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 (elsa) • our own pretty ways.

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Calista Wolstenholme
Calista Wolstenholme

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SUR TH DEPUIS : 26/04/2014
MessageSujet: (elsa) • our own pretty ways.   (elsa) • our own pretty ways. Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 17:57

we fight in our own ways.
Elsa Segelbacher & Calista Wolstenholme

Depuis plusieurs mois maintenant, Calista, elle essayait de reprendre sa vie en mains. Même avant qu’Alec ne parte, elle avait essayé de mettre de l’ordre dans sa vie, elle avait cru qu’en y allant étape par étape, elle finirait par trouver ce dont elle avait besoin pour sauver sa relation avec Alec. Mais elle avait peut-être mis trop de temps, repoussé trop de fois le moment où elle devrait parler, ouvrant par la même occasion des plaies qui n’étaient pas encore cicatrisées, aussi bien chez elle que chez Alec. Elle avait cru qu’elle avait le temps, de travailler là-dessus, sur les mots à dire, la façon dont il faudrait qu’elle s’y prenne. Elle s’était aussi dit que ce serait plus simple qu’elle ait réussi à restaurer plusieurs points de son existence avant de passer à celui-là, parce que pour bien des raisons, ça lui avait semblé être le plus compliqué. C’était peut-être le signe qu’y avait eu un problème, pour que d’un coup, son histoire avec Alec soit devenue ce qu’il y avait de plus compliqué dans sa vie, ce truc qu’elle avait peur de devoir gérer, parce que ça faisait trop mal. C’était pas normal que ça ait tourné comme ça et maintenant, c’était juste trop tard, parce qu’Alec, il était parti et qu’elle n’avait aucune idée d’où il pouvait être maintenant. Elle avait cru qu’elle aurait le temps, avant de se décider à régler tout ça, mais elle avait eu tort bien entendu. Peut-être que ça avait déjà été trop tard au moment où il était parti, parce qu’elle n’avait jamais assez parlé pendant les trois mois qu’elle avait passé dans ce fauteuil roulant, elle n’avait pas assez cru en ses chances de rétablissement, elle s’était trop renfermée sur elle-même. Elle n’avait pas réussi à parler de toute cette histoire comme elle l’aurait voulue et maintenant le temps avait passé et c’était juste trop tard. C’était frustrant aussi, alors qu’elle allait mieux maintenant, d’avoir cette part d’elle qui lui faisait un mal de chien et que de ce côté-là, elle avait l’impression qu’y avait jamais rien qui l’aiderait. Parce qu’elle aimait Alec et malgré tout ce qu’il avait pu dire l’autre soir, elle ne voulait pas de quelqu’un d’autre dans sa vie, qu’importait que le Lynch puisse considérer qu’elle méritait mieux que lui.

Y avait des moments où elle se disait que le plus simple, c’était encore d’éviter de penser à tout ça, de trouver une occupation, n’importe quoi pour ne pas avoir à réfléchir à tout ce qui avait pu précipiter sa rupture avec Alec. Mieux valait aussi qu’elle évite de penser à lui tout court, même si c’était dur et qu’y avait toujours des moments dans la journée où ça lui revenait en tête sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit pour lutter. Au moins, son nouveau boulot, il lui prenait assez de temps et d’énergie pour qu’elle puisse ne se concentrer que là-dessus, pendant plusieurs heures d’affilées. Mais elle savait trop bien que dès qu’elle se retrouverait toute seule dans son appartement, elle ne pourrait plus lutter. Maintenant, y avait plus qu’elle et Obi-Wan – son chat – dans cet appartement. Alec, il avait beau n’être resté avec elle que pendant quelques mois, plus parce qu’il avait été forcé de se planquer quelque part que parce qu’ils avaient pris la décision de s’installer ensemble, son absence, Calista, elle n’avait de cesse de la remarquer. Finalement, quand elle disait à tous ceux qui posaient la question qu’elle allait bien ; ça devenait plus un genre de truc qu’elle se répétait à elle-même avec l’espoir qu’à force de s’en convaincre, ça finirait par vraiment être vrai. Elle allait mieux, c’était certain. Mieux que pendant tous les mois qu’elle avait passé clouée dans ce fauteuil roulant, parce qu’elle avait été complètement trahie par son père et qu’au passage, elle avait perdu l’enfant qu’elle portait, à cause de ce maudit vaccin. Mais ça n’allait pas, parce qu’elle avait beau avoir retrouvé ses jambes, elle avait perdu Alec et elle ne gagnait pas au change, bien entendu. Elle se détestait, pour la façon dont elle avait affronté les choses ces derniers temps – où, la façon dont elle ne les avait pas affrontées justement. Elle aurait voulu avoir le pouvoir de remonter le temps, de changer les choses et de faire en sorte que ça ne se finisse pas comme ça. Mais elle n’avait pas ce pouvoir, elle n’en avait aucun, elle n’en avait peut-être jamais vraiment eu un. Ce vaccin, il avait de toute évidence plus facilement détruit sa vie qu’il ne l’avait sauvée d’une quelconque transmutation. Est-ce que quelque part au fond de lui, son père, il pensait encore qu’il l’avait sauvée de quelque chose ? Elle n’en savait rien Calista. Ce qu’elle savait en revanche, c’était qu’elle n’avait même plus envie de le voir, alors cette question, elle n’y aurait jamais de réponse.

Heureusement, ce n’était plus les histoires avec son père qui l’empêchait de dormir la nuit. Elle lui avait toujours accordé trop d’importance au cours de sa vie, alors même qu’il ne le méritait pas le moins du monde. Elle avait fini maintenant, de trop se torturer l’esprit pour lui. Elle avait des regrets à cause de lui. Une rancœur à son encontre dont elle aurait du mal à se défaire ; une culpabilité qu’elle portait en elle sans doute à cause de lui, de ce qu’il lui avait répété pendant des années et des années ou parce qu’elle lui avait ouvert la porte ce jour-là. Au moins, elle savait qu’elle ne commettrait pas cette erreur une fois de plus. Son père, elle voulait l’oublier, tracer un trait dessus et avancer sans perdre son temps à rechercher son approbation comme elle l’avait trop souvent fait. Au moins maintenant, elle avait une entreprise dont elle était fière et elle ne savait même pas si son père était au courant de ça. Il serait bien capable de trouver quelque chose à critiquer, quand bien même elle s’en sortait plutôt bien. Y avait encore des trucs à revoir. C’était en partie pour ça qu’elle n’était pas rentrée tout de suite chez elle après sa journée de boulot – aussi parce qu’elle n’avait pas envie de rejoindre tout de suite la solitude de son appartement. Elle avait rejoint le grand manoir dans lequel Elsa était installée. La baraque avait fière allure, au moins, Elsa elle vivait dans le grand luxe. Ça lui rappelait le manoir Wolstenholme à Calista, cette grande et imposante baraque devant laquelle elle était passée d’ailleurs, parce qu’elle était dans le même quartier, quelques rues plus loin et évidemment, elle n’avait pas pris le temps de s’y arrêter. Elle avait continué la route jusqu’au manoir Porter, puisque les lieux appartenaient au copain d’Elsa. Elle quitta sa voiture une fois garée, embarquant son sac avec elle, pour remonter la grande allée menant jusqu’à la maison. Elle s’était toujours dit que ces baraques, rien que pour les rejoindre, ça faisait faire le sport quotidien dont on pouvait avoir besoin et pour le coup, elle aurait presque préféré avoir des baskets, quoi qu’elle y tenait à ses talons hauts, tout autant qu’elle tenait à ses jupes et à ses robes. Arrivée devant la porte, elle appuya sur la sonnette avant que la porte ne s’ouvre, quelques secondes plus tard, sur la tête blonde si familière d’Elsa. « Bonsoir. J’te dérange pas ? J’aurai peut-être dû appeler avant de passer. » Elle réalisa un peu tard qu’il devait être quelque chose comme six ou sept heures du soir et qu’un coup de téléphone aurait pu être bien avant de débarquer comme ça. Mais maintenant qu’elle était là, c’était trop tard pour ça, alors elle espérait qu’Elsa n’était pas trop occupée, au pire, elle pourrait toujours repasser plus tard.
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MessageSujet: Re: (elsa) • our own pretty ways.   (elsa) • our own pretty ways. Icon_minitimeDim 11 Déc 2016 - 6:54


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— Calista Wolstenholme & Elsa Segelbacher —

La voilà qui avait retrouvé ses jambes. Temporairement, certes, mais les quelques semaines d'autonomie dont elle profitait lui faisait le plus grand bien. Malachi était encore à l'université et elle devinait qu'il devait avoir beaucoup de copies à corriger. Peter, lui, était chez un ami pour la soirée ce qui laissait Elsa tranquille pour danser au milieu du salon pendant des heures. Vêtue de ses vêtements de danse, ses cheveux d'un blond éclatant attachés en chignon sur sa tête, elle se laissait porter par la musique classique qui sortait des hauts-parleurs. Cela devait bien faire une heure qu'elle faisait des pointés et de pas de bourré lorsqu'elle entendit sonner. Elle se stoppa net et fronça les sourcils. Était-ce une urgence d'Uprising ? Elle n'attendait personne ce soir pourtant... Enfilant un pull, elle se dirigea vers la porte d'entrée. Un bref coup d'oeil par la fenêtre lui indiqua que c'était... Calista. Elle ne s'attendait à la voir débarquer au manoir comme ça. Elsa ouvrit aussitôt l'imposante porte et se décala pour laisser entrer Calista. Elle ne voulait pas la laisser geler dehors avec l'air frais de novembre, on sentait l'hiver approcher.

" Bonsoir, Cali. Tu ne me déranges pas du tout. Même si tu m'avais appelé, j'aurais pas répondu. J'étais trop concentrée sur la danse. "

En effet, elle n'aurait probablement jamais entendu son cellulaire vibrer si la blonde avait tenté de la contacter. Elle referma l'imposante porte derrière son amie et l'invita à la suivre à travers le grand hall. Elsa peinait encore à s'habituer au fait qu'elle habitait ici, avec Malachi. Au départ, le manoir avait été un refuge quand elle avait été vaccinée et maintenant... c'était son chez soi. Parfois, elle voyait encore le manoir comme la demeure de Malachi, et pas la sienne.

" Est-ce que tout va bien ? "

Ce n'était pas dans les habitudes de Calista d'arriver sans s'annoncer, surtout dans une demeure qu'elle ne connaissait pas. Ça devait être urgent ou occuper ses pensées grandement si elle venait la voir ainsi. L'allemande invita son amie à la suivre à travers le couloir pour aller s'asseoir dans un des fauteuils du salon. La pièce était immense, magnifique et dans un coin trônait le piano sur lequel Malachi faisait parfois courir ses doigts pour faire plaisir à Elsa. Pendant les nombreux mois précédents, la Wolstenholme et elle n'avaient pas eu l'occasion de vraiment pouvoir se voir. Avec la vaccination d'Elsa la dévoilant comme ancienne mutante au grand jour, la perte de ses jambes et le silence radio de sa mère, cela avait séparé les deux amies d'enfance. Mais maintenant qu'elles se retrouvaient, la blonde était heureuse de voir que rien avait changé entre elles.

" Malachi n'est pas là donc ne t'en fais pas, on se fera pas déranger. " Sur ce, elle posa les yeux sur elle et attendit sagement de connaître la raison de sa visite.


Dernière édition par Elsa Segelbacher le Mer 1 Mar 2017 - 5:43, édité 4 fois
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (elsa) • our own pretty ways.   (elsa) • our own pretty ways. Icon_minitimeMar 24 Jan 2017 - 19:12

we fight in our own ways.
Elsa Segelbacher & Calista Wolstenholme

Sans Alec, il lui semblait bien à Calista que les journées étaient compliquées. Elle avait beau reprendre sa vie en mains et reconstruire peu à peu tout ce qu’elle avait perdu quelques mois plus tôt – ou quasiment dans les premières années de sa vie – à cause de son père. Il lui manquait toujours quelque chose d’essentiel dans son quotidien. En plus de ce bébé dont la vie lui avait été arrachée avant même qu’elle n’apprenne qu’elle était enceinte, juste par un médecin qui était venu lui annoncé qu’ils n’avaient rien pu faire pour le bébé. Evidemment, qu’il lui manquait, ce bébé, quand bien même elle avait ignoré son existence, y avait pas un jour qui passait sans qu’elle y pense à ce bébé. Elle se demandait bien souvent à quel stade de sa grossesse elle en serait, si elle aurait l’occasion de connaitre le sexe du bébé maintenant, elle pourrait s’occuper de de sa chambre et puis il serait temps de réfléchir à un nom. Mais au lieu de ça, elle était juste toute seule, pas de bébé prêt à pointer le bout de son nez, et même plus d’Alec dans les parages. Il était parti et elle n’avait pas la moindre d’idée d’où il était passé. Elle ne savait même pas si elle devait essayer de le retrouver ou pas, après tout, est-ce qu’elle n’allait pas passer pour une grosse stalkeuse si elle commençait déjà à le pister ? Elle n’en savait rien. Elle en avait l’envie, bien entendu et les capacités, sans aucun doute. Mais elle se disait que c’était mieux, de résister et de rester loin de la vie d’Alec pour le moment. Qu’il prenne le temps dont il avait besoin, elle s’efforçait de faire la même chose de son côté, même s’il lui manquait, que c’était dur et qu’y avait clairement des jours où elle avait l’impression que son cœur allait s’arrêter de battre tant il était douloureux au fond de sa poitrine.

Mais fallait tenir bon et pour ça, elle passait beaucoup de temps dans son boulot, ça lui occupait bien l’esprit et puis c’était loin d’être une mauvaise chose, après tout. Elle se concentrait sur son entreprise, au moins, elle mettait toutes les chances de son côté pour en faire quelque chose qui marche et non pas un des trop nombreux échecs de son existence, ou de ces trucs qu’elle avait abandonné sans vraiment se donner la peine d’essayer, parce qu’on lui avait dit qu’elle n’y arriverait jamais. Cette entreprise, c’était sa chance de réussir quelque dans sa vie et de faire comprendre à ceux qui avaient passé leur vie à douter elle – son père en gros – qu’elle était bel et bien capable de faire quelque chose de ses dix doigts. Elle allait s’en sortir avec cette fameuse entreprise, elle n’avait pas l’intention de laisser tomber. Elle pouvait le faire, elle en était certaine. Peut-être pas toute seule, c’était l’une des nombreuses évidences qui l’avait poussée à se rendre jusqu’à chez Elsa. Elle avait besoin de confiance, quelqu’un qui y connaissait quelque chose en informatique, et y avait personne d’autre qu’Elsa pour correspondre à cette définition. Cette visite à l’improviste, c’était aussi le bon moyen de voir une amie et elle avait bien besoin de ça en ce moment, s’entourer de monde pour éviter de se retrouver coincée chez elle, seule en tête à tête avec des pensées dont elle ne voulait plus. Elle aimait Alec, elle ne pouvait décemment pas nier ça, mais à trop y penser, elle avait parfois l’impression que ça allait la rendre complètement cinglée. Il lui manquait, elle s’en voulait pour n’avoir pas su faire ce qu’il fallait pour le retenir, pour l’avoir laissé tomber à un moment, alors que tout ce qu’il avait voulu lui, c’était l’aider.

Maintenant, il n’était plus là et peut-être qu’elle le méritait dans le fond. Tout ce qu’elle voulait pour l’instant Calista, c’était au moins éviter de penser à tout ça le temps d’une soirée alors elle fut bien contente de voir son amie lui ouvrir la porte de l’immense manoir dans lequel elle semblait installée. « Contente que tu aies pu reprendre la danse. » Elle lui adressa un large sourire. Elle était contente qu’Elsa puisse de nouveau marcher. Pour avoir passé elle-même trois mois coincée dans un fauteuil roulant, elle était on ne peut mieux placer pour comprendre à quel point ça pouvait être l’horreur d’être paralysé. Il lui avait toujours semblé qu’Elsa, elle le prenait mieux qu’elle, elle avait tenu bon elle au moins, là où Calista elle s’était complètement laissée sombrer dans la dépression et elle n’avait pas eu la force d’en sortir. Elle ne savait pas comment Elsa avait fait pour s’en tirer aussi bien, mais en tout cas, elle était bien contente de la revoir debout, sur ses deux pieds. « Oui, oui, ça va et toi ? » Elle suivit la jeune femme à l’intérieur de la maison. C’était ce genre de grande baraque qui lui rappelait celle dans laquelle elle avait grandi. Elle était bien contente de l’avoir quitté le manoir familial, elle se sentait quand même plus à l’aise dans son petit appartement que dans ce genre de maison. « T’as décroché le gros lot. » Qu’elle ne put s’empêcher de commenter en regardant autour d’elle. Techniquement, on aurait pu en dire autant d’elle quand elle avait été avec Alec, lui aussi, il avait largement de quoi s’offrir un manoir pareil, m’enfin, elle n’avait jamais voulu profiter de l’argent d’Alec, elle n’avait même pas su qu’il en avait autant quand elle avait commencé à le fréquenter. « L’important, c’est que tu sois heureuse. » Qu’elle reprit, le sourire aux lèvres, pour lui faire comprendre, qu’évidemment, sa remarque précédente avait été de l’ordre de l’humour. « Tu l’es hein ? » Une façon de lui demandait comment ça se passait avec Malachi, qui semblait plutôt bien s’enchainer avec le reste. Au moins, Elsa avait la chance de ne pas avoir foiré son histoire d’amour en un rien de temps, comme elle, elle l’avait fait avec Alec.
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MessageSujet: Re: (elsa) • our own pretty ways.   (elsa) • our own pretty ways. Icon_minitimeMer 1 Mar 2017 - 5:42


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— Calista Wolstenholme & Elsa Segelbacher —

C'était une surprise de voir Calista venir lui rendre visite au manoir mais Elsa était contente de la voir. Elles avaient du temps perdu à reprendre. Son amie lui avait trop manqué pendant tout ce temps qu'elles avaient passées à vivre leur vie chacune de leur côté. Il avait fallu qu'elles se retrouvent à l'hôpital, toutes deux en chaise roulante pour que l'allemande réalise qu'elle ne voulait plus jamais passer une si longue période à ne plus lui parler. Elle fit donc entrer Calista et la laissa observer les lieux pendant qu'elle la conduisait vers le salon. Le manoir était impressionnant et la jeune femme sourit quand Calista fit remarquer qu'elle avait trouvé le gros lot. Elle se permit même de rire un peu à cette idée. Manoir ou petit appartement, ça ne lui aurait pas dérangé où elle pouvait vivre. Calista et elle avaient grandi dans un milieu plutôt bien nanti, c'était le hasard qui avait ramené l'ancienne ballerine dans le même quartier où elle avait grandi. Puis, Elsa lui sourit alors que Calista lui demandait si elle était heureuse. Bien sûr qu'elle l'était. Comment ne pourrait-elle pas l'être. Avoir rencontré Malachi était presque un miracle au moment où sa vie avait pris un tournant dramatique. Elle peinait à imaginer quelqu'un d'autre que le Porter qui aurait pu la faire sentir aussi bien malgré l'absence de ses jambes. Et c'était aussi grâce à lui qu'elle pouvait les ravoir en ce moment.

" J'avoue que j'avais abandonné l'idée de trouver l'amour. Mais avec Malachi, je me sens tellement bien. On va d'ailleurs aller visiter le Québec bientôt pour son boulot. Puis je m'entends assez bien avec Peter. " Elle marqua une pause avant de réaliser qu'elle ne lui avait jamais parlé du gamin. " Le... fils de Malachi. "

Elle n'avait été entourée que de chasseurs toute sa vie et le seul petit ami qu'elle avait connu qui ne l'était pas, c'était Calvin. Mais sa dépendance les avaient séparés et à nouveau, l'allemande s'était dit que jamais elle ne trouverait le prince charmant. Malachi était différent. Il était mutant, comme elle avait pu l'être et il savait ce que ça faisait de vivre sans ses jambes... ou du moins, une d'elles. Fallait avouer que la Segelbacher trouvait encore cela bizarre, cette intimité qui était née entre eux. Et le fait qu'elle se rapprochait beaucoup de Peter aussi. Il n'était pas son fils mais celui de Malachi - enfin presque. Ça n'empêchait pas les gens de croire qu'ils formaient tous les trois une famille. Ce que la jolie blonde peinait encore à imaginer. Elle passa ses doigts dans ses cheveux avec embarras avant de changer tout de suite de sujet.

" Tu es certaine que ça va ? Tu as un drôle d'air. "

Elles avaient beau avoir été un long moment sans se parler ses derniers temps, Calista restait sa meilleure amie et elle arrivait bien souvent à deviner ses états d'âme. Tout comme l'inverse était vrai. Elle lui fit signe de s'asseoir avec elle dans le grand salon. Calista venait la voir au bon moment puisqu'il n'y avait personne dans le manoir. D'ordinaire, la blonde s'occupait des mutants qui venaient se cacher ici mais ses derniers temps, il n'y en avait pas beaucoup. Alors pour aujourd'hui, elle se ferait un plaisir d'être présente pour son amie. Elle n'était peut-être pas mutante mais sa porte lui serait toujours ouverte.
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Calista Wolstenholme
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MessageSujet: Re: (elsa) • our own pretty ways.   (elsa) • our own pretty ways. Icon_minitimeSam 25 Mar 2017 - 18:18

we fight in our own ways.
Elsa Segelbacher & Calista Wolstenholme

Elle avait cru que ça allait s’améliorer avec Alec, qu’ils avaient connu une période difficile, mais qu’avec le temps ça irait mieux. Pourtant, elle n’avait pas du comment gérer les choses et Alec, il avait décidé de faire ses affaires et de quitter l’appartement de Calista. Maintenant, ça fait plusieurs mois qu’elle ne l’avait pas vu, qu’elle n’avait même pas entendu parler de lui et qu’elle ne savait pas si elle devait prendre son téléphone pour l’appeler et prendre des nouvelles ou s’il fallait juste qu’elle lui laisse le temps et l’espace dont il avait besoin et donc qu’elle n’avait plus qu’à espérer qu’il reviendrait vers elle, quand il serait prêt. Côté cœur, c’était pas terrible dans sa vie en ce moment à Calista. Au moins, elle pouvait se dire que ce n’était pas la même chose pour sa meilleure amie. Pour elle tout semblait être parfait. Elle avait un homme dont elle était amoureuse et qui l’aimait en retour, elle était heureuse, elle vivait dans une belle et grande maison et en plus, il semblait bien qu’elle avait à présent un fils adoptif. Calista, elle était contente pour son amie, bien évidemment. Elsa elle méritait tout ça et bien plus encore. Si elle était heureuse, c’était le plus important. Mais y avait forcément une petite part de Calista qui ne pouvait pas s’empêcher de se souvenir au passage de ce qu’elle, elle avait perdu. Elle n’était pas jalouse d’Elsa, loin de là, mais le fait était qu’elle aurait pu avoir des choses similaires. Elle avait eu un petit-ami, dont elle était folle amoureuse, elle l’aimait encore aujourd’hui et quand bien même elle n’aurait jamais demandé un truc pareil – elle n’était pas sûre de le vouloir – il aurait eu les moyens, de la faire vivre dans une baraque comme celle-là et elle aurait pu avoir un fils ou une fille elle aussi, si seulement on ne lui avait pas arraché ça.

La vie avait été injuste avec elle, ces derniers temps, mais au moins, elle avait été plutôt généreuse avec Elsa, alors Calista, elle ne pouvait lui souhaiter qu’une chose : que ça dure comme ça. Y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas, après tout Elsa, fallait croire qu’elle avait toujours tout gérer mieux qu’elle, alors elle n’avait plutôt pas intérêt de laisser son histoire être gâchée par n’importe quelle épreuve qu’on chercherait à lui imposer. « Je suis vraiment contente pour toi Elsa. » Elle lui offrit un sourire plein de sincérité. Oui, elle était vraiment contente pour sa meilleure amie. Son histoire à elle, c’était ce que c’était et comme elle ne pouvait pas se réjouir du point où Alec et elle en étaient, elle pouvait au moins se dire qu’Elsa, elle avait eu plus de chance qu’elle et se réjouir pour cette dernière, c’était plutôt facile. Elle lui avait toujours souhaité le mieux, à sa meilleure amie. « Le Québec, ça a l’air sympa, profites en bien, ce sera forcément mieux que Radcliff. » Radcliff, c’était pas terrible, hormis le fait que le coin était plutôt hostile, c’était aussi une toute petite ville, dans laquelle y avait pas grand-chose à faire, alors visiter le Québec, ce serait forcément dépaysant, dans le bon sens du terme. « T’es forcément la belle-maman cool, c’est une bonne chose ça. Il a quel âge ? » Elsa, c’était clair qu’elle ne pouvait pas être dépeinte comme l’horrible belle-mère des contes de fées, elle était certaine qu’elle était géniale dans ce rôle. Elle serait sans aucun doute, également parfaite si un jour elle devait devenir mère. Alors, ils étaient chanceux de s’être trouvé tous les trois. Calista, elle ne connaissait pas Malachi et elle venait juste d’apprendre l’existence du fameux Peter, mais elle ne doutait pas une seule seconde que, tous les trois, ils devaient former une famille idéale.

Elle s’installa dans le salon en compagnie de la jeune femme, observant encore les lieux quelques secondes. Ça changeait clairement de l’appartement dans lequel elle vivait elle. C’était à se demander si la superficie de ce salon ne faisait pas la taille complète de son appartement. Enfin, elle, ça lui rappelait trop sa jeunesse, elle n’était pas sûre qu’elle pourrait vivre dans un manoir comme ça. Elle haussa les épaules avant d’esquisser un léger sourire. « Oui, ça va, t’inquiète pas. » Ça allait au moins, tant qu’elle ne se retrouvait pas toute seule dans son appartement, alors techniquement là, y avait pas de raison pour que ça n’aille pas. « C’est juste que j’suis plus avec Alec. » Dit comme ça, ça donnait l’impression qu’y avait rien de grave dans cette histoire, alors qu’en vérité c’était le drame de sa vie et que dès qu’elle n’avait pas l’esprit occupé par autre chose ça lui donnait juste envie de pleurer et de s’apitoyer sur son sort comme une pauvre malheureuse au cœur brisé. « Alec, mon petit-ami. » Elle lui avait probablement parlé d’Alec, elle ne savait pas pourquoi elle se sentait le besoin de préciser. « Enfin, ex-petit-ami, je crois. » Elle n’aimait pas voir les choses comme ça Calista, peut-être qu’elle vivait dans un genre de déni, mais parler d’Alec comme étant son ex, ça lui brisait encore plus le cœur. « J’en sais trop rien en fait. On s’est pas mal éloigné, on s’est disputé, il est parti et j’sais pas si c’est définitif ou genre, juste un break et que ça va finir par s’arranger … » Il avait dit qu’il avait besoin de temps après tout, alors elle avait bien le droit de croire que ça allait finir par s’arranger, elle avait besoin d’y croire, pour ne pas avoir définitivement l’impression d’avoir perdu la chose la plus importante de sa vie. « Ça fait peut-être un peu moins de trois mois maintenant et j’ai pas eu la moindre nouvelle. » C’était Alec, alors c’était pas forcément mauvais signe, il lui avait déjà fait le coup, de disparaître comme ça, dans un long silence radio, pour réapparaître plus tard et pas seulement quand il avait été prisonnier des transmutants. Non, c’était Alec, fallait croire que quand il avait besoin de temps pour lui, il ne faisait pas les choses qu’à moitié. Elle haussa les épaules. « Mais ça va. » Elle laissa échapper un léger rire nerveux, qui traduisait peut-être plutôt l’opposé de ce qu’elle disait, mais ce qu’il fallait retenir, c’était qu’en tout cas, elle faisait de son mieux pour s’en sortir et c’était déjà ça.
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