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| Another freak in the wall || Noa N. Soledad | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mar 23 Sep 2014 - 23:31 | |
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Noa Nataša Soledad I wish that I could be like the cool kids, ‘cause all the cool kids they seem to fit in. ≈ NOM :Soledad. Eh oui, le cher padre de la petite est argentin, d’où le nom. Boom, nous sommes tous surpris. ≈ PRÉNOM :Noa, un prénom biblique par excellence avec lequel la mère de notre damoiselle n’a pas eu son mot à dire. La générosité de l’homme à fait qu’elle a tout de même pu donner un deuxième nom à sa gosse : Nataša. Pourquoi ? Ahaa, mystère. Dans tous les cas, le seul à appeler la gente sale gosse par son second prénom est Allister, ce conn*rd prétentieux. ≈ ÂGE : Elle a déjà 19 ans cette chose. ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE :Née à Washington, le 10/09/1995 ≈ NATIONALITÉ : Alors, la petite est américaine sur le passeport, mais son père est argentin et sa mère croate, d’où le prénom un chouïa moins espagnol. La petite adore le pays de sa mère et peut y passer ses étés entiers. ≈ STATUT CIVIL : Célibataire ≈ EMPLOI : Elle a fait un cursus culinaire et comptait se faire un nom, quelque part loin du Kentucky et de Radcliff, mais bon… Comme on dit, la vie est une garce. ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : Noa est une petite si charmante et pêchue… Ou pas. Ne vous y trompez pas, elle n’est pas méchante, loin de la, mais Noa est… Elle. Assez difficilement explicable. On ne la cerne pas la petite, car elle a beau vous parler comme si vous étiez sa meilleure amie – alors que vous vous êtes juste assis à côté dans le bus parce qu’il n’y avait plus de place, manque de pot – mais elle ne vous dit rien sur elle, elle reste lointaine. Car oui, Noa est un personnage hors du temps, qui semble toujours perdue quand à ce qu’elle fait là, pourquoi, comment, quand… Enfin bref, si vous êtes perdue, inutile de lui demander. Noa, elle est intelligente et elle a du mordant. Mais c’est aussi un être profondément naïf de temps en temps. Noa, c’est une sale gosse. Autant vous pouvez l’adorer, autant vous allez la détester à coup sûr. Parce qu’elle est obstinée, ne veut jamais avoir tort, fuit toute situation sérieuse. Parce qu’elle a un sale caractère et peut vous ignorer, vous engueuler, vous pourrir votre journée en deux secondes. Noa, elle est hypocrite, elle ment sans problèmes pour arriver à ses fins. Mais elle a des bons côtés : elle ne vous laisse pas dans le fossé, elle vous écoute et vous conseille, à sa manière de bonhomme. Parce que oui, au fond, c’est ce qu’elle est : un bonhomme ronchond. Mais surtout, Noa est bizarre, étrange. Parler avec elle est toujours l’assurance d’être surpris, étonnés. Noa, elle est aussi un peu perdue au plus profond d’elle, elle ne sait jamais ce qu’elle est sensée ressentir, ne sait jamais si c’est normal de ne pas être triste quand tous les autres le sont, de ne presque jamais ressentir la joie, la vraie… Au fond, elle s’aime pas beaucoup la petite. ≈ GROUPE : Protecting those who fear them ✤ 01.Elle adore lire, gribouiller et écrire les petits trucs qui lui passent par le crâne. ✤ 02. Quand elle s’énerve, elle se met à bégayer. Assez peu crédible. ✤ 03. Noa a un sérieux problème de bouffe qu’elle ne cherche absolument pas à régler. ✤ 04. C’est pas une vrai blonde, haaan. Elle aime beaucoup changer de couleur de cheveux – elle est déjà passée par un rose pastel très… Intéressant ? – mais retourne toujours au bruns sombre, sa couleur naturel. ✤ 05. Elle a un vocabulaire très varié et peu parler superbement bien, mais elle est aussi légèrement adepte de mots un peu moins chatiés, ce qui fait qu’elle construira souvent ses phrases en mêlant pêchue, élogieux et bat*rd.✤ 06. Elle a un sens de l’orientation épouvantable, vraiment. Se perdre dans sa salle de bain serait possible.✤ 07 Il lui est physiquement impossible d’être à l’heure.✤ 08.Noa marche à la musique – elle aime tout, mais a un petit faible pour Nirvana et Ed Sheraan – mais ne sait ni chanter ni danser. ✤ 09. C’est l’une des personnes les plus maladroites et malchanceuses au monde. Vraiment, si vous êtes à côtés, vous pouvez sérieusement vous inquiéter. ✤ 10. Son style vestimentaire est à son image : bourré de contradictions. Elle aime tous les styles et les porte tous. Un arc-en-ciel la saleté. i. comment êtes-vous entré parmi les hunters? Vous savez comment, parfois, vous êtes quelque part, sans réellement savoir pourquoi? Vous savez juste qu'une certaine personne vous veux ici. Et vous avez si peur de perdre cette personne que vous êtes prête à tout pour le garder? Eh bien, c'est ce qui mena la petite Noa aux Hunters. C'est un peu comme si son père lui avait foutu le pistolet dans la main avec une petite tape sur le haut du crâne, comme on ferait à son chien après qu'il est fait le beau.
ii. avez-vous déjà effectué votre devoir de chasseur ? Une fois. Une seule fois. Noa se souvient parfaitement des traits de la femme qu'elle a abattue. Toute blonde, toute mignonne, avec de grand yeux marrons. Elle avait été la dernière chose qu'ils avaient vus. Un tir de défense, pour protéger un père bien loin d'elle, mais un père quand même... Cela une vie prise qu'elle ne pourrait jamais rendre. C'est lourd à porter, quand on assume pas ses choix.
iii. les mesures du traité de protection des mutants vous font-elles peur ? Noa, quand elle a vu ça à la télé, elle a eu du mal à cacher son sourire. C'était un sourire purement égoïste, car elle se disait que la fin des chasseurs serait proche avec ce traité. Ce même jour, son père a détruit la table basse en acajou et en verre qui était dans le salon, gueulant que l'état était fou de ne pas protéger ses citoyens d'une menace aussi dangereuse, que Dieu les punirait tous si les hommes ne faisaient pas disparaître ces monstres... Mais Noa souriait doucement à côté.
iv. que pensez-vous de l'élection récente de thaddeus lancaster à la tête du comté ? En réalité, Noa n'en pense absolument rien de bien. Cet homme lui donne des frissons dans le dos, lui coupe toute envie de bouffer. Et ça, il faut le faire. Ce qu'elle hait le plus chez lui, c'est cette couverture mielleuse qu'il met sur le mouvement anti-mutant. Son sourire lui rappelle un requin, et ses paroles sonnent aussi fausses qu'elle sont agréables. C'est un homme qu'elle ne voudrait rencontrer pour rien au monde. ≈ PSEUDO : Noa Ramirez ≈ PRENOM : Magda, ou Mag's, ou c'qui vous fait plaisir. :B ≈ ÂGE : J'ai 15 ans les petits choux. \o/ ≈ PERSONNAGE : Elle est de moi la petite. ≈ AVATAR : La gente dame dont je pique gracieusement la face est Chloë Grace Moretz. ≈ CREDITS : mag015 ≈ COMMENT ES-TU TOMBÉ SUR TH ? : Par une pub, sur un fo' partenaire. ≈ UNE ULTIME BAFOUILLE ? : Je vous aime déjà. ♪
Dernière édition par Noa Soledad le Lun 6 Oct 2014 - 22:12, édité 4 fois |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mar 23 Sep 2014 - 23:32 | |
| we're all stories in the end just make it a good one Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Déjà, rien qu’en remontant à ses origines, la demoiselle est un casse-tête. Son père est un argentin pur et dur, et sa mère une croate avec du sang italien. La petite est donc un bric-à-brac faite de deux personnes qui n’aurait jamais du se rencontrer. Mais la vie aime bien faire des combinaisons ridiculement improbables. Sa mère, si douce, si gentille, si souriante. Toujours à penser le mieux de la vie, à prendre chaque instant qu’on lui donnait en rigolant, pleine d’insouciance. Pauvre idiote, comment pouvait-elle savoir que cet homme, si grand et si charmant, deviendrai son pire tourmenteur. Celui qui allait effacer ce grand sourire petit à petit, ne laissant de cette magnifique créature qu’une pauvre ombre – bon, une ombre avec des Louboutins, tout de même. L’homme, quand à lui, n’était pas forcément violent, pas encore… Non, il se contentait de sucer la vie et le bonheur hors de sa petite femme tout en jouant le papa-poule trop gentil avec sa petite fille adorée, la rendant aveugle aux souffrances de sa mère. Après tout, c’est dur de voir quelqu’un souffrir quand on a 5 ans et que notre papounet chéri nous répète qu’il ne veut que le bonheur de sa Nono préférée – oui, nono, et alors, vous avez un problème avec les surnoms ridicules ? Bref, on ne parle pas de ça pour le moment. On parle de Noa. La petite Noa, cette enfant joyeuse, gentille et toute pêchue – ce mot revient peut être un peu trop souvent… - bref, une gosse normale quoi. Elle s’attirait des ennuis – ok, c’est un euphémisme : elle se foutait dans les pires situations possibles, donnant des cheveux blancs un peu trop tôt à ses parents – et s’en sortait en souriant, avec une nouvelle cicatrice à mettre dans sa collection. La petite est aussi marquée que les chaussures de Charlot, et a une petite histoire, digne d’une excuse de lycéen en retard, pour chacune d’entre elles. Puis elle est allée à l’école. Vous savez, au départ, l’éducation catholique, ça allait. La petite avait beau être bouboule et garçonne, elle avait ce petit truc qui fait que les autres sourient quand ils la voient passer et ses excellents résultats faisait que les enseignants l’appréciait à sa juste valeur. Puis Noa s’est fait mal voir par les mauvaises personnes. Vous savez, le harcèlement, même à l’école primaire, ça fait mal. Une gamine qui perd son groupe d’amis en une seconde, se retrouve seule d’un coup, se fait bousculer chaque fois qu’elle sort, eh bien, elle a tendance à se refermer sur elle-même, à se durcir. Donc voilà, c’était déjà un premier coup de couteau dans le joyeux caractère de la demoiselle. Au moins, au collège, tout est allé bien mieux… Que dalle. Non, le collège, ce fut bien pire. Les gosses étaient beaucoup plus durs, plus cruels. A présent, on lui crachait dessus, on lui gueulait d’aller se pendre, on balançait toute ses affaires sous la pluie, dans le meilleur des cas, dans les chiottes dégueulasse quand ses joyeux camarades se sentaient d’humeur joueuse. Et elle, qu’est ce qu’elle faisait cette idiote ? Elle levait la tête, les regardais de haut et souriait. Noa souriait, parce que si elle ne creusait pas son visage de cette moue ridiculement insolente qu’elle avait pratiqué pendant des heures devant le miroir, elle se mettrait probablement à pleurer. Et ça, devant eux, jamais. Evidemment, ne pas baisser les yeux lui aura rapporté des problèmes autrement plus inquiétant que quelques affaires trempés et sentant la pisse. C’est allé jusqu’au point où elle s’est fait battre devant les grilles, par un groupe de cinq ou plus, Noa en est plus tellement sure. Des gosses normaux, qui tapait la petite demeurée du collège pour se faire accepter par les autres, genre « Eeeeeh, regardez, on a le swageuh. ». Pas cool, croyez-moi. Autant le dire, l’amour propre de la croate était à zéro. Elle s’habillait avec de gros pulls, des pantalons de tissus élastique, des grosses baskets… Noa voulait tant disparaître dans la masse, et elle n’en ressortait que plus brillante, comme un punching-ball avec écrit « Un coup de pied gratuit » au dos, en lettre bien pailleté et lumineuses. D’autres problèmes ont suivit, dont un problème de poids. Noa mangeait quand elle était triste, en colère, où juste quand elle s’ennuyait. Donc notre petite collégienne était bien ronde. Jamais vraiment grosse, mais c’est comme ça qu’elle s’est sentit toute sa vie. Elle passait par des périodes où elle s’affamait, retombant à un poids normal… Mais bon, pourquoi faire des efforts quand tout ce qui nous attend seront des moqueries où de l’indifférence ? Franchement, entre ça et une bonne tablette de milka – ou de quelque soit le chocolat qu’ils ont aux US – quel serait votre choix ? A la maison, c’était pas super sympa non plus. Sa mère ? Un fantôme, trainant les marques bleus, preuve du fait que son mari ne tenait ni l’alcool, ni les critiques. Noa voulait se voiler la face, oh oui, tellement… Mais elle n’y arrivait pas. Elle aimait tant son père, mais sa haine montait, peu à peu. Petite Noa grandissait dans un environnement que la moyenne des gens aurait probablement qualifié de médiocre. Oui, médiocre, je sais, le mot est peut-être un peu dur, mais que voulez-vous, « passable » me semblait un très, très, très léger euphémisme. Dans cette période de la vie de notre demoiselle, il y a eu une, une seule bonne note, mais pas des moindres : Aaron. Noa n’a jamais vraiment su ce qui avait poussé le jeune homme à venir parler à cette petite fille rondelette, mal sappée et roulée en boule dans un coin du parc où elle était allée se cacher – pas trop envie de sortir des chewing-gum et des boulettes de papier de ses cheveux aujourd’hui – pour éviter les cours. Mais il l’a fait, et depuis, les deux sont inséparable. Une amitié improbable, qui a probablement sauvé la jeune fille. Petit à petit, elle a recommencé à respirer, à vivre au lieu de survivre. Et ça, ça fait du bien. Ainsi s’acheva une période hideuse – et malheureusement si commune à tant de gens – de sa vie, pour s’ouvrir sur une autre : le lycée. On peut donner les grandes lignes : Noa, qui a bien grandit, à développé plusieurs choses : sa taille, du style, des seins – mais pas de fesses, à son plus grand dam – et un caractère de merde… Oh, sans oublier un gout très prononcé pour la vodka et le vin cheap que tu filerais même pas à tes cochons. En admettant, évidemment, que tu élève des cochons. Bref, le lycée fut une période étrange. Elle n’aura jamais appartenu à un groupe en fin de compte, notre Noa. Elle se contentait de papillonner de droite à gauche, avant de se trouver un coin pour bouquiner/écrire/dessiner/bouffer/faire quoi que ce soit sauf quelque chose de productif. Elle a été, en tout, à deux fêtes dans sa vie d’ado. Et l’une d’entre elle était la remise de diplôme. Non, Noa écumait surtout les salles de concerts et les parcs avec Aaron. Une journée type de la jeune fille: Noa est couché quand elle entend un bruit de pas. C’est évidemment l’unique personne pouvant la supporter, car elle est elle-même ce que l’on appelle communément un gros con. Discussion, débat ridiculement stupide, s’ensuivait une dispute tout aussi ridicule à la suite de laquelle Noa se relève et s’éloigne, avant qu’Aaron l’interpelle d’un « Hé, la grosse ! », sur quoi elle se retourne, un sourcil haussé, répondant « C’est à une fille que tu parle comme ça ? T’objectise mon corps là. ». Un sourire du garçon, à l’association improbable de Noa et du terme fille avant de répondre « Je t’aime Nat, reviens. », suite à quoi la jeune fille reviendrai se poser à côté/s’affaler sur, comme la patate qu’elle est, le jeune homme, tout en lui posant des questions sur la forme des nuages. Bref, à part tout ça, Noa garda un rapport avec la nourriture et son corps très conflictuel. Elle ne fut jamais mince, toujours avec des petites poignées d’amours, mais son poids faisait un yo-yo éternel : elle perdait 3 kilos en deux jours qu’elle regagnait en une soirée. C’est étrangement par ce conflit qui datait de l’enfance qu’elle trouva sa vocation : elle voulait cuisiner. Et c’est ce qu’elle fit.
A 17 ans, elle quitta le nid, diplôme en poche, partant pour une école culinaire où elle avait décroché une place loin, très loin de sa maison. D’ailleurs, le jour de son départ marqua aussi la première fois que son père leva la main sur elle. Je ne parle pas petite claque qui te laisse un peu rouge et l’œil ridiculement larmoyant, non. Noa s’en ai sortit avec un œil au beurre noir et deux journées de « Oui, je me suis prit mon abribus/ma porte/ma fenêtre/un éléphant rose en pleine face. » Bref, elle n’est pas partie sur d’excellent terme avec ses parents… Ni partie très longtemps en fait. Trois mois plus tard, elle revenait pour découvrir que sa mère avait décidé d’aller voir ailleurs… Six pieds sous terre, par exemple. Ce fut l’occasion de discuter avec son père et, évidemment, elle finit par tout lui pardonner, même la mort de sa mère. Il exerçait cette sorte de contrôle sur elle. Elle voulait tant lui plaire, tant qu’il continue à être ce repère rassurant qu’elle avait toujours eu tout au long de son enfance légèrement merdique. Noa aurait littéralement tout fait pour lui… Même arrêter ses études pour rester avec lui… Même aller avec lui à ce regroupement religieux digne d’un thé chez Hans Landa. Sauf que ça concernait les transmutants. Noa n’avait en réalité rien contre ou pour eux. Aucune opinion. Ce groupe n’y changea rien, lui donnant en réalité l’envie de plaindre ces pauvres gens. Elle s’inquiétait pour son père, s’inquiétait de la tournure que prenaient les choses, que prenaient ses discours. Les endroits où il l’emmenait étaient de pire en pire. Mais Noa ne disait rien, un regard de son père la faisait taire chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. C’est comme ça que le père et la fille ont rejoint les hunters. La conviction du premier et l’obéissance de la deuxième auront finalement convaincu. En deux ans, elle n’a eu que les théories, l’entrainement, Noa n’aura jamais réellement rien fait. Puis il y a eu la première attaque. Son père y était aussi, corps et âme, à tirer au nom de Dieu. Quel idiot. Noa était en retrait, hors de la vue de tout le monde, sa main tremblant tant que, même si elle avait voulue, elle n’aurait jamais pu tirer une seule balle. Elle aurait pu passer le moment ainsi, mais son géniteur remarqua bien vite que son adorable petite fille n’y mettait pas du sien. Une dispute éclata, dans laquelle la petite lui gueula qu’elle n’avait rien à faire ici, que lui non plus, qu’ils devaient partir, que c’était de la pure folie, qu’une femme armée s’apprêtait à le trouer avec son pistolet. Le coup partit tout seul. La jeune femme allait tirer sur son père et Noa ne pouvait pas laisser faire ça. La balle ne fut pas gâchée, au vue du regard approbateur que lui lancèrent les chasseurs qui n’avait vue que la partie où elle abattait une fille ayant probablement le même âge qu’elle. Noa n’a jamais regardé le cadavre. L’attaque finit, elle et son père retournèrent à la maison, où la dispute éclata de nouveau, plus forte à mesure que l’homme buvait tout ce que contenait la flasque qu’il baladait partout avec lui. Puis Noa se mit à pleurer, et l’histoire se réitéra. Le lendemain, en allant voir Aaron, Noa avait de nouveau l’air d’un panda dont la vie n’était qu’un long chemin de bambou pourri. A force de sangloter sur le gilet de son ami et de le détremper de larmes pleine de honte et de colère, celui-ci ne dit qu’une chose.
- Partons. Loin.
Ouvrant de grands yeux, à défaut de pouvoir croire ce qu’elle entendait, Noa pouvait lire sur les traits de ce pseudo-frère qu’il était, pour une fois, sérieux. La chose fut décidée pour le lendemain même, et elle rentra faire sa valise. Comme si l’imbécile pensait que son fichue Sherlock de père ne s’en rendrait pas compte. Lui extirpant les informations dont il avait besoin, il sortit, pistolet à la main, uniquement accompagné des supplications, cris et insultes de sa fille enfermée dans une des chambres de la maison. Deux heures passèrent avant qu’il ne revint. Quand il lui ouvrit la porte, elle ne pouvait voir que la serviette qu’il tenait sur sa tête lui cachant la moitié du visage, et le sang sur sa chemise.
- Tu voulais me laisser me faire tuer, hein ? Tu ne m’as même pas prévenu qu’il était l’un d’entre eux.
Tremblante, pleine d’incompréhension, elle leva la main et éloigna le chiffon. La brulure était horrible, l’oreille du géniteur : plus qu’un pauvre petit amoncellement de peau variant du rouge au brun, passant par le noir parfois. Cette couleur s’étendait de sa pommette jusqu’au haut de son crâne, passant par le coin de l’œil. Œil qui observait avec mépris l’expression horrifiée de la jeune femme.
- Ma propre fille ne sait même pas qu’elle traine avec des monstres. Où va le monde…
Il s’interrompit quand il vit les yeux de ladite fille descendre sur les tâches de sang ruinant une magnifique chemise de soie. Avec un rictus moqueur, il se contenta de dire.
- Ne t’inquiètes pas, il a négocié sa vie. On ne le reverra jamais, s’il est intelligent.
Sur ce il tourna les talons. Aaron fut apparemment intelligent, vu qu’elle n’en entendit plus parler. La vie de la petite devint assez monotone. Une monotonie de Hunter, évidemment. Elle n’a pas encore participé à d’autres attaques, tentant de s’y soustraire le plus possible, par tous les moyens possibles. Mais Noa ne saura mener ce petit jeu indéfiniment, et le regard de son père, toujours entre ses omoplates, l’empêche de partir, de fuir tout ça.
Et puis, au final, Dans cette atmosphère, combien de temps avant que Noa ne décide de lâcher sa conscience, ses valeurs auxquelles elle s’accroche bec et ongles? Ce serait tellement plus simple de décider que oui, les transmutants ne devraient pas être libre, qu’ils sont des monstres… Après tout, les marques encore fraîches sur le visage de celui qu’elle côtoie chaque jour était une preuve indéniable de ce qu’ils pouvaient faire. Qui étaient-ils, en fin de compte ? Juste des boucs émissaires de la haine des hommes (chose qu’elle connaissait de trop) ? A 19 ans, c’est compliqué de réfléchir sur ce que l’on pense des autres quand on ne sait même pas ce que l’on pense de soi.
Dernière édition par Noa Soledad le Lun 6 Oct 2014 - 21:57, édité 1 fois |
| | | Ezekiel Blackwell MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2296
SUR TH DEPUIS : 23/05/2014
| Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mar 23 Sep 2014 - 23:35 | |
| UNE HUNTEEEEER Une des personnes les plus maladroites et malchanceuse... Ok, Ezekiel ne restera pas trop près pendant les chasses Bienvenue parmi nous, et bon courage avec la suite de ta fiche |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mar 23 Sep 2014 - 23:40 | |
| Mais siiii, elle lui tirera peut-être une balle dans le pieds... Avec un peu de chance. :° Meeerci. :D |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 2:42 | |
| chloë, j'adore cette fille très bon choix bienvenue parmi nous, si tu as des questions n'hésite pas ! justement, pour ton avatar, avais-tu besoin d'aide pour le mettre de la bonne taille ? |
| | | Elizabeth Barnes ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1384
SUR TH DEPUIS : 13/07/2014
| Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 10:53 | |
| Bienvenue Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n'hésite pas |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 10:58 | |
| Bienvenue miss ! Bonne chance pour ta fiche /o/ |
| | | Lorcan Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 7339
SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
| Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 17:08 | |
| Bienvenue parmi nous miss Bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 17:29 | |
| Oh, un bébé hunter. Bienvenue parmi nous. Et bon courage pour ta fiche. |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 18:27 | |
| Bienvenue mademoiselle hunter Courage pour la suite de ta fichette ! |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 19:26 | |
| Meeerci à tous. :° Hum, peut-être un tout petit coup de pouce. T.T Je comprend pas, je l'ai fait 200x320 pourtant. :o |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 19:43 | |
| Bienvenue :D Pour ton ava je crois qu'il faut mettre l'URL dans la dernière case (je ne sais plus le nom u.u suis un poisson rouge XD) |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 19:47 | |
| Ohhh, merci, j't'offre plein de pancakes. \o/ |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Mer 24 Sep 2014 - 22:24 | |
| merci skylar n'hésite pas si tu as d'autres questions |
| | | Mikael Hartman MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2863
SUR TH DEPUIS : 08/05/2014
| Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad Dim 28 Sep 2014 - 8:42 | |
| CHLOE MORETZ!! Je meurs!!! Hrm hrm... Bienvenue!! En plus une hnunter!! T'as pas le choix tu dois me garder un lien!! Et bonne chance pour la suite de son histoire! |
| | | | Sujet: Re: Another freak in the wall || Noa N. Soledad | |
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| | | | Another freak in the wall || Noa N. Soledad | |
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