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Auteur | Message |
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Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 7 Sep 2016 - 16:11 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 7 Sep 2016 - 17:10 | |
| - Code:
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 7 Sep 2016 - 17:25 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 7 Sep 2016 - 22:14 | |
| - Citation :
- Il s’était senti coupable de beaucoup de choses, dans sa vie, Cesare ; décevoir ses géniteurs, manquer aux engagements qu’on lui avait inculqués depuis aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, avaient par exemple été des craintes concrètes, qui avaient façonné l’homme qu’il était devenu aujourd’hui. Il avait été coupable d’être un transmutant, coupable de cacher ce gène dans la constitution même de son être, en une trahison indéniable vis-à-vis de tout ce pour quoi les DeMaggio se battaient depuis des générations – combien de fois s’était-il torturé l’esprit à cause de ça, si prompt à accueillir une mort salvatrice qui serait bien la seule justice qu’il mériterait. Il y avait cru à ça, dur comme fer, comme si sa vie s’était arrêtée dès le moment où la nature lui avait imposé cette chose – ce signe-là, inscrit dans ses chairs, et qu’à l’époque, ni vaccin ni miracle ne pourrait effacer. Et un vaccin n’aurait servi à rien, dans les yeux de ses parents : le gène était toujours là, et il aurait été porté par toutes les générations de DeMaggio suivantes. Peut-être avait-ce été ça aussi, une hargne viscérale à cette idée, que Cesare avait ressentie au début, quand il avait su qu’elle était enceinte. Encore quelqu’un de né, sous un patronyme lourd de sens, aux chairs faites d’un péché que personne parmi les siens ne pardonnerait. Clara n’connaîtrait jamais sa tante, jamais ses grands-parents, jamais tout un pan de son histoire, tout simplement parce qu’il était hanté, et avait été écrit de personnes malintentionnées, qui n’voudraient rien d’autre que sa mère, s’ils devaient découvrir son existence. N’était-ce pas pathétique, qu’il fasse porter ce fardeau à sa fille innocente – un minuscule bébé qui n’avait rien fait d’autre qu’exister, amené au monde par deux personnes qui n’avaient eu aucune notion de prudence élémentaire. Alors oui, forcément, à croire qu’il n’avait rien d’mieux à faire, rien d’mieux pour quoi vivre, il s’était souvent dit que crever pour la prospérité – au moins pour Clara, au moins pour défaire une bonne fois pour toute l’attention de ses parents sur Isolde, c’n’était pas une si mauvaise chose que ça. Et s’il avait dû faire les choses bien, la Saddler n’en aurait jamais rien su – elle aurait continué de le détester, en ayant fait ses propres conclusions avec une aisance déconcertante, et tôt ou tard, elle aurait tourné la page. Ça semblait totalement dramatique, d’revenir en songe sur l’avenir qu’il s’était construit, à une époque, uniquement retenu par un fil – la simple existence d’Aria, vulnérable, qui avait besoin de lui. Indéniablement, ç’avait été bien plus souvent pour les autres plutôt que pour lui-même, que Cesare avait eu la volonté de vivre.
Une perspective qui avait changé, aujourd’hui, et il le reconnaissait même sans la moindre honte ; il n’avait plus envie de crever pour la prospérité, persuadé que les choses iraient mieux de la sorte. Il n’voulait pas laisser Clara derrière, mais la voir grandir, et être à ses côtés tous les jours. Il n’voulait pas laisser Isolde tourner la page, tomber amoureuse de quelqu’un d’autre, et laver les plaies qu’il avait laissées dans son sillage, grâce à quelqu’un d’autre ; il voulait qu’ils le fassent ensemble, qu’ils y croient ensemble, et qu’ils avancent ensemble. Ils le faisaient si bien, jusque-là. Ce serait de la folie pure et dure de leur part, d’croire qu’ils étaient complètement sortis d’affaire, maintenant qu’ils s’octroyaient le droit de filer le parfait amour : mais tout ce qu’ils avaient, désormais, le brun en chérissait chaque seconde comme si c’était l’ultime, la dernière, la plus précieuse. C’était mieux que d’avoir un plus grand sens à sa vie, d’soi-disant se livrer à une cause plus noble que le fait de vivre simplement ; tous les sentiments qu’il éprouvait pour la jeune femme, au contraire, ils le poussaient à n’vouloir que d’cette vie-là. Cette vie, comme ils l’avaient dit, où ils n’se préoccuperaient pas de vivre ou mourir, mais d’savoir ce qu’ils allaient manger le soir venu, de quelle couleur ils allaient peindre les murs de la chambre de Clara – même si Isolde s’était déjà arrêtée sur du violet, fallait quand même admettre que Cesare, lui, n’avait pas beaucoup d’opinion sur la question. Violet, ce serait parfait, si c’était ce qui plaisait à Isolde, ce qui harmoniserait la pièce, et créerait rien d’autre qu’une bulle de sécurité pour leur fille. Ouais, au fond, la vie qu’ils avaient tous les deux menée jusque-là, elle offrait assez de perspectives pour qu’il n’ait certainement pas envie de se casser la tête sur des détails. C’qui importait, c’était ce qui vibrait si intensément sous leurs peaux, l’ardeur qui se traduisait dans leurs regards ; l’amour, et tous ces infinis sentiments d’appartenance qui les rendaient plus unis que jamais. Tout contre Isolde pour saisir ses émois, la jouissance qu’il avait décrochée à ses lèvres, Cesare sentit ses entrailles fondre dans une chaleur suffocante, un désir renouvelé par chaque souffle qu’ils prenaient dans cette chambre chargée d’électricité, maintenant – il était loin le réveil tendre et doucereux qu’elle aurait pu avoir, Isolde. Et il n’savait pas quelle option aurait été préférable ; il n’aurait certainement pas été contre l’un ou l’autre, mais le souffle haletant de la mutante, la fièvre qui irradiait son corps, alors qu’il remontait un chemin sinueux vers sa bouche, lui disait qu’elle, elle n’aurait rien à redire sur ses attentions salaces. Il en eut un sourire, tout juste, avant de l’embrasser sans attendre, langoureusement, gardant la flamme de leur appétit vivante.
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Mer 7 Sep 2016 - 23:48 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 0:32 | |
| - Code:
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| | | Daisy Moriarty ADMIN - master of evolution MESSAGES : 1344
SUR TH DEPUIS : 16/03/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 0:37 | |
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| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 4:07 | |
| - Citation :
- Au lit, rien que tous les deux, à écouter l’ardeur de leurs sentiments, d’leur passion, leur appétit, leur tendresse ; tout à la fois, ou à la fois, ç’avait toujours été le meilleur moyen pour eux d’échapper au reste du monde. De l’oublier complètement, de le laisser s’effondrer partout autour, avec les responsabilités, les obligations, l’ardeur et les douleurs qui allaient si souvent de pair. Y’avait des matins, ou même des soirs, qu’ils passaient à simplement parler, comme ça, blottis l’un contre l’autre, les doigts du chasseur se laissant guider par des désirs doucereux – à égarer une caresse veloutée le long de son bras, ou dans son dos, sur sa joue, dans ses cheveux. Evidemment, ça, ça n’avait pas été l’objectif premier du chasseur ce matin : qu’Isolde ait volontiers suivi le mouvement était une touche on ne peut plus agréable à la chose, puisque désormais, il pouvait se targuer d’avoir fait commencer sa journée d’anniversaire à la jeune femme en la faisant grimper aux rideaux, comme on disait. Sans qu’elle ne retienne ses émois, les manifestations évidentes du plaisir qu’il savait si bien trouver, taquiner, et complètement satisfaire chez elle. Peut-être que ça consistait en ça aussi, être des âmes sœurs prises dans une romance idéale : avec le temps, Cesare savait parfaitement bien quelles paroles, quelles attitudes, quels touchers aventureux, pouvaient faire perdre toute raison à la jeune femme, pour que seuls la passion, l’appétit et le désir débarquent, pour faire basculer un moment tout à fait innocent en quelque chose de diablement érotique. Et l’inverse était tout à fait vrai aussi, hein, Isolde devait parfaitement savoir quels points de pression titiller pour qu’il devienne un amant endiablé, aux baisers brûlants et à la soif insatiable. Ils se connaissaient si bien, désormais ; et Cesare n’avait jamais eu quoique ce soit pour regretter ce qu’il avait découvert chez elle, ou avec elle. Certes, beaucoup pourraient dire qu’elle avait un sale caractère, Isolde, qu’elle n’se laissait pas marcher sur les pieds et que souvent, ça la rendait impitoyable, impatiente, impétueuse – mais il savait y faire, lui maintenant, et l’harmonie qui écrivait leur histoire désormais, elle n’était pas qu’entre des draps brûlants, bien heureusement. A mesure que les jours passaient, ils s’érigeaient une vie de couple avec leurs habitudes – ils arrivaient à n’pas se marcher l’un sur l’autre quand l’un ou l’autre n’était pas dans le mood et ils savaient parfaitement trouver un créneau horaire idéal pour partager une douche, quand l’envie les prenait. Indéniablement, encore et encore, le DeMaggio était prêt à jurer que tout c’qu’ils avaient là, même si ça leur avait pris du temps, tout un tas de disputes, tout un tas d’hésitations et que ç’avait été construit sur beaucoup de doutes et de vieilles peines – c’était parfait. Parfait dans leur jargon à eux, parfait pour c’qu’ils pouvaient vouloir et souhaiter : parfait, comme quand ils se complaisaient tout à fait d’un anniversaire intime, rien qu’à trois, plutôt qu’une grosse fiesta avec quarante personnes.
Ils s’comprenaient, ils s’complétaient, et si souvent, ça semblait être le principal ; Cesare était prêt à jurer que c’était tout ce qui importait maintenant : qu’après tout c’qu’ils avaient vécu, tout ce qui les avaient changés comme épreuves, l’un comme l’autre, ils restaient ces âmes totalement compatibles, aux baisers salvateurs et brûlants, capables de s’comprendre et de s’connaître d’un simple regard. Ça en effaçait les douleurs, d’appartenir comme ça avec quelqu’un d’autre – de se sentir exister, être si important, sous les attentions d’un être aimé. Tout c’qu’il voulait, Cesare, c’est que n’plus jamais Isolde ne se sente isolée, esseulée ou désaimée. Et il ne faisait que commencer ce matin, ils ne faisaient que tatillonner dans les premières heures d’une journée qu’il voulait spéciale, plus que n’importe quelle autre. A tous les coups, avec leur énergie et leur dévotion pour c’genre d’événements, à tous les deux, ils arriveraient à faire les anniversaires les plus mémorables qui soient pour Clara. Peut-être – s’ils continuaient sur cette si bonne lancée. Bien évidemment, y’avait des choses qui s’passaient bien mieux quand Clara n’était pas dans les parages ; maintenant, elle devait s’être endormie, et bien heureusement pour elle, alors qu’Isolde avait déjà brisé le voile des souffles empressés pour lâcher son plaisir à qui voulait l’entendre – heureusement, elle n’avait plus de voisin direct, c’était toujours une préoccupation en moins, même si ça n’les avait jamais retenus, à l’époque où elle avait vécu dans son appartement. Pour le coup, si les nouveaux voisins de la Saddler devaient l’entendre, ce serait probablement parce qu’ils avaient un problème d’ouïe surdéveloppée et ce, même si la mutante se faisait un grand plaisir de lâcher ses émois à gorge déployée. Cesare aurait pu s’en targuer, encore et encore, alors que l’impatience de la jeune femme traduisait des envies qui couraient encore si intensément sous sa peau brûlante – il aurait pu frimer, ouais, s’il n’était pas lui-même ravagé par les mêmes appétits grandioses. « Je t’aime tellement. » il ricana alors, complètement ivre des envies qui vibraient entre leurs corps collés l’un à l’autre, juste avant de l’embrasser à nouveau, comme s’ils étaient en apnée, s’insufflaient un oxygène rien qu’à eux, ou n’avaient pas besoin de respirer, à partir du moment où ils s’avaient l’un l’autre. Il avait probablement les cheveux en bataille, l’allure déjà débraillée, alors qu’il s’empressait de mêler ses gestes à ceux d’Isolde pour se défaire de son pantalon – elle, elle avait tout pour crier l’insatiabilité, la peau doucement moite, le souffle encore erratique, le rose aux joues. Elle n’en était que mille fois plus désirable, et leurs baisers n’en étaient que mille fois plus savoureux, alors qu’il l’agrippait en glissant une main dans son dos, l’entrainant à basculer sur le lit, elle par-dessus lui ; qu’il laisse glisser ses deux paumes tout le long de son dos, jusqu’au creux de ses reins, partout où il pouvait aller pour la faire frissonner de plus belle, accolant leurs hanches désireuses l’une à l’autre – il en retint un grognement au creux de sa gorge, qui devint un râle écorchant les lèvres de la blonde ; il aimait, franchement, sans limite, sans concession, la façon dont elle lui faisait perdre la raison. |
| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 5:26 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 14:45 | |
| - Citation :
- Il avait toujours été intuitif, sans être un sentimental, Cesare ; le genre de personne qui transformait ses pensées en véritables impressions enserrant ses tripes, mais ne laissant jamais le palpitant bien vivant au creux de sa poitrine, s’exprimer dans toute sa splendeur. Et finalement, mâter ses sentiments avaient été plus compliqué qu’il ne l’aurait cru, Cesare ; peut-être n’avait-il jamais eu la discipline nécessaire, ou peut-être était-ce parce qu’on ne lui avait jamais appris à faire avec. Ou peut-être était-ce juste parce que c’était Isolde parmi toutes les autres : il avait été persuadé de garder la face, dans toutes ses histoires passées – il avait toujours été en contrôle, en demi-mesure, restant un brin distant, malgré la douceur que pouvaient éveiller de simples gestes d’affection dirigés vers lui. Aussi salvateur l’attachement avait-il été pour lui, le brun ne l’avait jamais laissé le dominer, le prendre des pieds à la tête comme ça semblait être le cas, quand c’était Isolde qui était blottie contre lui ; Isolde qui l’embrassait, Isolde qui l’aimait, Isolde qui lui disait que ça valait le coup d’y croire, d’vivre comme ça, et d’avoir envie de plus encore. Il baissait volontiers les armes quand il était dans ses bras ; et ce procédé avait probablement commencé dès le moment où ils s’étaient rencontrés pour la première fois – quand il l’avait laissée approcher, le connaître, alors même qu’elle était une dégénérée et qu’il portait le nom de DeMaggio. Sûrement qu’elle-même, si elle avait eu connaissance de tous les éléments, si elle avait su qui il avait été depuis le début, elle n’aurait jamais franchi l’épaisse limite qui l’avait toujours séparé des autres. Au contraire, il n’aurait jamais trouvé sa place parmi ce groupe dans lequel elle l’avait elle-même intégré. Irrémédiablement, sûrement que ç’aurait sauvé bien des vies ; plein de vies sauf la sienne à lui : il avait fallu qu’il touche le fond, vraiment – le fond du fond, même, pour éventualiser l’option d’aller voir du côté des transmutants, ce qui pouvait en valoir la peine. Alors sûrement aussi, que s’il n’avait pas été désespéré à ce point, il n’aurait jamais cru en les paroles de la blonde, les assurances qu’elle avait eues, elle, et auxquelles il avait peu à peu adhéré, à mesure qu’il s’était donné, corps et âme, à tout ce qu’elle éveillait en lui. Le voyage de leurs âmes l’une vers l’autre semblait parfois avoir duré tout un siècle, voire plus longtemps encore ; et pourtant, ça faisait quoi, tout au plus ? Deux ans ? Seulement. Autant. C’était si difficile de quantifier le temps qui était passé, quand il était avec elle ; plus aucune notion réelle et concrète n’avait la moindre importance, dès lors qu’ils n’étaient que tous les deux – combien de fois s’était-il juste senti perdre pieds, perdre tout contrôle, quand il l’avait regardée, touchée, aimée ? A la fin, le contrôle n’avait même plus eu la moindre importance ou le moindre sens.
Ils étaient si bons, après tout, les sentiments qu’ils s’éveillaient l’un chez l’autre – la chaleur qui courait dans leurs veines, dansait dans leurs entrailles. Il aimait être le chef d’orchestre de leur valse, ce matin, celui qui avait parsemé tant d’envies en la jeune femme, à tel point que maintenant, elle en était empressée et rendue complètement folle, comme si le bout de ses doigts était devenu plus brûlant que jamais. Cesare aurait pu, rien que pour s’amuser, la laisser se démener avec le pantalon qu’il portait encore, si seulement sa simple proximité avec une Isolde tremblante de désir, ne le rendait pas affamé de chaque attention lui aussi. Il en laissait volontiers de côté toute idée de convalescence, tout devoir de se reposer imposé par les médecins : il s’en foutait, il s’était déjà bien assez reposé – infiniment plus qu’il n’l’avait jamais fait, alors même qu’il avait parfois essuyé des blessures bien plus graves que celles dont il arborait des cicatrices bien fraiches encore, maintenant. Il n’avait pas envie de se reposer, pas envie de ralentir, pas envie de contrôler l’ardeur de l’appétit qui courait, courait en un torrent assourdissant dans ses veines, contre ses tempes, ou au creux de son ventre. Partout en lui ; jusqu’au bout de ses doigts, jusqu’à la commissure de ses lèvres qui embrassaient si intensément, celles de la blonde par-dessus lui. Il l’aimait, elle l’aimait, ils s’aimaient – et dans un ricanement raclant sa gorge, Cesare laissa bien assez tôt ce songe de côté : c’était on ne peut plus évident dans chacune de leurs attentions, qu’ils s’aimaient, oui. Alors autant ne pas perdre plus de temps à se le dire – c’était presque ce que criaient les attentions de la mutante. Et pourtant, c’est elle qui partit au creux de son cou, égarant les marques de ses baisers ici et là, le faisant rire au milieu de ses souffles empressés. Il contra son attaque d’une de ses mains, du bout des doigts se glissant entre leurs bassins collés l’un à l’autre, pour retrouver le creux brûlant de ses cuisses. Qu’ils n’perdent pas plus de temps, ça semblait être l’accord-commun qu’ils avaient trouvé sans se le dire, alors que le chasseur se démenait vaguement pour se défaire du dernier bout de tissu qu’il portait sur lui, bénissant ses capacités physiques et son endurance face à la douleur – parce que ça picotait quand même aux bordures de ses plaies trop récentes – qui lui permirent de se redresser, au moins un peu, s’aidant de son bras libre, ses lèvres trouvant la ligne de la clavicule de la jeune femme. Un chemin vers son épaule, le creux de son cou, la zone infiniment sensible juste sous son oreille. Ils s’aimaient à en perdre toute raison, pour sûr ; et le mieux dans tout ça, c’était que maintenant ils savaient que rien ni personne n’pourrait leur enlever ça.
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 15:21 | |
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| | | Cesare DeMaggio ADMIN - master of evolution MESSAGES : 45269
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 20:48 | |
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 21:07 | |
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| | | Jekyll Stevenson MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1387
SUR TH DEPUIS : 06/10/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 21:41 | |
| ton " ex " qui s'en va et revient, nan c'est lassant, tu comprends ? ah bah nan, visiblement. l'insulter de mouche c'était le minimum, d'ailleurs |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. Jeu 8 Sep 2016 - 22:05 | |
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| | | | Sujet: Re: ☆ le ctrl+v. | |
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