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 MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride

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MessageSujet: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeSam 24 Mai 2014 - 23:03


Marloes Isolda Saint-James
Jour et nuit, je traque les épiphanies, avec la rage d'un mercenaire sous crack, d'un alcoolique en manque de Jack, d'un dément, d'un amant qu'on plaque


≈ NOM : Saint-James. Légères consonances canadiennes et québécoises qui s’échappent de son patronyme. S’il n’est pas connu aux USA, on connait pourtant dans la patrie voisine de nombreux Saint-James dans la police. Famille de flics, shit. ≈ PRÉNOM : Marloes, il paraitrait que c’est nordique, comme pour rappeler leurs origines danoises. A bon. Le second, Isolda, est en hommage à sa grand-mère ≈ ÂGE : 25 ans ≈ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 16 septembre à Regina ≈ NATIONALITÉ : Canadienne ≈ STATUT CIVIL : Célibataire ≈ EMPLOI : Criminelle. C’est délicat de croire que la carcasse décharnée et fine de Marloes ait put être une criminelle. Aujourd’hui, la jeune canadienne vit de ses anciens larcins. Et d’un compte dans les îles caïmans. Merci Zahria. ≈ TRAITS DE CARACTÈRE : Acharnée ; Solitaire ; Comédienne ; Traitre ; Cynique ; Dédaigneuse Hautaine ; Carnassière ; Séductrice ; Obsédante et obsédée ; Manipulatrice ; Froide ; Distante ; Silencieuse ; Maligne ; Irrévérencieuse ; Instable ; Corruptible ; Observatrice ; Provocatrice ; Audacieuse ; Capricieuse ; Charismatique ; Consciencieuse ; Débauchée ; Indécente ; Sauvage ; Excessive ; Fière ; Franche ; Imprudente ; Indépendante ; Insolente ; Nerveuse ; Passionnée ; Rancunière ; Rebelle ≈ AVIS SUR LES DEGENERES : En réalité, elle n’en a rien à faire. Une ordure est une ordure, un type bien est un type bien. Entre curiosité et méfiance, Marloes n’en a rien à faire si quelqu’un est mutant ou non. De toute manière, elle se méfie de tout le monde et ne s’approche de personne si elle n’a pas l’avantage. ≈ GROUPE : Trust a few fear the rest.
✤ 01. Marloes ne déteste pas la compagnie des autres, mais pour elle toute relation est éphémère. Alors il n’est pas rare qu’elle soit seule chez elle. Du coup, madame parle toute seule à voix haute. Pour ne pas devenir complètement folle, la jeune femme a adopté un chien qui s’appelle Piz. Au début il ne répondait qu’à Pizza, du coup, c’est resté. ✤ 02. Marloes ne sort jamais de chez elle sans son flingue acheté au marché noir ou un poignard caché à sa ceinture. On n’est jamais trop prudente. ✤ 03. La jeune femme est insomniaque. Ses journées sont très disparates, mais il n’est pas rare qu’elle sorte la nuit et dorme toute la journée. Ses voisines la prennent pour une délurée, enfin, ce n’est pas elle qui va leur dire le contraire. ✤ 04. Marloes danse beaucoup, surtout dans les boites de nuits où elle est une habituée. Si elle n’est à Radcliffe que depuis peu de temps, elle s’est vite fait remarquée comme devenant un pilier de bar et une gamine qui sort tout le temps. Du coup, il n’est pas rare qu’elle finisse la nuit avec quelqu’un, homme ou femme, toujours chez elle, histoire d’avoir toujours l’avantage. ✤ 05.On a détecté très tôt une malformation cardiaque chez Marloes, l’empêchant de continuer la tradition familiale en rentrant dans l’armée. Trop faible et instable. Logiquement, elle devrait vivre tranquillement, ni boire, ni fumer, mais Marloes sait très bien que de toute manière, il y a peu de chance qu’elle dépasse les 35 ans. Alors autant en profiter. ✤ 06. Personne ne connait son véritable nom. Pour tous, c’est juste Marloes. Au pire Monroe ou James, quelque chose de passe-partout. ✤ 07 S’il y a bien quelque chose qui effraye la jeune femme, c’est bien la foule. Véritable agoraphobe, cette peur qu’elle contrôle difficilement peut littéralement lui déclencher une véritable crise de panique. ✤ 08. Marloes sait parfaitement se servir d'une arme, avec un petit plaisir pour les armes blanches. Si elle n'a aucune force, elle est agile et rapide et sait exactement où frapper. A dire vrai, c'est un véritable petit soldat. On dit merci la famille. ✤ 09. Marloes, c’est l’insaisissable. Celle qui déteste que l’on s’approche trop près d’elle sans sa permission, celle qui hait qu’on la tienne fermement. Alors elle crache, hurle, crie. Parce que de toute manière, ce n’est pas avec sa force de moineau qu’elle arriverait à se dégager. Véritable furie sous un sourire carnassier. ✤ 10. Marloes est tatouée à la cheville. Z suivi d’une suite de numéro. Un souvenir de sa vie passée, ainsi que de son numéro de compte.

i. que pensez-vous du mouvement terroriste des hunters ?
A dire vrai, Marloes en a rien à faire d’eux. Pour elle, les hommes sont obligés de s’entretuer, il y a toujours eu des guerres, entre les gens de couleurs, entre les personnes de plusieurs pays alors pourquoi pas entre les transmutants et les hunters ? Marloes semble l’interface parfaite entre les mutants et hunters, fréquentant les uns comme les autres, sans jamais prendre part. Elle a déjà pris parti une fois et la personne qu’elle aimait en est morte, elle ne risque pas de faire la même erreur.

ii. êtes-vous effrayée par l'apparition des transmutants dans la société ?
Avec les transmutants, Marloes vacille entre curiosité et appréhension. Ce fut à 21 ans que Marloes rencontra sa première mutante qui portait le nom de Zahria. La première à lui faire voir que quelques-uns d’entre eux avaient des capacités exceptionnelles. Durant les premiers temps, Marloes fut fascinée et même un peu jalouse d’être finalement qu’une simple humaine, mais tout don à sa répartie et c’est presque un risque d’entre être un avec les hunters. Mais Marloes a changé, grandie, mûrie et est surtout brisée. La fascination fait place désormais à une méfiance, presque un désintérêt total. Véritable je-m’en-foutiste, il en faudrait beaucoup pour qu’un mutant l’impressionne, du moins qu’elle l’admette. Surtout qu’elle ne laisse personne s’approcher d’elle.

iii. avez-vous déjà fréquenté des mutants ?
Quelques-uns. Une en particulier. Sa première petite-amie aux longs cheveux d’ébènes, à la peau qui sentait les effluves épicées de l’Afrique et se nommait Zahria. Elle avait la particularité de contrôler la mémoire rien qu’en les touchant. Mais Zahria était avant tout la jeune femme qui faisait bouillonner Marloes avec une intensité jamais encore inégalée. Il lui fallut du temps avant d’avouer à la jeune Marloes ce qu’elle était réellement. Mais cette dernière sous le charme, le fut encore plus. Ce fut la mutante dont elle fut le plus proche, la personne dont elle fut la plus proche.
iv. que pensez-vous de l'élection récente de thaddeus lancaster à la tête du comté ?
Cela la fait grincer des dents. Certes, Marloes s’efforce de ne pas prendre parti, mais la canadienne sait que cela va faire empirer les choses un jour où l’autre. Elle regarde avec dédain ses partisans, éteint la télévision dès qu’elle entend une annonce le concernant. Elle sert les poings, ne pas entrer dans une guerre qui n’est pas la sienne, de ne pas prendre parti pour ne pas perdre d’autres personnes. Pourtant il y a toujours cette petite lueur qui lui dirait de s’insurger, de s’allier avec ceux qu’elle respecte. Mais quitte à crever, autant le faire lorsque les choses bougeront un peu.

≈ PSEUDO : Captain-moe. ≈ PRENOM : Margot ≈ ÂGE : 21 yo ≈ PERSONNAGE : inventé. ≈ AVATAR : Taylor Warren I love you ≈ CREDITS : tumblr & hareton ≈ COMMENT ES-TU TOMBÉ SUR TH ? : Bazzart ! ≈ UNE ULTIME BAFOUILLE ? : D. La réponse D. Et puis votre forum il est trop joli, j’ai mis du temps avant de craquer, mais bon. J’vous déteste :heart :



Dernière édition par Marloes Saint-James le Mer 28 Mai 2014 - 0:27, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeSam 24 Mai 2014 - 23:03


we're all stories in the end
" just make it a good one "


« Fais gaffe la mioche, il va y avoir le recul. Tends bien les bras devant toi et concentre-toi. »

Elle acquiesce, le regard rivé sur la cible en papier. Ne pas bouger, ne pas ciller surtout. Marloes ne veut pas décevoir Isaac, surtout pas lui. Il est l’un des seuls qui la traite encore normalement, comme si elle n’avait pas cette tare qui faisait que tous la regardait comme si elle allait se briser, se fissurer à chaque instant. Alors il fallait absolument qu’elle atteigne sa cible, pour lui prouver qu’il avait raison de lui faire confiance, pour lui prouver qu’elle n’était pas qu’une maladie sur patte. Sa respiration s’arrête quelques instants, juste le temps de se concentrer, de sentir lentement l’oxygène s’évanouir alors que sa main serrait le flingue, bien trop gros pour elle. Le doigt, lentement fait pression sur la gâchette, les prunelles bleues ne quittent pas la cible plantée sur l’arbre. Et elle tire. Le coup la surprends, certes Marloes avait déjà vu son père ou son frère tirer, mais la sensation lui envahissait tout l’avant-bras, la sensation du recul laisse presque un spasme sur le muscle de la jeune fille. Isaac s’empare de l’arme, peut-être par peur qu’un autre coup parte tout seul.

Marloes se précipite vers la cible, elle la touché. Enfin, le papier. Doucement, presque délicatement, elle passe sa main sur le trou, contente de l’exploit qu’elle vient d’accomplir. Son regard bleu se pose sur son frère alors qu’un sourire éclaire littéralement son visage :

« Tu as vu ? T’as vu ? J’ai réussi ! Je suis une vraie Saint-James ! Hein Isaac ! »

Une vraie Saint-James. Oui. C’est étrange comme dans certaines familles, si on n’embrasse pas les mêmes aspirations que ses parents, on se sent rejetés. Et Marloes, c’était un peu le vilain petit canard de la famille, du moins c’est comme cela qu’elle le ressentait. Depuis son plus jeune âge, elle voulait faire carrière dans les forces de l’ordre, un rêve de gosse. Comme son père, son oncle, sa cousine et maintenant son frère qui était en pleine formation à Toronto. Mais Marloes ne pourrait jamais faire carrière dans la police, parce qu’à l’âge de dix ans on lui avait diagnostiqué une maladie cardiaque qui lui empêchait tout emploi physique, et à ses yeux, une vie d’ennui. Le regard de ses parents avaient changés, son frère peut-être moins. Peut-être qu’il sentait déjà à l’époque qu’à trop l’étouffer, on risquait de la perdre. Littéralement.

« Oui, j’ai vu ptite. Allez, viens avant que Maman et Papa se demandent pourquoi on met autant de temps à rentrer. Et hors de question d’en parler à qui que ce soit ! »

Elle acquiesce. De toute manière, c’est une victoire qu’elle gardera pour elle. Hors de questions que d’autres en profitent.


Ses yeux cernés se tournent pour la dixième fois vers l’horloge, vingt-heures. Plus les heures passent et plus ses espoirs de la revoir semblent s’éteindre. Peut-être qu’aujourd’hui,  Marloes ne reviendra pas, peut-être que c’était la fois de trop. Pourtant il essaye de la protéger, tant bien que mal, il remercie ses collègues d’une bouteille pour ne pas que son nom figure sur les registres, il assure à ses chefs que sa fille ne recommencera plus. Mais, il faut croire que Marloes avait changé. Qu’elle avait grandi. Émancipation brutale d’un entourage qui la couvait trop, elle les fuyait littéralement. Deux fois, elle fut arrêtée avant de passer la frontière, trois fois elle fut récupérée dans des squats en charmante compagnie, le corps presque déchiqueté par les piqures. Elle était incontrôlable. Parfois, elle demandait à rentrer, alors elle appelait Isaac qui venait sans poser de questions, qui gardait tout son sang-froid pour ne rien dire. Il savait que de toute manière, cela ne servirait à rien.

Elle cherchait l’affrontement, elle cherchait qu’on la bouscule, qu’on lui crie dessus, qu’on la traite comme ce qu’elle était, une putain d’adolescente.

Avec son père, les affrontements étaient toujours à la limite du possible, à la limite de la violence, que ce soit des mots ou des gestes. Mais Marloes gardait la tête haute, esquissait un sourire cynique sur ses lèvres et regardait son père sans jamais ciller, sans jamais baisser les yeux. Les poings de son père étaient serrés, parfois pour éviter le pire, il frappait ou renversait quelque chose. Et même là, Marloes restait aussi immobile qu’une statue.

Il regarde encore une fois l’horloge ; minuit. Il soupire. C’est à ce moment-là que le téléphone sonne, le patriarche se jette dessus, laissant son imagination élaborer au moins trois scénarios possible quant à l’appel. Marloes était à l’hôpital. Marloes était au poste de police. Marloes était retrouvée morte. La voix est presque fébrile, le timbre presque rouillé.

« - Allo ?

- Papa, c’est moi. Je …

-Marloes, tu es où ? Tu rentres quand ?

- Justement papa… Cette fois, je ne rentre pas. Je peux pas, je suis désolée.

-Désolée ? Tu es DESOLEE ? TU TE FOUS DE MOI MARLOES. JE TE PREVIENS QUE SI JE TE RETROU…
-Au revoir Papa. »

Et puis un silence. La tonalité sonnait dans le vide. Cette fois, elle ne rentrerait pas. Cette fois, on ne la retrouverait pas. Un des avantages à venir d’une famille de flics, c’était que lorsque l’on ne voulait pas être retrouvée, on le faisait à merveille.


« Tu as peur ?  »

Le bras de Zahria qui l’enserre doucement, leurs doigts se croisent alors que Marloes admire la peau bronzée de sa petite-amie. Elle y colle sa joue, juste pour sentir la douceur de sa peau, juste pour sentir qu’elle est là, près d’elle. Un sourire s’esquisse doucement sur les lèvres fines alors qu’elle fixe le miroir, profitant de cette chimère qui partageait ses nuits. C’est fou à quel point, elle est bien ici. A quel point, la jeune canadienne se sentait enfin à sa place.


« Non, je n’ai pas peur. Ce n’est pas comme si c’était la première fois. C’est juste que ça fait un peu mal, »

La gamine pointe sa cage thoracique qui semble avoir du mal à se soulever, comme si un poids en permanence s’enfonçait lentement. Zharia s’écarte brusquement et se tourne comme pour faire face à la poupée de porcelaine qui baisse les yeux, presque honteuse, comme si elle venait de dire un aveu honteux, inavouable. Elle croise ses jambes fines et semble attendre un verdict, un jugement.

« Marloes, regarde-moi. Regarde-moi, j’te dis.   »

Levant les yeux, la canadienne ne peut s’empêcher d’admirer le visage de son amante. Ses traits fins, ses prunelles sombres. Sa chevelure brune. Et cette peau qui mêle avec douceur le noir et le blanc. Une métisse qui alliait une détermination sans borne et une douceur infinie. Zahria avait quatre ans de plus de Marloes qui allait à peine sur ses vingt-trois ans, elles se connaissaient depuis maintenant deux ans, deux ans qu’elles étaient ensembles, deux ans qu’elles faisaient leurs petites affaires sans jamais se faire prendre. Grâce au charme de Marloes et aux compétences ainsi que la confiance qu’avait Zahria en sa petite amie.

« Tu as pris tes médocs ? Sérieux, tu ne déconnes pas avec ça. Et si tu clamses, qu’est-ce que je fais hein ? Fais pas ta putain d’égoïste. Alors tu prends tes pilules, sinon on n’y va pas.  »

Marloes sent que la voix de Zahria a imperceptiblement changée, plus dure, plus nerveuse. Personne ne l’aurait entendu, Zahria avait cette faculté à sembler distante avec tout le monde, mais surtout une manière d’être qui faisait croire à tous que rien ne sembler la perturber. Jamais elle ne vacillait, jamais elle avait la moindre peur, jamais. Marloes admirait sa chimère pour ça.

Marloes sourit. Elle sait que cela ferait enrager sa belle d’ébène, cela ne fait qu’élargir son sourire. Cette dernière se lève, énervée alors que les pupilles bleues de Marloes ne lâchent pas sa silhouette. Elle allume une clope, inspire et ose enfin regarder la gamine, presque recroquevillée sur le sol. On dirait une poupée qui ne sait pas quoi faire d’elle, de son corps, de son être tout entier.

« Je déconne pas sérieux. Vas-y maintenant, ou je te les fais avaler de force. Tu sais que j’en suis capable.   »

Alors Marloes soupire et se lève lentement. Elle s’exécute. Elle écoute toujours Zahria. Elle ne bronche presque jamais. Elle est apaisée. Zahria, c’est celle qui la récupéré avant qu’elle ne touche le sol pour ne jamais remonter. Elle errait dans la rue, sans but, complètement camée. Et puis soudain, Marloes avait senti une écharpe autour de son cou et un bras qui la soutenait. La jeune femme n’avait rien dit, trop shootée pour dire quoi que ce soit. Recueillie comme un chien crevé qu’on ramène chez soi pour donner les restes. Au début, Marloes était exécrable, insultant à tout va. Et puis, elle avait trouvé plus fort qu’elle, quelqu’un qui lui gueulait qu’elle ne l’allait pas l’abandonner. C’est con, mais cela avait marché.

A l’époque Zahria s’amusait à vider des comptes en banques, rien qu’en s’installant devant un ordinateur. Elle s’insurgeait contre les riches qui étaient toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. Idéaliste. C’était peut-être ce qui manquait dans la vie de la canadienne. Alors elle s’était accrochée et les sentiments sont très vite apparus. Passion dévorante et salvatrice à la fois. Elles ne vivaient de pas grand-chose,  mais elles vivaient quand même.

Et puis Marloes lui avait dit qu’elle était malade. En retour Zahria lui avait dit qu’elle était une mutante. Différente. Cela la rendait encore plus belle et exotique aux yeux de la jeune femme. Son don était de modifier des souvenirs rien qu’en touchant la personne, Marloes demanda une preuve, Zharia lui montra une vidéo où elle lui avait fait ses aveux deux heures auparavant, Marloes avait tout oublié.

C’est à ce moment-là, que l’arnaque se mit en place, trop belle et trop tentante. Envie d’adrénaline, de vivre, de sentir leurs palpitants crier un peu plus fort dans leur poitrine. Surtout Marloes. C’était si simple. Marloes séduisait, avec ses grands yeux bleus, son attitude de gamine perdue, mais provocante ce qui semblait attirer le mâle. Elle restait dans la vie du pigeon jusqu’à avoir accès à ses comptes. Alors Zahria piratait, effaçait leurs mémoires et effaçait toute trace des deux Bonnies dans leur vie.  Deux ans à vivre de ça, comme des reines.

« - Marloes. Je crois qu’on est surveillées.
- Mais non tu débloques. Tu effaces tout, hein pas vrai ?

- Oui. Mais cela n’empêche pas tout. Je sais pas, c’est juste une impression. »
-

« - Marloes, y’a le même mec que la dernière fois. Il est là.

- Mais non. Arrête.

- Si, regarde, il est juste derrière toi.»


Alors elle se retourne. Ses yeux parcourent les visages jusqu’à en voir un qui les fixait. Deux pupilles sombres, mais les cheveux noirs jais, comme elle. Les traits de son visage s’étaient durcis, il était plus musclé, plus grand aussi. Mais, Marloes ne met pas longtemps avant de le reconnaitre. Comme une évidence.

« Zahria, faut qu’on y aille. Maintenant.
- Attends tu le connais ?  

- C’est mon frère.  »

Elle lui prend le bras et l’entraine dans la rue, sans se retourner. C’est comme un mauvais cauchemar qui revient à la surface, longtemps enfoui, mais jamais détruit, jamais évaporé. Son cœur battait encore plus vite que la normale, alors elle s’efforçait de marcher plus vite, même si son organisme lui demandait le contraire. Zahria serre doucement sa main avant de bifurquer dans une ruelle étroite. Elles dépassèrent des poubelles, évitaient des escaliers de services tout en se tenant la main. A un moment, Marloes trébuche, alors l’autre la relève et lui propose de continuer, encore et encore.

« Marloes, arrête-toi !  »

C’est instinctif. Entendre sa voix lui fait du bien. Elle en avait besoin. Sauf qu’elle ne le savait pas jusqu’à l’entendre. Zahria aussi s’est arrêtée, même si son regard lui supplie de continuer, de repartir, de fuir. Lentement, la jeune femme se retourne et fait face à son frère qui se rapproche peu à peu.

« Comment tu as fait pour me retrouver ?
- Je suis flic, rappelle toi.

- Combien de temps ?


- Cinq semaines. Je t’ai croisée, dans la rue. Tu sortais du Grand Oak Hotel.

- Ah.


- Je sais tout.

- C’est-à-dire Isaac ? Explique-toi.


- Arrête. Je sais tout ! J’ai compris. Tout. Toi, elle … Elle est pas normale cette fille…  Les gens que vous dépouillez. Vous savez que vous êtes recherchés dans tous le Canada ? Putain, tu fous quoi Marloes ? Hein ?

- Et alors quoi ? Qu’est-ce que ça peut te foutre ?


- PUTAIN MAIS MARLOES MERDE. TU VOIS CE QU’ELLE TE FAIT FAIRE ?

- NE PARLES  PAS D’ELLE COMME CA ! »
Les cris résonnaient dans la ruelle, mais elle s’en foutait. Elle avançait, doucement, la tête haute, le regard plein de dédain. Zahria la suivait de près, même si elle ne disait pas un mot. Marloes se mordit les lèvres, désormais elle n’était qu’à quelques mètres de son frère et la tension était plus que palpable. Sentir son frère là, juste devant elle, c’était insupportable.
« Tu vas faire quoi ? M’arrêter ? Tu n’en n’as jamais été capable.
- Marloes, ne me forces pas. On te protégeait et toi … tu as toujours foutu tout en l’air.

- Alors quoi ? Vas-y, prends ton flingue ! Menace-moi ! Fais ton boulot de flic ! Jamais je ne te suivrai. »

Elle s’apprêtait à faire demi-tour lorsqu’Isaac lui attrapa le bras, assez violemment pour la faire vaciller. Le reste s’enchaîna très vite. Zahria s’interposa, comme d’habitude. Sauf que son frère n’était pas un vieux que l’on pouvait manipuler facilement. Il avait sorti son arme de service et presque instinctivement, il avait tiré. Il ne s’en était même pas rendu compte. Le coup fit sursauter Marloes. Deux minutes plus tard, Zahria était étendue, sur le sol alors qu’une marre rouge se dessinait autour d’elle à une vitesse impressionnante. Marloes chuta, appuya ses mains sur le trou béant, ses dents claquaient, sa voix n’était plus qu’un filet de murmures, elle tremblait.

C’était un accident, un malheureux accident. Isaac lui-même ne compris pas tout de suite. En moins d’une minute, Zahria n’était plus. En moins d’une minute. Marloes ne prononça une parole. Elle fuyait encore. Les mains pleines de sang. Les larmes coulant sur son visage. Elle quittait son frère en vie et son amante morte. Elle avait perdu la seule chose qui avait du sens dans sa vie. De cela, elle en garde une rancœur contre son frère, elle croit qu’il l’a tué parce qu’elle l’aimait, parce qu’elle était une mutante, jamais l’accident ne lui vint à l’esprit. L’apaisement qu’elle ressentait, s’évanouit avec Zahria. Zahria. Deux heures plus tard, Marloes était dans un bus pour les USA, Radcliff fut sur la route.  


Dernière édition par Marloes Saint-James le Mer 28 Mai 2014 - 1:07, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 0:50

la belle taylor warren I love you en humaine en plus MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 243543726 I love you
bienvenue et bonne chance pour ta fiche MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2558279357 I love you
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 4:16

taylor warren MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2497508888
je l'ai toujours trouvée particulièrement magnifique I love you
bienvenue sur TH, si tu as des questions n'hésite pas MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2636227509MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 243543726
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 6:47

la belle taylor MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2497508888
j'ai toujours eu un kiff sur ses yeux bleu, trop bleu. MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2636227509
bonne chance pour ta fichette ma jolie, et bonne chance I love you
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 9:51

Contente que Taylor vous plaise, j'espère que ce sera également le cas pour Marloes I love you
Merci à tous  MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2346529578 
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 10:37

Bienvenue, bonne chance pour ta fiche MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 921491218
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 10:59

Merci I love you
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Faith Cunningham
Faith Cunningham

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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 11:25

Bienvenue miss et courage pour ta fichette MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 243543726
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 12:50

Merci I love you
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 17:39

Piouuuu, Taylor :bave:Ca faisait longtemps que je ne l'avais plus revue, elle est tellement belle MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 475114356
Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche ! MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 115991268
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 18:37

Bienvenue sur TH MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2976688543 MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 3589615265
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 22:07

Oui il faut faire revivre Taylor, elle est trop pretty I love you Merci à tous les deux  MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2346529578 
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 22:36

BIENVENUE  I love you MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 243543726 
Excellent choix d'avatar, Taylor est sublime. MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 3770803369 
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MessageSujet: Re: MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride   MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride Icon_minitimeDim 25 Mai 2014 - 22:51

Une copine humaine MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 475114356 Bienvenue parmi nous belle brune, et courage pour cette nouvelle fiche MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride 2558279357
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MARLOES ; Vulgaire automate à l'âme putride

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