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 Shatter me (∞) Jorah.

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MessageSujet: Shatter me (∞) Jorah.    Shatter me (∞) Jorah.  Icon_minitimeSam 3 Mai 2014 - 17:08


Jorah et Cat
j'me croyais forte, tu sais, inoxydable, tout-terrain, inentamable, trop orgueilleuse pour souffrir. mais là, brusquement, plus d'orgueil, plus de distance, plus d'ironie. Juste un bon gros coup de vie dans la gueule.

Cat, à cet instant, elle voit le monde en noir et blanc. Ou plutôt non, elle aimerait le voir en noir et blanc. Un peu comme dans ces vieux films, à la façon d'Alfred Hitchcock. Dans les vieux films et sur les pages de ces livres qu'elle affectionne. Du noir et du blanc, ni plus ni moins, rien d'autre. Pourtant, c'est en rouge qu'elle le voit ce foutu monde. Dans sa vie il y a du rouge, ce putain de rouge sur les murs, ce rouge qui recouvre la ville, rouge, rouge, rouge. Ce jour là, à ce moment bien précis, elle hait le rouge. Le rouge qui va, pourtant, si bien à ses lèvres et son coeur abîmé. Petite chose fragile, cabossée. Cat, aujourd'hui, elle a le coeur froid de la désillusion, les pommettes hautes et rosie d'une poupée, mais l'âme meurtrie et les yeux rouges d'avoir trop pleurés. Les ongles trop courts, rongés. Presque sanguinolents. Les gestes parfois hachés et cette lueur dans ses yeux clairs, cette lueur qui passe presque comme un éclair. Elle n'est pas tranquille. La voix étonnamment basse, presque cassée et tremblotante. Elle est terrifiée la gosse. Cette fois-ci, tout a été beaucoup trop vite pour elle. Tout a été, sans elle. Et elle, elle est là, laissée seule comme un chien abandonné de ceux qu'on croise au bord des routes. Elles se sont égarées, pas juste elle, mais sa raison aussi. "- Pardonnes-moi.. Je t'en prie, pardonnes-moi." Cat depuis qu'elle a perdu le contrôle ce soir-là, ce contrôle qu'elle avait si difficilement acquit, c'est comme si elle avait prit un autre chemin. Une autre route, une nouvelle voie. Elle a perdu le gout, le gout de tout. Elle n'a plus goût à rien, en fait.

L'optimisme c'est pas une tasse de thé, on s'y noie pas et on y nage pas non plus. Non. L'optimisme c'est une façon de penser, une façon de vivre. L'optimisme ça se pratique, un peu chaque jour.

Corrosion. La chaire consumée, elle dépérit. Ses lèvres perdent du rouge et ses joues le rose. Ne restent que des débris. Le chaos des émotions. La douleur et le dégoût. Mais surtout les larmes, oui surtout les larmes sur les joues de l'enfant.

« L'optimisme, c'est voir la vie à travers un rayon de soleil. » Positivement. Les yeux éblouis, le coeur courageux. L'âme d'une guerrière. L'optimisme c'est un état d'esprit qui perçoit le monde et l'univers de manière positive. Le bon côté des choses. « Seulement, maintenant, le soleil s'en est allé ». Marmonne la brune comme pour elle-même, les yeux plongés dans le vide.

La façade s’affaisse, elle se brise, s’écroule. Et c’est toute cette image de fille qui vous sourit pour rien, juste comme ça, qui se renverse, qui s’effondre. Tout s’effondre. A l’abri des regards, secrètement. La femme brillante et extravertie, est intérieurement abîmée et traumatisée par l’apparition de la bête, de ce monstre qui a prit possession d’elle. Cat, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Une ombre fissurée, tremblotante et vide. Complètement vide. On lui fait confiance et on l'envie parce qu'elle symbolise une certaine perfection, une stabilité qu'on ne trouve plus si facilement. Une immense joie de vivre aussi. Mais qu’en serait-il si l’on savait tout ce qu’elle cache ? Ce monstre en elle, cette bête assassine et ces horreurs qui tourmentent chacune de ses nuits depuis " l’accident " comme elle l’appel. En serait-il autrement si on savait tout de ces frayeurs qui se faufilent dans la moindre de ses pensées ? Ces monstruosité qu’elle s’acharne à cacher, à dissimuler de tous. A tenir loin de la vue de chacun, chacun si ce n’est toi. Parfaite, toujours paraître parfaite. C'est marrant comme les gens ne cherchent pas à aller au delà des choses. La plupart du temps ils se contentent de ce qu'ils voient en surface sans chercher à creuser. Tous, sauf toi. Toi merveilleuse exception. Le seul à tout connaitre, tout savoir et tout comprendre d’elle.

Abîmée dans sa réflexion, pommée dans ses pensées, elle n'entend pas carillonner la petite clochette suspendue au dessus de la porte de la petite librairie. De sa petite librairie, du lieu de culte de ses fantasmes, du seul véritable endroit à même de canaliser ses pires craintes, ses peurs et ses moindres cauchemars. Toujours plantée là, le regard dans le vide et le visage appuyé sur son point coude sur la table, elle ne te remarque pas. Elle ne bouge pas d'un cil comme tétanisée à l'idée de ne plus être capable de contrôler le moindre de ses mouvements.
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Thaddeus Lancaster
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MessageSujet: Re: Shatter me (∞) Jorah.    Shatter me (∞) Jorah.  Icon_minitimeMar 6 Mai 2014 - 22:20


Junk of the heart
Junk of the heart is junk in my mind So hard to leave you all alone, We get so drunk that we can hardly see. What use is that to you or me baby? See I notice nothing makes you shatter, no, no. You're a lover of the wild and a joker of the heart, But are you mine?
≈≈≈

Tic. Tac. Tic. Tac. Tic. Onze heures. Devant ses yeux  endormis, l’aiguille continuait sa course folle sur le cadran, narguant silencieusement le mutant qui maudissait son rythme flâneur. Le temps ne lui avait jamais semblé aussi trainant en cent dix-sept ans d’existence, pas même coincé six pieds sous terre en attendant qu’on vienne le sortir de ce cercueil, censé être le refuge de son repos éternel. Ce fameux refuge, ça allait être les quatre murs délavés de la salle des professeurs si l’impétueuse aiguille se refusait à aller plus vite. Jorah maudissait l’ennui. Il était farouchement opposé au temps perdu, et  prenait consciencieusement soin d’occuper chacune de ses minutes, ce depuis maintenant plus d’un siècle. Face à ce-dit ennui, le professeur se retrouvait seul avec son esprit, contraint de plonger dans le tréfonds tumultueux de sa propre conscience. Et que trouvait-on dans ces abysses ? Des souvenirs. Beaucoup trop, rarement agréables. Des fragments de mémoires ancrés dans son cerveau saturé, que le vieux Scamander tentait de réprimer, espérait voir s’évaporer, mais qui restaient, tenaces. Un arrière-goût amer d’un passé résolu, que Jorah tâchait de reléguer dans un bout de son esprit, à l’abri de toute tentative d’exploration. Aussi, seul dans la salle déserte, Jorah sentait l’ennui le ronger doucement. Mais que pouvait-il y faire ? Il lui restait encore quatre longues heures à  décompter jusqu’à son prochain cours. Qu’elle idée avait-il eu d’accepter ce poste ? Il était certes qualifié dans la matière qu’il enseignait, la chimie étant l’un de ses domaines favoris –peu étonnamment, les explosions et autres flammes en tout genre avait toujours eu une attraction douteuse sur le professeur- , on pouvait se poser des question sur sa capacité à enseigner à de jeunes adolescents. La pédagogie était un terme étranger pour ce polyglotte pourtant averti.  Les explications étaient loin d’être son fort, incapable de comprendre pourquoi les autres ne comprenaient pas ce qui, pour lui, coulait de source. Le choix du lycée était discutable, mais nécessaire. Face à l’accident de l’ancien professeur, Jorah se vit offrir une promotion, le principal ayant été impressionné par la panoplie de diplôme qu’accumulait le mutant. Une décision qu’il regrettait surement après plusieurs incidents durant les cours, le professeur ayant malencontreusement mélangé les produits. Une piètre excuse pour justifier l’exaltation enfantine qui le saisissait lorsqu’on lui demandait de faire exploser quelque chose. Mais si cet emploi le réjouissait grandement lorsqu’il l’avait accepté, face à ses horaires de cours, le professeur avait vite déchanté. Des heures entières à tuer, des cours disséminé au travers de sa semaine. Alors que faire pour combler cet ennui qui le guettait ? Enoch n’était pas au lycée aujourd’hui, rayant ainsi de la liste les chances de passer du temps en compagnie de cet homme qui le fascinait. Une option restait. Un coup d’œil furtif à l’horloge. Un rire muet s’éleva dans les airs alors que Jorah découvrait que seulement quatre minutes s’étaient écoulées. Le mutant se leva d’un coup, envoyant voler sa chaise derrière lui. Au diable l’horloge, et au diable le lycée. Quatre heures, c’était définitivement trop long pour cet impatient pathologique.

Arrivé devant la petite devanture, Jorah hésita quelques secondes. Déranger sa belle ainsi, en plein milieu de la matinée ? Cat avait surement autre chose de mieux à faire. Mais qu’importe, l’égoïsme notoire du mutant l’emporta sur son bon cœur, et il pénétra dans la boutique au son de la petite clochette qui retentit sur son passage. Ses yeux parcoururent les étagères soigneusement rangées, avant de s’accrocher à la silhouette courbée au dessus de son livre, au fond du magasin. Une silhouette si familière,  une silhouette qui à elle seule, lui redonnait le sourire. La brune ne releva pas le regard, plongée dans sa lecture, captivée par ces mots qu’elle aimait tant. Le professeur en profita, se faufilant discrètement  travers la petite librairie avant de se planter devant elle. « Quelle lumière jaillit par cette fenêtre ? Voilà l'Orient, et Juliette est le soleil !  » souffl a-t-il d’un air dramatique, exagéré au possible. La citation la plus bateau à laquelle Scamander avait pu penser, et qui, il en était sur, suffirait à faire réagir sa belle.


Dernière édition par Jorah Scamander le Jeu 29 Mai 2014 - 19:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Shatter me (∞) Jorah.    Shatter me (∞) Jorah.  Icon_minitimeMer 21 Mai 2014 - 21:37

Abîmée dans sa réflexion, pommée dans ses pensées et le regard dans le vide, elle a le visage appuyé sur son point coude sur la table. « L'essentiel, nous ne savons pas le prévoir. Chacun de nous a connu les joies les plus chaudes là où rien ne les promettait. » Les phrases, ces ensembles de mots tout droit sortis de la caboche d’Antoine de Saint-Exupéry, s’articulent sous ses yeux. Ils se meuvent et se déplacent, mais elle ne remarque rien, elle ne comprend pas un traitre mot de ce qu’elle lit. Cat, l’enfantine et maternelle féline. Cat est bien trop obnubilé par ses visions morbides, ces mêmes visions d’effroi qui hantent ses rêves depuis plusieurs mois maintenant, depuis « l’accident ». Parfois elle aimerait pouvoir tout oublier, comme par enchantement. Elle aimerait avoir la malchance de connaitre un dégénéré. Un transmutant, l’un de ces « monstres » dont elle fait partie, non pas n’importe lequel, non. Elle aimerait faire la rencontre d’un – comme qui dirait – mangeur de cervelle, d’un dévoreur d’âme, d’un effaceur de mémoire, la rencontre d’un être capable de faire disparaitre jusqu’à la moindre parcelle de cette affreuse nuit. De cet horrible souvenir qu’elle tente de repousser de toutes ses forces dans un recoin sans accès.
C'est ta voix qui, finalement, signale ta présence à la jolie brune égarée. Cette voix suave et douce, ce son aux intonations romantiques, qu'elle aime plus que tout sans pour autant connaitre la force de cet attachement. C'est cette voix qu'elle aime, ta voix. L'ambigüité de l'amitié. « Quelle lumière jaillit par cette fenêtre ? Voilà l'Orient, et Juliette est le soleil ! » Son cœur marque une arythmie, d'un léger soubresaut il passe la seconde et accélère. Ta voix, la phrase appropriée et c'est comme si tu avais le don de lire en elle. Comme si tu pouvais lire, mais aussi tout comprendre d'elle et de ces horreurs qui la secoue, la ballonne et l'emprisonne. D'elle-même, sa tête continue la réplique. Par une sorte d'automatisme de son cerveau, l'activation d'une partie plus développée que la moyenne dont elle n'a pas conscience. Et elle chuchote, tout bas, d'un ton presque inaudible. « Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse (...). » Ses joues s'empourprent, sa respiration s'accélère et ses mains tremblent un court instant. Désarçonnée est la belle enfant. Si bien qu'elle attend quelques minutes, quelques secondes, de reprendre ses esprits avant de n'oser lever les yeux vers toi. Poser son regard sur toi.

C’est alors qu’elle te regarde, son habituel sourire ravageur au bord des lèvres, mais la vision embuée de brouillard. Lumière dans la nuit d’hivers. Ses yeux posés dans les tiens, comme à l’affut, elle tente – tant bien que mal – d’enfouir ses horribles pensées le plus loin possible. De les engluer, de les camoufler dans la pièce la plus sombre de son esprit, d’en refermer la porte et d’en jeter la clé. Tout ceci ne prend qu’un quart de seconde, qu’un court – très court – laps de temps. Puis le voile disparait de ses pupilles, ce voile gris et inquiétant, il disparait de ses deux yeux couleur de noisettes. Ne laissant plus que son sourire, seulement et uniquement son sourire. « Roméo et Juliette, Acte II scène II, si je n’me trompe.. ? » Dit-elle, un air de défit sur le visage. J’ai raison, tu sais que j’ai raison, n’essaie même pas de me contredire. Pense-t-elle immobile. Parfaitement statique et raide comme un piquet imposant d’impassibilité. Elle retient un petit rire et haussant le sourcil elle ajoute. « Tu sais pourtant très bien qu’il ne faut pas jouer à ce jeu là avec moi. » Mutine et douce, Cat avait toujours cette fâcheuse tendance à se laisser pousser à ces chamailleries d’enfants dont vous seuls avez le secret. « Jeu de mains, jeu de vilain » disait-on et pour autant qu’on le sache elle n’en avait, pour ainsi dire, pas grand-chose à faire lorsqu’il s’agissait de toi, Jorah.
Reprenant conscience de la date et de l’heure, du livre sur le bord de la table et du lieu, mais surtout de la durée de son absence psychique. Elle détourne le regard fouillant des yeux la petite boutique de papier. Le petit magasin de pages imprimées. « Mais dites-moi, monsieur le séduisant professeur, depuis quand êtes-vous autorisé à faire l’école buissonnière ? » Elle ne te regarde pas, pourtant à l’intonation chantante de sa voix il n’est pas difficile de deviner qu’elle sourit. Encore et toujours.
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MessageSujet: Re: Shatter me (∞) Jorah.    Shatter me (∞) Jorah.  Icon_minitimeJeu 29 Mai 2014 - 19:20


Junk of the heart
Junk of the heart is junk in my mind So hard to leave you all alone, We get so drunk that we can hardly see. What use is that to you or me baby? See I notice nothing makes you shatter, no, no. You're a lover of the wild and a joker of the heart, But are you mine?
≈≈≈

Le regard du mutant s’arrêta sur la devanture soignée de la petite boutique. Les souvenirs de ses premiers mois, où, faute de travail et ayant déjà épuisé toutes les occupations possibles à l’intérieur du petit appartement de la brune, Jorah avait passé de longues journées à déambuler entre les étagères. Ces premier mois où  un dilemme le rongeait chaque jour un peu plus, déchiré entre son désir d’aventures et son désir, tout court.  Partir, continuer sa vie de nomade ou rester à ses côtés. Le soir où il était venu la trouver chez elle pour la première fois –escomptant des remerciements chaleureux-, le professeur n’avait bien aucune idée de ce qui découlerait ensuite de cette fameuse visite. Jorah était venu chercher un abri pour la nuit, pour quelques jours tout au plus afin de se remettre des péripéties. Et il était là, neuf mois après, occupant toujours le petit sofa bien peu commode de sa protégée. Le mutant avait bien souvent songé à partir, à laisser une note dramatique sur sa table de chevet et à reprendre sa route, celle qu’il empruntait depuis plus d’un siècle. Pourtant, chaque fois que l’idée de s’échapper venait lui démanger l’esprit, elle était là. Dans un coin de son cerveau, gravé. Impossible à effacer. Un sourire, un regard, le chant de son rire. Autant de détails qui lui dictaient de ne plus jamais quitter ce canapé  où il avait élu domicile. Aujourd’hui, Jorah  ne se fatiguait même plus à se poser la question ; il savait que peu importait  l’ennui qui le rongeait dans cette ville loin de tout, peu importait le danger aux alentours, elle gagnerait toujours. Sa Cat. C’est un grand sourire sur le visage qu’il pénétra dans son échoppe. Il voulait y croire ; il avait pris la bonne décision en restant.  De son air malin habituel, le mutant alla déranger sa brune dans sa journée de travail.  Penchée au dessus de son livre, Cat ne releva pas la tête de suite ; comme un automatisme, ses lèvres poursuivirent d’elles-mêmes la réplique de Jorah. Silencieusement, à peine audibles, des mots marmonnés pour la paix de sa propre conscience. Une réaction qui fit mouche, le visage du professeur de déformant dans un sourire en coin attendrit. Il aimait sa lunatique colocataire, s’attendrissant devant ses moments où elle se perdait dans son esprit en pagaille. Les secondes filèrent, Jorah couvrant la brune d’un regard amusé, avant que la libraire décide de relever son regard noisette. Ses grands yeux brillant se posèrent sur le professeur, qui se dépêcha de détourner son regard captivé ; ces longues œillades amoureuses, il les gardait pour lui, trop soucieux de se faire prendre en flagrant délit. Car malgré ses cent dix-sept, le vieux Scamander était toujours aussi maladroit avec ses sentiments.  

« Roméo et Juliette, Acte II scène II, si je n’me trompe.. ? » Son air de défi fit écho au regard joueur du mutant. Jorah ne doutait pas une seule seconde de la capacité à ce que la brune reconnaisse ce grand classique bien de chez lui ; elle l’avait à plusieurs reprises étonné avec ses connaissances littéraires. Si Scamander était une vraie encyclopédie sur pattes, il n’avait pourtant jamais réellement eu le goût pour la lecture ; c’était un passe-temps qu’il trouvait bien trop passif, ne supportant pas de rester sur place plus de quelques minutes. Dans ce domaine, Cat le surpassait sans aucun doute. « Bravo mademoiselle Savage, vous connaissez vos classiques.  » lâcha-t-il avec ce sourire mutin ancré sur ses traits épargnés par le temps. Son regard vint se perdre dans les yeux satisfait de sa protégée ; des yeux dont il ne se lassera jamais, dans lesquels il accepterait de se noyer sans aucun remord. «Tu sais pourtant très bien qu’il ne faut pas jouer à ce jeu là avec moi. » « Je n’oserait même pas essayer, voyons Cat, tu sais bien à quel point je déteste perdre.    » souffla-t-il en peinant à retenir son enthousiasme enfantin. Il aimait ces moments malicieux, plein de défis, qu’il échangeait avec la libraire. Des moments privilégiés.  « Mais dites-moi, monsieur le séduisant professeur, depuis quand êtes-vous autorisé à faire l’école buissonnière ? » lâcha la brune en posant son petit livre sur le comptoir en face d’elle. Séduisant.  En attendant ce mot, Jorah ne pu s’empêcher de se redresser, l’air flatté. « Mon prochain cours n’est pas avant la fin de l’après-midi, la salle des professeurs était vide.  Tu me connais, quand je commence à m’ennuyer j’ai tendance à … divaguer.    » Le professeur s’attarda sur ce dernier mot, le regard plongé dans le vide comme s’il voyait défiler devant ses yeux toutes les bourdes que l’ennui l’avait poussé à commettre. « Je suis donc venue rendre visite à ma libraire favorite, voir comment les choses se passaient dans sa boutique.    » souffla-t-il, un grand sourire de retour sur son visage enthousiaste.
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