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Je me souviens. Il fait nuit, la maisonnée est rongée par la pénombre, tout juste éclairée des halos émis par les cierges qui se consument et qui brûlent. Avisée et encore enfant, je guigne le tableau prendre vie sous mes yeux, depuis ma strate. Le crucifix tremble sur le pan du mur. Horreur et damnation. Au sein des cloisons présumées temple de Dieu, les coups retentissent, alors, se couplent aux psaumes que le géniteur transi susurre à demi-mots. Boum, boum, boum. Des poings dans leur course folle se fracassent contre l’appendice de bois dressé derrière lui ; l’armoire cette fois est bien trop petite, sa porte prête à céder sous le poids du forcené prisonnier qui s’épuise à charger les embrasures. Lui n’est plus marmot. Lui n’a plus dix ans. Pourtant mon père ne décampe ni ne cille, acculé tout contre le bahut qui toujours renferme le monstre. Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Il conjure par-delà les cris. Il prie. Chapelets en ornements pour sangler les poignets valeureux, de deux paumes jointes échouées sur le pourtour de lippes déifiant le Tout Puissant. Énième tentative d’exorcisme sur la Bête ; sa propre chair infestée du Mal, sa propre marmaille. Puisque Adam beugle à vous filer de vilains frissons sous la peau ; il jappe la douleur qui lui vrille le crâne et que son empathie défère aux synapses corrompues par le don. Le rejeton est un mutant et Gordon ne le tolère pas, pas plus qu’il ne place de sa foi en la bienveillance inhérente à ses mutations de l’âme. Aussi lorsque un nouvel heurt, plus brusque, retentit et achève de le projeter sur les lattes de parquet, c’est une toute nouvelle ère que je sens poindre dans ma vie. Doux parfum de vengeance. Libéré de ses chaînes, mon frère émerge de l'antre geôlière, assène en pleine gueule du patriarche un coup de talonnette qui achève, pour sûr, de lui briser l'aile du nez et de retapisser le sol d'un peu d'hémoglobine. Giclures macabres en camaïeu de pourpre. Rouge, je ne vois plus que du rouge à mesure que mon aîné prend conscience de ma présence et s'approche de mon trône assigné. Puisque déjà Adam capte les émois qu'être témoin de cette violence implique pour un bambin de mon âge et s'agenouille à mes pieds. Aux entrailles, milliers de boutons éclosent en écho, injectent leurs effluves en les canaux veineux déjà gorgés de craintes. Geignement néophyte. Je me rétracte, peureuse, et de la carne transpercée jaillissent les milliers d'épines. Os en armure que je n'assimile ni ne contrôle. Monstre, moi aussi.

avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
Des années plus tard. Cette fois encore, l’astre lunaire s’est dressé sur un ciel d’encre. Prophéties nocturnes. La vieille caisse ronronne allégrement, et si je ris des âneries fraternelles, c’est que je n’arrive plus à contenir l’euphorie latente. Nouvelle excursion. Nouvel entraînement. Adam aussi a l’air impatient, il bat de ses phalanges la rotondité du volant ; la faute à ma propre surexcitation, je suppose, puisque le frérot a toujours été plus réceptif aux émois de la cadette qu’à ceux du premier pion se dressant sur son chemin. Plénitude aux notes et airs musicaux emplissant l'habitacle. Je le vois qui subit ; son rôle laborieux de catalyseur, de suceur de moelle essuyant jusqu'au dernier miasme de mes errances cardiaques. Ce soir-là, l’on passe bientôt les frontières de Radcliff pour s’engoncer en campagne, quelque part aux affres d’une nationale déserte et lugubre. Besoin d’air. Besoin de se recouvrer, un peu. Seule et enfin soi. Aussi me méfier me semble désuet, puisque ainsi couvée du pilier, de cette poutre éternelle au coeur, le sentiment d'invincibilité sédate. Je ne devine pas. Le piège qui lentement se referme sur nous, l’ampleur de la névrose chez notre unique parent ayant vendu son propre sang. Je suis bien incapable d’en jauger l’essence ou d'en supposer la simple possibilité ; insanité presque aussi pieuse que la foi dont il nous rabâche les tympans depuis enfants, tous savent que mon père m'a tué en chargeant ces deux hunters de le supprimer Lui.

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que pensez-vous de l’émergence du groupe de rebelles anti-hunters nommé Uprising ?
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PAYS : Neverland. DISPONIBILITÉ : 3j/7 jusqu'en Mai. VOTRE AVIS SUR TH : Jolie pépite que voilà ! COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : J'ai suivi la taupe (aka Coby). PERSONNAGE : Inventé. VOYEZ VOUS DES CHOSES A AMÉLIORER ? : Pas l'ombre d'une micro-miette. UN DERNIER MOT ? : BOUYA.

Ecrire ici l'histoire de votre personnage, dans un minimum de trente lignes.  Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nullam feugiat, odio eget lobortis iaculis, turpis nunc molestie lacus, sit amet molestie velit tellus a tortor. Nullam vulputate dui nec ante fringilla sit amet ultricies magna cursus. In purus eros, imperdiet sit amet varius vitae, iaculis at orci. Suspendisse rutrum rutrum urna eget pharetra. Fusce mattis faucibus lectus a ullamcorper. Integer eget nibh eget nibh semper tristique nec sed mauris. Curabitur placerat, justo interdum facilisis convallis, erat ante ultrices lorem, nec commodo mi nibh id sapien. Morbi enim orci, eleifend eget vehicula sit amet, imperdiet non libero. Praesent malesuada eleifend erat eu bibendum. Maecenas risus ante, tristique ac viverra id, ornare at turpis.