i. êtes-vous originaire de radcliff ?
   Absolument pas, je suis née au Minnesota dans un village si petit que le nom vous direz rien. Malgré cela, j'aimais bien ma maison, ma famille, c’est la ou j'ai vécu une vingtaine d'année vous savez. C'est toujours assez dur de se separer de ses racines, mais je n'ai pas eu le choix, tous les gens que je connaissaient m'ont prise pour un monstre, du jour au lendemain je suis passé d'une fille aimé à un monstre suceur de sang. Alors j'ai fui jusqu'à trouver un endroit ou personne ne me trouverait, Radcliff m'a semblé être le meilleur moyen ou vivre, loin de chez moi.

   ii. avez-vous déjà eu affaire à un ou plusieurs hunters ?
   Oui malheureusement, et pas qu'à un seul. Je suis l'un de ces mutants qui ne peuvent pas réellement cacher leur nature, je suis une sorte de vampire comme dans les histoire que raconte nos parents. Je suis un être nuisible, et tout comme les autres, je dois mourir. Au début j’étais tellement dévasté de comprendre ce que j’étais, qu'à la première rencontre avec l'un d'eux, je me serais surement laissé tuer. Mais je ne pense pas que je doive mourir maintenant, je suis comme cela et je fais avec. Je n'ai jamais voulu devenir ce que je suis, ce n'est donc pas ma faute et je vois pas en quoi ma vie devrait être prise comme châtiment de ce qu'est l'évolution. Les rencontres ont souvent mal tournée et par chance j'ai pu m'en sortir à chacune d'entre elles avec souvent des blessures et du sang dans chacun des côtés, mais c'est ma vie désormais.

   iii. utilisez-vous beaucoup votre don ?
  C’est une blague ? Je ne suis pas comme ces autres mutants qui eux, peuvent se cacher, je ne suis pas comme tous ces lâches la, non. Moi je dois utiliser mon don pour survivre, je ne fais pas la météo, ni rends les gens amoureux ni même peux contrôler le sang. Je dois juste en boire de manière régulière pour pouvoir continuer à vivre dans ce monde qui lui, ne veux même pas de moi ! Vous penseriez quoi à ma place ? Feriez-vous la même chose ? Surement car vous ne supporteriez pas la douleur qui vous broie peu à peu chacun de vos organes jusqu'à vous ronger de l’intérieur, vos poumons qui se vident et qui ne peuvent plus se remplir à nouveaux, tout cela, vous ne connaissez rien. Alors oui, j’utilise mon don, pas pour faire le bien ni le mal, juste pour vivre.
   iv. pensez-vous que les mesures mise en place par le gouvernement sont suffisante ?
  Je me contrefiche pas mal du gouvernement vous savez, c’est même une question idiote. Les mesures prisent par le gouvernement ne sont pas suffisante vu que nous sommes pour la plupart cachés, pourquoi ? Car de gentils humains se croient capable de dicter qui a le droit de vie ou de mort, ce qui est totalement absurde. Je n’aime ni le gouvernement, ni les hunters. Personnes n’est plus protégés que les humains dans cette civilisation aux yeux des autres nous sommes tous des bêtes ou des êtres méprisables. Et je peux comprendre leur jugement, je n’aimerais pas habiter en face d’une voisine vampire qui n’hésiterait pas à arracher la jugulaire de mon fils pour survivre.

 Il était encore tôt le matin, j’étais déjà debout en train de regarder par ma fenêtre les champs de blé qui poussaient dans le champ voisin, le soleil se levait doucement dans le ciel, les oiseaux se réveillaient à leur tour avant de prendre leur envol pour chasser et nourrir leurs enfants. C’était un Lundi matin, et je n’étais pas à l’école comme n’importe quel enfant de mon âge. J’attendais patiemment l’appel de ma maman, qui serait en soit le signal m’indiquant qu’il serait l’heure d’y aller. Aller ou ? A l’hôpital comme j’avais l’habitude depuis quelques années déjà, je passais six mois entre l’hôpital et ma maison et six mois à l’école lorsque mon état était à peu près stable, ce qui était le cas très rarement. Mon réveil, posé sur ma commode, indiquait 8.37, il serait bientôt l’heure. Mes cheveux couleurs de feu étaient attachés dans une petite queue de cheval m’arrivant au niveau de la nuque, ma chambre était plutôt bien rangée, ma maman aimait bien l’ordre,  le lit était fait, mes draps imprimés avec des chevaux étaient fait, couvert de peluches en tout genre. Ma chambre était assez grande, peu décorée avec quelques figurines d’animaux, pour la plupart des cheveux ou des chiens de toutes sortes. J’ai toujours aimé les animaux, du moins du plus loin que je me souvienne, une passion comme ont beaucoup de petites filles je suppose. « Ma chérie, tu es prête ? Il va falloir y aller. », demanda ma maman surement dans la cuisine à finir sa tasse de café comme tous les matins avant de m’emmener à l’hôpital, ma maman est toujours la pour moi, enfin quand je suis à la maison elle est la et quand je suis à l’école elle travaille je crois pour aider papa. « Oui j’arrive tout de suite ! », répondis-je en attrapant mon blouson d'un main et en ouvrant ma porte de l'autre. Je pense qu'à cette époque j’étais plus heureuse d'aller à l’hôpital que d'aller à l'école. J'étais un vrai petit monstre. Après avoir gentiment enlacer ma mère, nous prenions la route comme presque tous les jours de la semaine vers l’hôpital pour mon "traitement". A l'époque, je ne savais pas ce que j'avais du moins, on ne m'avait jamais vraiment expliqué en quoi une leucémie consistait, c’était plutôt un moment amusant, je connaissais plus de médecins dans mon hôpital qu'une petite fille "normale" et j'avais toujours le droit à une ou deux sucreries, que le docteur Silver me donnait en cachette pour ne pas que maman me les piquent. C’était une situation habituelle, une fois à l’hôpital je me rendais dans une salle blanche, bien éclairée avec toujours cette même odeur de désinfectant que je trouvais agréable encore, une dame venait me faire une piqure, analysait mon sang puis, j'allais dans une autre salle, je m'allongeais sur un fauteuil on me reliait à une poche de sang et c'était partie pour quelques heures de "lavage" de mes globules malades. Ma maman restait toujours à mes côtes, elle ne supportait pas être loin de moi lors de ces moments. Passant sa main chaude sur mon front dégageant une ou deux mèches rebelles, elle ne cessait de répéter « Tout va bien ma puce ? » d'une voix inquiète lors de n'importe quels mouvements de ma part ce qui me faisait toujours rire. « Oui maman, tu sais, ce n'est pas pire que de devoir manger ton gratin de courgettes » le soir même j'avais souvent le droit à ce fameux plat, à croire que ma réflexion ne lui faisait pas si plaisir que ça ... Je passais les trois-quart de mon temps à l’hôpital, pour une petite fille de 10 ans, ce n'est pas tous les jours facile, mais je n'ai jamais rechigné pour me faire soigner, avoir une leucémie aiguë depuis (presque) la naissance ce n'est pas quelque chose que l'on souhaite à son enfant comme à soi-même. Certains ont des cancers, pneumonie, et bien moi j'ai eu une leucémie, je ne m'en suis jamais servie pour m'attirer la pitié des gens, ni même leur bonté, la plupart de mes amis n'ont jamais su que j’étais malade à ce point, pour la plupart je partais juste dans une sorte d'école pour jeune au niveau intellectuel très développé et cela à toujours fonctionné jusqu’à collège du moins, car après j'ai commencé à assumer ma différence. J'ai grandi comme tout enfant, mes amis sont restés les mêmes et cela n'a plus changé jusqu’à il y à quelques années.

« Aujourd'hui, un flash spécial sur la décision du président, des centres de dépistages sont désormais ouverts un peu partout dans le pays pour les mutants désireux de supprimer leur mutation ou du moins l'endormir pour leur laisser le choix d’être différent ou non, ils seront tout d'abord ouverts pour ... » le son de la télévision se coupa net, ainsi que l'image de la présentatrice blonde à la poitrine un peu trop opulente pour être vraie s’éteigna d'un coup. Le bruit de la commandante tomba sur la table basse résonna et me fit lever la tête, mon père se tenait debout me regardant avec sa grande moustache lui donnant toujours un petit air méchant alors qu'il se trouvait être le plus doux des nounours. « Tu en as pas marre de regarder toutes ces merdes ? Tu sais dans l'coin y'a pas de mutants et risque pas d'en avoir avant un p'tit bout de temps c'moi qui t'le dis. » dit-il avec son petit accent bien du nord. Il ne savait pas à quel point ce qu'il disait était … ironique. Je venais d'avoir 19 ans, après le lycée j'avais continué mes études à la fois dans l’établissement dans lequel j’étais inscrite et à la fois par correspondance lorsque j'avais mes rendez-vous à l’hôpital, ce n’était pas bien différent qu'avant … Enfin pas vraiment. Ma leucémie, qui n'avait pas évolué depuis ma tendre enfance commençais désormais a se soigner d'elle même, du moins c'est ce que disait les médecins, aucuns d'entre eux ne pouvaient expliquer comment et pourquoi d'un coup ma maladie s'envolait du jour au lendemain sans la moindre intervention des médecins. Eux ne savait rien, mais moi j'avais ma petite idée sur la question.

Cela remontait à quelques mois, je me trouvais dans une grande ville du sud en voyage avec des amis pour l'été, pour la première fois je pouvais partir sans avoir mes parents sur le dos. C'est lors de ce voyage que j'ai commis ma première erreur …. Il était tard, bien trop tard, nous étions tous bien déchirés après une soirée un peu trop arrosée, vous connaissez la suite ? Deux mecs qui cherchent à savoir qui à la plus grosse se mettent deux coups de poings avant de sortir de l'arène. L'un des deux était un ami proche à moi, il tenait à peine debout, le nez cassé et en sang tout comme ses lèvres, il avait des coupures un peu partout sur son corps ainsi que des hématomes se teintant peu à peu de violet. Étant la seule à tenir convenablement sur ses pieds, je l'avais aidé à le relever, pour le ramener à l'appartement que nous louons nous quatre, Max (l'homme en sang), Julie ( une amie ), Julien (le copain de Julie.) et moi. Nous avions donc commencé à traverser une partie de la ville, lui s'appuyant légèrement sur mon épaule, je pense que tout cela n'aurait pas dérapé, si le sang n'avait pas commencé a couler le long de mon épaule, puis de mon cou, ses blessures étaient bien ouvertes et le sang coulait doucement mais surement. Sur le coup j’étais juste interloquée, puis ensuite vint plutôt la fascination. Mon t-shirt blanc/crème commençait à se tenter d'une drôle de couleur que je n'avais jamais vu avant, autant de sang, non je n'en avais jamais vu d'aussi prêt. « Wow, miss quelque chose ne va pas ? … Oh putain ton haut, je suis désolé, promis je t'en payerais un autre. » dit-il d'une voix un peu pâteuse avec une main collée sur son front comme s'il ressentait déjà les effet de l'alcool du lendemain. « Non ce n'est rien, attends … je veux juste voir …. un truc ... » à cet instant je n’étais plus vraiment moi-même, je m'approchais de lui dangereusement, il se laissa faire peut être à cause de son état d’ébriété, ou alors simplement parce qu'il avait envie. Une de mes mains se glissait sur la base de ses cheveux, dans sa nuque, je montais sur mes doigts de pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres, ce n’était pas vraiment qu'un simple baiser. Mes lèvres entrèrent en contact avec ce nectar si précieux. Une explosion de saveur se rependant dans tout mon être, je suçotait ses lèvres pour ne pas en perdre une miette, une fois ceci réussi, mes dents se mirent à jouer sur sa lèvre inférieure jusqu'à le mordre violemment pour en avoir plus. C'est à cet instant qu'il me repoussa de ses deux mains. « Lucia mais tu fais quoi bordel ? » grondait le mâle qui se tenait devant moi, mes yeux avaient toujours du mal à se détacher de ses lèvres rougissantes . « Euh … pardonne moi je sais pas vraiment ce qui m'a pris. » En effet, je ne savais pas encore ce qui m'arrivais, le voyage prit fin quelques jours après, un voyage qui m'avait pas pour le moins changé. Dès lors, j’eus de plus en plus envie de sang, une fois chez moi, je mangeais des viandes crues à la stupeur de mes parents qui savaient que j’étais plutôt difficiles de ce coté la. Puis peu à peu, la faim devenait grande et intense, mes premières proies fut des souris que je trouvais facilement au labo de mon école, mais cela ne suffit plus bien longtemps. Je ne savais pas du tout ce qu'il m'arrivait, je n'en étais pas totalement consciente et pourtant je ne faisais rien pour changer cela, j'aimais me repaitre du sang d’animaux, sang qui bientôt ne suffire plus. Je goutta au sang humain pour la premier fois lors de mes visites à l’hôpital, une poche de sang volée, ce n'est pas bien compliquée. Ce qui l'est en revanche c'est de continuer ceci sous le toit de mes parents. Néanmoins, ils mirent plus de temps à comprendre ce que j’étais, ils comprirent bien après moi. Une mutante ? Impossible, je n'ai aucun don, enfin pas tout a fait, au cours de mes expériences j'ai eu l'occasion de remarquer qu'après avoir bu du sang humain ( de préférence frais ), mes sens étaient décuplées pour un court moment, cela dépendait surtout de la quantité de sang ingérée, plus je buvais à ma soif plus il était facile de voir loin, entendre les murmures des gens, ressentir le moindre souffle de vent dans mes cheveux... Tout ceci était réel, cependant le prix à payer était lourd. Je me contentais de boire a rythme régulier pour ne pas souffrir et vivre une vie au mieux que possible et normale. Idiote que j’étais à l'époque et comme toutes bonnes filles, je finis par en parler à des gens proches, mes parents et à votre avis comment ont-ils réagi ? Pas de la façon que j'espérais en tout cas …

« Une mutante ? Tu plaisantes Rose ?! Après tous les putains d'efforts qu'on a fait pour te maintenir en vie depuis tout ce temps, tout ça pourquoi ? Pour que tu deviennes comme eux ? UN MONSTRE ?!!!! » hurla mon père en se levant de sa chaise faisant tomber avec lui le vase qui se trouvait sur la table volontairement, se coupant par la même occasion le bras, une simple égratignure pas très profonde. « Regarde ça Heloïse, ses yeux sont remplis de folie, je suis sure que dans son esprit, elle ne souhaite que se jeter sur mon bras et me finir. » « Arrête de parler de Rose ainsi …. ». J'entrouvris légèrement la bouche pour décontracter mes mâchoires qui ne souhaitaient que ça, c’était la première fois que je le voyais entrer dans une telle rage. « Je te laisse 6 heures Rose, après, je ne te garantis de pouvoir me retenir ... » « Que veux tu dire, James ? » « Soit tu pars, soit tu en subiras les conséquences, et n'oblige pas à te traduire ce que j'essaye de te dire.T'as 6 heures pour dégager ton cul de la maison. De toute façon tu es déjà morte pour moi. »

4 ans plus tard – Radcliff. La nuit était tombée sur la ville, les étoiles brillaient de manière aléatoire dans le ciel, il était assez tard pour ne croiser personne en centre-ville à l'exception de quelques fêtards un peu trop alcoolisés. Il faisait bon pour un moi de Mai, la nuit était jusqu'alors paisible, le centre-ville était calme, quelques promeneurs nocturnes passaient de rues en rues, certains avaient perdu leur chemin d'autres étaient à la recherche de « douceurs » pour la nuit, un peu de farine si vous voyez ce que je veux dire. Parmi ces gens nocturnes, se trouvait une demoiselle, son visage caché sous une capuche et son corps lui, sous une veste en jean trop courte pour elle, un t-shirt surement blanc et d'un jean un peu usé qui était déchiré au niveau des pieds a plusieurs endroits.Radcliff comportait des personnes riches comme des moins riches et il semblerait que cette personne faisait partie de la dernière catégorie. Une femme seule, la nuit, ce n'est jamais fortement recommandé, que la ville soit petite ou grande on ne sait jamais ce qui peut vous arriver. A l'approche d'une petite ruelle, un homme aperçu l'inconnue et commença à l'appeler. « Oh, oh ma jolie, ça te dis de gouter ce que je viens d'acheter ? Apparemment ça défonce pas mal. » Aucune réponse. « Wow ma belle, fais pas la difficile, allez arrête toi un peu qu'on discute tous les deux. » Pareil, la jeune femme ne quittait pas son rythme de pas, sans jamais adresser un coup d’œil à l'homme ou ne serait-ce même une parole. Commençant à s'impatienter l'homme perdit légèrement le contrôle et plaqua la jeune femme contre le mur contre lequel elle marchait depuis plusieurs minutes, il l'a heurta de façon à ce qu'elle ne puisse pas se dérober à son interrogatoire à présent. « On ne t'as pas apprit les bonnes manières à ce que je vois, tu fais moins la maline la, alors tu es enfin prête à répondre à mes questions ? » grognement « Je prends cela comme un oui, alors ma belle, on se promène tard soir le soir … tu sais que c'est pas bien prudent pour ton genre de fille, on sait jamais vraiment sur qui on peut tomber. », un léger rire s’échappa de la gorge de la jeune inconnue. « En effet, la ville semble être remplie de connards comme toi. ». L'homme ne put retenir son geste et gifla son interlocutrice violemment pour lui faire comprendre son irrespect envers lui. « Tu calmes ton grand air, car la t'es pas en position de force ok ? Mais j'ai un grand cœur, alors tu vas gentiment me laisser toucher la ou j'ai envie, et peut être que je te laisserais repartir sans rien compris ? ». La femme excédée, agrippa l'homme par ses épaules et le retourna d'un coup sans avoir eu plus de difficultée que ça à le bouger, ils avaient alors inter-changé de place, l'homme se trouvait face au mur et la femme sur le trottoir. Durant l'action, la capuche était tombée sur ses épaules dévoilant son visage fatigué, ses cheveux de feu et ses yeux d'un bleu/vert éteint. « Une vrai tigresse, j'aime bien ... » Elle souri à la remarque, caressant du bout de ses ongles, sa gorge avant d'enfoncer violemment l'un d'eux dans la peau de l'homme qui lâcha un léger cri de surprise. « Qu'est-ce que tu fou ? Lâche moi ! » Le sourire de l'ancienne victime s’agrandit de nouveau, laissant apparaître l'espace d'un instant deux grandes canines acérées, prit de peur, l'homme essaya de se dégager, sans sucés il était bel et bien cloué au mur. « Mais putain c'est quoi ça ? T'es un mutant c'est ça ? Lâche moi, je voulais rien t'faire. » « Ne bouge plus mon joli, cela ne devrait pas être long et tu ne sentiras plus rien … après. » Aussi vite que l'éclair, la rousse enfonça ses dents dans la gorge de l'homme qui n'eut pas le temps de hurler sa douleur, les dent profondément ancrés, le sang coulait à flot autant dans la gorge de la vampire que sur le corps des deux, l'odeur emplissait peu à peu la rue, alors que la prise de l'homme commençait à faiblir contre le corps de la femme. Un litre, puis deux … bientôt il mourrait, cependant la rouquine lâcha prise. Son agresseur inconscient tomba sur le sol, encore en vie mais faible. S'essuyant du revers de la main, la mutante regarda sa proie respirer doucement. « Bienvenue a Radcliff, p'tit con. » avant de finalement, reprendre son chemin, les sens en alerte, encore plus forte que jamais.