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| (ra - louis et desmond) ≈ there's nowhere we can hide. | |
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| Sujet: (ra - louis et desmond) ≈ there's nowhere we can hide. Mar 30 Sep 2014 - 18:37 | |
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There's nowhere we can hide Louis Osborn & Desmond Lecter Le soleil était déjà sur le point de se coucher quand Louis se décida à rejoindre la bibliothèque pour faire des recherches pour l'université. Sans doute qu'il n'y resterait pas longtemps, la fermeture n'allait pas tarder. Sur la route, il en avait profité pour voler le portefeuille du premier type passant par là. A la bibliothèque, il réalisa un peu tard que les portes avaient été fermées peu de temps après son entrée. Personne n'avait franchement chercher à vérifier s'il y avait encore du monde, les derniers évènements s'étant déroulés à Radcliff, poussait les gens à rentrer le plus vite possible chez eux. Il était seul et les quelques lumières automatiques qui restaient ne tardèrent pas à se couper elle aussi. Dans les rues de Radcliff, Desmond avait bien vite remarqué l'absence de son portefeuille. Se remémorant la journée, il se souvenait bien de ce type qui avait monté les marches de la bibliothèque, il était passé un peu trop près de lui. Ainsi, Desmond pénétra dans la bibliothèque quelques minutes après Louis et occupé à fouiller entre les étalages, il fut lui aussi pris au piège dans la bibliothèque, dans le noir complet. ≈ QUELQUES INFOS EN PLUS✤ vos deux personnages sont coincés dans la bibliothèque, les lieux sont assez sécurisés, ainsi, il faut trouver un moyen de sortir sans déclencher l'alarme ; le couvre feu étant passé, vous pourriez avoir des problèmes. ✤ le but reste de sortir, en s'entraidant de préférence, bien qu'il ne faut pas négliger le conflit qui va forcément naitre entre vos personnages, voler un portefeuille c'est pas cool xD ✤ si vous avez besoin d'une intervention divine (intervention administrative en tout genre pour pimenter le rp) mpottez moi en me demander une double ration de piment ou juste un rebondissement dans votre rp ✤ si vous avez des questions, vous pouvez également me les poser ✤ l'ordre de passage est le suivant : Louis, puis Desmond. Malgré le contexte qui semble présenter deux inconnus, vous pouvez bien-sûr chercher un lien avant de commencer ;) |
| | | | Sujet: Re: (ra - louis et desmond) ≈ there's nowhere we can hide. Mer 8 Oct 2014 - 0:20 | |
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Sur le coup, ça lui avait fait le coup d’une claque. Une de celles qui vous surprennent, vous déstabilisent. Celles qu’on ne sent pas tout de suite, mais qui laissent un temps sur votre joue cette marque rouge significative accompagnée de cet acre arrière-gout de douleur. En réalité, il minimisait les faits. C’était tout son univers qui s’était écroulé. Tout son monde qui s’était effondré, laissant comme seul rempart au monde un nuage de poussières qui peu à peu s’estomper. Cette lettre, il aurait aimé ne jamais la trouver. Mais elle était là, entre ses doigts. Il avait refusé de la lire, mais il n’en avait pas besoin. Il se fichait des mots qui pouvaient s’y trouver tant il haïssait la personne qui les avait écrit. Surtout, il ne comprenait pas pourquoi. Il ne comprenait pas pourquoi sa mère correspondait encore avec lui. Après ce qu’il avait fait. Après ce qu’il avait voulu faire. Bolivard Osborn, Oregon.. En dix ans, ce sal*p n’avait pas même changé d’Etat. Ses doigts se crispèrent sur le bout de papier daté de deux jours alors qu’un jeu de clefs se faisait entendre à la porte d’entrée. Sa mère. Il la regarda sans un mot s’avancer dans le petit salon, les bras chargés de sacs Target. Quand elle le vit, elle comprit. Ses lèvres n’eurent pas le temps de s’ouvrir qu’il lâcha la lettre. Elle n’avait pas encore rejoint le sol, qu’il était déjà dans la rue, à deux maisons de là, son sac à dos vulgairement déposé sur ses épaules.
Son cerveau était en ébullition. Ses pensées, ses idées, tout se bousculait, tout se mélangeait. Il n’y avait plus d’envers, plus d’en droit. La colère ? Ce n’était sans doute pas elle qui emplissait ses yeux de larmes, mais il était sûr qu’elle jouait un rôle dans son état. Il avait envie de crier. Et il ignorait ce qui l’en empêchait. Il voulait courir, mais il sentait que ses jambes ne le supporteraient pas. Il était redevenu un enfant. Du café. Oui. Il voulait du café. Il avait besoin de sa dose quotidienne. Ça lui ferait du bien. Après, peut-être qu’il irait à la faculté. Peut-être. Rien n’était moins sûr. Et c’est ainsi qu’il s’engouffra dans le premier café qui croisa sa route, qu’il commanda un café à emporter, et - avant même que le serveur ne réclame son du - qu’il disparut le laissant bête devant une chaise vide. Très certainement qu’il devait à l’heure qu’il était être en train de maudire les dégénérés et de souhaiter une bonne fois pour toute en être débarrassé. A moins qu’il en soit lui-même un, et alors – à défaut de comprendre la raison qui l’avait poussé à voler ce vulgaire gobelet à même pas 2$ - qu’il fasse preuve d’un minimum de sympathie à son égard et qu’il ne lui cherche pas des comptes si par malheur ils se recroisaient.
Mais le passé était le passé. Le café, était déjà – aux yeux de Louis – de l’histoire ancienne. La lettre, était quant à elle presque oubliée. L’avantage de sa mémoire trop sélective. Elle était obligée de faire un tri, pour éviter le sur-trop d’informations qui pénétraient son cortex cérébral ne le conduisent à un point de non-retour. Dans ces moments-là, où il se savait énervé – le café n’arrangeant rien – il devait soit se dépenser, soit trouver un endroit calme pour l’illusion d’une certaine sérénité. Sérénité. Il aimait bien se mot pour la simple raison qu’il avait l’impression de ne pas – et de n’avoir jamais été capable d’éprouver ne serait-ce qu’un peu de sérénité. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé aux portes de la bibliothèque municipale. Il en profiterait pour faire des recherches pour un de ses dossiers qu’il devait rendre avant la fin du semestre. Un dossier qu’il ne finirait sans doute jamais. Rangeant soigneusement dans la poche de son gilet le portefeuille qu’il venait de dérober quelques minutes plus tôt à un inconnu qu’il avait croisé sur les marches conduisant à la bibliothèque, il s’engagea dans l’allée réservée à l’usage informatique. Un sourire aux lèvres – vestige de la vision d’une photo d’identité trouvée dans le dit bien dérobé – et après avoir pris le temps de fouiller rapidement les étagères, il prit place sur le dernier ordinateur et ouvrit le traitement de texte. Et il commença à frapper les touches du clavier du bout de ses doigts. A une vitesse humaine tout d’abord, avant de s’emporter. Autour de lui, la faible agitation ambiante laissait doucement place à un silence mortuaire. Après un ultime ‘’ne répond pas’’ l’ordinateur s’éteignit.
« P*tain ! » Il appuya sur le bouton une fois. Deux fois. Rien. Il abandonna sa place, dans l’optique de ranger les livres. Réajustant son sac sur ses épaules, il s’engagea dans l’allée qu’il avait empruntée peu de temps auparavant, en sens inverse cette fois-ci. Et alors qu’il était à mi-chemin du parcours, toutes les lampes semblèrent mourir en même temps. Le laissant – si ce n’était seul, dans le noir.
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| | | | Sujet: Re: (ra - louis et desmond) ≈ there's nowhere we can hide. Sam 11 Oct 2014 - 7:18 | |
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❝ A library • is a hospital for the mind • Je n’arrive pas à croire que j’ai perdu mon portefeuille comme ça, mais Faust, lui, ne semble pas surpris. Ça m’agace doublement que mon jumeau trouve normal un truc qui ne l’est pas. Parce que NON je n’ai pas pour habitude de perdre mon portefeuille, il ne faut pas se foutre de ma gueule non plus quoi ! Alors j’ai l’air con, mais je cherche comme un fou, je reviens sur mes pas, avec un Faust qui se marre derrière. Bonjour le boulet, pour une fois que c’est moi le plus sérieux des deux ! En plus, l’imbécile ne s’inquiète pas des coups d’œil des gens, en fait on trouble presque l’ordre publique à avancer aussi lentement, l’un, moi ça, grommelant, le second, ça c’est lui, en train de rigoler comme un attardé. « Aide-moi, plutôt que de glousser comme une hyène, imbécile ! » mais rien à faire, j’ai beau râler et lui balancer des regards noirs, mon double se contente de dresser les mains en signe de paix et de se remettre à rire quand je me remet à la tâche. J’en ai vite ma claque du coup et je le vire presque à coup de pied au cul, ce qui le fait rire doublement, « tire-toi, mais tire-toi que je dis ! Va chercher un truc à bouffer et rentre, fuck ! Je vais le retrouver tout seul, ce satané portefeuille ! » Le pire dans tout ça, ce n’est pas même les putain de carte à canceller, même si ce sera chiant assurément, mais bien l’argent liquide que j’ai peur de voir disparaitre. Tous mes pourboires de la semaine y sont quoi ! C’est mon bonus, merde ! Alors je cherche et je me retrouve devant la bibliothèque en fin de compte, agacé et n’osant pas y croire, mais c’est le dernier endroit où j’ai été. Je n’y suis passé que dix minutes, en coup de vent quoi, pour voir si ma blondasse y était, mais non. Je ne l’ai quand même pas perdu là, non ? Oh et puis merde, j’entre quand même ! Dès que je suis dans l’immeuble, je me lance auprès de l’accueil, pour questionner la dame s’y trouvant. Elle ne se rappelle pas réellement de moi, tant pis hein, moi je ne cherche que mon satané portefeuille. Elle n’a rien récupéré, bah voyons, la ville déborde de mutant, pas étonnant que personne de « respectable » n’ait ramené ma possession à l’accueil. Ce serait trop beau.
« Bon bah je vais faire un tour vite fait, pour voir si je ne le trouve pas, ‘kay ? » Elle me parle vaguement de la fermeture à venir, mais je me contente d’acquiescer, les yeux plissés, les sourcils froncés, alors que j’avance lentement à travers les rayons, concentré sur ma quête. Merde, c’est quoi ce bordel hein ?! Je refais le chemin inverse, j’essaie de visiter les mêmes rayons, mais je me fais une raison : je ne me rappelle plus de là où je suis passé. Donc, je me tape tous les rayons, mais lentement, me penchant, pour voir s’il ne se trouverait pas dissimulé quelque part, on ne sait jamais hein ! J’en suis à quoi, sept rayons de fait, au fond, que les lumières s’éteignent une à une. Je fige un instant, surpris, puis je grogne « bordel, c’est quoi ce délire ?! » Comment je suis sensé retrouvé mon enfoiré de portefeuille sans lumière hein ?! Je fais émerger mon téléphone portable de la poche de ma veste et déjà je l’allume en mode « lampe de poche » pour m’y retrouver, encore heureux que tout soit vitré dans le coin et que les lampadaires du coin produisent une lumière pas trop moche, j’arrive à voir où je vais, mais ouais, commence à faire noir. « EH OH, Y’A QUELQU’UN ?! PUTAIN, JE SUIS ENCORE LÀ MOI ! » C’est pas que j’ai peur, mais putain, fait noir là ! C’est pas cool, pas cool du tout. Pas quand on est en pleine recherche. Je m’avance et c’est justement là que je réalise qu’un type se trouve dans le chemin, coincé lui aussi, si je peux interpréter son sac à dos et son air tout aussi paumé que moi. Je soupire alors et m’approche rapidement, l’éblouissant avec ma lumière : « hey, toi aussi t’es coincé ici ? C’est quoi ce bordel. Ils t’ont rien dit non plus ? » Je commence à me demander si on ne tente pas de me piéger là d’ailleurs, et si on avait fait exprès de m’éloigner de mon jumeau hein ? Ouais, je suis parano, j’assume. Déjà les doigts me démangent, faut que j’appelle Faust, que je m’assure qu’il est sur ses gardes. On ne sait pas lequel l’enfoiré pourrait viser. J’observe donc le blondinet avec méfiance, avec attention, ses vêtements, sa façon de se tenir debout, son visage. « Et puis, t’es qui d’abord ? »
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| | | | Sujet: Re: (ra - louis et desmond) ≈ there's nowhere we can hide. Mer 15 Oct 2014 - 11:28 | |
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Ce qu’il y a de bien à se retrouver coincer dans un lieu public réside justement dans le fait qu’être coincé dans ce dit lieu allait – d’une manière ou d’une autre – apporter son lot de problèmes. Et les problèmes avaient avec Louis débuté il y a longtemps déjà une belle et riche histoire d’amour. Soit c’était lui qui les cherchait. Soit c’était eux qui le trouvaient. Tout aurait pu être parfait. Il y avait les portes closes, les verrous scellés. Il y avait les grilles métalliques, la quasi-totale obscurité. Il y avait le silence et les battements accélérés de son cœur. Enfin, il y avait la nuit qui entrainait inexorablement sur son sillage les rouages destructeurs et chaotiques qui accompagnaient le couvre-feu. Mais au milieu de cette harmonie dévastatrice se trouvait une tâche sombre. Un point indésirable. Un pixel qui serait mort et viendrait abîmer dans sa longue agonie la vision full HD de la dernière télévision 3D. Une télévision 3D. En y repensant, vite fait comme ça, c’était vrai qu’il n’en avait pas. Il avait bien une de ces nouvelles télévisions plates et légèrement obliques. D’ailleurs, il ne l’avait jamais branchée. Tout comme tous ces objets qu’il avait dérobé sans raison apparente sinon celle de tromper l’ennui. De se prouver qu’il était toujours aussi rapide et si inaccessible.
Une voix. Inconnue. Étrangère. Masculine aussi. Le retour à la réalité fut brutal, et il ne put qu’une fois de plus constater à quel point il était capable de s’égarer lui-même. Il inspira profondément, se gardant bien d’exécuter le moindre mouvement. Nouvel appel. Hurlé cette fois-ci. Puis il y a cette lumière. Une lampe torche ? Peut-être. Après tout, c’était possible. Y en a bien qui doivent se trimbaler avec ce genre d’outil toute la journée, au cas où une situation pareille à ce soir n’arrive. Louis ne bouge pas. L’homme lui parle, visiblement pas à son aise. S’il le connaissait ? Dans l’immédiat il était incapable de le dire. Cet être n’était qu’une silhouette sombre, presque difforme avec cet objet braqué dans sa direction. Il enchaine les questions sans véritablement lui laisser le temps de répondre. Enfin, le temps, tout est relatif.
… t’es qui d’abord ? Un mince sourire se dessine sur ses lèvres. Visiblement, celui là, il ne le connaissait pas. Remontant sa main – paume en direction de l’homme – à ses yeux pour venir faire taire l’éblouissement plus que dérangeant à ce stade, Louis fit mine d’ouvrir les lèvres tout en avançant sa jambe comme s’il avait l’intention de faire un pas vers l’avant. Chose qu’il fit. Mais chose qu’il fit trop rapidement pour que celui là, avec ce qui était en fait un téléphone portable, ne puisse le voir. En un battement de cils – peut-être deux – il avait disparu, laissant à son compagnon de galère la désagréable sensation que quelqu’un lui avait touché le corps. « Ta mère t’a jamais dit qu’c’était mal poli d’aveugler quelqu’un ? » La voix venait de sur la droite à quelques pas de sa position initiale. Les mains dans les poches, il fixait le jeune homme maintenant qu’il pouvait mieux le voir. Il était déçu toute fois. L’identité de cet homme restait un mystère. Il n’avait trouvé sur lui ni papier, ni porte feuilles, ni même étiquette qui indiqueraient qui il était. Sans doute un de ces paranos qui pensent avoir quelque chose à cacher ou qui craignent de se faire vider les poches par une personne malveillante qui irait ensuite vider son compte en banque en commandant des coques de téléphone sur Ebay.
Levant dans un mouvement ses épaules en direction du plafond – comme pour répondre à ses propres pensées – Louis tourna les talons et commença à se diriger vers la porte d’entrée. « Dis moi, Tom. Tu crois qu’il y a des caméras ? » questionna-t-il à l’adresse de l’autre. Tom. Oui. ça lui allait bien Tom. Alors, à défaut de connaitre son identité, ce serait Tom. Parce quand on aime bien un Tom, on peut l’appeler Tommy. Et y a rien de plus chouette qu’un pote qu’on peut appeler Tommy.
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