A call for help ♢ Sasha

Faith ∞ Sasha

I wanna hide the truth, I wanna shelter you but with the beast inside, there's nowhere we can hide. When you feel my heat look into my eyes, it's where my demons hide.Don't get too close. It's dark inside, it's where my demons hide.

Tu l'aimes bien, malgré le fait qu'elle te fasse un peu flipper, avouons le. Ce n'est pas le genre de filles qui te donne des pensées peu catholiques. Quoi que... Peu importe. Ce n'est pas le genre de personnes vers qui tu te tournerais dans la rue. Elle déborde de confiance en elle, tu le vois, dans sa façon de se tenir droite sur son fauteuil, tu le sens dans la grâce de ses mouvements. Ce n'était probablement pas un monstre. Du moins, pas à proprement dit. Et puis, les probabilités pour qu'elle ait un gène monstrueux en elle était de 50%. Tout dépend du point de vue de la personne qui l'analyse. Toi, à part un excès, peut-être, d'assurance et une pointe de sarcasme, tu ne sentais aucune malveillance dans cette personne. Du moins pas à ton égard. Elle te semblait plutôt comme une âme désespérée, égarée et apeurée. Une sorte de victime que la vie a largué sur le bord de la route. Elle avait l'air de vouloir se protéger. Difficile à croire que quelqu'un puisse vouloir se protéger d'un gosse comme toi mais les faits étaient là. Elle t'avait menacé, mais elle t'avait aidé, il fallait le reconnaître, même si elle ne voulait aucune reconnaissance. Tu n'étais pas là pour la prendre en pitié, et c'était réciproque. Tant mieux, les choses étaient claires et nettes.

« Qui suis-je à ton avis ? » Tu ne pus t'empêcher de sourire très légèrement au son de sa voix. Soudainement elle se transformait réellement en fille, avec la douceur qu'une femme peut avoir. Tu étais soudainement fascinée par elle, par sa capacité à évoluer de la sorte, à être douce, froide. A être le feu et la glace. Tu te mordis la lèvre, te reculant dans le canapé, pinçant tes lèvres dans un rictus de réflexion. Que pouvait-elle être? Elle pouvait tout être probablement, et personne à la voix. Une ombre, un mirage, une illusion. " Je ne sais pas. Une ombre du monde, probablement. Une de ces femmes que l'on ne soupçonne jamais, au regard innocent et aux mots sanglants. Peut-être es tu dangereuse qui plus est. Peut-être même protectrice. Je ne sais pas si tu es une mutante ou pas... Peut-être bien... " Toi et ta fascination pour les mutants. Tu te grattas la tête, incertain. Tu ne la comprenais pas. Probablement parce qu'elle ne voulait pas que tu la comprennes.

. « J'ai retiré la balle avec une pince à épiler qui se trouvait dans mon sac. La balle n'avait rien abîmé de grave et je savais qu'il fallait la retirer avant ton retour. » Tu hoches la tête, ne cherchant pas plus d'explications, cela te convenait. Elle n'avait pas l'air paniquée, alors l'idée de retirer une balle dans son bras ne devait pas être une grande épreuve. Peut-être l'avait même-t-elle déjà fait dans le passé. Que de questionnement pour peu de réponses. Peu importe, tu es curieux mais tu sens qu'elle n'est pas adepte des réponses sur sa vie. « La balle en question était bousillée, rien de plus à dire sur cette histoire, sauf si veux vraiment des détails sur la sensation que se prendre une balle dans l'épaule procure. » Tu fronces les sourcils. Non, pas besoin. T'avais pas vraiment envie de savoir, faut dire. Tu te levas et t'approchas d'elle, calmement, les mains en avant pour lui prouver que tu n'allais rien faire. Et quand bien même tu ferais quelque chose, elle pourrait probablement facilement te maîtriser. " Je peux voir la blessure? Voir si ça cicatrise bien? " Après tout t'étais infirmier, tu connaissais à peu près ton boulot et tu savais que c'était le genre de choses à faire, surtout après ce genre d'interventions rapides avec peu de matériel. Tu fronças les sourcils, regardant ton t-shirt plein de tâches de sang. Encore et toujours du sang. Tes mains aussi étaient toujours couvertes de tâches rougeâtres ayant séchées durant la nuit. Qu'elle horreur. " J'vais abuser de ton hospitalité, mais... Je pense que prendre une douche, ça serait pas mal... " T'étais pas totalement con et l'idée que quelqu'un voit autant de sang sur toi... Cela allait alerter les esprits, et c'était probablement une mauvaise idée.

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You poor sweet innocent thing dry your eyes and testify you know you live to break me - don't deny. sweet sacrifice

La demoiselle n'attendait pas une critique de sa petite personne, elle ne s'attendait pas non plus à se faire aduler comme une déesse, mais aussi surprenant que cela pouvait paraître, elle ne pensait pas non plus se faire incendier et se faire rabaisser plus bas que terre. Il ne semblait pas méchant, il n'était qu'un gamin qui voulait faire le bien, mais il se trompait de chemin. Il était très probablement humain, ou alors il cachait sa nature mutante à la face du monde entier, voir à lui-même. La demoiselle n'était pas douée dans les défis intellectuels, mais elle avait compris avec le temps qui était qui, c'était probablement à force de se faire doper et traîner dans une chambre blanche sans fenêtre, simplement du blanc, un blanc pur et aveuglant. La demoiselle n'aimait pas repenser à cette période sombre de sa vie, mais cela l'avait aidée à grandir et à devenir la femme qu'elle était aujourd'hui. Pour certaines personnes, cela serait probablement une mauvaise chose, pour d'autres ça serait une bonne nouvelle, la demoiselle ne savait pas vers quel côté se diriger. Lorsqu'elle voyait ce gamin qui semblait agir pour le bien de tous sans pour autant tuer, la demoiselle était incapable de trouver un équilibre entre le bien de sa race et celle des innocents. La blonde avait encore du chemin à faire avant de trouver ce qu'elle était réellement et comment elle comptait faire pour devenir une personne juste, elle avait encore de nombreux obstacles à affronter. En tout cas, Sasha avait déjà son idée sur laquelle était la demoiselle. Cela fit doucement sourire la demoiselle, il faisait d'elle un profil plutôt flatteur. Dire qu'elle était peut-être dangereuse lui écorcha presque un rire tellement cela sonnait fantastique dans la bouche du jeune infirmier. La demoiselle l'écouta jusqu'au bout, jusqu'à la fin. Elle ne comptait pas lui couper la parole. Il évoqua les mutants, sa voix ne fut pas différente, cela ne semblait pas le déranger qu'elle soit mutante ou non. S'il était un hunter, il saurait qu'elle en était une et que Faith avait un passé chargé, en réalité il suffirait de trouver son véritable prénom dans une base de données et tout le monde saurait qu'elle était une ancienne terroriste, c'était aussi simple que ça, mais personne n'avait accès à cette information tellement basique : son véritable prénom. « Protéger et danger font la paire. Certains pensent que je suis dangereuse, car je défend ces minorités que tu nommes mutants, ils sont comme toi et moi. Peut-être que mes méthodes sont extrêmes, je dois bien le reconnaître. » Se faire passer pour une humaine, c'était terrible, un couteau venait de se planter dans son cœur. Faith venait de se faire du mal à elle toute seule à un point que personne ne pouvait imaginer... Elle sentit ses principes de briser, alors qu'elle défendait toujours les mutants et qu'elle en était une et fière, mais désormais, elle devait s'enterrer pour survivre. Elle avait envie de fondre en larmes, mais elle n'en ferait rien, pas une once d'émotion si ce n'est de l'orgueil, encore cet orgueil mal placé.

Le mensonge sur la balle était plutôt bien trouvé, totalement improvisé, mais Faith croyant en ce qu'elle disait et c'était ça la parfaite manipulation. Il se contenta d'accepter cette version, pourtant, la balle attendait sagement sur la commode de Faith, elle attendait d'être observée pour trouver le numéro et le calibre de l'arme pour remonter au fournisseur et à l'acheteur. La demoiselle mentait, mais c'était plutôt bien pour lui. Lui d'ailleurs, il se rapprochait doucement, il mettait ses mains en avant, la demoiselle se contentait de déplacer ses yeux du regard. Il voulait voir la blessure. Faith avait envie de lui dire non pour plusieurs raisons, déjà elle avait un gilet par dessus un soutien-gorge et rien de plus, elle n'était pas du genre à s'exhiber devant un mec, et ensuite, le problème n'était pas la blessure de cette nuit, mais les autres qui s'accumulaient au cours du temps. La demoiselle ne devait rien cacher, elle devait rester neutre, elle allait donc lui donner ce qu'il voulait, même si la sensation de se faire toucher et d'être vulnérable lui était insupportable, sinon il poserait des questions et les questions, c'était dangereux. « Si tu y tiens. » La demoiselle commença alors à relever sa manche, elle n'avait pas besoin de justifier pourquoi elle s'emmerdait à remonter cette dernière plutôt que de retirer le haut, il allait s'en contenter. La demoiselle remonta la manche jusqu'à son épaule, grimaçant lorsqu'elle passa sa main ainsi que le bout de tissu par dessus la blessure.

Il lui fit une seconde demande, la demoiselle le laissa regarder sans le quitter du regard, ce n'était pas intense ou mignon, c'était une simple précaution et elle ne voulait pas laisser un inconnu profiter de la situation. Sa deuxième question fut le moment parfait pour couper ce contact physique que Faith préférait éviter, comme tous les autres, son bras avait une sale tête, il était inutile qu'il en voie de trop. Elle se releva alors en rabaissant sa manche de nouveau. « Je vais essayer de virer le sang sur ton t-shirt avec du détachant, je vais faire ça à la main ça ira plus vite. » Ce n'était pas une question, il n'avait pas le choix, il allait devoir lui donner son t-shirt. La demoiselle lui fit signe de la suivre jusqu'à la salle de bain, seule la chambre était dans la mezzanine, elle pourrait donc le surveiller d'en bas. La demoiselle ouvrit alors la porte de sa salle de bain, elle se regarda dans le miroir avant de vite détourner le regard, elle avait une sale tête et elle le savait. La blonde ouvrit alors le placard du haut de son meuble. « Ici tu as des serviettes, sers-toi. Par contre, je vais réellement nettoyer ton t-shirt, mon sang reste avec moi. » La demoiselle ne quitterait pas la salle d'eau sans ce dernier.

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« Protéger et danger font la paire. Certains pensent que je suis dangereuse, car je défend ces minorités que tu nommes mutants, ils sont comme toi et moi. Peut-être que mes méthodes sont extrêmes, je dois bien le reconnaître. »

Une vague d'admiration. Elle aussi elle protégeait les mutants. Du moins, n'avait elle rien à leur reprocher. Peut-être était-elle mutante. Elle ne semblait pas vouloir t'en parler, en tout cas. Mais elle avait raison. Les mutants étaient une minorité de la population et comme toute minorité, ils étaient maltraités de par leur différence. Qu'elle honte. L'être humain est foutrement égoïste et nombriliste. Il n'est pas capable d'accepter que des personnes peuvent être différentes du moule qu'il s'impose automatiquement. Il a besoin de limites. Quand il n'y en a pas, il a peur. Et quand on sort des limites, il a peur, il craint, il rejette. C'est sur que c'est plus facile de traiter les mutants de dégénérés plutôt que tenter de les comprendre. D'autant plus qu'on sait pertinemment qu'ils sont plus forts que la plupart des êtres humaines de base. Ils sont une menace. Et on ne fait surtout ami-ami pas avec les menaces potentielles. Mais toi t'es pas crédule. Il y a du mal en chaque être, chez certains plus que chez d'autres, certes, mais les mutants ne sont pas plus dangereux que vous autres humains. Vous avez construit des armes de destruction massive. Vous n'en êtes pas physiquement alors il vous a fallu en construire. Pour " se protéger" qu'ils disent. T'en crois pas un mot. Ce n'est qu'une sorte de paranoïa générale. Prévenir plutôt que guérir.

En parlant de guérir, tu veux voir la blessure de guerre de Faith. Elle devrait commencer à cicatriser, si tes soins ont été bien appliqués (ce qui est le cas, bien évidemment).

« Si tu y tiens. »

Tu hochais la tête. C'était nécessaire, en effet. C'était ton devoir d'infirmier de vérifier les dégâts. Elle remonta sa manche et tu t'approchas pour inspecter la blessure. Elle commençait lentement à cicatriser. La plaie semblait plus propre déjà. Il faudrait penser à changer les bandages, mais pour le moment rien d'affolant. Tout allait bien. Alors que tu commençais à te reculer, lui demandant si tu pouvais prendre une douche, tu découvris plusieurs stigmates sur son bras et ton visage témoigna de ta découverte. Ce n'était visiblement pas la première fois qu'elle était blessée et sa chair était probablement le livre des comptes des blessures. Mais peu importe. Tu t'éloignais d'elle alors qu'elle rabaissait sa manche puis se levait.

« Je vais essayer de virer le sang sur ton t-shirt avec du détachant, je vais faire ça à la main ça ira plus vite. »

Tu hochais la tête. Elle te guida jusqu'à la salle de bain. Tu découvrais une maison lumineuse, gigantesque. Rien à voir avec ton petit appart minable. Elle devait probablement avoir les moyens, contrairement à toi. Elle avait l'air. Mais ce n'était que des suggestions. Toi, tu avais les revenus de ta très chère tapineuse de mère et tu avais quelques dollars avec ton boulot à l'hôpital, mais sans plus. Tu n'étais pas riche, tu ne l'avais jamais été. Qu'elle importance? L'argent ne fait pas tout dans la vie.

« Ici tu as des serviettes, sers-toi. Par contre, je vais réellement nettoyer ton t-shirt, mon sang reste avec moi. »

Tu saisis une serviette avant de la déposer près de la douche. Tu te tournas vers elle et avec un léger sourire sur le visage, tu ôtais ton t-shirt. Tu le lui passas sagement. Ce n'était qu'un t-shirt blanc tout simple mais les tâches de sang étaient beaucoup trop visibles. C'était donc assez étrange de partir comme ça.

" Tant que je repars pas à poil, ça me dérange pas. "

Tu étais plutôt à l'aise avec ton corps, en général. T'étais pas mal foutu, autant le dire. Tu attendis qu'elle veuille bien sortir de la pièce et tu te déshabillas entièrement. Ton visage témoignait de la fatigue intense que tu ressentais. Tu avais des poches monstrueuses sous les yeux et tu ne pus réprimer un léger soupir. Tu faisais peine à voir. Tu avais l'air d'avoir été déterré la veille. Tu passas une main dans tes cheveux, te tournant vers la douche immense derrière toi. Tu allumas l'eau et attendit que l'eau soit bien chaude. Tu te glissas alors sous le filet fumant d'eau. L'eau rentra en contact avec le moindre pore de ta peau et tu fermas les yeux, profitant pleinement de la chaleur. Tu te sentais revivre. La saleté s'évacuait de ta peau. Le sang s'écoula de tes mains. Une fois propre, tu sortais de la douche, entourant ta hanche avec la serviette. Tu essuyas la glace avec tes mains pour ôter la buée et tu souris. T'avais déjà meilleure mine. T'étais mieux.

Tu enfilas à nouveau ton pantalon et ton boxer pour sortir de la salle de bain, laissant plier la serviette dans un coin. Tu regardas autour de toi, cherchant Faith des yeux.

" Faith? "

Ouais, l'appeler était la solution la plus saine. Si tu t'aventurais dans sa maison, elle n'accepterait probablement pas ta curiosité maladive.

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Son sang. Faith voulait garder ce dernier près d'elle pour de nombreuses raisons, tout d'abord si elle voulait rester anonyme il fallait éviter les prises de sang et autres conneries du genre. La demoiselle se privait de nombreuses choses, comme par exemple d'une carte de crédit, cette dernière était à prohibé, tout simplement parce qu'elle voulait éviter que ses achats soient suivis. C'était des bases, c'était comme les faux papiers, c'était des choses basiques, ou encore le fait d'avoir un téléphone portable et un téléphone portable jetable. Probablement que toutes ces précautions semblaient exagérées, mais pour la mutante, c'était une question de survie. Elle se battait la peur au ventre, cette peur de se faire attraper, cette peur qui dévorait ses nuits et qui faisaient d'elle une véritable machine à tuer. La blonde savait qu'elle n'était pas parfaite, mais elle aimerait retrouver le sommeil parfait, ce sommeil de plomb qui commençait à lui manquer et à devenir un véritable manque en réalité. La blonde ne se souvenait plus de la dernière fois qu'elle avait passée une nuit complète sans se faire réveiller par des douleurs musculaires ou bien par des cauchemars. La blonde s'en remettait plutôt bien et elle refusait d'abandonner sa cause, mais tout cela devenait pesant à porter seule et si ce n'était pas par choix, cela serait par obligation que la demoiselle s'écroulerait, tout simplement pour enfin pouvoir se reposer. Pour le moment son esprit tenait bon, et c'était la seule chose qui comptait de toute manière. La demoiselle savait que Sasha n'irait pas analyser son sang pour vérifier qui elle était, la blonde ne pouvait pas prendre ce risque, même s'il était minime. La mutante prenait probablement des risques, il risquait de croire qu'elle était sympathique et bien attentionnée, mais ce n'était rien de tout cela. La résistante voulait préserver ses intérêts et si cela signifiait retirer le t-shirt d'un inconnu, la demoiselle n'était pas pudique et elle avait vu plus d'un torse dans sa vie, elle supportait celui d'un petit minet.

Il lui donna son t-shirt sans grogner, de toute manière elle le plaquerait au sol avec sa mutation s'il refusait de retirer le haut, la demoiselle possédait probablement un problème de supériorité avec la gent masculine. La demoiselle saisit le t-shirt et secoua négativement la tête, elle balaya son torse de haut en bas comme pour le mater, pour un minet, il n'était pas trop moche à regarder.« Pas de souci a ce niveau-là. » Faith était du genre à facilement se moquer et elle détestait affirmer lorsqu'un homme se croyait en position de force, en effet, il était bien gaulé, sauf que la demoiselle n'allait pas lui faire le plaisir de lui donner de la confiance en lui. Le jeune homme n'était pas moche, mais Faith et les compliments, cela faisait clairement deux... Elle quitta la salle de bain avec un sourire en coin en fermant cette dernière, libre à lui déverrouiller ou pas, la blonde exploserait la porte si cela était nécessaire. La demoiselle se dirigea alors vers sa cuisine rapidement, elle ouvrit le placard sous son évier pour en retirer une bassine, du détachant ainsi qu'une brosse. Elle se dirigea ensuite vers ce qui lui servait de plan de travail et qui servait aussi de bar de fortune entre le salon et la cuisine. La demoiselle avait les moyens de se payer un appartement meublé, au dernier étage avec une terrasse et plutôt bien placé, si seulement ce n'était pas grâce à du vol et des mensonges... La demoiselle vivait plutôt bien son statut, elle trouvait un travail et généralement cela ne marchait pas, elle se faisait virer et touchait des indemnités et à côté elle volait des gens dans des soirées... La blonde avait un quotidien particulier, mais ça marchait plutôt bien, il ne fallait donc pas s'attendre à ce que la mutante change sa manière de vivre.

La demoiselle s'attacha les cheveux pour faire un chignon, remonta ses manches et dézippa en partie son gilet, elle avait l'impression de ressembler à une vierge et cette sensation lui était insupportable. La blonde remplit la bassine d'eau, et commença à s'activer pour nettoyer cette merde. Le sang partait, la demoiselle était du genre vive et il était hors de question une seule trace de sang sur cette merde. La blonde restait silencieuse, elle ne grognait pas pour si peu et de toute manière le chieur serait parfaitement capable de débarquer sans crier gare, la mutante osait espérer qu'il n'allait pas chercher à fouiller dans cet endroit, cela serait très mal venue. En tout cas, il fut difficile pour la demoiselle de juger le temps qu'il passa sous la douche, mais sa voix résonna dans le couloir. La blonde remonta alors la fermeture de son gilet, elle allait devoir laisser ses manches remontées, il n'avait pas assez de culot pour demander d'où venaient toutes les marques, mais une fois encore, la blonde trouverait forcément une excuse de merde. « Cuisine. » La demoiselle parla assez fort pour se faire entendre. Elle attendit de l'entendre revenir pour se détourner et s'enfoncer dans la cuisine pour lui tourner le dos. « Tu te sens mieux ? » Il avait une sale tête, mais elle en avait très probablement une qui ferait peur à n'importe quel gosse. « Je vais nettoyer ça et le foutre au sèche linge, il sera prêt dans moins d'une heure. » Elle avait l'impression de passer pour la bonne à tout faire, encore une fois, elle faisait ça pour sa survie.

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A cet instant précis, tu te revoyais, quelques mois auparavant, airant pour trouver un endroit où crécher. Tu te revois squatter chez tes potes, sortir de leur douche avec la sensation malsaine que tu n'es pas à ta place. Tu ne l'étais pas, c'était une certitude. Mais le seul endroit où tu pouvais trouver ta place n'était plus à toi. Il n'était plus pour toi. Un autre avait prit ta place et il fallait t'y faire. Tu avais eu mal. Mal de devoir avoir besoin d'autrui pour survivre. Mal parce que tu n'étais pas indépendant. Tu étais ce gosse paumé qu'on aide parce qu'on l'aime bien, parce qu'il a une bonne gueule. En réalité, la plupart avait simplement pitié de toi. Ils étaient attristés par ta situation. Qui ne le serait pas? Abandonné par sa mère, obligé de vivre à la rue. Jamais tu ne t'étais senti aussi seul. C'était cette sensation là que tu avais alors que tu te déplaçais lentement dans la demeure de Faith. Tes yeux détaillaient les éléments du décor et tu sentais que tu n'avais rien à faire ici. Pourtant, tu n'avais pas eu le choix. Et il fallait que ce soit ici, plutôt qu'ailleurs. En un sens, tu te sentais en sécurité, ce qui pouvait paraître ironique vu que la demoiselle représentait un danger à tes yeux. Il y avait cette chaleur qui traversait le moindre de tes pores, te donnant la sensation de bien être. Probablement parce que tu sortais de la douche. Tu étais sain et sauf, et c'était le plus important.

« Cuisine. »

La voix de Faith te sortit de tes rêveries. Tu continuas à avancer, en direction de la cuisine d'où la voix émergeait et donnait l'indication. Tu passais ta main dans tes cheveux encore mouillés alors que tu apparaissais dans l'encadrement de la porte, découvrant la blonde dos à toi.

« Tu te sens mieux ? »

Tu hochais la tête. C'était sur et certain. T'étais plus à l'aise. Tu te sentais léger, débarrassé des traces de la soirée d'hier et de la chaleur ambiante. Tu étais frais. Comme quoi, les douches peuvent être réellement réparatrices même si l'eau n'est pas vraiment ton élément. Tu as toujours eu peur de l'eau, allez savoir pourquoi. Tu n'aimes pas cette sensation de ne pas avoir le contrôle. L'eau est infinie, profonde. Et l'idée de te noyer n'est pas vraiment quelque chose de grisant, pas du tout.

« Je vais nettoyer ça et le foutre au sèche linge, il sera prêt dans moins d'une heure. »

T'avais tout ton temps. T'étais pas pressé de partir. Non, tu te sentais bien dans l'immédiat et tu n'avais pas envie de partir. Quel chieur.

" Ouais j'me sens mieux. J'ai l'impression de revivre. "

Un léger rire s'échappe de tes lèvres alors que tu t'approches lentement d'elle, détaillant chaque coins de la cuisine, cherchant un truc à manger. Se lever et bouffer. T'es vraiment un gros.

" Qu'elle heure il est? "

Un bâillement. T'étais pas vraiment réveillé encore.

" Ca te dit des pancakes? J'ai envie d'être utile et j'ai faim. "

Tu lui jetas un regard, cherchant à avoir son approbation. Après tout, tu n'étais pas chez toi et tu n'allais pas prétendre l'être. Et tu tenais à ta vie, ou à ta main. Ou à tout et n'importe quoi. Tu voulais rester être en un morceau, quand même. Après manger, pourquoi pas. Mais là, tout de suite, tu voulais manger.

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Risquer de s'attacher était probablement le seul véritable danger que la demoiselle pouvait craindre. Mourir arriverait tôt ou tard et dans son cas, il ne fallait pas se voiler la face, elle risquait de mourir jeune et elle ne voulait pas qu'il en soit autrement. La blonde savait que les résistants étaient nés pour mourir jeunes et non pas pour vieillir avec quelqu'un. La mutante s'y accommodait plutôt bien et cela ne pesait pas, contrairement à ce que tout le monde pourrait penser, elle n'était pas malheureuse de par sa solitude. C'était un cliché grotesque qui sortait des films pour ados, la demoiselle n'était pas en détresse de par son manque d'affection, mais bien au contraire, par le peu d'affection qu'elle possédait déjà en trop. La mutante ne voulait pas s'attacher, et pourtant, elle le faisait. Ces gens se comptaient sur une seule main, mais rester trop longtemps dans cette ville risquait de voir ce nombre grandir. La blonde ne voulait pas d'attachement, le facteur humain était dangereux et il risquait de mettre en péril ses actions. C'était tout ce qu'il restait à la demoiselle : la foi. Sa nouvelle identité était non seulement son deuxième prénom, mais c'était également sa devise personnelle. Constamment elle devait lutter pour ne pas voir sa foi s’effondrer et pour ne pas céder à une pulsion destructrice qui consisterait à débarquer en bombe humaine dans le bureau du maire de la ville et de le tuer à coup de fusil à pompe pour finalement faire exploser le bâtiment. C'était le mouvement anarchiste à l'état pur, mais la demoiselle refusait de tomber une nouvelle fois dans les bras de cette haine physique en plus de celle morale qui hantait déjà les nuits de la blonde. Elle n'était plus maître de ses nuits, elle voulait être maître de ses actes, ni plus ni moins.

La demoiselle avait l'habitude de nettoyer des vêtements couverts de sang, mais généralement elle faisait ça à l'aide de la machine à laver et non pas à la main, sauf en cas de nécessité absolue, comme pour des robes ou des conneries dans ce genre-là. La demoiselle fixait ses mains, l'eau et le sang qui lentement commençait à s'enlever. Le rythme était frénétique, la blonde avait l'habitude, ce n'était pas la dernière fois qu'elle devrait laver un vêtement couvert de sang d'ailleurs. La blonde voulait faire ça vite pour demander à Sasha de partir, c'était méchant, mais c'était comme ça. Faith réfléchissait encore à comment le faire quitter son appartement. Elle pouvait opter pour une méthode simple : l’assommer ou le droguer. C'était les deux méthodes les plus simples pour le faire partir sans qu'il ne sache où se trouvait cet endroit, cela serait nécessaire comme précaution. La blonde pouvait aussi faire sobre, mais glauque, en lui bandant les yeux et en le guidant assez loin de chez elle pour lui faire oublier la localisation du lieu. Sinon, il suffirait de lui dire de ne plus jamais remettre les pieds ici, mais la mutante ne pouvait pas risquer de mettre son identité en péril et de prendre le risque de laisser un mioche guider les hunters jusque chez elle. La demoiselle trouverait une solution, il était hors de question de rester les bras croisés.

Il se sentait mieux, il se disait revivre et qu'il allait mieux. La blonde voulait simplement savoir s'il allait mieux, elle n'allait pas lui demander un contrat ou une connerie du genre, elle se fichait de tout. S'il était capable de marcher, c'était une bonne chose pour lui, il évitait déjà l'option de se faire assommer. La demoiselle sentit ses pas derrière elle, elle ne daigna pas quitter son linge des yeux. Il demanda l'heure, la blonde leva les yeux et se décala légèrement pour lever la tête vers le micro-onde qui se trouvait au dessus de son frigo. « 8h17 » Il était tôt, mais la demoiselle voulait le faire discrètement, pas durant une heure de pointe, il fallait donc le faire partir avant neuf heure. Ni plus, ni moins. Il serait hors de cet appartement avant l'heure fatidique. Le jeune homme proposa une offre qui surprit la demoiselle. Elle détourna légèrement la tête pour le regarder d'un air intrigué et interrogateur. « Sérieusement ? » La blonde pouffa légèrement, elle se moquait légèrement, mais elle était réellement contente de voir qu'un mec puisse encore cuisiner sans passer pour une tapette ou autres conneries du genre. « Merci, mais non merci. » Les placards de la demoiselle n'étaient pas particulièrement plein, enfin pas pour faire de la cuisine. Elle possédait probablement plus d'armes et autres ressources pour sa cause que de bouffe. « Fouille dans le frigo si tu veux te trouver un truc à manger et non à cuisiner, ou alors dans les placards. Tu devrais trouver des gâteaux ou des trucs du genre. » La blonde laissa un silence et le laissa chercher de quoi se trouver à manger. La blonde voyait l'eau devenir rouge, ce n'était pas beau et cela ne donnait pas envie de plonger ses mains dedans. La résistante faisait cela pour elle, mais un truc n'allait pas. Il allait devoir partir, c'était mieux. « Tu habites où ? Je ne veux pas l'adresse, seulement si tu es dans le sud, l'ouest, le nord ou l'est de la ville. Tu ne sais pas où est cet endroit, je ne veux donc pas savoir où tu habites. » Justice ? Elle était juste, oui, elle était juste.

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T'as jamais été le genre de personne à dépendre de quelqu'un d'autre. Tu n'as jamais aimé être dépendant. Tu aimes ta liberté de personne à part entière. Tu as toujours réussi à te débrouiller seul, après tout. Ce n'était pas ta mère qui allait t'élever. Elle était bien trop préoccupée par son propre bonheur. Non, elle avait ses hommes et tu n'avais donc plus ta place à ses côtés. Mais tu n'avais pas besoin d'elle. Non. T'es têtu et t'es pas con. T'as besoin de personne d'autre que toi. T'es habile. T'es capable de survivre. Probablement beaucoup mieux que si quelqu'un était là pour t'emmerder, pour te ralentir dans ton avancement dans la vie. Ces boulets. Il en faut toujours dans la vie des boulets. Peut-être que dans l'immédiat tu en étais un pour Faith. Du moins, tu sentais ça comme ça. Tu voyais bien qu'elle ne voulait pas de toi ici. Mais tu n'avais le choix. Et elle n'avait pas non plus le choix. Qu'elle triste vie. Qu'elle triste condition de ne pas avoir le choix dans la vie.

Une fois propre, tu t'en retournais avec elle. Malgré que tu la dérangeais, tu sentais bien dans son comportement une pointe de gentillesse. Elle ne te détestait probablement pas, pas autant qu'elle voulait bien le manifester. Après tout, tu n'étais peut-être pas si insupportable que ça. Une fois à ses côtés, tu lui demandas l'heure. Après tout, t'avais ton boulot à l'hôpital et il serait préférable d'être à l'heure plutôt que tout bonnement ne pas y aller. Ils n'apprécieraient probablement pas et tu ne supporterais pas de te faire virer. T'aimes beaucoup trop ce boulot pour ça. « 8h17 » Tu hoches la tête. Il était tôt. C'était donc un bon point. Tu aurais peut-être de la chance et tu pourrais tout bonnement partir à l'hôpital sans encombres. Mais vu la façon dont elle t'avait ramené ici, tu n'allais probablement pas rentrer bien sagement chez toi.

Ton ventre gargouille. T'as envie de pancakes. Tu lui demandes où tout se situe. « Sérieusement ? » Bien sur. T'allais pas lui mentir pour de malheureux pancakes. Et puis elle devait avoir faim, elle aussi. Enfin, t'en sais rien. Tu voulais juste être gentil. Et te remplir la panse, tant qu'à être là. Tu n'avais pas mieux à faire pour tuer l'heure durant laquelle ton t-shirt aux taches de sang désormais imaginaires, tournerait dans le sèche linge. Elle se mit à rire et tu fronçais les sourcils. Elle se foutait de ta gueule. Elle se foutait de toi alors que t'étais le meilleur faiseur de pancakes du coin? C'était pas cool. Pas cool du tout. « Merci, mais non merci. » Tu soupirais légèrement. Tant pis pour elle. Mais le problème était toujours là et ton ventre se mit à gargouiller de plus belle. « Fouille dans le frigo si tu veux te trouver un truc à manger et non à cuisiner, ou alors dans les placards. Tu devrais trouver des gâteaux ou des trucs du genre. » Tu te mis à fouiller en quête du st graal. Tu trouvas des gâteaux sans grand intérêt et tu te mis à les dévorer, accoudé contre le plan de travail de la cuisine. Tu avais, de là, une magnifique vue sur le bain de sang dans l'évier. Dire que ce sang provenait de la jeune blonde et qu'il avait atterrit sur toi. Une véritable scène de crime, en plus petit.

« Tu habites où ? Je ne veux pas l'adresse, seulement si tu es dans le sud, l'ouest, le nord ou l'est de la ville. Tu ne sais pas où est cet endroit, je ne veux donc pas savoir où tu habites. » A vrai dire tu te foutais pas mal de savoir où tu te situais. Tu étais toujours dans la ville, c'était le plus important. Elle n'allait pas prendre la peine de t'amener à l'autre bout du pays rien que pour nettoyer ton t-shirt et te faire dormir le temps d'une nuit sur un canapé. Tu passas ta main sur ta nuque que tu grattas. " J'habite dans le sud. Mais j'dois aller bosser ce matin... Du coup faudrait que j'aille à l'hôpital. " Vu ta tronche, les infirmières flipperont probablement. Tu ressemblais à un zombie dans l'immédiat et elles n'allaient surement pas apprécier qu'un type avec ta tête s'occupe des malades. Mais tu n'avais pas le choix. " Je peux appeler un taxi si tu veux. J'pourrais me débrouiller. " Tu croquas à nouveau dans un des gâteaux que t’avala rapidement avant de regarder à nouveau la blonde. " T'es sure que je peux rien faire pour t'aider? " Tu la voyais batailler avec ton t-shirt et une vague de remords t'envahit. Tu foutais rien. Toi tu bouffais face à elle. T'étais pas ce genre de mecs.

code by Silver Lungs

SUR TH DEPUIS : 26/04/2014

a call for help

You poor sweet innocent thing dry your eyes and testify you know you live to break me - don't deny. sweet sacrifice

La blonde voulait faire vite. Elle voulait virer ce mec, l'envoyer chez lui et éviter de se faire trucider la tronche par une bande de tarées qui voulaient sa mort. Le pire dans l'histoire ? Cela serait que ce petit con se fasse abîmer en cours de route. La demoiselle s'en voudrait plus que tout s'il lui arrivait du mal. La résistante se battait pour les siens, mais aussi pour l'éventualité d'une entente pacifiste entre les deux espèces. De toute manière, la génétique ne mentait pas et tôt ou tard, les humains finiraient par crever sous le poids des mutants. L'espèce dominante serait les mutants et pas les humains, bientôt, les mutants allaient se tuer tous comme les humains le faisaient actuellement. La demoiselle ne doutait pas de cela, elle savait que l'être humain avec cette fâcheuse tendance à répéter ses erreurs et cela dans un cycle infini. La demoiselle voyait son combat comme sa seule et unique raison de vivre et d'avancer, ce n'était donc pas l'avenir qui l'intéressait, mais bel et bien le présent. Peut-être qu'un jour cela serait la guerre entre deux types de mutations, mais la résistante serait morte et tombée dans l'oubli depuis longtemps. La résistante ne se présentait pas comme une sauveuse et ne voulait pas être associée à ça. Les sauveurs sont les beaux parleurs, ceux qui savent présenter les choses de manière convenable et qui ne sont pas des gamines qui foutent des bombes pour tuer des innocents. Skylar avait un passé trop chargé pour oser prétendre aider les gens, et Faith n'était personne, elle n'était qu'une ombre dans la foule. La sale gosse était condamnée à se battre et à mourir dans le silence, mais elle vivait cette situation plutôt bien.

Le jeune répondit sincèrement d'où est-ce qu'il habitait. Il mangeait des gâteaux dont Skylar avait parfaitement oublié l'existence. La demoiselle avait une alimentation de merde et elle se privait de repas sans concessions. C'était quoi le plus important . Payer un informateur ou bouffer . La demoiselle avait vite fait le tri entre ses besoins et ce qu'elle voulait, elle voulait vaincre l'ennemi et si pour cela elle devait crever de faim... Pourquoi pas ? En tout cas Sasha évoqua l’hôpital. La blonde s'arrêta un instant alors sans réellement y faire attention, une seconde ou peut-être deux. Avant de finalement reprendre ses gestes de frottements. La résistante ne pouvait pas l'accompagner jusqu'à l’hôpital ! Bordel cet endroit était à seulement quinze minutes de marche... le problème n'était pourtant pas là ! La résistante ne pouvait pas prendre le risque de se ramener dans l'endroit de l'incident d'hier ! Trop de risques, la résistante devait trouver une solution. Il proposa par la suite d'appeler un taxi. Il était mignon, mais cela serait lui donner l'adresse de cet endroit et la résistante ne pouvait pas courir un risque aussi grand ! Le pauvre gosse, comment lui expliquer un truc de cette ampleur ? Il proposa une dernière fois son aide que la blonde refusa un geste négatif de la tête avec un petit sourire. Elle extirpa le t-shirt de l'eau avant de l'essorer pour ensuite ouvrir le sèche-linge qui se trouvait juste à côté d'elle puisque son appartement ne possédait pas de buanderie... La blonde programma la machine qui indiquait très clairement le temps restant : 90 minutes. Trop long, il faudrait trouver une parade, vite.

La demoiselle voyait le sang sur ses mains, enfin un mélange de savon, de sang et d'eau. La blonde passa sa main sur son front en se détournant clairement face à Sasha. « Tu peux faire une chose pour moi : il s'agit d'une promesse. »La demoiselle se rapprocha légèrement en glissant les doigts sur son plan de travail en se rapprochant du gamin. « Je veux que tu oublies cet endroit, je veux que tu ne parles jamais de moi ou même d'hier soir. Ceci est autant pour ton bien que le mien, car s'ils mettent la main sur moi, je suis seule responsable. Sauf que toi, tu seras torturé et tué tout simplement parce qu'ils penseront que tu as aidé... que tu m'as aidé moi. » La demoiselle attrapa une éponge dans la main pour jouer avec. « Ensuite vient le problème de te faire partir d'ici. Te droguer reste la meilleure des options et la moins douloureuse pour toi. » La demoiselle marqua une légère pause. « Mais si j'ai ta parole que tu oublies notre rencontre... Je fais le chemin jusqu'à l'hopital avec toi et se sera la dernière fois que tu me verras, enfin si tu me revois, c'est que tu m'as menti et je viendrais probablement pour te briser les os. » La blonde effectua une pression extrêmement importante sur l'éponge. « Tu vois le genre ? » La demoiselle n'était pas pacifiste, elle était fière de pouvoir se vanter qu'elle pouvait se défendre. Surtout qu'elle ne bluffait pas, elle promettait de l'oublier et de ne jamais venir le faire chier... C'était sincère.

love.disaster

» do what you want - sasha
» What a movie ~ Sasha.
» Muscu, abdos, fessiers, mon cul je l'ai mérité - ft. Sasha
» you can call me "V".
» (09). LAST CALL FOR SIN.

A call for help ♢ Sasha

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