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 It comes back to you (sam)

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MessageSujet: Re: It comes back to you (sam)   It comes back to you (sam) - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Nov 2015 - 13:37

Je suis presque déçue, c'est nul, je pensais que je pouvais l'appeler à tout moment pour pouvoir lui demander de monter une armoire. Franchement je suis déçue. Je l'aurais bien imaginé en train de bricoler dans mon salon moi qui le matte, lui torse nu concentré sur son affaire. Bon sang... Sam ! Tu te reprends ?! J'étais à deux doigts de l'imaginer avec encore moins de vêtement. J'avoue que je n'avais pas du tout prévu qu'il puisse me faire autant d'effet. C'est pourtant presque immédiat, Ulysse il est bel homme et j'avoue qu'il me perturbe un peu. Je ne peux pas nier. Ce petit entraînement qu'on a fait été presque brûlant jusqu'à ce que je décide de commettre l'irréparable. Lui broyer les couilles sérieusement je suis vraiment trop stupide, pourquoi j'ai fait ça ? Je suis quasiment sûre de ne jamais le voir s'en servir pour moi. La tristesse. Je ne suis vraiment le pire des boulets, je ne sais pas vraiment s'il m'en veut ou pas, je tente de me faire pardonner mais je ne suis pas douée pour cela non plus. Il voulait que je me défende, je lui ai dit que c'était l'arme fatale des femmes. Cela fonctionne pour tout type d'individus masculins. C'est juste génial, coup de genou, coup de pieds et même parfois quand on n'a pas le choix on peut mettre la main au paquet et serrer, griffer ou pincer. Enfin bref revenons en à nos moutons. Il ne sait pas montrer un meuble. Je fais une petite moue avant de rire. « Je suis tellement déçue, je pensais que j'aurais pu t'appeler n'importe quand pour que tu me montes une bibliothèque torse nu... c'est malin, je vais devoir trouver un autre beau gosse », je lui envoie un regard joueur, c'est plus fort que moi avant Ulysse, et le pire c'est que cela vient naturellement, comme si j'avais ce besoin de flirter avec lui. Au moins lui il sait ce que je suis et il l'accepte, enfin j'espère que lorsque je lui parlerais de mon pouvoir il ne partira pas en courant en flippant. « le problème avec ce genre de livraison c'est qu'ils ne sont pas toi quoi » je vais au moins jusqu'au bout et j'espère bien que cela ne le gène pas, je suppose que non vu que ce petit jeu il a été limite le premier à l'instaurer en pensant qu'il pourrait me séduire et il en a profité pour me piéger, je retiens d'ailleurs, il n'a pas encore vu toute la tigresse en moi. Je regarde alors dans le carton qu'il a ouvert et oui je confirme dans la cuisine. Je ne me souvenais même plus que j'avais toutes ses casseroles ! Je lui montre un placard qui doit être vide encore. Mon appartement est un vrai bordel. Il faut vraiment que je prenne le temps de tout mettre en ordre comme je le désire. En tout cas Ulysse semble bien engagé pour faire changer les choses, je souris parce que je le trouve vraiment charmant lorsqu'il en parle, je le trouve touchant, cette cause c'est la sienne. Je n'ai pas les compétences pour être plus engagée, je pourrais parfaitement parce qu'il y a un moment si personne ne fait rien, on se fera démolir. Mais je ne suis qu'en bas de l'échelle des Uprisings. « Promis si je démolis les couilles d'un hunter je te préviendrais », toujours de l'humour, c'est plus fort que moi.

Bien sûr je savais qu'on en viendrait à parler de mon pouvoir, j'en étais sûre, ce n'était qu'une question de temps, deux mutants dans la même pièce, forcément il y a ce moment fatidique. Et je me rends compte que même certains mutants ont peur de moi. Je peux manipuler leur esprit, je ne sais pas comment j'y arrive mais je les hypnose et je peux leur faire faire n'importe quoi, ils sont sous mon influence, jusqu'à ce que j'en décide autrement. Parfois je ne fais pas attention et cela vient tout seul, rien que le son de ma voix suffit. Généralement j'ai tout de même plus besoin de mes yeux, je les regarde dans les yeux et j'en fais ce que je veux. Cela dit ce pouvoir je ne m'en sers jamais pour du profit, juste pour un boulot peut-être, je le voulais ce poste merde ! Je ne fais de mal à personne après tout, je me console comme ça. Il n'était pas question que je sois une femme au foyer à même pas 30 ans. Cela aurait pu arriver mais malheureusement pour lui, peut-être un peu pour nous, Lucas m'a vacciné et j'ai perdu notre bébé. Je crois que dans le fond c'est un mal pour un bien, j'ai découvert à temps que l'homme que je voulais épouser, l'homme avec qui je voulais des gosses ne supportait pas les gens de mon espèce. Alors je tente de ne pas trop regretter, il est clair que c'est mieux comme ça. Alors expliquer mon pouvoir à Ulysse ne me fait pas vraiment peur, je ne veux juste pas qu'il me juge. Après tout si je dois le perdre maintenant parce qu'il semble flipper à l'idée que je puisse en faire ma marionnette, cela m'évitera une trop grosse déception. Mes mots sont simples, je lui explique la situation, je lui précise bien que je n'ai pas mauvais fond. Je le vois m'écouter attentivement. Déjà il ne semble pas contrarier, ce n'est pas mal je crois. Alors cela m'encourage à tout lui expliquer. Il ne prend pas peur... Je le sens même s'avancer vers moi délaissant ma vaisselle. Je sens l'une de ses mains se placer aux creux de mes reins et je me laisse volontiers faire. Son contact me plaît, sûrement plus que ce que je veux admettre mais oui il me plaît, il y a à la fois une attirance physique mais aussi ce côté rebelle, qui ne semble pas avoir peur de ses convictions. Ulysse est comme tombé du ciel pour me faire à nouveau sourire. Je me laisse faire... Mais je comprends un truc dans ses paroles, son pouvoir est aussi intrusif que le mien Un télépathe Je le regarde deux secondes avec un petit sourire. « tu pourrais avoir peur de ce que tu y trouves, j'ai commencé à fantasmer sur mon prof de self défense oups » je prends un ton léger pour qu'il sache que je plaisante, enfin tout à l'heure c'était quasiment vrai. Je tente de ne pas y penser et de me détendre dans ses bras, il faut que je laisse aller, alors je le fais, ma tête se repose sur son torse, non loin de son cou, je sens son odeur qui me plaît, je ferme les yeux, j'entends son cœur battre plus rapidement et frapper sa cage thoracique. Seulement au bout de quelques minutes je me reprends... je pense trop c'est dingue, je ne devrais pas et je sais que je vais regretter. Seulement je panique un peu à l'idée que cela aille trop vite, je ne veux pas être déçue, je ne veux plus souffrir. Je m'en remets à peine. Je ne veux pas qu'on joue avec mon cœur. « Je crois que tu devrais y aller... Je suis désolée.. » je m'écarte de lui... je regrette déjà. Pourtant je ne veux pas non plus être une fille qui change d'avis comme de chemise et je me ferme les yeux un instant, une main posée sur mon front comme si celle-ci était mon deuxième cerveau et qu'elle pourrait m'aider à réfléchir. C'est le pire des échec de ma vie. « on va trop vite, je sais c'est débile mais cela fait remonter trop de souvenirs... j'ai besoin de temps » si cela se trouve lui n'est pas du tout intéressé et je vais me manger un vent mais j'avoue que je ne veux pas savoir, je me ridiculise suffisamment. Je vais faire la porte, je récupère ses affaires et je lui donne. Je lui ouvre la porte pour lui redemander de partir, j'ai besoin d'être seule. Lorsqu'il approche de la sortie, mes roues sont en feu... je me mords la joue pour ravaler un sanglot stupide. « je suis désolée », toujours désolée.. toujours et encore, mais je ne veux pas qu'il se sente rejeté à cause de son don. Je déglutis et au moment où il franchit la porte, je l'attrape par le poignet et je l'attire contre moi. J'ai juste à me hisser sur la pointe des pieds pour l'embrasser tendrement. Cela ne dure que quelques secondes, mais ça fait un bien fou, bon ok là mon esprit panique totalement. « je t'appelle, promis... ne m'en veut pas... » j'attends qu'il soit sorti pour refermer les portes et aller m'affaler sur le canapé comme une larve, en plus d'avoir déjà mal partout, je regrette et je crois que j'aurais dû le laisser faire, pourquoi je ne peux pas être normale un peu, pas une fille un peu trop loufoque qui ne sait pas ce qu'elle veut ? Pourtant ce soir je savais ce que je voulais, c'était lui.


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