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 (Aaron) I know that in me there still a place that fulfils me...

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Aaron Trager
Aaron Trager

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MessageSujet: Re: (Aaron) I know that in me there still a place that fulfils me...   (Aaron) I know that in me there still a place that fulfils me... - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Jan 2017 - 21:55

I know that in me there still a place that fulfils me...
Moira & Aaron



« Moi qui m'attendais à un peu de poésie ou de lyrisme, tu viens de casser mes espoirs ! Il va falloir que tu remédies à ça ! » Au sourire malicieux de Moira répond un tout aussi malicieux sourire d’Aaron, agrémenté d’un « J’en fais donc dès à présent ma priorité… » qui prend sa source dans une timidité et une réserve disparue et dans une complicité plus seulement naissante mais belle et bien enracinée désormais. Des semaines, des mois même, qu’ils se connaissent, et Aaron ne se rend compte qu’à présent que ce qui pouvaient les éloigner a fondu au soleil sans qu’il ne s’en aperçoive. Il ne s’en rend compte, d’ailleurs, que parce que Sofiane le lui fait remarquer avec le tact et la délicatesse qui le caractérisent si bien. Rencard, concert, tout pourrait sembler aller trop vite si Aaron n’avait pas tout simplement et inconsciemment pris le parti de se laisser porter. De cesser de penser, de cesser de réfléchir. De tout simplement, pour la première fois depuis bien longtemps, accepter de ressentir sans s’interroger autrement. Moira s’étouffe, sous l’invitation au kidnapping, Aaron souffle pour ne pas se sentir rougir au point de concurrencer la plus écarlate des tomates. « Si je survis à cette tasse de thé ça... heu... Ça sera avec grand plaisir ! J'espère que tu ne demanderas pas une rançon mirobolante, sinon je risque de devoir te rester dévouée jusqu'à la fin de mes jours ! » Un petit rire agite aussitôt le quarantenaire sans qu’il n’ait le temps de répondre puisque le serveur, appelé pour régler l’addition, s’impose rapidement et que la conversation reprend sur un autre sujet, une fois sortis du café pour se diriger vers un parc adjacent.

Parler de randonnées, parler de leurs régions de naissance, Aaron connaissait déjà Moira mais il a l’impression de la découvrir un peu plus. Globetrotteuse, il n’y a rien de plus différent que lui et que son Atlanta natale. Pour tout dire, Aaron n’a pas souvent quitté les frontières des Etats-Unis, en dehors de ses allers-retours fréquents en Italie pour voir sa belle-famille avec qui il est resté plus qu’en contact malgré le deuil. La mention de Chiara est d’ailleurs vite non pas étouffée mais amoindrie, étranglée, avec un tact de la part de Moira qu’Aaron ne peut qu’apprécier. Tout comme il se dévoile petit à petit au fil de la discussion. Les classiques, ces films qu’il regarde et apprécie, les films de genre, les moins connus, il se sent à l’image d’un mauvais cliché. A l’idée d’une Moira attelée à la lecture d’un Picsou magazine, ses cheveux roux jurant avec la couverture rouge dudit magazine… il a un sourire, encore.

Et des sourires… des sourires, il ne cesse d’en faire, le Trager. Il ne sait de voltiger entre des émotions de plus en plus confuses, de plus en plus redécouverte, de plus en plus fortes et présentes. Sont-ce les siennes ou celles de Moira ? Les mélodies se confondent, s’harmonisent, les distances disparaissent et avant qu’il n’ait pu vraiment comprendre ce qu’il se passait, Aaron se retrouve en train d’embrasser Moira, comme pour conclure un rencard réussi. Un rencard auquel il n’avait même pas conscience de participer un peu plus tôt. La main de Moira se perd dans sa nuque, agrippe ses cheveux, les yeux du motiopathe se ferment… Il n’a pas le temps de se rendre compte qu’ils s’embrassent, qu’ils s’embrassent réellement, que tout ça prend fin brutalement. Il est hagard, Aaron, il est perdu, il peine à redescendre sur terre, à retrouver ses marques, il ne sait que penser, il laisse Moira prendre les devants puisque de toute manière, il ne peut détacher son regard de ses formes, il ne peut pas détacher son regard de la violoniste, il ne peut pas calmer ses pensées qui n’ont de toute manière plus le moindre sens. La parenthèse se referme lorsque le petit s’échappe, file, pour les laisser un instant mal à l’aise.

Il rougit, Aaron, il rougit de gêne, il rougit de ne pas savoir quoi faire. Pas désagréable, c’est le moins qu’on puisse dire. Soudain… c’est le moins qu’on puisse dire. Des sentiers très jolis par là-bas ? Il la croit sur parole, sans pour autant parvenir à sortir d’une gaucherie et d’une maladresse digne d’un adolescent hésitant. Et Aaron, consciencieux dans son rôle de cliché, se réfugie dans la suite de la conversation si soudainement interrompue pour ne pas laisser un silence inconfortable s’installer.

Même si, en voyant tout ce qu’il trouve à dire pour maintenir vivante une conversation ridicule, Aaron se demande s’il n’aurait pas mieux fallu qu’il laisse le silence se charger de l’atmosphère. C’eut été moins ridicule. Guerre et Paix, la perspective d’imposer un film de 4 ou 5 heures à Moira et cerise sur le gâteau : le terme de rencard s’impose une nouvelle fois avant qu’il ne renchérisse sur le temps. La saison. Pitié, Aaron se demande ce qu’il a fait pour perdre à ce point en éloquence. Moira, elle, se tourne et éclate de rire, accroissant encore la gêne d’un Aaron définitivement… maladroit. Il n’y a pas d’autres termes. Un Aaron qui sourit bêtement, faute de trouver autre chose sur quoi se construire une défense. « Oh tu sais, en bonne compagnie, je suis certaine que ces quatre ou cinq heures de film peuvent faire un très beau cadre de rencard... » Son rougissement s’accentue, son sourire se transforme en petit rire timide. Aaron murmure un « C’est ça, moque-toi de moi… » en la regardant s’éloigner en direction d’un arbre certainement centenaire, vu sa stature et son diamètre. Quelques pas suffisent pour qu’il la rejoigne, après un instant d’hésitation. Une respiration lui suffit pour qu’il se saisisse de la main qu’elle lui temps, là aussi après un soupçon d’hésitation.

« Il est magnifique, n'est-ce pas ? Il n'y a pas qu'au printemps qu'on voit de belles choses, l'automne aussi à son charme. Tiens regarde ! Des champignons, c'est coloré, c'est automnal, et ce n'est pas désagréable à regarder. Il suffit de savoir où. » Il sourit, acquiesçant, observant l’arbre, ces feuilles d’automne, les couleurs, le sourire de Moira, qui se tourne vers lui, relâche sa main, vient au contact sous son regard interrogatif. « Tu as une belle âme, Aaron Trager, ne laisse pas la mélancolie l'assombrir... » Une belle âme… La belle âme du veuf panique, la belle âme du mutant s’accorde et s’emmêle dans ses cordes, martèle les percussions, essouffle les bois pour mieux plonger ses pupilles dans celles, clairs et diablement saisissants, de Moira. Le silence est de retour, lorsqu’elle se hisse sur la pointe de ses pieds, effacer la distance qui agonisait entre eux. Un silence apaisant, un silence fébrile. Un silence impatient de ce qui va suivre. Pas de soudaineté, pas de surprise, cette fois. Pas de spontanéité involontaire, pas d’impulsivité. Juste de la douceur. Une nouvelle fois, une tempête s’élève en Aaron, qui prend les devants sitôt les lèvres de Moira sur les siennes.

Ses bras se referment sur les épaules, pour la garder contre lui, que personne, cette fois, ne vienne les déranger. Sa main glisse dans le dos de Moira pour monter dans sa nuque. Des années, des années qu’il n’a pas ressenti ça pour quelqu’un. Des années qu’il n’a pas ressenti ça pour une femme. Il ne s’avancera pas à se prononcer sur ce qui se passera dans quelques heures, quelques jours, mais il sait qu’il est bien, il sait aussi qu’il ne veut pas que ce moment cesse, il sait, enfin, que plus rien n’existe autour d’eux. Et même lorsqu’il relâche les lèvres de la violoniste, la bulle n’éclate toujours pas. Au contraire, Aaron pose la tête sur l’épaule de Moira. Avant de lui souffler à l’oreille, sans réfléchir. « Merci… » Pour quoi la remercie-t-il ? Il l’ignore. Pourquoi la remercie-t-il ? Parce que le faire lui semble évident. « Tu es une symphonie à toi toute seule, Moira. La plus belle des symphonies, cela va sans dire. » Un sourire, Aaron n’est plus mal à l’aise, lorsqu’il embrasse Moira pour la troisième fois – troisième fois, déjà – en quelques minutes. Bien au contraire. Il sait ce qu’il veut, et il sait ce qu’elle veut aussi. Et de toute évidence, ni l’un ni l’autre ne compte reprendre leur promenade pour le moment, trop bien qu’ils sont, abrités des regards dans l’un des sentiers si jolis et surtout si peu fréquentés du parc.


RP TERMINE

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