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 Like a wolf in sheep's clothing [ft. Penny]

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MessageSujet: Like a wolf in sheep's clothing [ft. Penny]   Like a wolf in sheep's clothing [ft. Penny] Icon_minitimeDim 17 Juil 2016 - 12:26



– like a wolf in sheep's clothing –
LAZAR ET PENNY/can i tempt you come with me, be devil may care fulfill your dream. if i said i'd take you there, would you go would you be scared ? don't be afraid you're safe with me, safe as any soul can be... honestly, just let yourself go – IRON MAIDEN.


Décidément, on n’était jamais mieux servi que par soi-même.
C’était la pensée qui tournait dans l’esprit de Lazar tandis qu’il lisait, l’air mauvais et particulièrement consterné, les rapports que lui avaient fourni quelques uns de ses sbires qu’il avait envoyé travailler. Il avait cru que malgré leur intelligence limitée, ils seraient suffisamment compétent pour mener à bien les petites missions pas bien compliquées qu’il leur avait confiées. Visiblement, il avait eu tort, et ça l’agaçait prodigieusement. Certes, l’objectif avait été atteint, mais les dommages collatéraux qui en avaient résulté étaient absolument intolérables. Lui qui voulait se faire discret, il allait devoir déployer des merveilles d’ingéniosité et tirer un certain nombre de ficelles pour effacer ces traces-là. L’Irlandais claqua sa langue contre son palais et ce simple son suffit à faire se tendre les gardes du corps postés à la table derrière lui. Installés dans ce petit café calme, il aurait été bien difficile de se dire que ce cinquantenaire en costume et tout de noir vêtu était en train de faire ses comptes et de superviser les activités de l’empire criminel à la tête duquel il se trouvait. Certes, il devait jouer de prudence et faire profil bas – à son grand désarroi – le temps que les fédéraux se lassent des pauvres embryons de pistes sur lesquels ils avaient mis la main, mais il n’en restait pas moins un truand de l’époque moderne, et ça, aucune loi, aucune autorité, aucune maladie ne pourrait le changer. Et si le cancer devait réellement l’emporter, alors il ferait en sorte de partir en beauté, dans un superbe feu d’artifice, en laissant les rennes de l’œuvre de toute sa vie à son épouse ; quitte à entrer dans la postérité, autant s’assurer qu’on se souviendrait de son nom et de ses actes pendant très longtemps, et quel meilleur moyen qu’une veuve en colère pour s’en charger ? Quant à son fils, il était hors de question qu’il approche de près ou de loin du pouvoir qu’il possédait dans le creux de ses mains. Au-delà de ne pas lui faire confiance, il ne lui pensait pas les épaules nécessaires pour faire tourner les affaires jusqu’à ce que vienne son tour de passer la main ; certes, il avait bien compris depuis son retour qu’il était trop malin et débrouillard pour ne pas réussir à s’en sortir, mais il savait qu’il n’avait pas hérité que de ses gènes, et de là à ce qu’il partage l’empathie de sa mère, il n’y avait qu’un pas. Si Aisling pouvait se montrer redoutable, elle avait aussi un côté plus doux qui lui avait causé du tort une paire de fois – ce qui ne manquait pas de l’inquiéter quant à la suite des opérations si elle devait prendre le contrôle. Mais avec tous ces « si », O’Callaghan mettrait toutes les grandes villes du monde en bouteille. Imaginer un futur où il n’existerait pas revenait à courber l’échine face à la leucémie qui le rongeait de l’intérieur, et ça, c’était hors de question. Tant qu’il aurait le moindre souffle, tant qu’il y aurait la moindre étincelle de vie dans son cœur pourri, alors il continuerait à diriger son royaume d’une main de maître, comme il l’avait toujours fait et comme il le ferait toujours, dusse-t-il trouver un moyen de revenir d’entre les morts – et encore fallait-il que quelqu’un ou quelque chose arrive à le mettre en terre. Beaucoup avaient essayé, tous avaient échoué, peu s’en étaient sorti vivants ; s’attaquer à lui, c’était s’assurer une mort certaine et des répercussions douloureuses. Lazar était rancunier et suffisamment paranoïaque pour parer à toute éventualité : qu’il s’agisse de gardes du corps ou de pièges, d’embuscades ou de retours à l’envoyeur, il avait toujours au moins une carte dans sa manche pour se tirer d’un mauvais pas.
Et de mauvais pas, ses larbins crurent bien en flairer un en voyant s’avancer vers la table de leur patron une jeune femme aux cheveux d’un roux éclatant. Les entendant bouger derrière lui, le gangster releva la tête et haussa un sourcil, ses yeux verts comme des émeraudes détaillant cette silhouette arriver vers lui. Elle devait avoir la vingtaine, peut-être plus, mais ne pas encore avoir atteint les trente ans. Il y avait une détermination certaine dans sa démarche et dans son expression, une assurance qui lui plaisait tout autant qu’elle le rendait particulièrement méfiant. Elle n’avait pas l’air hostile, mais il était le mieux placé pour savoir qu’on ne jugeait pas un livre à sa couverture, et qu’une jolie bouille d’ange pouvait cacher un véritable démon. Du coin de l’œil, il vit les hommes à la table de l’autre côté de l’allée commencer à s’agiter ; d’un discret geste de la main, il leur fit signe de rester en place. Il était curieux de voir ce que lui voulait cette inconnue qui venait de s’asseoir à sa table – de toute façon, si elle tentait quoi que ce soit, elle finirait avec une balle entre les deux yeux avant d’avoir pu le toucher. Vrillant son regard perçant dans celui de la grande rousse, il ne prit pas la peine de reboucher son stylo plume, persuadé que la conversation tournerait court assez vite – et puis, la plume en question faisait une excellente arme improvisée. De sa voix calme et légèrement rocailleuse, l’Irlandais prit enfin la parole, son accent diffus audible dans ses mots.

- Je ne crois pas que nous ayons eu le plaisir de nous rencontrer, et je doute qu’une jeune femme comme vous s’installe naturellement à la table de quelqu’un comme moi, aussi charmant soit-il. Qu’est-ce qui me vaut le plaisir ?

Il y avait un fond de sarcasme nettement perceptible dans ces quelques phrases, mais autre chose s’y trouvait également. Une menace discrète malgré son air tout à fait détendu. Il invitait la demoiselle à parler, et à parler vite. Il n’aimait pas qu’on le fasse attendre, surtout lorsqu’il prenait potentiellement des risques, et s’il était assez ouvert face à l’inconnu, il n’avait surtout pas envie de se faire tuer bêtement par une jolie fille, en plein jour, en plein milieu d’un café chic.
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MessageSujet: Re: Like a wolf in sheep's clothing [ft. Penny]   Like a wolf in sheep's clothing [ft. Penny] Icon_minitimeMar 19 Juil 2016 - 21:18

gone are the days of begging, the days of theft. no more gasping for a breath, the air has filled me head to toe and I can see the ground far below
like a wolf in sheep's clothing
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Même si elle avait prétendu le contraire, Penny n’était pas venu à Radcliff juste pour suivre Parrish. Pas du tout, en fait. Ça avait été une énorme coïncidence que la blondinette qui avait trahi son ami avait pris ses jambes à son cou pour s’enfuir dans la même ville que Penny avait pensé visiter depuis quelques temps : Radcliff, Kentucky. Un coin perdu du trou du monde, où, il semblait bien, tous les chemins menaient. Car c’était bien dans cette ville que la jeune femme avait retrouvé la trace de sa famille. Les O’Callaghan. Ils étaient tous des parfaits inconnus pour elle – elle possédait peut-être leur nom, mais c’était bien la seule chose qu’elle avait d’eux. Elle ne portait ce patronyme que par défaut, que par souci de modalité, parce qu’elle se devait bien d’avoir un nom de famille. Mais voilà des années qu’elle n’avait plus été un O’Callaghan, depuis ce jour où elle avait sauté dans le portail de sa mère et que celle-ci était morte dans ses bras. À partir de ce moment-là elle n’avait plus été qu’une petite fille sans papiers, hors de son temps, loin de son père et de tout ce qu’elle avait connu. Elle avait été détruite et elle avait du se construire par elle-même, en ne gardant rien de son passé sauf quelques bribes de souvenirs, une voix chantante et le son des vagues. Les O’Callaghan n’étaient pas sa famille, pas vraiment – ils étaient des inconnus à lesquels elle était liée par le sang. Mais sa curiosité avait eu raison d’elle. Alors qu’elle avait appris qu’un certain Lazar O’Callaghan avait des affaires plutôt lucratives, et qu’il était dans cette ville, elle avait fait des recherches et avait constaté le lien. Ça n’avait pas été difficile de comprendre qu’il s’agissait bel et bien de son grand-père. Toute sa vie était à l’envers – ce dernier avait aujourd’hui un âge qui aurait davantage ressemblé à celui de son père. Mais elle savait que ce n’était pas lui qui était hors du temps – c’était elle. Elle, qui était la tache sombre sur la ligne du temps, elle qui n’avait pas du tout à faire dans le portrait familial. Mais retrouver la trace de cet homme avait germé une idée dans son esprit, une horrible idée, un virus dont elle n’avait tout simplement pas pu se débarrasser – celle de retrouver son père. Cette voix qui apparaissait dans ses rêves, pourrait-elle vraiment l’entendre à nouveau ? Elle détestait son père de l’avoir abandonné, et pourtant à l’intérieur d’elle-même sommeillait toujours une petite fille désirant simplement revoir le visage de son père. Elle se haïssait de penser de cette manière, et d’être aussi faible – elle avait appris à être forte et à ne jamais bouger. Mais tout le monde possède ses faiblesses, et là était la sienne. Le fait que quelque part elle était toujours la petite Penny qui n’avait jamais pu grandir, pas vraiment. Elle ignorait totalement si son père était également à Radcliff – mais elle avait au moins retrouvé la trace de ce Lazar, et c’était un départ. Une première étape, en quelque sorte. Peut-être que ça serait assez pour la dégouter de continuer. Quelque part, elle l’espérait, mais il y avait un petit sifflement dans son coeur qui lui hurlait qu’elle pensait totalement le contraire. Elle avait de l’espoir. Une petite étincelle d’espoir. C’était dégoûtant.

Elle dit à Will qu’elle partait faire des courses – il répondit à peine, plongé dans elle ne savait pas trop quoi. Elle savait bien qu’il soupçonnait quelque chose, qu’elle n’agissait pas comme à son habitude, que clairement elle lui cachait quelque chose. Après tout ils se disaient toujours tout, ces deux-là. Mais ce secret, c’était le sien, et avant qu’elle n’ait décidé ce qu’elle voulait vraiment en faire, elle le garderait pour elle seule. Elle ne voulait pas admettre que ce n’était que ça, son énorme secret – la petite Penny voulant retrouver sa famille. Elle se dirigea alors vers le petit café où elle savait qu’il serait. Elle avait observé ses quelques habitudes, et elle savait bien qu’il aimait s’y réfugier quelques fois. Un café, un endroit public – c’était parfait. Elle n’était pas sûre d’avoir très envie d’une confrontation privée, et de toute manière il semblait assez difficile d’atteinte dans son énorme villa. Comme il semblait différent d’elle, avec son menton levé et son manteau noir. Un homme important, était-il, qu’on disait. Un homme à ne pas sous-estimer. Elle n’en avait rien à faire. Elle avait besoin de réponses, et elle irait les trouver, qu’il soit roi d’Égypte ou un sans-abri vivant sous un pont. Elle entra donc dans le café, le visage fermé mais le pas déterminé. Elle était nerveuse mais elle se laisserait bien crever avant de le montrer à qui que ce soit. Cet homme ne l’intimidait pas – elle ne le connaissait pas, et à ses yeux il n’était pour l’instant qu’une manière d’arriver à ses fins. Qu’il soit son grand-père, elle n’en avait pas grand chose à faire. Elle n’était pas attachée aux O’Callaghan. Ce n’était qu’un amassis de lettres. Elle s’approcha de la table où il était assis tranquillement, penché sur des papiers. Elle repéra ses gardes du corps tout près – son entraînement de hunter avait été rigoureux et elle n’avait aucun mal à discerner ce genre de choses. Les quelques molosses lui jetèrent des regards mauvais alors qu’elle s’approchait de plus en plus de l’homme, mais elle les ignora délibérément. Elle se laissa alors tomber sur la banquette en face de lui, se fichant complètement des gardes du corps qui s’agitèrent. Mais avant qu’ils ne fassent quoi que ce soit, l’homme leva la main pour leur indiquer de ne pas bouger. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de Penny. Il n’avait pas froid aux yeux – tant mieux. Elle non plus.

« Je ne crois pas que nous ayons eu le plaisir de nous rencontrer, et je doute qu’une jeune femme comme vous s’installe naturellement à la table de quelqu’un comme moi, aussi charmant soit-il. » Elle arqua un sourcil, appréciant son attitude. Peut-être que ce serait plus facile qu’elle ne se l’était imaginé. « Qu’est-ce qui me vaut le plaisir ? » Elle se laissa choir doucement contre la banquette, ne quittant pas Lazar des yeux. Elle chercha quelque chose dans son visage qui pourrait lui indiquer qu’ils étaient vraiment reliés par le sang – elle ne trouva que ses yeux, d’un vert aussi éclatant que le sien. Sa poitrine se serra. Elle chassa le sentiment, se concentrant sur ce qu’elle avait à faire. « J’ai cru qu’il était temps qu’on se rencontre. Après tout, ça fait un bail qu’on est dû. » Elle jeta un regard las autour d’elle, avant de replanter ses yeux dans ceux de Lazar. « Tu sais, t’as plutôt bonne mine pour un grand-père » dit-elle d’une voix calme et légèrement moqueuse. « C’est quoi, ton secret ? Un crème anti-âge ? Des teintures ? Ça te réussit, en tout cas. »


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MessageSujet: Re: Like a wolf in sheep's clothing [ft. Penny]   Like a wolf in sheep's clothing [ft. Penny] Icon_minitimeMer 27 Juil 2016 - 0:18



– like a wolf in sheep's clothing –
LAZAR ET PENNY/can i tempt you come with me, be devil may care fulfill your dream. if i said i'd take you there, would you go would you be scared ? don't be afraid you're safe with me, safe as any soul can be... honestly, just let yourself go – IRON MAIDEN.


Lorsqu’on le voyait pour la première fois, sans le connaître, sans rien savoir de ses véritables activités, Lazar O’Callaghan n’avait pas l’air bien dangereux. Cinquantenaire portant bien ses années, pas incroyablement grand et un peu plus en chair que la moyenne, sa manie de s’habiller tout en noir pouvait passer pour une petite excentricité pas méchante, sans plus. Il avait une conversation agréable, était cultivé et aimait les traits d’esprit. Enfin ça, c’était l’image qu’il pouvait donner à ceux qui ne trempaient pas dans le même milieu que lui. Car dès qu’on avait l’habitude de faire affaire à des truands, des trafiquants, des gens à la morale souvent plus que douteuse, on se rendait compte que Lazar n’était pas aussi aimable qu’il en avait l’air. Il y avait quelque chose dans ses yeux verts comme des émeraudes, une lueur dans son regard perçant qui poussait à se taire. Il ne baissait pas les épaules ni la tête, toujours très droit, très fier, et malgré les centimètres qui lui manquaient parfois, il ne se privait pas de regarder le monde de haut. Il était comme ça, sûr de lui, sûr de sa supériorité par rapport aux autres, et il savait également qu’il ne pourrait rester au sommet qu’en conservant une énorme longueur d’avance sur tous ceux qui pourraient se mettre en travers de sa route. Un coup d’avance, ce n’était pas assez ; il s’arrangeait toujours pour en avoir au moins trois dans le pire des cas, cinq au mieux. Hors de question de se faire avoir, hors de question que qui que ce soit se pense suffisamment malin pour le doubler ou le faire tomber. Ils étaient nombreux à avoir essayé, et tous sans exception s’y étaient cassé les dents. Impitoyable, intransigeant, immoral et égoïste, l’Irlandais ne reculait devant rien ni personne pour arriver à ses fin et continuer à vivre un jour de plus.
C’est bien pour ça qu’il était prêt à trouer le ventre de la grande rousse venue s’asseoir en face de lui et qu’il ne reconnaissait absolument pas. Il n’avait pas la mémoire fabuleuse de son fils pour reconnaître les visages, mais il se souvenait toujours au moins d’un détail, d’un petit quelque chose qui lui permettait de remettre la personne à laquelle il faisait face si jamais ils s’étaient déjà rencontrés et que la conversation lui permettait de s’en rappeler. Là, le visage délicat de la jeune femme ne lui disait rien. Il avait beau la détailler, attentif à ses moindres mouvement, rien ne lui revenait. Et le son de sa voix n’éveilla rien de particulier non plus, sinon une curiosité qui grandit en même temps que sa méfiance. Rien d’étonnant à cela : il ne faisait pas confiance à sa propre famille, alors hors de question de l’accorder à une sombre inconnue. Inconnue qui, visiblement, le connaissait, et que la réciproque ne soit pas vrai lui fit hausser un sourcil aussi bien perplexe que suspicieux. Qu’on l’ait espionné en secret et qu’aucun de ses informateurs n’ait été au courant, ça ne lui plaisait pas. Ca ne lui plaisait pas du tout.

- Tiens donc. Aurais-je manqué un anniversaire ?

Un anniversaire de quoi, de qui, ça n’avait pas d’importance. Mais pour peu qu’elle ait été envoyée par il ne savait quel rival, il savait très bien que le théâtral était très prisé dans le milieu, et qu’il n’aurait plus manqué que ce jour soit celui où, des années plus tôt, il avait porté préjudice à quelqu’un de rancunier pour que la présence de la jeune femme soit justifiée.
Néanmoins, il ne s’était pas spécialement attendu à ce qu’elle lui dit ensuite. Grand-père … c’est vrai qu’il commençait à vieillir, mais il ne se sentait pas encore l’âme d’un grabataire – plus tard si le traitement contre son cancer échouait, mais pour le moment, il était encore très en forme, et suffisamment bien portant pour qu’on ne le traite pas de vieillard.

- Simplement mon charme naturel et ma beauté insensible au temps qui passe.

Il n’était qu’à moitié sarcastique, sachant ne pas être beau mais capable de charmer et d’être suffisamment charismatique pour compenser.
Se redressant dans la banquette où il était assis, son stylo plume virevolta entre ses doigts, signe que sa patience commençait à s’émousser sérieusement. Il ne savait toujours pas pourquoi la rouquine était venue le voir, et le moins que l’on pouvait dire, c’est que la manière dont elle l’avait abordé était parfaitement cryptique.

- Cela dit, je suppose que vous n’êtes pas venue parler teintures et premières rides qui ne devraient plus tarder à apparaître si vous continuez à plisser les yeux comme ça – et même si les pattes d’oie ont leur charme, ce n’est pas vraiment un sujet de conversation palpitant.

Son stylo arrêta de bouger un moment, figé entre ses doigts comme un poignard, prêt à s’enfoncer dans l’œil de la demoiselle si elle ne se dépêchait pas de lui donner des réponses satisfaisantes.

- Je vais vous le redemander une seconde fois, et une seule seulement : que me vaut votre présence à ma table ?
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