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 Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)

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Ileana Caesar
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MessageSujet: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeVen 9 Déc 2016 - 16:35

 
Like a punch in the face
J'en avais assez. Enfin, après des semaines d'angoisses et de difficultés, Papa avait retrouvé la mémoire. Mais rien n'allait plus, il finit en prison pour une histoire de mutant fou, puis Marcus le remplaça, puis il sortit à cause de sa santé… Je ne comprenais plus trop. Mais ce que je savais, c'est qu'il avait tout fait pour que Papa ne se souvienne pas de moi, et ça je ne lui pardonnerais pas ! En plus, maintenant que Victoire était revenue, on ne pouvait plus se voir comme avant. Je ne savais même pas s'il allait lui parler de moi ou pas...

Trouver l'adresse de Marius était facile quand on savait utiliser internet. Je m'y rendis donc, déterminée, prête à lui casser la gueule une bonne fois pour toute. Une fois devant chez lui je frappais violemment à sa porte. Je trépignais d'impatience, au pire s'il n'était pas chez lui, j'étais capable d'attendre devant sa porte !

Heureusement, dans un sens, il vint m'ouvrir. Je vis tout de suite à sa tête qu'il n'était pas ravi de me voir, il n'y avait rien d'étonnant à ça. Avant qu'il ne puisse refermer la porte, je la bloquais et me la repoussais de toute mes forces pour entrer.


- Oh non ! Faut qu'on parle toi et moi, tête de pioche !

Je réussis à entrer et à fermer la porte derrière moi. La tension était palpable, comme à chacune de nos rencontres. Je posais mes mains sur mes hanches, me tenais bien droite, prête au combat s'il le fallait.

- Ton petit plan de pacotille n'a pas fonctionné. Papa s'est souvenu de moi. Tu croyais pouvoir m'effacer ? Raté pauvre tanche ! Maintenant tu va arrêter tes magouilles et tu va me foutre la paix !



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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeVen 16 Déc 2016 - 22:38

Like a punch in the face.
Lily & Aspen & Marius



Ma vie est un dépotoir depuis quelques temps. Une décharge, avec ses hauts et ses bas, un terrain vague formidable pour jouer mais qui pue tout de même par bien des aspects. C’est un amas de bric-à-brac, c’est un ensemble épars de conneries, un patchwork des plus complets de tout un tas d’expériences ratées et de matériels défectueux, c’est une carcasse de carrière, un cadavre de passion, c’est une vitalité à couper le souffle qui est en train d’agoniser dans une flaque d’eau de pluie. A bien des égards, ma vie pourrait même être comparée à des toilettes d’une station d’autoroute paumée au milieu de nulle part: un miracle inespérée couplé à une profonde envie de gerber. Et même si on apprécie le concept, ce n’est pas pour autant qu’on va avoir envie de s’y attarder plus que nécessaire. Et après, on se demande pourquoi je n’ai pas envie, pourquoi je refuse même, obstinément, une opération qui ne pourrait que me donner un petit sursis et même pas une rémission complète.

Aujourd’hui, c’est un de ces jours où je me suis levé d’un mauvais pied. Pas envie de me lever, pas envie d’aller chez le cardiologue, pas envie d’appeler mon agent, pas envie de discuter avec Moira, pas envie de grand chose au final. Je me suis planté devant ma console pendant une petite heure, j’ai changé cinq fois de jeux, dix fois d’idée, j’ai tourné en rond pendant vingt bonnes minutes après, tenté d’enchaîner les abdos sans grande conviction. Aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est un de ces jours que j’ai envie de passer avec Samuel ou Adaline, ou dans les bras d’Astrid et puis basta, next, on passe à autre chose. Je regarde ma montre pour la quinzième fois en une demi-heure, il n’est toujours pas midi. Je pousse un râle de désespoir, en donnant un coup de pied dans la porte de la chambre de Moira, qui n’est pas là pour la journée, je ne sais même plus pourquoi. Ah oui, si, c’est vrai, elle est allée son putain d’animal, et en a profité pour emmener promener Kartoffel. Pitié, de l’animation, n’importe quoi mais de l’animation, parce que je ne vais pas supporter une journée sans rien d’autre qu’un petit face à face avec le cardiologue. Je checke mon téléphone, j’envisage une seconde d’envoyer un sms à Aspen mais non, elle doit bosser, encore, et… J’écarquille les yeux en entendant frapper à la porte. Bon sang, c’est bien la première fois que je suis exaucé, et c’est ça qui me pousse à aller ouvrir sans attendre. Avec un peu de chance, ça va être Crescentia. Ou Astrid. Ou Moira. Ou Aspen. Ou quelqu’un d’intéressant.

Avec un peu de chance. Il y a quelques jours, c’était ma mère qui se tenait devant moi, dans ce couloir. Il y a quelques jours, c’était ma mère qui frappait à cette porte, pour discuter. Avec un peu de chance... la bonne blague. Quelqu’un d’intéressant, la bonne blague aussi. De l’animation, là-dessus, en revanche, j’ai été exaucé. “Oh putain, pitié, pas toi…” Je veux fermer la porte, elle me devance en forçant le passage. - Oh non ! Faut qu'on parle toi et moi, tête de pioche ! Je recule de quelques pas, je l’observe fermer la porte. Et aussitôt, je sens ma mauvaise humeur de la matinée se cristalliser en colère. “BAH VAS-Y, Fais comme chez toi, j’te dirai rien !” C’est marrant comme un petit bout de personne peut réussir à m’énerver en un rien de temps, ça doit être son super pouvoir, sa super mutation, sa seule existence qui fait ça.

Dans tous les cas, jamais je n’admettrai qu’il y a peut être des gènes Caesar qui entrent en cause. Hors de question que j’admette en pensée ou en paroles que cette fille qui vient de s’incruster chez moi est ma soeur. Hors de question. - Ton petit plan de pacotille n'a pas fonctionné. Papa s'est souvenu de moi. Tu croyais pouvoir m'effacer ? Raté pauvre tanche ! Maintenant tu va arrêter tes magouilles et tu vas me foutre la paix ! Je réagis au quart de tour. Elle pense pouvoir m’intimider ? “Te foutre la paix ? TE FOUTRE LA PAIX ?” Je la pousse, sans aucune douceur, mais pas à pleine puissance non plus : mon père ne me pardonnerait jamais si j’en venais à blesser sa si précieuse petite bâtarde. Je la pointe d’un index accusateur. “Laisse moi t’expliquer une chose: je t’efface par ma seule existence. Tu n’es rien, tu n’es personne. Je ne sais pas pour qui tu te prends, mais il me semblait avoir été plus que clair la dernière fois, tu n’as pas à t’approcher ni de mon père, ni de ma famille, ni des Caesar, ni de mon entreprise” Les possessifs dégringolent de ma bouche, si porteurs d’un sens mensonger qu’ils m’en donnent le vertige. Mon père, ma famille: nous ne sommes pas une famille et vue la dernière discussion que j’ai pu avoir avec mon paternel, je doute de tout ça plus que jamais. Mon entreprise, elle n’a jamais été mienne, elle ne sera jamais mienne et plus que tout: je n’ai jamais voulu en hériter. Et avec le fiasco qu’ont été mes quelques semaines en tant que PDG, vu l’interdiction formelle que la justice a posé à me voir un jour me mêler à nouveau des affaires de l’entreprise, ce mon ne sera jamais autre chose qu’un mot lancé dans le vent, et perdu.

© Grey WIND.
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Ileana Caesar
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeDim 15 Jan 2017 - 11:32

 
Like a punch in the face
Marius criait aussi fort que moi, c'est un miracle que les voisins ne soient pas encore venus nous dire de la fermer. Mais il ne valait mieux pas qu'ils viennent, ils risquaient de ne pas être bien acceuillis.

Marius me poussa et je reculais de quelques pas mais restais droite, mes yeux envoyant des éclairs. Je ne me reconnaissais pas, moi qui n'aimait pas spécialement la violence, j'avais l'impression qu'un volcan me dévorait de l'intérieur. J'avais des envies de meurtres, de coups de poings dans sa belle gueule, de le castrer tellement j'étais furieuse qu'il s'obstine ainsi à gâcher ma vie. Pourquoi diable étais-je allé lui parler ? Qu'est-ce qui m'avait pris de croire que nous pourrions nous aimer ? Quelle belle naïve j'étais...

Il tenta de me menacer de ne plus approcher de son père, sa famille, son entreprise... Ce dernier point me fit pousser une exclamation dédaigneuse. Bon sang... C'était vraiment moi ? Mais les mots sortaient tout seuls, j'étais comme dans un état second.


- TON entreprise ? Ah oui ! C'est sûr que Caesar Pharmaceutics se portait comme un charme avec toi comme PDG ! Belle réussite !

Je le poussais aussi, hargneuse, révélant une force que personne ne pouvait deviner en me regardant. Je lui crachais toute ma rancoeur et ma haine à la gueule, j'en devenais dégueulasse à l'attaquer sur ça. Mais c'était plus fort que moi, il fallait que j'évacue ce qui me tuait.

- Toi ne t'approche plus de MON père ! N'essaye plus de nous séparer, n'essaye plus de lui faire du mal, ne lui adresses même plus la parole ! Tu n'es qu'un gosse capricieux qui provoque catastrophe sur catastrophe ! Alors la prochaine fois, ferme ta gueule et oublie moi ! Tu ne me sépareras pas de ma seule famille !

Pourquoi étais-je aller le voir ? Qu'est-ce qui m'avait fait croire qu'on pourrait tous s'aimer et être une belle grande et heureuse famille ? Comme j'étais naïve... Il n'a pas tord, je ne suis qu'un parasite, je n'aurai jamais dû naître. Alors que Marius s'approchait de moi, je le giflais et reculais. Je tremblais de rage...



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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeDim 15 Jan 2017 - 17:30

Like a punch in the face.
Lily & Aspen & Marius



Dans le top 10 des choses capables de pourrir une journée, il y a en première position un arrêt cardiaque, juste devant la tronche de mes parents m’invitant à dîner chez les Callahan et une assiette remplie de salsifis. Et en quatrième position, même si on parle déjà d’une promotion en deuxième position mais chut, c’est un secret, il y a la visite surprise d’une meuf qui clame être ma sœur mais qui n’est, en réalité, qu’un parasite venu me pourrir la vie, me pourrir ma relation avec mon père et me renvoyer en plein visage mon absence complète de légitimité dans une famille peuplée de hunters et de surdoués arrogants, charismatiques et surtout incroyablement faits pour diriger, porter le nom de Caesar et faire chier le reste du monde. Alors… alors autant le dire tout de suite : ouvrir la porte pour la trouver sur mon paillasson, la voir forcer le passage pour s’imposer chez moi, et, en plus, m’insulter… comment vous dire que non, je n’adhère pas vraiment et que oui, je ne vais faire absolument aucun effort pour être cordial, diplomate ou quoique ce soit qui m’impose d’être gentil avec elle.

Tant pis pour elle. De toute manière, elle ne devait pas s’attendre à mieux. Tu vas arrêter tes magouilles et me foutre la paix : mes voisins sont habitués à mes hurlements, à mes engueulades avec Moira, à mes coups de colère aussi brusques qu’éphémères, ils sont habitués à ce que je donne de la voix et heureusement pour eux. Je ne me retiens pas. Je réagis au quart de tour, je m’enflamme, je m’emporte, j’emporte surtout ma patience utopique, ma maîtrise de moi inexistante pour mettre bien en avant ce qui est le plus évident chez moi : mon impulsivité. C’est à elle de me foutre la paix, c’est à elle de dégager, c’est à elle de nous laisser tranquille. Je lui balance des possessifs, je lui balance ces marques d’appartenance, je la rejette avec force et détermination. Et conviction. Bordel oui, avec conviction. TON entreprise ? Ah oui ! C'est sûr que Caesar Pharmaceutics se portait comme un charme avec toi comme PDG ! Belle réussite ! J’ouvre grand les yeux sous la provocation gratuite. Justifiée. Douloureuse. « Pardon ? » J’ouvre grand les yeux, je m’avance pour la pousser et l’expulser de mon appartement mais encore une fois, elle prend les devants pour me repousser moi, me prendre par surprise, me forcer à faire un pas en arrière. Un pas qu’elle va regretter. Je ne suis pas très patient. Je suis colérique. Je suis violent, aussi, quand on me cherche. Et bordel, qu’elle me cherche. - Toi ne t'approche plus de MON père ! N'essaye plus de nous séparer, n'essaye plus de lui faire du mal, ne lui adresses même plus la parole ! Tu n'es qu'un gosse capricieux qui provoque catastrophe sur catastrophe ! Alors la prochaine fois, ferme ta gueule et oublie-moi ! Tu ne me sépareras pas de ma seule famille ! J’ouvre la bouche pour lui rétorquer que justement, si, je vais la séparer de mon père, mais elle me prend de court, une fois de plus, pour me foutre une gifle. Une gifle qui me tétanise. Qui fait exploser en moi un brasier de colère. Une gifle qui n’a rien en commun avec toutes celles que j’ai pu un jour recevoir. Me prendre une baffe de la part de mon père, de ma mère, d’Astrid ou de mes exs, me prendre une baffe de quelqu’un pour des raisons plus ou moins justifiées, passe encore.

Mais me prendre une baffe de la part d’une petite conne, ça… Je serre les poings. Ma mutation se calque à la colère qui me consume, se calque à une colère qui me ronge, qui ne demande qu’à sortir, qu’à s’exprimer, qu’à faire payer. « Ce n’est PAS ton père ! Ce n’est PAS TA FAMILLE ! » Ma respiration s’approfondit, à mesure que j’essaye de maintenir un certain contrôle dans mon esprit pour ne pas me jeter sur elle et lui faire regretter le moindre de ces mots. Je sens ma mutation agir, grandir, se débloquer. Je la sens prendre de l’ampleur, je la sens enfler, s’harmoniser avec mon souffle. Mon poids s’accentue lorsque j’inspire, redevient normal lorsque j’expire. J’essaye de faire la part des choses, j’essaye de contrôler ce que je peux contrôler « Tu cherches la merde, là, on est bien d’accord ? » Je fais un pas en avant, ma mutation m’échappe encore plus. Si je n’étais pas persuadé qu’elle se cantonnait à mon corps, je serais prêt à parier que c’est elle qui fait grincer ce qu’il y a autour de moi. « Ecoute-moi, petit parasite, je crois que t’as pas tout compris. Je suis le fils d’Hippolyte Caesar, je suis le fils de Victoire Caesar, toi, tu n’es qu’une petite merde dont personne ne veut. D’ailleurs, qui voudrait d’une bâtarde ? Alors essaye d’intégrer deux-trois choses simples : » Le handballeur, le cascadeur, le sportif et le mutant s’assemblent pour attraper son poignet d’un geste brusque, le serrer avec force, le tordre, même, comme mon père a pu tordre le mien il y a six mois, jusqu’à la fracture. Je ne vais pas jusque là, je tiens juste à ce qu’elle retienne le message. « Ne me touche plus jamais. Ne mentionne plus mon père comme étant le tien et surtout, surtout, retiens que tu es peut-être une petite chasseuse, mais moi, je suis le grand et le vilain mutant qu’il ne faut pas chercher. »

© Grey WIND.


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Ileana Caesar
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeLun 27 Fév 2017 - 15:13

 
Like a punch in the face
L’ambiance était horrible, je me sentais mal. Mon estomac était noué et j’encaissais chacun de ses hurlements en pleine tronche. C’était fini, mes faibles espoirs de famille étaient réduis à néant. Je faisais mon deuil, entre colère et tristesse. J’aurai aimé que tout se passe bien, que nous nous acceptions l’un l’autre. Mais plus je l’entendais et plus je comprenais sa rancœur : celle d’être le dernier, derrière un frère trop parfait, qui n’a pas su répondre aux attentes d’un père idéalisé. J’étais un échec de plus pour lui, j’avais reçu de l’amour et de l’attention quand lui n’avait qu’ordres et discipline. Bien sûr, Papa aussi avait été dur dans ma formation de Huntress, mais pas autant que lui certainement.

De mon coté, j’en voulais au monde entier : aux mutants pour ne pas être les monstres que je croyais et pour me faire ainsi douté, à Papa pour ne pas assumer qui je suis, à Maman d’être morte, à ma famille de m’avoir rejeté, à ma vie d’être si complexe que j’en perdais l’esprit… Je perdais mes illusions violemment et perdais aussi mon précieux sourire.

Nos colères, nos rancœurs se rencontraient et explosaient, il n’y avait rien d’étonnant à cela. Je m’attendais presque à chaque instant à ce que les flics débarquent pour arrêter notre vacarme. Nous avions besoin d’évacuer, pas de bol, nous en avions besoin en même temps.

Mais Marius se mit soudain à agir étrangement. Il s’approcha de moi, sa fureur ayant atteint un nouveau niveau. Je reculais d’un pas, mes sens en alerte. Il ne criait plus mais sa voix me fit frémir d’horreur. J’avais un mal fou à respirer soudainement, comme si je pesais une tonne. Que se passait-il ? J’avais l’impression que mon corps entier allait se briser, comme écrasé par un camion. Mais le plus dur c’était que ce n’était pas en continu : je recevais cette sensation par vague, comme si elle suivait le souffle du jeune homme face à moi.

Il fut bientôt assez près pour me toucher et attrapa mon poignet. Il le tordit d’un geste, comme si j’étais faite de papier mâché. Un cri de douleur m’échappa et je tentais de me défendre, en vain. J’avais beau tenté toute les prises d’art martiaux qui me venaient en tête mais sans succès. J’avais l’impression de me battre avec une pierre.


- Lâche-moi bordel !

Je n’avais pas peur, pas trop, mais il m’annonça alors le pire : Marius était un mutant. Un mutant ! Voilà pourquoi je ne pouvais pas le faire bouger, sa mutation devait l’aider. Je grognais, en colère, et tentais encore de me débattre.

- Le méchant mutant à éviter hein ? Tu va voir ce que j’en fais des saloperies de ton genre !

Je réussis à attraper le spray au poivre de mon sac et visais aussitôt son visage. Je ne savais pas si ça allait être efficace, mais peut-être que je pourrais m’échapper…

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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeLun 27 Fév 2017 - 22:30

Like a punch in the face.
Lily & Aspen & Marius



Je sais que je suis un con qui s’emporte excessivement vite pour excessivement rien et que mes colères sont le plus souvent aussi brutales que destructrices lorsque je m’y mets vraiment. Mais je sais aussi que pour le coup, j’ai toutes les raisons du monde d’être en colère et que pour le coup, j’ai toute légitimité à non seulement l’insulter et gueuler, mais aussi à la jeter sans aucune douceur. Hippolyte Caesar n’est pas son père et ne le sera jamais, que ce soit bien clair entre elle et moi. Mes poings serrés s’alourdissent, se densifient, gagner en compacité et en solidité. Hippolyte, Marius et Martial Caesar ne seront jamais sa famille, les laboratoires Caesar ne sont jamais son entreprise et sa place ne sera jamais au milieu de nous, il faut qu’elle le comprenne, et qu’elle le comprenne maintenant. Mes poings se relâchent en même temps que ma respiration. En même temps que ma mutation qui enfle dans ma chair, enfle dans mon corps, prend à chaque cycle un peu plus d’ampleur et de consistance comme la violence d’un feu qu’on réanime avec un soufflé. J’inspire, elle fourmille sur mon épiderme, densifie chacune de mes cellules pour changer jusqu’à leur masse moléculaire, jusqu’à leurs caractéristiques les plus élémentaires. J’expire, tout se relâche brutalement, revient à la normale, et mon corps s’adapte, s’adapte encore. J’inspire, le processus se remet en branle, plus rapidement que la fois précédente pour aller plus loin. Et se relâche lorsque j’expire. Qu’elle m’écoute bien lorsque je lui dis de me laisser tranquille parce que je ne suis clairement plus en état de plaisanter à ce sujet. Qu’elle m’écoute bien lorsque je lui ordonne de ne plus se mêler de ma vie ni même de celle de ma famille. Je n’ai pas cherché les emmerdes, pour le coup, c’est elle qui est venue me chercher.

Et maintenant, la seule à laquelle elle peut s’en prendre, c’est elle. Elle et son arrogance, elle et son patrimoine génétique, elle et le favoritisme dont elle a été l’égérie, elle et les sourires de mon père, elle et sa petite perfection, elle et sa seule existence. La seule à laquelle elle pourra se plaindre, ce sera sa connerie. Et sa prétention sans limite. Elle est une petite hunter parfaite, comme mon père, comme ma mère, comme mon frère ? Sans blague. Mais dommage pour elle : en plus de n’être qu’un pauvre con, qu’un pauvre raté, qu’un pauvre imbécile, je suis aussi un mutant, histoire de compléter le tableau du vilain petit canard. Un mutant bien vilain, un mutant qui n’a jamais cherché à utiliser sa mutation mais un mutant qui commence aussi à un peu péter un câble. Un mutant, enfin, qui perd le contrôle de sa mutation. Sans s’en rendre compte. Lorsque j’attrape son poignet pour le vriller et lui faire comprendre que je ne joue pas, que je ne plaisante pas et que ce ne sont pas des paroles en l’air, tout mon corps à la densité du granite et mes organes, bien obéissants, s’y sont adaptés comme d’habitude ; je me sens lourd, je me sens dur, je me sens solide et avec une force d’inertie telle que je ne suis plus capable de bouger rapidement. Mais elle a beau me frapper, ça ne me fait rien. Je ne la lâche pas, je la regarde dans les yeux. Lâche-moi bordel ! Elle peut toujours rêver. Quitte à cumuler tous les défauts, autant qu’elle sache que je suis un mutant.

Et un mutant pas vraiment ravi. Je ne lui tords pas le poignet jusqu’à la fracture, tout de même pas, mais l’intention est là. Et ma force, aussi, ma résistance, surtout, la panique qui semble l’empêcher de respirer correctement, tout ça me surprend. Ce n’est pas moi. Je ne suis pas comme ça. Pas d’habitude. Mais d’habitude, aussi… je n’ai pas un parasite en face de moi, occupé à me balancer à la gueule à quel point je suis un pauvre nul. Le méchant mutant à éviter hein ? Tu vas voir ce que j’en fais des saloperies de ton genre ! Saloperie, tout est dit. « Ah ouais ? Et tu leurs fais quoi, tes petites prises min… AH PUTAIIIIIN ! » La densité ne fait pas tout. Elle durcit ma peau, augmente ma masse, ralentit mon corps ou l’accélère, elle me rend plus résistant aux coups, plus violent aussi… mais elle n’a aucun effet pour les attaques dans les yeux : je lâche Lily pour mieux reculer et porter ma main à mes yeux.
Autant dire que je ne suis pas le plus heureux des hommes lorsque je la fixe à nouveau, furieux, les yeux brûlants, rougis et débordants de larmes de douleurs. « Espèce de petite pute ! ASSEZ ! » Mes bras s’abattent de haut en bas des deux côtés de mon corps alors que je lui hurle d’arrêter. Et recommencent à chaque mot quand je reprends. « JE NE VEUX PLUS TE VOIR ! » Autour de moi, tous les meubles grincent, hurlent. Même le parquet sous mon corps gémit. Je crois que jamais ma densité n’a été aussi élevée. Et jamais la leur ne l’a été aussi. Mais je ne m’en rends pas compte. Même mon propre corps, je suis incapable de sentir à quel point je l’éprouve. Alors de là à imaginer les dégâts que ça commence à causer tout autour de moi et en particulier à un autre corps humain qui n’est pas habilité à subir ça… Le périmètre de la zone touché grandir en même temps que ma colère. Il est nourri par mon adrénaline, nourri par ma fureur aveugle. La densité des choses autour de moi fluctue à l’image de ma respiration plus que rapide.

© Grey WIND.


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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeJeu 2 Mar 2017 - 22:11

Like a punch in the face.
Lily & Aspen & Marius



Elle était pourtant sure que c'était une bonne idée, d'arriver chez Marius et Moïra un peu à l'improviste pour leur apporter de quoi se faire une sorte de gros gouter un peu tardif, à moins que cela soit un apéro déguisé en gouter. Toujours était il qu'Aspen était allée fouiner dans une des boulangeries patisseries de la ville pour rapporter bien trop de macarons pour être raisonnable, portant la petite boite dans sa main gauche alors qu'elle vérifiait ses mails de l'autre, en parfait working girl : la journée s'était bien passée, elle était à peu près sure que son idée allait être retenue pour un projet à Chicago, et James continuait d'être le plus mignon de la Terre. Pour faire court, Aspen était heureuse, énergique, gaillarde, et elle ne savait absolument pas ce qui allait lui tomber dessus.
Arrivée en bas de l'immeuble, elle avait reçu un message de Moïra à l'instant lui indiquant qu'elle était hors de la ville pour un concert, mais que Marius était probablement là, et qu'il ne manquerait pas d'engloutir tout ce qu'elle pourrait lui apporter plutôt que de devoir faire une goutte de cuisine lui même. Aspen avait souri, avant de taper le code sur le digicode de l'entrée et d'avaler la première volée de marches la séparant de la porte de Marius. Arrivée à mi chemin, elle ralentit le pas, fronçant un peu les sourcils. Elle avait une drole d'impression de vertige, son cœur lui pesait un peu dans la poitrine, à la manière d'un point de coté, ou quelque chose s'approchant. Aurait été marché trop vite, oublier de respirer profondément ? Elle prit quelques secondes pour se reprendre, avant d'avancer à nouveau. C'était étrange, cette impression qu'elle avait du mal à lever les pieds pour atteindre chaque marche, comme si tout son corps pesait une tonne... Elle devait faire un hypoglycémie, un truc du genre, mais elle n'avait tellement pas l'habitude qu'elle décida de ne pas y prendre garde. Arrivée à la porte de l'appartement, elle toqua avant d'appeler Marius joyeusement. Sans réponse. Elle toqua à nouveau, donnant de la voix pour s'annoncer, avant de porter la main à la poignet... Et la porte s'ouvrit toute seule. Etrange. Aspen avança dans le couloir de l'entrée, où l'air lui paraissait encore plus suffoquant qu'ailleurs. S'appuyant contre le mur, elle avança vers le salon, le cœur manquant de s'évader de sa poitrine à chaque battement. Il se passait quelque chose, tout cela n'était pas normal. Elle entendit crier, plus loin, alors qu'elle s'accrochait à l'encadrement de la porte, les yeux écarquillés

- Ma... Marius ?

En face d'elle, au milieu du salon, Marius se tenait debout, menaçant, devant une jeune inconnue effondrée sur le sol. La scène était totalement irréelle, alors que Marius semblait émettre des ondes qui la frappait en pleine poitrine. Aspen retint son inspiration, puis avança lentement en direction de la demoiselle sur le sol. Elle tenait une bombe de spray au poivre... Mais c'était quoi ce bordel. La rousse releva les yeux vers le Caesar, la respiration courte, le fixant avec un mélange de stupéfaction et de méfiance :

- Marius... Qu'est ce qu'il... Se passe ici …

© Grey WIND.
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeJeu 13 Avr 2017 - 7:21

 
Like a punch in the face
Le spray au poivre avait fait son effet le temps de quelques secondes. J’avais pu dégager mon poignet et reprendre un peu de distance. Mais mon cœur était lourd… En fait mon corps entier était lourd. J’arrivais à peine à tenir debout. C’était certainement son don qui agissait contre moi, mais je n’arrivais pas à comprendre exactement comment cela fonctionnait.

Il se tourna vers moi avant que je n’atteigne la porte. Il se mit à me hurler dessus. Je sentais que je devais fuir, je n’étais pas assez armé. Mais je n’y arrivais plus. La pression se fit de plus en plus forte, jusqu’à ce que je sente soudain mes jambes se briser. Je hurlais alors de douleur et m’effondrais au sol, comme si une main géante m’écrasait, impitoyable. J’arrivais à peine à respirer et la douleur de mes jambes me fit monter les larmes aux yeux. Je déglutis, tremblante. Est-ce qu’il allait me tuer ? En était-il capable ? Il semblait si furieux que je m’y attendais.

J’entendis une porte s’ouvrir et une voix féminine se fit entendre. J’étais dos à la porte, je ne voyais donc pas qui était entré, mais je ne reconnaissais de toute façon pas cette voix. La jeune femme demandait à Marius ce qu’il se passait. Elle allait aussi se faire tuer ! Je tournais difficilement la tête vers elle et tentais de l’inciter à partir.


- Fuyez !

Je tentais de ramper vers Marius. Si seulement je pouvais le faire tomber, il perdrait son attention et elle pourrait partir. Moi je ne pouvais plus, j’étais foutue… J’attrapais sa cheville mais c’était comme s’il était collé au sol. Mes efforts étaient réduits à néant…

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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeMar 18 Avr 2017 - 13:55

Like a punch in the face.
Lily & Aspen & Marius



Saloperie. Tout est dit. J’ai les yeux qui brûlent. Mon coeur bat à toute allure. Je ne voulais pas la lâcher mais force est de constater que c’est bel et bien le cas quand je hurle et l’insulte, quand je recule avec précipitation. Les battements de mon coeur explosent dans ma poitrine en même temps que ma colère, mes mains frottent mes yeux sans succès, des yeux baignés de larmes. Je la sens, dans mon torse, qui se noue et tournoie en moi. C’est un monstre en cage, ma mutation, un monstre qui se débat et me lacère, qui a pris son indépendance pour coller au mieux à des besoins que j’ignore avoir. Ma mutation qui m’échappe un peu plus à chaque fois que j’inspire, que j’expire, je le sens dans mes tripes à un point innommable. Tout explose dans mon esprit, comme la colère. Colère. Colère et frustration, colère et jalousie, colère et mal-être si profond qu’il ne peut qu’exploser. Colère et dégoût, colère et haine aveugle et aveuglée. Je la déteste, putain, je la déteste, je déteste tout ce qu’elle représente, des choix de mes parents à l’infidélité de mon père, à cette injustice qui m’a poursuivie toute mon enfance et qui s’est matérialisée dans cette putain de gamine choyée et aimée, alors que j’étais au bord de la route comme un clébard abandonné. Un clébard qui prend sa revanche. J’attaque, je mords. Ma mutation agit au rythme de ma respiration, je ne me suis jamais senti aussi lourd, aussi léger. Dans ma poitrine, mon coeur tient miraculeusement le rythme. A chaque expiration, je me fais de plus en plus lourd. Non, elle ne va pas s’en tirer aussi facilement. Je l’avais prévenue. Je l’ai prévenue plus d’une fois que je ne voulais pas la voir. C’est elle qui est venue me chercher des emmerdes. Elle s’écroule, j’ai la vue rendue floue par des larmes qui ne cessent de s’agglutiner, de couler pour tenter de protéger mes rétines. Je fais un pas dans sa direction, un pas lourd.

Menaçant. Ma colère dépasse les bornes, je ne souffre plus d’aucune mesure. Même face à mon père, je n’ai pas souvenir d’avoir à ce point perdu un contrôle de base inexistant. - Ma... Marius ? La voix sort de nulle part, je foudroie Aspen du regard. Inutile d’avoir une vue extraordinaire pour la reconnaître. “Aspen ?” Pas de surprise, pas de douceur, pas de joie dans ma voix. Arriver à articuler deux syllabes est déjà un exploit, je n’ai pas la force de les détacher autrement qu’avec une froideur et une agressivité en tout point égales à celles de mon père. Sauf que je n’en ai pas conscience. Je n’ai pas conscience des dégâts que je provoque autour de moi, de la violence qui émane de toute mon attitude. Je n’ai pas conscience que ce sur quoi je presse, autour de moi, c’est la densité des corps et des objets qui m’environnent. Je n’ai pas conscience que je ne suis pas le seul impacté et je n’ai pas du tout le calme nécessaire pour m’en rendre compte par l’observation. - Marius... Qu'est ce qu'il... se passe ici…  Je désigne Lily d’un gestion vague de la main pour toute explication, avant de chercher comment détailler. Ce qu’il se passe ici ? Excellente question. Le hurlement de douleur qu’elle a poussé, le craquement de ses os, tout ça m’indiffère. Ce qu’il se passe ici ? Elle m’a agressé, j’ai riposté, elle a dû trébucher pour tomber comme ça. Et son - Fuyez ! me parait si pathétique à cet instant. D’un dernier mouvement de bras, je passe ma manche sur mes yeux avant de fixer Aspen. Une main à ma cheville, je décolle mon pied du sol et je donne un coup de pied dans le bras de celle qui prétend être ma demi-soeur. “NE ME TOUCHE PAS !” J’ai doucement conscience de ressembler à mon père, dans la sècheresse de mes mots, leur violence et mon indifférence.

Ce qu’il se passe ? Je crache “Rien du tout. Cette petite peste me harcèle depuis des mois, je l’avais prévenue, elle n’a rien à faire là. Je lui ai dit de dégager, elle m’a agressée avec un putain de spray au poivre.” Factuel, autant rester factuel. Si l’arrivée inopinée d’Aspen n’a aucun effet sur ma colère et ce débordement de mutation qui s’échappe enfin comme un tourbillon incontrôlable et incontrôlé, elle a au moins le mérite de me rendre lucidité, de transformer ma fureur en quelque chose de glacé. De Caesar. De gratuitement agressif.

Je crache à nouveau en direction de Lily un “Allez, relève-toi et dégage” avant de choisir Aspen pour cible. “Qu’est-ce que tu fais là ?” Incapable de me calmer. Bam, bam, bam. Mon coeur continue de tonner à toute allure. Tu vas voir ce que j’en fais des saloperies de ton genre ! Ah ouais ? Ben elle en fait pas grand chose, hein.

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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeDim 23 Avr 2017 - 13:00

Like a punch in the face.
Lily & Aspen & Marius



A cet instant précis, Aspen eut bien du mal à prendre toute l'ampleur de la tragédie qui était en train de se produire sous ses yeux. Son cerveau refusait d'intégrer l'évidence de la situation : Marius était en train de faire du mal à cette fille au sol. Marius était en train de faire ce... ce truc atroce et incompréhensible qui touchait l'inconnue de plein fouet, qui commençait à l'oppresser à son tour comme une main invisible l'attrapant à la gorge, l'attirant au sol avec une violence peu commune à laquelle elle avait bien du mal à résister. Le pire dans tout cela, c'était le regard froid et métallique, chargé de rage de son meilleur ami. Elle l'avait déjà vu dans bien des états, soumis à bien des émotions, mais jamais dans une telle colère froide et destructrice. Appuyée contre le mur du salon, la respiration haletante, elle entendait Marius cracher ses explications avec des mots qu'elle ne lui connaissait pas, tranchants, agressifs, violents. Haineux. Qu'avait fait cette gamine pour attirer ainsi l'ire du Caesar sur elle ? Elle n'en avait pas la moindre idée, mais elle ne pouvait que se rendre à l'évidence : elle était en danger face au jeune homme dont le regard semblait avoir la capacité de leur ôter la vie, à toutes les deux.

Marius... Calme toi... Tu... tu nous fais du mal, c'est dangereux... Respire, n'importe quoi mais... Arrête ça... tout de suite...

Sa voix se faisait tremblante, mais ferme malgré tout alors qu'elle se rapprochait lentement mais surement d'une Iléana qui semblait sur le point de tourner de l'oeil. Lentement, elle s'accroupit auprès le la jeune femme prostrée, écarta une des mèches sombres de son visage, cherchant à croiser le regard de cette inconnue qui semblait ne pas en mener large :

C'est ok miss, je sais pas qui t'es, mais on va sortir de là ensemble, tranquillement, en sécurité, vivantes...

Laissant à Iléana le loisir de s'accrocher à elle pour l'aider à se redresser, la huntress planta son regard dans celui de Marius, confrontant ses iris avec les siennes, alors qu'elle sentait la pression lui contracter les os, la cage thoracique comme écrasée par une force invisible, rendant sa respiration sifflante et laborieuse.

J'étais juste venue te voir, et dé... Déjeuner... Marius bordel de merde arrête ça tout de suite, tu es en train de nous casser en deux !

En trois, en quatre, en mille morceaux semblaient être plus adéquat, alors qu'au prix d'un effort sur humain elle se redressait, Iléana dans les bras, agrippée à son cou. Son arme... elle avait une arme dans son sac, un petit holster qu'elle arriverait peut être à pointer sur Marius avant que ses poignets ne se brisent, mais... Comment pourrait elle faire ça ? Comment pouvait il lui, lui faire ça ? C'était juste totalement fou, irréel, tragique. Cauchemardesque même. Elle ne pourrait pas tirer sur Marius, mais si il ne s'arrêtait pas de faire ce qu'il semblait être déterminé à achever, peut être n'aurait elle même pas le choix ...
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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeJeu 11 Mai 2017 - 19:24

 
Like a punch in the face
Je sentais que j’avais de plus en plus de mal à respirer. Ma vue commençait à se troubler à cause du manque d’oxygène. Je me sentais de plus en plus faible. Allais-je vraiment mourir de la main de mon propre frère ? Je comprenais enfin que j’étais allé trop loin avec lui mais est-ce que je méritais la mort pour autant ? Bon sang, rien de tout cela ne serait arrivé s’il ne m’avait pas rejeté dès le départ ! Et si je ne lui avais pas parlé… Je regrettais amèrement le jour où j’étais allé le voir pour me présenter, pour lui dire la vérité. Je n’ai eu que des ennuis par la suite, je n’aurais jamais dû l’approcher.

Mes pensées dérivèrent vers Papa, qui ne se souvenait pas de moi. Oh nous avions discutés et je sentais qu’il faisait des efforts, mais… ce n’était pas pareil. Je n’étais plus sa petite princesse, je n’étais plus sa fille adorée. Dans ces conditions est-ce qu’il ne valait mieux pas laisser Marius en finir ?

Mes pensées sombres furent interrompues par l’arrivée d’une femme qui semblait connaître mon frère. Elle tenta de le calmer mais en vain, il semblait trop pris dans sa colère pour entendre raison.

Heureusement j’étais tombé sur quelqu’un de bien. Elle s’approcha de moi et promit de m’aider, de me sauver. Les larmes me montèrent aux yeux, alors j’avais encore une chance ?


- Mer… Merci…

J’entourais ses épaules de mes bras et me laissais porter par elle. Heureusement que je ne pesais pas lourd ! Mais j’avais l’impression qu’un poids continuait de m’écraser, de m’entraîner vers le sol. Je gémis de douleur alors que chaque os de mon corps se mettait à craquer. J’allais mourir s’il ne se calmait pas. Ma tête tomba contre l’épaule de la jeune femme et je croisais le regard de Marius. Il était si douloureux, si colérique… Je… J’avais merdé. Clairement. Je tentais alors de m’excuser, pour essayer de calmer les choses avant que ça ne dégénère. [/b]

- Pardon… Je…suis désolé…

Je doutais qu’il me croit, mais j’étais prête à tout pour survivre…





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MessageSujet: Re: Like a punch in the face (PV Marius et Aspen)   Like a punch in the face (PV Marius et Aspen) Icon_minitimeVen 12 Mai 2017 - 23:49

Like a punch in the face.
Lily & Aspen & Marius



Je suis en train de perdre le contrôle de tout. D’absolument tout. De ma voix, de ma colère de ma rage, de ma fureur, de ma mutation. Je le sens lorsqu’elle croît dans ma poitrine, je le sens lorsqu’elle s’échappe, lorsque mon corps s’étire sous une densité restreinte. Je le sens, je ne fais que le sentir et pourtant… et pourtant je ne le comprends pas. Tout comme je ne comprends absolument pas ce qu’il se passe. Ce qui est en train de se produire. Je vois juste qu’Ileana est à terre, qu’Aspen est là, méfiante. Non pas méfiante. Perdue. Non, pas perdue non plus… Marius... Calme toi... Tu... tu nous fais du mal, c'est dangereux... Respire, n'importe quoi mais... Arrête ça... tout de suite... J’ai du mal à réfléchir parce que ce cycle de densité croissante et décroissante qui accompagne mes respirations n’est qu’un cercle vicieux, m’encourageant qu’à une seule chose : la colère. Je secoue la tête. « NON ! » Dans ma cage thoracique, la fureur me consume comme un brasier. Comme une cocotte-minute sous pression dont on libérerait soudainement toute la puissance. Je ne le comprends pas, mais je disperse autour de moi cette pression. Je l’impose à ce qui m’entoure, dans une densité brutalement découplée au moment où j’articule cette syllabe. Je recule d’un pas. Puis de deux. Je regarde sans comprendre Aspen qui s’accroupit auprès de ma petite sœur. C'est ok miss, je sais pas qui t'es, mais on va sortir de là ensemble, tranquillement, en sécurité, vivantes... Aspen qui la rassure. Aspen qui prend soin d’elle. Ileana m’a volé mon père, et maintenant, parce qu’elle geigne comme une gamine tout ça parce que je l’ai poussée alors qu’elle est venue chez moi pour m’agresser, elle est en train de me voler Aspen aussi ? Ma densité augmente, tout comme cette jalousie qui me broie les tempes. Une jalousie qui veut aussi broyer, contracter, alourdir tout ce qui m’entoure. Y compris Aspen. Y compris Lily. J'étais juste venue te voir, et dé... Déjeuner... Marius bordel de merde arrête ça tout de suite, tu es en train de nous casser en deux ! Je secoue la tête, encore une fois. Mon index, lui, l’accuse. Accuse ma demi-sœur. « Je ne fais rien du tout ! C’est elle ! Uniquement elle ! Je la déteste ! » Je ne sais pas vraiment ce que je raconte.

Je sais juste qu’elle m’insupporte. Qu’Aspen n’a pas à être là, avec sa méfiance, sa peur dans les yeux. Je sais juste que je déconne, mais que je n’arrive pas à me sentir en tort. Parce que tout est de la faute de Lily, parce que… le poids sur ma poitrine s’accentue, Aspen sort une arme, j’entends un os craquer, un hurlement, son poignet. Il ne m’en faut pas plus pour comprendre. Je cogite vite, j’en tire vite les conclusions qui s’imposent. J’en conclus vite, aussi… qu’un voile qui m’aveuglait vient de tomber, achevé par le murmure d’Ileana. Pardon… Je…suis désolé… Mon affolement rend tout le phénomène pire encore. Je la sens, je la sens. Ma mutation. Qui agit sur mon corps, qui le tend, le distend comme à son habitude. Et il se plie à l’exercice, sous l’effet d’une volonté inconsciente, d’une réaction physiologique à ma colère. Et à ce que ma colère a provoqué. Un loquet qui s’est ouvert, une boîte de Pandore qui est tombée, dévoilant son contenu. Je la sens, brutalement. Ma mutation. Qui n’agit pas seulement sur moi. C’est un sentiment diffus, mais c’est aussi une terreur immense, qui libère encore plus le monstre. Le monstre. « Non… non, non, non… » Je recule, je regarde mes mains. Je les baisse. Et ma volonté inconsciente interprète ça comme une exigence, accentue encore plus la densité de ce qui m’entoure, je recule, je regarde la porte. « Non… Aspen… Lily… »

Je suis en train de les tuer. Les os des humains ne sont pas faits pour se voir confier une densité dix, vingt, cent, mille fois supérieure au reste du corps. L’équilibre physiologique est rompu. Ileana est en train de mourir. Aspen est en train de mourir. Je me colle au mur, m’appuie à la commode : la peinture s’écaille tout autour de moi, se rétracte. Le meuble fait craquer le parquet. Ma main s’y imprime malgré tout, jouant avec la matière sans s’en rendre compte. « Je suis un monstre… » Je sens monter la panique. Elle supplante la colère, elle supplante la fureur, elle supplante tout. Même la réflexion. Je jette un nouveau regard apeuré à ma demi-sœur, à mon ex. Et je pars en courant. Parce que je ne vois que ça comme solution. Parce que je suis un monstre, parce que je suis incapable de parler, parce que…

Je ne suis qu’un monstre

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