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 I can see the pain in you ☆ Simon

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MessageSujet: I can see the pain in you ☆ Simon   I can see the pain in you ☆ Simon Icon_minitimeJeu 17 Juil 2014 - 4:14


Les couleurs vibraient sous mes yeux. C'était douloureux, aveuglant. Pourtant, je ne parvenais pas à les fermer. Comme si elles m'aspiraient, et j'étais piégé, incapable de résister à leur contrôle. Peu à peu, je glissais... inexorablement. Mais j'ignorais tout de la destination. C'était effrayant, mon coeur battait contre mes tempes, et pourtant, je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais plus fuir. Au contraire, je prenais de la vitesse, entrant dans une spirale incontrôlable. Le décor prenait des allures de théâtre vivant où les éléments apparaissaient aléatoirement, sans la moindre cohérence : les remparts d'un château, un bar des années 30, une forêt dense et lugubre, un pavillon colonial. Comme si je parvenais à voyager dans le temps et l'espace. Je pouvais me rendre n'importe où, n'importe quand. Il suffisait d'y penser, de le vouloir vraiment. Mais je n'avais pas besoin d'y réfléchir. Il n'y avait qu'un seul moment, un seul endroit où je voulais aller.
Brusquement, tout se figea et, projeté au sol, je dévalai une allée goudronnée. La douleur me ramena vivement à la réalité, alors que je reconnaissais la rue qui m'avait vu grandir. Un frisson me parcourut l'échine, et subitement, je pris conscience de la chance qui s'offrait à moi. Il était là, devant moi, comme si rien n'avait changé. Comme si la vie s'était arrêtée ce jour-là, comme si je ne m'étais jamais réveillé depuis. Et j'étais incapable de revivre ne serait-ce qu'une seconde de cet instant où tout avait basculé. Sans même pendre le temps de réfléchir, ne suivant que mon instinct, je m'élançai vers lui, bondissant pour le plaquer au sol, à l'instant précis où le coup de feu retentissait, déchirant l'air. Une douleur violente embrasa mon corps tandis que je sentais déjà le sang s'écouler de ma blessure. Pourtant, un sourire étira doucement mes lèvres tremblantes, j'étais presque euphorique. « Qu'est-ce que tu fous ?! T'es cinglé ! » Sa voix m'avait tellement manqué... Soulagé, je laissais un rire incontrôlable franchir mes lèvres, mais rien de ce que je pourrais dire ou faire ne pourrait jamais exprimer la joie que je pouvais ressentir en cet instant. Mon frère était vivant, il n'avait pas pris cette foutue balle à ma place. Pas cette fois. J'avais rétabli l'équilibre, je n'avais plus peur. « Désolé... » Non, je n'étais pas en train de lui demander de pardonner mon geste. Parce que je ne regrettais rien. Ce n'était pas à lui que je m'adressais. Mon regard s'était posé sur l'enfant de dix ans que j'étais alors, et qui peu à peu, se mit à disparaître sous mes yeux...


Brusquement réveillé par le grincement de la porte, j'ouvris les yeux sur le monde réel. J'étais blessé mais ce n'était pas une balle qui avait percée ma peau sous le pansement. La réalité n'avait rien d'aussi magique et salvateur... elle ne permettait pas d'effacer les horreurs du passé. Elle t'obligeait à vivre avec chaque jour. Un soupir déchirant s'échappa de mes lèvres, alors que je fermais les yeux, souhaitant retourner dans ce rêve où tout était possible. Mais la fatigue m'avait quitté. Condamné à rester enfermé dans ce sous-sol sinistre, je me redressai sur mon lit de fortune ; un matelas, posé à même le sol. Je détestais cet endroit. La maison d'un hunter, un sous-sol à la lumière artificielle, une cage, un piège. Il m'avait sauvé la vie, à contrecoeur. Parce que le jeune hunter qui m'avait attaqué avait été pris de remords. Simon. C'était le nom qu'il avait prononcé pour le désigner alors que je sombrais peu à peu dans l'inconscience. Depuis le jeune homme venait me voir. Rompant la solitude écrasant de ma captivité. Si les siens découvraient que je n’étais pas mort, nous étions condamnés...

Découragé par cette vie de fuite et de solitude, je me laissai à nouveau glisser sur le matelas, refermant les yeux, les paupières encore lourdes. Mais avant même que je ne puisse me rendormir, un bruit de pas me sortit brutalement de ma torpeur. Toujours aux aguets malgré moi, je sursautai avant de fixer l'intrus, prêt à me défendre. Mais il n'y avait que ce jeune hunter - Simon - qui m'avait sauvé après m'avoir poignardé à mort. Et s'il avait voulu me causer du tord, il l'aurait fait bien plus tôt. Il l'avait fait. Avant de changer brutalement d'avis sans que je ne comprenne pourquoi. Quel genre d'hunter faisait ça ? Était-ce une façon de me torturer ? Après quelques jours enfermés dans ce trou à rats, je commençais presque à le croire... Il semblait hésitant. Inquiet, son attitude me rendait nerveux. Maintenant que j'allais mieux, il pouvait à nouveau me considérer comme une menace et à ce titre, je n'étais plus en sécurité. « Tu as changé d'avis... ? C'est pour ça que tu es venu... ? » Cette fois j'étais prêt, je ne me laisserais plus surprendre. Et s'il voulait m'éliminer, il allait d'abord devoir échapper à mon pouvoir. « Je ne te laisserais pas faire cette fois... » Sur la défensive, je plaçai mes mains devant moi, prêt à utiliser mes mains pour le tenir à distance. « Pas sans me battre. » Pourtant, s'il avait une arme, je n'avais sans doute aucune chance de m'en sortir vivant avant d'avoir pu utiliser mon pouvoir. Mais les causes perdues, c'était justement mon domaine...
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MessageSujet: Re: I can see the pain in you ☆ Simon   I can see the pain in you ☆ Simon Icon_minitimeDim 20 Juil 2014 - 0:18

Ca fait presque deux semaines déjà qu’il est en bas. Le mutant. Deux semaines que tu descends tous les jours pour vérifier qu’il vit toujours. Et t’as l’cœur qui bat fort à chaque fois. T’as cette boule au creux de l’estomac. Qui se contracte encore et encore. T’as cette peur intense de l’avoir tuer lui aussi. Mais non. Il est toujours vivant. Jour après jour. Sa santé s’améliore lentement. C’est ce que t’as dis Dylan. Il va mieux. Il dit que la fièvre est descendue et qu’il cicatrise. Apparemment, il se réveille de temps en temps. Jamais quand t’es là.

Doucement, tu pousses la porte de la cave, le cœur battant. En ce moment, tu es fatigué. De cette fatigue épuisante. Accablante. Comme si on t’enlevait tout souffle de vie. Puis t’es pale. Plus pale qu’avant. Et là, ces marques. Elles sont apparues hier. Des marques rouges sur tes bras. Tu sais pas trop ce que c’est. Surement le stress. T’évites de trop y penser de toute façon. T’as toujours détesté les hôpitaux. Puis les médecins aussi. Alors t’essaies d’y aller le moins souvent possible.
Tu sors de tes pensées en voyant Zeyn se redresser. Et tu l’regardes. Là. Comme un con. Tu l’fixes, les yeux écarquillés. Tu restes un instant dans l’ombre.  T’oses plus vraiment aller le voir maintenant que tu sais qu’il est éveillé. Trop peur. Il doit te haïr pour ce que tu as fait. Pour ce que tu es. Alors t’es là, à te tordre les doigts comme un idiot jusqu’à ce qu’il se rallonge. Et finalement, l'angoisse au coeur, tu finis par sortir de l’ombre.

Tu vois sursauter. Tu la vois sa peur. Et pourtant, tu sais pas bien si c’est lui le plus effrayé. Parce que toi, t’as peur de toi même. C’est tellement pire. T’as peur de ce que t’as fait. Puis t’as aussi un peu peur de lui. Parce que malgré tout, t’as grandis au milieu de cette haine des mutants. Parce que malgré tout, tu sais que l’un d’eux a tué ta maman. « Tu as changé d'avis... ? C'est pour ça que tu es venu... ? » Tu vois ses poings se serrer. Comme s’il voulait se battre contre toi. Alors tu fronces un peu les sourcils. Et tu t’avances encore un peu. Doucement. « Je ne te laisserais pas faire cette fois... Pas sans me battre. » Cette fois, tu t’arrêtes. Et tu penches un peu la tête. Et sans geste brusque, tu lui montres ce que tu as apporté avec toi. Un trousse de secours. De quoi le soigner. Changer son pansement. Désinfecter. Ces choses un peu simples que Dylan t’a appris à faire. « … Je viens juste changer ton pansement … Je savais pas que tu serais réveillé cette fois ci … Je voulais pas te faire peur. » T’as cette voix un peu douce. Si peu menaçante. Et doucement, tu t’approches de nouveau de lui. Tu viens t’asseoir par terre, à coté de son matelas. Tu poses tes affaires à coté de toi. « Tu devrais pas bouger autant tu sais. » Tout doucement, tu viens prendre son poing entre tes doigts pour le poser sur le matelas. « … J’veux plus te faire de mal … »
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MessageSujet: Re: I can see the pain in you ☆ Simon   I can see the pain in you ☆ Simon Icon_minitimeMer 23 Juil 2014 - 1:11


Immobile, il me regardait. Il semblait surpris par ma réaction. A quoi est-ce qu’il s’attendait ? C’était quand même un hunter, malgré tout. Pourtant lorsqu’il inclina la tête, me montrant qu’il ne portait aucune arme, je sentis ma peur se dissiper peu à peu. Il n’avait rien d’un bourreau. Au contraire, il transportait une trousse de secours, afin de me soigner. Comme il l’avait sûrement fait tous les jours depuis que j’étais enfermé ici… . « … Je viens juste changer ton pansement … Je savais pas que tu serais réveillé cette fois ci … Je voulais pas te faire peur. » Intrigué, je penchai la tête à mon tour, pour l’observer sous tous les angles. Ce mec était un véritable mystère pour moi. Pourquoi agissait-il de façon si contradictoire ? C’était troublant et je ne savais pas quoi penser de lui, de son beau visage angélique. Dans d’autres circonstances, je l’aurais abordé sans aucune méfiance, pour tenter ma chance avec lui, parce que c’était tout à fait mon type. Mais dans ce monde-ci, il avait tenté de me tuer, alors ça ne serait pas une bonne idée. Pourtant sa voix était si douce… Je me surprenais à vouloir le croire. C'était tentant. Peut-être un peu trop même.
Doucement, il se rapprocha de moi, avant de s'asseoir près du matelas sans que je n'émette la moindre résistance. « Tu devrais pas bouger autant tu sais. » Intrigué, je le dévisageai longuement. Pourquoi était-il si prévenant ? J’avais encore du mal à y croire, c’était plus fort que moi. Malgré tout, je ne fis rien pour le repousser lorsque sa main s’empara délicatement de mon point, afin de le poser à nouveau sur le matelas. Ses gestes étaient si doux, je ne me sentais pas la force d’être celui qui lancerait l’attaque. Parce que ce n’était pas mon genre et que, étrangement, l’idée même de lui faire du mal me rebutait complètement. . « … J’veux plus te faire de mal … » Et je ne demandais qu’à le croire. Parce qu’il m’avait sauvé la vie alors qu’il aurait pu me laisser mourir. Il ne cachait pas ses intentions comme le faisait beaucoup d’entre eux pour nous piéger. Il semblait étrangement différent. Comme s’il était aussi effrayé que moi à l’idée de devoir encore se battre.

Pour autant, je n’étais pas prêt à totalement laisser tomber ma méfiance. Je ne le connaissais pas, et derrière ce visage juvénile pouvait se cacher la pire des fourberies. Ce n’était pas en cinq minutes, ébloui par la douceur de ses gestes, que je pouvais prétendre avoir percé son âme à jour et ça, j’en avais parfaitement conscience. Mais il m’avait soigné lorsque j’étais inconscient, alors s’il avait voulu m’achever en changeant mon pansement, ça serait déjà fait. « D’accord… admettons… » Sans le quitter des yeux, je me redressai afin de retirer mon tee-shirt, gémissant de douleur malgré toutes mes précautions. Mes gestes étaient encore malhabiles et le moindre mouvement tirait inévitablement sur ma blessure. Mais je tenais à le faire seul. J’étais déjà bien trop dépendant de l’homme qui avait essayé de me tuer… Une situation bien assez tordue, sans avoir besoin d'en rajouter. «  C’est bon… tu peux y aller… » Mon regard se posa rapidement sur le pansement à présent visible, tandis que je m’allongeai à nouveau, pour que ce soit plus facile, pour lui et pour moi. Depuis l’incident, je n’avais jamais vu ma blessure. Je ne restais jamais assez longtemps conscient pour en avoir l’occasion. Mais la douleur était bien plus supportable et j’avais hâte de voir à quel point elle avait commencé à cicatriser. En effet, tant que je ne serais pas remis, je devrais rester enfermé dans cette cave, comme un rat, et cette idée me rendait déjà complètement malade… Curieux d’en savoir davantage sur mon étrange infirmier de fortune, je le scrutai à nouveau du coin de l’œil. Je ne comprenais toujours pas toute l’ambiguïté de son comportement… « Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis… ? » Sa réponse aurait une importance capitale pour moi. Ce mystère devenait bien trop pesant…  Mais pour le lever complètement, il faudrait qu’il me dise la vérité. Sans quoi, je n’abaisserai jamais ma garde.
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