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 a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]

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MessageSujet: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeDim 16 Oct 2016 - 17:07

a dangerous dance in the moonlight
Raeden & Parrish.
Les derniers clients quittaient le petit restaurant italien de Radcliff, l’Olive Garden. Raeden débarrassa les assiettes ainsi que les couverts et les déposa dans la cuisine. Il faisait bon en cette nuit de juillet sur la terrasse du petit restaurant, la chaleur s’était abattue sur Radcliff depuis quelques semaines. Raeden ne s’en plaignait pas, elle préférait largement ça, à la pluie qui martelait les trottoirs lorsque l’automne s’installait.

Elle avait trouvé ce petit boulot de serveuse après être arrivée à Radcliff et ce dernier lui plaisait. Elle aimait discuter avec les clients, les voir sourire devant de belles assiettes garnies généreusement et sentant l’Italie. La jeune femme réinstalla les tables et ne quitta le restaurant qu’une fois prêt à accueillir de nouveaux clients pour le service du midi. Après un « Ci vediamo domani » adressé à ses collègues à la sortie du restaurant, la jeune femme prit la direction de son appartement. L’air s’était un peu refroidi et elle frissonna légèrement à cause de ses épaules dénudées. Elle avait choisi son chemisier blanc sans manche en prévision de températures annoncées la veille. Raeden se frictionna les bras en regrettant de ne pas avoir pensé à prendre une petite veste.

Elle avait une quinzaine de minutes de marche pour atteindre son appartement et malgré l’heure tardive, elle n’avait pas peur. Radcliff n’était pas la ville la plus calme qu’elle connaisse, mais elle ne comptait pas succomber à la peur. Sa mutation était plutôt discrète et personne dans son entourage ne suspectait quoi que ce soit. Elle était donc capable de passer pour une simple humaine avec, certes deux drôles de cicatrices dans le dos. Malgré tout, elle possédait une petite bombe lacrymogène dans son sac à main. C’est Daisy qui avait insisté. On n’est jamais trop prudente répétait-elle. Raeden se mit à sourire toute seule en levant les yeux en repensant à sa cousine très protectrice. Elle savait qu’elle n’avait pas tout à fait tort. Après tout, elle s’était déjà faite attaqué par une hunter qui l’avait vu sortir ses ailes. Elle l’avait échappé belle ce soir-là. C’était pour cette raison qu’elle ne rentrait plus en volant le soir. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle avait appris à se battre. Il fallait qu’elle trouve le temps un jour de s’inscrire à un art martial ou à des cours de self-defense. Ça pouvait peut être s’avérer utile si la situation entre les mutants et les antis empirait. Et puis, elle faisait aussi partie d’Uprising et en tant qu’agent de terrain, il était indispensable qu’elle apprenne quelques trucs.

Elle regarda sa montre avant de traverser la rue, il était déjà minuit largement passé. Elle s’éloigna des rues où se trouvaient la plupart des restaurants et les bars pour se diriger vers les rues un peu plus résidentielles du centre-ville. Il n’y avait pas grand monde dans les rues, la plupart des gens étaient soit déjà rentré chez eux ou bien s’était enfermé dans des bars ou des boîtes. Ce que faisait souvent Rae. Mais ce soir, elle se sentait fatiguée et elle était pressée de retrouver ses animaux de compagnie puis de se glisser dans son lit.

Raeden marchait d’un bon pas, elle était bientôt arrivée à son appartement. Toute absorbée par ce qu’elle allait faire en arrivant chez elle, elle ne sentit pas la présence qui la guettait depuis certainement un petit moment. Elle leva les yeux en l’air innocemment appréciant de voir que le ciel était dégagé et que les étoiles scintillaient dans le ciel. C’était vraiment une très belle nuit.



Dernière édition par Raeden Watts le Dim 26 Mar 2017 - 13:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeDim 23 Oct 2016 - 14:49

A dangerous dance in the moonlight
Parrish & Raeden





C’était la nuit du chasseur. La lune était éclairée d’une lueur rougeoyante, comme souvent à cette période de l’année, enveloppant la ville d’une aura presque mystique. C’était une excellente nuit pour la traque, Parrish le sentait. Il avait été contacté quelques semaines plus tôt par un courtier, un type tiré à quatre épingles qui avait semblé à deux doigts de rendre son petit déjeuner en venant le trouver dans l’abattoir où il travaillait ces dernières temps. Le type avait au poignet une montre qui valait bien plusieurs mois à vider les cochons de leur sang, alors forcément, le lieu n’était surement pas confortable pour lui et ses petits mouchoirs en dentelle, aussi il avait demandé au chasseur de le rencontrer ailleurs, dans un endroit discret et moins… Odorant. Le soir même, l’inconnu avait attendu Parrish dans un bar dont il lui avait donné l’adresse, un endroit dont le bruit perpétuel assurait, par conséquent, une certaine intimité et discrétion dans les échanges face à face. Rapidement, le type en était venu au fait, mais surtout à sa requête : il lui avait tendu un dossier cartonné marron contenant quelques feuilles manuscrites, des photos et une enveloppe de billets. Pas mal de billets. Parrish avait relevé la tête, l’air circonspect, instantanément méfiant : il était chasseur, mais certainement pas un mercenaire, et encore moins tueur à gage. Le courtier avait pâli devant le regard noir du hunter, avant de se dépêcher de lui expliquer la situation : il était employé par une femme, une femme très puissante, qui avait besoin qu’on l’aide à retrouver et surtout à éliminer une mutante de son entourage. S’ils s’étaient rapprochés de lui plutôt que d’un tueur à gage classique, c’était qu’il avait commencé à se faire sa petite réputation en tant que traqueur : il ne faisait pas dans le sanglant, il tuait, point barre, et c’était bien ce qu’on lui demandait. Sans un mot, Parrish détaillait la photographie de la jeune femme qu’on lui demandait d’abattre : cette inconnue avait un visage doux, fin, ce genre de demoiselle de bonne famille sans histoire, à part que celle-ci en avait une, et une qui lui couterait la vie : un gène de dégénérée qui gâchait tout, absolument tout. Quand il avait relevé la tête pour demander quel type de monstruosité elle était capable de faire, l’inconnu tapota l’une des feuilles du dossier, qu’il lut rapidement. Des ailes. Cette nana était une putain d’hybride entre la femme et l’oiseau, comme une … une harpie ? C’était ça, la gamine était une harpie. Seigneur, comment ce genre de choses pouvaient elles exister … Parrish avait grimacé, puis fermer le dossier pour tendre la main au pingouin en face de lui : il allait le faire. Ce genre d’individus ne pouvait pas rester sur Terre. C’était une aberration.

Retrouver la gamine, cette Raeden Watts, ne fut en réalité pas bien compliqué : elle avait beau avoir changé d’identité, elle n’avait pas pris la peine de changer d’apparence, et Radcliff n’était pas une très grande ville. Un simple tour dans les bars et les restaurants de la ville lui avait permis de la repérer, et d’étudier ses habitudes et sa routine de vie. Ce qu’elle faisait avant, après le travail, tout cela n’avait plus le moindre secret pour Parrish, et c’était aussi pour cela qu’il avait choisi cette nuit pour faire sa basse besogne : a priori, elle avait deux jours de repos, ce qui signifiait que pendant deux jours, personne ne s’inquiéterait de sa disparition. Le troisième jour, ses collègues songeraient peut être à un mauvais rhume, et ce ne serait qu’au quatrième jour après sa mort que certains commenceraient à se poser des questions. Le corps de la mutante aurait eu largement le temps de refroidir. D’un pas incroyablement discret pour un homme si grand, il entama sa filature dans la grande rue de Radcliff, avant de suivre la demoiselle dans une avenue plus confidentielle. C’était parfait, elle lui rendait la tâche plus facile. Alors que la lumière se faisait plus rare, il avala les quelques mètres qui la séparaient de la jeune femme, dans son dos, et  enveloppa la bouche et le nez de celle-ci de sa main calleuse, la soulevant sans la moindre difficulté pour l’envoyer voler dans une ruelle en cul de sac, contre une poubelle.

- Bonsoir Raeden… Je suppose que tu sais pourquoi je suis là …

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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeVen 28 Oct 2016 - 15:33

a dangerous dance in the moonlight
Raeden & Parrish.
Elle n’avait rien vu venir. Elle n’avait pas senti la présence dans son dos, celle qui ne lui voulait certainement pas que du bien. Après tout, la rue était calme et elle était bientôt arrivée. La surprise fut alors totale quand elle sentie une main ferme se poser contre son visage. Une grande main, celle d’un homme. C’est tout ce qu’elle eut le temps de penser avant de se sentir soulever et se retrouver projeter contre une poubelle. Un gémissement étouffé lui échappa. Raeden se rattrapa comme elle put contre celle-ci et fit face à son agresseur. Elle avait vu juste, il s’agissait d’un homme, la dépassant d’une bonne tête. Rien d’amical ne se dégageait de lui. Une alarme se déclencha dans sa tête en plongeant son regard dans le sien. Peu importe ses intentions, celles-ci étaient sans aucun doute mauvaises. La peur s’insinua progressivement en elle et Raeden sentait l’adrénaline lui parcourir le corps, rendant son esprit clair. Elle jeta un regard furtif dans la direction où il lui était tombé dessus. Son sac s’y trouvait, le contenu déversé sur l’asphalte. Sa bombe lacrymo ainsi que son portable était dans son sac à main donc hors de portée. Il fallait qu’elle trouve une autre solution.

Raeden sursauta en entendant son prénom et elle se reconcentra sur l’inconnu. Lui apparemment la connaissait. Elle détailla du regard le visage de l’homme. Non, elle ne le connaissait pas, elle s’en serait souvenu. Un menton volontaire, un regard sombre, une assurance certaine et un corps sculpté par l’effort. Il avait parfaitement le look du mauvais garçon, et pas celui d’un gentil bureaucrate. Il ne l’avait pas appelé Rae comme la plupart des gens de cette ville. Il avait prononcé son prénom en entier. Très peu de personne l’appelait Raeden, ce prénom lui rappelait sa vie d’avant, celle avant que son père lui donne une enveloppe pleine de billets pour qu’elle disparaisse de sa vie. Depuis, elle ne donnait plus son prénom en entier. Peu de gens ferait le lien entre la Raeden de Radcliff et la Raeden fille d’un grand politicien mais elle avait préféré utiliser que la première partie de son prénom pour plus de discrétion.

Mais ses sourcils se froncèrent lorsqu’il déclara qu’elle savait pourquoi il était là. Bien sûr que non, elle ne savait pas pourquoi il était là. C’était quoi ce bordel à la fin ! Raeden regarda rapidement autour d’elle. Il ne l’avait pas balancé n’importe où. Elle n’avait aucune échappatoire et à cette heure, personne ne trainait dans les rues. Il y avait bien ses ailes mais pas question de les sortir pour le moment. Elle ne les utiliserait qu’en dernier recours, à moins que celles-ci ne décident de se montrer d’elles-mêmes sans son accord. Ce qui arrivait lors de fortes émotions. Ses pensées se bousculaient et elle évaluait chaque possibilité. Il s’agissait peut être d’un hunter. Mais dans ce cas, comment connaissait-il son prénom ?

« Je ne crois pas qu’on se connaisse. Donc je n’ai aucune idée de pourquoi tu es là et ce que je t’ai fait. »

Elle ne sait pas pourquoi mais elle ajouta ensuite :

« Si c’était juste mon numéro que tu voulais, il fallait juste me le demander gentiment. A moins que tu sois un de ces mecs que j’ai envoyé bouler et dont je n’ai aucun souvenir. »

Oui quand elle était stressée, elle faisait aussi dans l’humour. C’était complètement nul et raté mais elle avait besoin de gagner du temps. Savoir qu’elles étaient réellement ses intentions, comment il connaissait son prénom, et pourquoi pas le déstabiliser. C’était rare que la victime que vous acculiez contre une poubelle dans un cul de sac au milieu de la nuit fasse quelques traits d’humour. Mais dès qu’elle en aurait l’occasion, elle se servirait de son légendaire coup de genou pour prendre la fuite, coup normalement imparable. Il avait beau être baraqué et musclé, ce point faible était universel chez chaque homme de cette Terre.



Dernière édition par Raeden Watts le Ven 20 Jan 2017 - 16:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeVen 4 Nov 2016 - 20:12

A dangerous dance in the moonlight
Parrish & Raeden





Elle n’avait rien vu venir, évidemment qu’elle n’avait rien vu venir, Parrish était un professionnel. Des mutants inconscients comme elle, il en bouffait tous les matins au petit déjà et en croquait au gouter. Il en avait maté d’autres, des grands, des petits, des vieux, des gamins, des types qui pouvaient vous tuer en clignant des yeux comme des gamins qui éternuaient des pâquerettes. Sauf que voilà, Parrish lui, il les mettait tous dans le même panier : le panier des monstres qui étaient, par leur existence même, des dangers pour l’humanité. Parce que même si un type qui vous soigne par apposition des mains peut être un bienfait, rien n’indique qu’il ne finira pas par engendrer un môme aux capacités délirantes qui éradiquerait des pays entiers. Alors non, au nom du principe de précaution, Parrish ne faisait pas d’exception : quand il ne tuait pas, il vaccinait définitivement, et c’était clairement un moindre mal. Cependant pour la petite Raeden, ce ne serait pas le cas : on lui avait commandité un nettoyage en bonne et due forme, alors il allait s’y atteler sans complexe.

Quand la jeune femme entra en contact avec l’asphalte, il se demanda si, à l’instar d’une poupée de porcelaine, elle allait se briser en mille morceaux. Elle se contenta d’étouffer un cri de douleur et de lever un regard surpris et angoissé en sa direction. La peur, enfin une réaction raisonnable de la part de la demoiselle. Il la fixait d’un air narquois alors qu’elle balayait l’endroit du regard à la recherche d’un hypothétique échappatoire. Il n’y en avait pas. Il le savait, elle n’était pas la première qu’il coinçait à cet exact endroit. Les chasseurs en avaient fait l’un de leurs coupe gorges favoris, et leurs alliés parmi les forces de leur le connaissaient bien aussi : ils venaient récupérer les corps en toute discrétion avant l’aube, pour les faire disparaitre et éviter tout soupçon. C’était un process terriblement simple quand on y réfléchissait bien, mais d’une efficacité redoutable.

- Oh, de c’que tu m’as fait à moi, pas grand-chose, en dehors d’être v’nue au monde. Après, y parait qu’y a des gens que ton existence emmerde, en fait… Et il va falloir remédier à ce … désagrément.

Le chasseur gloussa de la témérité de la jeune femme dans ces répliques : clairement, il ne faisait pas dans la midinette, alors il y avait peu de chance qu’il l’ait abordé un jour. A la rigueur, il était plutôt du genre à mettre des pains aux gonz qui emmerdaient ce genre de damoiselles en détresse dans les bars, mais rien de plus. Sa violence et sa galanterie était purement gratuite, en général.

- Désolé choupette, mais non, j’ai trop de poils pubiens pour fantasmer sur une môme dans ton genre.

Et puis ce n’était pas comme si son cœur recouvert de cuir épais n’était pas déjà habité par quelqu’un depuis très longtemps. Tranquillement, il se rapprocha de la jeune femme, lui agitant son arme à feu sous le nez pour lui rappeler son existence dans cette conversation, avant de le ranger à sa ceinture et de s’accroupir auprès de la jeune femme. Il était peut être rustre, mais il expliquait toujours aux gens qu’ils traquaient comme ça ce qu’il allait faire et pourquoi, surtout pour ce genre de commande spéciale. C’était une sorte de code d’honneur, et peut être aussi un manière d’empêcher leurs esprits de venir le hanter. On est jamais trop prudent.

- Vois-tu, il y a des gens qui préfèreraient que tu sois morte. Parce que tu es une vilaine mutante pleine de plume qui font que t’es plus une sorte de poule qu’une humaine, et qui m’ont demandé, très poliment, de faire en sorte que tu ne puisses pas être un … embarras dans le cadre de leurs ambitions. J’ai été très sensible à leurs arguments, alors j’ai dit oui. Logique implacable. Maintenant, parlons peu, parlons bien : Est-ce que tu préfères mourir rapidement d’une balle dans le cœur, ou un truc un peu romantique et exceptionnel, histoire de faire dans le fait divers. J’suis sympa, tu peux choisir, tu as deux minutes pour te décider, sinon je te tire dessus, point barre.


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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeDim 6 Nov 2016 - 19:03

a dangerous dance in the moonlight
Raeden & Parrish.
Raeden fronça des sourcils d’incompréhension sur la partie « des gens que ton existence emmerde ». Cela ne lui semblait pas possible. Elle avait disparu de la circulation comme on le lui avait demandé. Comme son père lui avait demandé. Raeden n’avait opposé aucune résistance, il n’y avait pas eu de cris ou de larmes, juste de la tristesse teintée de soulagement et d’excitation face à la nouvelle vie qui l’attendait. Mais pourtant, on voulait la faire disparaitre. Elle n’avait pas trop suivi la montée en puissance de son père dans la politique. Elle préférait faire comme si elle n’avait pas d’autre famille que Daisy. Et elle avait réussi, jusqu’à aujourd’hui apparemment. Les fantômes de son passé la rattrapait et ces derniers voulaient sa peau.

Apparemment le chasseur, car c’en était clairement un, avait lui aussi de la répartie. Ça lui allait très bien. Si elle était tombée sur quelqu'un de moins causant et avec moins d’humour, elle serait sans doute déjà morte. Il aurait fait son boulot, point barre. Cela lui laissait peut être une chance.

« ça tombe bien, j’aimerai vraiment pas les voir. »

Elle grimaça pour ponctuer ses paroles puis un sourire insolent apparue sur ses lèvres. Ce dernier disparu immédiatement en voyant l’arme à feu pointé sur elle. C’était donc du sérieux, son père ne voulait pas juste lui faire peur. Il voulait vraiment qu’elle disparaisse de cette terre. A moins que ce soit sa vielle bique de nouvelle femme qui soit derrière tout ça. Ce qui ne l’étonnerait pas. Elle le regarda ranger ce dernier à sa ceinture pendant que milles idées se bousculaient dans sa tête sur le comment se sortir d’un cul de sac face à hunter armé et déterminé qui veut votre peau. Elle avait bien ses ailes mais elle avait peur que le temps que celles-ci sortent et qu’elle s’envole, le chasseur aurait tout le temps de la canarder. Le chasseur s’approcha et s’accroupit en face d’elle. Cela l’arrangeait. Elle n’était pas armée et ne pouvait agir que s’il se trouvait près d’elle. Raeden sentait ses cicatrices la démanger dans son dos. Ses ailes étaient prêtes à se déployer mais ce n’était pas encore le bon moment. Elle avait peur mais elle devait garder l’esprit clair et le contrôle. Elle n’aurait sans doute qu’une chance, pas deux.

Le hunter confirma ensuite ce qu’elle pensait déjà. Il avait bien été envoyé par sa famille. Et apparemment il disposait de toutes les informations. Cela ne l’étonnait pas vraiment, mais ses ailes ne seraient pas l’effet de surprise qu’elle espérait. Ce fut à son tour de rire nerveusement lorsqu’il la compara à une poule. L’image était peu flatteuse mais elle aimait sa mutation donc peu importe qu’on la compare à un volatile. Elle avait elle-même beaucoup de second degré. La suite fut plus intéressante. Le chasseur évoqua des arguments auquel il avait été sensible. S’il s’agissait d’argent, Raeden en avait encore pas mal sur son compte. Son père avait été plus que généreux quand elle était partie et elle n’y avait quasiment pas touchée. Elle vivait simplement et son boulot de serveuse lui permettait de vivre convenablement. Mais pas sûr qu’il accepte son argent. Ils savaient très bien les risques qu’ils prenaient s’il se loupait. Sa famille était influente et elle ne donnait pas très chère de sa peau. Le choix qu’il lui laissa ensuite la laissa perplexe.

« Romantique ? Sérieux ? Ton discours, là, tu l’as répété devant ta glace ce matin ?, Raeden soupira en levant les yeux au ciel. Et puis j’aurais plus employé le mot aigle pour me qualifier. Ça en jette plus. Et les poules ne savent même pas voler, elles. »

Ça y est, elle était prête. Pendant qu’elle le provoquait, elle avait très légèrement bougé ses jambes. Elle savait désormais comment elle allait procéder. Son dos la démangeait sérieusement maintenant, provoqué par la montée d’adrénaline. Elle allait peut être signé sa fin en agissant ainsi mais elle n’avait pas le choix. Elle ne pouvait pas lui taper la discute toute la nuit. Il était peu probable qu’il change d’avis. Il avait l’air de détester les mutants. Raeden ne comprenait clairement pas les chasseurs. Beaucoup de mutants comme elle, n’avait rien demandé et ils se faisaient descendre juste parce qu’ils étaient différents. La différence effrayait depuis toujours les humains et apparemment ils n’avaient rien retenu de l’Histoire.

« Avant que tu me tue, je veux te montrer que tu vas tuer une mutante innocente qui est juste née avec des ailes. »

Sans plus attendre, ses ailes brunes se déployèrent dans un claquement et elle profita du fait que pendant un quart de seconde, l’attention du chasseur soit attirée par ses dernières pour envoyer un coup de pied de toutes ses forces dans l’entrejambe du hunter. Son pied atterri en plein dans le mille et elle se jeta ensuite sur lui pour saisir l’arme qui se trouvait à sa ceinture. A l’aide de ses ailes, elle s’écarta rapidement et se posa à quelques mètres de lui, l’arme à feu pointé sur la tête de son agresseur nocturne. La main de Raeden était crispée, son visage affichant une détermination qu’elle était loin de ressentir. L’acier froid dans sa main lui procurait une étrange sensation. Elle avait désormais la vie du chasseur entre ses mains, et elle détestait ça. Sa main tremblait légèrement, à cause de l’adrénaline mais surtout à cause de cet objet qui avait sans doute causé la mort de mutants tout aussi innocents qu’elle. Mais son plan s’arrêtait là. Elle était presque étonnée d’avoir réussi, et elle n’avait pas réfléchi à ce qu’elle ferait si elle réussissait. Car la jeune femme ne voyait pas d’issu. Si elle ne le tuait pas, il la retrouverait et lui ferait la peau. Mais elle n’était pas capable de tuer, même pour sauver sa propre vie. Aucune vie ne méritait d’être prise à cause de sa famille de barge. Elle jeta avec rage l’arme à feu, aussi loin qu’elle le pouvait dans la ruelle, avant de se tourner vers le chasseur.

« Oui je suis incapable de te tuer. Tu ne mérites pas de mourir à cause de ma famille. Tu te trompes sur les mutants. Nous sommes comme tous les humains, certains sont bons, d’autres mauvais. Mais je sais très bien que tout ce qui sort de ma bouche n’a aucune valeur pour toi. Je peux en revanche t’assurer une chose, je ne deviendrai pas une meurtrière. Je ne m’abaisserai pas à ça. »

La colère était audible dans la voix de la jeune femme. Elle en voulait à sa famille, à ses chasseurs qui les mettaient tous dans le même panier. A ce monde qui partait complètement en cacahuète depuis quelques temps. Les grandes ailes de Raeden se replièrent dans son dos mais elle les garda sorti. Dans le cas où il décidait de sortir une nouvelle arme.  Sa vie était clairement un joyeux bordel.



Dernière édition par Raeden Watts le Ven 20 Jan 2017 - 16:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeMer 16 Nov 2016 - 19:55

A dangerous dance in the moonlight
Parrish & Raeden





C’était la nuit du chasseur. La lune était éclairée d’une lueur rougeoyante, comme souvent à cette période de l’année, enveloppant la ville d’une aura presque mystique. C’était une excellente nuit pour la traque, Parrish le sentait. Il avait été contacté quelques semaines plus tôt par un courtier, un type tiré à quatre épingles qui avait semblé à deux doigts de rendre son petit déjeuner en venant le trouver dans l’abattoir où il travaillait ces dernières temps. Le type avait au poignet une montre qui valait bien plusieurs mois à vider les cochons de leur sang, alors forcément, le lieu n’était surement pas confortable pour lui et ses petits mouchoirs en dentelle, aussi il avait demandé au chasseur de le rencontrer ailleurs, dans un endroit discret et moins… Odorant. Le soir même, l’inconnu avait attendu Parrish dans un bar dont il lui avait donné l’adresse, un endroit dont le bruit perpétuel assurait, par conséquent, une certaine intimité et discrétion dans les échanges face à face. Rapidement, le type en était venu au fait, mais surtout à sa requête : il lui avait tendu un dossier cartonné marron contenant quelques feuilles manuscrites, des photos et une enveloppe de billets. Pas mal de billets. Parrish avait relevé la tête, l’air circonspect, instantanément méfiant : il était chasseur, mais certainement pas un mercenaire, et encore moins tueur à gage. Le courtier avait pâli devant le regard noir du hunter, avant de se dépêcher de lui expliquer la situation : il était employé par une femme, une femme très puissante, qui avait besoin qu’on l’aide à retrouver et surtout à éliminer une mutante de son entourage. S’ils s’étaient rapprochés de lui plutôt que d’un tueur à gage classique, c’était qu’il avait commencé à se faire sa petite réputation en tant que traqueur : il ne faisait pas dans le sanglant, il tuait, point barre, et c’était bien ce qu’on lui demandait. Sans un mot, Parrish détaillait la photographie de la jeune femme qu’on lui demandait d’abattre : cette inconnue avait un visage doux, fin, ce genre de demoiselle de bonne famille sans histoire, à part que celle-ci en avait une, et une qui lui couterait la vie : un gène de dégénérée qui gâchait tout, absolument tout. Quand il avait relevé la tête pour demander quel type de monstruosité elle était capable de faire, l’inconnu tapota l’une des feuilles du dossier, qu’il lut rapidement. Des ailes. Cette nana était une putain d’hybride entre la femme et l’oiseau, comme une … une harpie ? C’était ça, la gamine était une harpie. Seigneur, comment ce genre de choses pouvaient elles exister … Parrish avait grimacé, puis fermer le dossier pour tendre la main au pingouin en face de lui : il allait le faire. Ce genre d’individus ne pouvait pas rester sur Terre. C’était une aberration.

Retrouver la gamine, cette Raeden Watts, ne fut en réalité pas bien compliqué : elle avait beau avoir changé d’identité, elle n’avait pas pris la peine de changer d’apparence, et Radcliff n’était pas une très grande ville. Un simple tour dans les bars et les restaurants de la ville lui avait permis de la repérer, et d’étudier ses habitudes et sa routine de vie. Ce qu’elle faisait avant, après le travail, tout cela n’avait plus le moindre secret pour Parrish, et c’était aussi pour cela qu’il avait choisi cette nuit pour faire sa basse besogne : a priori, elle avait deux jours de repos, ce qui signifiait que pendant deux jours, personne ne s’inquiéterait de sa disparition. Le troisième jour, ses collègues songeraient peut être à un mauvais rhume, et ce ne serait qu’au quatrième jour après sa mort que certains commenceraient à se poser des questions. Le corps de la mutante aurait eu largement le temps de refroidir. D’un pas incroyablement discret pour un homme si grand, il entama sa filature dans la grande rue de Radcliff, avant de suivre la demoiselle dans une avenue plus confidentielle. C’était parfait, elle lui rendait la tâche plus facile. Alors que la lumière se faisait plus rare, il avala les quelques mètres qui la séparaient de la jeune femme, dans son dos, et  enveloppa la bouche et le nez de celle-ci de sa main calleuse, la soulevant sans la moindre difficulté pour l’envoyer voler dans une ruelle en cul de sac, contre une poubelle.

- Bonsoir Raeden… Je suppose que tu sais pourquoi je suis là … Il n’y avait pas à dire, parfois, la chance ne se penchait pas en faveur de ceux qui le méritaient vraiment. Et ces derniers temps, Dame Chance avait définitivement quelque chose contre Parrish. Bon, il conservait tout de même l’un des meilleurs rendements des hunters de la ville, mais il y avait toujours un accroc quelque part. Impossible de faire un truc propre, cela terminait toujours avec un type mutilé, ou une mise à mort sale, c’était agaçant, surtout pour un type pragmatique et ordonné comme pouvait l’être le Kane. Alors cette fois ci, il comptait bien faire en sorte que tout se passe sans anicroche. Cette fille, il allait l’abattre, proprement, d’une balle dans le crâne, et même le plus doué des flics ne trouverait jamais le moindre indice sur son rôle dans cet assassinat. Il avait touché sa veste, avec le risque que son adn reste sur les fibres de la toile ? Qu’à cela ne tienne, il la lui ôterait, il la ferait cramer dans un coin et puis voilà, l’affaire sera réglée. Une belle mission rondement menée, c’était ça qu’il lui fallait ce soir, si seulement la petite ne faisait pas trop de difficulté.

Petite oui, Raeden l’était, surtout en comparaison avec un colosse comme Parrish. Ce n’était pas de sa faute, à elle, si lui était aussi grande et fort, si elle paraissait si ridiculement frêle et fragile. Alors forcément, dans ces cas-là, il ne pouvait pas s’en empêcher, il ne la prenait pas vraiment au sérieux. Elle n’avait même pas de mutation réellement dangereuse, alors forcément, il ne la voyait pas comme autre chose qu’une petite bestiole bizarre, qu’on élimine plus par principe que par envie réelle. Par principe et par pragmatisme aussi, il y avait un petit pactole à se faire avec cette mission, et malgré tout, ça jouait pas mal. La remarque de la jeune femme sur sa « galanterie » morbide lui tira un petit sourire inquiétant, alors qu’il haussait les épaules, parfaitement détendu :

- Sans offense mon ptit canard, mais les aigles ont quand même plus de gueule que ton petit minois tout rond. Et non, c’est du live, du spontané, une peu comme la balle que tu vas te prendre dans le cr…

Il n’eut pas l’occasion de terminer sa phrase que la gamine en face de lui déployait soudainement une paire d’ailes brunes, là, juste sous son nez, et si son premier réflexe aurait du être d’appuyer sur la détente à ce moment là, son regard resta figé sur la parure de plumes épaisses une demi seconde de trop, juste le temps nécessaire pour que Raeden puisse lui balancer un coup magistral dans les parties, du genre à vous faire tourner de l’œil même un grand gaillard comme Parrish. Bon, il garda conscience malgré tout, mais les étoiles qu’il vit passer devant ses yeux n’avaient rien d’interstellaires. Quand celles-ci se dissipèrent, Parrish posa son regard sombre vers la jeune femme qui le tenait à présent en joug, sans que la moindre expression vienne se peindre sur son visage buriné. C’était ridicule, cette gosse était ridicule. Le chasseur ne se sentait même pas réellement menacé – il n’y avait qu’à voir la façon dont elle tenait son arme pour comprendre qu’elle n’avait pas franchement l’habitude de ce genre de chose-, mais quand même, elle avait du cran, pour une gosse de riche. En revanche, son discours, là, ça le gonflait. Trop naïf, trop plein de bons sentiments dégoulinants et chiants. Surtout chiants, en fait, et elle avait raison, ce qu’elle babillait n’avait aucune espèce d’importance, contrairement au fait qu’elle ait balancé son arme hors de portée. Ça, c’était assez déplaisant. C’était que ca coutait cher, ces bijoux là, et en plus maintenant que l’effet de surprise était évaporé, elle se retrouvait dans la même position qu’au départ : face à lui, désarmée, sans défense. Quelle tristesse, enfin pour elle surtout.

- Alors premièrement …

La gifle en revers atteignit la mâchoire de Raeden dans un bruit mat, avec une violence telle que la jeune femme fut projetée contre le mur derrière elle. Avec une main comme une pelle à tarte, forcément, ça faisait mal, très mal même.

- Ton discours, en effet, j’m’en bats les couilles comme des œufs pour une omelette. Et ton laïus sur les mutants peace and love, t’es bien la 6 eme à m’le faire ce mois-ci, et les cinq d’avant sont morts figure toi.

La dominant de toute sa hauteur, Parrish soupira, alors qu’il sortait de sa veste une seconde arme, sur laquelle il monta rapidement un silencieux. Et oui, un bon chasseur avait forcément une arme de secours, il n’était pas un professionnel pour rien :

- Bon, Petite, un dernier mot avant de mourir, un dernier argument pour me convaincre de t’épargner ? Sois inventive, parce qu’on m’a dit presque tout ce qu’il est imaginable de sortir dans ces moments là, alors …


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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeJeu 1 Déc 2016 - 16:56

a dangerous dance in the moonlight
Raeden & Parrish.
Raeden ne vit pas venir la gifle. Ce n’était pas la première fois qu’on la frappait. Et ce ne serait sans doute pas la dernière. Mais elle détestait ça, un tel point, qu’elle aussi voulait répliquer. Défouler toute sa colère qu’elle enfouit depuis trop longtemps rendre coup pour coup. Sentir son poing s’écraser sur sa figure… Mais elle savait qu’elle ne faisait pas le poids. Elle réussirait simplement à se faire mal. Il fallait qu’elle rivalise avec d’autres armes. Et elle n’en avait pas cinquante en sa disposition. Raeden sentit le goût du sang en passant sa langue sur ses lèvres et jeta un regard noir au chasseur. Elle serra les points, et ne dit rien, le laissant parler. Il sortit une nouvelle arme. Quelle conne ! Elle aurait dû se douter qu’il en avait une autre sur lui. Toujours trop naïve, la petite Raeden. Elle en avait d’ailleurs ras-le-bol qu’on décide pour elle de sa vie. On lui disait quand elle devait quitter sa vie confortable, quand est-ce qu’elle devait mourir ! Elle n’avait pas dit son dernier mot. Après tout, elle a été élevée par un politicien. La politique ne l’a jamais passionné mais elle a beaucoup appris en regardant son père, enfin dans l’état actuelle des choses, elle espérait vraiment avoir tiré quelques leçons.

- Je ne vais pas te supplier de m’épargner comme certains ont du le faire.

Raeden tenta de se redresser et croisa les bras, une lueur de défi dans les yeux. Si ça ne marchait pas, elle aurait eu le courage au moins de ne pas faillir. Ses ailes frémissaient légèrement, seuls signe de sa panique intérieure. Elle était prête à décoller, à quitter cette ruelle devenue un coupe-gorge. Elle pouvait être rapide, plus rapide que lui. Il ne savait pas à quelle vitesse elle volait, il fallait juste une dose de chance. Mais avant elle devait tenter le tout pour le tout, elle devait essayer de lui ouvrir les yeux.

- Je vais juste te dire ce qui va se passer une fois que tu m’auras fait disparaitre. Tu crois que tu vas retourner vivre une vie tranquille avec un gros pactole en poche. Peut-être… Mais seulement pour un temps. Tu sais que je suis Raeden Watts et que je suis gênante pour ma famille. Mon nom est connu dans la sphère politique et dans les médias. Tu crois honnêtement qu’ils te laisseront vivre avec ce secret ? Honnêtement ? Toi qui me prend de haut, qui m’imagine trop naïve, et être une pauvre petite chose. T’as pas totalement tort. Mais tu ne sais pas non plus où tu as mis les pieds.

Elle n’était qu’au début, elle comptait bien lui faire part de ce que ses parents avaient certainement en tête. Et il ne pourrait pas le réfuter. Même pour elle, c’était dur de l’admettre mais elle devait regarder les choses en face, surtout quand cela pourrait sans doute lui sauver la vie. C'es fou comme parfois on avait l'esprit clair quand on pensait mourir.

- J’imagine que tu tiens à certaines personnes, dis-toi qu’ils ont déjà toutes les infos sur toi et ceux que tu fréquentes, famille, amis... Une fois que tu leur auras donné ce qu’ils veulent, ils décideront soit de te faire disparaitre, soit de faire pression sur une personne qui t’ait chère afin de s’assurer de ton silence. Et à la moindre fuite, au moindre doute, tu sais ce qui arrivera. Tu n’auras plus jamais l’esprit tranquille. Ah, j’oubliais, j’imagine qu’ils t’ont donné des instructions précises sur le comment me faire disparaître, pas vrai ?

Raeden avait presque les larmes aux yeux, la gorge nouée par ce qu’elle allait dire. Car elle voyait clair dans le jeu des hommes politiques et de leur ambition démesuré. Et ça faisait mal parfois de se dire que sa vie était moins importante que sa carrière.

- Est-ce que tu penses que la population sera émue et touchée par la mort de la fille d’un homme politique ? Surtout si cette mort sort pile au bon moment. Les nombreux parents américains seront tellement tristes de sa perte. Et toi, tu seras le coupable idéal. Ils pourront te faire passer pour un monstre, un mutant. Car je sais que mon père connait des personnes haut placées, ce n’est pas difficile d’intervertir des prélèvements sanguins. Je sais de quoi je parle. Si tu doutes, demande-toi pourquoi ils n’ont pas envoyé un de leur gorille me descendre ?

Une grande partie était possible. Elle savait qu’il était en mesure de faire tout ce qu’elle venait d’énoncer. Sa mort servirait sa campagne, personne ne découvrirait qu’elle était une mutante et le meurtrier se trouverait être un mutant. Le chasseur qui se tenait en face d’elle n’était qu’une marionnette et il était temps qu’il en voit les fils.

- Je pense qu’on peut trouver une solution qui nous sera plus profitable à tous les deux.



Dernière édition par Raeden Watts le Ven 20 Jan 2017 - 16:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeVen 9 Déc 2016 - 23:22

A dangerous dance in the moonlight
Parrish & Raeden





Elle était agaçante cette petite, à parler autant, piapiapiapia. Ça babillait, ça babillait, mais en attendant elle n’était toujours pas morte, signe qu’il n’en avait toujours pas eu assez. Devenait il trop mou, le Kane ? P’t’être bien. C’était le souci, quand il était trop influencé par Bianca, il en devenait plus intellectuel, moins dans l’action. C’était peut être là la chance de la jeune mutante : à mesure qu’elle parlait, malgré tout, il écoutait. Si il y avait bien une chose qu’il ne pouvait pas lui ôter, à la môme, c’était qu’elle avait du cran. Là où d’autres se seraient roulés en boule, auraient pleuré, supplié, elle levait le menton vers lui, l’air déterminé, intransigeante. Elle ne semblait pas peur de la mort, et c’était quelque chose qui lui plaisait, à Parrish. C’était peut être pour ça qu’il la laissait causer encore un peu, les bras croisés :

- C’est intéressant comme hypothèse, gamine. Et tu sais, les gens comme moi, on a pas des vie tranquilles, alors pour qu’il me retrouvent, ils ont le temps d’en claquer du blé en détective privé. Et les guignoles comme ton géniteur et sa greluche, j’m’en branle avec une chaussette rayée, si tu vois c’que je veux dire. Si ils veulent pas d’histoire, y’m’donneront mon blé et ciao.

Il avait haussé les épaules, comme il avait l’habitude de faire quand il décidait de clore une conversation. Il s’était rapproché de la jeune femme, le canon de son arme presque posé sur le front de cette dernière, alors que celle-ci reprenait de plus belle. Cette fois, les arguments de la demoiselle touchèrent le hunter plus qu’il ne voulait bien l’admettre : des êtres chers … il en avait. Plus ou moins. Il n’était pas cher pour eux, pour elle, mais Bianca… Il deviendrait fou si quelqu’un s’en prenait à elle, d’une manière ou d’une autre. Ses lèvres se tordirent dans un rictus se rapprochant de son sourire ordinaire, mais ses yeux eux ne souriaient plus du tout.

- Tu parles, tu parles gamine, mais si je ne te tue pas, ça change quoi ? Un autre gonz sera payé, peut être moins cher, pour te plumer définitivement, petite alouette. Et moi, j’aurai perdu mon temps et du fric, alors clairement, il va falloir que tu sois bien inspirée pour trouver une solution qui me soit aussi profitable qu’à toi. Parce que clairement, ta survie, ta mort, j’en ai rien à carrer non plus.

Ce n’était pas faux, mais ce n’était pas tout à fait vrai non plus : dans la détermination, dans les traits délicats de Raeden, Parrish ne pouvait s’empêcher de trouver des similitudes avec Bianca, SA Bianca, quand ils s’étaient rencontrés, la toute première fois. Elle n’était guère plus vieille que la jeune femme aujourd’hui, et elles partageaient cet éclat farouche dans le regard. Elles n’avaient pas peur de lui, elles ne semblaient avoir peur de rien, et c’était ça qui intriguait Parrish et qui retenait son doigt, toujours posé sur la détente. Lentement, très lentement, Parrish s’accroupit juste à coté de la mutante ailée, la fixant de son regard sombre, mais avec une petit quelque chose de moins … dangereux qu’auparavant :

- Va falloir être convaincante, ptite tête, parce que par principe, une bonne mutante est une mutante morte… Alors j’espère que tu as des arguments cocotte, parce que je vais pas non plus attendre la nuit pour prendre ma décision. Capish ?

Il tapota le canon de son arme sur la tempe de la jeune femme, sans bouger d’un pouce. Si elle avait d’ultimes arguments à lui sortir, une solution alternative, c’était maintenant ou jamais.



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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeVen 20 Jan 2017 - 16:32

a dangerous dance in the moonlight
Raeden & Parrish.
Alors qu’elle parlait, le chasseur s’était approché d’elle, peu convaincu par ses arguments. L’arme se trouvait qu’à quelques centimètres de son front alors qu’elle abattait ses dernières cartes. Il fallait que ça marche, sinon elle savait que sur son visage trônerait  un joli trou écarlate. Elle parlait sans s’arrêter, se voulant convaincante et convaincue. Il fallait qu’elle instille le doute dans son esprit, un doute qui lui profiterait et qui lui permettrait de rallonger quelque peu son espérance de vie. Heureusement pour elle, quand elle eut fini de parler, rien ne se passa. Son regard était rivé au sien, malgré la présence de l’arme. Elle ne cillait pas. Pas question de lui montrer qu’elle avait peur qu’il trouve une faille dans son raisonnement, elle devait paraitre sure d’elle. Elle n’avait plus rien à perdre mais tout à gagner. Le chasseur prit alors la parole et elle dû presque retenir un soupir de soulagement. Elle n’était pas sortie d’affaire, mais tout n’était pas perdu. A elle de bien réfléchir à ce qu’elle allait dire.

Il voulait un marché en quelque sorte. Elle voulait vivre et lui qu’avait-il à gagner à la laisser en vie ? Raeden réfléchissait rapidement. Pas question de mal répondre alors qu’elle le sentait plus ouvert à la discussion. Il montrait une faille, aussi minime soit-elle, elle devait s’engouffrer dans celle-ci. Ne pas le laisser retomber dans la facilité que sa mort représenterait pour lui. Il se rapprocha d’elle, se mettant à sa hauteur. Elle prit le temps de le détailler alors que son cerveau examinait toutes les possibilités et ce qu’elle pouvait lui offrir. Son regard était sombre mais moins intimidant qu’au début de leur échange. S’il pouvait paraitre dur et rustre, Raeden était certaine que ce n’était qu’une façade. Il n’avait sans doute pas eu une vie facile et elle n’avait sans doute pas vécu le quart de ce que lui avait vécu. Son assurance et ses traits virils lui donnaient un charme certain et elle pouvait comprendre que ce soit le genre d’homme d’une catégorie de femme. Il dégageait quelque chose de dangereux, certes, mais en grattant, elle était certaine qu’il y avait plus de sensibilité qu’il ne le laisserait jamais paraitre. La preuve, il ne l’avait pas encore tuée.  Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’elle reprit la parole d’un ton décidé et sure d’elle.

« Il n’y a pas cinquante solutions. Je veux vivre. Tu veux qu’on te paye et qu’on te laisse tranquille, tout en ayant une assurance vie en quelque sorte. Je te propose tout ça. Tu me tue fictivement, Raeden insistant bien sur le dernier terme, tu leur rapportes une mèche de cheveux, une plume, un vêtement avec mon sang ou je ne sais ce qu’ils t’ont demandé comme preuve que tu as bien fait le job. Et en échange, ils te payent. »

Elle espérait vraiment qu’ils n’avaient pas demandé à vérifier le corps sinon elle était fichue. Elle pouvait faire la morte mais par au point d’arrêter les battements de son cœur. Raeden passa une main légèrement nerveuse dans ses cheveux alors qu’elle lui annonça la suite.

« De mon côté, je me fais toute petite, je disparais des radars et le jour où ils veulent se servir de ma mort ou s’en prendre à un de tes proches, je serai là, prête à tous balancer. »

Un léger sourire étira ses lèvres alors qu’elle imaginait son père et sa belle-mère tombés en disgrâce. Elle avait beau être une mutante, il y avait peu de chance que la carrière fasse long feu si tout le monde apprenait qu’il avait commandité l’assassinat de sa fille. Il pouvait bien se cacher derrière sa femme, il y avait peu de chance qu’il en ressorte blanc comme neige.


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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeDim 29 Jan 2017 - 23:02

A dangerous dance in the moonlight
Parrish & Raeden





La situation était compliquée en effet, et prêtait à réfléchir en effet. C'était en tout cas ce que Parrish se disait, alors qu'il se frottait le menton du canon de son arme. En apparence, il aurait pu passer pour un bœuf, qui, en cas de doute, préférerait toujours tirer plutot que de se poser pour réfléchir cinq minutes : la réalité était qu'en tant qu'ancien chef d'équipe au sein de son bataillon à l'armée, Parrish était très loin du cliché de la tête brulée à moitié suicidaire. Il n'avait jamais risquer la vie de ses collègues de manière désinvolte, et prenait toujours le temps de peser le pour et le contre, d'une manière ou d'une autre. Avec les mutants, globalement, il ne se posait pas toujours autant de question, mais … Mais il y avait quelque chose chez cette jeune Raeden qui l'empêchait d'appuyer sur la gachette : d'abord, ses arguments étaient plutôt sensés, malgré tout, et puis … et puis merde, Raeden lui rappelait bien trop Bianca, son courage, cette soif viscérale de vivre et cette détermination à tracer son chemin, se défaire de son passé, d'une manière ou d'une autre... A cet instant, c'était la main fantomatique et délicate de cette dernière qui retenait sa poigne implacable de s'abattre sur le crâne de la jeune mutante, alors que sa voix douce, dans sa tête, lui disait qu'il n'était peut être pas obligé de la tuer, qu'elle n'était pas une menace, juste une gamine qui n'avait pas de chance et … Il secoua la tête, grognant d'une voix sourde :

- Mouais, sauf que ça change pas qui si ils pensent le travail fait, y'peuvent vouloir me dézinguer tout pareil que si j'le fais en vrai. Va falloir que tu me laches des infos sur eux pour qu'ils comprennent qu'il faut pas tenter un truc contre moi. Ou alors je prend des photos de toi, en piaf, les ailes déployés, et j'menace de tout envoyer à la presse si ils essayent de m'faire quoi que ce soit...

Cela chauffait sévère dans le crâne presque rasé du hunter, alors que son arme avait fini par se ranger sagement dans son holster. La gamine pouvait souffler, il semblait donc avoir pris parti de sa survie. Pour autant, il restait toujours en position de supériorité, debout face à la pauvre Raeden qu'il fixait de son regard sombre :

- Je n'aime pas beaucoup l'idée de devoir ma sécurité à la discrétion de quelqu'un... encore moi d'une mioche inconnue avec des putains d'plumes dans le dois... J'aurais besoin d'une assurance que tu vas pas te pointer chez eux, la fleur au fusil, un de ces quatre, sans me prévenir... Tu as d'quoi t'offrir un nouveau numéro de sécu ? Une autre carte d'identité, ce genre de trucs ? Parce que sinon, t'vas te faire griller par le moindre détective privé qu'ils vont me coller au derche ici... Parce que c'est ce qu'ils vont faire. C'est ce que je ferai, moi, en tout cas.

Il tendit la main en direction de la jeune femme, les sourcils un peu froncés. Qu'elle se relève, elle allait pas se mettre à couver, les fesses par terre, tout de même.


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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeSam 11 Fév 2017 - 12:23

a dangerous dance in the moonlight
Raeden & Parrish.
Le sort était jeté, elle avait utilisé toutes les cartouches dont elle disposait. Tout reposait entre les mains de ce chasseur dont elle ne connaissait même pas le nom. Quoi qu’il en soit, elle était bien décidée à ne pas bouger tant qu’elle n’avait pas sa réponse, qu’elle soit dans un sens ou dans l’autre. Mais son corps restait tendu, à l’affut. Elle était prête à utiliser ses ailes, toujours sorties, quoique repliés dans son dos. Elle avait l’impression que les battements résonnaient dans cette ruelle en cul de sac, martelant les secondes s’écoulant dans le silence. Puis la réponse du chasseur vint et avec, un incroyable soulagement pour Raeden. Il l’avait écouté et se rangeait de son côté. Elle ne savait pas si cela relevait de la chance ou du miracle mais Rae était prête à tout donner à Parrish en échange. Les informations compromettantes sur son père, ce n’est pas ce qui lui manquait. Elle pouvait même donner le nom et l’adresse de certaines des maîtresses qu’il voyait en secret. Elle savait quasiment tous ses secrets, ses oreilles trainant bien souvent près des portes du bureau de son père. Et puis il y avait Daisy. Elle pourrait sûrement l’aider.

« Tu peux prendre une photos sans problème et je te donnerai tout ce que je possède sur mon père. Je te donnerai la liste des personnes qu’il a soudoyées, les maîtresses qu’il voyait en secret… Je te donnerai tout ça sur une clé. »

Raeden devait se retenir de sauter de joie, elle ne lui faisait pas encore complètement confiance mais quelque chose lui disait que ce chasseur n’avait qu’une parole, son instinct peut-être. Ses arguments avaient mouche quand elle avait parlé des proches du chasseur. Il devait sûrement tenir suffisamment à quelqu’un pour s’être ainsi rangé de son côté. Elle le vit ranger son arme, et Raeden sourit au chasseur, devenu en quelque seconde tueur, à quoi… Partenaire ? Complice ? Peu importe. Ce qui comptait c’était qu’elle était en un seul morceau et qu’elle n’avait pas de trou dans son corps. Elle aurait certes une jolie lèvre fendue et un bleu pendant quelques jours mais c’était rien par rapport à ce qu’il aurait pu lui faire subir si elle était tombée sur un vrai psychopathe.

Elle leva les yeux aux ciels lorsqu’il la traita de mioche. Il avait vraiment dû mal à la prendre au sérieux. Tant pis, il verrait avec le temps qu’il peut lui faire confiance. Et oui, elle avait de quoi se reconstruire une identité grâce à Dasiy, sa cousine anciennement membre de la CIA. Elle était certaine qu’elle disposait de contacts capables de faire d’elle une nouvelle personne.

« Tu veux pas me séquestrer chez toi non plus ? Non je ne retournerai pas voir les personnes qui souhaitent ma mort, je ne suis ni folle, ni maso. Ne t’inquiète pas pour ça, je connais une ancienne de la CIA qui pourra m’aider à être une nouvelle femme. »

Elle avait bien insisté sur le dernier mot. Elle n’était plus une gamine. Elle avait certes des traits juvéniles mais pas question qu’il la rabaisse ainsi. Elle fut surprise qu’il lui tende une main pour l’aider à se relever. Raeden finit par lui offrir sa main, comme un pacte que l’on scelle. Il l’aida à se relever et elle fut surprise par ce contact qui était plus doux que ce qu’elle n’aurait pu penser. Il y avait peut-être un gros cœur en guimauve derrière cette grosse carapace. Raeden murmura un merci et lui sourit franchement. Ses ailes rentrèrent dans son dos, disparaissant. Elle n’était plus qu’une humaine lambda ainsi.

« Tu connais mon nom mais je ne connais pas le tien et je ne me vois pas t’appeler chasseur. Et je pense qu’il est important qu’on reste en contact, au cas où. »

Elle ne savait pas vraiment dans quel cas mais ils devaient faire équipe face à son père et sa belle-mère. Raeden avait sauvé ses fesses ce soir mais rien ne disait qu’elle aurait autant de chance la prochaine fois. En espérant qu’elle n’est pas l’occasion de vérifier.



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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeLun 20 Fév 2017 - 22:19

A dangerous dance in the moonlight
Parrish & Raeden





Parrish avait fait son choix, aussi espérait il sincèrement ne pas avoir à le regretter. Il n'était pas encore un tueur sanguinaire, et c'était peut être aussi pour cela qu'il ne s'était jamais fait attraper. Il condamnait les mutants, tous, mais il était suffisamment raisonnable pour être capable d'en sauver une, pour avoir la tranquillité d'esprit d'en tuer dix plus dangereux plus tard. A la guerre comme à la guerre, il était plus intéressant d'assurer ses arrières que de prendre un avant poste secondaire, juste par principe. Les principes, c'était très bien, mais cela ne permettait pas vraiment de rester en vie très longtemps. Parrish grogna, laissant la jeune femme se redresser, avant de secouer la tête.

- Hors de question. Ce soir, point barre. Aucune chance que je te laisse te tirer sans avoir les documents tout de suite, faudrait pas me prendre pour un con non plus. Allez, direction chez toi, et à la moindre entourloupe, c'est une balle dans la tête.

Il n'avait même plus besoin de prendre un ton menaçant, il savait qu'elle comprendrait vite qu'il était très sérieux, et qu'il ne s'agissait pas de trop tenter le diable. L'idée de la séquestrer chez lui lui tira un petit sourire, mi amusé, mi inquiétant : c'était une option, certes, mais Parrish aimait trop le confort et la tranquillité de son appartement pour y inviter qui que ce soir pour plus d'une nuit. Il nota aussi l'information sur le CIA : il lui faudrait être prudent, si il ne voulait pas que les autorités compétentes viennent mettre le nez dans ses affaires. Il ne manquerait plus que ça, tiens.

- Ca me ferait une belle jambe tiens de te garder sous le coude, j'suis pas baby sitter par dessus l'marché. Si tu te loupes de toute façon, ce serait ton problème, la fin reste toujours la même : tu meurs. Donc fais bien tout ce que tu veux pour te réinventer une vie, mais fais ça bien, s'tout.

Alors qu'elle faisait disparaître ses ailes dans son dos, il lui fit signe de se mettre en marche : aller chez la gamine, prendre les preuves, les garder chez lui. Ensuite, retour à la base pour une fin de soirée plus calme. Il en avait assez pour ce soir. Sur la route, la jeune femme lui demanda son nom, et il secoua la tête : il n'avait pas forcément envie de le lui donner, mais si elle était dans la merde un jour, il faudrait bien qu'elle sache comme le contacter pour assurer ses arrière. Il se racla le fond de la gorge, vérifiant au passage que la rue était déserte pour avancer sous la lumière pâle des lampadaire, marmonnant.

- Parrish. Je m'appelle Parrish. Je te donnerai un numéro de téléphone pour me contacter si tu penses qu'il y a un risque qu'on t'ait retrouvé. Pour le reste, on verra plus tard, selon si tu es digne de confiance ou pas. J'vais pas te filer ma carte d'identité non plus.

Il suivit la jeune femme jusqu'à un immeuble du centre ville, dont il mémorisa instantanément l'emplacement et l'adresse, pour plus tard. Il tourna la tête vers elle, le sourcil haussé :

- Donc c'est ici ? OK. On monte, je prends les documents, je me casse. Et toi tu prends une douche et tu vas te pieuter. Deal ?

En même, temps, ce n'était pas tellement comme si la jeune femme avait vraiment son mot à dire sur le déroulé de la soirée... Vu les circonstances, elle n'aurait probablement rien à en redire, confortablement dotée encore de tous ses membres, et en bon état.




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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeMer 22 Fév 2017 - 15:52



A dangerous dance in the moonlight
Parrish and Raeden


Raeden soupira en l’entendant exiger qu’il voulait tous les documents ce soir. Il n’avait pas encore l’intention de la laisser tranquille. Elle pouvait comprendre qu’il se montre méfiant et c’est une maigre contribution de sa part, par rapport au fait qu’il lui laisse la vie sauve, elle en convenait. Mais elle espérait que ce qu’elle disposait sur son père serait suffisant. Il lui était arrivé de fouiner dans son bureau quand il était absent, surtout après une de leur dispute, ce qui arrivait souvent. Elle l’avait toujours déçu et il n’hésitait pas à le lui dire. Alors c’est vrai qu’elle avait pris certain document confidentiel en photos et qu’elle avait même soudoyé un de membres de leur personnel de sécurité pour qu’ils lui donnent l’adresse où se rendait son père en cachette certains soirs de la semaine. Rien de plus facile donc que de le photographier dans les bras d’une autre. Elle avait parfois eu envie de balancer ses photos à la presse et elle gardait toutes ces informations secrètes attendant le bon moment pour avoir un moyen de pression contre son père, ou bien pour se venger. Il n’avait jamais été tendre et la douce Raeden avait dû se forger un certain caractère face à cet homme. Depuis que sa popularité avait grimpé, il devait certainement se tenir à carreau et éviter qu’un scandale n’éclabousse carrière. En tout cas, depuis qu’il avait accepté sa proposition, Raeden avait retrouvé un peu d’aplomb et n’hésita pas à le montrer.

« Chez moi ? J’invite rarement un garçon à monter chez moi dès le premier soir. Mais vu que tu as un argument imparable… »

Cet argument s’appelait flingue. Et elle avait certainement pas envie qu’il l’utilise alors qu’elle s’était donnée beaucoup de mal pour rester en vie. Ils prirent alors le chemin de chez elle après qu’elle eut ramassé son sac à main. Ils n’étaient plus très loin. Raeden grogna quand il se compara à un baby-sitter et marmonna qu’elle n’était plus une gamine. Quand est-ce qui la prendrait au sérieux ? Elle avait tout de même vingt-quatre ans ! Elle était certes jeune et peut être un peu naïve parfois mais il devenait lourd à la prendre ainsi de haut. Elle le dévisagea quand il lui donna son prénom. Parrish. Ça sonnait bien. Par contre, elle ne put s’empêcher de sourire quand il lui parla de sa carte d’identité.

« Ouais, dis plus tôt que tu as trop honte que je vois la photo qui est dessus. »

Il est vrai que les photos sur les cartes d’identité étaient rarement flatteuses. On avait souvent une grosse tête et lorsque la carte commençait à dater, et bien, disons que parfois c’était drôle à voir. La jeune femme se demanda s’il avait toujours été comme ça, un chasseur ronchon mais pas dénué de sentiments. Mais Parrish coupa court à sa réflexion lorsqu’ils furent arrivés devant son immeuble. La façade de l’immeuble était bien entretenue et le quartier était plutôt calme. Elle n’avait pas de problème d’argent et elle avait donc eu la possibilité de prendre un appartement plutôt confortable et propre. Elle se retint de lever au ciel après l’exposé du programme par Parrish. C’était maintenant officiel, pour lui, elle était une gamine.

« Il faut vraiment que tu arrêtes de me donner des ordres comme à une gamine. »

Il n’avait pas complètement tort, elle en avait envie de cette bonne douche. Raeden tapa le digicode à l’entré sans chercher à cacher le code au chasseur. Après tout, il pouvait décider de la tuer n’importe où s’il en avait envie alors qu’il connaisse le code de son immeuble était le cadet de ses soucis. Elle traversa ensuite le hall sans s’arrêter devant sa boîte aux lettres et appela l’ascenseur. Elle habitait au dernier étage, sous les toits. C’est ce qui lui permettait parfois de faire des vols nocturne sans qu’aucuns voisins ne s’en aperçoivent. L’ascenseur était petit et c’est lorsque Parrish entra dans celui-ci qu’elle prit la pleine mesure de sa carrure. Elle était frêle à côté, normal qu’il ne la prenne pas au sérieux. Elle se tourna vers le grand miroir et observa sa lèvre. Celle-ci était légèrement ouverte et elle allait sans doute avoir un vilain bleu pendant quelques jours.

« Tu m’as pas loupé, dis donc. »

Le ton de Raeden ne sonnait pas comme un reproche mais plutôt comme une constatation. Les portes s’ouvrirent et elle sortit la première. Elle se dirigea vers la porte au fond du couloir et sortit les clés de son sac pour ouvrir celle-ci.

« Tu ne veux pas un double des clés non plus, en plus des documents ? »

Le ton de Raeden était amusée mais elle n’attendit pas la réponse de son interlocuteur et ouvrit la porte. Une grosse masse lui sauta dessus et elle manqua de tomber à la renverse. Il s’agissait de son labrador, Thor, un chien qu’elle avait adopté en arrivant en ville. Son chat devait être certainement dans sa chambre en train de dormir. Elle caressa affectueusement la tête de Thor puis elle posa ses clés et son sac sur le meuble de l’entrée. Thor poussa quelques aboiements envers Parrish, se méfiant de cet inconnu. Raeden ramenait rarement des gens chez elle et il est vrai que son chien avait développé une attitude protectrice envers elle.

« Il est pas méchant, juste un peu…protecteur. »

Raeden adressa un sourire à Parrish et se dirigea dans sa chambre. Son appartement n’était pas très grand mais il était assez chaleureux, quoi que meublé simplement. Il n’y avait rien de très personnel, aucune photos n’étaient présentes dans son deux pièces. Elle revint avec son ordinateur et une clé usb. Elle posa le tout sur la table basse du salon et pris place en face dans son canapé. Elle fit signe à Parrish de s’asseoir à côté d’elle puis se concentra sur sa tâche, copiant tous les documents compromettants de son père sur la clé usb.

« Tu veux boire quelque chose pendant que ça charge ? »

Si on lui avait dit qu’elle proposerait à boire à celui qui avait essayé de la tuer une demi-heure plus tôt, elle n’aurait jamais voulu le croire. Comme quoi, la vie était parfois bizarre.


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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeJeu 2 Mar 2017 - 13:27

A dangerous dance in the moonlight
Parrish & Raeden





Elle pouvait bien soupirer et chougner autant qu'elle voulait, la blondinette, Parrish était comme un dogue à ses bask', qui ne la lacherait pas d'un millimètre jusqu'à avoir son steack. Enfin, en l'occurrence, sa clé usb. Elle pouvait bien essayer de détourner son attention, de faire de l'humour, elle ne tirerait rien de plus du chasseur qu'un regard sombre et un rictus agacé. Ils auraient bien le temps plus tard de gouter à l'humour de l'autre, pour l'instant tout ce qui l’intéressait, c'était d'en finir avec tout ce foutoir.

- Imparable ouais... si tu pouvais te bouger les miches aussi, ça m'arrangerait, parce qu'à ce compte là, te coller une balle dans le crâne aurait été plus rapide et moins fatiguant... Allez, hop.

Ça grognait, ça grognait, mais pourtant, il n'y avait plus vraiment d'agressivité ni de réelle menace dans le ton un peu abrupt du chasseur. D'ailleurs, sans s'en rendre compte, le lascar s'est repositionné dans un attitude d'attente et de protection, plutôt que de menace : son regard passait d'un coin de la rue à l'autre, vérifiant plus les potentiels dangers pour la demoiselle que le risque qu'elle puisse s'échapper. Il se contenta de grogner quand elle le taquina sur sa carte d'identité, serrant les mâchoires avant d'arriver au pied de l'immeuble de la demoiselle, les bras croisés. Il leva les yeux au ciel quand celle ci lui ordonna... de cesser de lui donner des ordres, grognant ce qui semblait être un rire :

- Quand t'arrêtera de te comporter comme une môme de douze ans inconsciente du danger, p't'être bien. Pour l'instant, c'est encore à prouver.

Engoncé dans l'ascenseur, il évita soigneusement son regard dans le miroir : sous la lumière blafarde de l'unique néon, il aurait probablement une gueule de tueur, ce qu'il était, d'ailleurs. Cependant il préférait éviter de se voir ainsi, sombre et menaçant. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Parrish ne se voyait pas comme un meurtrier sanguinaire. Il n'aimait pas cette image totalement implacable, inhumaine. Il n'était pas que ça. Il refusait de se limiter à ça.

- Je pense que tu peux t'estimer heureuse que cela se limite aux bleus. La plupart de mes autres victimes auraient probablement préféré avoir quelques bosses, plutôt que de finir dans une boite.

C'était peut être un peu dure comme remarque, mais la réalité était ainsi : la jolie mutante était une miraculée. L'une des seules d'ailleurs qui serait passée à travers les mailles. Il la laissa sortir de l'ascenseur la première, tourner la clé dans la serrure, alors que les aboiements retentissaient derrière la porte. Parrish sourit : c'est bien, le chien. Cela pouvait démotiver les potentiels assaillants. Et puis lui même avait un clebs, alors les bêtes, ça ne lui faisait pas friser les poils de... Bref.

- J'vois ça. Tant mieux, les chiens, c'pas fait pour jouer les carpettes.

Le chasseur ne vint pas chatouiller le molosse derrière les oreilles, attendant que celui ci vienne lui renifler les mains avant de lui flatter les flans. Il balaya le salon de regard, notant des similarités avec le sien : si le logement de Raeden était malgré tout un peu plus décoré, plus féminin, il n'en demeurait pas moins qu'il était dénudé, sans la moindre touche personnalisée. Pas de photos, pas d'affiches, rien. Raeden comme lui était arrivée à Radcliff sans rien avoir à emporter de leur passé. C'était étrange de voir qu'ils avaient des points communs, d'une certaine manière.

- Hein ? Euh, non, j'préfère pas. De toute façon, je prends la lé et j'me barre. On est pas là pour discuter, prendre le thé et apprendre à se connaître ou ce genre de conneries. Je prend ce qu'il m'intéresse, j'me tire, et toi tu respires et tu profites d'être en vie, et basta.

D'ailleurs, il avait attraper un morceau de papier sur la table basse de la jeune femme, sans prendre garde à ce qu'il pouvait être marqué dessus, et y inscrivit au marqueur noir un numéro de téléphone. Le sien, bien sur, alors que l'ordinateur de la demoiselle émettait un petit « bip » signifiant la fin de transfert. Parrish n'avait même pas prit la peine de s'asseoir sur le canapé, préférant se poster près de la mutante pour lui tendre brusquement le papier.

- Voilà, ma part du deal. On est mignonne, on me r'file la clé et on évite de se faire remarquer les six prochains mois. Pour le reste... Je m'en occupe. Et si un soir t'as l'moindre doute e sortant du taff, tu m'appelles et je fais le taxi, j'm'en branle si c'est tard. Il est hors de question que j'ai des souci parce que tu te fais descendre par quelqu'un d'autre, et avec moi, ça arrivera pas.





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MessageSujet: Re: a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé]   a dangerous dance in the moonlight (Parreden) [terminé] Icon_minitimeDim 12 Mar 2017 - 14:52



A dangerous dance in the moonlight
Parrish and Raeden


Pas moyen de le faire se dérider. Le chasseur était resté sur ses gardes tout le long du trajet, ne faisant que la rembarrer ou grogner. Mais cela ne dérangeait pas Raeden outre mesure. Elle sentait bien que tout cela l’agaçait mais au moins, il ne voulait plus sa peau et c’était déjà ça de gagner. Les fichiers étaient assez lourds car c’était essentiellement des photos prises de différents documents grâce à son portable. Elle espérait que cela serait conviendrait à Parrish et qu’elle ne l’aurait pas sur le dos dès le lendemain. La jeune allait avoir besoin de souffler pendant quelques temps et de digérer tout ce qui lui était arrivé pendant cette soirée. Dès le lendemain matin, elle avait intérêt d’informer Daisy sur sa situation et elle savait que sa cousine ferait en sorte de l’aider. Heureusement qu’elle pouvait compter sur elle.

Raeden ne put s’empêcher de sourire quand il refusa sa proposition de boire quelque chose. Lui aussi en avait marre de cette soirée qui s’était avérée bien plus longue que prévu, et tant mieux pour elle. Elle le vit du coin de l’œil attraper une page trainant sur la table basse et elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit avant qu’il n’ait écrit ce qui semblait être son numéro. Tant pis, ce n’était que sa facture d’électricité, rien de bien important. La fenêtre de téléchargement se ferma sur son ordinateur, indiquant que les fichiers sélectionnés avaient fini de se mettre sur la clé. Elle attrapa la feuille qu’il lui tendait et ne put s’empêcher de le taquiner une nouvelle fois.

« C’est cool, j’ai le droit à mon chauffeur privé maintenant. »

Honnêtement elle préférait ne jamais en avoir besoin car cela voudrait dire que sa vie était de nouveau en jeu. Elle retira la petite clé noire du port usb de son ordinateur et la tendit à Parrish.

« Il y a tout normalement. Je te raccompagne pas, tu connais le chemin, monsieur le chauffeur. »

Raeden lui fit un clin d’œil tout en sachant que cela risquait de lui tirer de nouveaux grognements. Tant pis, elle aimait bien le faire grogner. Même si elle savait que c’était aussi dans on intérêt qu’elle reste en vie, cela la touchait qu’il soit aussi prévenant. En dehors de sa cousine, elle était assez seule en ville. Elle avait dû mal à oublier son passé et chaque fois qu’elle allumait la télé, elle avait le don de tomber sur émission politique évoquant de près ou de loin son taré de père. Elle savait qu’elle ne représentait plus rien à ses yeux depuis qu’il lui avait ordonné de quitter la maison mais elle ne pensait pas qu’il pourrait tomber dans de tels extrêmes. Elle avait encore un infime espoir que sa belle-mère soit l’instigatrice de sa tentative d’assassinat et que son paternel n’est rien à voir la dedans. Elle sentait que les larmes n’étaient pas loin mais pas question de craquer devant Parrish, dans quelques secondes il allait la laisser seule dans son appartement et alors elle pourrait se laisser aller.



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