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 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.

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MessageSujet: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:27

vitali milan chapman
i took off the mask and there was nothing behind it but a hole; a black hole.

NOM : chapman, c'était un nom qui sonnait familier et qui éveillait les papilles, à rappeler le restaurant parental et son succès inénarrable. c'était un nom qui avait sa petite réputation aussi, dans un tout autre type d'affaires, oeuvrant pour préserver la ville des transmutants. PRÉNOMS : vitali, qui signait la liberté, l'espoir d'une vie de bohème à mener sans connaître ni les règles, ni l'autorité. cette illusion qui résonnait derrière ce second prénom qu'il enfila dès qu'il s'émancipa, reléguant milan et les exigences parentales au second plan. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un douze février, à Radcliff. ÂGE : après avoir incarné différents âges, le sien s'est réimprimé à même sa peau lors de sa vaccination, le laissant retrouver ses vingt-huit ans.  ORIGINES : racines anglaises et russes entremêlées sur le sol américain. NATIONALITÉ : américaine. STATUT CIVIL : accompagner les coeurs esseulés, voilà à quoi se limitaient ses relations prétendument amoureuses, à faire mine de s'enticher sans s'attacher, changeant de visage pour revêtir ces autres versions de lui-même, les laisser combler le vide de leurs prunelles. le vrai vitali a toujours été célibataire, à papillonner sans prendre le risque de se lier, parce qu'il n'aurait jamais pu de toute évidence, pas avec elle qui se tenait toujours au-dessus de son épaule. MÉTIER : d'abord artiste, dans ce cirque itinérant qui l'embaucha à l'aube de ses seize ans, à exploiter sa mutation jusqu'à ce que ses numéros commencent à faire parler de lui, lui construisant une réputation dont il n'était pas peu fier. et puis, l'abandon de la tenue de magicien aux tours révolutionnaires, la mutation exploitée à l'outrance pour toujours un peu plus d'argent, à faire jaser les curieux en monayant ses métamorphoses, à prendre les traits des disparus, des défunts, des fantasmes, pour quelques heures, quelques jours, parfois quelques semaines. arnaqueur aux mille-visages, l'homme n'est désormais plus bon à grand chose, semblerait-il. ORIENTATION SEXUELLE : bisexuel. s'il vouait une véritable passion à la gent féminine jusqu'à l'âge adulte, charmer les hommes s'imposa ensuite en passe-temps tout aussi naturel, et en nouveau moyen de gagner de l'argent en dupliquant ses bénéfices. MUTATION : métamorphose, annihilée par le nh24. TRAITS DE CARACTÈRE : audacieux, charmeur, curieux, perfectionniste, opportuniste, sensible, impulsif, rêveur, exubérant, fourbe,  malin, sociable, spontané. avec le vaccin s'y sont greffés certains traits de personnalité volés à ces autres incarnés par le passé. ainsi ressurgissent alternativement les caractères taciturnes et solitaires, violents et lunatiques, frivoles et indécents, selon le personnage qui ressurgit dans son esprit sous les effets secondaires du nh24, le rendant instable, le laissant frôler les limites d'un trouble de la personnalité multiple. AVATAR : jack o'connell. GROUPE : hope in humanity. CRÉDITS : jocdaily.com



(001), les métamorphoses incontrôlables de leur môme furent une véritable source de conflit au sein du couple Chapman. si la mère aurait aimé se défaire du nourrisson déjà dégénéré, le père quant à lui ne pouvait s'y résoudre, convaincu de pouvoir trouver une solution qui leur profiterait à tous, sans renoncer à leur enfant. (002), en faire une arme d'infiltration redoutable était le projet initial qu'avait Monsieur Chapman pour Milan, décidé à tuer dans l'oeuf le vice inhérent à ce gène monstrueux pour le dompter dès son plus jeune âge. Ainsi, les histoires qui bercèrent son enfance n'avaient rien des traditionnels contes, et durant des années Milan s'endormit sur le récit terrible de ce qui arriverait s'il osait transformer son corps volontairement, à rester coincé dans un état d'entre-deux, à ne plus être reconnu de personne. tu vas perdre ton visage, et tu te retrouveras tout seul.(003), malgré les menaces, il s'était rapidement mis à troquer sa mutation contre divers services. Le goûter d'un gamin, son argent de poche, ou ses devoirs faits à sa place contre quelques minutes de divertissement, à se comporter comme une bête curieuse devant les regards effarés de ses camarades. L'unique condition était que cela ne remonte jamais aux oreilles de son père. (004), peu à l'aise dans le milieu scolaire, à ne pas se donner les moyens de réussir et préférant laisser les autres travailler pour lui, les études ne l'attirèrent jamais. la seule discipline dans laquelle le garçon était à l'aise se composait de musique et de pas de danse esquissés dans l'ombre. (005), sa rencontre avec Braam résonna comme une chance innommable, alors que celui-ci le repérait durant l'une de ses transformations. Dirigeant un cirque itinérant qui parcourait l'état sans réellement parvenir à joindre les deux bouts, l'homme vendit ce travail comme une bonne opportunité pour l'adolescent, un nouveau gagne-pain facile alors qu'il n'aurait qu'à se transformer pour vivre. Appâtant le gamin de ses propositions alléchantes, Braam parvint à le convaincre de le suivre alors que Vitali prenait la décision de s'émanciper de ses parents. Si son père fut sans doute le plus soulagé en le voyant s'éloigner, ce fut curieusement sa mère qui eut le plus de mal à l'accepter. (006), changeant d'apparence alors que les boîtes se refermaient sur lui, enchaînées et impénétrables, pour dévoiler une nouvelle personne en quelques secondes, sans que personne ne parvienne à cerner l'astuce de ces tours-là, d'une rapidité fulgurante. C'était son tour favori, multipliant les démonstrations de plus en plus complexes, de plus en plus rapides, aucun spectateur ne parvenant à comprendre de quelle manière les deux prétendues personnes inversaient leurs places. C'en était presque surnaturel, alors que les transmutants n'avaient toujours pas été dévoilés au grand jour. Ça faisait couler de plus en plus d'encre à mesure que les numéros de Vitali prenaient de l'ampleur, le cirque gagnant en succès jusqu'à son point culminant en 2005. (007), gagnant en célébrité, c'était toujours sous un autre visage que Vitali apparaissait sur scène ou devant les  micros des journalistes. Téméraire, le garçon ne l'était pourtant pas au point de se voir repéré par les amis de ses parents. Seuls Braam et les artistes connaissaient sa véritable identité, motif de chantage qui s'alourdit avec le temps. (008), soumis à l'autorité, râlant sans pourtant faire avancer les choses, sa première rencontre avec Valentina le secoua suffisamment pour remettre en question sa place, ce rôle tenu au sein du cirque, le laissant lentement réaliser qu'il s'était émancipé pour mieux se retrouver à nouveau les poings liés, qu'à défaut de se sentir valorisé, il n'était ni plus ni moins qu'exploité. si le garçon demeura docilement à sa place, le discours de la mutante ne manqua pas d'installer le doute dans son esprit. (009), il considéra longtemps 2005 comme l'année la plus abominable de sa vie, à souffrir de la jalousie des autres artistes, des pressions de Braam qui lui refusait toute évolution, ne le payant pas un rond de plus sous le prétexte que ce n'était pas fatiguant pour lui. Pourtant, l'adolescent s'éreintait à conserver ses apparences, et peinait à regagner son corps lorsque les numéros prenaient fins. Le cirque arrivait dans la ligne de mire de certains hunters, et la liberté semblait s'envoler aussi rapidement qu'il avait cru l'effleurer. Il n'y eut que Lilo, pour raviver l'éclat au fond de ses prunelles délavées, cette orpheline rencontrée au détour d'une ruelle New-Yorkaise, passe-muraille qui l'accompagna sur scène durant quelques temps. Duo repoussant les limites de l'émerveillement, alors que Vitali se prenait d'affection pour cette gamine devenue son dernier point de repère dans les allées grises. Jusqu'à ce que Lilo s'en aille, qu'il ne puisse pas la suivre. Maudissant Braam, se maudissant lui-même, ne conservant d'elle que ces lettres qu'il recevait, auxquelles il ne manqua pas de répondre durant des années. (010), C'était certainement le moment idéal pour que Sorcha entre dans sa vie. Que celle-ci l'apprivoise à son tour, camouflant son obsession à l'égard de ce numéro qu'il jouait, de cette mutation certaine qui avait éveillé sa curiosité des mois auparavant. A force de discours doucereux sous l'oeil suspicieux de Braam, elle avait gagné sa confiance, à le comprendre, à plaindre ce manque cruel de libertés qui le dévorait depuis trop de temps. A le flatter lorsqu'enfin Vitali lui dévoila le secret de sa mutation, celle qui le rendait bien plus intéressant encore aux yeux de la belle qui y voyait une bonne opportunité de se faire de l'argent, et de tuer cet ennui qu'elle traînait depuis trop longtemps. Il fallut quelques semaines pour que la blonde le tienne sous sa coupe, moyennant finance avec Braam pour le sortir de son emprise. Si l'adolescent paumé comprit plus ou moins avec le temps que Sorcha l'avait acheté, cette soif d'aventure qu'elle était prête à étancher balaya le reste durant un temps.(011), parcourant les routes durant dix années, l'argent s'amassait à force de roublardises. Sorcha et Vitali exploitèrent sa mutation jusqu'à l'épuisement, alors qu'il revêtait les traits d'inconnus pour jouer sur la corde sensible des clients de ses métamorphoses. Qu'il s'agisse d'une gamine emportée par la maladie, d'un père, d'un frère, d'une ancienne épouse, les visages s'enchaînaient alors qu'il n'avait de cesse de repousser les limites de ses transformations. A s'improviser fin comédien, entrant dans ces personnages en tentant de les approcher au plus près, de parfaire cette illusion dans laquelle il finissait par se perdre, incapable de retrouver ses traits, sa manière d'être originelle. Les personnages restaient bien présents dans sa tête, à le laisser perdre pied entre ces identités qui ressemblaient de moins en moins à la sienne. Mais il le tolérait, Vitali, à se laisser bercer par les mots doux de Sorcha, Sorcha qui le voyait comme la plus belle chose de sa vie, comme son trésor. Ce qui sonnait de plus en plus comme sa chose aux oreilles de Vitali. (012), Cette épopée s'acheva brutalement en 2015 alors que l'homme ne se ressemblait plus depuis longtemps, à éparpiller ces morceaux de lui en demeurant cette docile marionnette qui s'animait dès qu'on lui vendait un semblant de liberté. L'attachement qui s'était bâti entre les deux mutants n'avait jamais rien eu de sain, relevant d'un besoin maladif, à s'enchaîner l'un à l'autre en renonçant à leurs libertés respectives. Fatigué de se débattre contre cette apparence qui n'était plus la sienne, contre Sorcha qu'il ne pouvait repousser, la violence ne cessa de monter crescendo entre ces deux êtres épuisés. Lorsqu'il tourna les talons, sa fortune plein les poches et le coeur lourd de cette liberté retrouvée, résonnaient encore dans son esprit les derniers mots de Sorcha. C'était lui qui s'était perdu, qui avait perdu son visage, parce qu'il l'avait bien voulu, à s'enfermer dans cet état d'entre-deux qui semblait définitif. A se perdre dans la ronde de ses multiples visages. (013), Ses parents n'étaient plus là, lorsque Vitali remit les pieds à Radcliff en octobre 2015, lorsque le nh24 imprégna son échine en exauçant ce souhait tant formulé en guise de provocation à l'égard de Sorcha. L'arrêt des transformations. Mais il n'avait pas compris, le mutant, ce que cela impliquait vraiment. Et peut-être que ce n'était vraiment pas ce qu'il voulait. Peut-être que tout perdait son sens, en retrouvant cette apparence qui n'en avait plus réellement. Peut-être aussi que malgré tout, il ne pourrait pas l'arrêter, lorsque le vaccin ne ferait plus effet, qu'à nouveau ses traits lui glisseraient entre les doigts sans qu'il n'ait plus d'autre moyen de les retrouver que ces injections dévastatrices.

Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez.
metamorphose - De simples frémissements de l'épiderme, variations imprégnant ce duvet qui recouvrait son crâne, révélant la mutation dès ses premiers jours de vie. Apprenant au fil des années à moduler carrure, faciès et vibrations de ses cordes vocales pour devenir tout autre. Tenace et sauvage, il finit par maîtriser ses traits en les laissant aborder des courbes dociles, complexes, abruptes ou délicates, déglinguées ou frôlant la perfection, jusqu'à parvenir à s'approprier le physique de véritables personnes, jumeau surnaturel y allant de son opportunisme pour berner son monde. Le visage n'était que mensonge, les masques s'alignant en surface de celui-ci, ne laissant entrevoir de lui que ce qu'il décidait, tantôt farouche, tantôt calme, tantôt aimant, sans que la réalité ne soit jamais atteinte, tout juste effleurée par ces autres qui l'entouraient, qui foulaient le théâtre de sa vie. Épuisant ses forces à chaque nouveau faux-semblant, à peiner à retrouver son propre corps, ses propres traits, cette image qui s'effaçait un peu plus à chaque nouvelle transformation. Jusqu'à disparaître. Jusqu'à ce qu'à vingt-six ans, Vitali ne parvienne plus à remettre la main sur son apparence originelle.

La soustraction par le nh24 de tous ces êtres incarnés depuis tout môme ne laissent désormais qu'un être énigmatique. Redécouvrant son apparence première dans la douleur, retrouvant cette physionomie qu'il n'était plus parvenu à retrouver depuis des années, le laissant contempler dans le reflet du miroir ce vague souvenir de son identité. A essayer de retrouver ses racines. Oublier ces personnages qui se trouvent emprisonnés dans son crâne par le nh24, à défaut de se promener le long de sa peau. Ces individus incarnés avec véhémence, tant en usant de son don qu'en copiant leurs manies, leur mode de fonctionnement, à s'aligner sur leurs personnalités de manière perfectionniste. A trop vouloir les devenir, au lieu de se contenter de leur ressembler, le piège s'est refermé sur lui, cadenassé par le vaccin. Désormais, il faut se débattre contre les effets secondaires qui l'emprisonnent, essayer d'oublier l'écho de ces fantômes de ce qu'il a été. Tâcher de redevenir Vitali. Vitali qui ne sera plus jamais Milan. Ce qu'il aurait pu être, dans une autre vie.

Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ?
Né de parents hunters, Vitali garda longtemps d'eux l'image de ceux qui avaient tenté de le domestiquer, de le réduire à l'état de parfait soldat en annihilant sa réflexion. Les premiers à interférer avec cette liberté si chère à ses yeux, sous le regard écoeuré loin de se révéler maternel, et les ordres du père qui souhaitait dompter ses transformations. Ils n'étaient qu'une entrave à cette vie qu'il souhaitait mener, s'éloignant des manipulations, loin d'être réceptif quant à cette chasse qu'ils menaient contre les gens comme lui. Jusqu'à ce que l'incident se produise au cirque. Qu'une balle ne siffle à ses oreilles, évitée de justesse, pour atteindre un peu plus tard un autre artiste, tout aussi transmuté que lui, le confrontant à la réalité du mouvement hunter, à la crainte étouffante d'être à nouveau pris en chasse par ces inconnus qu'étaient alors les Segelbacher. La crainte ne dura qu'un temps, avant de retrouver une pleine confiance en lui en reprenant la route, à abuser de sa mutation sans la moindre prudence, à en croiser plus que de raison. A les semer dans les foules, à changer de visage durant quelques temps, pour ne plus être retrouvé. Cible mouvante aux positions constamment changeantes sur le territoire, l'ancien mutant ne prit jamais vraiment cela au sérieux, se plaisant à leur glisser entre les doigts pour recommencer à mener la grande vie ailleurs. Il a fallu qu'on l'attrape à Radcliff,  à peine quelques jours après son arrivée en ville, pour que son amusement ne soit plus qu'un vague souvenir. Qu'on lui plante cette aiguille dans le dos, et qu'on le laisse à l'agonie, à manquer de s'arracher la chair pour que celle-ci cesse de se distordre, de se modifier. Ils lui ont enlevé cet avantage qu'il avait toujours possédé sur la vie, et la colère s'insinue lentement à leur égard, s'informant à leur propos alors que le mépris s'amplifie.

Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ?
trop individualiste pour se mêler à ce genre d'organisation, il n'en apprécie pas moins leurs objectifs. Persuadé que les mutants surpassent les hommes et méritent par conséquent leur respect, le traitement que ceux-ci reçoivent - qu'il a reçu également - est inacceptable à ses yeux. Si les groupes se créent et se soulèvent contre ceux qui prétendent arracher leur vie sans scrupules, c'est une très bonne chose aux yeux du mutant. Sans doute qu'avec le temps, son attention à l'égard d'uprising et d'insurgency prendra de l'ampleur, portée notamment par cette rancune qui s'installe au fond de son ventre.


valar morghulis. - manon - 24
ft. jack o'connell - personnage inventé
fréquence de connexion : variable mais passage tous les jours. pays : France, encore et toujours.  so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3681656557 avis sur le forum :  :bed:  :bed:  :bed:  :bed:  avez vous des suggestions :  so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3681656557  so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3681656557  so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3681656557  so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3681656557  comment l'avez vous connu : à l'ouverture. so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3163460199  dernier mot : Lys s'en retourne dans le passé avec toute la marmaille sous le bras, et sa petite vieille préférée so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2922054708 ( so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3563753149 sage), ce qui me permet de sortir le petit nouveau qui me trottait dans la tête depuis quelques mois. so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 200127192  


Dernière édition par Vitali Chapman le Jeu 8 Sep 2016 - 10:36, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:27

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when they´re forgotten.


« Tu ne te transformes pas. On ne veut pas de ça à la maison, avec maman. Tu ne te transformes pas comme bon te semble, et s'il t'en prenait l'envie, il va falloir que tu sois fort, Milan. »

mars 1996. Des bonbons plein les poches, une sucette à la bouche, Milan dardait un oeil confiant sur les rues qu'il traversait, à s'imaginer le roi de ce quartier du haut de ses neuf ans. C'était qu'il avait un vrai petit marché à l'école, depuis la rentrée. Le mot avait tourné assez rapidement, parlant de cette magie dont il semblait disposer à sa guise, apprenti sorcier sur lequel les yeux s'écarquillaient, chacun y allant de son troc pour s'attirer les faveurs du fils Chapman. Il avait toujours été malin, le gamin, c'était d'ailleurs sur un ton inquiet que le disait souvent sa mère, sans qu'il ne comprenne bien pourquoi. Ça lui plaisait bien, d'être malin. Il arrivait facilement à avoir ce qu'il voulait des autres, comme ça. C'était moins fatiguant, aussi. Pas de quoi faire les gros yeux comme elle avait la sale manie de le faire. De toute façon, rien ne lui allait jamais, peu importe les efforts qu'il faisait. Même quand il avait ramené toutes ces bonnes notes en mathématiques, après que son voisin l'ait laissé recopier ses réponses, elle n'avait pas sorti l'ombre d'un sourire. Il en avait marre de faire des efforts, d'écouter ce que ses parents pouvaient bien lui dire. Poussant la lourde porte d'entrée en s'engouffrant à l'intérieur de sa maison, après avoir traîné le coin quelques heures après l'école, il savait déjà qu'on allait lui tomber dessus, que le ton allait monter. Il avait pensé à une bonne excuse sur le chemin, avant de tout bonnement l'oublier. Si bien que son père le prit de court, en arrivant dans sa direction, alors que Milan avait déjà des tas d'explications qui se battaient au bord de ses lèvres. « Qu'est-ce-que c'est ? » Le ton était sec, et déjà il lui arrachait son bonnet, dévoilant quelques mèches plus claires que d'ordinaire, plus bouclées aussi. Le môme était penaud, en comprenant ce qui était en train de se produire. « Qu'est-ce-que t'as fait, Milan ? » Baissant un peu plus le nez vers le sol en fixant ses pieds, le fils ne mouftait pas, incapable de se justifier. Il était resté coincé, après avoir amusé la galerie en s'étant doté de la chevelure de la première de la classe. « C'est toi qui a fait ça ? Tu l'as fait volontairement ? » L'issue de secours. La secousse négative de la tête, et les yeux gorgés de larmes factices. « Je voulais pas, papa. Je savais même pas que j'avais ça sous mon bonnet. J'aurais jamais fait ça. J'suis pas normal. » Les sanglots agitant ses frêles épaules vinrent bientôt s'éteindre dans les bras de son géniteur, les mèches trop longues, trop touffues disparaissant pour regagner leur forme originelle alors que les yeux s'ouvraient à nouveau. « On va retravailler là-dessus. Et ça finira par s'en aller. Tu vas devoir faire des efforts, mais ça va aller. » Mais ça n'irait pas. Parce qu'il avait la tête trop dure, Milan, et que feindre la détresse serait toujours plus aisé que d'apprendre à se soumettre.

« Ce n'est pas de ta faute, mon garçon, ce ne sera jamais de ta faute, tant que tu écouteras bien ce que je te dis. »

mai 2003. « T'es vraiment une merde, Milan. Arrête ça. Arrête ça, j'te dis, tu m'saoules à la fin. » Une claque dans l'épaule et le voilà qu'il s'esclaffait de plus belle, à perdre pour quelques secondes ce nez fin et ces yeux de biches qui ornaient son visage, laissant apparaître ses véritables traits dans un battement de cils, avant de s'approcher à nouveau au plus près de son modèle. « Bah quoi. Tu m'trouves pas mignonne comme ça ? » Une nouvelle bourrade alors qu'il s'étouffait à moitié avec sa cigarette, ses traits se modifiant à chaque nouvelle quinte de toux. « Salut, j'ai un balai dans le cul et j'sais que tirer la gueule. » Sa voix rauque s'extirpa de ces lèvres pulpeuses qui ne lui appartenaient pas, donnant une très curieuse impression à la demoiselle qui lui faisait face, qui ne se priva pas de le lui faire remarquer. « T'es ridicule. J'espère au moins que tu le sais. » Et elle reprenait son chemin, seulement pour quelques pas, rapidement rattrapée par un bras autour de ses épaules contre lequel elle fit mine de se débattre quelques secondes. « J'reviendrai te voir, te fais pas de bile. » « Rien à foutre. » « Ah ouais ? C'est pas c'que t'avais l'air de dire quand j'ai dis oui à Braam. » « Tu te fais des films. Tu peux bien te barrer à l'autre bout du monde que ça me fera toujours des putains de vacances. » « C'que t'es vulgaire. Ta mère n'apprécierait pas. » Un coup dans les côtes et sûrement qu'il l'avait bien mérité. « Alors c'est comme ça. J'viens te dire au revoir, et tu m'envoies chier. » Il ne rigolait plus qu'à moitié, Milan, parce que ça lui tiraillait dans la poitrine de la voir s'assombrir de la sorte, elle qui ne rayonnait d'ordinaire qu'en sa présence à lui, peut-être bien qu'il venait de lui retirer toute sa lumière. Et c'était pas franchement le but premier, pas du tout, même. « J'vais pas rester là toute ma vie, et toi non plus, t'es la première à le dire. T'as aucune envie de t'enterrer ici, tu crèves d'envie de te barrer depuis que t'es arrivée. Toi ça fait que cinq ans, moi j'suis là depuis que je suis né, t'imagines ? » Il jouait sur la corde sensible, à ramener le sujet de cette ville dans laquelle il ne s'épanouissait pas, avide d'aventure, le tout servi sur un plateau par ce Braam qui l'avait repéré quelques semaines plus tôt. Ça l'emmerdait de la laisser derrière, forcément, parce qu'il était persuadé d'en être amoureux depuis qu'elle était arrivée à Radcliff, mais qu'il ne pouvait quand même pas rester ici. « J'peux plus rester, puis mon père est déjà tout frétillant à l'idée que j'me casse. J'peux pas lui faire ça, tu comprends ? » Un fin sourire ironique au coin des lèvres, et la voilà qui semblait s'adoucir, haussant les épaules en arrêtant de râler, camouflant d'un air amusé ce coeur qui s'effritait derrière ses côtes. « Promis, j'reviendrai te voir quand je serai riche. » La promesse était réelle, encore inconscient que cela allait lui prendre plus de dix ans.


« Tu ne te transformeras jamais volontairement.
Jamais, sauf si je te le demande. »

novembre 2005. La boule au ventre. Les paupières closes sur son regard changeant, à sentir le grincement de ses articulations étendre lentement ses os, l'adolescent tâchait de ne pas se déconcentrer. Le silence s'était installé, chacun retenant son souffle, bien loin du brouhaha des premiers jours, des premiers numéros. C'était principalement pour lui que s'étaient déplacés les milliers, lui qui agitait les foules de ce mystère qu'il traînait dans son sillage, à se complaire dans ces interrogations qu'il pouvait glisser sur toutes les lèvres. Le magicien à l'échine courbée qui ne tirait plus qu'un maigre plaisir des regards braqués sur lui. Déjà lassé des jalousies, l'estomac empreint de cette crainte sourde d'être de nouveau pris pour cible, comme quelques mois plus tôt, par ces hommes qui avaient bien compris quel secret se cachait derrière ces tours-là. Le coeur lourd d'avoir laissé Lilo s'en aller, filer loin de Braam, le laissant retrouver seul le chemin de cette scène pour laquelle son aversion allait crescendo. Le picotement des cheveux abandonnant leur roux flamboyant, remontant du creux de ses reins jusqu'à la racine de sa nuque, et l'image précise qu'il gardait en tête qui venait à trembler, à se faire plus incertaine. Il était fatigué, Vitali. Personne ne semblait le remarquer. Pas même quand il passait des heures allongé sur son lit de fortune à se défaire de ces costumes taillés à même sa peau, à ne jamais vraiment quitter le spectacle en même temps que les autres. Ses côtes le tiraillaient, se rétractant sur son coeur un peu trop rapidement, dans un craquement lui arrachant un sursaut alors que ses muscles suivaient le mouvement progressivement. Une main plaquée sur son torse, ce torse qui ressemblait de plus en plus au sien, son souffle se calmait lentement, plus incertain à chaque variation corporelle. Il fallait aller vite, plus vite chaque semaine, pour continuer à tenir le monde en haleine, ne surtout pas les laisser se lasser. C'était ce que Braam n'avait de cesse de lui répéter, et il la fermait le gamin, à ne pas exprimer ses craintes, à laisser les transformations le blesser en fermant sagement sa gueule. C'était douloureux, ce soir particulièrement. Même lorsque le cliquetis des chaînes tinta à ses oreilles. Même quand la porte s'ouvrit, la lumière lui brûlant les yeux, presque incapable de distinguer les visages hurlant, s'extasiant, des applaudissements plein les oreilles et une révérence déverrouillant ses vertèbres. Vitali, ça lui brisait les tympans, encore et encore, ce faux sourire animant ses lèvres alors qu'il distinguait le visage de Braam, que son nez se plissait en le détaillant un instant, en s'inclinant ensuite devant lui. Ses iris scrutaient les traits inconnus qui lui faisaient face, qui disparaissaient dans l'obscurité. Avant de tomber sur sa chevelure blonde, sur son regard teinté de compassion. Il n'y avait qu'elle qui semblait le remarquer, à quel point il se sentait enfermé ici, comme il aurait aimé s'en aller. Il n'y avait qu'elle et ses propositions attrayantes qui semblaient pouvoir le sauver.



« Ou tu perdras ton visage. ou tu perdras ton nom. »

juin 2013. « Pourquoi tu m'fais la gueule. C'est toi qui a organisé la rencontre, toi qu'ils ont contacté. J'ai fait que c'que tu m'as demandé, comme d'habitude, et tu trouves le moyen d'm'en vouloir. Des fois j'ai l'impression que t'essayes de m'rendre dingue, putain. » Sûrement qu'elle l'avait déjà rendu dingue, d'ailleurs, au moins trois fois cette semaine, et autant les semaines d'avant. Peut-être qu'à force d'avoir l'impression de la cerner, de la comprendre comme personne, il la connaissait de moins en moins, et que c'était pareil pour elle. Il la regardait malgré tout, à déceler tous ces signes qui trahissaient son agacement, cette ombre dans ses yeux qui témoignaient de cette colère qu'elle taisait difficilement. Il ne fallait pas qu'elle compte sur lui pour la fermer, pas ce soir, pas tant qu'il ne comprendrait pas ce que c'était que son foutu problème. « T'es pas contente du prix, c'est ça ? T'aurais voulu que j'en fasse plus ? Fallait peut-être le dire avant. T'sais très bien que j'suis plus à ça près. » Le rictus était amer, le ton acerbe, les prunelles de Sorcha ne tardant pas à percuter les siennes, lui coupant le souffle avant de ranimer la fureur dans ses veines. « Quoi, ça t'pose problème maintenant ? » Les rires éclataient entre les murs, s'échappaient de ses lèvres inconnues dessinées sur son visage sans qu'il ne contrôle leur courbure. Ses iris d'un vert transperçant laissaient déjà place à la grisaille, à la noirceur et ses traits n'avaient plus rien de constant, à se modifier à chaque nouvelle supplique des nerfs. Il provoquait, feignant l'innocence, lui crachait sa bile au visage, ce visage imperturbable qui gardait le silence face au spectacle surréaliste de ses métamorphoses. Parce que ça lui nouait les tripes à Sorcha, dans cette possessivité maladive, lorsqu'elle le voyait tourner les talons pour incarner les fantasmes. Ça la révulsait presque, de savoir ce qu'il faisait, avec qui, et d'en être tout aussi responsable que lui. Et elle y retournait de plus belle, en négociant les contrats. Ces affaires juteuses qui leur permettaient de mener ce train de vie outrageusement excessif, qui labouraient ses côtes en insinuant la douleur, ces mots qui y grondaient depuis près d'un an sans qu'elle n'explose. Il était à elle, il l'avait toujours été, depuis qu'elle l'avait ramassé et qu'ils n'avaient plus daigné se quitter. Il était à elle et elle ne souffrait plus de le voir s'éloigner, pour les affaires qu'il prétendait, pour traîner les rues tardivement aussi, sans qu'elle ne contrôle ce qu'il y faisait. Il lui glissait entre les doigts et elle peinait à le retenir, la belle, à se taire en laissant cette panique griffer sa chair en s'imaginant une vie sans lui. Les ongles griffaient le masque, étiraient la peau, fracassaient les os qui n'avaient de cesse de le tirailler, de se déformer sans qu'il ne parvienne à stabiliser la transformation, agonisant dans ce corps qui ne répondait plus à ces ordres qu'il lançait à la dérobée. « Tu m'tues, Sorcha. J'te jure que tu m'tues. Des fois j'aimerais mieux plus jamais t'revoir. » Les larmes agitaient la ligne de ses cils alors qu'il se détournait, nauséeux et titubant, les souvenirs de cette soirée plein la tête, de ce personnage venant s'ajouter à la longue liste de ses prouesses qu'il ne vantait plus depuis longtemps. Pas quand il n'était plus bon qu'à ça. A se vendre au plus offrant, bouffeur de peine, de rancoeur, de frustration à combler, à laisser le gouffre creuser sa poitrine pour ne plus s'y retrouver. Porter le masque et fermer sa gueule. Depuis si longtemps qu'il allait sûrement finir par ne plus savoir comment l'enlever, un de ces jours. Les reproches allaient bon train, mais il n'était plus bon qu'à aboyer, sans jamais mordre, c'était déjà ce que Braam en disait à l'époque, ce qu'il avait oublié avant que les choses ne se corsent avec elle. Les mains s'étaient posées dans son dos sans qu'il n'ait le temps de se retourner, les bras de Sorcha glissant autour de ses épaules et entourant son cou, tiraillant son être sans qu'il ne parvienne à garder de sa hargne, à la repousser comme il aurait dû le faire. « Tu voudrais t'en aller ? » Caresse dans la nuque, chaos dans le coeur, à plisser ses traits de ses mains en tentant de calmer son épiderme changeant, de laisser le tambour de son myocarde cesser d'hurler à chaque mot de Sorcha qui le détruisait autant qu'il le tenait debout. « Tu sais que j'peux pas. J'peux pas. » C'était peut-être ça, leur malédiction, et pas ces gènes mutés que les hunters traquaient sans relâche. De s'être trouvés et de ne plus pouvoir se lâcher. Pas même quand ça faisait mal comme ce soir. Pas même lorsqu'ils en venaient à s'étouffer, incapable pourtant de retrouver leur souffle autrement qu'à deux.


« et personne ne te reconnaîtra. personne ne saura plus qui tu étais. »

octobre 2014. Cloisonnant son crâne pour y chasser les mots de Sorcha, ces paroles rassurantes auxquelles il s'était accroché naïvement. Ce n'était pas si grave. Pas si grave. Peut-être que ça ne l'avait pas été, avant que ses pas ne foulent la terre du Kentucky. Peut-être que ce n'était vraiment pas si grave, lorsque les inconnus traversaient sa vie, que ça ne lui changeait pas grand chose de se présenter sous les traits d'une grande blonde ou d'un quinqua grisonnant, finissant toujours par ressembler à quelqu'un d'autre, à se plonger derrière les iris de ceux qu'il jouait, de ceux qui perdaient un peu plus le souvenir de ce qu'il était dans les limbes de son esprit. Sans doute qu'il aurait mieux valu écouter le paternel. Qu'on lui répète davantage, de ne pas oublier son visage. Parce qu'il était trop tard, désormais, il l'avait lu dans ces regards familiers qui s'étaient posés sur lui, alors qu'il les abordait. Alors que le sang injectait son regard à force de concentration, de lutte contre ce corps inconnu qui n'était pas reconnu. Jekyll, d'abord, retrouvé au détour d'un comptoir, six années plus tard. Lui qui signait cette époque shootée à l'adrénaline, à se croire invincible, prêt à conquérir le monde en surhomme qu'il était, à le conquérir lui le premier, cette première personne vers qui il s'était avancé en s'extirpant pour la première fois, pour quelques soirs, de l'emprise de Sorcha. Lui qu'il avait choisi, du haut de ses vingt-et-un ans, pour se payer quelques semaines de liberté, sans que l'argent ne tombe à chaque nouvelle approche, sans qu'on ne l'ait choisi pour lui, sans qu'il n'ait à se créer de toute pièce pour se révéler intéressant. Lui devant qui il n'était pas parvenu à se dévoiler, pas même lorsque sa cage thoracique avait menacé d'exploser à la tension de ses os, de ce coeur éreinté qui s'affolait, qui voyait l'horreur prendre vie, à ne pas retrouver son visage six ans plus tard. Et elle, elle qui avait fini par reprendre le magasin de fleurs de ses parents, malgré ce qu'elle pouvait en dire à l'époque de leurs seize ans. Elle à qui il avait demandé un bouquet de roses, dans ces bottes de soldat qui ne lui appartenaient pas. Elle dont il avait détaillé les traits, méticuleusement, avec cette furieuse manie attrapée avec le temps de vouloir mémoriser chaque millimètre de peau. Ça ne lui avait pas plu, à la belle, de se faire dévisager de la sorte par ce quadra qui venait visiblement acheter des fleurs pour sa femme. Et il avait tourné les talons, Vitali. Incapable de revenir la saluer. Parce qu'elle ne le reconnaîtrait pas, elle non plus. Et que personne ne lui dise plus que ce n'était pas si grave, dans ce qui résonnait comme le drame de son existence.


« Tu seras seul. Tu ne veux pas être seul, Milan. »

octobre 2015.
Pourquoi Radcliff, pourquoi revenir s'écorcher aux frontières de cette ville à laquelle il n'appartenait plus depuis longtemps. Après plus d'une demi-année à déambuler seul de villes en villes, usant de ces transformations pour piller les demeures, arnaquer qui se révélait suffisamment sot pour ne pas lire dans ses pupilles éteintes qu'il n'était qu'un inconnu, malgré ses traits familiers. Qu'il n'y avait plus personne, derrière ses prunelles, plus personne de vivant. A trop chercher la liberté, il avait rencontré un autre type d'emprisonnement. L'isolement. La solitude. L'incapacité à se lier, formaté par ces années à ne laisser que Sorcha l'approcher réellement. Radcliff, c'était ces racines qui avaient été entaillées depuis plus de dix ans, ces visages qu'il reconnaîtrait parfois peut-être, sans que la réciproque ne s'exauce jamais. C'était peut-être l'espoir inconscient de se voir trouvé, retrouvé par celle qu'il avait mis tant de ténacité à fuir. Se dirigeant tout droit sur le plus évident des points de chute.
Il perdait la partie.
Et ce n'était pas sa chevelure flavescente qui se pencha sur lui alors qu'il songeait que c'était fini, que la douleur lancinante dans son omoplate n'était que l'ultime projectile qu'il solderait sa vie. Ce n'était pas Sorcha, qu'il distinguait à peine, à le récupérer une fois de plus, au lieu de le laisser s'écrouler. Une autre figure s'arrachant au passé, le sauvant sans doute, une autre personne à laquelle s'accrocher désespérément. Le vaccin sous la peau, les journées d'agonie, à chasser physiquement chaque parcelle dévorée par ces inconnus devenus familiers. Devenus une part de lui. Ces autres si souvent effleurés, interprétés avec brio, pour lesquels il éparpilla des petits morceaux de lui-même, en perdant quelques uns, certains qu'il ne retrouverait jamais. Valentina pour point d'ancrage, à fixer sur elle son regard changeant, loin du gamin qu'elle avait pu rencontrer. A s'enfermer dans cette enveloppe de chair et d'os abîmée, y enfermant ces multiples personnalités avec les derniers vestiges de ce qu'il avait été.


Dernière édition par Vitali Chapman le Ven 2 Sep 2016 - 22:22, édité 7 fois
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:29

PREMIER POST SYMBOLIQUE MON BEBE MANOUNE ! Re so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2765873474
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Lorcan Wolstenholme
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:31

AZY C'EST QUI QUE TU TRAITES DE MARMAILLE so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 222075304 :èé:
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:33

QQ - j'en attendais pas moins de toi ! so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3440612238 :super: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3865114578 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3865114578 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3753776951

Emma - les deux petits teigneux avec qui il est reparti sous le bras, tu veux dire ? personne voyons, personne. :flirt: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3107078471 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3107078471
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:42

REBIENVENUE so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 921491218 bonne chance pour cette fiche so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 243543726 :flirt: si tu as des questions, tu connais la maison so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2765873474
Je suis triste, je verrais plus jamais lysander avec son beau costume d'halloween so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 803597887 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 803597887
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:44

c'est bon, j'suis amoureuse so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2796218058
(puis sage so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3563753149 son lysou, ils vont être bien avec leurs marmots so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 1838896285 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3440612238 )
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 22:45

Rebienvenue Manonchérie so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3163460199 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3163460199 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3163460199 (avec ce qu'on a dit tout à l'heure, peut-être que t'écrire avec Dada c'est pas la meilleure idée, mais bon so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3440612238)
Tu sais que je l'aime déjà fort ton petit so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 1734149047 (pfiouuu bye Lysander so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 803597887) bon courage pour la suite de ta fiche, Vitali va être parfait so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2423618996 (il s'appelle plus "jesus" notre smiley je comprends pas so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 222075304 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 292007208) so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 243543726 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2636227509
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeLun 29 Aoû 2016 - 23:05

Anaïs - merciiiii ! so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3753776951 mooow, faut pas être triste, tiens :
coucou:
so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2567386121 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2567386121 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3107078471

Léa - so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3753776951 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3753776951 (mais oui qu'ils sont heureux, même s'il peut plus lui faire croire qu'elle était trop à ses pieds dans le passé maintenant so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3460047885 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3107078471 )

Soniachou - effectivement, Celeste aurait été un choix plus judicieux que Darian qui pue là. so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 658998169 (Zeke lui fait des bisous quand même - même si c'est bizarre en fait so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 978894179 )
contente qu'il te plaise, même si oui, bb Lysander so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3273245082
et c'est parce que c'est celui-ci notre smiley so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3753776951 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3753776951 , il s'appelle toujours jesus, tout va bien Minus :flirt: (oui j'avais envie so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3440612238 )
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeMar 30 Aoû 2016 - 10:53

Enfin il est la lui so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2675131757 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 243543726
J'en suis tellement fan depuis que tu m'en as parlé, c'est fou so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2636227509
J'ai hate de voir comme il va gérer dans cette ville de malades so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3440612238
( et toi jotem so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3167136188 :keur: )
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeMar 30 Aoû 2016 - 18:47

aaaaw so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3167136188 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 200127192 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3753776951 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3563753149 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3563753149
je pense qu'il va avoir du mal à gérer mais ça va aller (ou pas so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 222075304 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3107078471 )
merci beaucoup pour tout so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 1734149047 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 3440612238
(trop belle ta nouvelle signature au passage so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 359046985 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 359046985 )
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeMar 30 Aoû 2016 - 19:39

Ok, il a la méga classe so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2796218058
Rebienvenue parmi nous, j'ai hâte de le voir cavaler partout lui so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2765873474
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Alec Lynch
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeMar 30 Aoû 2016 - 20:20

le costume de lysander, 4ever dans nos mémoires so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 222075304
rebienvenuuuuuue :flirt: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 243543726 jack, super choix so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 921491218
bonne chance pour la fin de ta fiche so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 320633429 :littleheart:
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Calvin Bennett
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeMer 31 Aoû 2016 - 17:15

Rebienvenue ! Bonne chance pour ta fiche so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 284087483
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MessageSujet: Re: so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed.   so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. Icon_minitimeMer 31 Aoû 2016 - 22:42

so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2928039608 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2928039608 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2928039608 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2928039608 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2928039608
so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2567386121 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2567386121 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2567386121 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2567386121
coucou toi, ce personnage est juste so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2497508888 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2497508888 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2497508888 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 2497508888 tu sais déjà comme je l'aime so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 243543726 so he opened his eyes and ripped apart his chest, and he breathed. 243543726
rebienvenue parmi nous I love you
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