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 heart by heart (marius) - november

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Marius Caesar
Marius Caesar

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MessageSujet: Re: heart by heart (marius) - november   heart by heart (marius) - november - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 14:41

Heart by Heart
|► Putain, comme ça m’avait manqué de me réveiller avec Astrid dans mon lit, avec ses cheveux se dispersant sur l’oreiller, avec son odeur pour parfum, avec son souffle dans ma nuque. Putain. On s’aperçoit à quel point on aime quelque chose une fois qu’on l’a perdu, je crois que c’est un proverbe. Et là, putain, ce proverbe est juste tellement vérifié que ça devient… je sais pas quoi. Un dicton ? Une maxime ? Non, juste une vérité et une prise de conscience. Je m’extirpe hors des draps, enfile un tee-shirt, un jogging, appelle, reviens au bord du lit pour la regarder dormir. Est-ce que le coup de la belle au bois dormant marche même quand la meuf n’est pas dans le coma ? Mes doigts titillent son oreille, une idée me traverse l’esprit et un sourire espiègle étire mes lèvres dans un éclat de rire silencieux. Elle bondit immédiatement lorsque je trouve ses points sensibles et en un rien de temps, je me retrouve sur elle à la torturer de chatouilles sans que ses ripostes ne parviennent une seule seconde à prendre le dessus. Je m’écroule dans un éclat de rire sur le côté avant de l’embrasser et de lui murmurer que le petit-dej nous laisse une dizaine de minutes de répit. «  Oh 15 minutes, ça nous laisse le temps pour pas mal de chose » J’éclate à nouveau de rire, en me demandant au passage comment on est passé des cris de colère à… d’autres gens de cris. Et des rires, aussi. Dans tous les cas, je profite, vraiment, de l’instant présent parce que j’ai l’impression que pour la première fois de ma vie j’ai eu une bonne idée en suivant mon instinct et en venant à New York sur un coup de tête.

Des coups frappent à la porte, je bondis hors du lit en sautillant à cloche-pied le temps de me rendre à nouveau présentable et j’ouvre la porte, pendant qu’Astrid file à la salle de bain prendre une douche. Je meurs d’envie de la rejoindre mais elle sort bien trop rapidement, la fourbe. Et je remarque à l’ombre d’une bretelle de soutif que finalement, les sous-vêtements que j’ai achetés la veille ne la font plus autant hurler de colère. Parfait. Pour l’instant, c’est un sans faute, Marius, fais une croix dans ton calendrier. « je meurs de faim vu tout l'exercice qu'on a fait cette nuit »  J’éclate de rire et l’accueille volontiers sur mes genoux. « C’est le drame d’être en couple avec un sportif professionnel, Tidou ! » Je lui tire la langue en essayant d’attraper un croissant. Je lui chatouille le cou, m’amusant avec la bretelle de son soutien-gorge. « Bah tu vois qu’il te va à merveille ! J’ai l’œil pour ces choses là ! » Je rigole, fier de moi, crétin comme je suis. « je crois qu'aujourd'hui je vais faire l'école buissonnière » Je réceptionne ses lèvres le temps d’un soupir avant de râler lorsqu’elle pique dans mon assiette. Hé, oh, on n’est pas encore assez proche pour se piquer la bouffe, ça, ça exige au moins deux mois de vieillesse du couple ! « Oh ! La mauvaise élève ! Si tu veux, je te ferai un mot d’excuse ! Astrid est trop occupée à embrasser Marius et ne pourra pas venir filmer aujourd’hui, j’suis sûr que ça peut passer tranquille ! » Elle se relève, je lui lance un regard interrogateur avant de mordre dans mon croissant – de toute manière, elle a mangé mon pancake. « Je te pique deux minutes ton portable, je vais appeler le boulot pour leur dire... que je viendrais pas. J'ai bien mieux à faire » J’avale de travers pour lui répondre un postillonnant « Vachy, il est dans la poche de ma vechte. » avant d’avaler ma bouchée et de siroter mon café comme un grand garçon. J’ai bien mieux à faire, je suis tout à fait d’accord, c’est pas moi qui vais lui dire le contraire.

Je suis occupé à me resservir du café lorsque je la vois du coin de l’œil se baisser pour ramasser quelque chose. S’immobiliser. Reposer le téléphone et se tourner vers moi. Je ne comprends pas trop ce que je vois, là. « Tidou ? » La photo échoue au milieu de l’assiette et je reconnais l’échographie de mon gosse que Cressy m’a passée il y a quelques jours. Hum… Merde. Merde. Merde. Alerte de niveau quinze, là. « J'ai vraiment été trop bête pour croire que tu changerais. » « Nan mais Tidou, c’est pas ce que tu penses ! Ca date, ça et … » « Oublie moi une bonne fois pour toute, je ne veux plus jamais te revoir, de toute façon tu as bien mieux à faire qu'être ici avec moi » Pardon ? Non, non, non, non, non, mais non ! Ce n’est pas possible que tout recommence d’un coup comme ça alors que… Bordel ! « ASTRID RESTE PUTAIN ! » Je gueule comme un con en me levant, en trébuchant contre le bord du tapis, en me tapant le pied contre un meuble. Elle a déjà quitté la chambre d’hôtel. Le temps que je chope la clé de la chambre et que je me mette à courir dans le couloir, l’ascenseur descend déjà. Et moi je me mets comme un con à courir dans les escaliers, jogging, tee-shirt, pieds-nus, le poids de mon corps réduit à une petite vingtaine de kilos, je vole littéralement au dessus des marches pour dégringoler dans le hall d’entrée, affolé, à la recherche de ma petite amie. Ex-petite amie. D’Astrid quoi. Je me précipite vers les ascenseurs où le sien arrive et me dévoile ses cheveux roux. « Putain Astrid, ça remonte à un max de temps ça ! Tu n’as pas le droit de m’en vouloir, j’ai rien fait là ! » Chouette, un scandale dans le hall d’un des plus chics hôtels de NYC. Les journaux people vont adorer, même si ça doit faire bien cinq ans que je n’en ai pas fait la une.

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MessageSujet: Re: heart by heart (marius) - november   heart by heart (marius) - november - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 16:34

Heart by Heart
|► Cela aurait vraiment pu être un moment magique cette nuit à l'hôtel, les retrouvailles. Tout comme dans les films, parfait quoi. Je ne sais pas comment j'ai pu croire que c'était encore possible. Cela ne peut pas l'être. Pour une simple et bonne raison Marius est un menteur, il passe son temps à me mentir, à me baratiner juste pour quoi ? Coucher avec moi, oh merde, il sait trouver les mots pour que les filles tombent à ses pieds, je savais, je l'ai toujours su et je n'ai pas résisté en une soirée. Je le déteste de me faire ça, de continuer à me faire souffrir. Il m'a fait miroiter le grand amour hier soir, je pensais qu'on allait vivre l'aventure qu'on mérite, cette vie qu'on aurait toujours dû avoir. Je l'aimais, maintenant cette amour est bien trop propre de l'envie de vomir rien qu'en pensant à lui. Je le déteste d'être comme ça, toujours aussi peu mature. Je ne lui demandais pas la lune, juste de faire un choix, coucher avec des filles par centaines ou moi. Apparemment il a fait son choix, il va être papa avec l'une de ses conquêtes, conquête qu'il a eu, j'en suis sûre vu la date sur l'échographie, pendant qu'on était ensemble. On commençait à ce soir et je pensais vraiment que c'était un mec qui pouvait changer s'il trouvait la bonne personne, j'ai cru être cette personne mais je crois que cela ne peut plus être moi. Je ne veux juste plus jamais entendre parler de lui, je ne veux plus le voir, entendre parler de lui, connaître ses intentions. Si je pouvais le rayer de ma vie d'un claquement de doigts je n'hésiterais pas. Je suis tellement furieuse, je ne comprend même pas que cela puisse être possible. Rahhhh je suis furieuse et je fonce dehors. Je ne veux pas entendre ses explications c'est terminé. Je suis tombée trop de choix dans son piège mais maintenant plus jamais, je ne veux pas qu'il me baratine une fois de plus, je ne l'écouterais plus.

Je claque la porte de la chambre d'hôtel, j'aurais juste voulu la casser de rage, j'ai envie de tout exploser, pourquoi je ne peux pas ? Je suis trop bien élever contrairement à certain il faut croire. Je fonce vers l'escalier, puis finalement l'ascenseur qui se referme vite. Je voudrais éviter que Marius me suive parce que je ne veux pas étaler ma vie privée devant l'élite de New York. Quoique je suis sûre qu'il trouverait ça distrayant. Oh une pauvre roturière qui s'est faite avoir peur le gars riche et infernal. Il y a de quoi philosopher devant un bon thé ou un cognac. J'arrive dans le hall d'entrée. J'ai bien entendu qu'il m'appelait mais je ne me suis pas retournée. Je ne pensais pas qu'il arriverait à temps dans le hall pour m'appeler devant tout le monde. Je voulais justement éviter ce genre de scène mais voilà que cela va avoir lieu. Bon sang. Je tente de faire comme si de rien n'était, je ne suis ni la personne qu'il appelle, ni rien. Je ne veux plus être cette fille après qui il court, oh pitié, faut qu'on m'aide là, je ne sais même pas où me mettre. Il a beau tenté de s'excuser, j'avance vers la sortie, j'ai noté qu'il était nus pieds alors, je crois qu'il ne pourra plus me suivre lorsque j'aurais poussé la lourde porte qui me mène sur une des grande avenue de New York. J'ose quand même quelque chose, enfin je n'ose pas, ça sort tout seul, je suis furieuse. " Retourne voir la mère de ton futur gosse. Au faîte je comprend mieux pourquoi tu n'étais là pour deux un mois de couple, tu t'envoyais cette pétasse, le calcule est vite fait " il avait peut-être une vraie excuse mais il a loupé un rendez-vous surement parce qu'il s'envoyait une fille, elle ou une autre je crois que je ne veux plus faire la différence, il doit être le père de je ne sais pas combien de gosse dans la ville et je ne suis pas sûre de vouloir être le copine d'un mec comme lui. " quand tu cesseras de me mentir tu reviendras me voir, mais comme ça ne pourra pas se faire, je te dis Adieu maintenant. "

Je pousse lourdement cette porte, un portier vient vite à mon secours pour l'ouvrir. Je marche à reculons pour le regarder, et pourquoi je pleure pour un mec comme lui, il ne mérite même pas que je me mette dans un tel état. J'ai une boule dans le ventre, dans la gorge, je suis triste parce que c'est moi encore une fois qui doit mettre les choses au claire. Il ment tout le temps, il n'est pas sincère et je suis perdue moi. Je n'en peux plus. Je suis au milieu du trottoir lorsque je lui mine un "Au revoir" et dévaster je vais pour traverser sans vraiment regarder. C'est lorsque j'entends un coup de klaxon et les freins sur le goudron que je me rends compte que ma bêtise. Traverser sans regarder sur l'une des plus grande avenue de la ville... c'est du suicide et je vais en faire les frais. Je n'ai le temps de rien... je vois le taxi arriver trop vite pour freiner à temps... les pneus grincent et j'ai mal... je quitte le sol.. je ne sais pas ce qui se passe, je n'ai pas tout compris. Mon corps retombe lourdement sur le bitume mon bras, mon dos et ma tête. J'ai cette impression que je suffoque, je cherche de l'air mais impossible pour lui de trouver le chemin de mes poumons. Je tente de voir, mes yeux ont du mal à rester ouverts. Le soleil froid de New York le matin... L'agitation... Je ne suis pas sûre de ce que je vois... il arrive vite, trop vite... comment il.. fait.. ça ? Marius... Je tente de l'appeler. J'ai peur. J'ai mal. Je suffoque doucement devant un tas de personne, encore de quoi discuter devant le thé pour les petits riches. Je n'arrive pas à bouger, je sens un liquide chaud sur mon visage, je ne sais même pas si c'est du sang ou mes larmes qui se tracent un chemin brûlant. C'est lui que je veux voir, j'ai peur et même après tout ce qui vient de se passer, c'est lui... je ne comprends juste pas une chose mais je suis trop... fatiguée pour y penser. Je crois que je m'endors doucement d'ailleurs, je pars ailleurs, c'est peut-être une bonne chose, mieux pour tout le temps, j'en sais rien, je ne sais rien du tout, je n'arrive pas du tout à penser. J'ai bien trop mal.
 
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Marius Caesar
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MessageSujet: Re: heart by heart (marius) - november   heart by heart (marius) - november - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Aoû 2015 - 16:45

Heart by Heart
|► Je n’ai jamais couru aussi vite, aussi dangereusement dans un escalier. Je vole presque, tant je suis léger, au dessus des marches et des rambardes pour mieux filer au travers des x étages en priant pour arriver en bas avant Astrid. Qu’est ce que j’ai loupé, encore, cette fois, hein ? Qu’est ce que j’ai encore foiré ? Pourquoi est ce qu’à chaque fois que les choses semblent s’arranger, je me prends tout dans la gueule juste parce que j’ai fait une petite – énorme – erreur il y a trop de mois pour que j’y prête encore une quelconque attention, hein ? Je déboule hors des escaliers, à peine essoufflé, comme une fusée, pour piler devant les ascenseurs. J’ai conscience que je suis en train de la perdre, mais genre totalement. Si elle quitte cet hôtel, là, maintenant, je vais plus jamais la revoir. Et je vais mourir parce que ne plus la voir, je ne le conçois même pas. Non, mais non, c’est trop injuste ! J’avais tout fait, j’ai tout fait, je fais tout pour que ça marche, et c’est une photo, une photo de merde à la con, c’est une putain de photo qui massacre tout ce que j’ai essayé de reconstruire. J’en ai marre, j’en ai marre d’être un foutu connard, d’être un enfoiré, de tenir à ce point de mon père sans avoir hérité de son intelligence et de ce qui fait de lui un mec aussi horrible que génial. J’en ai marre de ne pas avoir un minimum de classe, de ne pas avoir un minimum l’intelligence de mon frère, j’en ai marre d’être un raté qui fout tout en l’air même lorsqu’il essaye de se rattraper. Oui, je t’ai trompée Astrid, mais c’était le passé, je voulais changer les choses, là, prendre sur moi ! Je voulais te prouver que je pouvais changer, que même moi je pouvais essayer de grandir, et… Elle ne va pas aimer. Parce que la porte de l’ascenseur ouvre sur le hall, où je l’attends en tee-shirt, jogging, pieds nus, ou je l’attends avec les cheveux n’importe comme et avec un hurlement désespéré aux lèvres. J’ai rien fait, là ! J’abuse un peu, je sais. Mais je ne veux pas la perdre.  " Retourne voir la mère de ton futur gosse. Au fait, je comprends mieux pourquoi tu n'étais là pour nos un mois de couple, tu t'envoyais cette pétasse, le calcule est vite fait " Hein ? Quoi ? J’ai les sourcils qui valsent d’incompréhension. « Mais c’est n’importe quoi, j’étais là, j’avais juste… je sais plus quoi mais jamais je t’aurai planté pour un truc comme ça pour coucher avec elle ! Et c’était… Astrid ! » Je sais que lorsque je hurle comme ça d’incompréhension, attirant sur nous tous les regards et les murmures, je ne fais qu’empirer les choses et j’ai l’air vraiment du Caesar capricieux que la presse a toujours connu. " Quand tu cesseras de me mentir tu reviendras me voir, mais comme ça ne pourra pas se faire, je te dis Adieu maintenant. " Non. Non, non, non. « Astrid non ! Tu ne peux pas me faire ça ! » Et voilà ce que ça fait, Marius, lorsque tu donnes à quelqu’un de quoi le décevoir, encore. J’ai envie de m’effondrer en larmes au milieu du hall, mais au moins mes parents m’ont appris à garder la tête froide presque dans toutes les situations, surtout celles de ce genre où ils me rabaissaient et me détruisaient en public par leurs regards froids et impersonnels. J’essaye d’attraper son bras mais elle m’échappe déjà, franchit la porte alors que je me fous une claque et que je recommence à courir pour la rattraper. Je suis en haut des marches de l’hôtel lorsque je la vois traverser. Lorsque je vois la voiture arriver.

« ASTRID ATTENTION ! » Mon hurlement tourne les regards dans ma direction et je saute bien plus loin que je ne le devrais pour aller me jeter à côté d’elle. M’accroupir, prendre son pouls, apercevoir la moto, me relever, respirer, augmenter au maximum ma densité pour avoir l’épiderme et le corps tout entier bien plus dense que du granite, presque aussi résistant que du diamant. La moto me heurte dans un froissement de tôle, je lâche un petit cri qui doit plutôt s’apparenter à un couinement et je me retourne vers Astrid. Putain. Ma respiration s’emballe dès que je relâche la pression et que ma densité revient à la normale. « Astrid, Astrid, ma chérie, regarde moi, putain, dis moi que t’es vivante, Astrid merde ! On t’a jamais appris à regarder avant de traverser ? Regarde moi ? » Je sais qu’on ne doit pas bouger un blessé, tout ça, je sais aussi qu’en général, les gens qui se font heurter par une voiture, ils ne sont pas en bonne forme. Je sais encore que c’est de ma faute si elle est étendue, là. Je cherche dans ma poche mon portable mais bien sûr, il est dans la chambre. Le sien n’a plus de batteries. Osef : trop de gens nous entourent déjà, les téléphones vibrent, sonnent, appellent des secours. Moi, mon réflexe, c’est de tenter de me souvenir vaguement de ce que m’avait appris Michel pour me faire passer le temps : protéger, alerter, secourir. Allez, Marius, active tes neurones ! J’enlève mon tee-shirt pour lui mettre dessus dans le vague espoir de la réchauffer et de la protéger du froid. J’attrape sa main, aussi. Je l’embrasse, une fois, deux fois, trois fois. « Allez, Astrid, regarde-moi, serre-moi la main, insulte-moi, mais bordel fais-moi un putain de signe. J’veux pas que tu meures, t’as pas le droit de me faire ça ! J’suis désolé, j’suis désolé bordel ! » Et voilà, merde, je pleure comme un con et tout le monde nous regarde. Il y a trop de sang, j’imagine déjà le pire mais je refuse d’y penser. J’ai mal, moi aussi, surtout le côté de mon corps : je dois être fiché comme un mutant, Martial ne va pas être très content, mais pour la première fois depuis quinze ans je n’en ai strictement rien à faire d’avoir désobéi à mon jumeau.

Et enfin l’ambulance arrive. Le sang d’Astrid sur mes doigts me brûle la peau. C’est de ma faute, c’est de ma faute. Je fais tout foirer. Absolument tout foirer. J’ai besoin de Martial, j’ai besoin de mon frère, mais je veux pas qu’on me sépare d’Astrid pour autant. Je sais pas quoi faire : on m’embarque dans l’ambulance et moi qui hais les hôpitaux plus que tout, je me laisse faire, trop choqué, trop flippé, trop paniqué pour faire quoique ce soit d’autre. Et lorsqu’un médecin examine tout mon côté droit qui n’est qu’un vaste hématome, mon regard reste planté sur Astrid à laquelle ils ont passé un masque. « Elle va s’en sortir ? »

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MessageSujet: Re: heart by heart (marius) - november   heart by heart (marius) - november - Page 2 Icon_minitimeMer 19 Aoû 2015 - 18:14

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