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 ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement (jehro)

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MessageSujet: ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement (jehro)   ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement (jehro) Icon_minitimeDim 8 Juin 2014 - 23:15

cali & jehro
Le soleil commençait à tomber à Radcliff et mon appartement se retrouvait dans l'obscurité presque totale. Il était 21 heures, heure exacte à laquelle j'avais demandé à Jehro de me rejoindre. Nous avions à discuter boulot et je savais que ce rendez-vous n'allais surement pas se faire dans le calme absolu. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'avais décidé qu'on se retrouve à mon appartement. J'étais dans le quartier nord de Radcliff réputé pour son calme après la sortie des classes. C'est ce qui m'avait d'ailleurs motivée à m'installer ici. Avec les récentes réformes, les mouvements des hunters étaient en permanence surveillés et il était devenu très difficile de se regrouper sans attirer l'attention sur nous. Le quartier résidentiel où je vivais n’accueillait pratiquement que des familles et les flics paresseux oubliaient fréquemment leur ronde de ce côté de la ville. Ce qui était plutôt compréhensible vu que passé 20 heures, il n'y avait plus grand monde dans les rues, tout le monde avait diné et menait sa petite vie routinière et ennuyeuse à mourir. Je restais néanmoins sur mes gardes, après tout c'était peut-être un moyen de nous mettre en confiance pour mieux nous prendre en flagrant délit. J'allumais la radio en soupirant un grand coup. 21h05, je détestais que mes convives viennent en retard. Je me retrouvais à faire les cent pas dans mon appartement. J'allumai quelques lumières et rangeai le peu d'affaires qui trainaient. Mon appartement était remarquablement vide. Avec les nouvelles réformes je ne pouvais pas me permettre de laisser une arme trainer sur le coin de la table comme le faisaient souvent mes parents autre fois. Les temps étaient plutôt durs pour les hunters. Nous passions pour des meurtriers aux yeux de la population. Les hommes que nous nous efforcions de protéger étaient de plus en plus nombreux à prendre bêtement le partit des mutants. Ignorants de ce que nous faisons tous les jours pour eux. Il était devenu impossible ne serait-ce que de défendre nos idées. Les hunters devaient être transparents, et les mutants étaient libres de vivre, certains même revendiquant leurs mutations. C’était le monde à l’envers.

21h20, Jehro se décida enfin à sonner à la porte. « T’es en retard. » me contentai-je de dire après lui avoir ouvert la porte. Ce qui signifiait tout autant je suis contente de te voir mais j’ai pas envie de te le dire. Je tournais les talons pour me diriger vers la cuisine. J’attrape une bouteille de scotch et deux verres avant de retourner dans le salon. La discussion va être longue alors autant que nous soyons un minimum détendus. « Bonne journée ? » je finis par demander pour briser le silence. « La mienne était atroce. J’ai dû me rendre en dehors de la ville pour m’occuper d’un mutant qui commençait à poser problème, couvrir mes traces à cause de ce fichu traité de protection, et retourner au tribunal tout l’après-midi. » Je lui tends un verre. Mon regard croise le sien. Je n’ai plus envie de me disputer avec lui pendant le quart de seconde où je m’autorise à plonger dans ses yeux bleus. Je détourne mon regard avant lui. Je suis nulle à ce jeu-là alors autant y mettre fin le plus rapidement possible. Agacée par ma faiblesse d’esprit je me dirige vers la fenêtre rapidement. En décalant le rideau j’ai une vue directe sur la cour de l’école du quartier du nord. L’avantage c’est que comme je ne suis jamais là la journée, je n’ai pas à supporter les cris des gosses et je peux profiter du calme reposant dès que je rentre. Pas de bars, d’ivrognes qui gueulent à ma fenêtre ou d’étudiants fêtards. « Tu as déjà tué un enfant mutant ? » Lui demandai-je calmement. Je connaissais déjà la réponse mais c’était plutôt un bon moyen pour entamer la vraie discussion. Jehro était différent des autres chasseurs, plus humain peut-être, plus sensible. Une qualité aurait-on pu dire s’il s’agissait d’un homme normal. Mais pour un hunter c’était une faiblesse dont il devait absolument se débarrasser. Un mutant était un mutant, et notre devoir était de les tuer. Rien de plus simple à comprendre. Pour Jehro c’était plus compliqué, il faisait comme un tri parmi les mutants. Comme si ceux qui étaient dotés de mutations plus faibles étaient moins dangereux, comme si les enfants étaient moins dangereux. « J’en ai tué tu sais. Plusieurs. Pour certains je les ai même regardé dans les yeux jusqu’à ce que je sois sure qu’ils ne soient plus une menace. » Je souris, fière de mon discours. « Tu penses que ça fait de moi un monstre ? » Je tournai la tête vers lui guettant sa réaction. Il me connaissait très bien, mieux que n’importe qui d’ailleurs. Il savait où je voulais en venir, que dans cette question, c’était lui qui était visé et pas moi. J’aurai souhaité ne pas avoir à douter de lui, qu’il se comporte comme n’importe quel autre hunter se comportait. Mais Jehro n’était pas n’importe quel chasseur justement. Peut-être parce qu’il avait été recruté plus tard que la plupart d’entre nous, ou parce qu’il était trop naïf pour comprendre que même le plus faiblard des mutants devait être éliminé.
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MessageSujet: Re: ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement (jehro)   ils n'étaient pas toujours d'accord, en fait ils n'étaient jamais d'accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement (jehro) Icon_minitimeLun 9 Juin 2014 - 22:41

Assis sur un tabouret de bar, son verre en face de lui, Jehro est pensif. Il ne sait pas à quelle sauce il va être mangé. Dans quelques minutes, il a rendez-vous avec Cali. Cette dernière n’est pas vraiment sa supérieure, dans la hiérarchie des hunters. Mais elle est celle qui l’a présenté au mouvement, et de ce fait, il lui doit des comptes. Sauf que Cali et lui, c’est une longue histoire. Complexe, dérangeante, déroutante. Elle lui plait autant qu’elle l’insupporte. Mais surtout, Cali n’a aucune pitié, pour rien ni personne. Jehro se veut plus mesuré qu’elle, et il sait par avance que quoi qu’il face, il ne sera jamais à la hauteur de ses espérances. D’ailleurs, il a depuis longtemps cessé d’essayer.

Il jette un œil à la pendule en haut du comptoir. Il est vingt et une heure passé. Il est en retard. Absorbé par son verre de whisky, il en a oublié le temps qui défile. Cali ne va pas apprécier. Il lève les yeux au ciel. Un reproche de plus ou de moins… Il n’est plus à ça près. Mais il a assez trainé. Attrapant sa veste qui traine sur le siège d’à côté, il laisse quelques billets à côté de son verre vide, et prend la direction de la sortie. La nuit est presque entièrement tombée. Une nuit paisible, dans un quartier qui l’est tout autant. Cali a bien choisi l’endroit, elle qui n’aime pas être importunée.

Le bar n’est qu’à quelques minutes de marche de l’immeuble de Cali. Jehro prend son temps, fume clope sur clope. Il redoute cette rencontre, bien plus qu’il ne veut le laisser paraitre. Il craint Cali, ses jugements, son ton autoritaire qui se confronte souvent au sien. Jehro et elle sont comme chiens et chats, et bien souvent, ils se quittent fâchés. Avec une autre, il aurait coupé les ponts depuis longtemps. Mais avec elle, c’est impossible. Elle exerce cette fascination inexplicable, ce don pour lui donner envie de renouer avec elle. Encore et encore. Et puis, il lui sera éternellement redevable de l’avoir fait sortir de prison. Ça compte pour quelque chose.

Arrivé devant la porte de chez elle, Jehro sonne, jetant un bref coup d’œil à sa montre. 21h20. Cali ouvre, lui signale qu’en effet, il aurait pu se bouger le cul. Enfin à sa manière, toujours polie. La différence entre Jehro et elle, c’est qu’elle avait reçu une bonne éducation. Du coup, ses remarques sont toujours plus subtiles que celle du hunter. Sauf qu’ici, il est en tort. Alors il ne rétorque rien, pas même des excuses, et lui emboîte le pas lorsqu’elle s’efface de l’encadrement de la porte pour le laisser entrer. Tandis qu’elle part dans la cuisine, Jehro s’installe dans l’un des fauteuils du salon. Il attrape le verre qu’elle finit par lui tendre, la remercie à demi-mot. Jusqu’à présent, il ne dit rien, préférant laisser à Cali le soin de rentrer dans le vif du sujet, alors qu’elle est en train de raconter sa journée. Après tout, il ne sait toujours pas pourquoi il est là. « Une journée comme une autre. J’ai conduit mon taxi, comme tous les jours de toutes les semaines. C’est sûr que c’est moins passionnant qu’une journée au barreau. » Il rit un bref instant avant d’avaler une première gorgée de son verre. Il n’avait jamais goûté un verre de scotch avant sa sortie de prison. Il n’avait tout simplement pas les moyens de s’en offrir, et n’avait aucune relation qui puisse en faire autant. Aujourd’hui, il était riche et bien entouré. Les choses avaient bien changé…

Cali enchaine, ne laissant pas le temps à Jehro de se remémorer le passé. Elle a clairement quelque chose en tête. Et à peine a-t-elle ouvert la bouche qu’il sait où elle veut en venir. Il n’aime pas la tournure que prend cette conversation, et ne se prive pas de lui faire savoir en lui envoyant un regard noir. « Non, Cali, je n’ai jamais tué un enfant mutant. Et tu le sais très bien. » Il emploi un ton ferme. Il sait qu’elle et lui ne voient pas les choses de la même façon. Et il veut surtout qu’elle comprenne que rien de ce qu’elle pourra dire ne pourra changer les choses. Jehro ne peut pas tuer d’enfants. C’est ainsi. Il a élevé sa propre fratrie, a toujours été entouré d’enfants. Il sait que l’innocence dans leurs yeux doit être préservée le plus longtemps possible. Elle part déjà suffisamment vite comme cela. Cali pense que c’est sa faiblesse. Jehro estime que c’est ce qui le rend encore humain. Cali poursuit. Presque provocante. Elle veut qu’il sorte de ses gonds. « Tu penses que ça fait de moi un monstre ? » lui demande-t-elle avec cet air faussement innocent… Elle parvient à berner les autres avec ses mimiques, mais lui, il voit clair dans son jeu. Ils sont différents, certes, mais sur de nombreux points, ils sont semblables. Beaucoup trop. « Oui. Tu es un monstre. Ce sont des gosses. Juste des gosses. » Il s’arrête là un moment. Il sait que ses paroles ne la touchent pas. Il ne s’attend pas à la convaincre. Mais il doit le dire, c’est plus fort que lui. « Dans cinq ans, dans dix ans, ils seront des proies potentielles. Mais on peut au moins leur laisser ça. Leur jeunesse, leur innocence… Qu’est-ce que ça te coute ? » Il ne sait pas grand-chose du passé de Cali. Il ne sait pas si un déclencheur quelconque l’a poussé à haïr les mutants. Mais la haine n’excuse pas tout. Il pose son verre de scotch sur la table basse. Il ne peut plus rien avaler. Pas même les couleuvres que Cali lui sert en apéritif.
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