Sujet: turn around ( malachi + marius ) Ven 1 Mai 2015 - 12:10
Turn around
|► Dernier jour. C'est le dernier jour de tournage, je n'ai pas beaucoup de prise mais cela m'attriste un peu. J'aime tellement l'ambiance de ce genre d'endroit, je me sens parfaitement à ma place. Je ne sais pas encore ce que je vais bien pouvoir faire. J'ai envoyé ma candidature pour d'autres tournages et j'espère que j'aurais une réponse rapide pour pouvoir m'éclipser le plus rapidement possible, il est temps que je m'évade d'ici pour éviter de croiser Marius à tous les coins de rue parce qu'il me cherche encore et toujours. Je crois que notre dernière rencontre a été relativement mouvementée et qu'on n'a pas forcément besoin d'une autre fois, il a une promesse à tenir, on devait rester éloigner, mais j'ai l'impression que comme d'habitude il s'en fiche totalement. Il préfère continuer à me pourrir la vie et il ne comprend pas que j'ai besoin de temps, c'est un gamin, c'est vraiment un gros gamin. Je ne supporte pas l'idée qu'il ne grandisse pas. J'appréhende vraiment maintenant de me retrouver face à lui. Alors j'ai cette petite boule au ventre, j'ai un peu peur toujours peur. Et puis je ne veux plus m'engueuler avec lui, je ne peux plus, la dernière fois il m'a fait un malaise cardiaque, c'est quoi cette blague ? Non mais c'est impossible avec lui, je suis condamnée, pourquoi c'est tombé sur moi ? J'aurais dû l'éviter quand je l'ai vu, j'aurais dû lui dire que j'étais lesbienne, quoique ça l'aurait surement trop fait bander, c'est le risque, merde.
Bon du coup, il faut que je trouve une solution. Et cette solution.... et bah.. j'en ai pas. Puis hier j'ai croisé Malachi, c'était mon professeur d'histoire, j'avoue qu'il m'a bien aidé à avoir mon diplôme, je n'étais pas la meilleure dans la matière et du coup on a sympathisé, j'aurais pu fantasmer sur mon prof mais il est marié et ce n'était même pas dans mon cerveau à ce moment là. J'avais assez de garçons à mes pieds et je n'aimais pas spécialement ça. Non c'est bête mais Marius était le seul, et il a mis mon coeur en miette, je ne veux plus jamais tomber amoureuse si c'est pour me faire avoir comme ça, pas question, c'est n'importe, ce mec est une ordure, mais allez je l'oublie. Je vais être en retard, je traîne trop, sous la douche et après même. Je me plante devant mon miroir, je ne sais jamais quoi faire de ma tignasse auburn... bon je la dompte, une tresse pour le moment, comme presque tous les jours. Je me maquille un peu et une fois mes bottines habituelles mises sur mes pieds, je file prendre le chemin de l'appartement de Malachi. Ce matin je l'ai invité à venir voir le tournage, il semblait intéresser et comme ce n'est pas interdit et bah je le fais et ça me rassure un peu qu'il soit là. Oh moins je n'ai pas à supporter l'autre toute seule après ce qui s'est passé, je suis presque sûre qu'elle n'aura pas changé et qu'il va continuer son petit manège. J'en vomis déjà. Ma moto roule dans les rues de la ville et ralentit en bas de mon ami, je lui envoie un texto rapidement et je prépare l'autre casque. Que je lui tend quand je le vois arriver. " Hey, salut ! ça va ? Près pour une matinée de tournage ? " je lui fais un petit sourire malicieux. Je suis vraiment contente de partager ça avec un ami en tout cas. Malachi a l'âge de mon plus vieux frère, celui à qui je ne parle plus depuis qu'il a failli me tuer dans un accident de voiture parce qu'il se droguait... c'est un peu une substitution. Enfin je crois.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Dim 3 Mai 2015 - 0:32
It's a trap, I knew it ...
Malachi ∞ Astrid ∞ Marius
L’invitation d’Astrid avait légèrement pris Malachi au dépourvu, quand cette dernière l’avait appelé, quelques jours auparavant, pour l’inviter à assister au tout dernier jour de tournage du film sur lequel elle travaillait. Il apprit, par la même occasion, que Radcliff était une ville témoin assez reconnu dans le monde du cinéma, et qu’il n’était pas rare que des films, des séries télévisés, se tournent dans le centre historique ou dans la forêt. Il ne sut pas vraiment pourquoi elle insistait pour que ce soit lui son invité pour cette journée de clôture, mais l’attention le toucha. Astrid faisait partie des toutes premières élèves qu’il avait pu avoir au lycée de Radcliff, alors qu’il était un tout jeune prof : il n’était pas aussi serein qu’aujourd’hui, et il était allé à ses premières classes la boule au ventre. Heureusement, les lycéens de Radcliff n’étaient pas ce qu’on pouvait appeler des gros durs, et si ils n’étaient pas toujours très attentifs, ils n’étaient pas insolents, tout juste paresseux. Astrid était une adolescente dynamique, volontaire, mais à qui l’école conventionnelle ne convenait pas : elle avait trop d’énergie à revendre pour la gaspiller collée à une chaise, dans une salle de classe. Malachi l’avait eu en terminale, et le principal lui avait même attribué sa classe en qualité de prof principal. Consciencieux, il avait aidé la jeune femme à passer ses examens, à les réussir, mais surtout, il l’avait convaincu de suivre son instinct, ses passions, et poursuivre des études de cinéma à l’université. Il était ravi de savoir qu’elle avait été prise dans le cursus qu’elle souhaitait : l’adolescente était douée, et l’adulte qu’elle était à présent l’était encore plus.
Avec les années, l’écart d’âge s’était estompé entre les deux jeunes gens, et les rapports entre eux étaient passés d’élève-professeur à deux bons amis, qui se croisent de temps en temps pour prendre un verre et discuter de tout et rien. La jeune femme avait muri avec les années, et Malachi ne voyait plus l’adolescente remuante, mais une jeune femme épanouie et bien dans sa peau. Ça faisait toujours plaisir de voir une ancienne élève réussir. Aussi, il accepta sa proposition avec grand plaisir : De toute façon ce jour là, Evangeline et Elijah étaient encore partis dieu sait où, et sortir aurait le mérite de lui éviter de penser à tout ce qu’ils pouvaient être en train de faire comme folie. Il avait donné rendez vous à la caméraman dans la matinée, devant chez lui. Il avait choisi une tenue assez classique, une chemise blanche et un jean légèrement délavé, qui cachait complètement sa jambe artificielle. Il prit ses clefs et son casque avant de sortir de la maison après avoir reçu le texto de la jeune femme, non sans avoir laissé un petit post it sur la table pour Evan : il ne s’agissait pas de l’inquiéter non plus. Astrid l’attendait derrière la clôture, et il lui accorda un sourire gracieux alors qu’il se penchait pour lui claquer la bise.
- Hello Dearie. Ça va et toi ? Plus que prêt ! * il sourit de plus belle en voyant le casque que lui tendait la demoiselle, agitant le sien qu’il tenait dans sa main gauche* Les grands esprits se rencontrent. Je sors ma moto et je suis à toi.
Il fit un rapide détour par le garage où sa chopper était sagement rangée, et l’enfourcha auprès d’Astrid. Il lui jeta un coup d’œil en mettant son casque :
- Je te suis c’est ça ? Et ne fais pas la folle sur la route, où je te colle.
Une private joke entre eux : par orgueil, Astrid avançait à ses amis de lycée qu’elle était collée souvent après les cours, pour ne pas avouer qu’elle prenait des cours de soutien. Aussi, Malachi se montrait prétendument incroyablement stricte avec la jeune fille, à la stupéfaction générale. Au final, la blague leur était restée entre eux, alors que Malachi démarrait sa bécane dans un ronronnement satisfait, prêt à suivre la demoiselle jusqu’au bout de la route… Vers des aventures qu’il n’avait absolument pas prévu, au final.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Lun 11 Mai 2015 - 11:55
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|► Dans un sens peut-être que si je fais venir Malachi sur le tournage c'est parce que j'espère que comme ça Marius me lâchera les baskets. C'est vraiment ce que j'aimerais, depuis notre conversation à l'hôpital, je n'ai plus rien à lui dire. J'ai parfaitement compris qu'il n'y avait pas de place pour moi, que je n'ai plus du tout à espérer et maintenant je sais que nous deux ce n'est pas possible. C'est surement aussi pourquoi j'ai proposé ma candidature sur un tournage et j'avoue que j'aimerais vraiment partir, je vais enfin pouvoir respirer et je sens que j'en ai affreusement besoin, plus de nouvelles, plus de Marius, je crois que c'est un paradis qui me tente vraiment bien. Il faut que je mette tout en oeuvre pour avancer sans lui, oublier que j'ai été prise pour la dernière des imbéciles et ne plus jamais revenir à lui. Il faut que je sois forte, je sais parfaitement que je peux le faire. Je vais me concentrer sur mon boulot et cela ne me fera pas vraiment de mal je crois. Je n'ai pas trop le choix, si je ne me bouge pas, je vais stagner et ce n'est pas la solution. Alors oui, peut-être que pour ce dernier jour de tournage ne va pas être parfait et c'est surement pour cela que j'ai proposé à Mal de venir voir un tournage de blockbuster. Pourquoi pas ? C'est devenu un bon ami et je suis sûre qu'il pourrait aimer cette journée. On y gagne tous les deux. J'espère que tout ira pour le mieux, j'ai l'intention d'éviter Marius le plus possible, de profiter de mes autres amis fait sur le lieu de travail et surtout de Mal. Cela fait un petit moment qu'on ne s'était pas vu. On a souvent l'habitude de se faire des soirées à boire de la bière. Oui je suis une fille et j'adore la bière, on me taquine souvent sur ça, il parait que cela fait grossir, blablabla, et que ce n'est pas ce que devrait boire une fille mais qu'est-ce que j'en ai à faire vraiment ? De toute façon je suis le genre de fille qui ne prend pas un gramme même en mangeant quotidiennement dans les fast-food alors ce n'est pas une petite bière qui me ferait peur. Enfin passons. J'arrive en moto devant le manoir de Malachi qui ne tarde pas à arriver. J'ai toujours un deuxième casque dans le coffre de ma moto. Apparemment il ne semble pas en avoir besoin, il sort sa moto et donc va me suivre. Je souris malicieusement, on va faire une sacrée arrivée comme ça. " Je vais bien, merci ! et que veux-tu, on a toujours eu de merveilleuses idées non ? " Je souris. Il me demande alors comment faire, s'il doit me suivre. " Oui, tu me colles, je tague ta moto fait gaffe " cela était arrivé une fois, bon ce n'était pas moi l'auteur des graffitis mais bon c'était marrant parce qu'on l'avait découvert en sortant de cours de soutient, cours qu'on cachait en disant qu'il me collait. Mais bon c'est de l'histoire ancienne, maintenant je me débrouille parfaitement et c'est un peu grâce à lui que j'ai eu mon diplôme de fin de cycle.
J'attend qu'il sorte sa moto. Je redémarre la mienne pratiquement en même temps que lui. Une fois qu'il est près j'avance sur la moto et j'accélère en prenant la direction du lieu de tournage qui est à la sortie de la ville au niveau de la forêt. Il ne nous faut pas plus d'une dizaine de minutes pour arriver sur place. On se gare au niveau du parking, juste à coté de l'entrée. J'arrête le moteur et je descend avec agilité de ma moto. Je retire mon casque. Je détache ma tresse par la même occasion pour laisser mes cheveux onduler. Je me tourne vers Malachi en rangeant mon casque. Je vais le faire entrer dans mon univers et je sais que ce n'est pas rien, j'espère que cela va lui plaire, j'ai vraiment hâte moi en tout cas. " Alors tu es prêt pur entrer dans mon antre ? " Je souris malicieusement et j'avance avec lui vers le vigile qui contrôle l'entrée et qui me connait relativement bien. Je lui montre mon badge et j'assure l'entrée de Malachi. Il prend quand même le temps de noter son identité et il lui donne un badge visiteur pour qu'on sache qu'il est là pour voir quelqu'un et non pour bosser. On entre sur le tournage, c'est un peu le bazar tout le monde court un peu partout. J'entend alors la sonnerie comme quoi une scène va être tournée. " Oh vient on va aller la voir ! " Je le prend par le bras et je le tire jusqu'au tournage d'une scène. Apparemment c'est un doublage, je vois l'équipe de cascadeur et je vois surtout cette tête blonde que je voulais éviter. Il ne semble pas m'avoir repérer c'est parfait, c'est lui qui va tourner et je me demande même comment il fait avec sa jambe, j'aurais dû l'empêcher. Mais ce n'est plus mon problème maintenant, il se débrouille, je ne veux plus rien avoir à faire à lui, s'il se fait d'avantage mal tant pis ! On se pose sur le coté pour voir une cascade assez impressionnante, je me demande toujours comment ils font pour ne pas se faire mal. Ils sont aussi agiles qu'un chat et retombent toujours sur leurs pattes. Je regarde avec nostalgie Marius faire. Je tente de faire comme si de rien n'était, parce que je ne veux pas qu'on voit encore mes sentiments, j'ai assez donné. On a eu récemment une crise où tout le monde nous regardait... Je souffle un moment, la sonnerie retentit après le coupé du réalisateur et de son équipe. Apparemment la scène est enregistrée, tant mieux, on devrait en avoir des nouvelles sans Marius. " Alors, impressionné ? je suis sûre que tu as hâte de voir le film " je ris légèrement, je donne un petit coup de coude à mon ami pour le taquiner. Je repose alors mon regard sur les coulisses et je tombe sur une scène qui me donne envie de vomir. Marius dans toute sa splendeur. Il est en train de séduire une assistante qui semble bien vouloir plus, ça me donne juste envie de vomir, je ne sais même pas comment elle fait pour lui trouver un truc... il le fait à toutes les filles, c'est classique... et ça me me met hors de moi. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, mais j'ai envie de lui faire ce qu'il me fait subir tous les jours. " Malachi, embrasse moi, vite ! " Voyant que mon ami ne réagit pas, je me tourne vers lui, je me hisse sur la pointe des pieds et je l'embrasse, cela ne veut rien dire, je veux juste que Marius nous voit et souffre, sans la mesure sur possible, Marius n'a pas de coeur, il l'a presque dit lui même à l'hôpital la dernière fois. J'attrape mon baiser un instant, et je regarde Malachi. " Désolée, mais rend moi ce service, hum soit mon... euh faux petit ami ? " Je grimace légèrement, je lance un coup d'oeil à Marius qui semble pas trop s'en préoccuper. " c'est une longue histoire mais je veux juste me venger... " Je le supplie du regard là, je lui fais des yeux de chiens battus, faut qu'il m'embrasse vite avant que Marius ne comprenne qu'il y a un soucis.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Mer 13 Mai 2015 - 22:58
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Malachi ∞ Astrid ∞ Marius
Malgré l’air frais de ce début de décembre, la ballade en moto fut des plus agréables entre la maison et le studio. Il n’y avait pas trop de trafic, aussi les deux motards purent filer à toute allure jusqu’à l’orée de la forêt, alors que les premiers rayons du soleil hivernal s’étiraient paresseusement sur la ville encore endormie. Ils ne mirent pas plus d’une vingtaine de minutes à rejoindre le lieu du tournage, où s’activaient déjà tout le petit personnel. Il sourit à la taquinerie de la jeune femme :
- Je suis plus que prêt mademoiselle, mais interdit de me perdre !
Malachi se sentait comme un gosse dans un grand magasin de jouets : cela fourmillait de partout, tant et si bien qu’il ne savait plus où mettre les yeux. Les caméramans, suivis de leurs perchistes, transportaient des caméras tellement imposantes que le professeur se demandait comment ils pouvaient se trimballer tout cela sur l’épaule toute la journée. Un peu plus loin, les maquilleuses pomponnaient une actrice qui mordillait nerveusement la paille de son soda sans sucre en relisant ce qui devait être son script. Tout en suivant toujours Astrid, Malachi tendit le cou alors qu’ils s’approchaient de la scène : Astrid le tira par le bras pour qu’il avance un peu plus, ce dernier manquant même de trébucher dans les fils qui trainaient partout sur le sol. Malachi voyait, un peu plus loin, les acteurs se tenir deux par deux avec leur doublure, prêts à s'y subtituer pour la prochaine scène. Il y avait une fausse façade d’immeuble, de la fumée et une carcasse de voiture un peu plus bas : de ce qu’il avait compris, le héros fuyait par la fenêtre du deuxième étage, sautait sur la voiture pour prendre la fuite, les méchants le suivant par le même chemin. Ça semblait très simple, et en même temps il y avait du avoir énormément de préparation, les acteurs étant tous sanglés avec des harnais, ainsi que leur doublures. Il s’agissait de ne faire courir aucun risque à qui que ce soit. Le professeur était tellement concentré sur ce qui était en train de se faire qu’il n’entendit même pas la remarque d’Astrid à coté de lui, lui répondant distraitement, le regard au loin :
- Hmm ? hein quoi ?
Avant qu’il n’ait le temps de percuter, il vit la jeune femme lui tirer sur le col de sa chemise, se hisser sur la pointe des pieds et l’embrasser. Le mutant ouvrit grand les yeux, comme un personnage de dessin animé, incapable de bouger. S’il avait pu battre des bras, il l’aurait fait, mais il se contenta de fixer la jeune femme d’un air abasourdi. Il haussa un sourcil en plus en entendant l’excuse de la jeune femme, sa mâchoire manquant de lui tomber. C’était pour ça qu’elle l’avait invité ? Pour qu’il serve de jouet humain ? Parce qu’elle ne le savait peut-être pas, mais il était très, très mauvais pour ce genre de choses.
- Mais que … Euh, je… Pourquoi ?
Il ne se sentait plus vraiment très à l’aise, avec tous ces gens qui le regardaient, ou plutôt tous ces gens qui regardaient le couple qu’il formait avec Astrid, toujours fermement accrochée à son bras. Puis elle s’explique : une vengeance. Il devait y avoir un ancien petit ami un peu mufle dans le coin. Il soupira : évidemment, elle ne savait pas qu’il était un homme marié, et que son épouse était tout ce qu’il y avait de plus vivante. Aux yeux du commun des mortels, il était veuf. Donc disponible pour ce genre de mascarade. Mais la jeune femme avait l’air tellement désemparé qu’il ne pouvait pas la planter comme ça. Il soupira, se passant la main dans les cheveux dans un tic nerveux : il ne réussirait pas à embrasser une autre femme que la sienne, il y avait une sorte de blocage psychologique qui l’en empêchait. Malgré tout, il pouvait faire semblant, ça c’était dans ses cordes. Ça ferait bien rire Evangeline si elle savait, tiens. Lui qui était si piètre menteur.
Avec ses grandes mains un peu tremblantes, il prit le visage d’Astrid en coupe, ses pouces cachant leurs bouches qui se tenaient à quelques millimètres l’une de l’autre :
- Tu es au courant que je ne sais absolument pas quoi faire là, maintenant, tout de suite ? Je veux bien faire le pitre, mais tu prendras les initiatives. Moi, je fais que suivre.
Il se recula ensuite, avec un sourire timide et le feu aux joues, remontant même jusqu'aux oreilles. Non mais sérieusement, dans quel galère s’était il fourré…
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Jeu 14 Mai 2015 - 14:48
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|► Je déteste ce genre de journée et je les adore en même temps. Pourquoi ? Et bien… les fins de tournage, c’est toujours un peu déprimant, et cette fois l’est encore plus parce qu’il y a la quasi certitude que je vais perdre Astrid de vue. Ca me déprime. Vraiment. Beaucoup. Et je les adore, parce qu’on peut faire venir qui on veut sur le tournage et parce qu’en plus, du coup, j’ai des spectateurs. Et là, grimé comme le mec que je double – mais quel trouillard, je vous jure – je suis surexcité à l’idée de faire enfin cette cascade de la mort. Forcément : on garde le meilleur et le plus dangereux pour la fin. D’autant plus qu’avec ma blessure, on a du reculer cette scène le temps que je sois totalement guéri. Bref. Journée crevante en perspective, je sautille déjà sur place pour m’échauffer et évacuer un peu de ce trop-plein d’énergie qui me caractérise H24.
Autour de nous, les bavardages vont bon train, je tape d’ailleurs la causette avec l’acteur que je double parce qu’il ne s’est toujours pas fait à ma désinvolture. Comme si j’allais oublier un mouvement ou un morceau de la cascade, sérieux. Et oui, faut pas s’inquiéter, je ne vais pas improviser comme la dernière fois. Et oui, je sais, faut pas trop que je regarde la caméra pour que nos allures similaires se confondent et qu’on ne remarque pas le doublage. Et oui, je sais que… « Oh, c’est bon, fais pas chier, je connais mon job quand même ! » Bon, j’ai craqué. Mais en même temps, il est super lourd quand il s’y met, faut pas croire ! Et c’est pas sa popularité – que mon nom de famille seul surclasse – qui peut justifier son petit côté pédant, ça je peux vous le dire ! Bref. Je tape donc la causette avec lui parce que la scène va démarrer d’un instant à l’autre et que je n’ai plus le temps d’aller draguer la petite blonde qui est venue sur l’invitation d’une petite brune, que j’ai draguée il y a… trois semaines, je crois, et qui est sacrément mignonne. Et donc, je n’ai pas le temps d’aller la voir, mais je note quelque part dans ma tête qu’il faut que je sois poli et que j’aille lui dire bonjour, parce que je suis un vrai gentilhomme. Et…
Je m’immobilise au moment même où on nous fait signe de nous mettre en place. Astrid. Elle est venue voir la scène alors que c’est pas elle qui filme. Et elle n’est pas seule. Il faut qu’on me hurle mon prénom dans les oreilles pour que je détourne le regard du duo que j’abhorre. Mais… mais… L’immeuble fume, je contemple dans un verre brisé le reflet roux de ses cheveux et celui, bien trop noir pour être de moi, d’une autre masse capillaire. Un autre mec. Sérieusement ? On me parle, je n’entends pas, je tourne sans cesse la tête pour essayer de les apercevoir. Et une claque de mon acteur me remet dans le droit chemin. Allez Marius, concentre toi sur la scène, une petite minute voire deux, et ensuite tu règleras ça au clair. Si ça se trouve, ce n’est que son frère, hein. Et en quoi ça te dérange ? Je ferme les yeux, me concentre sur ma respiration. M’échauffe, déverrouille mes bras, mes jambes, jette un nouveau coup d’œil à la voiture qui doit me réceptionner et augmente, diminue, réaugmente mon poids. Je ne suis plus trop habitué à mon pouvoir, mais j’adore le sentir au creux de mes reins, prêt comme jamais à répondre à mes attentes.
Un frisson d’adrénaline coule dans mes veux au moment où mon acteur s’élance dans son dialogue, contourne la table, échappe à la vision de la caméra une seconde et moi, j’entre en scène. Une main posée, je saute par-dessus la table, je pars en roulade, m’immobilise sur le rebord de la fenêtre, le temps qu’à côté, mon acteur fasse de même pour qu’on puisse avoir son visage en gros plan lorsqu’il regarde devant lui, en arrière, avant de sauter. Sauf que c’est moi qui saute. Et lorsque je regarde devant moi, c’est pour évaluer la distance à la voiture, l’angle du saut et lancer un petit regard insolent en direction des spectateurs. Une inspiration, je m’élance. Me réceptionne en souplesse, en ignorant la douleur de ma jambe, encaissée par un poids réduit brutalement de moitié sur les derniers mètres. D’une roulade, je descends de la voiture et m’élance un peu plus loin…
… pour terminer hors champ par une petite danse de la victoire, à grand renfort de déhanchés. Et voilà, c’est terminé pour moi. Le tournage est fini, c’était ma dernière scène, et même s’il reste quelques détails à régler, ce sera au niveau de l’acteur et non du cascadeur. Je rejoins en courant le reste de l’équipe des cascadeurs pour enlever la chemise qu’on m’a forcé à mettre pour l’occasion. Et des cheveux roux douchent brutalement mon enthousiaste, surtout lorsque je croise son regard. Elle rit. B#rdel, elle rit avec un autre que moi. Un mec que je ne connais pas. Mais pourquoi est ce que ça me gêne, hein ? Je fronce les sourcils. Ca n’a pas à me déranger. C’est elle qui a rompu. Et maintenant, j’ai le droit de draguer qui je veux. Et chassant mes sourcils froncés, j’offre un grand sourire à une assistante qui me dévorait du regard. Je lui sors une blague nulle – oui, même moi je la trouve nulle – et elle explose de rire, un peu forcé, attendant certainement plus. Tant mieux. Cible parfaite. Mon regard dérive sur Astrid qui semble très concernée par son invité. Le c#nnard. Je fronce les sourcils, fais un nouveau sourire charmeur à l’assistante qui rougit à son tour – forcément. Elle minaude, moi, tout ce qui m’intéresse, c’est l’identité de ce b#tard qui est… « QUOI ? » « Je disais que tu avais joué à merveille à l’instant, et que… » Je me tourne vers celle qui est brutalement reléguée du statut de nunuche à celui de lourde et moche à larguer au plus vite. « Ouais, merci, mais tu peux dégager s’il te plait ? » Sans lui laisser le temps de parler davantage, je lui tourne le dos et me force à paraître nonchalant lorsque je fraye un passage vers Astrid et l’autre.
Ca me donne envie de vomir. Je me pose face à eux, et me râcle bruyamment la gorge pour me faire remarquer et les déranger – un maximum si possible. « Hum, je dérange ? Astrid, tu es venue me voir, c’est gentil ! » Je lutte pour ne pas mettre mon poing dans la figure du mec. Auquel je tends une main en apparence amicale même si en réalité, je compte bien lui broyer les phalanges s’il a la politesse de la prendre. Dans l’idéal, en augmentant ma densité dans la foulée, histoire de marquer correctement le coup. « Marius Caesar, je suis le cascadeur qui vient de tourner. Tu es le… son… frère, je suppose ? » Oui, un frère qui embrasse sa sœur. Normal. Mais de toute façon, je n’ai pas envie qu’il soit quelqu’un d’autre que son frère. Parce que ça voudrait dire que je l’ai véritablement perdue. Et que je suis jaloux. B#rdel. Jaloux. Moi ? Non. Impossible.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Ven 15 Mai 2015 - 23:59
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|► Cette journée, celle journée elle est censée juste être parfaite, enfin, c'est ce que je veux, je veux profiter de mes amis, certains vont repartir pour les studios de montages en Californie, d'autres partir sur d'autres tournages et j'avoue que je ne veux juste profiter de ce dernier jour de tournage. Je n'aurais plus vraiment de boulot, le tournage a été déjà assez long à cause des intempéries et des attentats contre ses fichus mutants, ou pour eux enfaîte, je ne sais pas trop, ce que je retiens c'est que je ne suis pas vraiment fan d'eux, parce qu'ils foutent une sacrée pagaille dans notre monde. J'ai déjà l'impression que tout ce qui se passe sont de leur faute, j'ai du mal à admettre qu'ils sont l'évolution, parce que certain sont franchement radicaux et je suis persuadée que certains n'hésiteraient pas à nous tuer pour régner, j'avoue qu'ils me font plus peur qu'autres choses pour le moment. Ils m'inquiètent mais je ne suis pas ceux qui leur ferait du mal, je n'ai surement pas cela dans le sang, je dois être lâche de ne pas assumer vraiment mes pensées. Enfin je n'en sais rien et je crois que je ne veux pas savoir. Je dois juste avancer comme tout le monde le fait. On se doit d'être forts, de supporter les atrocités de la ville. De toute façon personne ne peut rien faire, on subit et puis c'est tout. Alors à quoi bon se torturer. Les mutants sont partout et parfois on se demande même si son propre frère pourrait ou non nous faire du mal... Moi je sais qu'il en est capable, pas parce qu'il est mutant, mais à cause de sa mutation qui le rend dingue alors non, je ne peux pas trouver ce gène fantastique parce qu'il détruit mon frère, il a détruit l'union que j'avais avec lui mais surtout notre famille. Je ne sais même pas comment je réagirais si je savais que j'étais porteuse de la mutation, parce qu'on peut l'être mais ne jamais avoir de pouvoirs, juste être porteur et le donner à son gosse. Une chose est sûre je ferais le test avant de vouloir un enfant, si jamais je trouve la bonne personne. Vu à l'allure où tourne ma vie, ce n'est pas pour tout de suite. D'ici là, les mutants auront peut-être eu notre peau allez savoir. Moi je ne veux plus m'en préoccuper.
Aujourd'hui c'est juste le dernier jour. Je vais tourner une page qui bloque. Je vais enfin avancer, parce que j'ai beau le dire, je tourne en rond à le voir tous les jours. Je souffre à le voir s'en foutre royalement. Enfin je ne sais pas s'il s'en fout mais ce que je comprend c'est que je ne compte pas assez pour qu'il se batte pour moi, qu'il se fasse pardonner, qu'il arrive même à s'en vouloir. Je ne comprend pas d'ailleurs comment j'ai fait pour l'aimer autant, comment j'y arrive encore, je m'énerve, j'ai tant de haine envers lui en même temps. Il m'a clairement dit que seul martial comptait pour lui, et je l'ai forcément mal pris. Il ne cesse de me courir après sans pour autant avouer qu'il tient par conséquent un minimum à moi. Même en amie... quoi que, je ne crois pas avoir envie d'être son ami. Je veux juste qu'on arrête cette relation plus que pénible et débile. Nous ne sommes pas des gamins. Nous pouvons avancer tous les deux, chacun de notre coté. Alors pourquoi on est irrémédiablement attiré l'un vers l'autre ? Pour X raisons, je me retrouve à l'aider, il se retrouve dans mon chemin. Comment cela se fait-il ? Pas un jour sans se croiser, comme si le destin nous forçait à nous voir quotidiennement. Au moment où je partirais - si je pars, je sens qu'il arrivera à me manquer cet imbécile. Bon aller, c'est le dernier jour, mais le premier d'une nouvelle vie. Aujourd'hui ou demain je dois recevoir un mail ou un coup de fil pour savoir si je fais partie des cameramans privilégiés pour tourner ce blockbuster. J'aimerais, cela me ferait du bien, pas seulement pour Marius mais aussi pour ma famille, en ce moment ils ne cessent de me mettre la pression, pour aller voir mon frère qui s'en sort de mieux en mieux en cure. Seulement je n'y arrive pas, je garde cette cicatrice dans mon dos, au niveau de l'omoplate et je la vois presque tous les jours et je me dis qu'il aurait pu nous tuer ce soir là ma soeur et moi. Je crois que je lui en veux d'avoir cacher sa mutation, d'avoir pensé qu'il était trop faible pour y arriver, ou trop fort avec la drogue allez savoir. C'est peut-être ce que je n'aime pas dans ce gène de mutation. Il change les gens, les rends trop faibles ou trop forts parfois cela fait de sacrés dégâts dont on se serait forcément passé.
Je tire Malachi vers une scène lorsque j'entend la sonnerie d'un tournage en cours. Une des dernière scène d'action, comme par hasard - je vous le disais, c'est un sketch - dans les cascadeurs se trouve qui ? Marius, c'était un peu à prévoir il est celui de l'acteur principal alors forcément je le vois à la plupart des scènes. J'aurais juste préféré que ce ne soit une autre scène, échec. Je tente de faire comme si je ne l'avais pas vu, c'est mieux, il pensera que je ne l'ai pas vu et n'imaginera pas que je lui donne de l'importance, parce que c'est hors de question. Enfin je crois. Seulement les choses ne se passent pas comme prévu. Sa scène terminée, je le suis discrètement du regard... je crois qu'il m'a vu et ça m'agace. Comment il fait, oh bah oui, son radar à fille. Je le vois alors avec une assistante. Et merde, pourquoi il me fait ça ? Il le fait exprès ? Je suis sûre que c'est parce qu'il m'en veut de m'être cassée à l'hôpital. Quel minable. Je ne sais pas ce qu'il me prend, vraiment pas, parce que je pourrais me retenir et juste être la fille frustrée de la journée. Mais je me pète un peu un câble je crois. Je demande dans la précipitation à Malachi de vers semblant d'être mon copain. L'esprit de vengeance ? Je ne pensais pas le possédé mais je crois que j'ai aussi terriblement envie de voir sa tête, qu'il se décompose et qu'il ressente ce que cela fait. S'il ne réagit pas, alors j'arrêterais de penser qu'il cache de possibles sentiments, sinon, je crois que mon départ ne sera que parfait. Je ne laisse pas vraiment le temps à mon ami de réagir, je l'embrasse, je garde les yeux grands ouverts pour voir Marius. Parfait il réagit, oh il vire cette fille ? Merde. J'arrête le baiser, aussi maladroit soit-il. Je crois qu'il va rien comprendre Malachi. Rien. Alors je tente de lui demander clairement. Je sens la panique dans les yeux de Mal. Je m'en veux déjà. En plus ce n'était pas spécialement agréable comme baiser... mais avec mes explications il semble bien vouloir m'aider et je me sens rassurer, je ne vais pas passer encore pour une dingue. Je vois alors Marius arrivé, je reste tout près de Malachi, il m'explique qu'il n'a pas idée de comment s'y prendre. Il veut me suivre... Bon.. " Euhh, parfait, suis moi, et désolée pour le baiser, tu sais que tu es trop vieux pour moi " mon petit sourire complice tombe parfaitement, pile quand Marius vient nous interrompre. Je m'écarte légèrement de Mal, pas trop, on est censé se faire passer pour un couple après tout. Je fais glisser ma main dans la sienne discrètement pour que cela fasse plus naturel. " Oh Marius, tu es là, hum enfaîte je n'ai pas fait attention que c'était toi la doublure, je pensais que tu étais encore blessé.. " enfaîte si et depuis le début, mais il ne doit pas le savoir. Et puis je savais qu'il serait là mais si je peux le rendre un peu faible.. cela m'arrange, c'est vicieux tout cela. Mais lorsque Marius tend la main à Malachi pour se présenter et qu'il veut savoir si c'est mon frère je pouffe. Il sait que non, mais il fait exprès, je le connais. " Tu ne trouverais pas cela bizarre que j'embrasse mon frère ? " Je lance un regard à Malachi, toujours complice. Je vais reprendre les bases de notre amitié pour qu'on ne s'emmêle pas. " Malachi est mon petit ami, autre fois il était mon professeur, puis on s'est retrouvé il y a peu et coup de foudre hein Mali ? " Mali, le surnom qu'aurait pu lui donner son amoureuse non ? Je sens ma gorge se serrer, comment je fais pour mentir de la sorte. Je n'aime pas cela. Je me colle un peu à mon ancien professeur, petit ami d'un jour. " Chéri, Marius est l'ami dont je te parlais, aujourd'hui il n'était pas au mieux de sa forme, d'ailleurs apparemment la petite assistante ne semble pas l'avoir remarqué, moi si, ton genou " je lui remet dans la figure sa plaisir, celle que je voulais dénoncer pour qu'il prenne soin de lui, j'aurais dû, juste pour qu'il soit mis à pied et que je sois tranquille. En tout cas, je reste un peu collé à Malachi, pas trop, je ne veux pas être la fausse copine sangsue, mais suffisamment pour voir dans le regard de Marius qu'il n'apprécie pas des masses.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Ven 22 Mai 2015 - 23:23
It's a trap, I knew it ...
Malachi ∞ Astrid ∞ Marius
Décidément, Malachi n’était pas venu pour rien aujourd’hui, et il allait de surprise en surprise. L’environnement lui était totalement inconnu, tant et si bien qu’il ne savait pas du tout comment se comporter avec tous les gens qui leur passaient devant, les ignorant parfois superbement, d’autres s’arrêtant tout juste pour les saluer. La plupart hochait la tête en voyant Astrid, reconnaissant probablement la jeune femme du fait de son poste dans les studios. Lui en revanche, on le remarquait à peine : on devait le prendre pour un ultime figurant, ou un autre type sans importance, ce qu’il était ici, d’ailleurs. Enfin non, apparemment, pas tout à fait : alors qu’Astrid le remerciait presque pudiquement de jouer le jeu, un jeune homme d’une grosse vingtaine d’années, légèrement en sueur, fendait la foule pour venir les rejoindre à grandes enjambés. A coté de lui, il sentit Astrid se serrer un peu plus contre son bras, et il n’eut pas à checker l’aura de la jeune femme pour sentir son trouble. L’homme qui avançait était probablement la source de ce comportement aussi étrange. Il inspira profondément, et malgré l’incongruité de la situation, se laissa prendre au jeu : si ce type était vraiment un gros naze, alors il lui ferait passé toute envie d’emmerder la jeune femme. Astrid était une fille bien, et elle ne méritait pas de se trainer un boulet, si tant est qu’il en était un.
Alors que l’inconnu, à qui Astrid répondit en utilisant le nom de Marius, lui tendait la main pour le saluer, Malachi ne vit que la grosse boule verdâtre qu’il avait dans la poitrine, et ne put réprimer un rictus moqueur : le type en face crevait littéralement de jalousie. Il lui saisit la main avec fermeté, alors que son interlocuteur tâchait avec application de lui briser les os des doigts. Son sourire un peu méprisant s’étira un peu plus sur ses lèvres : des frères et sœurs, vraiment, il n’avait rien trouvé de mieux ? En temps normal, il aurait été plus gêné qu’autre chose que l’on se trompe sur son compte. Mais là, il fallait que Marius se trompe sur lui : il pouvait bien être aussi infect qu’il ne l’avait jamais été, si ça lui chantait. Il hocha la tête à l’explication d’Astrid, raffermissant la prise de sa main sur la taille de la jeune femme :
- La révélation en effet, Astrid et moi nous sommes revus à une soirée des anciens… Et depuis, nous ne nous sommes plus quittés.
Il adressa un sourire qu’il espérait complice à la jeune femme, alors qu’il se surprenait lui-même d’être capable d’utiliser un ton aussi … hautain. Ce n’était tout simplement pas lui, et pourtant il avait affiché un accent britannique des plus horripilants pour les amerloques purs souches, quelque chose de quasi aristocratique qui l’aurait lui-même horripilé. Il acquiesça à la remarque d’Astrid, qui lui rappelait lui avoir déjà parlé de lui. Oui, enfait non, jamais, mais il lui fallait faire comme ci. Si Malachi n’était pas un excellent menteur, sa répartie suffisait à lui permettre de donner le change. Après tout, c’était un peu du théatre, non ? C’était parfois ce qu’il faisait quand il utilisait son don, après tout. Il détailla Marius de haut en bas, avant de répondre d’un air désabusé :
- Marius, Marius… Ah, oui ! Le cascadeur qui double le premier rôle. * il pencha la tête sur le côté, l’air faussement intéressé, un sourcil haussé* ça doit être passionnant comme métier, user d’autant d’énergie, prendre tellement de risque pour n’apparaitre à l’écran que pour mettre en avant un acteur talentueux… Et tout ça pour juste une ligne dans le générique …
Il ne l’avouerait jamais même sur la torture, mais c’était assez jouissif d’être exécrable. Il doutait qu’Astrid sortirait avec un universitaire british snob, mais ça semblait être l’exact opposé de ce qu’était le jeune homme. En général, c’était ce qui agaçait le plus les gens : que l’objet de leur désir leur soit retiré par quelqu’un qu’ils abhorraient naturellement. D’ailleurs, il sentait que ça fonctionnait du tonnerre : du vert de jalousie, l’aura de Marius n’allait pas tarder à s’assombrir de colère… Et celle d’astrid s’illuminait un eu plus chaque seconde. C’était impressionnant comme la vengeance avait un effet euphorisant sur les âmes …
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Lun 25 Mai 2015 - 16:33
Turn around
|► C’est son frère. Si, si, je vous assure : ce mec est son frère. C’est clair, c’est évident, ça se voit comme mon poing au milieu de sa figure : ils ont la même oreille droite, et le même sourcil gauche. Et puisqu’ils ont des racines russes au quinzième degré paternel, et bien c’est pour ça qu’ils s’embrassent sur la bouche pour se dire bonjour. Voilà. Et ils ne comptent pas me gâcher la journée, ils veulent juste l’égayer en venant me dire bonjour, et même si c’est moi qui suis venu à leur rencontre, c’était totalement dans leur intention, ça crève les yeux, autant que moi, je rêve de lui crever les yeux à ce frère qui ne lui ressemble pas, à ce frère qui n’en est pas un, à ce traitre et à ce lâche que je veux étrangler. Vraiment. Je meurs. De jalousie. Et non, je ne suis pas jaloux. C’est son frère, c’est juste son frère, et je veux juste l’enlacer, pas l’étrangler, lorsque je m’imagine lui mettre un poing dans la figure et entourer son coup de mes longues mains qui me démangent. " Oh Marius, tu es là, hum en fait, je n'ai pas fait attention que c'était toi la doublure, je pensais que tu étais encore blessé.. " Elle se fout de ma tronche, vraiment. Elle m’a bien vu, je ne suis pas loupable, on ne peut pas ne pas me voir. Je fronce les sourcils. « Te fous pas de ma gueule, Astrid, je suis la seule doublure de l’acteur principal… » J’ai envie de hurler, j’ai envie de l’étrangler, j’ai envie de pleurer et de frapper tout le monde. Et j’ai envie de l’embrasser, b#rdel. De l’embrasser elle, hein, pas le mec auquel je fais actuellement face, une main inamicale tendue en subodorant ouvertement que c’est son frère. " Tu ne trouverais pas cela bizarre que j'embrasse mon frère ? " J’hausse les épaules, ignorant la pique de mon ex. " Malachi est mon petit ami, autre fois il était mon professeur, puis on s'est retrouvé il y a peu et coup de foudre hein Mali ? " Mali ? B#rdel. Je transpire. Je vais le frapper, je le sais. Son petit ami ? Son professeur ? mais… Mais… " Chéri, Marius est l'ami dont je te parlais, aujourd'hui il n'était pas au mieux de sa forme, d'ailleurs apparemment la petite assistante ne semble pas l'avoir remarqué, moi si, ton genou " Je serre le poing, je serre les dents. Merci Astrid, mais mon genou va train bien. Et tu vas voir, l’assistante, je vais l’embrasser sous tes yeux encore et encore, histoire que tu vois qu’elle en a rien à faire de mon genou, cette gourde. Chéri. Chéri. J’ai envie de vomir. Et j’écrase consciencieusement la main en tentant d’alourdir considérablement ma densité, pour marquer le coup. Mais une fois n’est pas coutume, mon pouvoir me fait défaut et seule ma poigne de Handballeur et de cascadeur joue à celle qui explosera le plus de ses phalanges. Son sourire méprisant, il va le ravaler. Il va même s’étouffer avec. Mieux : je vais lui péter suffisamment de dents pour qu’il n’ait plus qu’un vieux sourire de Papi. Le c#nnard. Je suis obligé de lui lâcher la main et lorsqu’il raffermit sa prise autour de la taille de ma copine – oui, ma copine. – je ne peux pas m’empêcher de regretter de ne pas lui avoir arraché les doigts. Et la main. Disloqué la machoire. D’ailleurs, qu’est ce qui m’en empêche, hein ? Astrid. M#rde. - La révélation en effet, Astrid et moi nous sommes revus à une soirée des anciens… Et depuis, nous ne nous sommes plus quittés. Je serre les dents. Je le déteste. Pourquoi ? j’en sais rien. Astrid n’est plus ma copine. Elle m’a largué. Et j’ai largement refait ma vie sociale et amoureuse depuis, sans aucun souci. Alors pourquoi est ce que ça me dérange qu’elle fasse de même de son côté, hein ? J’en sais rien. Ou plutôt, je ne veux pas savoir. Et cette voix… p#tain cette voix. Il ne peut pas parler normalement, le c#n ? Je craque. Totalement. Surtout lorsqu’il me regarde comme ça, de son petit air hautain. - Marius, Marius… Ah, oui ! Le cascadeur qui double le premier rôle. Ca doit être passionnant comme métier, user d’autant d’énergie, prendre tellement de risque pour n’apparaitre à l’écran que pour mettre en avant un acteur talentueux… Et tout ça pour juste une ligne dans le générique …
J’écarquille les yeux. « Tu te fous de ma gueule Connard ou je rêve ? » Je serre les poings. Courage Marius, ne le frappe pas tout de suite. Et pourquoi je devrais attendre ? Attends qu’Astrid ne soit pas là, et offre à ce Mali un ravalement de façade dont il te dira des nouvelles. Et demande même à Viktor de te prêter un de ses chiens pour t’aider. Quoiqu’ils n’aimeront pas forcément la viande avariée. Je croise les bras sur ma poitrine pour me forcer à ne pas le frapper. Je ne sais vraiment pas ce qui me retient. Mais bon. Je me retiens, pour le moment. Et je me tourne vers Astrid. « J’ignorais que tu aimais te taper des ancêtres. Non mais sérieux, draguer ton prof, c’est limite glauque. » Pas qu’à la fac, je n’aie jamais essayé de sortir avec l’une de mes jeunes profs de TD – j’avais cartonné dans cette matière, d’ailleurs, c’était vraiment sympa – pendant les quelques semestres que j’avais pu faire en sport étude. Mais bon, moi, je suis moi, Astrid c’est Astrid. Et je ne sais pas quoi dire d’autre que des insultes, là.
J’ai envie de vomir. Je meurs, p#tain, je meurs de jalousie. J’ai limite envie de pleurer. Elle m’a pourri ma journée, il m’a pourri ma semaine. Et sa main sur la taille de ma copine, je craque totalement, mes bras se décroisent à une vitesse inhumaine et je le pousse loin d’Astrid avant de lui mettre mon poing dans la figure pour mieux lui exploser le nez. « C#nnard, tu ne touches pas ma copine, t’as compris ! » Je sais que j’ai tort. C’est ça le pire, j’imagine. C’est que je sais que j’ai tort, c’est que je sais qu’en théorie, je n’ai rien le droit de dire vu que c’est moi qui ai fauté du début à la fin. Mais voilà : je suis moi. Impulsif. Hyperactif. Mutant : je pèse vingt cinq kilos de moins lorsque je me tourne vers Astrid, incapable de maîtriser mon pouvoir dans des moments comme celui là où ma colère surpasse tout le reste. « Tu te fous de moi, hein Astrid ?! Tu ne peux pas te retrouver en couple comme ça, du jour au lendemain. Je l’aurai su. Tu me l’aurais dit. Quand j’étais à l’hôpital, tu me l’aurais dit ! Et tu l’aurais appelé, tu serais pas restée pour mon réveil ! » S’il te plait, Tidou, s’il te plait. Dis moi que je ne me trompe pas !
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Jeu 28 Mai 2015 - 11:06
Turn around
|► Je sens que cette journée ne sera pas aussi bien que je l'aurais pensé. Je m'attendais à quelques choses de simple, vraiment pourquoi je me prendrais la tête avec un ami. Malachi l'est devenu lorsque j'ai obtenu mon diplôme de fin d'étude, et c'est d'ailleurs en grande partie grâce à lui. On s'est revu pour fêter cela, on a appris à se connaître et le qualificatif auquel je pense quand je le vois c'est grand frère, ok j'en ai bien deux mais l'un de ses deux, je ne veux plus le voir et l'autre il vit loin alors dans un sens, pourquoi pas non ? J'ai bien le droit à quelqu'un qui puisse veiller sur moi. Je me souviens lorsque je suis tombée amoureuse de Marius je pensais qu'il me protégerait, il est fort, il est charismatique, il a du pouvoir, alors forcément c'est que j'ai pensé, il est cascadeur, sportif, français, je sais pas, il me faisait terriblement rêver. La chute a été si rude, je crois que je n'atterris pas encore vraiment, je percute les bords du trou, douloureusement, tout le temps, dès que je le vois avec une nouvelle fille. Je me sens bête de l'aimer encore, mais lui s'en moque littéralement, il ne veut pas être seule mais pour lui ne pas être seul se résume à ne pas perdre son frère, moi en revanche il n'en a que faire, il n'a pas tenté de me retenir lorsque je lui ai balancé tout cela à l'hôpital. Je fais parfois des choses et je me demande pourquoi, j'aurais dû le faire renvoyer pour la prise de ses médicaments trop forts pour son coeur et pour son genou, parce qu'il se met en danger. Je me retrouve à le protéger de lui-même. Et moi alors qui me protège ? Pas lui, c'est terminé et je crois que cela n'a jamais été. Malachi a une tendance protectrice naturelle que j'apprécie, je me sens en sécurité, l'effet d'un grand frère, sauf que c'était un de mes profs et que j'ai pu fantasmer au lycée sur lui. A qui cela n'arriverait pas ? Un jeune prof, plutôt séduisant et qui plus est sympathique. Pourtant j'ai rapidement déchanté en comprenant qu'il était amoureux de sa femme et qu'il ne la remplacerait pas, par sa petite lycéenne qu'il aide en histoire. De toute façon je n'ai pas été amoureuse de lui, un petit crush, c'est tout, c'est parmi tant que cela ne dépasse pas les simples pensées agréables en allant se coucher. Non ? Je crois que Mal l'avait compris mais qu'il n'a pas fuit et qu'il a gentiment fait comprendre qu'il fallait que cela reste professionnel comme c'était.
Nous sommes devenus amis un peu après ma remise de diplôme, il m'a piégé à boire si je me souviens bien, j'avais une fausse carte, j'étais sur Louisville avec des amis et on voulait juste profiter. J'étais un peu trop saoule un type ne voulait pas se décoller de moi et il est intervenu dans le bar. Je devais avoir l'air tellement stupide ce soir là, et pourtant le lendemain, il s'était enquis de ma santé, m'avait demandé comment je me sentais et puis on a discuté via un célèbre réseau social et puis voilà, on a bu quelques verres ( d'alcool pour moi plus tard, à mes 21 ans parce qu'il surveillait ) on est devenu amis et je crois que l'on s'est toujours plus ou moins comporté comme si nous étions frères et soeurs, je n'ai plus fantasmé sur mon professeur et je l'ai vu totalement autrement et maintenant je ne voudrais pas le perdre. Après tout, il est juste génial et encore une fois, il va me prouver sa loyauté là tout de suite. Je n'aurais surement pas pensé avoir à faire cela, d'ailleurs je ne l'ai surement pas fait venir pour ça. Je pensais que les scènes d'action avec Marius étaient terminées depuis deux ou trois jours, je me suis vraisemblablement trompée. Mais je ne peux pas me laisser avoir par ce petit con, je ne supporte pas l'idée qu'il jouisse à me voir souffrir constamment j'ai cet esprit de vengeance qui me vient. Je sais que c'est totalement mesquin et que je ne devrais pas. Je sais que ce n'est pas mon genre, mais je veux qu'il me fiche la paix et je ne veux plus qu'il me voit comme son ex qui l'aime encore et qui rapplique dès qu'il a besoin de moi. Non c'est terminé, d'ici quelques jours je serais à New York et je serais tranquille, quelques mois, sans Marius, sans personne, aucuns visages familiers, je crois que cela me fera du bien. Cette ville ne me manquera pas, il se passe des choses qui dépassent l'entendement.
Malachi n'a pas vraiment le temps de réagir. Je dois avouer que je ne lui en laisse pas du temps, je l'embrasse à pleine bouche pour qu'il réagisse comme un petit ami. Pour que Marius qui semble regarder dans notre direction s'en aille. Malheureusement, il rapplique et je sens que la situation va m'échapper. J'inspire longuement, Malachi accepte mon marché et je lui serais vraiment redevable. Marius déboule et semble d'humeur jalouse. Il prétend qu'après un baiser Mali pourrait être mon frère, d'ailleurs je sens mon ami resserrer sa prise - moi - vers lui, histoire de se montrer un peu plus possessif. Alors je fais les présentations. Comment c'est fixé et Marius peut se casser et aller ruminer plus loin. Je le vois bien que cela ne lui plait pas, mais je ne vais pas m'arrêter là, c'est jouissif pour moi, de voir une personne souffrir comme je souffre tous les jours. D'autant mieux lorsque c'est l'auteur de cette souffrance la victime. J'explique alors à Malachi qui est Marius en gros, de manière un peu supérieure pour emmerder Marius et Mal s'en donne à coeur joie pour le provoquer, je ne voudrais pas qu'il se prenne un coup par ce crétin de cascadeur. Il va le tenter, je vois qu'il serre des poings mais s'il tente, il me perdra un sacré moment, il n'aurait pas qu'il me fait les yeux doux pour que je pardonne, de toute façon, je ne lui pardonne pas sa tromperie. Jamais. Je n'ai pas l'intention de l'aimer plus que ce que j'ai pu donner, lui et moi c'est terminé, game over, il a perdu au jeu, il a consommé toutes ses tentatives, maintenant qu'il aille tenter ailleurs. Marius commence à se faire trop pressant et je sens qu'il est jaloux. J'aime ça, j'aime lui faire ce qu'il m'a fait, j'espère que cela pourra le faire mûrir et le faire réfléchir. Je ne suis pas vraiment de ce genre personne mais là c'est nécessaire, parce que je dois avancer, je ne peux pas rester bloquer comme ça, je veux avancer et Marius c'est comme l'élastique qui me tire violemment en arrière. Je n'aime pas vraiment ça. Je le sens de plus en plus vif et je le sens mal. Il va falloir qu'il arrête sa susceptibilité, parce que la provocation c'est lui qui l'a commencé, il est venu nous voir, il a commencé dénigré Mal, alors forcément il réplique. " Je suis parfaitement bien avec Malachi, nous n'avons pas 10 ans d'écart, alors je ne vois pas où est le soucis... et puis il me rend heureuse contrairement à certain, si tu vois ce que je veux dire " ça c'est gratuit, voilà, il l'a cherché et par question que je sois gentille. J'en ai marre de ses revirements de situation. Et je crois qu'il pète totalement un câble lorsque je me rapproche un peu plus de Mal qui me serre contre lui. Je n'ai pas le temps de réagir, le coup par plus vite que prévu. Je sens Mal m'échapper, le coup est donné et je me rue sur mon ami au sol. Je sors immédiatement un mouchoir pour lui tendre, son nez a pris. " ça va aller ? " Mais enfaîte je m'énerve rapidement sur Marius. Je ne supporte pas la violence et lui... lui il le frappe sous mon nez ? C'est quoi son problème ? " Marius tu es sérieux là ? Je ne suis pas ta copine, je ne suis même pas ton amie, on est rien, tu me l'as bien fait comprendre. Alors j'ai refait ma vie si ! Malachi et moi on s'es retrouvé après ta petite crise existentielle de la dernière fois, et il me rend heureuse alors arrête, si tu tiens à moi tu devrais vouloir mon bonheur " J'inspire profondément. Je suis agacée.. vraiment agacée. " je vais partir Marius, je ne vais pas rester indéfiniment là et te regarder me faire du mal en draguant tout ce qui bouge, c'est terminé, j'ai trouvé une personne bien et tu m'as définitivement perdu maintenant fiche moi la paix ok ? " J'inspire longuement, je serre les points pour ne pas le frapper, il ne mérite pas que je me fasse mal pour lui. Je me retourne vers mon ami et je l'aide. " Je suis désolée, je ne pensais pas qu'il réagirait comme ça.. " Amicalement et aussi pour faire rager Marius j'embrasse tendrement Mal sur la joue, geste à la fois ambiguë, je pense que cette fois il aura bien compris. C'est fini.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Jeu 28 Mai 2015 - 23:15
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|► Décidément, Malachi allait de surprise en surprise aujourd’hui, et il avait l’impression de ne pas être dans un studio mais bien à l’intérieur d’un soap opéra dont Astrid et Marius auraient été les deux personnages principaux. Ils étaient aussi extrêmes l’un que l’autre, ce qui sautait particulièrement aux yeux du si pondéré professeur d’histoire : la preuve, rien que le stratagème de la jeune femme était digne d’un vaudeville, quant à Marius, ah ! par où commencer… Déjà, son petit jeu de « kisékiserreraleplufor », on ne lui avait pas fait depuis … la fac, peut être ? ensuite, sa façon de régir à la provocation, il avait l’impression de se retrouver devant l’un des lycéens à qui il enseignait au lycée de Radcliff. La même pseudo nonchalance, alors qu’il était constamment sur le point d’imploser. La preuve en était, il ne lui fallu pas plus de deux piques un peu acides pour qu’il lui saute à la gorge. Il avait pris un air surpris quand ce dernier s’était jeté sur lui, mais pour être tout à fait honnête, il l’avait clairement vu venir. L’aura de Marius était flamboyante, au sens propre du terme : le jeune homme était tellement à vif, à fleur de peau, que son aura était presque aveuglante, et ondoyait comme un feu d’incendie : il se consumait littéralement de jalousie et de colère. Dans un tel état, il était obligé qu’il cherche à se battre, et Malachi aurait pu prendre une position de défense. Sauf que voilà, il ne voulait pas se battre, et encore moins attirer trop l’attention sur lui. Il préférait un petit bleu à un passage au poste de police, et il se prit une rafale de phalanges sans trop broncher, tombant au sol un peu plus pour la forme que sur le fond. A vrai dire, il était plus scandalisé par le vocabulaire plus que coloré du jeune homme que par son agressivité : il connaissait Astrid, elle ne laisserait pas passer ça. Il se redressa sur les coudes, le nez ensanglanté, pour mieux observer la scène qui se déroulait devant lui, toujours en actors studio : le garçon se rapproche de la fille, les yeux remplis de détresse et d’espoir déchu. Elle le regarde, le défie. Il ne veut pas croire que c’est vrai, il refuse et nie l’évidence, alors qu’elle se moque de son désespoir, l’a-t-il vraiment mérité, ou était ce trop cruel ? La suite au prochain épisode chers téléspectateurs… Alors que la jeune femme engueulait copieusement son ancien fiancé, Malachi s’était vaguement redressé pour s’asseoir, histoire de ne pas faire tâche allongé par terre au milieu de l’entrepôt. Il avait tâté son nez pour deviner une éventuelle brisure, mais en dehors de sang qui maculait à présent sa manche et sa chemise, il s’en tirerait probablement avec un gros bleu : quand il raconterait ça à Evangeline, elle se foutrait de sa gueule probablement pendant des semaines, au bas mot. Mais c’était ce genre d’aventures qui lui ferait de bons souvenirs, plus tard. Si Marius ne le tuait pas sur le champ, ce qui semblait être une hypothèse totalement envisageable au regard de son air de dément.
Quand Astrid se détourna du cascadeur pour se rapprocher de lui, le motiopathe mit ses réflexions de coté pour lui offrir un sourire rassurant : il ne voulait pas qu’elle s’inquiète ou qu’elle culpabilise de l’avoir amené assister à un tel spectacle. Il la remercie pour le mouchoir d’un clin d’œil en tamponnant sa narine et sa lèvre supérieure, alors qu’il fixait Marius pendant qu’Astrid l’embrassait sur la joue : allez, courage mon garçon, encore un peu d’effort et tu vas vraiment exploser de jalousie, et on retrouvera plein de petits bouts de cascadeur collés sur le sol et les murs. Il murmura doucement à Astrid avec un petit sourire amusé :
- Menteuse, il ne pouvait pas réagir autrement qu’ainsi, jaloux comme il est. Pas d’inquiétude, il y a pas mis tout son cœur, heureusement …
Une fois sur ses pieds, son mouchoir toujours sur sa narine gonflée, il toisa Marius à nouveau, nullement impressionné par l’énergumène qui pesait pourtant probablement une demi douzaine de kilos de plus que lui. S’il aurait pu être tenté d’utiliser son don pour donner une petite leçon au cascadeur, il s’abstint pour l’instant : l’intensité des émotions du jeune homme le fascinait : comment pouvait on être si jaloux et possessif envers quelqu’un qu’on avait trompé sciemment, et dont on s’était séparé sans plus de résistance ? Ce type était une énigme à lui tout seul.
- C’est tout ? Et bien, tu es plus impressionnant à la scène qu’à la ville, on m’avait pourtant tellement parlé de toi et de tes Exceptionnelles Capacités…
Le regard du professeur se fit perçant, presque acéré. Il ne savait pas avec certitude si Marius était un mutant ou non. A vrai dire, la seule chose qui lui mettait la puce à l’oreille, c’était les quelques particularités de son aura, propres aux mutants. Mais il n’était pas rare que les humains s’en rapprochent très sensiblement. Avec un peu de chance, ce serait la réaction, même intérieure, de Marius à ce sous entendu, qui le trahirait ou non. A moins qu’Astrid ne mette fin à leur confrontation avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit…
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Lun 1 Juin 2015 - 21:53
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|► J’ai essayé, je le jure. J’ai essayé de me retenir. J’ai essayé de me contenir aussi, mais j’ai pas tenu et je suis devenu encore plus con que d’habitude. Et je l’ai frappé. Bon sang, ce que ça fait du bien. En même temps, il l’a cherché. Okay, je sais que c’est mal, mais b#rdel, c’est qui ce petit con ? Hein ? Et pourquoi j’ai rien vu venir, et pourquoi est ce que je le prends aussi mal, et pourquoi, b#rdel de m#rde, pourquoi est ce que ma mutation décide brutalement d’en faire qu’à sa tronche en m’échappant totalement ? Je reste tétanisé dans des crachats de colère et de jalousie. Et forcément, Astrid le prend mal. Je l’aurai su. Tu me l’aurais dit. Je suis stupide. Et elle, inaccessible. Mais je l’ai déjà eue, pourquoi est ce que ça me dérange qu’elle soit avec un autre désormais ? " Marius tu es sérieux là ? Je ne suis pas ta copine, je ne suis même pas ton amie, on est rien, tu me l'as bien fait comprendre. Alors j'ai refait ma vie si ! Malachi et moi on s'est retrouvé après ta petite crise existentielle de la dernière fois, et il me rend heureuse alors arrête, si tu tiens à moi tu devrais vouloir mon bonheur " Elle inspire, moi j’explose de rire. Vraiment. Un rire absolument pas joyeux, plutôt jaune en fait. Même jaune pisse, parce qu’elle me fait violemment chier à vouloir me faire culpabiliser. Non mais sérieux, elle a refait sa vie ? Comme si je lui avais brisé quelque chose, m#rde ! Là, c’est elle qui me les brise, et menu. Et je ris encore lorsqu’elle reprend. " je vais partir Marius, je ne vais pas rester indéfiniment là et te regarder me faire du mal en draguant tout ce qui bouge, c'est terminé, j'ai trouvé une personne bien et tu m'as définitivement perdu maintenant fiche moi la paix ok ? " Quoi ? Elle est sérieuse, là ? Mais m#rde, elle entend ce qu’elle déblatère ? C’est le nez de l’autre c#nnard que j’ai frappé, pas ses oreilles à elle. « P#tain mais t’es trop c#nne, Astrid ! C’est qu’un pauv’ nul ce mec ! Même pas capable de tenir sur ses pieds ! Et depuis quand le fait que je drague des meufs ça te fait mal hein ? C’est toi qui m’as largué, je te rappelle ! » Je sais que je m’enfonce et qu’elle va hurler, m’étrangler, me détester davantage encore.
Mais m#rde, j’ai jamais menti sur qui j’étais, hein ! Depuis le début, elle le savait, qu’est ce qu’elle croyait encore ? Okay, coucher avec sa meilleure amie, c’était peut être pas l’idée du siècle mais bon, elle devait le voir venir non ? Elle était en coloc avec une bombe, fallait bien qu’un jour… Je suis un c#nnard, et je m’enfonce tellement dans cette c#nnartitude – et non c anartitude, je n’ai pas encore de plumes – que bientôt, je vais être plus bête que mes pieds. Mais osef. La voir avec un autre, ça me rend encore plus con que d’habitude. Surtout que de toute évidence, ce mec en tient une sacré couche. Je le toise d’un air mauvais lorsqu’il se remet debout. P#tain mais dégage mec ! Eloigne toi d’Astrid, éloigne de toi de mon Astrid. Dégage, dégage, dégage. - C’est tout ? Et bien, tu es plus impressionnant à la scène qu’à la ville, on m’avait pourtant tellement parlé de toi et de tes Exceptionnelles Capacités… Un frisson dégringole ma colonne vertébrale.
Qu’est ce qu’il sous-entend, là, le b#tard ? Mes mains saisissent aussitôt son col. Je suis pas petit, je suis assez baraqué et ça se voit, j’ai été handballeur pendant des années et je continue à faire du sport quotidiennement. Le soulever ne devrait pas me poser beaucoup de problème mais là, y’a un problème : ma mutation est telle que mes bras sont trop légers et mes muscles pas assez adaptés pour m’octroyer autre chose qu’une vitesse supérieure à la normale. La force brute, comme ce dont j’ai besoin, là, c’est plutôt lorsque j’augmente ma densité. Et du coup, bah… je me sens con à le secouer par le col au lieu de le soulever pour l’envoyer balader. Même si ça ne change rien au résultat : « Va te faire foutre, Malou. Mes exceptionnelles capacités, elles consistent à te faire bouffer tes couilles si tu touches encore à un cheveu d’Astrid, t’as compris ? T’es sûr que t’en veux la démonstration ? » Je le lâche avant de reculer d’un pas. Si j’avais dix ans de moins, c’est sûr que je taperai du pied comme pour un caprice digne de ce nom. « Vous faites chier, bordel ! C’était censé être une chouette journée ! P#tain, vivement que tu te casses, en fait, Astrid. Parce que… » Je m’interromps brutalement, en crispant tous mes muscles et en me forçant à respirer. Ma densité vient d’augmenter brutalement. Et je vous le donne en mille : mon cœur n’a pas apprécié la transition violente. Ce n’est pas une crise, je ne vais pas m’effondrer, si ça se trouve ils ne vont même pas le remarquer. Mais ça suffit pour me faire taire et me couper le souffle. Alors j’en profite pour lancer à nouveau un regard mauvais et assassin à ce p#tain de mec qui ose la faire sourire alors que moi, j’arrive juste à la faire hurler de colère.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Mar 2 Juin 2015 - 23:41
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|► Clairement, je pense qu'il est dingue. Non mais vous trouvez cela normal un type comme lui, même plus mon copain, juste un type qui passe son temps à tenter de me rendre jalouse et à me faire du mal se permette de frapper mon pseudo copain. Je le trouve vraiment gonflé, je n'en reviens pas pourquoi est-ce qu'il fait ça. Il me trompe, il ne semble pas ébranlé pour un sous lorsque je ne veux plus le voir et lui il me fait alors une crise de jalousie alors que je lui fais croire que j'ai oublié mon amour pour lui. Il faut qu'un jour j'y arrive mais ce n'est pas avec son comportement que je vais arriver à passer à autre chose. Je ne pensais pas qu'il viendrait nous voir lorsqu'il a vu que j'embrassais Malachi. Je pensais qu'il serait blessé un minimum mais pas qu'il viendrait à la provocation et chercher mon ami pour voir ce qu'il vaut. Je ne m'attendais pas à ce qu'il lui mette son poing dans le nez. Mais c'est tout simplement abjecte je trouve, je ne comprend pas qu'il puisse jouer sur deux tableaux comme ça, qu'est ce qu'il veut au juste ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je ne comprend et j'avoue qu'il me fait fulminer. J'en peux plus de ne rien comprendre, il me prend toujours par surprise et je me prend des claques que j'encaisse. Je ne sais pas comment faire pour qu'il arrête, j'aimerais tellement qu'il arrête de me tourner autour pour rien faire pour aller flâner après vers d'autres femmes. J'ai mal rien qu'à le voir mais ça il s'en fiche tellement. C'est le genre d'homme égoïste au possible et il ne se rend pas compte qu'il me fait tant de mal. Et lorsque je tente de lui parler, ce qu'il trouve comme excuse c'est me dire que c'est de ma faute parce que c'est moi qui l'ait quitté. Je pense tout de même avoir eu une bonne raison. Je n'allais pas lui pardonner une tromperie sous mon nez que j'ai surpris en plus de cela. Je suis presque sûre qu'il n'y a pas eu que Zoey mais impossible de le prouver. Je ne sais pas comment je dois faire pour arrêter de l'aimer ce goujat. Je suis sûre que je mérite cent fois mieux mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi je suis irrévocablement attaquée à lui.
Il est arrogant, ce n'est pas possible, je lui explique les choses mais tout ce qu'il trouve à faire c'est rire. Je le giflerais bien tiens c'est tout ce qu'il mérite. Mais je vais plutôt aider mon ami que j'ai mis dans un sacré pétrin. Ok je me doutais un peu qu'il pourrait s'énerver que je le provoque comme ça mais pas qu'il frappe. Je m'en veux vraiment, j'espère que Mal n'a rien de cassé. Je lui passe un mouchoir pour le sang de son nez, je ne suis pas médecin mais en voyant qu'il n'est pas de travers, ça me rassure déjà. Je m'excuse forcément, je m'en veux déjà et je suis prête à appeler les pompiers s'il a besoin. J'en doute un peu parce que c'est un duel entre mâles et qu'il faut un gagnant, Malachi ne se laissera pas avoir aussi vite. J'en suis sûre et je suis aussi sûre qu'il vaut mieux que ce crétin de Marius. Comment je fais pour aimer un tel mec moi ? Mon coeur doit être sérieusement pourri pour me le faire aimer, je ne comprendrais jamais rien aux sentiments. Ce mec je le déteste autant que je l'aime. Mais vu la provocation de Marius encore une fois je ne peux pas me retenir. ça tombe. J'ai voulu y aller fort, trop fort probablement. J'ai voulu mettre mon poing et non une gifle, c'était surement trop aussi. Oh bordel, je ne sais pas frapper et je crois que je me suis cassée un doigt. Je grimace et je pousse un gémissement. " Et merde, putain Marius je te déteste tellement ! Je me tiens la main à bout de souffle à cause de la douleur. Merde alors, ça fait un mal de chien, j'ai l'impression d'avoir cogner un mur, je suis tellement nulle en sport, pourquoi j'ai tenté un coup impossible ? Je suis stupide et conne, Marius a surement raison. " tu me fais mal physiquement là tu vois ? Tu me fais mal tout le temps tu n'es qu'un pauvre abruti et je te jure que tu finiras tout seul ! je t'ai quitté parce que tu m'as trompé avec ma meilleure amie pauvre débile ça te dit rien ? "
Je me tourne vers Malachi pour reprenne mon souffle, je me tiens fortement la main, je pose ma tête sur son épaule et je respire. Je tente en même temps de me calmer. Je peux y arriver. Malachi semble décider à provoquer aussi mon ex et j'aime ça, il le mérite l'autre crétin. Je suis ravie en tout cas que Malachi ne se laisse pas avoir et ne soit pas lâche, c'est parfait. Enfin parfait j'en sais strictement rien. Apparemment cela ne plait pas à Marius ce qu'il sous-entend et je sens mon ami m'échapper à nouveau. Bordel c'est pas vrai, il est infernal. Pourquoi est-ce qu'il ne peut pas se contrôler cinq minutes. " Marius lâche le ou je me casse l'autre main je te jure ! " seulement rien n'y fait les deux mâles de ma pseudo vie sont en train de s'entretuer, parfait, géniale, mais quelle fantastique journée dîtes moi. Je ne sais pas comment je dois gérer cela. Mais je pense que dans la logique je dois aider Malachi, c'est trop tentant de rabaisser encore Marius un peu. Je tente de les séparer mais c'est seulement lorsque Marius lâche Mal que celui-ci reprend la parole pour moi. Enfin à nous. Je déglutis il est totalement obsessionnel j'ai l'impression et j'étais loin d'imaginer que c'était à ce point, je pensais qu'il jouait avec moi pas qu'il pouvait vraiment tenir à moi, mais encore une fois est-ce que tout cela n'est pas du cinéma, Marius en est totalement capable, je le connais. " parce que quoi Marius ? sérieusement je suis ravie de partir loin de toi, regarde toi dans un miroir il serait tant que tu grandisses et que tu te rendes comptes combien tu fais du mal autour de toi. je ne suis pas l'objet d'un caprice, tu n'es pas un gamin. je fais ce que je veux. " je m'approche de Malachi en lui faisant un pauvre sourire triste. Je m'en veux vraiment et j'ai trop mal à la main. je mine un Dé-so-lée... " je crois que je me suis cassée un doigts.. ça gonfle... " j'ai les larmes aux yeux, c'est peut-être rien, ce qui me rassure c'est que c'est la main gauche, je suis droitière, pourquoi j'ai frappé avec cette main, aucune idée. " tu vois marius, il n'y a pas que ta journée qui a été pourrie, je te rappelle que j'envisageais une journée en amoureux " bon oui là je le provoque à fond, mais il semble calmer d'un coup, il a peut-être compris et va partir, il devrait, il s'est assez humilié je pense.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Sam 6 Juin 2015 - 0:42
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|► Que Marius puisse se montrer insolent, voire même vulgaire envers lui ne dérangeait pas Malachi plus que ça : à ses yeux, le cascadeur play boy n’était rien d’autre qu’un adolescent avec un peu plus de pilosité. Des sales gosses comme ça, il en bouffait tous les matins au petit déj. Cependant, qu’il s’en prenne à Astrid, c’était autre chose. Il ne tolérait pas que l’on puisse parler à la jeune femme comme ça, d’autant qu’elle ne semblait pas être la plus fautive de cette histoire. Malachi avait commencé à se faire une certaine idée de la personne qu’était Marius : un enfant gâté, qui avait probablement toujours eu tous ce qu’il voulait, sauf probablement de l’attention parentale. Ça puait le gosse de riche qui ne croisait papa tous les 36 du mois, et qu’on achetait à coup de joujoux très chers. Aujourd’hui, lui joujou que voulait Marius, c’était Astrid. Sauf que voilà, la jeune femme n’était pas un lot de tombola qu’on se disputait à coup de fléchette ou de carabine, mais un être humain doté de sentiments et d’un cœur. Aussi, il grinça des dents en entendant le petit con traiter la jeune femme de conne. Conne, elle, vraiment ? Et lui qu’était il alors ? Mais avant qu’il n’ait le temps de faire quoi que ce soit, de dire un mot, Astrid avait décidé de se faire justice elle-même. Grand bien lui fasse, mais il entendit distinctement les os de la jeune femme craquer avec un bruit qui n’augurait rien de bon.
Alors qu’Astrid revenait se blottir contre lui, et qu’il la prenait dans ses bras sans gêne, lui envoyant un peu d’apaisement pour qu’elle arrête de trembler. Astrid comme Marius étaient sur les dents tous les deux, et c’était à se demander qui sauterait à la gorge de l’autre en premier. Finalement, c’était à la sienne que Marius se jeta, lui saisissant le col avec… Bien moins de force qu’il le pensait : ce type avait des muscles absolument partout, c’était son métier même, et pourtant sa poigne était faible, presque fragile. Etait ce l’émotion qui le rendait fébrile comme ça ? Malachi avait l’impression qu’il pourrait le repousser sans aucune difficulté, alors qu’il lui avait pourtant mis une sacrée patate juste avant. Il avait l’impression d’être un pantin entre deux amants terrible, une assiette que l’on brise pendant une scène de ménage. Lui-même n’avait jamais connu de crise pareil avec Evangeline, c’était à des années lumières de leur fonctionnement. Et heureusement d’ailleurs, parce qu’il en aurait souffert probablement.
Il recule d’un pas quand Marius se décide enfin à le lacher, attirant Astrid légèrement à l’écart, lui faisant tourner le dos à son ex. Déjà quand il quittait son champ de vision, ça allait bien mieux, l’aura de la jeune femme s’apaisait presque instantanément. Elle avait les larmes aux yeux, et se tenait la main avec un air misérable et contrit. La belle s’était laissée avoirà son propre piège, de toute évidence. Délicatement, il lui prit sa main blessée et la baisa doucement, sur le bout des ongles.
- Pas d’inquiètude, c’est toi qui t’es blessée, pas moi … Alors maintenant, on se calme, d’accord ? Tu pourras prendre ta moto, ou je dois t’amener à l’hopital ?
Alors qu’elle se retournait pour envoyer une ultime phrase assassine à Marius, Malachi avança pour séparer définitivement les deux jeunes gens dont les corps s’attiraient inexorablement, tant et si bien que nier leur attirance réciproque aurait été une hérésie. Gardant Astrid derrière lui, il se planta devant Marius, le regard dur :
- Maintenant ça suffit. Tu es content, tu t’es montré, tu as prouvé que tu existes ? Tu as montré tes muscles et ta testostérone en menaçant quelqu’un et en faisant pleurer une femme ? Oh, que tu dois te sentir grand, que tu dois te sentir important et vivant, à savoir que tu peux blesser les autres avec ton corps et avec tes mots. Mais Si tu heurtes ma fierté, J’oublierai bien vite tes mots dans les bras de celle que j’aime. Si Astrid a les doigts cassés, je la panserai et la ferai rire jusqu’à ce qu’elle oublie la douleur. Toi dans ta solitude, qui prend soin de toi quand tu rentres dans ta grande maison vide ? Au revoir Marius, au plaisir de ne jamais te revoir.
Alors qu’il prononçait ses mots qui claquaient dans l’air comme des coups de fouet implacables, il avait effacé toute la colère du cœur de Marius, lui ôtant toute possibilité de répliquer. Il avait instillé un peu de culpabilité aussi dans son aura, mais il se rendit bien vite compte qu’il n’en aurait pas besoin : elle fleurissait d’elle-même dans l’âme du jeune homme, alors qu’il prenait la main libre d’Astrid pour l’attirer vers la sortie. C’était bon, leur jeu était terminé, ils s’étaient bien fait souffrir réciproquement. Ils allaient pas s’entredéchirer non plus, encore moins devant ses yeux. Il était pas dans la cour du lycée non plus.
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Dim 7 Juin 2015 - 15:31
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|► La jalousie. P#tain. Je suis jaloux. Jaloux comme un pou. Jaloux violent, jaloux colérique, jaloux déraisonné, jaloux perdu. Je suis jaloux. Et cette jalousie me ronge alors que je brûle de le tuer, de le frapper, de le massacrer davantage à chaque seconde passé face à ce mec qui ne se pose aucune limite pour sa provocation, qui ne m’épargne rien de sa gueule de cocker délavé.
Je ne comprends pas. Je n’ai jamais été jaloux. Ou presque jamais, faut pas pousser, je ne suis pas un saint non plus. Mais vu mon frère, vu mes parents, vu ma famille, on m’a souvent demandé si je n’étais pas, si je n’avais jamais été jaloux de mon grand frère et de son excellence. Et bien non : même de lui, je n’ai jamais réussi à être jaloux. Peut être parce que c’est mon frère, peut être parce que je sais que lui il m’aime donc que ce n’est pas grave si mes parents l’ont toujours préféré à moi, mais l’important c’est que voilà : je n’ai jamais été jaloux de mon frère. Alors, b#rdel, pourquoi est ce que je suis jaloux du copain d’une de mes ex, sérieusement ? Ca n’a aucun sens. Mais même si ça n’a aucun sens, je crie, j’insulte, je m’énerve. J’insulte Astrid. Je n’ai jamais insulté une fille pour la simple raison que j’étais en colère. Et j’insulte Astrid. Je sais que j’ai tort, je sais qu’elle va me détester mais je ne peux tout simplement pas réagir autrement parce que ça fait p#tain de mal, tout ça. Et que m#rde, je ne vais pas rester les bras ballants alors que ce c#nnard la touche ! C’est tout de même pas anormal de réagir comme je le fais, hein ? Bon, okay, le frapper n’était peut être pas l’idée du siècle, insulter Astrid non plus. Mais elle voulait quoi ? Que je lui souhaite la bouche en cœur tous mes vœux de bonheur ? Et bien elle peut toujours aller se faire foutre, mes vœux, elle peut se les enfoncer là où je pense. Et…
Mon corps a réagi bien avant moi, ma densité augmente brutalement en réponse à la gifle qu’elle me met. Ce n’est pas que ma peau devient dix fois plus dur, mais il parait que dans sa conséquence, mon changement de densité fait cet effet là. Et son gémissement de douleur se répand dans mes veines, comme un poison de culpabilité. " Et merde, putain Marius je te déteste tellement ! J’écarquille grand les yeux. Je veux la prendre dans mes bras, je veux m’excuser malgré ma colère, je veux beaucoup de chose mais ma densité refuse de répondre à mes ordres et avant que mes mouvements lents ne l’atteignent, elle est déjà loin. « Astrid ! » " tu me fais mal physiquement là tu vois ? Tu me fais mal tout le temps tu n'es qu'un pauvre abruti et je te jure que tu finiras tout seul ! je t'ai quitté parce que tu m'as trompé avec ma meilleure amie pauvre débile ça te dit rien ? " Si je n’étais pas moi, j’aurai fondu en larmes. Vraiment. J’en ai tellement envie, que toute ma culpabilité se transforme en rage et en colère et que je la détourne vers ce b#tard qui a tout foutu en l’air. Oui, c’est lui qui a tout foutu en l’air, et ceux qui ne sont pas d’accord, qu’ils aillent se faire voir ailleurs. Mes doigts agrippent son col veulent le secouer, veulent l’étrangler, mais comme pour me faire un violent bras d’honneur, ma densité joue à nouveau au yoyo et c’est limite si je ne retombe pas sans aucune force. Non, je le secoue toujours. " Marius lâche le ou je me casse l'autre main je te jure ! " Ta g#eule Astrid. S’il te plait, ferme là. Ce n’est pas le moment. P#tain, je le hais. Je le hais presque autant que je me hais à l’instant : je suis une boule de colère, une boule de nerfs, une boule de haine. La dernière fois que j’ai été comme ça, je venais d’apprendre que ma carrière de Hand était fichue. La dernière fois que j’ai été comme ça, je suis allé tout balancer à mon père ce que je pensais de lui, et j’ai découvert que j’étais un mutant.
Je le hais. Et je lui ferai bouffer ses c#uilles en direct si seulement Astrid n’était pas là. Je finis par le lâcher et reculer, parce que je me rends bien compte qu’il faut que je me maîtrise un minimum. On nous regarde, là, forcément. Je peste. Gamin capricieux, peut être, mais ils m’ont gâché ma journée. Sans vouloir faire dans le mélodrame, ils m’ont gâché ma vie, ces c#nnards. Et comme pour compléter le tableau, ma mutation se déchaîne une nouvelle fois, m’arrêtant brutalement dans mes propos, mon cœur se rappelant à mon bon souvenir. Je suffoque même si je sais que ça va passer. J’essaye de cacher tellement bien la raison de mon interruption qu’Astrid n’y voit que du feu. Et quelque part, ça me vexe presque. " parce que quoi Marius ? sérieusement je suis ravie de partir loin de toi, regarde toi dans un miroir il serait tant que tu grandisses et que tu te rendes comptes combien tu fais du mal autour de toi. je ne suis pas l'objet d'un caprice, tu n'es pas un gamin. Je fais ce que je veux. Je crois que je me suis cassée un doigts.. ça gonfle... Tu vois Marius, il n'y a pas que ta journée qui a été pourrie, je te rappelle que j'envisageais une journée en amoureux " J’ai envie de vomir. Elle ne tient vraiment pas à son copain, la g#rce. Mais je m’étonne à ne pas m’approcher. J’ai déjà fait suffisamment de dégâts comme ça.
C’est étrange, mais je ne culpabilise pas pour ce que j’ai dit. Ni ce que j’ai fait. Si j’ai fait des dégâts, c’est à cause de ma mutation. Et c’est ça qui fait mal. C’est la première fois que je blesse quelqu’un sans le vouloir. Et vu qu’elle est éloignée, vu qu’elle est hors d’atteinte, vu que Mali s’approche de moi si gentiment pour que je me défoule sur lui malgré mon cœur qui bat de manière erratique, comme un avertissement avec le cataclysme, je sens que les coups vont partir. Encore. C’est une façon comme une autre de communiquer, non ? - Maintenant ça suffit. Tu es content, tu t’es montré, tu as prouvé que tu existes ? Tu as montré tes muscles et ta testostérone en menaçant quelqu’un et en faisant pleurer une femme ? Oh, que tu dois te sentir grand, que tu dois te sentir important et vivant, à savoir que tu peux blesser les autres avec ton corps et avec tes mots. Mais Si tu heurtes ma fierté, J’oublierai bien vite tes mots dans les bras de celle que j’aime. Si Astrid a les doigts cassés, je la panserai et la ferai rire jusqu’à ce qu’elle oublie la douleur. Toi dans ta solitude, qui prend soin de toi quand tu rentres dans ta grande maison vide ? Au revoir Marius, au plaisir de ne jamais te revoir. J’ouvre la bouche pour répondre. Je la referme sans prononcer un mot.
C’est pas que je ne suis plus en colère. C’est pas non plus que je n’ai plus rien à dire. C’est juste que le poids de la culpabilité étouffe tout le reste. Vraiment. Je crois. Dans tous les cas, je le laisse se détourner, je les laisse s’éloigner. Et j’ai envie de pleurer. Je ferme les yeux. Je suis un c#nnard. Et lui aussi. Et elle aussi. Le monde n’est qu’un vaste ensemble de c#nnards, en fait, avec la Dynastie Caesar à la tête. Tu es content, tu as prouvé que tu existes ? Comment m’a-t-il percé à jour comme ça, ce b#tard ? Je serre les dents. Je suis Marius Caesar, je n’ai pas besoin de prouver que j’existe. Je suis le jumeau raté, je suis l’insupportable déception. Je suis le génie du Hand au cœur mal foutu, je suis celui qu’on abandonne. Pourquoi j’aurai besoin de prouver que j’existe ? P#tain que je déteste ce mec.
Spoiler:
Fini pour Marius je pense :D
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Sujet: Re: turn around ( malachi + marius ) Jeu 11 Juin 2015 - 9:34
Turn around
|► Bordel, ça fait un mal de chien. J'en reviens pas pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai tenté de le frapper et pourquoi ça fait si mal ? Ok je ne suis pas une experte du coup de poing dans la mâchoire d'un con, mais quand même, on aurait pu m'aider, il méritait avoir mal. Marius passe sa vie à me faire du mal depuis qu'il me connait, on dirait qu'il ma choisit pour me faire souffrir comme le font les psychopathes un peu. En tout cas je voulais lui déboîter la mâchoire ou lui casser une dent, voir le nez, j'en sais rien mais je voulais qu'il souffre. Mais il ne semble pas moucher des masses. Je me tiens la main, c'est dingue, ça fait un mal de chien. Je lui en veux encore plus. Je n'ai pas trop le temps de réagir, bien qu'il semble s'en vouloir que je me sois fait du mal, je m'en contrefiche. Je ne supporte pas l'idée qu'il puisse se servir encore de moi. Il ne fait que dépasser les limites. Il ré-empoigne Malachi et je crois que je vais le frapper encore s'il n'arrête pas. Il en est infernal, comment peut-on encore se comporter de cette manière ? S'il tenait un peu à moi il se réjouirait qu'on puisse me rendre heureuse parce qu'il n'y arrive pas. Il fait tout l'inverse, il ne s'en rend même pas compte. Il semble juste être installé dans sa confiance et pense que toutes les femmes qu'il côtoie sont forcément heureuses. Je ne comprend pas qu'il ne puisse pas se remettre en cause, Malachi lui fait pourtant bien comprendre qu'il devrait. J'aimerais pouvoir lui hurler dessus, mais là je le déteste tellement que je ne veux pas me rabaisser à lui adresser la parole. Je me tiens la main et j'ai affreusement mal. Je ne me suis jamais cassée quelque chose et il fallait que ce soit avec Marius forcément. Parce qu'il ne m'apporte rien de bon, je ne sais pas comment je peux être amoureuse d'un tel mec. C'est la pire erreur de ma vie. Parfois j'ai juste envie de m'exiler à l'autre bout du monde mais je n'y arrive pas, je ne peux pas. Je suis alors heureuse de devoir partir pour bosser, c'est un déplacement obligatoire et j'aurais des vacances, je suppose que je vais pouvoir me reprendre un peu en main et réfléchir à ce que je dois faire.
Mes paroles sont affreusement fortes et blessantes, je le vois que je lui fais mal et je crois que c'est ce que je veux, c'est exactement ce dont j'ai besoin. Qu'il ressente ce qu'il m'a fait. Malachi me demande s'il va devoir m'emmener à l'hosto, vu l'état des mes deux doigts qui virent au bleu et gonflent, je crois que je ne vais pas avoir le choix. Je ne suis pas une fan de ce genre d'endroit mais je ne veux pas avoir une main qui se remette mal. " Hosto ? je suis désolée de ce programme " je m'en veux, je ne pensais pas que Marius viendrait nous faire chier, je pensais peut-être le rendre jaloux de loin mais pas que la journée commencerait comme ça. C'est une preuve que Marius ne fait que m'en faire voir de toutes les couleurs, depuis que je l'ai surpris avec Zoey il ne cesse de me faire mal, on ne fait que s'engueuler, se faire mutuellement du mal. Pourquoi s'acharner ? Je n'ai rien à ajouté après Malachi. Marius semble avoir compris et n'ose même plus rien rajouter. Mon dernier regard pour lui est plutôt noir. " désolée Malachi... " je me tiens contre lui assez abattue par la situation. On avance, il va falloir passer aux urgences et je ne sais même pas comment je vais récupérer ma moto. Je ne sais pas si je pourrais conduire après si j'ai une atèle ou un truc dans ce genre. Une larme coule le long de ma joue. Je suis juste épuisée par les querelles qui ne cessent plus jamais entre moi et mon ex. J'aimerais trouver une issue, mais elle semble hors de portée. Je soupire et on quitte le tournage, je ne remettrais plus les pieds ici et dans quelques jours je partirais pour New York pour tourner, j'espère que ma blessure ne me portera pas trop préjudice. Sinon je risque de lui en vouloir encore plus, il n'a pas intérêt de m'emmerder même avec mon boulot, il touche assez avec la sphère amoureuse je crois. Plus Marius sera loin et mieux je devrais être.