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 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.

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Maxence Sanderson
Maxence Sanderson

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MessageSujet: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 20:21



maxence august sanderson
Eh bien, quand la peur de la mort s'empare de toi, quand ces pensées angoissantes te viennent, regarde bien en face ces ténèbres et dis leur: "Je refuse de vous écouter, car je suis une infinité de Batman."
NOM : Sanderson.

PRÉNOM(S) : Maxence et August.

ÂGE : 30 ans.

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 12 août 1985, Nouvelle-Orléans.

ORIGINES : américaine du côté de son père, française du côté de sa mère.

EMPLOI : champion olympique de snowboard (JO 2002 à Salt Lake City – 16 ans et demi), il a perdu tout droit sur sa médaille lorsqu’il a été incarcéré – aide chez un fleuriste.

SITUATION AMOUREUSE : célibataire.

ORIENTATION SEXUELLE : hétéro.

GROUPE : trust a few, fear the rest (humain).

MUTATION : aucune, bien qu'il se fasse passer pour le mutant de la famille.

DÉPISTAGE : en cours (négatif).

discret + timide + peu sûr de lui + protecteur + violent + placide + victime + stressé + obéissant + influençable + combattif + ex-taulard + franc + persévérant + malchanceux + conciliant + manipulable + travailleur + consciencieux + honnête.

ⓒ AVATAR PAR Lou

+001. Son père l’a abandonné à dix ans et sa mère est décédée il y a maintenant cinq ans ; il a hérité de la tutelle de son petit frère et de sa petite sœur, Nolan et Thaïs. +002. sa famille a eu un train de vie normale ses dix premières années, avant que son père ne se casse lorsque sa mère est tombée enceinte du troisième. Se retrouvant sa travail, sans argent et sans aide, la mère de Maxence a cumulé des petits boulots pour faire vivre sa famille, responsabilisant très tôt Maxence pour s’occuper de ses petits frère et soeur. +003. Très économe, débrouillard, serviable et discret, Maxence a donc très tôt épaulé sa mère et fait des petits boulots lui aussi en parallèle de l’école pour gagner de l’argent de poche, comme aider la petite vieille du cinquième à monter ses courses ou nettoyer le hall de l’immeuble.+004. Maxence n’a aucune facilité scolaire, bien au contraire. S’il a toujours eu des résultats honorables à l’école, c’est parce qu’il bossait, énormément, pour combler ses lacunes et camoufler ses difficultés. Extrêmement travailleur et consciencieux, c’est son application qui lui a permis également d’atteindre un tel niveau en snowboard. +005. Maxence a été sélectionné de justesse pour les JOs de Salt Lake City. Il y a remporté la médaille d’or au half-pipe après un run quasi-parfait, le plus beau de sa carrière.+006. Maxence sait se servir d’une arme de poing, il sait aussi frapper efficacement mais il déteste ça : devenu violent par la force des choses, il a pourtant en horreur toutes formes de brutalité +007. Il a fait dix ans de prison, qu’il a très mal vécus. Victime, il a été un souffre-douleur tout du long, suivi dès sa deuxième année par un psychologue, le personnel carcéral craignant une tentative de suicide. +008. Si Maxence est d’un naturel doux et gentil, il a été obligé de le mettre de côté lorsqu’il a commencé à travailler pour Lazar et pendant ses années de prison, s’endurcissant bien malgré lui. S’il a encore la carrure d’un sportif, il reste très peu impressionnant et très peu intimidant, quelle que soit sa bonne volonté. +009. Claustrophobe, achluophobe et agoraphobe, la prison a laissé dans son esprit des traces indélébiles qui le font être mal à l’aise dans bien trop de lieux et situation à son goût. +010. Protecteur, Max est absolument près à tout mettre ses principes de côté pour son frère et sa sœur, et ce même si son frère en profite ouvertement. Depuis qu’il les a récupérés sous son aile, Nolan le persécute avec sadisme, accentuant sans vergogne la culpabilité de son frère et lui refilant toutes ses blessures sans exception et même celles de Thaïs.

Êtes-vous effrayés par l'apparition des transmutants dans la société ?

Oui. Maxence se montre extrêmement méfiant envers les mutants, même s’il en connait l’existence depuis des années. Pour le moment le seul mutant qu’il connait très bien et qu’il fréquente régulièrement, c’est son frère Nolan. Un mutant capable d’échanger son état physique avec une personne ou un objet, seulement si l’objet possède des caractéristiques semblables. Si Nolan se casse la jambe, il peut transférer la fracture au pied d’une chaise ou à son grand frère par un simple contact physique. Depuis que Maxence est sorti de prison et que Nolan a décidé de lui faire payer leur dette et leur misère, Maxence est la victime constante de Nolan bien malgré lui. Les mutants, donc, il en est plus ou moins familier mais il connait surtout leur dangerosité.

Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ?

Si Maxence a potentiellement toutes les raisons du monde pour se sentir proche des Hunters et de leur haine pour les mutants, il a la violence bien plus en horreur et il ne voit que d’un très mauvais œil toutes les formes de violence, que ce soit du côté mutant comme du côté Hunter. En revanche, malgré ce que lui fait subir Nolan, malgré sa volonté de ne pas user de violence et de rester dans l’ombre, si jamais un Hunter s’approche de son frère, Maxence se sait capable du pire pour protéger sa famille. D’ailleurs, il lui a déjà sauvé la mise une fois, se faisant passer, lui, pour le mutant de la famille. Et Nolan le sait et compte bien en profiter si jamais des hommes se mettent à nouveau sur ses traces.

Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ?

Maxence veut se faire discret. Et aimerait aussi que Nolan et Thaïs se fassent discrets de leur côté pour pouvoir rester dans la ville plus de quelques semaines. Alors rejoindre l’un des deux groupes est hors de question et l’aîné le leur a bien fait comprendre dès qu’ils ont mis les pieds à Radcliff. Ne pas se laisser approcher par un parti ou l’autre, ne pas se faire remarquer, ne pas attirer l’attention, se fondre dans la nature… Il est parfaitement conscient qu’Uprising et Insurgency pourraient tout à fait faire de l’œil à ses deux cadets, surtout à Thaïs qui est pétrie de bonne intention et de valeur, mais il préfère les tenir loin de tout ça. Et loin des dangers.


Marelle + Céline + 7/7j
ft. Iain de Caestecker
PAYS OU FUSEAU HORAIRE : France OU AS TU CONNU TH ? par... euh... Marius PERSONNAGE : inventé AVIS SUR LE FORUM : pamplemousse UN DERNIER MOT : rip Aloys


Dernière édition par Maxence Sanderson le Dim 4 Juin 2017 - 10:18, édité 3 fois
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Maxence Sanderson
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 20:22



STORIES ARE WHERE MEMORIES GO WHEN THEY'RE FORGOTTEN
Sunshine is delicious, rain is refreshing, wind braces us up, snow is exhilarating; there is really no such thing as bad weather, only different kinds of good weather.


La neige est glacée entre mes doigts. Un contact cristallin, Presque coupant. Brûlant. Humide. La neige est tassée, la piste profondément lisse. Imperturbable. Il a une main posée sur mon épaule. Mon entraîneur. Celui qui m’a emmené jusqu’ici, jusqu’au sommet du monde. Dans quatre heures, je vais disputer ma première finale olympique. Outsider. Surprise américaine. Inconnu. Ils se battent, les journalistes, pour savoir qui est ce petit blondinet qui a passé de justesse les qualifications. Et les demi-finales. Celui qui va se présenter bientôt sur le half-pipe alors que personne ne le connaît. « Tu n’as rien à leur prouver, Maxence. » J’hoche la tête, étrangement serein. « Arriver en finale des Jeux Olympiques, à dix-sept ans, c’est déjà un exploit. » Je sais. Mais ce n’est pas pour autant que je ne vais pas me concentrer davantage que les autres. Je m’agenouille pour prendre une nouvelle poignée de neige et la laisser fondre, dégouliner dans ma main, dans mon bras, dans ma manche, glacer mon bras jusqu’au coude, me faire frissonner sous le vent violent qui gifle le parcours. J’espère qu’il va se calmer. Je déteste le vent.

Je suis bien au chaud dans ma tenue. Je prends le temps de bien respirer. Je suis au sommet du monde et rien ne me prédestinait à m’y trouver un jour, et certainement pas aussi tôt. Je suis au sommet du monde, au sommet de mon monde et dans quelques minutes ce sera à mon tour de m’élancer sur la neige. Dans le half-pipe. Mon coach grésille dans mon oreille, me tient au courant des performances des précédents alors que je m’efforce de me décontracter et de me décrisper. Dix-sept ans. Je suis le plus jeune de la compétition de snowboard. Parce qu’on ne parle plus de championnat régionaux, de petites compétitions, on ne parle même plus de national. Mon frère, ma soeur et ma mère sont certainement devant la télé du bar le plus proche pour me regarder passer. Une finale, ça ne se loupe pas. Ils n’ont pas pu venir, mon équipement pour les JOs et les billets nous ont endettés auprès de la banque pour les dix mois à venir puisque je n’avais aucun sponsor officiel, juste un oncle généreux, juste une pénurie de snowboarders américain et une chance innommable aux sélections pour les jeux olympiques. Je me positionne, mon snowboard fixé à mes pieds comme une extension de moi-même. Depuis mes cinq ans, j’ai les pieds sur une planche même si c’était celle d’un skate à la base. Depuis mes cinq ans, je défie l’équilibre et la gravité. Travailleur, persévérant, obstiné, mon coach dit que c’est un ensemble de tout ça qui fait que j’ai le tempérament d’un champion à défaut d’en avoir le mental. Je ne suis pas compétitif : la seule personne que je désire battre, c’est moi-même. Et une victoire aux Jeux Olympiques, devant mes idoles, serait la plus belle victoire. Je mets mes lunettes, la neige se teinte et se fonce. Je ferme les yeux. Et je me lance.

Run parfait. Mon coach hurle et pleure à mes oreilles, je ne comprends strictement rien à ce qu’il me dit mais je sais que ce que je viens de réaliser est exceptionnel. Que je suis premier au classement provisoire, même s’il reste encore une demi-douzaine d’athlètes à passer derrière moi, tous des favoris. J’inspire. Il en reste cinq. Quatre. Trois. Pour le moment, personne ne se rapproche de ma note, ni même ne l’effleure. Trois. Il s’écorche sur mmon résultat, sans parvenir à le dépasser. Deux, surprise générale, le Norvégien tombe. Un. Je ferme les yeux, encore, n’écoute que les commentaires de mon coach, son silence, sa respiration. Et ses cris, à nouveau, lorsque la note du dernier concurrent, du champion du monde, du champion olympique en titre, du numéro un mondial, apparaît aux écrans.

Je n’ose pas y croire et pourtant la réalité est bien là : les micros des journalistes sont devant moi, prêts à obtenir des réponses, à grappiller des miettes d’information sur ce champion sorti de nulle part qui a damné le pion à tous les chouchous du snowboard. Je n’ose pas le croire, et pourtant les questions se bousculent, dans toutes les langues, dans un anglais hésitant, avec vitesse, précipitation, alors que je reste muet de stupeur en fixant le tableau final. Je suis champion olympique. A dix-sept ans. Une larme se débat à ma paupière. Une main se pose sur mon épaule, la même que quelques heures plus tôt quand je prenais une poignée de neige. Et ce n’est que là que je tombe dans les bras de mon entraîneur, que je me rends compte que je vais monter sur le podium dans quelques minutes, que je vais entendre l’hymne national, que ce sont des milliers de dollars que je vais ramener à ma famille, qui endiguera temporairement les dettes que nous avons contractées. C’est en levant les bras et en articulant silencieusement les prénoms de ma mère et de Nolan, de Thaïs que je reçois ma médaille d’or. J’ai dix-sept ans, je suis au sommet du monde, je suis champion olympique.

Et la chute n’en est que plus douloureuse.

Elle commence dès mon retour à la Nouvelle-Orléans, lorsque ce ne sont ni des journalistes, ni des curieux et encore moins ma famille qui m’accueille à l’aéroport, où atterrit mon avion avec quatre heures d’avance. Lazar est là. Avec un large sourire. Et deux hommes qui l’encadrent. Bâtis comme des armoires à glace. Lazar, mon oncle ou ce qui s’en approche. Celui qui a sorti notre famille de la misère lorsque mon père s’est barré, celui qui a commencé à me payer des cours de skate, des cours de snow, mon équipement, mes déplacements au Canada l’hiver, pendant un mois, deux, pour travailler sur la neige. Celui qui nous épaule depuis maintenant un peu plus de sept ans. Celui qui m’a permis de monter sur le toit du monde. Mon sac jeté sur l’épaule, ma valise traînant dans mon dos, je le rejoins avec l’émotion dans le regard, incapable de l’exprimer autrement. Les deux hommes récupèrent mes affaires, Lazar passe son bras autour de mon épaule, commence à me parler alors que nous n’avons pas encore quitté l’aéroport. Mon pas ralenti, la poigne de Lazar s’impose, les deux hommes deviennent menaçants. Et une somme s’interpose entre lui et moi. La somme de ce que je lui dois. Mes vingt-deux milles dollars, il les récupère. Et c’est une goutte d’eau dans un océan de dettes. Pendant sept ans, il a fait fructifier mon talent pour le snow, pour le skate. Pendant sept ans, il nous a versé de l’argent pour que l’on puisse manger. S’habiller. S’équiper. Vivre. Sauf qu’il ne nous a rien donné. Juste prêté. A un taux d’intérêt exorbitant. Et les deux hommes qui nous encadrent ne sont pas que des gardes du corps. Ce sont des exécuteurs. Comme ce que Lazar me propose de devenir, pour rembourser. Tout lui verser. L’argent que j’obtiendrais pendant mes interviews. Me propose ou exige. La différence est fine. Mon oncle devient mon croque-mitaine au fur et à mesure de cette discussion qui n’en finit pas. « Et Nolan, et Thaïs ? » Ils n’auront rien, ne risqueront rien, tant que je travaillerai pour lui. Tant que ma mère travaillera pour lui. Sept ans, et il me faudra le reste de ma vie pour lui rembourser ce qu’il a dépensé.

La chute a commencé dès mon retour à l’aéroport, elle s’est achevée moins d’un an plus tard. Parce qu’au terme d’une chute, il y a le contact avec le sol. Et ce contact a fait exploser ma vie. Un braquage qui tourne mal, une arme dans ma main, une arme dans la sienne, une détonation et un mort, c’est ce qu’il suffit pour que la police remonte à moi, et que j’avoue, que j’avoue tout sans qu’il n’y ait la moindre enquête, juste pour protéger Lazar, juste pour le couvrir et, par lui, protéger Nolan, protéger Thaïs, protéger ma mère. Moins d’un an après mon sacre, le champion olympique n’existe plus. Il est souillé. Piétiné. Détesté. Conspué. La presse qui s’empressait de me louer me salit. Perpétuité, prison pour mineur, incarcération brutale, sans que je ne comprenne exactement ce qu’il se passe. Parce que je n’ai même pas l’argent pour me payer un avocat, pas sans emprunter à Lazar, pas sans augmenter ma dette, ce qui est hors de question bien sûr.

Perpétuité. Ma vie est foutue, je le sais. Faire appel, alors même que mon nom a été médiatisé, ma médaille m’a été arrachée, il en est hors de question avant plusieurs années. Et faire appel, ce serait avouer le véritable coupable. Quelques mois parmi les mineurs. Puis un transfert. Et une année. Deux années. Trois années passent en prison. Je ne fais pas de vague, j’encaisse du mieux que je peux la réalité en cherchant en vain une porte de sortie dans mon esprit. Je n’ai jamais cherché la bagarre, je n’ai jamais voulu ça, je n’ai même jamais été violent avant tout ça. Tout ce que je voulais, c’était vivre, gagner de l’argent pour subvenir aux besoins de ma famille. Tout ce que je voulais, c’était glisser sur les pistes et m’arracher à la gravité pour me sentir enfin libre et voler comme un oiseau, les pieds fixés à une planche qui me guidait vers le ciel et m’arrachait à la Terre. Mes premiers mois en prison ont été certainement les pires : les moqueries, la brutalité, la violence. Petit gabarit, bouc émissaire, victime et légèrement dépressif, je fais la cible parfaite de condamnés en mal de puissance et de pouvoir. Mes premiers mois en prison, je perds des kilos, je passe des semaines à l'infirmerie. Ma mère a beau me supplier de dénoncer mes tortionnaires, je préfère me dire que ça passera, qu'on me laissera tranquille. Puis la chenille s’est enfermée dans une chrysalide, je me suis réfugié loin de tout ça dans un mutisme presque pathologique. Dix ans. Dix ans à osciller entre l’espoir et le désespoir. Entre l’apathie et l’énergie. Je continue le sport, seule activité utile. Dix ans, un grain de sable dans le désert qui s’étend devant moi. Avant qu’un autre grain de sable ne s’immisce dans la routine instaurée.

Votre mère est malade.

Perpétuité. Oui. Mais… mais. Dix ans de bonne conduite. Une petite sœur malade, un petit frère malingre, deux enfants et surtout deux mineurs orphelins. Ma peine se transforme en liberté conditionnelle, avec la peine capitale si j’en viens à avoir à nouveau des démêlés avec la police. Les menottes enserrent une dernière fois mes poignets. Des instructions me sont données, agrémentées d’interdictions, d’obligations, de recommandations. Nolan, dix-sept ans. Thaïs, seize ans. L’âge de faire des bêtises, l’âge de finir en prison, l’âge de dégringoler la pente jusqu’à ne plus pouvoir la remonter. Lorsque je sors de la prison, je n’ai avec moi qu’un petit sac, vestige de mes dix années d’incarcération. Lorsque je sors de prison, je n’ai plus rien à avoir avec le vainqueur olympique. Même les médias ont oublié mon nom. Il va falloir que je réapprenne à vivre. Il va falloir que je réapprenne à connaître un petit frère, une petite sœur qui ne sont plus des enfants mais des adultes, ou presque.

Les premières semaines sont compliquées : personne ne veut de moi, personne ne veut embaucher un ex-taulard. Tous les matins, je pointe au commissariat. Toutes les semaines, je vais chez le psychologue. Puis les jours passent. Un employeur m’accepte, miraculeusement. Et j’ai soudain l’espoir de recommencer à vivre. Vingt-sept ans, pas d’études, un revenu minime, deux ados à gérer, deux ados perdus, surtout Nolan qui a complètement délaissé l’école pour dealer. Et dealer pour le compte de Lazar. Lazar qui refait surface deux mois après ma sortie de prison. Le patron du fast-food où je travaille est l’un de ses débiteurs. Il n’a accepté de m’embaucher que la pression de mon oncle. Et la dette des Sanderson, qui a explosé pendant mon incarcération, qui a tué ma mère à la tâche, cette dette se voit augmentée de cette générosité que je n’ai pas demandée. La situation dégringole lorsque Lazar commence à me faire chanter. Et lorsque je commence à flirter à nouveau avec l’illégalité, tout en cherchant un moyen d’échapper à sa toile d’araignée, de protéger Nolan et Thaïs, de ne pas retourner en prison, d’endiguer nos dettes. J’accumule deux travails, un de jour, un de nuit, j’accumule la fatigue, j’accumule les disputes avec un Nolan incontrôlable qui s’enfonce lui aussi de plus en plus dans le trafic de drogue, jouant sur sa mutation récente, ses applications pour soigner Thaïs tout d’abord, lui accordant un sursis salvateur. Jusqu’au moment où je trouve une faille, je trouve une prise, je trouve un moyen de glisser au commissariat des documents volés à Lazar pour le compromettre et le faire chuter. Dans la foulée, je fuis. Dans la foulée, on fuit.

Il est deux heures du matin. Je réveille Nolan, je réveille Thaïs en leur lançant un sac et un ordre : faire leurs affaires. « Il faut qu’on parte. Tout de suite. Prenez un maximum d’affaire, rien de lourd, rien de superflu, que le nécessaire. Et pas de question. » Même Nolan ne demande rien, trop endormi pour protester. Une quinzaine de minutes plus tard, nous sommes dans une voiture, volée pour les circonstances. Deux heures plus tard, nous quittons l’état. Trois jours plus tard, nous sommes en fuite. Invisibles.

Trois ans plus tard, la voiture, une autre, entre dans la ville de Radcliff. Nolan fait la gueule, comme toujours lorsque je le force à changer d’environnement, encore. Thaïs chantonne, pour mieux détendre l’atmosphère. J’ai du mal à respirer. Deux côtes cassées, héritées de mon frère. La voiture ralentit. Se gare sur un parking désert, alors que la Lune est encore haute dans le ciel. « Rappelle moi ce qu’on fout là ? » Je serre les dents. « On cherche Lazar. » Son rire me glace le sang. Il se moque de moi, bien évidemment. « Le mec que tu as vendu il y a trois ans, et à cause duquel tu nous a fait nous barrer de Nola ? » Je ferme les yeux, Thaïs a arrêté de chanter. « On a des chasseurs sur le dos, Nolan. Lazar a les ressources qu’il nous manque pour nous en défaire. » Cette fois, le rire de Nolan se transforme en celui d’une hyène alors qu’il s’amuse à jongler avec une clémentine tout en sachant que ça me stresse comme attitude. « Et ils poursuivent qui ces chasseurs, déjà ? » Je sais qu’en lui répondant, je rentre dans son jeu mais je ne peux pas m’empêcher de le faire d’un ton que je veux patient. « C’est moi qu’ils poursuivent, parce qu’ils me prennent pour toi. Je sais où tu veux en venir, Nolan, mais mets toi dans le crâne que la seule qui ne soit concernée en rien dans cette histoire, c’est Thaïs. » Il hausse les épaules, avec ce petit air insolent qui le caractérise. Insolent et supérieur. « Lazar va te tuer. » Il chantonne, avant de se redresser. « Et quand il le fera, je veux que tu m’invites, pour que je sois aux premières loges. Sur ce, si tu ne comptes pas redémarrer la voiture, je vais chercher un petit truc à manger. Thaïs, tu veux quoi ? Chocolat comme toujours ? C’est Max qui offre. »


Dernière édition par Maxence Sanderson le Dim 4 Juin 2017 - 10:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 20:25

(maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Tumblr_mcrgc4I9Ye1qi1gl0o1_500

Bonjour vous (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2567386121 Comme on se retrouve (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2567386121
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Moira Kovalainen
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 21:03

MAXOUPITCHOUPINOUUUUUU !! (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3753776951 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 1734149047 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 243543726 Il est tellement pipou... (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3753776951 Son frère est tellement une ordure... (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3273245082 Thaïs est tellement mimoune... (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 1734149047

Rebienvenue, vilaine chose ! (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 222075304 Et... Ah bah non, ta fiche est terminée... (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3440612238

Ps : Fais gaffe à Lazar, il est louche... (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 658998169
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 21:26

ygjefdjuhqygejfvdjhuqygfhd Iaiiiiiiin (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 243543726 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 243543726 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 243543726 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 243543726 je dons toujours devant sa bouille c'est pas possible (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3013803170 Merry fait câlinou à son ancien chéri, même si c'est plus le même et qu'elle n'a plus la même tête non plus (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2765873474

Et sinon, rerere...bienvenue choupette !! (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 921491218 :calinchou: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2558279357
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Faith Cunningham
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 21:54

le choix de pseudo est génial (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 243543726 re-bienvenu sur le fofo, j'espère que tu seras heureux avec ce perso !
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 21:55

Mais il a un petit frère horrible (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 222075304 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2796218058
rebienvenue par ici avec ce p'tit Maxence (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2765873474 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3753776951 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 1734149047 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3167136188
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Aidan Hamilton
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2016 - 22:24

Et bien re du coup (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 1388145314
Les JO ça va, y fait pas les choses à moitié le coco (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 222075304
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 9:48

gaaah, rebienvenue sur th. I love you
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Maxence Sanderson
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 10:06

Merci à tous :keur:

Lazou > (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 658998169 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 658998169 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 658998169 je me laisserai pas faire cette fois (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3770803369 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2605979431

Momo > ouiiiii Nolan est en enfoiré (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2976688543 mais c'est pour ça qu'on l'aime bien non ? (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2567386121

Merry > en même temps qui ne fond pas devant Fitz ? (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2675131757 je t'aurais bien proposé un ship mais je crois que tu es déjà prise (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3440612238

Faith > Huhuuuuuu (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 243543726 merci ! J'espère aussi (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 292007208

Dada > il est un petit peu méchant j'avoue (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3440612238 Mais bon tu disais pas la même chose d'Helen ? (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3460047885

Aidan > bah on ne fait pas les choses à moitié (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3440612238 Et c'est pas de ma faute si le snow c'est trop beau et les JOS trop bien (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 4178655748

Atlas > merciiii et bienvenue à toi aussi (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 292007208
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MessageSujet: Re: (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere.   (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. Icon_minitimeVen 26 Aoû 2016 - 21:20

Waaaaaaaaah j'adore (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 1838896285 l'histoire du champion olympique qui est descendu en flèche, c'est génial (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2636227509 je l'aime déjà le ptit Maxou (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 1734149047

félicitation jeune mutant
tu es validé et tu pues la classe.
Te voilà validé, félicitations (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 2765873474 Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul. (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 937015410 Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou a créer un mini-pv (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 1734149047 Pense également à recenser le métier de ton personnage, et s'il provient d'une famille de hunters, n'oublie pas de la recenser. Tu peux également recenser l'anniversaire de ton personnage, son habitation, et s'il agit d'un double compte (ou d'un triple, ou d'un quadruple), c'est ici que tu dois l'indiquer. Également, si tu veux que ton personnage soit ultra-technologique, tu peux lui créer un téléphone cellulaire pour qu'il reçoive des textos de tous ses amis (ou de tous ses ennemis). Si tu veux un rp facile, tu peux t'inscrire aux rps missions. N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures. (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3681656557

Encore une fois bienvenue sur TH, et bon jeu parmi nous, n'hésite pas à contacter le staff si tu as la moindre question (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 921491218 (maxence) 'Cause I'm Mr. Oogie Boogie And you ain't going nowhere. 3753776951
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