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 (parrish), our brains will change from hand grenades.

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Joren Holgersen
Joren Holgersen

ADMIN - master of evolution
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SUR TH DEPUIS : 31/07/2015
MessageSujet: (parrish), our brains will change from hand grenades.   (parrish), our brains will change from hand grenades. Icon_minitimeDim 5 Mar 2017 - 19:25


we check the guns at the door.
parrish kane et joren holgersen

Parrish Kane. C’était le nom qui avait fini par ressortir des nombreuses recherches que Joren avait fait pour retrouver l’homme qui l’avait forcé à vacciner Sigrid. Il connaissait son visage, il l’avait vu ce type, puisqu’il avait eu le culot de rentrer chez lui. Mais pour le retrouver, c’était une autre affaire. C’était un hunter, dans les rues de Radcliff, alors évidemment, il savait se faire discret, d’autant plus que ces derniers temps, les hunters avaient pas mal intérêt à l’être discrets. Joren lui, il n’en était même plus un, plus vraiment, il était juste là, dans leurs rangs avec la volonté de retrouver ce fameux Parrish et maintenant, c’était chose faite. Il en avait interrogé du monde, pour le retrouver, sa couverture de hunter lui avait bien servie, quand bien même il était ce type qui fréquentait une fille qui travaillait pour Insurgency, une ancienne mutante qu’il avait lui-même vacciné. Parc choix, parce qu’il avait cru que c’était la meilleure chose à faire. C’était lui qui avait décidé de vacciner Gabriela et la haine qu’elle avait pu avoir envers lui à cette époque, avait été complètement justifiée, facile à accepter alors qu’il avait su que tout était de sa faute. Il avait sur lui la responsabilité de ses actes. Mais, c’était différent avec Sigrid. La responsabilité qu’il portait sur les épaules, celle qu’il avait quand même acceptée de son plein gré, elle n’était pas la sienne. On l’avait forcé à agir de la sorte et bien que ce soit une toute autre vérité qu’il avait servie à Maiken dans le but de la protéger, elle et la petite, ça pesait sur lui comme un fardeau qu’il avait de plus en plus de mal à supporter. Il voulait revoir sa fille, il voulait qu’elle et Maiken comprenne qu’il n’avait pas voulu ça, qu’il avait choisi la solution qui laissait le plus de chance à Sigrid de s’en sortir. Evidemment, la vacciner, c’était mieux que de laisser n’importe quel hunter de la planète lui tirer une balle dans la tête.

C’était techniquement une façon de voir les choses qu’il avait toujours eue. Un discours qu’il avait servi à Gabriela pour justifier le fait qu’il l’avait vaccinée, ou pour expliquer pourquoi, des mois plus tôt, il avait eu l’envie de vacciner sa fille. Mais il avait laissé tomber l’idée, il avait fini par se dire que c’était très bien comme ça, que Sigrid, elle allait bien, que cette mutation qu’elle portait en elle, ce n’était pas un mal en soi et qu’en la protégeant, elle n’aurait jamais à craindre les hunters. C’était Gabriela, qui l’avait aidé à voir les choses comme ça. C’était elle qui l’avait changé, elle qui faisait de lui un meilleur homme jour après jour. Un homme qui n’aurait jamais vacciné sa fille s’il n’y avait pas eu une raison pouvant l’expliquer. Est-ce qu’elle ne se doutait pas de ça, Maiken ? Au moins un peu, malgré tout ce qu’il avait pu lui dire ? Ou bien, c’était facile pour elle de croire tout ça, alors qu’elle avait vu son mari se transformer en hunter, bien des années plus tôt. Ça le rendait fou au quotidien cette histoire, même s’il arrivait à construire sa vie avec Gabriela, qu’ils avaient une maison, un bébé qui allait bientôt venir au monde, il ne pouvait tout simplement pas laisser tomber. Il fallait qu’il retrouve ce type et qu’il lui fasse payer ce qu’il avait fait à sa fille. Gabriela comprendrait non ? Elle était celle qui avait manqué de mourir, plusieurs fois, pour sauver la vie de son fils. Ce n’était pas une simple histoire de vengeance, qui avait poussé Gabriela à agir, évidemment, mais elle savait ce qu’il ressentait, elle savait ce que ça faisait, d’être privé d’un enfant, à cause des chasseurs. Elle savait de toute façon, qu’il n’avait pas laissé tomber l’affaire et qu’il n’avait pas l’intention de le faire. Il aurait aimé avoir mieux à lui offrir qu’un sms pour la prévenir qu’il rentrerait plus tard que prévu, mais elle n’aurait pas mieux, il ne pouvait, de toute façon, pas la mêler à ça.

De fil en aiguille, il l’avait remontée sa piste, si bien qu’il avait obtenu une adresse. Peut-être que c’était un coup de tête, un geste qu’il allait regretter, mais pendant des jours, il était resté des heures entières garé à proximité de cette fameuse adresse, à surveiller les allés et venus de ce type dont il connaissait si bien les traits, alors qu’il avait hanté sa vie depuis le jour où il avait détruit une bonne partie de sa vie. Ce soir, il allait enfin agir. Il soupira avant d’attraper son arme dans la boite à gants. Au moins, en tant qu’ancien hunter, il était bien équipé. Il passa l’arme à sa ceinture, la recouvrant par sa veste avant de quitter sa voiture. Il devait faire ça, pour Sigrid, pour lui-même, pour tout ce qu’il essayait de construire dans sa vie qui semblerait toujours incomplet, sans sa fille aînée. Celle qu’il allait avoir avec Gabriela, évidemment qu’il allait l’aimer, qu’il allait mieux agir avec elle qu’il ne l’avait jamais fait avec Sigrid, mais ce n’était pas juste pour cette dernière, au moins, il espérait qu’elle sache que jamais personne ne la remplacerait dans sa vie. Un espoir vain sans doute, parce que la gamine devait le détester autant que sa mère. Au moins, ce soir, il aurait une chance d’apaiser un petit peu la culpabilité qui l’assommait, jour après jour. Alors, il s’était dirigé vers l’endroit où ce type habitait. Heureusement, être hunter, ça lui avait apporté assez de compétences pour qu’il puisse crocheter la serrure et entrer sans en avoir la permission. Il tira son arme de sa ceinture, avant d’attendre, dans le noir, presque patiemment, qu’enfin, la porte s’ouvre et que la lumière s’allume, sur cet homme qu’il détestait tant. « Hey, tu te souviens de moi ? » Il espérait bien qu’il se souvienne de lui, après tout, quelques mois plus tôt, il avait été celui qui s’était infiltré chez lui, pour lui lancer un ultimatum qui avait réduit en miettes ses chances de retrouver sa fille. S’il ne se souvenait pas, de toute façon, Joren se ferait un plaisir de lui rafraichir la mémoire.
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MessageSujet: Re: (parrish), our brains will change from hand grenades.   (parrish), our brains will change from hand grenades. Icon_minitimeMar 21 Mar 2017 - 17:51

Our brains will change from hand grenades
EXORDIUM.
Assis dans son canapé, Parrish était confortablement installé entre son quatrième verre de whisky sans glaçon et son second cigare cubain de la soirée, à fixer le mur sale et terne en face de lui, un obscur album de rock en fond sonore. Parrish cogitait, Parrish gambergeait, et ce n'était que très rarement bon signe, alors qu'il tirait sur le bâton de tabac brun pour en faire rougeoyer le bout. C'était qu'il lui en était arrivé, des trucs, au chasseur, ces derniers temps, suffisamment pour ébranler ses défenses d'ordinaire si solidement installées autour de sa psyché. Il y avait Raeden Watts, la petite mutante qu'il devait protéger, bon an mal an, depuis qu'il avait accepté de l'épargner quelques mois plus tôt, et qu'il avait du tiré des ennuis plus d'une fois, souvent à coups de poings dans la gueule d'autres hunters moins fortunés. Ce qui l'agaçait, ce n'était pas tant d'avoir du taper sur des collègues, mais plutôt de sentir une certaine affection et relation de confiance s'installer entre lui et la gamine. C'était une mutante, elle était censée le dégouter au même titre que n'importe quel autre ordure de son espèce, et pourtant … Pourtant, elle était attachante, cette imbécile, et il n'avait pas besoin de ça, encore moins avec le retour de Jane et de la gosse dans sa vie. Enfin, le retour de Jane et l'arrivée de la gamine dans sa vie. Là encore, il ne savait pas quoi penser de toute cette histoire, tant et si bien qu'il continuait de fixer le mur en marmonnant dans la barbe qu'il n'avait pourtant que de quelques jours. Une gamine. Une gamine à lui, par dessus le marché. Enfin, ça, c'était ce qu'elle disait, pas la gamine, Jane, et pour l'instant il n'avait pas d'autre choix que de la croire. Il aurait peut être la vérité un jour, mais en attendant il arrivait qu'il doive dormir sur le canapé parce qu'un petit gnome de trois ou quatre ans était enroulé sa couette némo, dans son immense lit d'adulte. Tout cela le dépassait un peu, il devait bien l'avouer, et il n'était même pas sur de savoir si il se satisfaisait de la situation ou pas. Or, subir les choses, Parrish ne l'appréciait que moyennement, alors qu'il laissait tomber un amas de cendre grise sur la carpette sous ses pieds. Ouaip, ça l'emmerdait bien tout ça, mais il ne savait foutrement pas quoi faire de plus, à part se resservir un verre en espérant que ses questions se noient progressivement dedans.

Quand il entendit la poignet de la porte d'entrée se tourner et les gonds grincer, l'ex militaire grogna, se tirant de ses coussins avec moins de grace qu'un gros orang outan affalé, attrapant son arme dans son holster pour la caler dans son dos, entre son jean et son calbar : il n'attendait personne ce soir, et il se refusait à prendre le moindre risque. Généralement à un moment aussi avancé dans la soirée, cela ne pouvait être que Jane ou Raeden, éventuellement Gaby, mais c'était rare, à moins que l'un de ses petits camarades de traque ait eu la mauvaise idée de venir se faire canarder en bas de chez lui, et aurait supposément un double des clés de chez lui, un passe ou une connerie du genre. Franchement, il était moyennement chaud pour accueillir un presque mort qui viendrait saloper une moquette encore en mauvaise état. Vêtu de son débardeur blanc faisant ressortir des pectoraux saillants et un cou de taureau, Parrish ouvrit la porte séparant le salon de l'entrée sans douceur pour découvrir sur le pas de la porte un type qui faisait -fait rare- bien la même taille que lui, et qui le dardait d'un regard tout sauf amical. Les petits engrenages dans la caboche du Kane eurent le temps de faire quelques tours sur eux-même avant que cette trombine blonde le lui revienne, ainsi que l'histoire qui allait avec : la gamine mutante, une vaccination, une bien jolie maman en larmes et euh … le fils Lecter disparu. Ça en faisait, du bordel autour de Joren Holgersen, qui apparemment s'était décidé d'un coup d'un seul à venir lui faire une petite visite de courtoisie. Charmant. Une main sur son cigare et l'autre dans son dos, empoignant la crosse de son arme, Parrish s'épaula sur l'encadrement de la porte d'entrée, son regard sombre posé dans celui si clair du père de l'année.

- … Je suis peut être limité intellectuellement mais je ne suis pas amnésique. Qu'est ce que tu fous là, Holgersen ? T'as une autre gamine à vacciner et t'as plus de stock à la maison ?

La provocation était facile, bien sur, mais ô combien savoureuse. Après tout il pouvait se le permettre, c'était Joren qui venait en terrain ennemi, et pas l'inverse. Et pourquoi était il là, d'abord ? La vengeance était un plat qui se mangeait froid, certes, mais à ce point, on frôlait la congelation… A moins qu'il n'ait pas bien pris sa petite visite de courtoisie chez son ex femme, peut être ? Tant de possibilités, si peu de réponse. Alors  Parrish se contentait d'attendre, sans baisser ni les yeux, ni la garde. Il voulait pas qu'il l'invite à se mettre à l'aise sur la canap', par dessus le marché, si ?
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Joren Holgersen
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SUR TH DEPUIS : 31/07/2015
MessageSujet: Re: (parrish), our brains will change from hand grenades.   (parrish), our brains will change from hand grenades. Icon_minitimeSam 15 Avr 2017 - 18:40


we check the guns at the door.
parrish kane et joren holgersen

Joren, il aimait Sigrid. Il n’avait pas toujours bien agit avec elle et il en avait conscience. Il avait craint les transmutants et tout ce qu’ils pouvaient représenter et malheureusement, il avait fallu que sa fille en soit une. Il avait eu beaucoup de mal à l’accepter, si bien qu’il avait mis de la distance entre lui et le bébé qu’elle avait été à l’époque et qu’après son divorce avec Maiken, il était reparti vers le Danemark où il avait pris les armes afin de devenir un hunter. Il avait été convaincu que ce qu’il faisait été juste et quand bien même il avait bien changé aujourd’hui, il continuait de penser qu’il y avait certains transmutants qui étaient encore trop dangereux pour être laissés en liberté et que malheureusement y en avait qu’aucune prison ne pouvait retenir. Au moins maintenant, il se disait que le problème ne venait pas nécessairement du fait qu’ils soient transmutants, mais bien de ce qu’ils décidaient de faire de leur pouvoir et une gamine comme Sigrid, elle n’aurait, de toute façon, jamais pu faire quoi que ce soit de mal avec son pouvoir. Elle ce qu’elle pouvait faire, c’était soigner les autres, sauver des vies, alors elle aurait mérité, sans aucune doute qu’on la laisse tranquille elle et son pouvoir. Joren, il était revenu à Radcliff avec l’envie de la vacciner, pour la libérer de ce truc qu’elle avait en elle et qui faisait d’elle un monstre. Mais il avait changé d’avis, il avait appris et au final, tout ce qu’il avait voulu, c’était le bonheur de sa fille.

Mais il avait fallu que les choses dégénèrent, comme si c’était quelque chose de tellement normal dans une ville comme Radcliff, alors un beau jour, alors que lui, il avait fait tous les efforts du monde pour convaincre Maiken qu’il voulait avoir un rôle dans la vie de leur fille, qu’il ne lui voulait aucun mal et qu’il l’acceptait telle qu’elle était, quelqu’un était venu tout foutre en l’air. C’était ce type qui l’avait forcé à vacciner sa propre fille, comme s’il aurait pu choisir de le laisser lui tirer une balle dans la tête à la place. Techniquement, il avait sauvé Sigrid d’une mort certaine, mais ce qu’il avait raconté à Maiken, ça faisait de lui le méchant de l’histoire, l’enfoiré qui avait brisé toutes ses promesses, blessé sa fille, tout ça parce qu’elle avait été une transmutante. Il n’avait pas voulu faire ça, il aurait juste voulu pouvoir faire sa vie tranquillement sans que personne ne l’emmerde, mais c’était trop demandé de toute évidence. Et puis, avec tout ce qu’on disait des Holgersen et de leur entreprise à présent, c’était sans aucun doute encore plus facile de le voir comme un connard fini. Il était un hunter, il détestait les transmutants, c’était probablement tout ce que Maiken pensait de lui à présent. Il ne savait pas comment arranger les choses, quand bien même il reviendrait vers elle pour lui dire la vérité, y avait de fortes chances pour qu’elle n’en ait rien à faire. Peut-être qu’il avait été idiot alors, de lui mentir comme il l’avait fait. Il l’avait fait pour la protéger pourtant.

Maintenant, tout ce qu’il pouvait faire, c’était retrouver ce type et le lui faire payer. C’était ce qu’il avait l’intention de faire ce soir, en oubliant peut-être un peu trop qu’il laissait derrière lui Gabriela, qui était enceinte de leur enfant. S’il devait lui arriver quelque chose, la pauvre se retrouverait toute seule, avec deux gamins. Il savait bien qu’il ne pouvait pas lui faire ça et de toute façon, il n’avait pas l’intention de mourir, juste de régler ses comptes avec Parrish. Est-ce qu’il avait envie de le tuer ? C’était la sensation qu’il avait au plus profond de ses tripes, persuadé que c’était tout ce qu’il méritait, pour ce qu’il lui avait fait à lui, pour ce qu’il avait fait à Sigrid et à Maiken. Est-ce qu’il pourrait vraiment le tuer ? Il pourrait répondre que oui, sans en douter une seule seconde et pourtant, il était devenu un autre homme, il type qui essayait d’être quelqu’un de bien, alors Dieu seul savait s’il serait vraiment capable de presser la détende en face de ce type. Qu’importait, il était quand même venu jusqu’à lui et maintenant qu’il était en face de lui, il semblait de moins en moins douter de lui. Ce type avait vraiment l’air d’un connard arrogant. Il ne résista pas longtemps en tout cas avant de lui coller son poing en pleine figure, après tout, il n’était pas venu jusqu’ici pour discuter avec lui autour d’un verre et de quelques petits fours. « Va te faire foutre. » Qu’il répliqua bien vite, comme si c’était un argument de taille contre tout et n’importe quoi. « On sait tous les deux que j’aurais jamais eu besoin de vacciner ma fille si tu t’étais pas pointé ! » Non évidemment, contrairement à ce qu’il avait pu dire et penser à une époque, jamais il n’aurait vacciné sa fille si jamais il n’en avait pas été obligé. « Qu’est-ce qu’elle t’a fait hein ? » Elle n’avait que cinq ans, Sigrid et tout ce qu’elle pouvait faire, c’était soigner les autres, tout autant qu’il avait détesté cette mutation à une époque, aujourd’hui, il ne comprenait pas où était le problème. Il en avait fait du chemin Joren, le problème, c’est que ça ne lui avait même pas rendu sa fille, bien au contraire, il en était à présent plus éloigné que jamais.
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MessageSujet: Re: (parrish), our brains will change from hand grenades.   (parrish), our brains will change from hand grenades. Icon_minitimeSam 22 Avr 2017 - 22:07

Our brains will change from hand grenades
EXORDIUM.
Pour être tout à fait honnête, Parrish se demandait assez fréquemment s'il ne devait pas se mettra à déménager régulièrement, pour une simple en bonne raison : les gens étaient totalement cons, à fortiori quand ils se faisaient une mission de lancer une vendetta contre lui. Pire encore, la détermination de certains d'entre eux frôlait la débilité profonde, se rendant par eux-même dans la gueule du loup, s'allongeant volontairement entre ses crocs pour se faire découper en deux et engloutir d'un coup de langue paresseux. Simplement, il ne s'attendait pas que Joren Holgersen fasse partie de ceux-là. C'est pourquoi le retrouver là, au milieu de son salon, raide comme la justice qu'il comptait probablement se rendre, était perturbant, vaguement désagréable, dérangeant comme le bourdonnement d'une guêpe qui vous asticote l'oreille alors que la pièce était close. Joren s'était faufilé chez lui comme un insecte, et comme un insecte, il avait envie de l'écraser entre ses deux grosses paumes caleuses, le faire tomber sur le sol et regretter amèrement son élan de bravoure stupide du soir. Preuve en était, les insultes giclaient déjà de la gorge du grand blond, confortant le hunter dans son idée première que le type n'était pas franchement là ni pour rire, ni pour discuter calmement.

Charmant. Et donc t'es v'nu pour quoi, Wonderboy ? Me tirer une larmichette ? J'ai pas de mouchoir pour les chialeuses chez moi, ni même de temps à leur accorder.

Il était assez rare pour le remarquer, mais l'Holgersen devait bien être une des seules personnes en ville à faire peu ou proue la même taille que Parrish, c'était à dire grand, mais surtout avec une carrure se rapprochant de celle de buffle de ce dernier. Avec Joren, il ne lui était pas possible d'accentuer la pression en le dominant de toute sa hauteur, en jouant de ses muscles gonflés. Il ne connaissait pas avec précision les qualités de combattant du blond, mais il ne doutait pas qu'au corps à corps, il serait du genre à lui donner du fil à retordre potentiellement, et pas qu'un peu. S'approchant d'un pas prudent, une main toujours dans le dos, comme son interlocuteur d'ailleurs, il planta son regard onyx dans le sien après son ultime interrogation, haussant un sourcil presque sincèrement surpris. La question était rhétorique, n'est ce pas ? Ou le type était il ivre, ou sous l'emprise d'une drogue quelconque ?

Ce qu'elle m'a fait ? La même chose que tous les autres, elle existe. Pire que ça, elle existe dans une famille qui ne devrait même pas avoir permis qu'elle vienne au monde. Et tu peux t'estimer putain de chanceux qu'elle soit pas entre quat'planches, ta môme. Y en a qui ont pas eu autant de chance.

Passant devant le nordique sans frémir, il se paya même le luxe de s'installer sur son canapé, jambes écartés, bras sur l'accoudoir. Il ne manquait plus que la clope et la bière et le tableau serait totalement achevée. C'était pas l'envie qui lui manquait, d'ailleurs.

J'réitère la question parce que tu dois être un peu sourd, ou limité : qu'est ce que tu branles chez moi, Blondin ? Parce que j'avais d'autres projets ce soir que de te péter la gueule, crois le ou non.

Projets qui impliquaient un plat à décongeler, un match de hockey et une bonne nuit de sommeil, notamment. La fatigue se lisait sur ses traits fatigués et durs, autant que dans les sillons presque bleus creusés par des cernes profonde.
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