Son mariage, c’était pas un truc auquel Isolde elle avait beaucoup réfléchi au cours de sa vie. Fallait dire, qu’avant de se marier, fallait tomber amoureux, fallait connaitre ce genre de belle et grande histoire d’amour qui faisait qu’on avait envie de passer le restant de nos jours avec la même personne. Ça non plus, c’était pas un truc qui lui avait souvent frôlé l’esprit à Isolde. Elle n’avait jamais connu de grande et belle histoire d’amour. Elle avait connu des amourettes dont une qui s’était soldée par une trahison trop difficile à digérer pour avoir la volonté de recommencer une histoire un tant soit peu semblable à celle-là. Alors, depuis ses dix-huit ans jusqu’à ses vingt-quatre, l’amour, ça avait été loin, très loin de ses préoccupations et puis, elle avait rencontré Cesare. Ça ne lui avait pas semblé évident dès que le premier regard que ce serait lui qu’elle finirait pas épouser, leur histoire, elle avant mis du temps à se mettre en place, mais y avait eu un moment où elle avait senti que son cœur, il battait plus fort dès qu’il était avec elle et qu’elle avait tendance à sourire bêtement quand on lui parlait de lui ou quand il s’adressait à elle. Elle avait essayé de s’en convaincre qu’il n’était pas bien différent des autres et que ce qu’elle ressentait avec lui, c’était pas de l’amour, mais y avait bien eu un moment où elle avait été obligée de se rendre à l’évidence et que les premiers ‘je t’aime’ avaient passé le seuil de ses lèvres sans qu’elle ne puisse plus les retenir. Leur histoire, elle avait été longue à se mettre en place, elle était parsemée de moments vraiment difficiles et pourtant ils en étaient là, aujourd’hui, à se marier, comme si c’était une étape essentielle de plus à franchir dans leur histoire. Dans le fond, peut-être que Cesare, c’était sa première vraie histoire d’amour à Isolde si elle l’épousait aujourd’hui, c’était bien parce qu’elle voulait qu’il soit sa dernière.
Cesare alors, il serait la seule et unique personne dans sa vie qui l’aimerait comme il le faisait et il serait le seul, qu’elle, elle aimerait de tout son cœur, de tout son être, y avait jamais eu personne d’autre avant lui, y aurait jamais personne après lui. Maintenant, elle avait une alliance à son doigt pour témoigner de ça, accolée à la bague de fiançailles qu’elle portait depuis quelques mois déjà. Toutes les promesses qu’elle venait de faire à Cesare elle y croyait dur comme fer et elle ne doutait d’aucun des mots qu’il avait pu prononcer. Peut-être que ça n’avait pas été évident tous les jours entre elle et lui, mais aujourd’hui, elle savait qu’il était la seule et unique personne au monde en qui elle pouvait placer toute sa confiance sans jamais craindre qu’il ne la trahisse. De toute façon, il semblait bien qu’ils revenaient de trop loin pour se trahir bêtement l’un l’autre et il était clair que contrairement à bien des femmes sans doute, si un soir il devait rentrer plus tard que prévu, elle imaginerait forcément tous les scénarios possibles et imaginables, avant de se dire qu’il avait été avec une autre femme. Ils n’étaient pas comme tous les autres couples de toute façon, leur histoire était bien particulière, compliquée, mais ils avaient réussi à dégager toutes les embuches qui les empêchaient d’être ensemble et aujourd’hui, ils étaient mari et femme. Ça avait été une belle journée et maintenant, ils n’étaient plus que tous les deux, dans une belle chambre d’hôtel qu’ils avaient spécialement réservée pour l’occasion. Pourtant, Isolde, elle ne saurait déjà plus dire s’ils étaient dans une chambre d’hôtel en dehors de Radcliff ou dans leur chambre à eux, dans leur maison. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle était avec Cesare et que chacun de ses baisers faisaient grimper le plaisir en elle, rendait l’air autour d’elle brûlant et difficile à respirer alors qu’elle perdait déjà son souffle. Au moins, son corset avait été assez desserré pour qu’elle n’ait pas complètement l’impression d’étouffer, mais toutes les couches de tissus qu’elle portait encore sur elle lui donnait l’impression d’être beaucoup trop couverte, d’être serrée même dans cette robe qui pourtant était parfaitement adaptée à son corps. Heureusement que dans tout ça, elle pouvait toucher la peau de Cesare et remonter ses doigts jusque dans ses mèches brunes, comme si ce simple contact était tout ce dont elle avait besoin pour tenir à peu près bon, malgré les tremblements qui emportaient son corps, les gémissements qu’elle ne pouvait pas retenir et ses muscles qui semblaient parfois trop se contracter. C’était leur nuit de noces ce soir et la nuit, même si elle venait tout juste de commencer ce n’était pas difficile de déjà savoir, qu’elle serait inoubliable, à la hauteur de tous les songes qu’ils avaient pu se créer, dans un coin de leur tête, aujourd’hui ou les jours d’avant, dès qu’ils avaient pu penser à la première nuit qu’ils passeraient ensemble en tant que mari et femme.
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Sujet: Re: (isolde), i am meant to be, wherever you are next to me 
Mar 1 Aoû 2017 - 13:19