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Auteur | Message |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: ☆ le ctrl+v. Dim 24 Mai 2015 - 12:31 | |
| le ctrl+v c'est le jeu des espions Comme on est qu'une sale de bande stalkeurs, on créait des jeux exprès pour vous espionner, connaitre tout de votre petite vie, s'insinuer dans vos petits secrets, donc, pour nous aider à vous stalker, parce que vous aimez vous faire stalker, ne mentez pas ! Dans ce jeu, il suffira de faire un collé, du dernier truc que vous avez copié |
| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 24 Mai 2015 - 20:00 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 24 Mai 2015 - 20:00 | |
| - Citation :
- target="_blank"
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| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 24 Mai 2015 - 20:21 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 24 Mai 2015 - 20:52 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 24 Mai 2015 - 20:57 | |
| - Spoiler:
“Et puis si je cours, tu cours avec moi, non ?” Solal préféra ne pas répondre. La réponse était évidente, à ses yeux. Bien sûr qu’il courrait avec elle. Il la suivrait partout, cette petite. Absolument partout, et sans un seul mot. Il ne savait pas pourquoi. Peut-être était-ce simplement parce qu’elle était la première chose stable dans sa vie. La première personne qui avait su le traiter comme une vraie personne, comme un être humain à part entière. Pas juste le jeune Tyrell, pas juste le frère de l’autre, mais lui, Solal. Elle était la première à le comprendre. Il ne savait pas comment elle faisait, de savoir ce qu’il pensait, de savoir ce qu’il ressentait, juste en lui jetant un regard. Après tout, Solal, avant de rencontrer Zelda, n’avait su trouver du réconfort en personne, n’avait su trouver une relation de respect avec personne sauf son chien Dexter. Ça vous dit quelque chose. Mais Zelda était différente, bien différente de tous les autres. Pas juste parce qu’elle était mutante, non, c’était bien plus que ça. Elle avait quelque chose de spéciale, la gamine. Et Solal ne pouvait pas s’en détacher. Ouais, il la suivrait jusqu’au bout du monde, ça, il en était certain. Après tout, il n’avait nulle part à aller, personne avec qui être, sauf être avec Zelda. Il n’était personne. Pas de vrai boulot, pas d’attaches. Il n’avait que cette étrange jeune fille, avec ses grands yeux et ses cheveux digne des contes de fées qu’on lui racontait à l’orphelinat une éternité auparavant. C’était son devoir de prendre soin d’elle. Elle avait déjà bien trop vécu pour son jeune âge. Solal ne permettrait pas qu’elle souffre davantage. Pas sous sa garde, jamais. Il n’oublierait jamais la première fois qu’il l’avait vu. Elle ne s’en souvenait pas, et Solal comptait bien ne jamais le lui rappeler. Pour lui éviter une douleur inévitable, oui, mais également pour des raisons parfaitement égoïstes. S’il lui racontait tout, après tout, elle risquait bien de le haïr. Car à ses yeux, Solal était tout aussi coupable que son frère et ses amis exécrables. Il osait espérer qu’en s’occupant de Zelda, il se rachetait peu à peu vis-à-vis de l’univers, bien que Solal n’avait jamais eu une relation très stable avec l’homme là-haut. Solal observa Zelda tranquillement avant de tourner son regard vers la nuit noire. Le vent était frais, mais au moins, le ciel était clair. On aurait presque pu apercevoir les étoiles.
“Et où tu voudrais que je m’assois d’autre, monsieur-je-sais-tout ? On n’est pas bien, là ?” Solal esquissa un sourire, en regardant Zelda et ses yeux innofensifs, désignant la route déserte d’un geste de la main. “Puis, je m’assois où je veux. Si t’as peur, rien ne t’oblige à rester.” Solal ne put s’en empêcher – un rire s’échappa de ses lèvres. Tout le monde qui le connaissait le moindrement savait bien que Solal ne riait pas souvent. Mais Zelda avait cet effet là sur lui. Il se sentait un peu plus jeune. Un peu plus libre. Il secoua la tête, se grattant l’arrière du cou. Il ne comprenait pas du tout Zelda, mais pas du tout, mais étrangement, ça lui plaisait. Le silence retomba, doucement, naturellement. Solal pouvait entendre le léger murmure du centre de la ville, distinguer les halos dorés des réverbères, mais la nuit apposait un voile de douceur sur le tout. C’était étrange. Il n’aurait jamais cru se rendre jusqu’ici. Avant qu’il ne disparaisse, Solal n’avait jamais imaginé sa vie sans son frère. Il l’avait toujours guidé, partout, et Solal l’avait toujours suivi, partout. Mais il ne ressentait aucune détresse. À cet instant-là, assis sur la route déserte avec Zelda, Solal se sentait presque… serein. Quelle sensation étrange. “C’est toujours comme ça, quand on fait des cauchemars ? T’en fais aussi, toi ?” Solal sentait les yeux de Zelda sur lui, probablement en train de sonder les traits de son visage. Elle était loin d’être une idiote, elle avait du deviner qu’il en faisait, et presque toutes les nuits en plus. Mais Solal ne voulait pas lui en parler. Il n’avait pas le droit de partager son fardeau avec elle. Elle en avait déjà assez sur les épaules. “Parce que j’voudrais bien arrêter d’en faire.” Solal s’autorisa à soupirer doucement. “J’aimerais bien aussi” dit-il. Il ne voulait pas tout raconter à Zelda, mais ça ne servait à rien de se voiler la face. “Si je connaissais un remède, je te le donnerai avec plaisir.” C’était vrai. Il ferait tout pour l’aider.
“J’sais pas ce que j’ai, Solal.” Il fronça des sourcils, tournant son regard vers la jeune femme, l’observant en silence. Elle semblait si effrayée. Solal sentit son estomac se serrer. Il ne pouvait pas comprendre ce qu’elle vivait – ce devait être terrifiant, surtout pour elle, qui était si jeune, et si fragile aux yeux de Solal. “Tu n’as rien. Arrête de penser comme ça” répondit-il simplement, sentant la brise de la nuit sur son visage. “C’est pas de ta faute. Et tu peux rien y changer, et je sais que c’est effrayant, mais il faut que tu réalise ça. Il faut juste que tu apprennes à vivre avec.” Solal n’avait jamais été une personne très délicate – il essayait de l’être, avec Zelda, mais il voulait aussi être réaliste et honnête. “Et je suis là pour t’aider. T’es pas toute seule, princesse” ajouta-t’il rapidement. Il aimait l’appeler comme ça, parfois, parce qu’elle avait vraiment l’air d’une princesse. Il espérait que ça puisse la faire sourire un peu, encore une fois.
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| | | Ezekiel Blackwell MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 2296
SUR TH DEPUIS : 23/05/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Dim 24 Mai 2015 - 21:00 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 25 Mai 2015 - 0:40 | |
| "imagination is its own force of courage." |
| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 25 Mai 2015 - 0:41 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 25 Mai 2015 - 0:57 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Lun 25 Mai 2015 - 17:52 | |
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| | | Seth Koraha MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 4656
SUR TH DEPUIS : 01/11/2014
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 26 Mai 2015 - 17:17 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 26 Mai 2015 - 17:29 | |
| - Citation :
- La politique avait toujours été une partie de la société qu’Alec avait préféré ignorer ; son héritage de fils Lynch lui avait toujours permis d’avoir une pleine connaissance de cet univers. Des gens qui y gravitaient, leurs attitudes, les choix qu’ils étaient prêts à prendre pour gravir des échelons : quelque part, il n’y aurait rien de surprenant à ce que le chemin de Thaddeus Lancaster vers les sommets, soit fait du sang de gens que certains auraient jugé d’innocents. Pour le chasseur, le doute ne pouvait glisser en lui en cet instant : pas aujourd’hui alors même qu’il était déchiré entre sa nature profonde de dégénéré et ce en quoi il avait cru pour les treize dernières de sa vie. Ca n’avait jamais été Thaddeus qui l’avait motivé à faire ce qu’il avait fait, les choix qu’il avait accomplis dans son existence, ou les chasses qu’il avait accomplies : pouvait-on seulement dire qu’il avait passé les dernières années de sa vie à travailler pour Lancaster ? Alec s’était tenu soigneusement éloigné des rouages du pouvoir et de la politique, il avait été, somme toute, un simple vulgaire homme de main, et chaque chasse qu’il avait accomplie n’avait été que le résultat de son travail à lui. Les choses étaient sans doute différentes pour Calista – quelque part, s’il ne semblait guère s’attarder sur la marche immuable de l’esprit de la jeune femme, il ne pouvait que trop comprendre les débats qui se jouaient en elle à l’instant précis : et si ce en quoi elle avait toujours cru, n’avait été qu’en fait une demi vision des choses ?
Il laissa le silence s’étendre le temps de prendre place dans la voiture, démarrant celle-ci sans pour autant bouger – il savait pourtant que d’ici peu, des barrages en tout genre les empêcherait de se déplacer comme ils l’entendaient : à l’instant précis, la vie de Calista n’était pas en jeu, il s’attarda donc à allumer la radio, montant graduellement le son de celle-ci dans ce qui semblait être un désir de figer toute conversation. Les années d’expérience lui avaient cependant appris à se méfier de tout : il était, après tout, un flic dans la ville, un chasseur dont on connaissait le nom, un spectre qui avait presque disparu de la circulation ces dernières semaines – il préférerait ne pas agir de manière imprudente quoiqu’il advienne. « Ecoute-moi. Je sais pas de quoi ils sont capables ici, mais ne parle plus de ça. Pas maintenant. » elle devait au moins le savoir, avec tout ce qu’elle savait, depuis le temps qu’elle côtoyait ce cercle autour de Thaddeus Lancaster à Radcliff. Dans la pénombre de la nuit, Alec observa la jeune femme un long moment, avant de se pencher vers elle comme pour essayer de capter ses promesses directement au fond de ses prunelles. « T’enfonce pas là-dedans toute seule, et ne parle de ça à personne. Tu devrais même pas en parler ici, avec moi. » il était après tout, un flic, un chasseur sans pitié, et elle l’avait détesté pendant tant de temps parce qu’il l’avait déjà menée par le bout du nez avec cette histoire de chasse – comment pouvait-elle croire qu’elle pouvait lui faire confiance ? Cette question ne franchit pas ses lèvres, et pour toute échappatoire, Alec choisit d’enfin démarrer la voiture, préférant éviter les grandes artères pour rejoindre l’hôpital. |
| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 26 Mai 2015 - 18:55 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mar 26 Mai 2015 - 19:33 | |
| - Citation :
- (diondra), space and time, take violent things and make them kind
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. | |
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