≈ 001. Son domicile est aussi bien ordonné que peuvent l'être les rayons d'une bibliothèque : ses livres sont classés par ordre alphabétique selon le nom de l'auteur, ses vêtements sont minutieusement pliés et rangés, tout comme le reste de son habitat. Chez lui, rien ne dépasse. Le tout s'avère très impersonnel et froid, voire intimidant. ≈ 002. Il possède une très bonne mémoire, en particulier en ce qui concerne les livres : il lui suffit de quelques éléments, aussi superficiels soient-ils,  pour identifier un ouvrage ou un auteur. ≈ 003. Sur son lieu de travail, Venceslas arbore une attitude très "sage", jusqu'à dans son habillement. Mais sitôt la nuit arrivée, il présente un tout autre visage : libéré, sauvage, magnétique, presque... animal. ≈ 004. Il ne porte ses lunettes que sur son lieu de travail ou pour se donner une allure "timide" : en général, il préfère les lentilles. ≈ 005. Il a toujours sur lui une sacoche remplie de papiers, de différentes tailles et de différentes sortes, de façon à être constamment en mesure d'exercer son pouvoir. ≈ 006. La seule fantaisie que l'on peut percevoir chez lui, ce sont les centaines de figures d'origami qui trônent sur ses meubles, qu'il déplie et replie à loisir, sans même les toucher. ≈ 007. Il peut passer de la félicité à la rage en l'espace de quelques secondes : un rien suffit à le faire sortir de ses gonds.≈ 008. Il est supposé prendre des traitements pour son humeur instable, mais il est rare qu'il s'y soumette : il déteste la sensation que sa pensée puisse être "bridée" par des traitements quelconques. ≈ 009. Il ne le réalise pas bien lui-même, mais il n'a a pas réellement de considération pour l'existence humaine : l'idée d'ôter la vie à quelqu'un qui lui déplaît ne lui est pas désagréable, même s'il ne passe pas forcément à l'acte. ≈ 010. Il s'aime et se déteste tout autant : un jour, il se considère comme un dieu vivant parmi les hommes, avant de réaliser les conséquences de ses actes, la pesanteur de sa solitude, toute la vacuité de son passage sur terre qui le pousse à se haïr plus que n'importe qui d'autre pourrait le faire.