Sujet: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Ven 8 Mai 2015 - 11:46
In karma we trust ! Or not...
ft. Mikael Hartman
« Règle n°1 du mutant qui survit : Réfléchir avant d'agir... »
J'ouvrais un œil difficilement. Comme si ce petit geste si banal me coûtait tout le peu d'énergie qui me restait.
Bordel... J'étais où... Alors que je reprenais doucement conscience, j'essayais de rassembler mes idées en autre chose qu'un fouillis monstrueux et incompréhensible. Une odeur de moisissure et de sang était venue me saisir à la gorge, m'arrachant une grimace douloureuse. Une chose était certaine : je n'étais pas dans un endroit accueillant ou chaleureux. Et je n'étais pas non plus chez moi. Après deux ou trois constatations évidentes, je plissais les yeux pour les habituer à l'obscurité. Une petite lampe à pétrole éclairait faiblement le centre de la pièce, la flamme vacillante dessinant des ombres inquiétantes aux murs. Des murs d'une saleté repoussante, au passage... Striés d'eau rouillée, dévorés par les graffitis et autres cochonneries.
Et alors que je tentais de bouger pour voir si j'avais encore le contrôle de mon corps, il cliquetis métallique entre mes mains m'interpella. Des menottes... Dites-moi que je rêve ! J'avais l'impression d'être au cœur d'un mauvais film d'horreur et surtout d'être la petite blonde geignarde qui a besoin d'être sauvée... Blonde qui étrangement s'en sort à chaque fois ! Sauf que j'étais rousse et pas du tout geignarde... Cela faisait-il de moi la potentielle non survivante de ce scénario raté ?
Bon... Avant de commencer à paniquer, j'aurais bien aimé savoir pourquoi j'étais là. J'avais mal partout, à tel point que j'aurais été incapable de dire si j'avais quelque chose de casser ou s'il me manquait un bout... Après un rapide examen, j'avais l'air entière. Cette chose poisseuse que je sentais sur ma tempe gauche, c'était du sang. On avait sûrement du m'assommer. Et respirer était un vrai calvaire. Si je n'avais pas une ou deux côtes cassées, je préférais ne pas imaginer ce que ça pouvait être !
Cette histoire commençait à sentir le poney... J'étais la victime d'un maniaque fétichiste ? Ou d'un savant fou désireux de croiser de l'ADN de mutant avec celui d'un ragondin ? Bon... Doucement Moira, on se calme sur les scénarios qui craignent. Tentant le tout pour le tout, et parce que je ne pouvais pas bouger pour tenter de m'enfuir, j'ouvrais la bouche pour appeler à l'aide. Et là... Rien. Pas le moindre petit son ni le plus petit chuchotis.
La panique s'empara alors de moi et, malgré mon corps douloureux et transis de froid, je commençais à m'agiter pour me défaire de mes liens. Je sentais à peine le métal des menottes cisailler mes poignets, c'était l'instinct de survie qui primait sur le reste, maintenant : j'étais aphone, j'avais perdu ma seule arme potentielle contre mon agresseur. Et si c'était irréversible ? Cette idée ne fit que décupler ma panique, une terreur comme jamais je n'en avais connu auparavant.
Et puis soudain, une porte s'ouvrit face à moi. Dissimulée dans le reste du mur, je ne l'avais pas vue jusqu'à présent. Jetant un regard de bête apeuré à mon agresseur, les souvenirs me revinrent en mémoire avec la force d'un 38 tonnes lancé à pleine vitesse. Finalement, c'était ma propre connerie qui m'avait mise dans cette situation. Bravo, Moira, vraiment ! Palme d'or de la bêtise !
Quelle idée j'avais eu de suivre ces deux gugus qui me semblaient louches et parlaient de mutation à la sortie du bar... Pourquoi n'avais-je pas suivi cette petite voix dans ma tête qui me disait « Attentioooon ! Ça c'est un piège ! Si tu les suis tu vas tomber dedans comme une débutante ! » Et... Et bien il fallait croire que j'étais une débutante, car je m'étais faite avoir. J'avais foncé dedans tête la première et maintenant je n'avais aucune idée de la manière dont j'allais me sortir de ce pétrin.
J'avais face à moi deux hunters, j'étais à peine capable de bouger, et je pouvais tout juste chuchoter. Autant dire que c'était mal barré. Qu'allaient-ils faire de moi maintenant ? Me tuer ? Ou pire... Me vacciner ? Non vraiment les mecs, s'il faut en finir tuez-moi, mais pas le vaccin... Déjà je n'aime pas les piqûres et si vous me laissez en vie, je devrais trouver un autre moyen de vous abattre...
Je les voyais approcher, et contrairement à ce que dit la rumeur, ma vie ne défilait pas sous mes yeux. Là j'avais simplement le cerveau vidé, je n'avais plus la moindre énergie, et j'avais presque l'impression d'être le témoin extérieur de cette scène. J'étais dans la merde jusqu'au cou, et je ne voyais pas la moindre issue... A moins qu'un miracle ne se produise.
J'avais déjà l'impression de jouer dans une véritable parodie, alors je pouvais bien accueillir un petit miracle... Rien qu'un tout petit... Et avec toute la classe qui me restait, la seule chose que je parvins à articuler d'une voix presque inaudible fut :
"Petits cons..."
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Mikael Hartman
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Dim 10 Mai 2015 - 21:09
In karma we trust ! Or not... Moira ~ Mikael
Aaaaah le bon air de la ville, la petite braise matinale, le soleil sur ma peau en ce début de matinée... Le vent qui siffle entre les feuilles des arbres, la terre derrière ma maison, l'odeur du sang... Je donnais un dernier coup de poing au mec à terre que je tenais a moité relevé par le col. J'étais derrière chez moi, dans mon jardin mal entretenu fait uniquement de terre, sans même un gazon, ce qui évitait au moins au gamin de vouloir s'aventurer par là. J'avais trouver ce mec, un hunter, en train de m'espionner. Il cherchait à me piéger mais j'ai repéré sa tête de télétubbies à 20m. Il me prenait pour qui cet espèce d'ornithorynque plumé? En plus de ça, c'était une vrai fillette! Je suis sûr qu'il doit chialer en bouffant des plats mexicains épicés. Bref, J'étais en train de lui refaire un portrait type picasso, et je commençais à lui poser des questions sur ces intentions. "Pour qui tu travail mon canard?" Lui dis-je en continuant de le frapper. Je marquais une pause pour le laisser parler quand même, mais je n'eu que des gémissements. Alors je repris les coups de poings en toute gaieté! J'adore ce genre de petite gym matinale! il ne me manquerait plus que mon café et mon pain au chocolat et cela aurait été parfait! Je voulais tout de même savoir qui était le véritable génie qui avait envoyé cet alien chez moi, alors je marquais une nouvelle pause, pour laisser parler mon nouvel ami. "Je vais t'expliquer un truc, sois tu me donne le nom de ton patron et où il bosse, sois je te transforme en zombie." Je l'entendais gémir, en même temps, je l'avais tellement cogné sous l'élan matinal que ce mec ne voyait littéralement plus rien tellement il avait les yeux en pruneaux. "-Je..." Ah? Il arrivait à parler! Je tendis l'oreille. "Je ne sais... Pas comment... Il s'appelle..." Je soupirais profondément. "Ce n'est pas la réponse que j'attends l'ami. Bon, dis moi comment vous le surnommez, et où vous vous rejoignez. Et je t'offrirais une mort rapide." Ce qui était très généreux de ma part. Il dit dans un soupir "Zone ind... A quoi bon je vais mourir..." Oh... C'et trop mignon il joue au héro... Ne pas vouloir dénoncé papa et maman parce qu'il sait qu'il va mourir. Mais c'est pas grave j'avais déjà tous ce que je voulais. "Zone ind... ustrielle? Merci beaucoup!" Je fouillais ses poches et pris son téléphone. C'était un téléphone de service, trop facile. Il n'y avais pas grands numéros, mais un seul retint mon attention. "boss". "Comment te dire mec, quand tu veux masquer le numéro perso de ton boss, tu lui met un faux nom quelconque, tu ne renseigne pas directement qui il est okey?" Oh et puis à quoi bon, de toute façon, je vais le tuer. J'appuyais sur la touche verte et le téléphone se mit à imiter une voix grave. "Allô? Greg? Au rapport, comment ça se passe avec le taré? Tu l'as buté?" Pardon? Le tordu c'est moi? Mais il va se calmer tout de suite le dromadaire à trois bosses! Je sortis mon flingue, le pointais vers le sois disant Greg et approchais le téléphone. Une balle, deux balles, trois balles. /pan/pan/pan. "Allô? ALLÔ?" Je repris le téléphone tout fier de moi. "Alors le taré vient te chercher, bouge pas ma jolie, prépare les chandelles." Dis-je avant de raccrocher et de jeter le téléphone sur le cadavre, puis de tirer une nouvelle fois pour détruire l'appareil. Je brûlerais le corps en rentrant.
Je pris ma voiture direction la zone indus. De toute façon, avec notre conversation téléphonique, ils allaient s'attendre à me voir arriver. Et j'avais raison. J'étais allé tout au fond de cette zone, là où il y a une vieille usine désaffectée. C'est toujours là bas que se passe les trucs intéressants. Et une fois sortit de ma voiture, je tombais sur un petit gars chétif qui devait je pense, m'arrêter, me tuer quoi. Ou simplement me ralentir. Il pointait une arme sur moi mais il était beaucoup trop lent et tremblait comme une feuille. Je marchais vers lui d'un pas rapide, et alors que j'étais à une vingtaine de pas, je me saisis d'un de mes couteaux de lancé pour lui envoyer direct dans la gorge. Pauvre gamin, il faut pas se mêler des histoires des grands. En arrivant à sa hauteur, où plutôt à la hauteur de son cadavre, je récupérais mon couteau que j'essuyais dans sa veste, et me remis en route. J'arrivais devant une vieille porte, et j'entendais des bruits derrière. Il me fallait soigner mon entrée.
BOOM! Un grand coup de pied dans la porte et celle ci vola quelques mètres plus loin. Il y avait deux hommes, deux hunters évidement. "Bonjour messieurs, je cherches les toilettes, c'est pour vous noyer dedans. Je suis le taré." Ils ne comprirent pas au début, mais c'est à la dernière phrase qu'ils tiltèrent enfin. Ils commencèrent à paniquer, c'était vraiment des débutants. Des petites fientes de pigeon. L'un se mit devant l'autre dans l'empressement, pour tenter de le défendre sans doute, ce qui voulait dire que le boss était celui de derrière. Le premier tira, et mal. manqué, d'au moins deux mètres, je n'avais pas bronché. A mon tour, je levais le bras, appuyais sur la détente, et le premier s'écroulait. Je l'avais touché dans l'oeil. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je n'aime pas les armes à feu. Le côté Pan-t'es mort, ne m'amuse pas. je préfère les armes blanches, pour leur délicatesse... Je choppais l'autre met et lui heurtais violemment la tête contre le mur. il s'écroula littéralement par terre. Toujours conscient heureusement. Alors je ressortis mon couteau de tout à l'heure, pour lui planter dans le genou. Il se mit à hurler comme une fille, alors je l'ai retiré. Puis planté dans l'autre genou. Je me mis ensuite à hauteur de sa tête, le couteau sous sa gorge. "T'as pas de chance, j'ai pas pris mon café ce matin." Avant de donner un coup sec et précis, lui tranchant la gorge en deux.
Mais tandis que j'étais accroupis, j'entendis un petit son. Je tournais la tête, il y avait une jeune femme menottée. Une de leurs ennemies? ou alors juste une autre mutante qu'ils avaient décidé de buter comme moi? Je me relevais et marchais vers elle. Si elle était normale, elle devrait être inquiétée par ce qui vient de se passer et craindrait pour sa vie. Mais dans cette ville je ne m'étonne plus de rien. Je restais debout, pour pouvoir la regarder d'en haut. Elle n'était pas bâillonnée, alors elle allait pouvoir me répondre. "T'es qui toi?" Simple, court et précis, qui elle est, c'est tout, rien de plus. "je ne suis pas avec eux" me suffirait. C'est juste histoire de savoir si je la tue ou pas.
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Dim 10 Mai 2015 - 22:57
In karma we trust ! Or not...
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« Règle n°1 du mutant qui survit : Réfléchir avant d'agir... »
On dit souvent que dans la vie, le hasard et les coïncidences n'existent pas. On a de la chance ou on en a pas, point barre. Et je devais avouer que ces derniers temps, j'accumulais les moments de poisse. On avait enlevé mon fiancé, mon frère était un cinglé décidé à massacrer tous les mutants, je vivais dans le coin le plus paumé des Etats-Unis, mon frigo était vide par flemme d'aller acheter ne serait-ci qu'un paquet de pâtes... Et tiens ! Encore hier j'avais cassé une corde de mon violon au milieu d'une répétition. Alors plus rien ne m'étonnait, le karma avait du décider qu'il m'avait sourit assez longtemps comme ça. Maintenant il me piétinait avec l'énergie d'une fashionista hystérique un jour de soldes...
Non vraiment... Je commençais à me dire qu'au lieu de me faire ce genre de réflexions intérieures aussi intelligentes qu'utiles, j'aurais mieux fait de commencer à me préoccuper de ma survie. Et les deux gugus face à moi ne m'aidaient pas vraiment à me concentrer. Bientôt, le plus âgé s'accroupit face à moi et me releva le menton de force. Malgré mes muscles douloureux, je parvenais encore à lui jeter mon regard le plus écœuré.
« Tu vois ma jolie... Je finis toujours par avoir ce que je veux. Toi et les tiens vous n'êtes que des rats, et les rats on les extermine... »
Oui enfin en attendant vu le nombre de rats qu'il y a sur Terre, ta théorie ne tient pas la route, mon vieux ! Et éloigne ton visage de moi, l'haleine vodka-tabac froid c'est le meilleur moyen pour que je te vomisse dessus... Malheureusement, je n'étais pas en mesure de lui répondre quoi que ce soit. J'avais l'impression que si j'ouvrais encore la bouche, tous les muscles de ma gorge se détacheraient. La seule chose que je pouvais faire c'était le regarder avec toute la haine dont j'étais capable. Et ça le faisait rire, l'enfoiré ! Son espèce de gorille à côté avait l'air de se demander ce qu'il foutait là, et je lui aurait volontiers posé la question aussi... Est ce que c'était possible de faire plus cliché ? Je ne crois pas !
En attendant, mon miracle je n'en voyais ni la tête ni la queue !
Et juste à ce moment là, la porte vola à travers la pièce dans un boucan du diable. Ça... C'était soit la cavalerie, soit ça puait encore plus pour moi. Le cerveau de la bande se releva, grognant à son acolyte : « c'est qui cui'là ? » Oui c'est vrai que j'aurais bien aimé le savoir, moi aussi...
"Bonjour messieurs, je cherches les toilettes, c'est pour vous noyer dedans. Je suis le taré."
Minute... Quoi ? C'était idiot, avec un humour à la con, mais cette remarque m'arracha un sourire. Aïe... Ne pas sourire... En tout cas, vu le ton du nouveau venu, ce n'était pas un de leurs amis. Ou alors ils les choisissaient très mal. La suite se déroula si vite que j'eus du mal à tout suivre. Le grand benêt tira une balle, se loupa comme un débutant, se prit une balle dans l'oeil et tomba raide mort. Ça c'était fait, et j'aurais presque applaudis si je n'avais pas été menottée.
Quant à l'autre... Je dirais qu'il eut moins de chance. Vu le bruit que fit sa tête en s'écrasant contre le mur, il devait être bien sonné, et je n'aurais pas aimé me prendre un couteau dans le genou... Encore moins les deux... Dis-donc mon coco ! Tu serais pas un peu sadique sur les bords ?
C'est au moment où il le tua que je réalisais que la seule personne qui restait ici à part lui... C'était moi. Je tentais alors à nouveau de retirer mes poignets de mes menottes, mais tout ce que je gagnais c'était de faire du bruit. Et merde... Il m'avait repérée. L'inconnu un brin violent s'approcha de moi, et je me reculais vers le mur, comme si j'avais voulu m'y fondre, par réflexe.
"T'es qui toi?"
C'est vrai que demander à une captive si elle va bien c'est totalement surfait, en 2015... Par réflexe, et parce que je n'étais vraiment pas d'humeur, je répliquais sur le même ton.
"Qu'est ce que ça peut te foutre ?"
Mauvaise idée. J'ignore si c'était l'adrénaline, la panique ou quoi que ce soit, mais ma voix était un tout petit peu plus audible qu'un murmure, et je n'avais pas du tout prévu que mon super pouvoir de Castafiore déciderait de venir me prêter main forte à ce moment là. La tuyauterie et les menottes se mirent à grincer sous l'effet des ondes, et je remuais les mains pour essayer de faire croire que le bruit venait de là. Je n'avais pas échappé à deux cinglés pour me faire buter maintenant !
"Je ne suis pas avec eux, si c'est ça que tu veux savoir... D'ailleurs je ne sais même pas qui ils sont..."
Ces quelques mots suffisaient à me faire un mal de chien et j'aurais vendu mon âme pour une tisane et du miel... Et une perf de morphine, au passage.
"Je m'appelle Moira... Et toi ?"
Hop ! Civilités, politesse, c'était placé. Maintenant, passons aux choses sérieuses.
"Tu ne voudrais pas me détacher, par hasard ? Promis je ne m'enfuirai pas en courant... De toute façon pour ce que j'arrive à bouger..."
Bizarrement je ne le sentais pas. Mon soit disant miracle était un peu trop... Disons... Froid pour que je me sente parfaitement rassurée. Pourtant, si cette aventure ressemblait à un cliché depuis vingt minutes, lui venait me prouver le contraire : Il était à des années lumière du héros à la permanente impeccable qui s'empresse de secourir la nana en détresse... Mince, j'étais vraiment en détresse, finalement...
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HRP:
HRP : Mille fois désolée d'avoir répondu aussi vite... J'étais inspirée alors pouf... Q^Q Promis je le referai pas, et prends ton temps pour répondre derrière (c'est moi qui ai craqué, là !) ! X3
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Dim 31 Mai 2015 - 2:06
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Ouais je suis un peu à court de contrats en ce moment. ça se voit? Je suis un peu sur les nerfs? non ça c'est mon état normal voyons. Mais avec ce foutu blocus de merde, plus personne ne sort, ça ok, mais plus personne ne rentre, ça me pose problème!! Je me suis fait presque toutes les têtes à primes de la ville, celles qui restes sont soit déjà prises, soit mutants... Et je touche pas aux mutants. Et évidemment, si plus personne ne rentre, les têtes primées ne se renouvellent pas, et ça m'embête bien. Donc Bref quand l'autre abrutit c'est pointé chez moi dans l'intention de me tuer, ça m'a fournis une belle excuse! Remonter au réseau, et tuer tout le monde. Une bonne manière de passer le temps. Je ne serais payé par personne, mais disons... que je me paye moi même un petit extra!
Malheureusement, je suis entré comme un gosse sort de sa chambre un matin de noël... trop vite. Tout est allé beaucoup trop vite!! J'aurais dû savourer... J'ai casser mon jouet en moins de 5 minutes... franchement, je me déçois moi-même! Comme un gosse le matin de noël... "tiens! si je lui arrachais la tête! - Oh bah mince il marche plus..." Et comme je l'ai déjà dit, à cause du blocus, c'est de plus en plus dur de trouver des bon jouets qui coûtent cher... c'est généralement le cas en temps de guerre.
C'est là que j'avais trouvé cette fille. Ou plutôt cette femme, menottée dans le fond de la pièce. Je lui avais demandé juste qui elle était, sur un ton... Je l'avoue, pas des plus sympathique, mais c'est le ton que j'utilise quand je parle alors il faudra s'y faire. Elle me répondit sur le même ton: "Qu'est ce que ça peut te foutre ?" Hoho, une rebelle, ça me plaît. Non je ne suis pas un de ses pervers qui violent les femmes parce qu'ils aiment les voir résister. Non, ces mec me répugnent. D'ailleurs je pourrais les mettre sur ma liste de gens a tuer pour passer le temps. Moi si je dis que ça me plaît, c'est parce que c'est un tempérament comme ça que les mutants doivent avoir en ce moment. Oui car elle était forcément mutante, si non elle ne serait pas poursuivie par ses mecs. Mais revenons à nos moutons, le tempérament de la rébellion, on est de plus en plus à l'avoir, et c'est très bien. Bon, elle a des couilles, mais voyons voir si elle les porte. "Ce que ça peut me foutre? Oh à moi, rien du tout! mais c'est à toi que ça peut bien foutre quelque chose. Car vois-tu, tout dépend de qui tu es, ou je t'aide, ou je t'aide pas." Gentille façon de dire "ou je te tue, ou je te tue pas" mais pour mettre en confiance une personne, dire ce genre de chose n'est pas forcément le bienvenue. "Je ne suis pas avec eux, si c'est ça que tu veux savoir... D'ailleurs je ne sais même pas qui ils sont..." J'arquais un sourcil, elle ne sait pas qui ils sont? Elle se fait attaquer et elle ne sait pas? Oh et puis... "ça n'a plus aucune espèce d'importance, ils sont morts." Dis-je en rangeant mon flingue dans son étuis sous mon bras. "Je m'appelle Moira... Et toi ?" ça étonne beaucoup si je dis que je ne révèle mon nom à presque personne? Après le massacre que je viens de faire, ça parait plutôt logique en fait que mon identité ne soit pas très connue. Mes actes en revanche, le sont plus. "Tu peux m'appeler Roy." C'est le nom que m'avait attribué Pietra la nuit où je devais la tuer. Et que ça c'est finalement passé autrement. Depuis c'est vrai, je l'utilise comme nom d'emprunt. Quand je ne veux pas donner mon vrai prénom. C'est une information qu'il faut mériter. "Tu ne voudrais pas me détacher, par hasard ? Promis je ne m'enfuirai pas en courant... De toute façon pour ce que j'arrive à bouger..." Je me baissais ensuite à son niveau, et pris quelques morceaux de fils de fer qui traînaient par terre pour m'attaquer à la serrure de ses menottes. "Je n'avais pas l'intention de laisser là de toute façon. Je suis d'Uprising." et voilà, le mot sensé mettre en confiance. En plus de ça, cette fille a de l'assurance, si elle rejoint up par la suite, ça sera benef. même si pour moi, dire que je fais partit de cette organisation de veut strictement rien dire par rapport à mes intentions ou mes actes. au bout de quelques secondes, j'entendis le déclic des menottes.
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Dim 7 Juin 2015 - 19:36
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« Règle n°1 du mutant qui survit : Réfléchir avant d'agir... »
Il y a des jours comme ça où on ferait mieux de rester au lit. Et bien plus les minutes passaient, plus je me disais que j'aurais du faire ça ce matin... Passer la journée sous la couette avec un pot de glace et une pile de films d'action à la dimension intellectuelle proche du pois chiche, entourée de mon adorable chien et de mes chats. Comme une vieille fille aigrie. Ouais... Ça m'aurait épargné le mal de crâne et de gorge... Et la frayeur aussi. J'étais peut-être une grand gueule, mais j'étais aussi humaine. Et je devais avouer que quand ces deux types étaient entré, j'avais vraiment eu la frousse de ma vie. Je n'était pas spécialement pressée de passer l'arme à gauche, finalement...
Heureusement que ce grand malade avec son flingue avait déboulé dans la pièce. Enfin heureusement... Pas sûr qu'il soit plus commode que les deux autres, en fait. Vu l'énergie qu'il avait mis à massacrer le chef de la bande, j'avais tout à fait compris que ce gars là, il ne fallait pas le contrarier !
"Ce que ça peut me foutre? Oh à moi, rien du tout! mais c'est à toi que ça peut bien foutre quelque chose. Car vois-tu, tout dépend de qui tu es, ou je t'aide, ou je t'aide pas."
… Ok mec. Là tu marques un point.
"Et bien si monsieur est disposé, il serait bienvenu à monsieur de me venir en aide... Non sérieusement, tu veux savoir qui je suis ? Sans que je sache qui tu es ? Je n'ai qu'une chose à dire : Je ne suis pas un hunter."
Et vu la manière donc je prononçais ce mot, ça ressemblait plutôt à « je vomis les hunters cordialement ». Si je pouvais faire la peau à chacun d'entre eux, un par un, lentement... Je l'aurais fais. Ces gens-là utilisaient la présence et l'existence des mutants pour justifier leur soif de sang et de haine, pour se donner un droit soit disant légitime pour tuer. Et le gars qui me faisait face n'en était certainement pas un. Sinon pourquoi aurait-il tué les deux autres ? Ces cinglés avaient suffisamment de boulot pour ne pas avoir en plus à se tirer dessus. Pour autant, je ne savais pas qui il était. Il n'était donc pas question que je lui dise que j'étais moi-même une mutante. En revanche mon nom, ça ne risquait pas de me causer du tort.
Je pouvais l'appeler Roy ? Parce qu'habituellement on ne l'appelait pas comme ça ? Bon... Peut-être qu'il avait un nom « spécial demoiselle en détresse », ou que son identité n'avait aucune importance à ses yeux... Je ne cherchais pas à comprendre le sens de cette phrase et me contentais de retenir ce nom.
"Enchantée... Roy..."
Après de longues minutes à s'observer comme deux idiots cherchant à savoir si l'autre n'était pas un potentiel ennemi, il se décida finalement à s'accroupir pour crocheter la serrure de mes menottes. Ce n'est qu'à ce moment-là que je me rendis compte que j'avais tiré comme une forcenée sur mes chaînes. J'étais bonne pour me trimbaler un bon mois avec des coupures à vif sur les poignets. Roy me dévoila alors qu'il était d'Uprising. J'étais si focalisée sur ma vengeance ces derniers temps que j'en avais oublié l'existence de ce groupe... Ca expliquait finalement pourquoi il avait débarqué ici pour faire la peau des deux hunters.
"Vraiment ? Je ne vous pensais pas si... Radicaux. Non pas que ça me déplaise, hin ! Je préfère savoir ces deux crétins morts que potentiellement nuisibles. Moi qui prenais les gens de ce groupe pour des rigolos..."
Et ça, ça ne choquerait personne. J'avais tellement mal à croire en quoi que ce soit de positif pour les mutants ces derniers temps, entre le couvre feu et la chasse ouverte, que j'étais plus que surprise.
"Mais on dirait que tu me prouves le contraire," dit-je en me levant péniblement.
Prenant appui sur le mur, je me penchais vers le cadavre le plus proche, le fouillais, et m'emparais du couteau de chasse qu'il portait dans sa veste. En revanche, je laissais le revolver. J'étais si nouille avec un machin pareil dans les mains que j'aurais été capable de tirer sur Roy. Ce qui aurait fait tâche et pas qu'un peu. D'un autre côté, il restait peut-être des hunters dehors, et je préférais être un minimum armée que devoir me planquer comme un vulgaire boulet.
"J'imagine que tu n'es pas venu ici que pour m'aider alors... Si tu as autre chose à faire dans le coin, je t'attends ici."
Après tout, ce qu'il était venu faire ici ne me regardait pas, et quelque chose me disait que Roy n'était pas le genre de type à emmerder. Et si je voulais compter sur son aide pour sortir d'ici en un seul morceau, il valait mieux que je mette de côté ma curiosité. Même si je brûlais d'envie de lui poser une bonne dizaine de questions.
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Spoiler:
HRP : Désolée pour la pourritude de ce post...
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Jeu 2 Juil 2015 - 12:46
In karma we trust ! Or not... Moira ~ Mikael
Si je m’attendais ce matin en me levant à passer une si bonne matinée ! Un hunter embusqué devant chez moi, hop, petite gymnastique tu matin ! Suite du programme, petit démantelage de groupe de hunters amateurs… une journée parfaitement bien entamée ! Tuer, c’est un de mes passes temps préférés. Je m’ennuyais tellement en ce moment… Mais aurais-je pu imaginer que je trouverai une femme, une mutante, captive de cette petite bande de hunters débutants ? Il ne fallait pas être malin pour se faire attraper par ces gigolos. Je savais qu’elle n’était pas avec eux, mais je voulais l’entendre de sa bouche. Même si elle avait été des leurs, elle ne me l’aurait pas dit, mais me mentir aurait été l’erreur. Elle m’avait dit s’appeler Moira, alors je lui avais donné mon nom de couverture, Roy. Le nom que m’avait attribué Pietra, et que depuis, mine de rien, j’utilise pour me présenter. Après tout, je suis sensé être mort. Le gouvernement ne sait pas que j’existe encore, et c’est ce qui m’a permis de ne pas me faire recenser comme étant mutant. Je ne suis pas sur la liste noir on va dire.
Donc pour la mettre en confiance elle aussi, parce que je devais bien l’aider, elle était mutante, et j’ai pour principe de ne pas mutiler les miens. Je dois donc l’aider, ou la sauver si on veut. Je me suis donc présenté comme étant d’uprising, on ne sait jamais, ça allait peut-être l’aider à me suivre, ou bien l’aider à rejoindre la cause, je n’avais rien à perdre. « Vraiment ? Je ne vous pensais pas si... Radicaux. Non pas que ça me déplaise, hein ! Je préfère savoir ces deux crétins morts que potentiellement nuisibles. Moi qui prenais les gens de ce groupe pour des rigolos... » C’est un peu ça en fait… Ce sont des rigolos, ils ne bougent pas, ils postent des messages du un blog, ils n‘agissent pas. Voilà pourquoi je reste en dehors. Je suis une sorte de… périphérique. Je m’occupe des entraînements des jeunes, ou de simplement ceux qui ne se maîtrisent pas, ou ne maîtrisent pas leurs dons. Je ne prends pas part aux discutions, aux réunions, ou encore aux décisions. Je suis un mec qu’il ne faut pas lancer dans la politique. Je peux devenir agressif rapidement. Quand je ne suis pas d’accord avec une action, et que je voudrais frapper fort, mais que l’unanimité refuse, je sais comment ça peut finir. Je suis très bien à l’extérieur. Je suis d’uprising, sans l’être. Mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. "Mais on dirait que tu me prouves le contraire" Bon… « Moi je te prouves le contraire, mais aujourd’hui, j’ai agis seul. Pour le… plaisir. Et je peux encore te montrer d’autres choses si tu veux… » Je voulais me débarrasser des corps, alors elle allait être spectatrice d’un professionnel. "J'imagine que tu n'es pas venu ici que pour m'aider alors... Si tu as autre chose à faire dans le coin, je t'attends ici." « Quelque chose me dit que tu ne vas pas vouloir rester ici dans deux minutes. Tiens, met ça, ça te protègera un peu. » Je retirais ma veste, pour lui tendre. Dans pas longtemps, il allait faire très chaud ici, et vu comment elle était sapée, elle allait cuir si elle ne protégeait pas ses bras. Je pris un jerrican d’essence qui traînait par là. On est dans un entrepôt d’une zone industrielle, il y a des armes partout. « Dépêche-toi d’enfiler ça, et sort. Parce que si non ‘‘bloup’’ » dis-je en lui faisant une pichenette sur le nez « tu partiras en fumée avec eux. Et ma veste avec donc non. » Suite à cette petite phrase d’humour noir qui me caractérise pas mal, je commençais à rependre l’essence sur les corps. Ma bonne humeur revenait au fur et à mesure que le carburant éclaboussait les murs. Je rejoins Moira vers la porte avec mon grand sourire. « Tu connais tes classiques français ? Allumeeeeeer le feu ! » Dis-je en jetant mon briquet. Le feu commençait à tout embraser. C’était magnifique ! Si on aime les scènes de catastrophes. Maintenant, on devait partir. La fumée allait alerter les environs, et les pompiers n’allaient pas tarder. « Suis-moi. » dis-je simplement. En prenant la direction des ruelles des quartiers sud. Je pense que cette rencontre est loin d’être celle à laquelle elle s’attendait. Mais j’étais de bonne humeur alors... « J’espère que tu ne t’attendais pas à ce que je te sauve la vie et qu’après je te sorte un truc du genre « dans tes yeux il y a tant de soleil que je bronze quand tu me regardes » ? Ou ce genre de phrase de prince charmant à la con… Parce que dès que tu pourras retourner chez toi, on ne se reverra sans doute jamais. Sauf si tu rejoins uprising. » La délicatesse… Le tact… Tant de choses qui ne servent à rien dans une vie.
electric bird
les défis ^-^:
4. votre personnage doit chanter une chanson. 7. votre personnage doit retirer l'un de ses vêtements. 13. votre personnage doit dire à son partenaire de rp "il y a tellement de soleil dans tes yeux que je bronze quand tu me regardes". 42. votre personnage doit poker le nez de son partenaire en disant "bloup".
Voilààààà xDDD
Moira Kovalainen
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Lun 6 Juil 2015 - 19:07
In karma we trust ! Or not...
ft. Mikael Hartman
« Règle n°1 du mutant qui survit : Réfléchir avant d'agir... »
Malgré mes blessures et mon envie inconditionnelle d'un bon bain chaud, je commençais à le trouver sympathique, ce type étrange... C'est vrai, quoi ! Un mec qui n'a pas l'air de faire dans son froc en tirant sur un autre type sans crier gare, qui s'éclate en massacrant des hunters... Etant donné mon passé avec ces abrutis de chasseurs du dimanche, je ne risquais pas de le trouver antipathique ! Bon certes ça avait l'air d'être le genre de mec à rigoler quand il se brûle... Curieuse de savoir ce qu'il pouvait bien avoir à me montrer, je m'approchais en chancelant légèrement.
"Si tu as encore plus cool à me montrer, je prends !"
Quoi ? Comment ça ça faisait cinglée ? Pour le coup j'en avais plus rien à foutre. Je haussais les sourcils lorsqu'il me passa sa veste, et sursautais d'autant plus lorsqu'il me mit une pichenette sur le nez. Hè oh, mec... Tu nous fais quoi, là ? Ca y est, le périmètre est sécurité alors tu te sens un peu foufou ? Pourtant, je commençais à comprendre où il voulait en venir, et je ne me fis pas prier pour sortir. Le délire méchoui dès le matin, c'était pas trop mon truc. Seulement, j'avais un peu surestimé mon état et, en voulant sortir du bâtiment, je manquais une marche... Et me vautrais au sol comme une débutante. Ok. La prochaine fois, vérifier l'équilibre et la présence de marches. J'avais définitivement perdu toute crédibilité, et j'espérais que Roy était trop occupé à lancer joyeusement de l'essence sur les corps pour avoir manqué ma sortie magistrale.
Je me relevais alors en grognant et époussetais mes vêtements. Heureusement que j'étais tombée les mains en avant, la veste de mon étrange sauveur n'avait rien... J'aurais eu l'air encore plus con, sinon. A présent, je pouvais ajouter à mes cordes vocales en vrac et à mes poignets brûlés des bosses et des bleus... Parfois je regrettais de ne pas avoir de baguette magique et d'être comme Hermione Granger. Elle aurait sûrement eu un sortilège radical pour les petites blessures ! Quoi qu'avec une baguette, j'aurais pu me débarrasser de mes assaillants plus vite... Avada Kedavra, c'était pas bien dur à prononcer ! Mais là je m'égarais en pleine fiction...
Quand Roy revint avec un briquet dans la main, il avait l'air aussi heureux qu'un gamin de quatre ans le matin de Noël. Pour certain, c'est un camion de pompier rouge vif qui fait leur bonheur... Pour d'autres un grand barbecue, chacun son truc. Il se mit alors à chanter une vieille chanson que mon père écoutait souvent quand j'étais gamine. Son accent me faisait marrer, tiens... Je repris le refrain avec lui, ajoutant au brasier ma redoutable prononciation française proche du yaourt.
"Tu as un drôle de répertoire, mais qui marche étonnamment bien ici !"
Tandis que le bâtiment brûlait, Roy m'invita, ou plutôt m'ordonna, à le suivre, et je dus trottiner derrière lui pour le rattraper. Je pris le temps de détailler les yeux du regard, mais pas moyen de savoir où j'étais. J'étais à Radcliff depuis peu, et j'avais été tellement occupée que je n'avais jamais pris le temps de tout visiter. Autant dire que si je m'étais retrouvée seule ici, j'aurais été incapable de rentrer chez moi. Décidément, la survie ça me passait au dessus !
"Hum... Non je ne m'attendais pas à ce que tu me dises ça mais... Tu t'y prends comme ça avec les nanas que tu dragues ? Non parce que c'est pas extra, si je puis me permettre !"
Je me retenais de rire, pour ne pas le vexer, mais il fallait avouer que cette phrase était plus risible qu'autre chose. En 2015, ça se faisait encore, ces trucs là ? Au moins il avait le mérite de me détendre, car je me rendais compte que j'étais si tendue que j'en avais mal aux doigts à force de les serrer sur le manche du couteau de chasse que j'avais récupéré sur un des cadavres.
"En fait... Je crois que j'ai compris qu'un mutant, ça ne survit pas longtemps tout seul, ici... Pas sans arme, finalement... Mais qu'est ce que j'ai à gagner à vous rejoindre ? Après tout, le principe d'un groupe comme le vôtre c'est de rester secret, non ? Du coup je ne sais pas grand chose de vous... Quoi que si je vous rejoignais tu pourrais m'apprendre à tirer ? Au pistolet, hin, pas besoin de sortir l'artillerie lourde..."
Question peut-être bête, mais je me sentais toujours un peu nouille... J'avais un revolver chez moi, et autant j'aurais pu être dangereuse à bout portant, autant je n'avais jamais appris à tirer correctement. C'était comme tout, il fallait apprendre pour savoir le faire, et je ne pensais pas être plus bête ou empotée que la moyenne, seulement... Je n'avais jamais eu vraiment besoin d'apprendre à tirer.
Plus loin, je distinguais une petite fontaine où coulait une eau claire et m'en approchais. Il y avait marqué « eau potable » sur le dessus, je ne risquais pas grand chose... Enfin je l'espérais. Mais je n'avais pas bu depuis mon enlèvement, je commençais à avoir la gorge en feu.
"Attends-moi une seconde, il faut vraiment que je boive... Ces deux crétins ne m'ont rien donné... D'ailleurs, ils n'ont même pas pris la peine de me sortir une connerie du genre « m'amzelle t'es charmante, ça te dit une glace à la menthe ? » "
… C'est drôle, mais dans ma tête elle sonnait mieux, cette phrase... Je me penchais alors pour boire une gorgée d'eau, me redressais... Et recrachais tout. Et comme je n'avais pas calculé la distance qui me séparais de Roy, il fut arrosé au passage.
"Pouah ! C'est dégueulasse ! Qu'est ce qu'ils foutent dans leur eau, du détergent ? Oh pardon ! Je n'avais pas vu que tu étais juste derrière moi... Heu... Ca va ?"
Alleeeer ! Combo débile, tiens ! Si j'avais eu peur d'avoir l'air idiote en tombant tout à l'heure, là c'était clair, net et affirmé ! Eh bah je pouvais sûrement m'asseoir sur la leçon de tir, avec ça... Ou alors ça lui donnerait une raison de me le faire payer... A choisir, je n'étais pas certaine de savoir ce qui était le mieux.
"Heu... Je t'offre un verre, pour me faire pardonner ?"
Après tout, je commençais à reconnaître l'endroit et je savais qu'il y avait un bar sympa pas loin... De toute façon je ne voyais pas trop comment me faire pardonner autrement, je ne me baladais pas avec une serviette de bain sur moi, surtout après un enlèvement !
code by ORICYA.
HRP:
Les défis ou comment faire encore plus passer ton personnage pour une abrutie finie... J'adore ! XD (on dira que c'est parce qu'elle est sonnée... Presque... =P)
6. votre personnage doit tomber ou manquer de tomber. 16. votre personnage doit dire à son partenaire de rp "m'amzelle t'es charmante, ça te dit une glace à la menthe ?" 23. vous devez faire référence à la saga harry potter dans votre rp. 40. votre personnage doit recracher la boisson qu'il est en train de boire, au visage de son partenaire.
Mikael Hartman
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Lun 20 Juil 2015 - 16:45
In karma we trust ! Or not... Moira ~ Mikael
"Si tu as encore plus cool à me montrer, je prends !" Au moins une chose était sûre, elle n'avait pas peur de ce qui pouvait lui arriver. J'étais plutôt bon en improvisation on va dire. Mais de la à en faire un parcours touristique... Je me devais surtout de rentrer chez moi nettoyer ma veste pleine de sang. Et sans croiser de flics ça serait mieux. Non pas qu'ils me connaissent, mais le sang ça fait toujours suspect.
"Hum... Non je ne m'attendais pas à ce que tu me dises ça mais... Tu t'y prends comme ça avec les nanas que tu dragues ? Non parce que c'est pas extra, si je puis me permettre !" Je pouvais très bien lui répondre en explicatif, en humoristique, ou en dramatique. Ou les trois. "A vrai dire, ce genre de phrase comme "ton père c'est un terroriste, parce que toi t'es une bombe" je les entends des ados qui traînent autour de chez moi parce que c'est un coin tranquille. Mais je ne les utiliserait sans doute jamais pour draguer comme tu dis, car moi, ma femme est morte." Pourquoi est-ce que j'aimais cette sensation de mettre les gens mal alaise? Je ne sais pas, ça jette un blanc, un froid, et parfois c'est plaisant un peu de silence.
"En fait... Je crois que j'ai compris qu'un mutant, ça ne survit pas longtemps tout seul, ici... Pas sans arme, finalement... Mais qu'est ce que j'ai à gagner à vous rejoindre ? Après tout, le principe d'un groupe comme le vôtre c'est de rester secret, non ? Du coup je ne sais pas grand chose de vous... Quoi que si je vous rejoignais tu pourrais m'apprendre à tirer ? Au pistolet, hin, pas besoin de sortir l'artillerie lourde..." Aller, si elle compte rejoindre Uprising, c'est peut-être le moment de se dévoiler. "Tu sais garder un secret? Seul une poignée de gens savent ce que je vais te dire. Si tu te retrouve à Upprising, demande Mikael Hartman. On te mettras en contact avec moi. Et non, je ne m'appelle pas Roy." les gens qui connaissent mon nom sont facilement comptables. On y trouve Seth, mes élèves, et les membre d'Up. En réalité, je suis mort. Après le décès de ma femme, j'ai disparu de la circulation. J'avais tuer son assassin, je n'avais plus de raison de vivre, j'avais brûler la maison, et son corps avec, je n'avais nul part où aller... J'ai disparu aux yeux de tout le monde. je n'avais aucun ami qui pouvait orienter les services de police, alors je fus présumé mort. Et au bout d'un certain temps, je fus déclaré mort. Alors mon nom ne circule qu'entre très peu de gens. Et il me fallait être clair. "petite précision, tu connais mon nom, mais tu devras continuer de m'appeler Roy. Si jamais tu communique mon nom à qui que se soit, je te retrouve et t'arrache la langue. Ensuite j'irais faire pareil à ceux à qui tu aurais dis mon nom." Associable? Insensible? Moi? bien sur. Je ne suis pas chasseur de prime pour rien. Disons que je préférais que les choses soient claires. Je n'étais pas ici pour me faire des amis. Et contre toutes attentes, j'en avais un, Seth. ça ne m'étais pas arriver depuis longtemps de me dire que si jamais une personne était en danger, j'irais l'aider, ou bien si elle mourait, j'irais la venger. Oui, c'est en gros ma définition de l'amitié. Et c'est un stade très dur à atteindre.
Nous marchions depuis quelques minutes quand Moira eut une soudaine envie de se désaltérer. Je priais juste pour qu'elle fasse vite, je n'aimais pas traîner. Oui je suis aussi râleur, on ne se refait pas. Elle se mit à boire avant de me repeindre le pantalon. "Pouah ! C'est dégueulasse ! Qu'est ce qu'ils foutent dans leur eau, du détergent ? Oh pardon ! Je n'avais pas vu que tu étais juste derrière moi... Heu... Ca va ?" Je soupirais un grand coup. Me demandant si j'avais bien fait de la sauver. Ou si éventuellement je ne pouvais pas la laisser ici. Ou alors la forcer à écumer toute l'eau. Mais au lieu de ça, je dis juste d'un ton un peu plus grave "partons." Après quelques pas Moira intrevint de nouveau: "Heu... Je t'offre un verre, pour me faire pardonner ?" Je ne voulais pas paraître complètement associable, ce que je suis pourtant, mais je ne pouvais pas me permettre ce genre de roucoulades. "Je suis plein de sang, je ne crois pas que se soit le bon plan." Je me mis à marcher pour reprendre la route. Je me dirigeais vers l'hôpital. Pas pour moi, mais pour elle plutôt. Mais tout ce passait trop bien. Sur la route, une voiture de flics. Je me retournais aussitôt dos à la route et fis la bise à Moira, qui ne devais sans doute rien comprendre. Après que la voiture soit passée, je repris mes distances et continuais d'avancer. "C'était pour ne pas qu'ils voient la tache de sang de ma chemise. Ne va rien t'imaginer de stupide." Mikael, si tu continue, tu crèveras seul, tu perdras tout ce que tu as, et tu iras en enfer. ouais. ça me va. Je préférais laisser s'installer un blanc pendant que nous marchions. Et arrivés devant l'hôpital, il fallait bien que je me fasse violence pour entrer. Je déteste les hôpitaux. on te fais une anesthésie générale pour juste t'enlever une balle du bras, ou te recoudre une plaie béante à l'abdomen. Si ce n'est que ça, je peux me le faire tout seul chez moi. Je n'aime pas me savoir endormis sur le billard avec des mecs armés de scalpels penchés au dessus de moi. Bref, nous sommes arrivés dans l'édifice beaucoup trop blanc à mon gout, je trouvais une infirmière et la stoppais dans son élan. "Ma demoiselle, pourriez vous emmener cette femme avec vous? Elle vient de se faire agresser elle est en état de choc, et blessée, c'est une urgence." on aurait presque pu croire des paroles venues d'un citoyen modèle! si seulement elle ne venaient pas de moi. immédiatement, la jeune infirmière remarqua la tache de sang bien visible sur ma chemise. "Et vous monsieur! vous saignez! vous allez bien?" "ce n'est pas mon sang. occupez vous d'elle." répliquais-je en tournant les talons tandis que la jeune femme emmenait Moira. Je sortis de l'hôpital, la laissant seule là dedans. Elle s'en sortirait. Je ne supporte pas ces endroits. j'y reste toujours le moins de temps possible. Et si elle avait après l'impression que je l'avais plantée là, eh bien ça serait une impression tout à fait justifiée.
Restait à savoir si Uprising allait me contacter peu de temps après...
electric bird
défis x):
2. votre personnage doit révéler un secret à son partenaire de rp. 5. votre personnage doit embrasser son partenaire (vrai baiser, bise, ...). 17. votre personnage doit dire à son partenaire de rp "ton père c'est un terroriste, parce que toi t'es une bombe" 22. vous devez écrire 3 phrases complètes sans la lettre "i" dans votre rp.
Moira Kovalainen
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Sujet: Re: [Mikael] In karma we trust ! Or not... Ven 24 Juil 2015 - 11:59
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ft. Mikael Hartman
« Règle n°1 du mutant qui survit : Réfléchir avant d'agir... »
Ce soir, j'aurais appris plusieurs choses. Tout d'abord, j'allais devoir faire gaffe à mes fesses à l'avenir si je voulais survivre. Ensuite, j'avais rencontré le type le plus étrange qui soit ici... Et qui avait une capacité assez exceptionnelle à sortir des punchline démodées dans des situations extrêmes... Mais surtout je venais de comprendre que c'était le champion pour casser l'ambiance. Déjà qu'elle n'était pas au beau fixe, là il allait finir par me déprimer. Quand il me sortit cash que sa femme était morte, je restais muette. Déjà parce que j'avais horreur de ces gens qui vous posent une main sur l'épaule en disant « mon pauvre, t'en fais pas je comprends et je compatis » - ces gens-là me donnaient l'irrépressible envie de leur écraser les chicots sur le bitume – mais surtout parce que je me sentais on ne peut plus concernée par la chose... Oh j'aurais pu lui dire « tiens c'est marrant ! Y a cinq ans, des inconnus ont enlevé mon fiancé et depuis je ne sais pas s'il est mort ou toujours en vie ! On a presque un point commun, dis donc ! »... Non franchement j'aurais eu l'air conne, et je détestais parler de ça avec qui que ce soit. Peu de gens savaient que j'avais été fiancée, et seules trois personnes savaient actuellement que l'heureux (ou malheureux, c'est comme vous préférez) élu avait été enlevé : Mon frère Aedan, Seth parce que ce grand idiot avait réussi à me tirer les vers du nez et, à mon grand déplaisir, Roman... Pour le dernier, je m'en serais bien passé.
Toujours est-il que même si Roy venait de me sauver la vie, je n'avais pas franchement l'intention de lui parler de ça. Déjà parce que les violons, merci j'avais donné, mais en plus parce que la discussion était close. Enfin close... Il disait ça avec un tel détachement que c'en était presque flippant. Je n'aurais pas remis en cause son amour pour sa femme mais... Me sortir ça comme ça d'un coup, c'était censé me mettre mal à l'aise ? Si c'était le cas c'était raté, j'étais plutôt... Interloquée. Et parce que j'étais d'une curiosité maladive, je me retenais de lui demander comment c'était arrivé. De toute manière, il n'avait pas l'air d'avoir franchement envie d'en parler, puisqu'il embraya directement sur ma demande. Allons bon. Il ne s'appelait pas Roy mais Mikael. C'est drôle, si j'avais du lui donner un autre nom je n'aurais pas parié sur ça. Monsieur avait donc des choses à cacher en plus d'une épouse mystérieusement décédée et d'un talent assez inouïe pour la boucherie ? Ok... Je note... Alors qu'il me demandait de ne surtout pas dévoiler son nom, j'esquissais un sourire. Sans dec... Je m'en serais pas doutée, tiens !
"Ça tombe bien, je préfère Roy... Et je tiens à ma langue..."
Une fois ce petite échange de confidences... Presque étrange, nous repartions en direction de la ville. C'est là que le drame arriva. Je ne sais pas trop comment ni pourquoi, mais maintenant Roy, enfin Mik... Bref ça va devenir chiant, cette histoire, il se retrouvait donc avec le pantalon plein d'eau. Et je n'étais pas très fière de moi. Il devait probablement se demander s'il n'aurait pas eu mieux fait de me laisser attachée dans le hangar. Pourtant, il se contenta de faire volte-face en m'invitant à le suivre. Et si j'aurais pu me vexer qu'il me refuse ma si charmante invitation, je lui en étais au contraire reconnaissante. Etrangement, je ne me serais pas vu mettre les pieds dans un bar dans mon état. Et avec le sang qui maculait la chemise de Roy, nous n'aurions pas été très discret. J'étais donc plutôt contente que ça ne le tente pas, et j'espérais bien retourner me blottir sous ma couette dans les minutes à venir.
Seulement, je ne reconnaissais pas la route, et m'apprêtais à lui dire que j'habitais au sud de la ville, pas au nord... Si lui voulait aller dans cette direction, très bien, mais de mon côté j'aurais préféré faire demi-tour. Je n'eus pas le temps de faire quoi que ce soit qu'il se tournait vers moi, me claquant la bise sans que je comprenne ce qui était en train de m'arriver. Je le regardais alors avec des yeux ronds, presque gênée. Il me faisait quoi, là ? Lorsqu'il m'expliqua que c'était à cause des flics, je hochais doucement la tête.
"Ca dépend ce que tu entends par stupide, mais là j'avoue que je n'imagine plus rien du tout, hin... La soirée a été bien assez bizarre comme ça."
Bref. Ce mec me faisait autant marrer que je le trouvais bizarre. Et j'allais cette fois lui dire que je partais dans l'autre direction, quand je compris qu'en réalité il m'emmenait à l'hôpital. Mauvais plan. Très mauvais. Je détestais les hôpitaux, j'y avais passé plusieurs mois étant gamine, et depuis je m'arrangeais toujours pour ne pas avoir besoin d'y aller. Je n'aimais pas cette blancheur artificielle, cette odeur de désinfectant, les regards faussement compatissants des infirmières et l'angoisse sur le visage des familles... Ca puait la mort, dans ces endroits... Mais est ce que j'avais le choix ?
J'y allais à reculons et laissait Roy parler, faisant la grimace lorsque l'infirmière me prit par les épaules. J'étais prise au piège, et j'aurais pourtant voulu remercier Roy pour son aide et sa patience, mais il avait déjà tourné les talons. Je me jurais alors une chose : Une fois sortie d'ici, je prendrais contact avec son groupe, non seulement pour le remercier lui, mais parce qu'il était grand temps que j'apprenne à me défendre autrement qu'en beuglant après tous les hunters que je croisais.
Pour le moment, j'avais besoin de soins, enfin je crois... Bilan des courses : Des fractures, des contusions, des bleus... Comment j'avais fais pour tenir debout jusque là ? Aucune idée. Je savais juste deux choses : J'avais mal partout et une irrépressible envie de dormir.