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 Jimmy | The reek of your lies draws flies

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Hippolyte Caesar
Hippolyte Caesar

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SUR TH DEPUIS : 26/05/2015
MessageSujet: Jimmy | The reek of your lies draws flies   Jimmy | The reek of your lies draws flies Icon_minitimeMer 19 Oct 2016 - 11:09

The reek of your lies draws flies
Hippolyte & Jimmy



Hippolyte Caesar n'était pas un homme qui comptait ses heures de travail. Déjà en France, il avait toujours trouvé le concept des 35 heures absurde et dépassé. Après tout, il était habitué à ne vivre que pour son travail, à écourter ses nuits pour terminer un dossier ou encore faire une croix sur sa vie de famille pour préparer une réunion. Il était patron d'une entreprise de renommée internationale, à la tête d'un empire qui distribuait des médicaments dans tout le pays, et cela impliquait des responsabilités et des sacrifices. D'un autre côté, ça ne le gênait pas tant que ça. Il avait été élevé par des parents dont la devise était « la vie est un labeur, si tu veux t'en sortir, il faut travailler dur ». Visiblement, il était bien le seul de sa fratrie à avoir retenu la leçon, et le seul à s'en être sorti honorablement. Dès qu'il avait quitté le cocon familial, il avait partagé son temps entre une assiduité irréprochable à ses cours, un petit boulot de serveur dans un restaurant, et d'intenses révisions qui avaient eu raison de son rythme de sommeil. Ce n'était pas si étonnant de voir la quantité de cigarettes qu'il fumait ou les cafés qu'il ingurgitait dans la journée, étant donné le peu d'heure de sommeil qu'il s'accordait.

Aussi, à cette heure avancée de la nuit, personne ne se serait étonné de voir de la lumière au dernier étage des laboratoires Caesar. Il ne devait plus y avoir que lui et les quelques vigiles qui effectuaient des rondes afin de s'assurer qu'aucun intrus ne se soit introduit dans le bâtiment. Plongé dans un épais dossier concernant la formule qu'avait mis un point l'un de ses scientifiques quelques mois plus tôt, Hippolyte continuait à se demander comment se dernier avait pu un seul instant penser que son idée était bonne. Tout ce qu'il était parvenu à faire, c'était lâcher dans la nature une créature sanguinaire qui avait déjà fait quelques morts, et surtout qui l'avait envoyé en prison. Le goût de la liberté était amer, l'acharnement de Marius lui restait en travers de la gorge, et il ne parvenait pas à digérer le départ de Poppy, laquelle était simplement passé à la prison pour lui dire qu'elle s'en allait. Comme ça, de but en blanc, sans rien ajouter de plus, le laissant sans assistante et surtout derrière les barreaux. Inutile de dire que si la Weston se pointait à nouveau la bouche en cœur devant lui, elle serait mise dehors en un rien de temps.

Epuisé, Hippolyte l'était, au bout du rouleau également. Travailler lui permettait d'oublier que Martial était toujours porté disparu, et que Victoire était là, quelque part dans la nature, mais certainement pas auprès de lui. Si elle lui manquait ? Oui... Terriblement. Il s'était attaché à cette femme au point d'en être dépendant, son amour pour elle ne pouvait être contenu dans son esprit d'intellectuel, il avait besoin de l'exprimer, d'une manière ou d'une autre. Intérieurement, Hippolyte hurlait, jetait tout ce qui lui passait sous la main, se laissait aller aux larmes... Mais il n'en laissait rien paraître. Il restait stoïque, encaissait chaque nouvelle attaque, chaque nouveau coup dur, conscient que tôt ou tard, il craquerait.

Pour l'heure, il parcourait un tableau de résultats qui avaient été grossièrement trafiqués, l'irritant au plus haut point. Il fini par relever la tête en soupirant, et réalisa qu'il ne faisait que travailler sur des chiffres, des hypothèses et non sur du réel. Il n'était pas descendu dans les laboratoires du sous-sol depuis sa sortie de prison, et peut-être était-ce là qu'il trouverait une réponse à ses questions ? S'emparant du dossier et de son téléphone, il se leva, alluma une cigarette et se dirigea vers l'ascenseur, goûtant avec un plaisir certain le calme qui régnait dans les locaux.
Arrivé au sous-sol, il enclencha l'interrupteur général, lequel inonda des couloirs d'un blanc immaculé avec une lumière blafarde et aveuglante. Chaque pièce vitrée était d'une propreté impeccable, chaque paillasse était rangée, chaque rongeur installé dans une petite cage métallique... Tout était en ordre, tout était parfait. Pourtant, tous ces laboratoires n'avaient pas d'intérêt pour le Caesar à ce moment-là. Il fit glisser sa carte magnétique dans un lecteur, une lumière verte éclaira son visage, et il pénétra dans une zone où bien peu de scientifiques avaient la chance d'aller. Une aile ultra sécurisée, où l'on manipulait des substances hautement dangereuses et des formules top secrètes. Malgré tout, alors qu'il aurait dû se sentir parfaitement seul et en sécurité, Hippolyte avait comme le sentiment que quelque chose clochait. Comme s'il n'était pas vraiment seul. Un gardien de nuit, peut-être ? Consultant un petit écran sur lequel était inscrit le nom des dernières personnes à être entré, le chasseur s'enfonça un peu plus loin dans les couloirs.

« Henry ? Vous êtes là ? Il me semblait vous avoir déjà dit qu'il n'est pas nécessaire de surveiller cette partie du bâtiment, les ordinateurs sont là pour ç... »

Mais le dénommé Henry ne faisait pas de ronde un peu trop zélée, il gisait là, à ses pieds, ses orbites vides fixant le patron qui en fit un pas en arrière. Hippolyte s'accroupit, s'assura qu'en effet, le vigile était mort, et qu'il semblait avoir eu la nuque brisée avec une force impressionnant. Quelqu'un s'était introduit dans le bâtiment, et ce quelqu'un n'avait visiblement rien d'amical. Se maudissant d'avoir oublié son revolver dans son bureau, Hippolyte pris celui que le vigile n'avait même pas eu le temps de sortir, s'assura que le chargeur était plein, coinça sa cigarette entre ses dents et se dirigea vers le dernier laboratoire, celui qui avait été condamné après que les policiers ont découvert le corps du scientifique un peu trop visionnaire. Lorsqu'il y pénétra, le chasseur y trouva un homme qui lui tournait le dos, visiblement affairé à fouiller dans un placard.

« Dites-moi... Les panneaux « danger, produits toxiques et radioactifs » ne sont-ils pas assez gros ? A moins que vous ne sachiez pas lire, auquel cas je vais vous raccompagner jusqu'à la sortir et vous conseiller de prendre des leçons au plus vite... »

Il s'était approché sans la moindre menace, prudemment, calmement, et le canon du revolver était venu se poser contre le crâne de l'intrus.

« Tournez-vous... Lentement... Et pas de gestes brusques... Voilà... Maintenant, dites-moi ce que vous faites ici. Nous devons bien avoir quelques minutes à nous avant que les flics ne débarquent... »

A vrai dire, c'était du bluff. Les systèmes de sécurité avaient été visiblement coupés et, dans le feu de l'action, Hippolyte n'avait pas songé à déclencher l'alarme de secours. Dans un sens, ce n'était pas plus mal. Il voulait régler cette affaire seul. Il était hors de question qu'il tolère qu'un importun s'introduise dans ses laboratoires et tue son personnel.
© Grey WIND.
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James Archer
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SUR TH DEPUIS : 28/04/2016
MessageSujet: Re: Jimmy | The reek of your lies draws flies   Jimmy | The reek of your lies draws flies Icon_minitimeJeu 10 Nov 2016 - 19:05

The reek of your lies draws flies
Hippolyte & Jimmy



Lorsque Jimmy avait entendu parler de ce monstre qui terrorisait Radcliff, il n'avait pas perdu de temps avant de commencer ses recherches. Après tout, une créature bleue aux crocs acérés et aux griffes tranchantes comme des lames de rasoir, ça ne courrait pas les rues. Et le mutant était prêt à parier que ça n'avait rien de naturel et que les scientifiques du dimanche qui pullulaient en ville n'y étaient pas étrangers. Depuis qu'il avait posé ses valises dans ce petit coin du Kentucky, il avait eu plus d'une occasion de voir à quel point les laboratoires des environs étaient tout sauf réglo et il avait commencé à mettre son nez dans des affaires qui ne le regardaient pas - chose qu'il faisait un peu trop souvent pour son propre bien, les nombreuses cicatrices marbrant son corps en témoignaient parfaitement. Cela dit, Jimmy n'avait jamais reculé après avoir pris un mauvais coup et, s'il avait conscience que battre en retraite était parfois la meilleure des solutions, il n'avait pas peur d'aller au front ; en l'occurrence, il n'avait rien trouvé qui le conforte dans l'idée de ne pas aller sur le terrain. À dire vrai, il n'avait pas trouvé grand chose tout court, sinon les coupures du journal local accusant les laboratoires Caesar d'avoir engendré la chose qui avait plongé Radcliff dans la peur. Perplexe devant si peu de détails et sa curiosité légendaire nullement rassasiée, ce fut tout naturellement qu'il décida d'aller chercher les informations à la source.

La nuque du garde de nuit avait craqué comme du bois sec et les yeux jaunes de Jimmy s'étaient posés sur le cadavre au sol avec dédain et une pointe de mépris qui n'avait rien de feint. Après tout, ce n’était pas le premier humain qu’il tuait et ça ne serait certainement pas le dernier ; il avait laissé derrière lui son lot de corps et de blessés, indifférent à leur sort. De toute façon, il y avait sept milliards d’entre eux sur la planète et seulement une poignée de gens comme lui – gens qui étaient trop persécutés, trop pourchassés, trop martyrisés pour qu’il daigne réaliser à quel point son idéologie flirtait avec un racisme glaçant. Pour lui, les humains étaient dépassés, obsolètes, et les mutants d’aujourd’hui ne faisaient qu’ouvrir la voie aux futures générations qui finiraient par prendre le pas sur l’humanité telle qu’on la connaissait. Ce n’était l’affaire que de deux ou trois décennies avant qu’il n’y ait plus personne sans don et que cette stupide chasse aux sorcières ne soit plus qu’un lointain souvenir, ultime reste de l’absurdité du mouvement chasseur et ses partisans. En attendant, il y avait encore bien des combats à mener pour sécuriser l’avenir des transmutants à naître, et le grand homme continuerait à se battre jusqu’au bout pour sa cause, quitte à rajouter des cicatrices pour tenir compagnie à celles qui lui lardaient déjà la peau.
Mais il aurait tout le temps de se rappeler de l’importance de sa croisade personnelle plus tard. Ne s’occupant pas davantage du corps à ses pieds, il l’enjamba et longea le corridor qui s’étendait devant lui. Le bruit de ses lourdes chaussures de marche résonnait entre les murs vides, accompagné seulement du froissement du cuir de sa veste. Cheveux gominés en arrière et mains gantées, il avait l’allure du dandy cambrioleur avançant en terrain conquis. Sauf qu’il tenait plus du guerrier venu voler des renseignements que du voleur à la sauvette, et le pauvre gardien de nuit en avait fait l’amer expérience.
Arrivant enfin devant la porte qui l’intéressait, l’ostéokinésiste la poussa tranquillement, totalement indifférent aux bandeaux de police qui en barraient l’accès. Ca ne serait certainement pas un détail de ce genre qui le freinerait dans sa progression. Son regard sombre détailla la pièce dans laquelle il venait d’entrer et il finit par se poser sur un grand placard vers lequel il se dirigea. Rien de tel que quelques écritaux « Attention : Danger » pour finir d’attirer sa curiosité et, s’il ne comptait certainement pas manipuler les produits toxiques soigneusement rangés sur les étagères, il ne manquerait pas en revanche de mettre son nez dans les dossiers qui s’y trouveraient sûrement. Il sourit en voyant qu’il ne s’était pas trompé : derrière les battants qu’il venait d’ouvrir se trouvaient des fioles, des éprouvettes, des outils de dosage et quelques feuilles glissées dans des chemises cartonnées. Il attrapa l’une d’elles au hasard et se mit à la feuilleter tranquillement. Beaucoup de blabla scientifique auquel il ne comprenait pas grand’ chose, mais les conclusions tapuscrites du feuillet qu’il tenait entre ses mains étaient on ne peut plus claires : l’horrible créature qui avait causé tant de troubles était née de tests perpétrés ici, dans cet immeuble en plein cœur de la ville. Et visiblement, il aurait dû être le premier d’une longue lignée si seulement quelque chose n’avait pas cafouillé dans la formule finale.
Plongé dans sa lecture, Jimmy ne remarqua qu’un peu tard qu’il y avait une odeur toute nouvelle dans la salle. L’odeur d’une cigarette allumée et en train d’être fumée. La réalisation le frappa au moment où il sentit le canon froid d’un revolver se poser à l’arrière de son crâne, appuyant contre ses mèches soigneusement coiffées. Absolument pas inquiet, il arqua un sourcil en entendant la voix calme mais néanmoins mécontente qui s’adressa à lui. Un sourire étira ses lèvres et il consentit à refermer le dossier qu’il tenait toujours.

- J’ai pas dû bien voir dans le noir, j’ai manqué les panneaux.

Reposant la chemise au-dessus des autres, il se tourna tranquillement vers ce qui devait sans aucun doute être le propriétaire des lieux.
La vague mais certaine ressemblance entre lui et l’homme aux yeux noirs qui lui faisait face le surpris un peu, mais l’impression ne dura pas. Après tout, il n’avait pas un physique très remarquable, et des quarantenaires ou cinquantenaires avec les mêmes traits que lui, il y en avait quelques uns. Plutôt que de s’attarder sur ce détail, il se contenta de sourire, pas le moins du monde effrayé par l’arme pointée sur lui ; après tout, ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait et ça ne serait certainement pas la dernière.

- J’venais visiter. Sympa la déco. Ca manque un peu de plantes vertes, mais chacun ses goûts, hein.

Ouvrant l’une des poches de son blouson, Jimmy y plongea une de ses mains gantées jusqu’à sortir son porte cigarettes et son Zippo. Il récupéra un petit bâton de nicotine qu’il coinça entre ses dents et l’alluma avant de ranger le superflus et de soutenir à nouveau le regard de l’inconnu qu’il dominait d’une bonne demie tête au moins.

- Laissez-moi deviner : Caesar, c’est ça ? On parle pas mal de vous dans les journaux en ce moment, mais c’est pas vous qui m’intéressez – sans vouloir vous vexer, les bestioles qui sortent de vos labos ont l’air plus marrantes.

Il y avait une part d’inconscience dans sa façon de se comporter, un détachement qui aurait très bien pu le faire passer pour totalement inconscient aux yeux de qui ne le connaissait pas. Mais Jimmy était sûr de lui, sûr de ce qu’il savait faire en combat rapproché et sûr de sa mutation : ils étaient nombreux, ceux qui avaient tenté de l’envoyer six pieds sous terre, et tous avaient échoué. Alors, ce ne serait certainement pas un bureaucrate qui y parviendrait.


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MessageSujet: Re: Jimmy | The reek of your lies draws flies   Jimmy | The reek of your lies draws flies Icon_minitimeJeu 29 Déc 2016 - 22:28

The reek of your lies draws flies
Hippolyte & Jimmy



Hippolyte était un homme de règle et de droit, un homme pointilleux qui tenait à ce que le protocole soit appliqué à la lettre et à ce que chaque avertissement soit pris en compte. Il était chercheur en pharmacologie de formation, et connaissait aussi bien la formule de remèdes contre les maladies les plus courantes que celles de poisons à la toxicité extrêmement contrôlée. Il savait que chaque règlement placardé dans ses laboratoires nécessitaient d'être appliqué à la lettre, car la moindre erreur pouvait coûter la vie à non pas une personne mais des centaines, et il en avait déjà fait les frais. Un mauvais dosage, une combinaison endommagée, un simple détail pouvait conduire à une véritable catastrophe. Pourtant, il était le champion lorsqu'il s'agissait d'enfreindre les règles, pour la simple et bonne raison qu'il en mesurait les conséquences et faisait toujours son possible pour ne pas mettre la vie d'autrui en danger... Si l'on ne considérait pas les dizaines de mutants qu'il avait pu tuer dans sa vie comme étant autrui.

Or, l'intrus qui s'était faufilé dans ses laboratoires, ses installations, son bien personnel venait d'enfreindre une bonne dizaine de règles, et ce avec un mépris total de ce qui devait ou ne devait pas être fait. Par-dessus le marché, il avait tué un vigile qui ne faisait que son travail. Le grand homme avait beau lui tourner le dos, Hippolyte avait déjà l'irrépressible envie de lui faire la peau. Quelques mots cyniques, prononcés dune voix calme et aussi posée que s'ils avaient eu une conversation sur la météo, le chasseur retira le cran d'arrêt de son revolver, ouvertement menaçant. Pendant un instant, il détailla ce visage qui lui faisait face dans la pénombre, cherchant à comprendre pourquoi il lui était si familier. Comme s'il l'avait déjà croisé auparavant. Bah... Un type pareil ne devait pas en être à son premier larcin, le chasseur l'avait sûrement vu passer à la télé. Son revolver toujours pointé sur la tête de l'intrus, Hippolyte pencha la tête sur le côté, peu convaincu.

« C'est étrange que l'obscurité vous empêche de voir des portes fermées... »

L'inconnu reposa le dossier qu'ils s'était permis de lire sur une pile sur laquelle Hippolyte s'arrêta un instant. Un code couleur avait été instauré depuis longtemps dans ses laboratoires, afin de classer les recherches efficacement : les vaccins, les anti-douleurs, les solutions... Chaque recherche avait sa couleur. Et puis il y avait les sujets d'études dangereux, ceux à qui on avait arbitrairement attribué les chemises noires, et qui étaient traités avec bien plus de retenue que les autres. Le dossier que l'intrus venait d'ouvrir en faisait partie. Nul doute qu'il ne venait pas voler la formule d'un antitussif révolutionnaire, d'autant qu'il semblait s'être explicitement dirigé vers le laboratoire qui avait servit aux expérimentations sur la créature qui sévissait à Radcliff. La provocation et l'humour, Hippolyte n'y répondit pas. Il avait l'habitude que ça lui coule dessus, avec Marius ! Pourtant, ne pas connaître l'identité de l'autre commençait à l'agacer, et il tira une bouffée de nicotine de sa cigarette avant de l'écraser sous le talon de sa chaussures.

« Je suis ravi que mon nom soit connu même des criminels, mais je vous saurais gré de vous mêler de vos affaires. Tout ce qui se passe dans ce laboratoire relève du secret médical, et maintenant de la police, mais vous avez tout sauf l'allure d'un flic. »

Il était trop bien coiffé, trop soigné pour être un flic, et cette veste en cuir et ce look de rebelle n'aurait certainement pas été très bien vu au sein des forces de l'ordre.

« Commencez donc par me dire qui vous êtes, c'est particulièrement agaçant de n'avoir aucun nom à mettre sur votre visage. Ensuite, peut-être que je consentirais à vous dire quelque chose au sujet de cette... Bestiole dont vous parlez. »

Un humain. Un humain victime de la folie d'un scientifique, un humain qu'il fallait à tout prix sauver de sa propre folie, mais certainement pas une bestiole, comme disait l'autre. Il attendit que l'autre lui donne son nom, avant d'enfin poursuivre.

« La créature a été capturée par la police, vous ne trouverez rien ici. Il s'agit d'une regrettable erreur, commise par un scientifique qui ignorait dans quoi il s'embarquait. Maintenant que vous avez vos réponses, fichez-moi le camp. Vous n'avez certainement pas envie que j'abîme votre magnifique veste en cuir, n'est-ce pas ? »

Pourtant, la gâchette le démangeait, ne serait-ce que pour faire payer à cet homme le prix de la vie qu'il avait prise en s'introduisant dans le laboratoire.
© Grey WIND.
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