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 ≈ the past is never where you think you left it (blakish)

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MessageSujet: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeSam 2 Avr 2016 - 16:19


the past is never where you think you left it
— parrish & blake —
And in a moment I'm older. In a moment, you've won And you escape me Like it's nothing... Like words I never should have said. And the stress comes to the surface But all of the heroes are dead. [...] And I hate that I'm always so young, Had me feeling like you were the one And it's never gonna feel like it's done. — never gonna change

Le temps passe et toujours aucun signe de sa fille. Deux années et toujours rien. Pas de cris de joie de la gamine dans l'appartement vide. Juste la solitude et la culpabilité. Lydia a été enlevée, tuée, elle le sait mais elle continue de chercher. Les hunters sont responsables, c'est ce que la métisse essaie de se convaincre. Au poste de police, l'affaire a été reléguée aux oubliettes depuis longtemps mais Blake n'oublie pas. Elle ne le peut pas. Les seuls moments où elle arrive à ne pas trop penser au vide qu'a laissé sa fille suite à sa disparition est les douleurs qui l'entourent. Celles qu'elle ressent sans pouvoir se contrôler. Quelques séances avec le Kovalainen ne suffisent pas à retrouver sa maîtrise autrefois parfaite de son pouvoir. Alors, elle passe son temps enfermé chez elle la plupart du temps, à vouloir s'assurer de ne pas tomber sur des malades ou des blessés la seconde où elle sort dehors. Mais elle n'a pas le choix de sortir de temps en temps. Pour vivre. Pour continuer de chercher sa fille. C'est ce qu'elle fait en ce jour pluvieux. Le ciel est gris, comme l'air morose de la Ashcroft plaqué sur son visage. Quelques gouttes tombent du ciel à des intervalles distants. C'est humide et étouffant. Comme le poids du monde sur ses épaules. Cependant, elle refuse de rester enfermée plus longtemps. Même si c'est risqué de tomber sur quelqu'un qui pourrait lui faire ressentir sa douleur, sa fatigue et ses maux, Blake rôdait autour des laboratoires Holgersen qu'on disait impliqués dans des activités peu reluisante quant à des expériences sur des mutants. C'est la première piste qu'elle a depuis des mois sur le possible sort qu'a pu subir sa fille alors, elle s'approche des locaux. La soirée approche, les gens sont en train de souper. Les restaurants sont probablement pleins à craquer maintenant que le couvre-feu est levé. Mais l'ancienne lieutenant de police n'a pas le temps pour ce genre de frivolités. Elle ne veut pas s'en donner le temps. Et puis, de toute façon, avec qui pourrait-elle partager un moment aussi calme ? Il n'y a qu'avec son petit frère qu'elle pourrait vraiment se charger de lui changer les idées. C'est presque devenu son boulot à temps plein au cadet Ashcroft. Ce qui reste certain, c'est qu'elle ne compte pas l'entraîner avec elle dans les emmerdes qu'elle pourrait rencontrer en recherchant ainsi sa fille. La métisse a cette intuition que ce sont des chasseurs qui détiennent son enfant et elle compte bien vérifier si elle est prisonnière des laboratoires maintenant fermés par la nouvelle mairesse. Son attirail habituel à la hanche, elle arrête sa voiture plusieurs rues des labos et verrouille la porte avant de partir à la recherche d'indices. Discrètement, elle se met à arpenter les murs de l'enceinte, glissant ses doigts le long du bitume pour y déceler un indice quelconque. Des marques d'ongles d'une victime qu'on aurait traîné de force, des traces de bagarre, des coups de feu. Depuis quelques jours, elle commence lentement à mieux retrouver la maîtrise de son don mais elle craint encore son caractère volatile. Alors, en tant normal, elle aurait ressenti l'homme qui approche dans son dos. La présence du corps qui la piste depuis un moment déjà.

C'est seulement quand elle entend un coup de feu et qu'elle a à peine le temps de se baisser pour voir la balle s'enfoncer dans le mur au dessus de sa tête qu'elle réalise qu'elle n'est pas seule. Elle essaie d'envoyer ses sens dans sa direction et réussit à capter une seulement sensation. Des muscles crispés, l’adrénaline. Les calculs se font dans l'esprit de la policière en un instant et elle comprend bien vite qu'il lui est hostile. Elle ne cherche pas à gagner sa pitié, elle a déjà été chassée autrefois pour savoir qu'elle vient d'être repérée par un hunter. Un seul agresseur ne devrait pas lui poser de problème puisqu'elle sait se défendre mais dans son état, tout ce qu'elle peut faire c'est s'enfuir. La seule direction qu'elle peut emprunter sans devoir croiser sa route est le petit boisé derrière les labos et elle s'y précipite aussitôt. Elle ne va pas bien loin par contre une silhouette sort des arbres et lui bloque le chemin. Ils sont deux finalement et elle est coincée. Elle maudit son pouvoir qu'elle ne contrôle plus très bien car une chose pareille ne serait jamais arrivée. Elle aurait pu ressentir la présence des deux chasseurs et s'éclipser bien avant de se retrouver entourée de toutes parts. Cependant, ce qui la choque plus c'est qu'elle reconnaît aussitôt le visage de celui qui vient de lui couper la route. Elle ne bouge pas et le détaille de la tête aux pieds. Ça ne fait pas de doute... c'est bien Parrish. Par contre, il a quelque chose de différent. Il n'a pas l'air de cet homme amusant, fougueux de qui elle était tombée amoureuse pendant ses années dans l'armée. Non, elle a devant elle un hunter. Un mec bien plus sombre que le Parrish qu'elle a vu pour la dernière fois avant d'être gravement blessée sur le terrain. Qu'est-ce qui s'est passé pour que leurs vies prennent des chemins aussi opposés ? Par contre, ce n'est pas le temps de se réjouir de telles retrouvailles, surtout pas quand Blake est une proie au milieu de chasseurs. Elle a déjà sorti son arme à feu et la pointe en direction de Parrish même si elle c'est que dans son dos, son collègue la tient probablement en joue lui aussi. « Laisse-moi passer. » Qu'elle laisse tomber d'un air grave. Elle n'a pas l'intention de crever aujourd'hui. Ni de se faire capturer ou vacciner. Elle espère seulement que ce qu'il y a pu y avoir entre elle et Parrish existe encore un peu - quelque part - pour qu'il ne l'exécute pas ici, sans plus de cérémonies au milieu de nulle part. Elle plante son regard dans le sien et attend une quelconque réaction. Au fond, elle n'a pas l'intention de tirer puisqu'elle sait qu'elle va elle-même sentir la blessure qu'elle inflige mais ne le savent pas... du moins, elle l'espère.
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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeMer 6 Avr 2016 - 21:47

F*cking ghost of the past
Blake & Parrish





Parrish avait été convoqué un peu plus tôt dans la matinée par un des responsables de la branche dure des hunters de Radcliff. Il était allongé sur son canapé, à lancer une balle de tennis sur le mur et à la rattraper dans un « bong » avec la récurrence d’un métronome. Il était capable de lancer cette fichue balle mille fois sans qu’elle ne dévie une seule fois de sa trajectoire, alors qu’il ruminait ses idées noires dans un silence de mort. Il avait trop de choses en tête, et il n’aimait pas tellement ça. Aussi, quand il avait reçu un coup de téléphone pour une chasse imminente, il s’était dit partant en sautant sur ses pieds pour aller chercher sa paire de pompe et ses armes. Quand il chassait, il n’avait la tête à rie d’autre, et c’était très bien comme ça. Une fois chez son futur partenaire de chasse, on lui donnait quelques détails sur leur future cible : une femme, brune, la trentaine, avec une capacité d’empathie physique, apparemment. Mais ce n’était pas tout : elle avait été repérée en train de fouiner près des laboratoires Holgersen, une véritable institution pour la communauté hunters. Aussi, bien que son don ne soit pas de nature à requérir une élimination définitive, il paraissait nécessaire que cette jeune femme soit neutralisée. Parrish avait acquiescé d’un air entendu. Les fouineurs étaient les pires de leur espèce, il ne supportait pas que l’on puisse chercher et farfouiller dans des affaires qui ne regardaient que les principaux concernés. Aussi, il n’hésiterait pas une seule seconde à la descendre, si ils arrivaient à mettre la main dessus.
Parrish et son binôme s’étaient installés dans le centre de vidéosurveillance des laboratoires, surveillant chaque caméra dans l’espoir de revoir la petite fouineuse sur les écrans. Ils n’eurent pas à attendre longtemps, preuve que la jeune femme devait probablement être étroitement surveillée, et surtout sacrément inconsciente : elle faisait le tour de l’enceinte sa main sur les murs, et Parrish se doutait qu’elle essayait de trouver quelque chose, s’en savoir quoi. Sur ses images, il ne la voyait de dos, mais le chasseur en était sur : il ne la louperait pas. Leurs armes vérifiées, les deux compagnons sortirent de l’enceinte du labo à la recherche de la petite fouineuse. Parrish restait en arrière, l’œil collé à son viseur, près à faire feu au dessus de l’épaule de son partenaire en cas de difficulté. Il voit la mutante s’enfoncer en courant dans le bosquet au nord des labos, et son collègue lui fait un signe de la tête avant de partir à sa poursuite. Message reçue : il devait la prendre à revers, pour qu’elle n’ait plus aucune issue. Parrish n’eut pas beaucoup de mal à traquer l’intruse qui respirait terriblement fort en courant, et quelques minutes plus tard, ils se faisaient Face, Parrish solidement posté sur ses deux jambes, l’œil au viseur, prêt à faire feu au moindre mouvement suspect. C’est la voix de Blake qui cueillit Parrish comme un poing dans la gueule, le forçant à relever la tête pour voir la face qu’il visait sans vraiment la voir : Ashcroft. Blake Ashcroft, son ex copine, d’il y a, quoi ? 10 ans ? ça lui paraissait être une éternité. Lentement, sans un mot pour elle et sans baisser son arme, il attrapa son talkie pour le ramener à sa bouche dans un grognement :

- Ici Parrish. Je l’ai, il est possible qu’il y en ait d’autres et que ce soit un lièvre. Retourne aux labos au cas où, je gère la situation.

Le hunter baissa légèrement son arme ensuite, juste assez pour mieux voir le visage de la jeune femme, qui n’avait pas changé depuis toutes ses années. Peut être une ride ou deux de plus, sans parler de son air vaguement surpris de le voir là. A croire que tous les fantômes de son passé avaient décidé de s’installer à Radcliff et à refaire surface comme des diables hors de leur boite. A croire qu’elles s’étaient fait passer le mot, sérieusement.

- Je peux savoir ce que tu fous là Blake ?

Qu’il grogne en direction de la jeune femme, l’air à peine content de la voir. En même temps, ce n’était pas le cas. Pas dans ces circonstances, pas avec les accusations de transmutance sur sa personne. Sérieusement, Blake, une dégénérée ? Elle avait attrapé cette saloperie quand, après l’armée ou l’avait elle déjà déclenché ? Beaucoup de questions, et si peu de réponses pour le pauvre parrish …

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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeJeu 28 Avr 2016 - 1:36


the past is never where you think you left it
— parrish & blake —
And in a moment I'm older. In a moment, you've won And you escape me Like it's nothing... Like words I never should have said. And the stress comes to the surface But all of the heroes are dead. [...] And I hate that I'm always so young, Had me feeling like you were the one And it's never gonna feel like it's done. — never gonna change

Des souvenirs lui reviennent à l'esprit. Un passé lointain sur des terres lointaines. Un entraînement vigoureux, des missions dangereuses et le visage de Parrish. Pour la Ashcroft, tout cela lui semble être une autre vie. Quand elle était tombée amoureuse de ce soldat amusant qui savait toujours détendre l'atmosphère, d'un Parrish bien loin de celui qu'elle retrouve devant elle soudainement. Un fantôme du passé bien réel qui pointe son arme à feu sur elle... ce qu'elle fait elle aussi dans une tentative de se défendre. Là, comme ça, un spectateur impromptu pourrait croire assister à un face-à-face de deux ennemis mortels. Pourtant, Blake se retient de tirer. Pour ne pas souffrir elle-même mais aussi parce que Parrish avait été son premier amour. Des béguins d'adolescente, elle en avait eu mais le Kane avait été son premier petit ami sérieux pendant la majorité de ses années dans l'armée. Du premier regard lors du recrutement à l'embuscade qui avait failli clamer la vie de la jeune femme si Adrian n'lui avait pas sauvé la vie. Mais leurs routes se sont séparées depuis. Une année complète à essayer de réapprendre à marcher sans oser donner de ses nouvelles à un Parrish toujours en mission. Honteuse, pathétique. Puis, c'est lui qui disparaît, lui dont elle perd la trace. Deux âmes perdues dont les routes ont divergé. Pas de disputes et de cris lors de la séparation. Pas de rupture douloureuse non plus mais plutôt des sentiments oubliés à travers le temps. Parce qu'elle a éventuellement rencontré Russell... Mais retrouver Parrish maintenant ; un chasseur et elle une mutante ainsi que proie lui semble irréel.

Un vilain coup du Destin ou une bien mauvaise blague aussi. La métisse cligne des yeux pour s'assurer qu'elle n'hallucine pas. Mais c'est bien lui. C'est Parrish - qui attrape à ce moment son radio pour assurer l'autre qu'il a la situation sous contrôle. Pour ensuite abaisser son arme légèrement... à mi-chemin entre le sol et le coeur de la mutante. Blake l'imite alors, ne supportant pas l'idée de faire face à Parrish de cette manière, en ennemis. Cependant, elle garde son arme en mains puisque la belle ignore s'il est plus loyal à leur ancienne idylle ou à son titre de hunter. Elle prie pour que ce soit le premier alors qu'il s'adresse à elle pour une première fois depuis tant d'années. « Je peux savoir ce que tu fous là Blake ? » Elle peut lui demander la même chose. Parrish... un chasseur ? C'est impensable, vraiment. Que s'est-il passé pour qu'il se transforme d'un soldat fier de l'armée à un terroriste cherchant à purger la race mutante ? Des questions qui se bousculent dans la tête de la Ashcroft qui reste silencieuse. Il doit probablement se demander autant de questions qu'elle. Blake n'a jamais dit à personne qu'elle est mutante parce qu'elle ne se voit pas de façon différente simplement parce qu'elle a une capacité... spéciale.

Les seuls à savoir ce sont ses parents et son petit frère. Même Russell n'en sait rien puisqu'elle se voit humaine avant tout. Un détail qu'elle n'a jamais trouvé important de mentionner que ce soit dans sa relation avec Parrish ou son ex-mari. Certes... un détail important puisqu'elle est une humaine qui peut deviner lorsque quelqu'un est attiré par elle, lorsqu'on lui ment, quand une personne est malade ou empoisonnée, blessée ou encore paralysée. Ce que le corps projette, elle le ressent. Alors, l'ancienne lieutenant de police est tout de même soulagée de voir que Parrish ne l'attaque pas. Pour le moment du moins. Elle ne veut pas avoir à se défendre, à le blesser. Parce que c'est Parrish et qu'elle n'a aucune envie de ressentir la même chose que lui, les blessures qu'elle pourrait lui infliger dans une éventuelle lutte. « J'enquête. J'suis... j'étais flic... mais... je peux savoir ce que toi tu fiches dans le coin ? Et ne me dit pas que t'es un hunter, bordel ! » La mutante se retient bien de ne pas hurler au cas où l'autre chasseur est encore dans les parages. « Est-ce que tu étais en train de me chasser juste là ? Tu savais que c'est moi ? ... tu comptes finir ta mission ? » L'ancienne militaire le fixe droit dans les yeux tentant d'envoyer son pouvoir vers lui pour essayer de ressentir les battements de son coeur et s'assurer qu'il ne lui mentirait pas. Cependant, ses derniers temps la maîtrise de son don est très aléatoire, inconstante. Elle arrive à peine à capter son rythme cardiaque au final, comme un écho lointain et faible... pas assez pour être certaine de la véracité de ce qu'il va dire ensuite.
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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeVen 29 Avr 2016 - 0:00

F*cking ghost of the past
Blake & Parrish





Pendant un moment, Parrish avait espéré une entourloupe, genre une saloperie de métamorphe qui aurait pris l’apparence d’une vieille connaissance pour le décontenancer, lui faire baisser sa garde quelques instants pour mieux lui en coller une derrière. Ça aurait été bien, bien plus facile comme situation, plutôt que de la voir le reconnaitre et écarquiller ses grands yeux sombres de surprise. Et oui Trésor, c’est bien moi, en chair et en canon. Pas mal abimé depuis la dernière fois, clairement, y avait eu un peu de tôle froissée au passage, mais il était plutôt facile à reconnaitre, même derrière la lunette de son fusil. Il l’observe comme le ferait un prédateur qui en rencontrerait un autre, se flairant mutuellement, sans qu’aucun d’entre eux n’ose encore asséner le premier coup de patte. Alors il la fixe de son regard dur et froid, alors qu’elle cherche à se justifier, essoufflée par sa course. Elle ne parle pas fort, et l’ouie bien diminuée de l’ancien soldat peine à saisir la totalité de son explication : elle est … était flic ? Elle n’était donc plus dans l’armée ? il étira un sourire carnassier, restant bien solidement campé sur ses jambes alors que la jeune femme le dardait de son regard brûlant :

- Y s’avère que les Holgersen aiment pas bien qu’on vienne fouiller dans leurs poubelles, alors quand ça le gave ils appellent la cavalerie… Et moi, en l’occurrence.

Ça ne répondait pas totalement à la réponse de la jeune femme, mais il n’était pas spécialement enclins aux confidences perdues au fond des bois. Il ne savait pas ce qu’était Blake, mais les services de renseignements du labo semblait catégoriques : une mutante. Une dégénérée. Il retint un rictus mauvais alors qu’aucun des deux n’acceptaient de baisser les yeux. Ils étaient sortis ensemble un sacré bail si on comptait bien, c’était une de ses plus longues relations, après Bianca bien sur. Il lui avait proposé de rentrer avec elle quand elle avait été blessée sur le terrain, elle avait refusé avec véhémence. Il avait compris, le choc, le déni, la douleur, l’envie qu’il ne la voit pas comme ça, aussi. Cependant, il ne s’était pas attendu à l’époque qu’elle, ne l’attende pas. De retour au bercail, elle s’était barrée, purement et simplement, et ne lui avait plus jamais donné le moindre signe de vie. Il l’avait un peu mal pris, à l’époque, mais n’avait pas insisté plus que ça. Il y a d’autres poissons dans l’océan, comme on dit. Cela étant dit, il s’était rendu compte, plus tard, que toutes les femmes qui avaient compté un tant soit peu dans sa vie s’étaient toutes faites la malle comme des voleuses, sans la moindre explication. Il n’avait jamais cogné une dame pourtant, et si il était sanguin, il n’était pas violent. Pas dans l’intimité, en tout cas.

- J’sais pas Blake, j’aurai des raisons de te chasser ? Est-ce que c’est bien toi qu’on a vu plusieurs fois rôder dans le coin comme une fouine ? Parce que si c’est le cas, p’t’être bien qu’on m’a demandé de te planter une seringue dans l’cul pour t’apprendre à te mêler de tes affaires.

Malgré son ton rogue, il avait commencé à baisser lentement son arme jusqu’à la laisser pendre le long de sa jambe, frottant son nez brusqué de sa main libre, l’air agacé :

- Bien sur qu’non je ne savais pas que c’était toi en particulier, j’savais même pas que t’habitais ce patelin pourri. Tu m’as pas laissé ta nouvelle adresse quand t’es partie la dernière, j’sais pas si tu te souviens.

Le reproche n’en était pas un, tout juste une constatation de ce qui s’était vraiment passée. Un tic nerveux fit cligner son œil droit, signe que le petit vélo dans son cerveau pédalait à toute vitesse : ça le ferait franchement chier de descendre Blake comme ça, sans procès, en plein milieu des bois juste parce que trois gusses devant un tas d’ordi lui avaient dit de le faire. En même temps, si elle était vraiment mutante, il devrait bien en faire quelque chose, de définitif ou non. En attendant, il était curieux de savoir que qu’elle faisait ici :

- Et donc ? Qu’est ce que t' es venue chercher chez Frankenstein et compagnie ? les références de leur papier peint ?


[
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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeDim 8 Mai 2016 - 21:21


the past is never where you think you left it
— parrish & blake —
And in a moment I'm older. In a moment, you've won And you escape me Like it's nothing... Like words I never should have said. And the stress comes to the surface But all of the heroes are dead. [...] And I hate that I'm always so young, Had me feeling like you were the one And it's never gonna feel like it's done. — never gonna change

Elle doit savoir. Elle n'aime pas ce silence qui s'installe brièvement. Les interrogations la tourmentent alors qu'elle s'imagine les pires scénarios. Et s'il se fiche complètement de leur passé commun ? S'il décide de s'en prendre à elle ? Blake n'a aucune envie de blesser Parrish. Que ce soit pour ne pas se retrouver avec la même douleur que pour éviter de se retrouver une ennemie de l'homme qui a si longtemps partagé sa vie. Le premier, lui qu'elle aurait cru être le seul avant qu'un concours de circonstances complètement foireuses ne les amènent sur des routes différentes. Elle, la justice et la loi. Lui, la chasse et la mort. Qu'il réponde bordel, qu'il ne cesse de la faire languir à se demander comment ils peuvent aujourd'hui se faire face comme deux animaux prêts à se sauter à la gorge. Au moins, les armes ont baissé le nez et maintenant, c'est une bataille des regards qui s'installe. « Y s’avère que les Holgersen aiment pas bien qu’on vienne fouiller dans leurs poubelles, alors quand ça le gave ils appellent la cavalerie… Et moi, en l’occurrence. » Lui et l'autre hunter apparemment. Alors c'est bien ça ? Il la chasse, il planifie de la tuer... Dans les brefs battements de coeur qu'elle capte difficilement, elle peut déduire qu'il dit vrai. Mais son pouvoir lui échappe bien vite et elle n'arrive plus à déceler le moindre claquement de palpitant. « J’sais pas Blake, j’aurai des raisons de te chasser ? Est-ce que c’est bien toi qu’on a vu plusieurs fois rôder dans le coin comme une fouine ? Parce que si c’est le cas, p’t’être bien qu’on m’a demandé de te planter une seringue dans l’cul pour t’apprendre à te mêler de tes affaires. » L'ancienne flic hausse le sourcil à sa remarque. Elle reconnaît bien là l'ancien Parrish mais avec cette couche de violence qu'elle ne lui a jamais connu avant.

Il a beau ouvrir la bouche, parler, Blake n'a que plus de questions encore mais elle se retient. Il ne fait que lui renvoyer des questions à la gueule et la Ashcroft en est agacée. Elle veut savoir, elle est impatiente de comprendre comment ils peuvent se retrouver ainsi face à face. Plus encore, elle espère que l'homme sait ce qui est arrivé à Lydia. Elle espère qu'il pourra l'éclairer... bien que l'idée qu'il soit chasseur ne lui plait pas du tout, au moins, elle compte bien essayer d'en tirer quelque chose de bon. Une source à l'intérieur des murs des labos... à condition que Parrish ne se retourne pas contre elle malgré leur passé passionnel à tous les deux. « Bien sur qu’non je ne savais pas que c’était toi en particulier, j’savais même pas que t’habitais ce patelin pourri. Tu m’as pas laissé ta nouvelle adresse quand t’es partie la dernière, j’sais pas si tu te souviens. » Elle fronce les sourcils... Il croit qu'elle l'a abandonné ? C'est n'importe quoi. Cependant elle garde le silence puisqu'elle n'est pas là pour revenir sur le passé. C'est surtout elle qui devrait être étonnée de le voir là. Radcliff est sa ville de naissance. Mais aussi un patelin pourri qu'elle avait quitté pour l'armée car elle voulait plus. De l'aventure, du danger. Même à son retour au pays, elle n'a pas retrouvé sa ville natale avant de se marier et d'avoir sa fille. Mais lui, il n'a auucne raison d'être là. Et encore moins d'être hunter. Comment peut-on passer de l'armée et du désir de servir son pays à celui de buter une partie des habitants qu'on a juré de protéger... Blake serre les dents, crispe la mâchoire devant sa réponse plutôt vague. « Et donc ? Qu’est ce que t' es venue chercher chez Frankenstein et compagnie ? les références de leur papier peint ? » Pour le moment, les armes sont baissés. La Ashcroft se permet de faire quelques pas vers lui tout en gardant une distance sécuritaire entre eux. Autant pour elle que pour lui. Elle ne veut pas lui donner l'impression qu'elle s'avance pour passer à l'attaque.

Elle veut seulement bien voir que c'est lui. Malgré les traits vieillis, les blessures apparentes laissées sur sa peau, il est identique. La belle se demande bien si c'est la même chose pour elle. Elle n'est certainement pas aussi ravissante qu'autrefois. Le poids des années mais aussi des épreuves ont laissé des cicatrices invisibles sur ses traits. La fatigue surtout. Tout en terminant de s'avancer, elle répond plus fermement. « Pour commencer, j'te laisserai planter rien du tout dans mon cul. » Une provocation, une pique lancée puisqu'elle aussi peut faire preuve d'une répartie désarmante. L'ironie de tels mots lui tire un sourire sarcastique au coin des lèvres avant de reprendre son sérieux. Elle marque une pause, l'observe de la tête aux pieds et passe sa main sur son visage pour essayer de se reprendre et assimiler cette situation. Alors Parrish est un hunter. C'est vraiment n'importe quoi. Blake n'veut pas y croire... même s'il vient de le lui confirmer. « Mais ouais, je suis une mutante. Ouais, je suis dans l'coin à fouiller dans les affaires du labo parce que tes amis cinglés ont peut-être kidnappé ma fille y'a deux ans de cela. » Une nouvelle pause pour lui laisser le temps. Ouais, elle a une fille. Non, pas avec lui mais avec un autre homme. Son ex-mari. Putain... y'a tant de choses qui se sont passées depuis que leurs routes se sont séparées, elle peine à imaginer qu'une conversation perdue dans les bois de la sorte pourrait leur permettre de tout résumer. « Tu vas m'tirer une balle entre les deux yeux ou bien tu vas m'dire si t'es au courant pour une petite fille au nom de Lydia que ces connards retiennent peut-être prisonnière depuis tout ce temps ? » Il n'a pas vraiment répondu à sa question. Elle doit savoir.

Où en est-il ? Est-ce qu'il a perdu tout sens d'honneur à s'allier à des kidnappeurs d'enfants ? Est-ce qu'il pense encore à leur années d'idylle ou tout cela ne veut rien dire, ou du moins, est moins important que sa mission hunter. La belle ne sait pas sur quel pied danser avec le Kane alors, elle repose la question. Plus véhémente, plus acide. « J'ne suis jamais partie d'ailleurs. J'avais besoin d'être seule le temps de me remettre. Quand j'ai voulu te retrouver, t'avais disparu. T'étais pu avec l'armée et personne n'a rien voulu me dire. Well, faut croire que t'as décidé de jouer les hunters... putain Parrish, dis-moi que c'est une blague. Tu travailles pour eux ? Qu'est-ce que les mutants t'ont fait au juste ? » Il ne la croit peut-être pas, mais elle s'en fiche. C'est la vérité. Elle ne l'a pas oublié. À l'époque et même aujourd'hui. Elle s'ait toujours demandé ce qui avait pu lui arriver. Ce qu'ils auraient pu être... C'est en vérité sa rencontre avec Russell qui a permis à la métisse de passer à autre chose. À part Parrish, elle n'a vu personne. Longtemps, il a été son premier et seul amour. Et Russell est lentement venu lui faire oublier son compagnon de guerre. Le revoir maintenant la déstabilise un peu bien qu'elle ne le montre pas. Le foutu Destin a décidément un sens de l'humour aussi pourri que celui du Kane. Ce sens de l'humour de merde qui l'avait fait succomber la première fois. Pourtant, il a bien quelque chose de changé. Un noirceur dans le regard. Une noirceur qu'elle n'aurait jamais cru voir dans son regard à lui. Plus qu'un autre...
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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeLun 9 Mai 2016 - 20:13

F*cking ghost of the past
Blake & Parrish





Y a des jours comme ça, où on devrait oublier de se lever le matin. Parce que tout vous les brise tellement qu’on sait même plus si il faut en rire ou en pleurer : dans d’autres circonstances que celles-ci, il aurait été ravi de retrouver Blake. De l’inviter à aller boire un coup, se remémorer le bon vieux temps, lui faire des blagues sur le fait qu’elle était partie sans laisser d’adresse. Parce qu’au final, il s’en était remis, hein, pis elle avait surement bien fait de pas rester avec un gars comme lui. Elle était maline, Blake, bien plus vive que lui, alors c’était normal qu’elle ne s’appesantisse pas d’un gros balourd comme lui dans sa vie. Sauf que voilà, il ne l’avait pas croisé dans un parc ou dans une supérette en train de faire ses courses : elle était en train de fouiner dans les poubelles du labo le plus secret du coin, et lui, il était là pour faire peur aux fouines, et pire parfois. Alors clairement, il n’avait que très moyennement envie de se marrer, malgré que la réponse de Blake lui tira un petit rictus moqueur.

- C’marrant, tu m’as pas toujours dit ça.

C’était tout à fait déplacé comme remarque, mais il en avait pas grand-chose à faire. Il considérait déjà comme très délicat de sa part de ne pas lui avoir troué le front d’une balle. Pour l’instant. Pas qu’il en est bien envie, mais … Mutante. Son échine s’hérissait rien qu’en entendant ce mot. C’était bien sa veine, ça encore. Il pouvait la tuer. Il en avait techniquement le droit et la possibilité, il lui suffisait de redresser légèrement son arme et d’appuyer rapidement sur la détente. Elle avait beau être rapide, elle ne pourrait rien contre une balle. Mais ça le ferait quand même sacrément chier. Il pouvait l’épargner, aussi, mais il devrait rendre des comptes aux rats du labo, et ça aussi, ça le faisait chier. Quand il disait que c’était pas une bonne journée. Il claqua des dents d’un air méprisant, avant de se frotter le nez avec son poing, signe d’hésitation chez le colosse, avant qu’il ne marmonne, presque pour lui même :

- Y z’ont pas de gamins dans le labo.

Il faillit sortir un « Et sérieusement, faut que vous arrêtiez toutes de perdre vos momes, c’est risible comme situation. Je sais pas moi faites les pucer comme des chiots », mais si Blake avait vraiment perdu sa gamine, il n’était pas un connard au point de se moquer ouvertement de sa perte. Si lui-même avait eu des gosses, il aurait retourné la terre entière à mains nues pour les retrouver. Sauf que pour avoir des gosses, faut bien qu’une femme veuille bien vous les faire. Et ouais.

- Y a pas de cobayes humains à l’intérieur. Depuis que la nouvelle maire a viré le vieux, ils ont surement délocalisé les trucs les moins respectables dans un coin où on ira pas les chercher. Mais d’autant que je sache, y pas d’enfants.

Il n’aimait pas bien qu’on touche aux enfants. Qu’on vaccine les plus jeunes mutants, ok, si ça pouvait leur permettre d’éviter de partir à l’abattoir une fois majeurs, c’était bien. Mais tester des trucs dégueulasses sur eux, non, il ne cautionnait pas. Et pourtant, il ne tordait pas le nez devant grand-chose en général. Il haussa un sourcil quand elle reprit de plus belle sur cette histoire de rupture qui n’en avait jamais vraiment été une, puisqu’il n’avait plus jamais eu de nouvelles. Il en avait juste tiré les conclusions tout seul, comme un grand. Il roula des yeux exaspérés devant la mauvaise foi évidente de la jeune femme, son arme battant nerveusement contre son flanc :

- Ouais, ouais ouais, t’avais besoin d’espace, j’avais besoin d’espace, on a donc décidé simultanément de mettre deux trois états entre nous. On est des putains de génies en fait.

Oui, aussi surprenant soit il, le très premier degré Parrish était capable de faire de l’ironie. Il était même plutôt doué, quand on le laissait faire. Il secoua la tête, se pinçant très fort l’arrête du nez avant de se remettre à marmonner :

- Je ne travaille pour personne d’autres que pour ma gueule, et si j’ai envie de raconter ma vie je vais voir une psy, jvais pas m’allonger dans les bois pour te parler traumas.

Son talkie se mit à grésiller, mais il coupa la communication avant que le moindre son n’en sorte. Fait chier. Il soupira, encore. A croire que l’air s’ennuyait ferme dans ses poumons.

- Ta mutation, là, c’quoi ? Et pas de mensonge. Je le saurais. Et tu sais que c’est vrai.

Il connaissait suffisamment Blake pour deviner si elle lui mentait. De plus, avec la tension, l’adrénaline, les tics et autres signes nerveux étaient démultipliés. Si elle était honnête, et que sa mutation n’était pas, genre, de cracher du feu ou de se transformer en bombe humaine, il pourrait peut être bien faire quelque chose pour elle. Peut être bien.

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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeMar 10 Mai 2016 - 7:04


the past is never where you think you left it
— parrish & blake —
And in a moment I'm older. In a moment, you've won And you escape me Like it's nothing... Like words I never should have said. And the stress comes to the surface But all of the heroes are dead. [...] And I hate that I'm always so young, Had me feeling like you were the one And it's never gonna feel like it's done. — never gonna change

Pendant qu'elle l'observe, elle essaie d'envoyer son pouvoir tout autour d'elle pour s'assurer qu'elle n'est pas soudain entourée et qu'il ne fait que la distraire. Pourtant rien ne se passe. Elle n'arrive à rien, même pas la perception du Kane devant elle. Du coup, elle a beau lui poser des questions, elle ne peut être certaine de ce qu'il avance. D'ordinaire, elle aurait cru pouvoir deviner s'il lui ment mais de le voir chasseur vient bousculer tout ce qu'elle croyait connaître du soldat qu'elle avait tant aimé. Il a changé, alors comment savoir s'il dit vrai ? La seule chose à laquelle elle peut s'accrocher est l'espoir qu'elle veut dire plus pour lui que sa simple mission. Juste un peu, assez pour le faire douter. Hésiter et se questionner. Elle croit entrevoir le temps d'un rictus l'ancien Parrish. Celui qui avait toujours le rire remonté à la gorge par toutes les emmerdes qu'il racontait. « C’marrant, tu m’as pas toujours dit ça. » La Ashcroft lâche un léger rire le temps d'un instant. « Et j'suis certaine que ça te manque. » Lancés dans un combat de provocations salaces, elle ne sait pas s'il est possible d'avoir un gagnant à tout cela.

Malgré tout, elle lui lance un sourire moqueur alors que son regard sombre brille de défi. Elle a beau être sérieuse la plupart du temps, elle sait jouer. Elle sait provoquer. Ce n'est pas pour rien qu'elle n'a jamais connu d'hommes doux, affectueux et attentionnés. Elle aime ceux qui lui tiennent tête. Avec qui elle peut jouer justement. Et avec Parrish, ils ont eu leur fun à une époque. Cependant, si c'est un vaccin qu'il compte lui planter dans l'derrière aujourd'hui, elle n'a pas envie de jouer. Encore moins à l'idée qu'elle cherche sa fille et que Lydia est la seule raison de sa venue ici. Tomber sur le Kane n'avait certainement pas été dans ses plans. « Y z’ont pas de gamins dans le labo. Y a pas de cobayes humains à l’intérieur. Depuis que la nouvelle maire a viré le vieux, ils ont surement délocalisé les trucs les moins respectables dans un coin où on ira pas les chercher. Mais d’autant que je sache, y pas d’enfants. » Elle le détaille, cherche à deviner ce qu'il peut cacher. Mais une part d'elle veut lui faire confiance. Après tout, il ne l'a pas encore tiré alors qu'elle a avoué être une mutante. Il a baissé son arme bien que celle-ci pend encore contre sa cuisse. Des signes encourageants. Puis il a beau avoir changé, il ne la frappe pas comme un mec qui lève le nez sur le malheur de gosses. Mutants ou pas. Pas besoin de son pouvoir pour y croire. « Ouais, ouais ouais, t’avais besoin d’espace, j’avais besoin d’espace, on a donc décidé simultanément de mettre deux trois états entre nous. On est des putains de génies en fait. » Ou plutôt des crétins invétérés.

À cette époque, elle l'avait été en tout cas. À se refermer sur elle-même. Elle en était venue à regretter ses choix mais comme elle ne peut retourner en arrière, elle ne s'apitoie pas sur son sort. Pas même quand Parrish apparaît devant elle pour venir la hanter et lui rappeler toutes ses belles années qu'elle a laissé derrière avant son accident. « Je ne travaille pour personne d’autres que pour ma gueule, et si j’ai envie de raconter ma vie je vais voir une psy, jvais pas m’allonger dans les bois pour te parler traumas. » Dommage, ce serait une vision qui la ferait bien marrer. S'il veut faire son macho et ne rien lui confier, qu'il se fasse plaisir. Elle, elle n'a rien à cacher. Franche, elle l'a toujours été, sauf quand ça vient à son don qu'elle préfère passer sous silence et ignorer. Après tout, elle a passé toute sa vie à essayer de le réprimer pour ne pas ressentir la douleur autour d'elle. Particulièrement lors de ses années dans l'armée en compagnie du Kane. Presque dix ans qu'elle n'a pas fait usage de son pouvoir puisque les circonstances ne s'y prêtaient pas. Une fois policière, elle s'en ait servi beaucoup plus pour coincer des criminels mais autrement, et dans sa vie quotidienne, son pouvoir n'a jamais fait grandement partie de ses journées.

Quand le talkie se met à cracher quelques sons brouillés, Blake resserre son étreinte sur le manche de son arme. Voyant qu'il éteint l'instrument, la belle finit par relâcher la tension, ses muscles se déliant doucement. « Ta mutation, là, c’quoi ? Et pas de mensonge. Je le saurais. Et tu sais que c’est vrai. » La brune l'observe avec méfiance dans un premier temps. Puis, de réflexion. Qu'est-ce que ça peut changer d'savoir sa mutation ? Est-ce qu'il a un code d'honneur quelconque ? Il n'attaque peut-être que les mutants dangereux. Ça ne peut être que la seule explication. « L'empathie corporelle. Je peux ressentir tout ce qui se passe dans le corps des gens autour de moi. Les réactions physiques en tout cas. Les battements de coeur quand quelqu'un ment, la peur alimentée par l’adrénaline par exemple. » L’excitation, quand un mec est attiré physiquement par moi, comme ce fut ton cas, qu'elle aurait pu ajouter mais elle s'arrête là. Il peut se faire un tableau. Mais surtout, et le pire côté à ce pouvoir c'est de ressentir la douleur. Bien sûr, ça aussi elle le passe sous silence et la métisse se garde bien de lui avouer qu'elle n'a aucun contrôle présentement. C'est déjà assez la galère comme ça...

S'il dit la vérité, il n'a rien à cacher et son don n'aurait rien dévoiler et si c'est le contraire, elle serait déjà en train de s'alarmer de savoir qu'elle a deviné son bluff. Pourtant c'est pas le cas et elle comprend qu'il a dit la vérité. Toute la vérité. Y'a pas d'enfants dans les labos. Une nouvelle impasse... et la belle vient passer sa main sur sa mâchoire alors qu'elle soupire. Eh merde... « Fais chier... Si jamais t'entends parler d'elle, tu me feras signe d'accord ? En l'honneur du bon vieux temps... » Elle ne sait pas s'il est du même avis. S'il compte l'aider ou quoi. Que ce soit parce que c'est elle ou parce qu'aider une mère qui cherche sa fille c'est toujours mieux que de rester là les bras croisés. En fait, elle ne demande pas vraiment pour elle... mais pour Lydia. Si la petite est en vie, elle fera tout pour la retrouver et elle ose espérer que lui aussi. Pour elle. Une enfant. Une gamine qui ne mérite pas son sort. « En tout cas, c'est bien dommage, j'aurais voulu jouer la psy au milieu des bois comme ça. Avec nos flingues pas loin, c'est la bonne ambiance pour des confidences tu trouves pas ? Tu peux au moins me dire ce que tu fous à Radcliff ? » Pour montrer qu'elle n'est pas son ennemie, elle range son pistolet dans sa ceinture, à l'arrière de son pantalon. Qu'il fasse de même ou non, elle s'en fiche, de toute façon, elle ne compte pas utiliser son arme contre lui même s'il se retourne contre elle. Elle est maintenant assez proche pour l’assommer si besoin est. Bien qu'elle espère que les choses ne se rendront pas jusque là.
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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeMar 10 Mai 2016 - 22:43

F*cking ghost of the past
Blake & Parrish





Blake Ashcroft. Sacrée petite gonzesse quand même, vraiment pas du genre à s’en laisser compter. Une casse pied aussi, têtue comme une mule. C’était marrant, à croire que les gouts de Parrish avait changé, avec le temps. Ou peut être pas tant que ça. Il secoua la tête, découvrant enfin sa dentition carnassière dans un sourire un peu plus sincère. Y en avait pas des tonnes, des filles qui oseraient lui en mettre plein la tronche comme ça juste pour rigoler. En général, quand on ne le connaissait pas, on osait pas trop se permettre ce genre de réflexion. Pourtant, Parrish était surement une des personnes les moins susceptibles de la terre. Dans ses bons jours en tout cas.

- Prends pas tes désirs pour des réalités non plus hein.

Malgré leur petite joute verbale, la tension ne semble pas vouloir s’apaiser entre eux, chacun toujours campé sur sa position, l’arme au poing, le regard méfiant. Parrish voit sur le visage de la mutante que ses paroles font leur chemin dans son esprit, alors que ses épaules s’affaissent un peu. Il aurait probablement compati avec elle, peut être aurait il pu trouver quelques mots réconfortants, si il n’était pas autant sur ses gardes : peut être était ce une feinte, une ruse pour détourner son attention d’autres choses. Pire encore, peut être était elle sincère, auquel cas il ne voulait pas prendre le risque d’en oublier qu’un de ses collègues était encore dans les environs, et qu’il ne tarderait pas à revenir sur ses pas pour le retrouver. Et là, il n’aurait aucune excuse pour ne pas descendre son ancienne amie. Aussi, il serra à nouveau les machoires quand Blake passa aux confessions. Empathie corporelle. Quel nom barbare, mais il en saisissait le sens. Techniquement, elle ne pouvait pas faire de mal aux autres avec une telle capacité, pas vraiment. Cependant, il n’était pas naif : Blake n’avait foutrement pas besoin de pouvoirs magiques pour mettre la raclée à 90% de la population juste avec ses poings.

- … Ok. Et Ok pour la gamine.

Voilà, c’est tout. Juste ok. Etonnement, juste après ça, ils rangèrent tous les deux leur arme, de concert. Comme ça, sans se concerter. Si c’était pas beau comme scène, à en chialer, presque. Il manquait plus que le calin de retrouvaille et on pourrait entendre chialer les violons. A la place, Parrish fourra ses gros poings dans les poches de son treillis, la mine toujours sombre. Il réfléchissait, et il essaye de le faire vite et bien. Blake attendait des réponses, et il ne savait pas trop quoi lui donner. Il n’aimait pas en parler, à qui que ce soit, et ça tombait bien, en général on osait pas les lui poser, les questions. Il grinça des dents avant de marmonner à nouveau :

- On aurait bien l’air de deux cons étalés dans la mousse. Comme à la belle époque. J’fais comme toi. Je cherche quelqu’un. Sauf que moi je sais pas encore ce que je ferais quand je l’aurai retrouvé.

C’était bien là tout le drame, de ne pas savoir. Il aurait peut être autant envie d’étrangler Bianca que de l’embrasser. Peut être même les deux en même temps. Il savait qu’elle était en ville, c’était une donnée avérée, simplement il n’avait pas encore eu le courage de la confronter. Il ne se sentait pas encore suffisamment serein, suffisamment stable émotionnellement pour se retrouver face à elle, peu importait les circonstances. Ses accès de rage étaient terrifiants, et surtout ils étaient dangereux, et si ils se retrouvaient en public, il risquait de faire virer ça au massacre collectif. Et c’était proprement hors de questions que des tiers innocents puissent patir de leur relation. Il se passa la main sur le visage, conscient qu’il n’était jamais bien clair quand il pensait à Bianca, avant de soupirer : voilà, show me yours, i’ll show you mine, ils avaient partagé quelques confidences, et maintenant il avait le cul entre deux chaises. La coffrer et la ramener aux Holgersen, la laisser partir et avoir à se justifier devant ces derniers. Le problème, c’était qu’il était un bien pière menteur, l’ancien GI. Le pire de tous, même. Peut être qu’il manquait d’imagination, ou alors qu’il était quelqu’un de fondamentalement honnête, à sa façon.

- Bon … Maintenant qu’on en est là …

Il chercha autour de lui sur le sol, puis attrapa sur le sol une épaisse branche de bois cassée, probablement résultat des derniers orages de l’été. Il la soupesa en marmonnant dans sa barbe : elle était encore bien verte, et donc lourde. C’était parfait. Il ôta les petites branches rapidement, et de plus en plus sa trouvaille pris la forme d’une massue d’envergure inquiétante… Qu’il lança à Blake.

- … Va falloir taper. Suffisamment fort mais pas trop pour pas me tuer, ça m’arrangerait. Si je suis pas dans les vapes quand ils me trouveront, y vont pas croire que je t’ai pas volontairement laissé filer. Alors faut que ça ait l’air convainquant.

Il n’était clairement pas ravi du dénouement de cette histoire. Il aimait pas trop recevoir des coups sur la tête depuis son retour de la guerre. Ça lui foutait des putains de maux de crâne à s’ouvrir le cuir chevelu en deux. Mais bon, c’était ça ou tuer Blake. Et il en avait pas envie. La différence fondamentale entre vouloir et pouvoir….

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MessageSujet: Re: ≈ the past is never where you think you left it (blakish)   ≈ the past is never where you think you left it (blakish) Icon_minitimeMer 11 Mai 2016 - 1:04


the past is never where you think you left it
— parrish & blake —
And in a moment I'm older. In a moment, you've won And you escape me Like it's nothing... Like words I never should have said. And the stress comes to the surface But all of the heroes are dead. [...] And I hate that I'm always so young, Had me feeling like you were the one And it's never gonna feel like it's done. — never gonna change

C'est marrant comment ils arrivent à faire de l'humeur et s'provoquer en même temps. Vraiment, on aura tout vu. Une scène réservée à ce petit bois perdu en périphérie du centre-ville. À marquer sur un plan tellement c'est une scène rare. Blake qui sourit. Ça ne lui arrive plus depuis deux ans. Enfin, si... y'a son petit frère qui arrive à lui tirer des rictus mais ce soir, elle doit bien ajouter Parrish à la liste. Ce qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir arriver. Prends pas tes désirs pour des réalités non plus hein. Ouais, ouais, ses désirs. Il peut faire preuve de détachement, il ramènerait pas ce sujet s'il y pensait pas encore. Mais elle n'ajoute rien. Lui souriant moqueusement pour seule réponse. Puis ce le moment d'avouer sa nature, ce qu'elle est. Son pouvoir qui ne fait souffrir qu'elle. Alors s'il croit que tous les mutants sont dangereux, il doit bien s'mordre les dents de découvrir le don de la métisse. Et qu'il n'a absolument rien de menaçant sauf s'il préfère garder les réactions de ce qu'il a dans le pantalon secret. Ou s'il préfère pouvoir lui mentir sans craindre qu'elle ne le démasque. Heureusement pour lui, et bien qu'il l'ignore, elle n'arrive pas à user de son pouvoir présentement. Alors elle n'a pas le choix de s'fier à ce qu'il dit. Elle le voit bien que ça le dérange de parler mutation mais peut souffler un peu en voyant qu'ils font la trêve et surtout, qu'il ne l'attaque pas. « On aurait bien l’air de deux cons étalés dans la mousse. Comme à la belle époque. J’fais comme toi. Je cherche quelqu’un. Sauf que moi je sais pas encore ce que je ferais quand je l’aurai retrouvé. » Elle n'est pas certaine de comprendre le sens de ce qu'il dit.

Mais dans son attitude, elle peut comprendre qu'il n'est pas trop heureux avec cette personne. Séparés en mauvais terme ? Peut-être, la Ashcroft ne cherche pas à le questionner davantage, elle sait déjà qu'il risque de se fermer comme une huître. Même quand il n'était pas aussi sombre, aussi froid, il n'avait jamais été du genre à s'étaler sur ses sentiments alors Blake préfère hausser les épaules et accepter cette explication. Ce sera suffisant. « Bon … Maintenant qu’on en est là ... » Elle le voit attraper une imposante branche et en retirer les brindilles comme pour en faire une arme. La mutante l'observe, perplexe et méfiante. Il compte faire quoi avec ça au juste ? La belle croise les bras sur sa poitrine sans le quitter des yeux, à analyser ses faits et gestes. La surprise la taraude quand il envoie la branche vers elle et dans un réflexe rapide, elle l'attrape au vol, obligée de délier ses bras aussitôt les avoir croisés. « … Va falloir taper. Suffisamment fort mais pas trop pour pas me tuer, ça m’arrangerait. Si je suis pas dans les vapes quand ils me trouveront, y vont pas croire que je t’ai pas volontairement laissé filer. Alors faut que ça ait l’air convainquant. » C'est une blague. Il veut vraiment qu'elle l'assomme  ? Peut-être bien qu'elle devrait s'en flatter. Ça veut dire qu'il est prêt à s'en prendre plein la gueule pour la couvrir mais elle n'a pas trop envie de se ramasser elle-même avec un mal de tête atroce. Parce qu'elle le sait.

La seconde où le bois fracassera son crâne, elle va le sentir elle aussi. Alors elle hésite. Il peut prendre ça comme une hésitation du fait qu'elle ne veut pas lui faire mal mais c'est pas vraiment le cas. Elle sait qu'il peut en prendre. C'est un soldat, pas une poupée. La belle observe un instant le morceau de bois puis reporte son regard sombre dans celui de son ancien compagnon. Elle finit par hocher la tête dans une moue d'approbation. Ils n'ont pas trop le choix. C'est ça ou se battre jusqu'à la mort et elle aussi préfère éviter. « C'est noté, ce serait dommage d'amocher ta belle gueule quand même. J'vais essayer de pas trop t'abîmer. » Elle s'approche, un pas, deux pas. Elle s'arrête à sa hauteur. Un rictus moqueur. « Merci. » Et avant qu'il puisse répondre, elle lui envoie le bâton à la tête. D'une force calculée, puissante mais pas trop pour ne pas lui broyer la cervelle. Et s'épargner elle-même aussi quand même. Dès qu'elle le frappe, elle sent un mal de tête fulgurant lui voiler les yeux. Un moment de cécité, un moment à voir les étoiles. Elle s'effondre sur ses genoux avant que sa vue ne revienne lentement. Étourdie, confuse pour commencer, bientôt, elle distingue Parrish évanoui sur le sol. Ça fait un mal de chien et elle est obligée de crisper la mâchoire pour ne pas lâcher un grognement de douleur. La belle prend un moment pour reprendre ses esprits, assise à côté du hunter assommé, elle essaie de contrôler sa respiration alors que sa main trouve bien vite ses tempes dans l'espoir de l'apaiser en se massant. Une vision des plus resplendissantes que voilà. Et c'est seulement après un moment qu'elle réalise que l'autre chasseur ne doit pas tarder à arriver. Elle se redresse toujours un peu confuse mais assez vive d'esprit pour s'engager à travers les arbres et s'éclipser après cette rencontre des plus inattendues, laissant Parrish au milieu de l'herbe et espérant que son copain ne va pas tarder à arriver pour l'aider.


— THE END —
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