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 of moons, birds & monsters ◮ merry

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MessageSujet: of moons, birds & monsters ◮ merry   of moons, birds & monsters ◮ merry Icon_minitimeJeu 25 Sep 2014 - 0:44

« J’ai des ennuis, monsieur le proviseur ? »
Y’a comme un faux raccord dans ta voix, qui se veut faussement mielleuse, et tu adoptes la moue d’une collégienne inquiète en prenant place sur le coin de son bureau. Ce n’est pas souvent que tu es sommée dans l’antre du grand patron. Généralement, quand il veut te voir, il se déplace ou il le fait de manière moins formelle. Mais il faut croire qu’aujourd’hui est un de ces jours où il est très occupé. Trop occupé, à en juger par la pile de dossiers divers qui végètent un peu partout sur son bureau. Probablement ceux de potentielles nouvelles recrues ; c’est comme ça qu’il opère. S’infiltrer, repérer, recruter. C’est comme ça qu’il a opéré pour toi, en tout cas. S’infiltrer dans un endroit morbide, qui empeste le désespoir, comme une clinique de désintoxication, où l’on trouve tous les rebuts de la société. Les marginaux, les chiens errants. Ceux qui ont un besoin lancinant de reconnaissance. Ensuite, repérer ceux qui ont ce qu’il appelle ‘la petite étincelle’, quelque chose de spécial qui montre qu’on est taillés pour le boulot. Et enfin, la partie la plus simple, recruter. Embrigader ces âmes perdues, leur donner un sens. Une mission. Leur faire embrasser sa cause et les transformer en parfaits soldats, dévoués corps et âme.
« Je veux que tu retournes en Amérique. »
Silence. Ces mots fendent l'air. Progressivement, ton petit sourire joueur s’efface et une incompréhension mêlée de surprise s’invite sur tes traits. Il n’a même pas daigné lever les yeux en prononçant ces mots, ce qui ne fait qu’amplifier ton désarroi.
« Quoi ? »
« J’ai besoin que quelqu’un garde un œil sur Meredith Quinn. » qu'il marmonne, en naviguant entre deux dossiers d'un air très affecté.
Un ange passe. Le temps pour ton cerveau de faire les connexions et de te souvenir de l’identité de la petite. Meredith. Une brunette, mignonne comme tout. Absolument, positivement irritante avec ses allures de sainte-nitouche et sa bonne humeur inébranlable. Tu glousses, croyant à une plaisanterie de mauvais goût.
« Et pourquoi moi ? Vous ne pouvez pas demander à l’un des larbins de le faire ? »
Les nouveaux, la chair fraîche. Ceux qui en sont encore au stade de bizut et n’ont toujours pas dégommé leur premier dégénéré. En le disant à voix haute, tu te rends compte que ce n’est peut-être pas la meilleure idée au monde. D’après ce que tu as pu en voir, ces nouvelles recrues sont désespérément inaptes ; c’est à peine s’ils arrivent à tenir une arme plus d’une minute sans vaciller. Ça ne t’étonnerait pas qu’ils aient étés finis au pipi ceux-là. Mais sa voix caverneuse te sort bien vite de ta petite méditation.
« Parce que je te l’ai demandé. » qu’il réplique presque instantanément, avec une agressivité nouvelle.
Là, il relève enfin les yeux et tu comprends devant son regard d’acier qu’il ne plaisante pas.
« Bien sûr. Désolée. » que tu lâches, ta voix comme du cristal.
Il a cette faculté déconcertante à contrôler tes émotions suivant son intonation, à te faire passer de louve aux canines acérées à petit caniche apeuré en un éclat de voix. À force de le côtoyer, d’être aussi proche de lui, tu en aurais presque oublié comment ça marche ici. C’est le marionnettiste et vous êtes les pantins ; il tire les ficelles. Il donne un ordre et on s’exécute. Personne ne conteste son autorité et le monde continuer de tourner. Ça ne te dérange pas vraiment ; il t’a quand même sauvé la vie et tu te dis que ton éternelle loyauté n’est qu’une maigre offrande en retour.
« J'ai besoin de quelqu'un de confiance pour ce genre de missions. Et je te fais confiance, Sloane. » qu’il ajoute, plus tendre, devant ta mine déconfite. D’une main, il relève doucement ton menton et plante son regard dans le tien. Les traits de son visage s’adoucissent et tu esquisses un sourire en entendant les mots qui suivent.
« Plus qu’à tous ces bras cassés. »
Deux jours plus tard, tu étais en route pour Radcliff, petit trou perdu dans le Kentucky. Tu y as déjà séjourné, il y a des siècles. Dans une autre vie. Une semaine plus tard et tu t’étais déjà greffée aux bras de Merry, te découvrant, malgré toi, une étrange affection pour cette fille. Son optimisme constant – tranchant avec ton cynisme à toute épreuve – est souvent emmerdant. Mais, y’a quelque chose d’apaisant chez elle. Tu dois avouer que t'aimes bien sa compagnie. Ce qui rend vos séances d'entraînement un peu plus conviviales. Ça fait trop longtemps que tu n'as pas traqué du mutant, alors vous vous êtes mises d'accord pour vous organiser une petite session.
« On commence par quoi ? » que tu lui demandes dès que vous approchez de la vieille cabane, te tournant vers l’intéressée.
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MessageSujet: Re: of moons, birds & monsters ◮ merry   of moons, birds & monsters ◮ merry Icon_minitimeMer 8 Oct 2014 - 20:36

Le retour au bercail, ça n’avait pas été si facile qu’annoncé. Merry avait toujours su qu’après son départ précipité, elle aurait du mal à revenir à Radcliff, mais elle avait passé toute la semaine à faire de très larges sourires à tous ceux qu’elle retrouvait, comme si rien de tout ça ne l’affectait. Comme si elle était simplement heureuse de revenir. Et elle l’était ! Elle était foncièrement heureuse de revoir ses parents, son frère, ses amis. Ils lui avaient terriblement manqué. Mais l’absence d’Isobel était toujours aussi forte même après trois ans, et il y avait plein de petites barrières invisibles qui s’étaient montées entre Merry et les autres habitants de Radcliff. Des difficultés qu’elle feignait de ne pas voir, mais qui la blessaient plus qu’elle ne l’aurait avoué. Ca avait été une semaine éprouvante, et Merry en était ressortie avec une impression de manque qu’elle n’avait pas quand elle était en France, bien loin de ses proches. Un sacré paradoxe … Mais elle avait vite trouvé ce qui lui manquait. Si elle avait supporté son départ de Radcliff, et si elle s’était tant plu en France, c’était grâce à une seule et unique raison : les hunters. Elle avait eu besoin d’eux dans le moment le plus difficile de sa vie, et elle avait surmonté sa peine grâce à leur soutien et leur volonté sans faille. Ils avaient un but et ils avançaient sans faiblir quand Merry s’enfonçait dans l’immobilisme, ils l’avaient sortie de son trou et lui avaient donné une nouvelle étincelle de vie. C’était ce qu’elle souhaitait retrouver aujourd’hui, après une semaine sans chasser, sans s’entraîner. Elle avait besoin de retrouver ses réflexes, la sérénité apportée par le travail bien fait. Ne plus penser à la peine que ses souvenirs lui rapportaient maintenant qu’elle était de retour à Radcliff, à la déception dans les yeux de Selwyn, à ces airs étrangers qu’elle lisait sur les visages de personnes qu’elle avait connues toute sa vie … Quoi de mieux que de retrouver Sloane, qui n’avait aucun lien avec Radcliff mais qui la rattachait à la France, aux hunters et à cette certitude qu’elle avait d’avoir fait le bon choix ? Certes, Sloane était toujours un peu impressionnante … Elles n’avaient pas été en contact en France, ou alors à peine, mais à présent, elles étaient les deux seules restantes de leur groupe de hunters alors forcément, ça créait des liens. Merry avait tenté de mettre de côté le fait que Sloane était une chasseuse bien plus expérimentée, et surtout qu’elle lui avait toujours parue froide et distante. Ca avait été une impression démentie par les premiers échanges qu’elles avaient eus quand elles s’étaient retrouvées pour planifier leur première chasse : Sloane avait été très agréable avec elle, bien loin de la chasseuse sans sentiments qu’elle avait paru être. Et Merry avait eu un peu honte d’avoir pensé une telle chose sur elle … Elle n’était pourtant pas de ceux qui jugent d’un premier regard ! Mais elle allait réparer ce défaut en faisant en sorte que leur collaboration se passe du mieux possible. Après tout, elles étaient les seules ici qui aient partagé la même expérience dans leur groupe de hunters !

Merry était donc étrangement sereine en ralliant le point de rendez-vous, presque excitée à l’idée de reprendre du service. « On commence par quoi ? » La jeune femme regarda Sloane avec un peu de surprise : elle s’était attendue à ce que ce soit elle, la hunter expérimentée, qui pose les bases de leur travail d’aujourd’hui. Si une quelconque hiérarchie avait existé entre elles, elle serait sans aucun doute sa supérieure. Mais ce n’était pas le cas, et Merry préférait largement que ce soit ainsi. Et elle appréciait assez de pouvoir prendre les rênes, cette fois ! En France, ça n’avait pas été bien souvent le cas … « J’ai commencé à reprendre des contacts en ville, et je pense avoir détecté quelques dégénérés, mais il faudrait vérifier leurs identités et s’assurer de la dangerosité de leurs capacités. » Merry mettait un point d’honneur à vérifier consciencieusement que ses cibles étaient dangereuses avant de les prendre en chasse. C’était quelque chose de si évident pour elle qu’elle ne prit pas la peine de demander à Sloane si c’était également sa façon de faire : tous les hunters qu’elle avait connus jusqu’à maintenant semblaient partager son point de vue. Et pour les autres, elle n’était pas à Radcliff depuis assez longtemps pour savoir comment ils fonctionnaient. « On peut partir sur le terrain tout de suite, ou s’entraîner ici jusqu’à ce que la nuit tombe, et y aller ensuite. Comme tu préfères ! » Ajouta Merry avec un grand sourire qui trancha avec le sérieux qu’elle avait mis dans le reste de ses paroles.
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MessageSujet: Re: of moons, birds & monsters ◮ merry   of moons, birds & monsters ◮ merry Icon_minitimeDim 26 Oct 2014 - 10:37

Ça fait des semaines que tu n’as pas chassé, et ça te manque. Comme en témoigne ton estomac rongé par les nœuds. Il se tord, il s’éveille, il s’agite et te fais comprendre à sa manière qu’il a besoin d’un peu d’action. Tu crois que ce qui te manque le plus, c’est l’ordre. Le sentiment d’accomplissement qui vient avec le travail bien fait. Et ce truc bizarre que tu ressens juste après. T’appellerais pas vraiment ça de la joie. Ou peut-être que si, un peu. Tu sais pas trop comment le définir. Tu sais juste qu’à chaque mission accomplie, t’as un sentiment de plénitude qui prend possession de ton corps, un doux frisson qui te parcoure l’échine. Et que t’adores ça. L’impression d’être utile, d’appartenir à quelque chose et surtout d’avoir un rôle à jouer dans tout ce grand bazar. Parfois, t’essayes d’imaginer ta vie sans le clan et ça te fout les jetons. Peut-être que tu vivrais encore chez tes parents, à subir le cliché de pauvre petite fille riche que serait ta vie. Ou peut-être qu’après une énième dispute dans l’intimité de volets tirés et de portes fermées à double-tours, ils t’auraient finalement ostracisée du domicile familial et coupé les vivres. Peut-être qu’à l’heure qu’il est, tu n’aurais été qu’une autre junkie, à errer dans les rues de Paris. Et rien que l’idée de n’être qu’un pion de plus dans ce vaste échiquier te rend folle.
Elle te regarde avec des yeux si gros de surprise que tu ne peux t’empêcher d’esquisser un sourire amusé. A force, tu ne sais plus si tu fais toujours semblant ou si tu l’apprécies vraiment. Tu as joué le rôle de l’amie, de la grande sœur de substitution bienveillante si longtemps et avec une dextérité si déconcertante que tu es parvenue à te tromper toi-même. Tu n’as pas d’amis, tu n’as jamais eu d’amis. Même avant d’intégrer le clan, tu n’es pas sûre d’en avoir eu. Au lycée, à défaut de trouver une autre âme en peine, similaire à la tienne, qui partagerait tes passions et convictions, tu t’es volontairement castée dans le rôle de l’outsider. La nana volontairement froide, qui se donne un air supérieur et méprise le monde du haut de sa tour d’ivoire. Ça marchait plutôt bien. Personne ne venait te casser les pieds, au moins. Alors après le lycée, t’as continué à fonctionner en loup solitaire. Par mécanisme de défense, par peur de s’attacher, t’en sais trop rien. Peut-être parce que s’attacher à quelqu’un, c’est le meilleur moyen de se faire blesser et s’il y a bien une chose que tes parents t’ont appris, c’est que les Saint-James marchent la tête haute. Les sentiments mènent à la faiblesse et tu ne peux pas te permettre d’être faible. Pas dans ton métier. Tu perds ta concentration, et il suffit d’une seconde pour que tu mordes la poussière. L’échec n’est pas une option. « J’ai commencé à reprendre des contacts en ville, et je pense avoir détecté quelques dégénérés, mais il faudrait vérifier leurs identités et s’assurer de la dangerosité de leurs capacités. » T’hoches la tête, ne voyant pas d’objection à formuler face à son plan.
Repérer, traquer, exterminer. Ça, tu sais faire. Tes affaires en main – un sac, contenant tout ton attirail de chasseuse – tu fais quelques pas de plus en direction de la vieille cabane. T’es déjà venue ici une, peut-être deux fois, sans jamais t’attarder sur les lieux. Pourtant, maintenant que tu commences à prendre possession des lieux, tu regrettes un peu de ne pas avoir découvert ce petit refuge un peu plus tôt. Ici, c’est un peu le paradis des hunters. Un repaire à l’abri de tous et à l’allure un peu rustique. Avant, d’après ce que t’as compris, le lieu était exclusivement réservé aux chasseurs de gibier mais, la vague de mutants aidant, chasseurs du dimanche et hunters ont fini par réussir cohabiter. C’est plutôt calme, ce soir. À ta gauche, un groupe d’hommes qui partagent des bières, riant à gorges déployées autour d’un feu de camp improvisé. À ta droite, deux-trois chasseurs qui nettoient tranquillement leurs armes ou se préparent comme vous à aller en chasse.
« On devrait pas avoir trop de mal à trouver de quoi se mettre sous la dent. Paraît-il que Radcliff est un vrai vivier à dégénrés. » que tu lâches, alors que vous atteignez enfin la cabane en elle-même. Là, tu déposes ton sac en plein sur la table et tu te débarrasses du long gilet en laine qui jusque alors protégeait tes frêles épaules pour dévoiler une tenue de sport basique, mais un peu plus adéquate pour la chasse. Au centre de la pièce, un punching-ball vers lequel tu te diriges presque instantanément. Ce soir, t'as besoin de cogner à t'en épuiser.

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MessageSujet: Re: of moons, birds & monsters ◮ merry   of moons, birds & monsters ◮ merry Icon_minitimeLun 24 Nov 2014 - 20:41

S’entraîner un peu ne pourrait vraiment pas faire de mal à Merry. Elle avait perdu l’habitude de cette petite vie tranquille où elle ne faisait rien d’autre que métro-boulot-dodo. Elle aimait beaucoup le travail qu’elle s’était dégottée ici, même si pour l’instant les choses ne marchaient pas du feu de dieu, mais ça l’occupait la journée. Par contre, le soir … Elle tournait comme un lion en cage, sans ses entraînements quotidiens auxquels elle était habituée en France. Qu’on soit bien clairs : Merry n’était pas une férue d’armes ou même de violence. Elle était égale à elle-même et elle détestait faire du mal à qui que ce soit … Mais la chasse des mutants, c’était différent. Et l’entraînement qui amenait à la chasse, c’était également différent. Elle acceptait de rester des heures derrière une cible à s’entraîner au tir parce qu’elle savait pourquoi elle le faisait. Et c’était quelque chose qui était entré dans son emploi du temps, qui s’y était ancré, qui lui manquait finalement. Etre en compagnie de Sloane lui plaisait, et savoir qu’elles allaient chasser ensemble, c’était une pensée aussi rassurante que plaisante. « On devrait pas avoir trop de mal à trouver de quoi se mettre sous la dent. Paraît-il que Radcliff est un vrai vivier à dégénérés. » Merry suivit Sloane à l’intérieur de la cabane, fronçant les sourcils à cette phrase. Elle avait toujours su, d’une certaine façon, qu’il y avait pas mal de gens différents à Radcliff, et vu comme sa sœur était morte, elle ne pouvait pas ignorer que certaines de ces différences étaient du genre mutantes … Mais c’était quand même quelque chose à laquelle elle n’avait pas vraiment réfléchi, et elle se demanda si, réellement, Radcliff était plus peuplé de dégénérés que les autres villes du coin. C’était une pensée un peu dérangeante, que Meredith n’avait pas envie d’approfondir pour le moment. Sa ville n’était pas salie, pas à ce point … « Mmh, peut-être. Mais les gens me connaissent, ils me feront rapidement confiance, ça ne devrait pas être difficile de lier des relations pour débusquer des mutants. » Eluda-t-elle pour ne pas s’étendre sur la remarque de Sloane.

Elle regarda ensuite sa coéquipière se débarrasser de son sac pour s’approcher d’un punching-ball. Pas l’entraînement rêvé pour Merry, mais elle la suivit sans rien dire et s’attribua le sac jusqu’à côté. Elle n’aimait pas frapper, que ce soit des sacs de sable ou des gens, et elle avait une technique ridicule. Elle avait préféré se perfectionner dans les armes à feu, les couteaux ou l’esquive, mais pas la frappe directe. Elle se mit pourtant à cogner le punching-ball, mais ses phalanges la brûlèrent rapidement et elle chercha une excuse pour parler à nouveau à Sloane – et arrêter cet entraînement. Elle attrapa le sac de sable au vol et se tourna vers sa coéquipière d’un air nonchalant. Une question l’air de rien, mais qui l’intriguait tout de même depuis qu’elle l’avait rejoint à Radcliff. « Pourquoi est-ce que tu es venue ici, au fait ? Je ne t’ai jamais demandé … » Elle ne savait pas si Sloane serait disposée à discuter ainsi avec elle, ni même à répondre à sa question. Elles n’étaient pas vraiment amies, et les choses personnelles, elles les gardaient pour elles. Du moins … Sloane les gardait pour elle, tandis que Merry bavardait sans arrêt, mais c’était son habitude. « Radcliff n’est pas la destination rêvée quand on arrive de France. Même s’il y a pas mal de mutants, New York aurait sans doute été un terrain de chasse plus intéressant, je pense. Par exemple. »
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