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| Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Dim 9 Avr 2017 - 20:30 | |
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| Eileen Harkness Lost in timeNOM : Harkness PRÉNOM(S) : Eileen Evelyn Elizabeth ÂGE : 25ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Je suis née à Glasgow le 25 Mai 1990 ORIGINES : Sur mon passeport, il est marqué que je suis Ecossaise, et je le sui bien évidemment, mais il se trouve que j'ai quelques lointaines origines françaises et irlandaises. Bon après, est-ce que c'est vraiment important? Non. EMPLOI : Véritable adepte des petits boulots malgré une formation de graphiste, il est courant de me retrouver dans le rôle de serveuse. SITUATION AMOUREUSE : Célibataire. Rien de plus à ajouter. ORIENTATION SEXUELLE : Ah ça, je n'ai toujours regardé que les hommes jusqu'à présent. Mais bon, on n'est jamais sûr de rien dans la vie vous savez. GROUPE : The future is here MUTATION : Le voyage temporel, dans le passé et dans le futur, ça vous parle? Ça peut paraître sympa vu comme ça, et ça l'est, mais pas toujours.
DÉPISTAGE : En cours Tête-en-l'air + Têtue + Enthousiaste + Fausse calme + Fière + Susceptible + Fleur bleue + Gourmande + Lunatique + Rancunière + Affectueuse + Forte ⓒ AVATAR PAR Lilpat (tumblr) |
+001. J'ai une sainte horreur du café, c'est pour cela que je ne consomme que du thé. Après, est-ce parce que je ne supporte pas cette boisson ou est-ce parce que le café américain est tout simplement imbuvable, je ne saurais dire. +002. J'ignore s'il s'agit de ma personnalité, d'un effet s'agit d'un effet secondaire dû mon don ou bien d'un mixte des deux, mais j'oublie souvent des trucs: l'heure, la date, le mois, l'eau du robinet, etc...+003. Une boule de poils blanche partage ma vie depuis plusieurs mois et porte le doux nom de Loki le berger suisse, prénom ô combien original j'en conviens. Il a un petit côté manipulateur, un peu enfoiré sur les bords mais est tellement adorable avec son petit regard tout mignon. Pour en faire une description rapide je dirais qu'il pèse environ dans les 40kg, le pelage blanc. +004. On m'a souvent dit que j'avais un truc avec les animaux. Faut dire, j'adore les bêtes de manière générale: chiens, chats, cochons, chevaux, etc... Et ils me le rendent bien la plupart du temps. +005. Pour les gosses en revanche, ce n'est pas vraiment ça. Je ne sais pas si c'est parce qu'ils me sont insupportables, que me manque de patience ou tout simplement, parce que j'ignore comment me comporter avec eux. Dans les faits, cela se manifeste par une sorte de froideur. Bien sûr, y'en a avec qui le courant passe rapidement. Mais bon, les animaux c'est quand même mieux. Ils restent mignons eux au moins. +006. À cause de mon don, j'ai des troubles du rythme cardiaque. Il arrive souvent que j'ai des palpitations sans avoir l'avoir enclenché, par conséquent, j'ai toujours mes médicaments à portée de main. Sait-on jamais. +007. J'ai un accent écossais assez prononcé. Rien d'insurmontable à la compréhension cependant. J'espère juste que vous aimez les « r » bien roulés sinon, tant pis. +008. Il se trouve que je maîtrise relativement bien le gaélique écossais dans une moindre mesure. Les grands-mères, vous savez ce que c'est. La mienne était membre d'une association traditionaliste, ce genre de choses, du coup, j'y fus initiée en même temps que la cornemuse. Après, à quoi ça sert concrètement, j'en sais rien. +009. J'ai ma petite collection de consoles, de jeux en tout genre avec supplément figurines et j'en suis fière, même si je ne le montre pas particulièrement. En général, les gens semblent surpris lorsque j'en parle. Allez comprendre.+010. Je fais régulièrement du sport, même si je suis loin d'être un modèle athlétique. De toute façon, même je le voulais, je ne pourrais pas en raison de ma santé. +011. J'ai toujours voulu savoir jouer d'un instrument, le piano plus particulièrement. Pour cela que j'ai un beau jour pris la décision de prendre des leçons, juste pour le plaisir.
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez. Sûrement comme la plupart des transmutants je suppose. C'est arrivé un beau jour, et plop ! Une vie à jamais changée! Ce n'est pas satisfaisant comme réponse ? Très bien, je vais y aller de ma petite anecdote dans ce cas. À l'époque où c'est arrivé, je portais des couettes, un cartable carré et un collier BFF: classique portrait d'une petite fille de 8ans. Je rentrais de l'école en compagnie d'une amie, marchant d'un pas vif, car nous étions en novembre et il faisait particulièrement froid cette année là à Glasgow. Et tandis que nous discutions tranquillement de choses et d'autres quand une main m'agrippa soudainement par la capuche et en moins qu'il n'en faut le dire, je me retrouvai plaquée contre un mur. Mon agresseur? Une tarée répondant au doux nom de Maureen Calloway, entourée par de ses hyènes. Pour faire bref, elle sortait avec mon frère, m'a frappé sous ses yeux et ils se sont séparés après un mois de relation houleuse. Si mon frère s'en était vite remis, ce n'était apparemment pas le cas de la demoiselle.
Mon amie détala aussi vite qu'un lapin tandis que Maureen se faisait un plaisir de me présenter longuement "Betty", son couteau fétiche, m'estimant chanceuse d'être son tout premier "Glasgow Smile". Enfin, chanceuse, ça dépend du point du vu. Moi, j'avais peur, j'étais terrorisée même, prise aux tripes par une peur viscérale poussant mon cœur à battre de plus en plus rapidement, encore et encore, toujours plus fort, toujours plus vite, jusqu'au paroxysme provoqué par une incision.
Puis boom! L'instant T. Celui qui, en l'espace d'une seconde, changea ma vie à jamais.
C'est là l'occasion de vous parler de ce fabuleux don! Commençons donc par le commencement: mon don consiste à voyager dans le passé et dans le futur. En fait, je ne voyage pas physiquement dans le temps; il s'agit plutôt de mon esprit qui traverse une sorte de vortex temporel, comme ça, aucun risque de me croiser moi-même. Tant mieux ! Autrement, ça aurait été un vrai bordel, c'est moi qui vous le dit ! Déjà que ça l'est déjà bien assez. Pour enclencher le processus de la manière la plus rapide, c'est simple en théorie: suffit de penser à une date, une heure, un lieu et c'est à partir de là que les choses divergent:
-Pour le passé: Comme cité ci-dessus, il me faut un souvenir, c'est-à-dire, une date, une heure, un lieu, puis essayer de le revivre en quelque sorte. Une fois ceci fait, et que je suis bel et bien dans le "passé", je suis libre de mes mouvements. Libre d'aller où je veux sans me soucier de rien ni de personne. Pourquoi? Pour vous la faire courte, c'est comme si tout le monde suivait un script. Bien sûr, ils peuvent avoir une petite réaction en me voyant ou en me basculant par exemple, mais rien ne change vraiment et ils continuent de vaquer à leurs occupations comme si de rien n'était. On m'oublie. Je m'efface de leurs mémoires, parce que je n'ai rien à y faire et seul un doute subsiste parfois sur ma présence ou non présence au sein d'un lieu. En ce qui concerne les changements temporels, disons que le temps, ou entité supérieur quelconque, ne me laisse changer que ce dont il veut bien. Ce que je j'essaye de dire, d'une façon terriblement maladroite, c'est que y'a des trucs qui changent, d'autres qui ne changent pas quoique je fasse; comme si ça devait arriver d'une manière ou d'une autre.
-Pour le futur: C'est la même manœuvre, sauf que je n'ai pas de souvenir à visualiser, pour des raisons évidentes. En revanche, j'ai toujours besoin d'une date ainsi que d'une heure et mon corps ne quitte pas le lieu pendant la projection. Si je suis chez moi, assise sur le canapé du salon et que je m'avance d'un jour, je me retrouverais sur le canapé de mon salon. Pas plus compliqué que ça. Et en ce qui concerne les gens, leur est arrivé ce que le script avait prévu pour eux, juste que je ne suis pas encore au courant. Je ne suis pas médium après tout. Et, contrairement au passé, les gens me calculent cette fois-ci. En général, je ne fais jamais de gros bonds dans le futur, parce qu'ils sont plus éprouvants à réaliser.
Que ce soit dans un cas ou dans l'autre, je ne peux pas rester éternellement en dehors du "cours normal" du temps. Disons que c'est assez sportif, un peu comme un sport d'endurance; la fréquence cardiaque augmente et finit par se stabilise. Puis au bout d'un moment, les palpitations commencent à se faire sentir, de plus en plus, pour finalement déboucher sur un malaise et potentiellement, un arrêt cardiaque. Joie. Et tous ces symptômes persistent dans le présent, avant de s'estomper au bout d'un certain moment. Je suis en mesure de tenir au maximum environ un jour dans le passé et 2 à 3h maximum dans le futur et encore, faut voir dans quel état je me retrouve en revenant. Il n'est pas difficile de deviner ce que je risque en m'amusant à enchaîner les voyages. Quant à mon corps du "présent", lorsque mon esprit se balade dans le temps, il reste dans un état second. Il se peut qu'à cause d'un choix différent dans le passé, je me retrouve ailleurs. Par exemple, dans le cas de mon entrevue avec Maureen, je suis revenue dans ma chambre, le matin même et j'y suis restée pour le reste de la journée. Lorsque j'atteignis l'instant T durant lequel Maureen devait me cosplayer en Joker, j'ai dû disparaître devant ses yeux, du genre pouf! Comme téléportée ailleurs. Ce n'est qu'une illusion bien sûr. Moi, pendant ce temps, je ressentis d'un coup les palpitations. Mon frère rentra à la maison à cet instant, me vis à genoux, les mains sur la poitrine. Paniqué, il appela une ambulance, et c'est ainsi que je fis mon premier malaise cardiaque. Par la suite, en cherchant à comprendre ce qu'il s'était passé, j'ai petit à petit apprivoisé mon don, et développé mon arythmie par la même occasion.
Aujourd'hui je peux dire que je le maîtrise bien. Ma méthode fonctionne, sauf sous l'emprise d'une forte émotion. Dans ce là, je peux me retrouver ou dans le passé, ou dans le futur, avec une très forte confusion mentale. Mais cela reste un cas rarissime. Je ne peux pas revenir à une date ultérieure à ma naissance, et sachant qu'il me faut un souvenir, je ne peux pas revenir lorsque j'étais nourrisson non plus. Ma conscience elle, reste toujours celle d'un individu de 25ans. Il n'est pas nécessaire que je me souvienne parfaitement du lieu, ni de l'heure exacte, mais disons que c'est préférable. En effet, je subis toujours une confusion mentale pendant ces voyages, et il se trouve que les effets seront plus ou moins légers en fonction de la qualité du souvenir. Il me faut aussi fournir plus d'efforts, me concentrer plus longuement, en conséquence de quoi mon cœur supporte mal les bonds trop grands. En général, je me limite à un mois.
Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? Vous voulez vraiment mon avis sur la question? Pour moi, les hunters sont des tarés dangereux et le gunpowder squad des gens encore plus tarés et encore plus dangereux. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Après, oui, je peux comprendre que ce raisonnement est aussi simpliste que manichéen, biaisé par le fait que je sois transmutante moi-même, mais que des mecs qui parlent d'exterminer une "race" tout entière, ne peuvent être qualifiés autrement que de tarés ou de terroristes, au choix. Sinon, plus qu'un dégoût, ils m'inspirent la peur. Oui, j'avoue: ils me font très peur, ils me terrorisent même et il ne se passe pas un jour sans penser à eux. En même temps, c'est un peu le but du jeu, en plus de l'extermination bien sûr. D'un autre côté, je sais qu'ils ne sortent pas de nulle part non plus. Je ne pense pas qu'un gars s'est levé un beau jour en se disant: "Tiens! Et si j'allais buter du mutant?" pour ensuite monter toute une organisation comme ça, pour le fun. Non, ce serait trop simple. On le sait, la différence fait peur, c'est connu, et lorsqu'il s'agit de gars capables par exemple de prendre feu ou d'écraser une voiture à mains nues, ça peut se comprendre. De plus, faut pas non plus se leurrer, que certains d'entres eux n'ont pas utilisé leurs dons de façon glorieuse. "La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance."
Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? Dans mon esprit, les groupes sont résumés grosso modo de la manière suivante: uprising c'est un peu les x-men sous le professeur Xavier, et Insurgency, la communauté menée par Magneto. Je dois avouer, que j'ai de la sympathie pour ces deux groupes, même si je reste partagée entre leurs deux visions. J'aurais tendance à dire que la violence appelle la violence, que de mener des actions terroristes n'est, certes, pas la meilleure des manières pour faire voir les transmutants sous un meilleur jour. Je dirais même et que ça risque d'empirer le problème d'une certaine manière, mais qu'en même temps, ce n'est pas bon de se laisser faire non plus. Quand on entend ou voit les actions des autres tarés, c'est normal de se révolter, de refuser d'être traité comme du bétail. Est-ce que je suis leur philosophie ? Pas vraiment. Quant à Insurgency, je les trouve courageux dans leur démarche. Les aider ? Eh bien... vous savez, c'est pas parce qu'on approuve la démarche d'une ONG qu'on va forcément la soutenir.
Myllow + Marie + CONNEXION .../7j ft. Imogen Poots PAYS OU FUSEAU HORAIRE : Quelque part en France OU AS TU CONNU TH ? Par un topsite mais après lequel, c'est ma foi une excellente question! PERSONNAGE : Inventioooon! AVIS SUR LE FORUM :Ben ça a l'air trop bien! UN DERNIER MOT : Euh... je suis contente d'être là.
Dernière édition par Eileen Harkness le Lun 24 Avr 2017 - 15:38, édité 29 fois |
| | | | Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Dim 9 Avr 2017 - 20:31 | |
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STORIES ARE WHERE MEMORIES GO WHEN THEY'RE FORGOTTEN Once upon a time
Il est des choses dans la vie qu'on peut facilement expliquer et d'autres non ; le mariage de mes parents fait partie de cette deuxième catégorie. Elle, jeune femme rêvant d'explorer le monde et lui, jeune postier dans la force de l'âge, incorrigible casanier. Non. Tout simplement non. Même après de nombreuses années à me poser la question, je n'ai jamais compris comment ces deux-là ont pu finir ensemble, pire encore, avoir des gosses. ; deux pour être plus précise : moi et Arthur, mon aîné de 7ans. On a eu beau m'avoir expliqué qu'il s'agissait d'un coup de foudre de lycée, que l'amour ne se commande pas et tutti quanti, j'ai toujours eu du mal à comprendre. Mais bon, si l'amour a ses raisons que la raison ignore, le temps, lui, finit toujours par faire son œuvre et ne tarda pas à mettre en relief les différents caractères ; cas typique du couple qui ne peut plus se voir en peinture. Nous étions alors en 1998, le Titanic sombrait et la relation de mes parents également. Tout est parti d'un voyage. Ma mère, après des mois de négociations, était enfin parvenue à convaincre mon père d'effectuer le voyage romantique dont elle rêvait. Mon frère et moi, pendant ce temps là, étions confiés à nos grands-parents maternelles, dans le frimas des Highlands pendant que nos parents, eux, se réchauffaient les miches au Mexique. Hélas, lorsqu'ils sont revenus nous chercher, la relation avait empiré. Il n'avait fallut guère plus d'une demi-heure avant d'entendre les premiers commentaires ; j'entends encore ma mère répéter à grand-mère que Gordon -mon père- était décidément impossible. Moi, petite fillette curieuse, je m'installai auprès d'elles, écouter le récit du périple. C'est ainsi que j'ai appris le manque d'enthousiasme de ce dernier tout le long du séjour, constamment peu enclin à effectuer le moindre déplacement et qu'il était, en revanche prompt à la critique de tout et n'importe quoi : l'eau trop chère, la température trop chaude, manque d'anglophones, etc. Tout était prétexte à la complainte. Elle expliquait également qu'il aurait plus volontiers passé son séjour à l’hôtel qu'à visiter des monuments, que d'ailleurs, son manque de réaction face aux pyramides légendaires l'avait profondément agacée et enfin, que mon père, de manière générale l'avait insupporté au plus haut point, si bien qu'elle fut soulagée de rentrer. Ce voyage ne fut pas cependant qu'une perte de temps ; il avait au moins permis à ma mère de se rendre compte de deux choses : qu'elle n'aimait plus mon père et qu'elle étouffait. Allez savoir comment elle a tenu aussi longtemps. Enfin, toujours est-il qu'on assista sans surprise au divorce de mes parents l'année suivante. Barbara McAllister était de nouveau libre de ses mouvements, et elle partit rapidement refaire sa vie aux États-Unis pour de nouvelles aventures. Mon frère et moi, nous sommes restés derrière elle auprès de notre père. 1999 donc, fabuleuse année. Tout le monde chantait « I'm blue » sans rien piger, Bruce Willis avait encore ses cheveux, et le Géant de Fer se plantait royalement au box-office. Pour résumer rapidement ma situation : suite à son divorce mon père embrassa la vocation de pilier de bar, passant des soirées au pub avant de rentrer complètement bourré ; mon frère, quant à lui, dealait tranquillement avec ses potes, se mettant parfois sur la gueule avec d'autres gars. Si Arthur a toujours été un garçon difficile aux yeux des adultes, il s'est en revanche, toujours révélé être un grand-frère protecteur envers moi, plus attentionné encore depuis le départ de ma mère. Ce qui compensait un peu le manque total d'implication paternel, trop occupé à enquiller les verres. Que ce soit pour confier mes soucis ou pour poser les habituelles questions existentielles des gamins, c'était à lui que je m'adressais. Tout le temps. Même pour l'argent de poche, les cadeaux de Noël et d'anniversaire. Si j'ai pu avoir une Nes et une Super Nes par exemple, c'est uniquement grâce à lui. Bon, et aussi grâce à mes grands-parents maternels, qui gardaient tout de même un œil sur nous malgré la distance. Mais bon, je dois avouer qu'Arthur n'était pas d'une grande aide pour la tenue de la maison. Ce rôle était -par défaut- échu à moi et à ma tante Alice, qui habitait à peine deux rues plus loin. Une vieille fille charmante, bien qu'un peu stricte sur les bords. Elle aimait bien me parler du bon vieux temps, de la fermeture progressive des mines, d'à quel point Thatcher était une salope et du lent déclin de la ville ; puis elle radotait le tout lorsque nous faisions la cuisine. Régulièrement, j'échappais à tout cela grâce aux invitations de ma meilleure amie de l'époque, Annabelle, sa mère m'ayant prise en pitié depuis le divorce. Annabelle était bien la seule fille plus ou moins au courant à propos de ma situation familiale, bien qu'elle n'ait jamais été au courant quant aux petits trafics de mon frère et de la trop grande passion de mon père pour la boisson. Les années 2000 arrivèrent bientôt. Nous étions encore vivants malgré les prédictions de Nostradamus et le bug n'avait finalement pas mis fin à la civilisation telle que nous la connaissons. Cette époque fut aussi marquée par l'apparition de mon don, suite à de « chaleureuses » retrouvailles avec Maureen, l'ex chtarbée d'Arthur. Naturellement, je gardais pour moi cette fabuleuse révélation, essayant de découvrir son fonctionnement avec plus ou moins de succès. Cette période marqua également le début du traitement de mon arythmie ; arythmie qui d'ailleurs, était une conséquence direct de mes débuts en la matière. Tout allait relativement bien, la vie suivait son cours, j'étais bonne élève à l'école même si j'étais régulièrement convoquée pour des bagarres. J'ai même eu droit de rendre visite à ma mère pour les vacances et découvrir qu'elle s'était remariée, avec en supplément une gamine, et un autre en gestation. Peut-être était-ce par jalousie ou par rancœur, mais je ne m'étais pas montrée spécialement enthousiaste tout le long du séjour. Pouvait-on vraiment m'en vouloir ? Elle avait l'air heureuse au moins. L'éternel cycle de la vie je suppose. Mais bon, toute époque ayant une fin, et la mienne ne fit exception. En Mars 2004, ma vie changea du tout au tout : il faisait nuit, je faisais mes devoirs tranquillement, seule à la maison; maison bien tranquille depuis le déménagement d'Arthur. Je tentais d'apprendre ma littérature quand mon père ouvrit violemment la porte d'entrée. Pour une raison inconnue, son humeur était particulièrement déplorable, et il gueulait comme un putois dans la maison. Je sortis timidement de ma chambre afin de comprendre la raison d'un tel cinéma. Apparemment, il s'était fait lourdé par le service de Poste le matin même après 30ans de service, ce qui l'avait laissé « légèrement » amer. Bien sûr, il avait noyé son chagrin dans l’alcool juste avant de rentrer, et je pouvais le sentir même plusieurs mètres de distance. Je lui demandai doucement de se calmer, le répétant régulièrement histoire d'obtenir un quelconque résultat. J'obtins finalement une réponse, mais pas celle que j'attendais. J'ignore toujours ce qu'il lui est passé par la tête à ce moment là, si bière dans son sang avait soudainement bouillit ou s'il avait mal interprété mes paroles, toujours est-il qu'il s'est mis à me prendre pour cible. Moi, Eileen Evelyn Elizabeth Harkness, j'étais désormais accusée coupable de tous ses maux ! Quel père charmant, vraiment. Évidemment, je l'écoutais déblatérer ses conneries, les larmes aux yeux, et lorsque j'ai à mon tour explosé, j'ai eu droit à une belle claque. Mais alors une belle claquasse de compétions, suivie d'une autre. Et d'une autre. Et d'encore une autre, etc. Instinctivement, alors qu'il s'apprêtait à asséner sa plus belle tarte, mon don s'est activé et je me suis retrouvée dans ma chambre, une heure avant la bataille. Si mon visage n'avait plus mal, mon esprit, lui, resté choqué. Et lorsque je l'entendis ouvrir la porte en hurlant, je me suis cachée par réflexe. Je pouvais très nettement l'entendre vociférer mon nom, persuadé de me voir face à lui. Puis, ce petit cri de surprise, il tomba sur le canapé, sonné par ma soudain disparition. Finalement, il ne se posa pas plus de question et tout fut mit sur le compte de la bière. Pendant ce temps, mes palpitations me tiraillaient. L'incident se reproduisit quelques fois ; des fois de trop. J'aurais pu le dénonce plus tôt, certainement, et encore aujourd'hui je me demande pourquoi j'ai préféré subir plutôt qu'avouer. Vous savez, le fameux silence des victimes. Sûrement avais-je envie de le protéger, parce qu'il restait mon père après tout. Cela finit par se savoir -une petite histoire mêlant mon frère, des bleus, un malaise cardiaque et les urgences- et je fus confiée à mes grands-parents des Highlands pendant un temps -une période magnifique d'ailleurs- avant d'être expédiée au Kentucky à la demande de ma mère. J'avoue, j'ignorais comment prendre la nouvelle, d'autant plus que ça sortait de nulle part. Bizarrement, l'idée d'aller vivre chez ma mère et ma belle-famille ne m'enchantais guère. Enfin, passons. Le temps d'un vol d'avion, et hop ! Louisville, me voilà ! Bienvenue chez les Prestons ! L'occasion de connaître plus en profondeur ce fameux Scott à l'allure de pseudo Richard Gere ; Kate, qui avait grandi depuis mes dernières vacances dans le coin, et de rencontrer le petit Brian. Durant les temps qui ont suivi, j'ai appris à connaître ma nouvelle « famille ». Pour commencer : Scott, le pater, un petit avocat féru de boulot, légèrement borné ; Kate, de 10ans ma cadette, la petite rapporteuse des familles, à qui je prédisais un brillant avenir dans le commérage et les blogs à scandales et Brian, 12ans de différence, déjà très discret comme garçon. Quant à ma mère, elle était plus ou moins comme dans mes souvenirs, en plus souriante et plus active cependant. Naturellement, mes sentiments à son égard étaient partagés: j'étais à la fois compréhensive, mais aussi rancunière et attristée. Souvent, je me sentais comme la dernière roue du carrosse -à juste titre-, remettant constamment en question ma place au sein de cette famille. Tout ça donna lieu à quelques échanges plutôt vifs sur la question. Jamais elle n'admit la différence de traitement entre eux et moi, mais bon, au bout d'un moment, j'ai fini par laisser tomber cette histoire au bout de quelques années. Ils faisaient leurs affaires dans leur coin, moi dans le mien. Les histoires de famille, c'est compliqué. Puis vous résumer brièvement la suite des événements -parce que ça risque de durer très longtemps-, j'ai fait des études de graphismes, ai gagné une petite fortune en utilisant mon don, adopté un chien et finalement acheté une belle maison comme j'en ai toujours rêvé. Et voilà, vous savez grosso modo ce que vous devez savoir sur moi.
Dernière édition par Eileen Harkness le Mar 30 Mai 2017 - 17:54, édité 7 fois |
| | | Marcus Hollander MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 270
SUR TH DEPUIS : 20/02/2017
| Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Dim 9 Avr 2017 - 20:48 | |
| Harkness comme le capitaine Jack Bienvenu à toi bon courage pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Dim 9 Avr 2017 - 21:10 | |
| Bienvenuuuuuuuuuuue =)
Une collègue des petits boulots *_* |
| | | Harvey Sunderland MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1198
SUR TH DEPUIS : 01/03/2015
| Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Dim 9 Avr 2017 - 21:12 | |
| Welcome heeeeeeeere |
| | | Faith Cunningham MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 17676
SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
| Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Dim 9 Avr 2017 - 21:15 | |
| Bienvenue sur le fofo miss |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Dim 9 Avr 2017 - 21:18 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Jeu 13 Avr 2017 - 22:09 | |
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| | | Hippolyte Caesar MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1796
SUR TH DEPUIS : 26/05/2015
| Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Sam 15 Avr 2017 - 12:08 | |
| Bienvenue parmi nous ! +1 pour le titre ! |
| | | | Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Lun 17 Avr 2017 - 3:43 | |
| Merci beaucoup à tous! |
| | | | Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff Sam 22 Avr 2017 - 21:14 | |
| Ahahah j'aime trop la comparaison d'Insurgency et Uprising avec le Professeur Xavier et Magneto c'est bien trouvé Ta fiche était très agréable à lire, j'ai beaucoup aimé, alors je te souhaite la bienvenue et je te valide FÉLICITATIONS JEUNE MUTANT tu es validé, tu pues la classe, vas-y sors tes lunettes de soleil. Te voilà validé, félicitations Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul. Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou a créer un mini-pv Pense également à recenser le métier de ton personnage, et s'il provient d'une famille de hunters, n'oublie pas de la recenser. Tu peux également recenser l' anniversaire de ton personnage, son habitation, et s'il agit d'un double compte (ou d'un triple, ou d'un quadruple), c'est ici que tu dois l'indiquer. Également, si tu veux que ton personnage soit ultra-technologique, tu peux lui créer un téléphone cellulaire pour qu'il reçoive des textos de tous ses amis (ou de tous ses ennemis). Si tu veux un rp facile, tu peux t'inscrire aux rps missions, pour trouver facilement un rp, ça peut être cool Si jamais tu veux créer ta propre mission pour aller sauver Jack (ou Paul, ou Jean le vendeur de tacos) d'une mort certaine, tu peux aller par ici . N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures. Encore une fois bienvenue sur TH, et bon jeu parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as la moindre question |
| | | | Sujet: Re: Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff | |
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| | | | Eileen Harkness - wibbly wobbly timey wimey stuff | |
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