin du monde. Et l'horreur s'est réalisée. Comme un mauvais présage, une blague de mauvais goût. Alors elle n'ose pas le dire : si tu meurs, Lorcan, ce sera la fin du monde. even hell can get comfy
once you've settled in « Ce n’est pas seulement une arme, Aspen. C’est un prolongement de toi, un morceau de ton corps, la suite logique de ton bras ». La voix grave du patriarche Wolstenholme résonne dans la salle, tandis qu’Aspen se concentre de toutes ses forces sur la cible qu’elle doit impérativement atteindre. Elle prend le temps de contrôler son souffle, attend le bon moment pour se lancer ; autant de choses qu’elle n’aura plus le temps de faire lorsqu’elle sera sur le terrain. La jeune rousse est toute excitée à cette idée ; et alors que sa couteau atteint correctement la cible, elle se tourne d’un air triomphant vers Lorcan. Ils ont appris l’activité ancestrale de la famille en même temps, se sont lancés corps et âme dans les entrainements ensemble : il est le parfait écho de l’enthousiasme d’Aspen, qui vient de trouver sa passion, son futur. Aller sur le terrain, voilà son nouveau et précieux rêve : et surtout, y aller avec ses poignards. Les armes blanches sont ses préférées, sa manière à elle d’aller chercher le contact, en parallèle de Lorcan qui privilégie bien souvent la lutte. Chacun son domaine de prédiction, Aspen en est consciente ; avec ses lames, la demoiselle se sent imbattable, invincible, prête à affronter le danger que sont les mutants. Elle viendra à bout de ce fléau, elle s’en fait la promesse ; dans la famille tout le monde semble de son avis. Le cadeau offert pour ses vingt ans en témoigne : deux magnifiques dagues aux manches ouvragés et aux lames affutées. De l’art, selon la rouquine, qui ne manque jamais d’en prendre soin et les nettoie régulièrement, garde à cœur de conserver leur tranchant. Les dessins gravés du manche lui semblent familiers, rassurants ; comme l’assurance qu’il ne pourra jamais rien lui arriver de mal. « Merci, merci, merci » elle se souvient d’avoir dit ça, au comble du bonheur, tandis qu’elle se sentait grandie, adulte, accomplie. Tandis qu’elle se languissait de leur future utilisation.
Utilisation qui arriva finalement, pour la première fois. Comme un baptême de l’air. Quelque chose d’excitant, mais d’effrayant. Quelque chose de triste, conclu finalement Aspen. Elle était persuadée d’être parfaitement entrainée - mais personne n’est jamais suffisamment entrainé pour ôter la vie. Tuer un homme. Prendre tout ce qu’il a. Le regarder dans les yeux et constater que le regard se voile, s’en va, s’enfuit. Rester debout sans comprendre, gémir un peu, hurler beaucoup. Comme prise de folie, en pleine crise. Et l’eau sur les joues de la rouquine - mais ce devait être la pluie, forcément, une Wolstenholme ne pleure pas. Même face à la mort, à l’indicible, à la pire des détresses. Ce regard, cet homme, ce mutant - le pire de tous. Elle le hait pour ce qu’il lui a fait : lui apporter le doute, la culpabilité, lui dire que plus jamais elle n’aura la conscience tranquille. Aspen ne dort plus correctement, enchaine les mauvais rêves, voit des ombres dans le noir et entend des bruits dans le silence. Elle perd la tête, se raccroche à Lorcan, qui s’applique pourtant à la fuir, comportement douteux qui plante des couteaux dans le cœur de la jumelle qui s’enfonce, coule, devient noirceur et fumée. L’odeur de la mort, le lieu du crime - son crime - tout revient par vagues, la submerge, la noie. « Je pourrai pas, je m’en sortirai pas, Lorcan, Calista… » Elle pleure seule, endure seule, attend qu’ils soient partis pour s’effondrer. Elle veut garder une bonne image face à eux, rester enjouée, forte. Qu’ils ne l’entendent pas s’étouffer la nuit, suffoquer et sombrer. Tuer n’a rien d’un acte glorieux ; et les dagues sont devenues effrayantes, malsaines, prennent des allures de faucheuses vengeresses. Les mutants ont tué sa mère - Aspen ne devrait-elle pas les condamner en retour ? A moins qu’elle ne se soit tuée elle-même, de part ses convictions trop dures, ses idéaux trop archaïques. A moins qu’ici, en ce bas monde, tout le monde soit prisonnier de ses pensées, ancré dans l’erreur, destiné à la perdition. Cercle infernal, vicieux, qui pousse à tuer son prochain parce que la souffrance est telle qu’il s’agit du seul geste possible, de la seule échappatoire - une échappatoire meurtrière.
Sans force, sans espoir, Aspen traine sa carcasse jusqu’au miroir. Elle repense à Salomé, se demande si elle pourrait lui téléphoner, maintenant, pour tout lui déballer. Elle visualise Noeh - leur passion, leur aventure tumultueuse, la fin catastrophique, puis l’hôpital et cette envie de tout reprendre à zéro - se demande si elle pourrait lui téléphoner, maintenant, pour tout lui déballer. Et Calista, sa grande soeur bienveillante, ce modèle de soutien - peut-être qu’elle pourrait lui téléphoner, maintenant, pour tout lui déballer. Ou Lorcan - la main tremblante, Aspen s’empare de l’appareil, compose le numéro, entend la voix endormie de son jumeau. Incapable de répondre, elle fixe son propre reflet dans le miroir : ses cernes immenses, ses cheveux en bataille, son air dévasté.
Et toujours, vision furtive de son esprit, ses mains ensanglantées.
Dernière édition par Aspen Wolstenholme le Dim 10 Mai 2015 - 0:59, édité 10 fois |
| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 17:03 | |
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| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 17:11 | |
| ahah oui c'est sur, et je pense que ça ne va pas être facile, surtout vu comme nous sommes toutes les deux très différentes merci pour tout en tout cas |
| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 17:14 | |
| Eh bien, tant d'Aspen d'un coup, il y en a un qui va être aux anges ! Bienvenue parmi nous, j'aime beaucoup le début de ta fiche Bon courage pour le reste de la rédaction ! |
| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 17:21 | |
| c'est vrai qu'en tout il y en a trois d'inscrites, c'est pas rien mais bon, comment ne pas craquer aussi merci pour tout, et j'espère que la suite de ma fiche te plaira tout autant que le début |
| | | Salomé Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4164
SUR TH DEPUIS : 29/04/2014
| Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 17:28 | |
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| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 17:31 | |
| figure-toi que j'ai hésité à le mettre, mais j'avais trop la chanson dans la tête (et puis cette petite danse qu'ils nous font dans le clip, mémorable ) merci beaucoup en tout cas |
| | | Calista Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 14639
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 17:40 | |
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| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 18:11 | |
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| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 18:28 | |
| CALISTA. ma grande soeur ! #teamwolstenholme merci beaucoup, et j'espère que ce que j'ai écris jusque là te plait DIONDRA. alors on est deux et merci pour la bienvenue et tout ça |
| | | Noeh Callahan MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2577
SUR TH DEPUIS : 15/03/2015
| Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 18:33 | |
| bienvenue parmi nous super choix de scénario, Aspen quoi hâte de lire la suite de ton interprétation de la demoiselle |
| | | Lorcan Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 7339
SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
| Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 18:44 | |
| MA JUMELLE !!!!! Encore une fois merci de tenter ma soeur chérie Comme ont dit les autres, je suis le plus heureux, d'un coup Bon courage pour la suite de ta fiche et pour la compétition |
| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 19:01 | |
| NOEH. avec ce lien trop badass que tu as avec le scénario, tu ne pouvais que l'attendre j'espère ne pas te décevoir, du coup (ne décevoir aucun de vous tous, en fait). bref, merci LORCAN. MON JUMEAAAAAU de rien, c'est moi qui te remercie pour avoir eu l'idée de ce personnage cimer albert (humour de daube) pour tout |
| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. Jeu 7 Mai 2015 - 19:39 | |
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| | | | Sujet: Re: aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. | |
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| | | | aspen wolstenholme + blow a kiss, fire a gun. | |
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