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 (faith), we were so young so fearless

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Faith Cunningham
Faith Cunningham

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: Re: (faith), we were so young so fearless   (faith), we were so young so fearless - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Oct 2015 - 23:38





we were so young so fearless

i can see you, i can tell you, there's no hiding. Ringing ringing, come and answer





Éprouver de la haine, c'était facile, évidemment, c'était tellement enfantin. Aimer, plus bien complexe et n'avait plus rien d'un amour d'enfance. La haine pouvait naître d'une simple action, de l'illusion d'une idée qui se présentait comme inéducable. La gamine voyait son mépris des humains comme étant presque égal à celui des mutants extrémistes, mais à cet instant elle ne ressentait plus rien si ce n'est le manque terrible de ces dernières années qui revenait hanter l'instant présent. La demoiselle voulait tellement lui dire qu'elle regrettait, mais aucun de ses actes n'était de son propre fait et elle avait longtemps pensé que son ami d'enfance était devenu un chasseur. Skylar ne fut jamais de ces filles qui s'accrochaient à un mec pour ensuite se lancer dans les bras d'un autre une fois qu'elle était passée dans son lit. La blondinette fut toujours de ces gosses qui hurlaient un besoin d'affection, masculin exclusivement certes, mais sans jamais pour autant tomber dans la perversité des idées de la société moderne actuelle. Cesare fut toujours un soutient, un pilier inébranlable, proche sans jamais devenir plus que l'ami fidèle dans l'esprit de la demoiselle. Ce grain de poussière qui ne pourrait jamais réellement partir, qui ne pourrait jamais totalement renier ce que la demoiselle voulait qu'il représente : son ami. La demoiselle savait que le fossé était immense en apparence, mais la réalité semblait bien plus triste. Il était le monstre devenu l'abomination qu'il fut entraîné à traquer. Sa haine, à lui, devait avoir un goût amer bien plus atroce que celui que la demoiselle puisque depuis toujours elle fut consciente de sa nature. Lui demander comment il allait au fond de son âme, n'était pas le moment propice. Elle voulait lui dire que cela ne durerait pas, qu'il trouverait son chemin et que toute la peine qu'il ressentait finirait par le mener vers son propre combat que personne ne viendrait lui dicter. Faith en fut persuadée, durant deux années elle pensa trouver sa voie, cette guerre extrémiste pour finalement se heurter à un mur d'émotion qu'elle était la seule à canaliser. Dans cette vie, il n'existait de belles batailles, il n'existait que la guerre personnelle et le sang d'un autre sur les mains du survivant. Skylar fut une survivante, mais Cesare en était un d'autant plus qu'il ne fut jamais déclaré mort. Il était vivant en subissant le regard des autres, chose que la blonde fuyait avec un désespoir à lui arracher les tripes. La peine de l'un ne pouvait pas se comparer à celle de l'autre, mais le chemin parcourus finirait probablement par se croiser, même pire : ce chemin venait à se croiser ce soir. La question qui demeurait était la suivante : qui quitterait ce chemin ? Qui voudrait rester dans les bras de l'autre et poursuivre sur la même voie ? Faith n'était pas – totalement – égoïste et refusait de l’entraîner sur son combat, mais ce soir, il était question de surpasser les combats moraux, sentimentaux et physiques. Ce soir il était question d'amitié.

Entre ses bras, entre son odeur qui n'avait plus rien de l'innocence de son adolescence. Cesare n'avait rien perdu de son charme, mais il avait perdu de ce qui faisait qu'il semblait si heureux dans sa vie. La demoiselle laissa échapper un sourire lorsqu'il sembla porter le poids du monde sur ses épaules. Il avait un côté dramatique presque sympathique, mais la demoiselle se fichait de réellement l'expliquer. Le brun parla ensuite de sa famille, de la réaction de cette dernière. Elle resta silencieuse, incapable de lui dire que la souffrance passerait, que la honte disparaîtrait, et que l'amour de ses parents reviendrait. Faith ne croyait plus du tout en ce conte de fées et elle refusait de plonger Cesare dans une utopie qui n'existerait pas. « Tu n'es pas un dégénéré Cesare. Mes parents m'ont interné, 359 jours, et même après ça, j'étais toujours plus humaine qu'eux. L'humanité n'est pas dans une question de gêne. Tu es peut-être un monstre pour eux, mais dans mes yeux, chasseur ou pas, tu n'auras jamais l'ombre d'un monstre sur ta personne. » Skylar ne parlait jamais de son internement, elle n'en voyait pas l'utilité. Cela ne fut que la genèse de sa rage, une haine qu'elle tenta de refouler avant de s'engouffrer trop vite dans le système de lu terrorisme. Cesare était bien plus qu'un mot dans un dictionnaire. L'être humain avait de se définir, par sa nature : blanc ou noir comme si cela allait changer autre chose que l'idée des gens. Il avait ce besoin maladif de s'inclure dans une case, la case de la sexualité : homosexuel, hétérosexuel ou même bisexuel. Pour qui ? Simplement pour autrui, pour rentrer dans une norme et appartenir à une case, même si cette dernière était celle des pestiférés. Faith était un grand rien, une chose qui ne voulait pas se définir et qui préférait n'être rien plutôt que de se contenter d'être la fille qui traversait le regard des premiers passants et des hunters. La mutante savait ce qu'elle était, mais ces derniers temps elle savait qu'elle était condamnée à n'être rien, le simple objet qui ornait un bureau comme une vulgaire lampe illuminerait une pièce. La blonde retrouverait sa liberté dans quelques jours, mais elle allait avant tout recouvrer son identité que personne ne viendrait lui dicter.


La blonde laissa échapper un rire à sa remarque. « Ils te diraient que tu aurais dû te marier avec moi car je suis parfaite en tout point. » Faith se contenta d'insister sur l'ironie de sa phrase. La demoiselle n'imaginait pas retrouver les parents de son ami, ces gens que durant toute son enfance elle avait embrassées pour saluer. Elle était une hérésie autant que leur fils était un bâtard. Les choses étaient de même dans l'autre sens. Le contact fut rompu, mais l'échange de regards persistait. C'était difficile de se retrouver, de supporter le regard de l'autre comme si ce jugement était le seul qui comptait véritablement. Le vide, le vide de tout, de cette impression qu'elle n'était qu'une enfant, perdue sur un champ de bataille avec les tirs des canons pour venir percer ses tympans et avec des balles pour transpercer son corps frêle. Elle haussa les sourcils avec un air légèrement moqueur. « Je refuse de rentrer dans le cliché de la phrase solennelle qui dit que ce n'est jamais trop tard. Même pour toi, je ne serais pas niaise. » Elle était pourtant persuadée que c'était le cas, mais cette pétasse avait trop d'orgueil pour admettre une simple vérité. La mutante l'observa, avec une sensation atroce que cela sonnait comme un adieu, chose qu'elle refusait plus que tout. Il vint alors lui donner un bout de papier avec son numéro de téléphone dessus. La supplication du jeune homme était bien plus atroce qu'elle ne pouvait réellement le supporter. La rebelle serra le papier entre deux de ses doigts. « Je vais investir dans un téléphone portable rien que pour toi. » La demoiselle ne plaisantait pas, elle n'avait pas de téléphone permanent. La mutante se contentait de poursuivre un jeu avec des téléphones jetables et des cabines téléphoniques. L'archère glissa le numéro dans sa poche pour ensuite récupérer le crayon entre les doigts de Cesare, remontant sa manche pour y noter des mots et un numéro, une adresse. « C'est mon adresse Cesare. Je n'ai pas de téléphone pour le moment, mais ça va venir. Si jamais tu as besoin d'aide, d'un refuge, d'une bouteille de vodka ou juste si tu as envie de me voir, tu es le bienvenu chez moi. Si je n'ouvre pas la porte, insiste et même si je ne suis pas là, je saurais que tu es passé. Le nom est faux dans l'annuaire et même sur la boîte aux lettres, mais faut te fier uniquement à moi. » La demoiselle lui rendit son stylo en coulissant à nouveau sa manche. La demoiselle ne donnait son adresse à personne. Ezekiel fut le seul à trouver son habitation et elle était, à l'époque, fichée dans l'annuaire. La blonde déposa une main sur le visage de son ami avec les yeux humides. Il était l'heure de se dire au revoir. « Tu es mon ami, et tu le seras toujours. L'amitié ne meurt pas chez moi. » La demoiselle déposa un baiser sur sa joue en souriant autant qu'elle ne pouvait avant de se retourner pour se diriger en direction opposée à celle de son ami, lui tournant dos. Incapable de se retourner, les larmes brûlant ses pupilles, mais incapable de verser une larme. Elle ne savait que trop bien ce qui allait attendre la demoiselle en rentrant, Elijah serait en colère. Tant pis, Cesare valait toutes les blessures du monde.

love.disaster
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