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 (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart

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MessageSujet: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeMer 11 Mai 2016 - 10:06

Elastic heart
Parrish & Blake

Parrish changea pour la énième fois de chaine en soupirant, fixant l’écran de sa télévision d’un œil morne. Les informations étaient purement déprimantes et il n’avait pas besoin de ça, et il était trop tard pour que le moindre film de qualité soit encore diffusé en clair. Fait chier. Il soupira –il soupirait beaucoup, en ce moment, comme si l’air se faisait trop lourd pour ses poumons-, et se décida pour une émission de téléréalité obscure, un concours de tatoueurs ou un truc du genre. Ça ferait un fond sonore à ses tracasseries nocturnes, alors qu’il se levait pour aller chercher une bière dans le frigo : en semaine, pas d’alcool fort, c’était Gabriella qui le lui avait intimé. Le scotch lui permettait de s’endormir plus vite, mais il lui donnait l’alcool mauvais, et surtout, il s’y habituait vite. Or, si l voulait un jour retrouver une vie stable, qu’elle avait dit, il devrait apprendre à l’être lui-même, sans béquille médicamenteuse ni addiction quelconque. La belle affaire. En attendant, les nuits, il les passait souvent l’œil ouvert, à fixer la fissure qui lézardait le plafond de son salon, à chercher la vérité dans l’obscurité de la nuit. En vain, souvent, alors il finissait par s’endormir quand le soleil se levait, pour quelques heures tout juste, assez pour pouvoir vivre encore un autre jour.
Il avait la chasse qui le démangeait ce soir, mais là non plus, il n’avait pas le droit. Enfin si, techniquement, il n’était pas interdit de sortir de chez lui, de prendre un glock et un couteau et d’aller charcuter le premier mutant qui aurait la mauvaise idée de tomber sur sa route. Sauf qu’avec la brigade des koalas qui faisaient des rondes dans le quartier, et le traitement plutôt agressif réservé aux chasseurs pris la main dans le sac en ce moment, il était contraint de faire profil bas. De ne sortir le nez dehors que si il y a un plan bien ficelé, une cible précise, bref, que rien ne puisse venir gripper la machine de mort qu’il était. Mais non, pas ce soir, encore, alors il n’avait définitivement rien à faire de sa soirée, et c’était déplaisant. Quand il n’y avait rien pour occuper son esprit, ce dernier dérivait encore et toujours jusqu’aux mêmes écueils, les mêmes récifs écharpés : Bianca. Bianca et son fils. Bianca et sa trahison. Bianca et la peur dans son regard quand elle l’avait reconnu dans le diner ce soir là. Qui ne voulait pas l’écouter, qui ne voulait pas l’entendre. Qui refusait de se justifier aussi. Il aurait pu tuer tout le monde, ce soir là, tellement il était en colère. Tellement il avait de la peine, aussi. A la place, il avait vidé l’une des bouteilles d’alcool fort de sa petite cave de cuisine, et avait attendu que la torpeur le cueille et le rende inoffensif jusqu’au lendemain. C’était terrible de se dire qu’il avait besoin de ça pour ne pas être un danger pour les autres, mais au moins, il l’avait fait, plutôt que de répondre à ses pulsions primaires. Peut-être que lorsqu’il en parlerait à Gabriella, elle le féliciterait. Ou pas, il n’était pas trop sûr sur ce coup là.
Il se laissait aller à ses considérations oscillant entre ruminations et divagations métaphoriques quand il entendit le bruit d’un poing qui toque contre sa porte. Le chien qui dormait à ses pieds se redressa d’un bon en position défensive, les oreilles couchées, grognant en direction du hall d’entrée. Forcément, il n’invitait jamais grand monde, Parrish, alors la pauvre bête n’avait pas franchement l’habitude. Le GI se releva sans se presser, caressant la tête du chien pour le tranquilliser et lui intimer de ne pas bouger, alors qu’il se trainait jusqu’à la porte d’entrée. Il était bien beau comme ça, sa bière à la main, son débardeur gris sur le dos et son treillis de repos sur les fesses, mais ça, il s’en foutait un peu. Par précaution, il vérifia l’identité de son inopportun nocturne par le judas, puis fronça les sourcils avant d’ouvrir la porte. Pour une surprise, c’était une surprise : devant lui se tenait Blake, les bras croisés, la mine sombre. Il s’appuya contre l’encadrement de la porte, circonspect :

- L’est un peu tard pour m’inviter à diner, un peu tot pour déjeuner. Qu’est ce qui se passe ?

Surement rien de bon, pour qu’elle se pointe devant chez lui en plein milieu de la nuit. Il lui fit un geste du menton l’invitant à rentrer, vérifiant que personne ne guettait dans le couloir, avant de refermer derrière elle. Ça s’annonçait festif tout ça.


Dernière édition par Parrish Kane le Lun 16 Mai 2016 - 23:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeMer 11 Mai 2016 - 19:24


I've got thick skin and an elastic heart
— parrish & blake —
You keep on crying, baby I'll bleed you dry. Skies are blinking at me. I see a storm bubbling up from the sea. Where am I now, baby where do I sleep ? Feels so good but I'm old. 2000 years of chasing takin' its toll And it's coming closer. — closer

La journée a passé si vite. Le petit frère qui a insisté pour l'accompagner au gym. Il a fait quelques enchaînements avec elle pendant qu'elle se défoulait dans les sacs de sable. Chacun des coups, plus forts les uns que les autres. Elle frappe, frappe et frappe jusqu'à ce que son cadet n'arrive plus à maintenir le sac en place. Elle s'excuse, et décide que s'en ait assez pour aujourd'hui. Elle en peut plus de cette ville. De ses gens. Mais elle reste, par amour pour sa famille et dans l'espoir de revoir réapparaître la petite Lydia un jour. Entre-temps, elle doit vivre sa vie même si le passé semble être la seule chose qui la préoccupe désormais. Lydia, ouais. Russell aussi. La veille, leur rencontre a déparée. L'accuser de mentir, l'accuser de briser la confiance. Mais quel culot ! C'est lui qui a trompé la belle quand elle était déjà à son plus bas. Il n'a pas le droit de l'accuser de tout cela. Ouais, elle est une mutante et alors ? Ouais, elle ne lui a rien dit ? Et alors. À quoi ça aurait servi ? Elle ne veut pas de ce pouvoir même s'il est utile de temps en temps. En ce moment, tout ce qu'il fait est la tourmenter de la douleur d'autrui. Alors dès que l'entraînement est fini, elle dit au aurevoir à son frère et retourne à l'appartement. Quand elle entre, la première chose qu'elle voit est son bureau rempli de papiers sur la disparition de sa fille. Peut-être bien qu'elle se torture avec tout cela. Peut-être bien qu'elle devrait passer à autre chose.

Essayer d'avancer plutôt que de laisser le passé la rattraper sans arrêt. Mais elle en est incapable. C'est tout ce qu'elle sait faire présentement. Sans emploi, solitaire. Elle ne peut que remuer les souvenirs et les décortiquer. Toujours le visage de Lydia lui revient. Suivi de près par celui de Russell. Et penser à lui présentement ne fait qu'enflammer le sang dans ses veines. Ses reproches, elle n'en veut pas et des excuses, il en aura pas. Les cris, la colère qui l'a consumé la veille n'est toujours pas dissipée. Le gym, et le verre d'alcool fort qu'elle se fait couler ne font rien. Quand elle y pense, elle serre la mâchoire. Les heures passent, minuit sonne. Et elle n'arrive pas à fermer l'oeil, incapable de se mettre en pyjama non plus. Alors, elle prend une douche, s'imagine que ça va la nettoyer de toutes pensées négatives mais rien n'y fait. Russell. Russell. Son visage et ses reproches la poursuivent d'une pièce à l'autre. Elle veut le détester mais elle en est incapable. Autrement, il lui serait tellement facile de passer à autre chose. De s'calmer et de ne pas s'préoccuper l'esprit avec lui. Mais voilà, ça fait deux ans qu'elle se dit que c'est fini... mais alors pourquoi ne passe-t-elle pas une seule journée sans penser à lui. Elle s'accroche au lavabo, croise son propre regard dans le miroir. Si ça continue comme ça, elle n'arrivera pas à dormir de la nuit. Elle a beau être confuse et perdue ses temps-ci, elle ne fait pas d'insomnie ordinairement. La belle a besoin d'un repère. Parce que le passé pèse trop lourd.

Le passé... Bientôt, l'visage de Parrish lui revient. Lui aussi c'est un putain fantôme du passé qui réapparaît pour la hanter. Sur un coup de tête, sans réfléchir, elle décide d'enfiler son veston de cuir et quitte l'appartement. Sa moto en main, elle roule à travers la ville et laisse le vent fouetter son visage. Cette petite balade réussit à l'apaiser un peu, bien qu'un air morose continue de planer sur les traits de son joli visage. Elle s'arrête devant l'immeuble du chasseur. Après leur rencontre, il ne lui a pas été très difficile de savoir où il habite. Pour le garder à l'oeil, s'assurer qu'il ne fait pas de bêtises. Maintenant lui aussi connaît sa nature mutante. À croire qu'elle ne peut plus y échapper désormais. Elle monte vite les escaliers jusqu'à son logement et elle cogne. Sèchement. Il doit probablement dormir à cette heure mais elle n'est pas du genre à se gêner. Et elle attend... jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur un Parrish bien à son aise mais visiblement surpris de la voir débarquer chez lui comme ça, sans s'annoncer. « L’est un peu tard pour m’inviter à diner, un peu tot pour déjeuner. Qu’est ce qui se passe ? » Il la laisse alors entrer, ce qu'elle fait en se débarrassant de son veston qu'elle va déposer sur une chaise non loin. « J'venais juste vérifier que t'étais pas mort depuis notre dernière rencontre. Pis j'arrive pas à dormir alors j'me suis dis hell, j'vais aller emmerder Parrish un peu. Ta tête, comment elle va ? » Blake jette un coup d'oeil au chien qui grogne doucement, se rappelant de l'amour du Kane pour ces bêtes-là. Elle se retourne et plante son regard dans le sien. La dernière fois qu'ils se sont quittés, ils ont eu l'air bien brillants à ce qu'elle se voit obligée de l'assommer pour s'trouver une excuse de la laisser filer. Elle sait qu'elle a frappé assez fort, elle a ressenti la même douleur que lui, bien qu'ça, il l'ignore encore. « Tu m'en offre une. » Entre ordre et question, en baissant les yeux sur sa bière qu'il tient en main.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeJeu 12 Mai 2016 - 22:39

Elastic heart
Parrish & Blake

Sans opposer beaucoup de résistance, Parrish s’était effacé de devant la porte pour laisser Blake passer et faire comme chez elle, se frottant l’arrière du crâne d’un air à peine décontenancé. Il aurait pu l’être pourtant, d’abord du fait de l’heure tout à fait indécente de sa visite, et ensuite tout simplement par le fait qu’elle puisse penser que débouler chez lui à l’improviste puisse être une bonne idée : après tout, leur dernière rencontre s’était quand même soldée par un coup de branche derrière les oreilles, qui avait d’ailleurs valu à Parrish les railleries de son coéquipier jusqu’à ce qu’il menace de lui mettre son poing dans la gueule si il ne la fermait pas. Ensuite, il avait eu une bosse ridiculement grosse pendant bien une semaine sur le crâne, et la migraine qui allait avec. Alors non, honnêtement, il ne s’attendait pas trop à la voir débarquer comme ça, mais après tout, pourquoi pas, hein ? Quitte à s’emmerder, au moins à deux le temps passait plus vite :

- J’sais pas si je dois me sentir flatté ou insulté, en fait. Je vais rester sur un entre deux. J’ai du perdre un quart de mes neurones restant, bientôt il va falloir me réclamer la pastille des handicapés, parce qu’il doit plus rester grand-chose. Mais ça va.

C’était une de leurs blagues récurrentes à l’armée, la « stupidité » de Parrish, rapport au fait qu’il n’avait jamais poursuivi ses études après le lycée, s’engageant à l’armée dès sa majorité. Parrish assumait totalement son manque de connaissances académiques, pour la simple et bonne raison que savait qu’il n’était pas stupide : simplement, ses connaissances étaient beaucoup plus pratiques et pragmatiques, allant de la capacité à allumer un feu en toute circonstance ou de reconnaitre les espèces de végétaux comestibles sur presque tous les territoires. Alors bon, s’y connaitre en lettres classiques, c’était bien beau, mais sur un conflit armé, ça vous faisait pas tenir super longtemps, clairement. Il referma la porte à double tour derrière eux, avant d’amener la jeune femme jusqu’au salon salle à manger  qui faisait office de pièce à vivre : l’endroit n’était pas immense mais il était propre, et surtout rangé avec une maniaquerie inhérente au passé militaire de celui qui vivait là. C’était pas le grand luxe, mais tout était à sa place, et rien ne dépassait, à part peut être le chien qui venait renifler la main de Blake en remuant mollement la queue :

- Tu peux être tranquille avec lui, il mord pas. Il a pas de nom non plus, de toute façon il repond que lorsqu’on le siffle. A mon avis comme c’est un vieux machin, il doit être à moitié sourd. Pis vu l’état dans lequel il était quand j’l’ai ramassé, c’est déjà un miracle si il est pas encore mort. Installe toi hein, la place est chaude.

La laissant prendre ses aises sur le canapé, il partit chercher une bière dans le bac du frigo, lui décapsulant dans un « Poc » qui sembla résonner dans toute la pièce, avant de venir s’asseoir à coté d’elle en lui tendant la bouteille d’où s’écoulait un peu de mousse. Il prit une gorgée de la sienne, avant de s’installer un peu plus confortablement dans le fond du canapé :

- Du coup, j’peux savoir ce que tu fous chez moi à 3h du mat’, ou on s’en branle et on se fait une partie de bataille ?

En réalité, la justification de sa présence ne lui importait pas tant que ça, il n’était pas bien difficile à vivre, Parrish, il était rare qu’il pose beaucoup de questions. C’était surement ce qui l’avait perdu avec Bianca, son coté un peu trop confiant, en général. Une gorgée de plus, puis il tourna la tête vers Blake en attendant sa réponse : tout ce qu’il espérait, c’était que c’était pas un rebondissement dans son histoire de gamine perdue et tout le bordel. Parce que clairement, ça, il saurait absolument pas gérer. Déjà, c’était pas dans ses cordes, et ensuite parce que le concept était beaucoup, beaucoup trop proche du délire de son ex et de son gamin mutant pour qu’il soit en mesure de réfléchir de manière objective à la situation. Limite, si c’était une histoire de fesses, de mecs à qui péter la gueule, il préfèrerait, à tout prendre.

-... Une clope ? Un cigare? Il me reste un ou deux cubains un peu vanillés, ils sont super bons. Quand on aime ça quoi.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeVen 13 Mai 2016 - 0:28


I've got thick skin and an elastic heart
— parrish & blake —
You keep on crying, baby I'll bleed you dry. Skies are blinking at me. I see a storm bubbling up from the sea. Where am I now, baby where do I sleep ? Feels so good but I'm old. 2000 years of chasing takin' its toll And it's coming closer. — closer

Entrant doucement dans l'appartement, Blake fait un tour rapide et observe les lieux. Le chien, les meubles, la propreté. C'est plutôt ordonné, bien plus que chez elle. Apparemment, elle s'est laissé allé un peu trop. C'est surtout les dossiers concernant Lydia qui viennent tout mettre sans dessus dessous. Pas Parrish. Tout est bien en ordre. La belle ne peut s'empêcher de se demander depuis combien de temps il vit là. Il n'a toujours pas été clair sur sa venue dans le coin. Sauf qu'il cherche quelqu'un. Bienvenue dans le club... Sauf que Lydia a disparu depuis tout juste deux ans et elle sait déjà que quand elle va la retrouver, et si elle la retrouve, elle va la serrer dans ses bras si fort qu'elle risque de la tuer après tant d'efforts pour la trouver. En attendant, tout ce qu'elle peut faire est d'survivre parce que vivre... c'est pas vraiment ça. Essayer de passer d'un jour à l'autre sans trop désespérer. Mais avec ce qui se passe avec Russell présentement, il ne lui rend pas la tâche facile. Il est passé où le ; pour le meilleur et pour le pire ? À défaut de pouvoir passer à autre chose, autant se rendre utile et rendre visite à ce second fantôme de son passé et s'assurer qu'il ne va pas trop mal après le coup qu'elle lui a envoyé derrière le crâne. « J’sais pas si je dois me sentir flatté ou insulté, en fait. Je vais rester sur un entre deux. J’ai du perdre un quart de mes neurones restant, bientôt il va falloir me réclamer la pastille des handicapés, parce qu’il doit plus rester grand-chose. Mais ça va. » Elle lui lance un sourire désolé. C'est vrai que les circonstances de leur dernière rencontre, et première depuis plus de dix ans... n'a rien eu de joyeuse. Bien loin de la scène qui se joue présentement, au milieu de ce salon bien simple. Elle hausse les épaules, se sentant assez à l'aise pour y aller d'une confidence qui pourrait au moins essayer d'acheter la paix, faire la trêve. S'il ne l'a pas dénoncée depuis la dernière fois, elle peut se permettre de lui avouer qu'elle n'a plus trop l'usage de son don. « Si ça peut te faire plaisir, j'ai plus le contrôle de mon pouvoir alors en t'assommant, j'me suis bien fait mal aussi. J'me suis pris c'que tu as ressenti sur la tête. On avait l'air de deux vrais cons. Toi étendu dans l'herbe et moi sonnée, assise à côté. » Il lui parle alors du molosse qui s'approche et étudie la Ashcroft avant de réaliser qu'elle n'a aucun intérêt pour lui et d'aller s'installer un peu plus loin. Si le pauvre n'a pas de nom, il doit certainement venir des rues. Elle n'est pas surprise de voir que Parrish l'a pris sous son aile. Ce qu'elle est surprise par contre, c'est de le savoir chez les hunters désormais. Par contre, elle n'est pas venue ici pour le questionner sur tout cela. C'est sa vie, il fait ce qu'il souhaite. Si la belle avait encore travaillé au poste, peut-être bien qu'elle s'en offenserait plus mais il y a longtemps qu'elle a perdu foi en la loi désormais. Puis bon, il est pas assez cinglé pour la buter elle aussi. Il n'a pas cherché à la tuer ou même la capturer l'autre jour dans les bois. C'est un signe qu'il y a encore de l'espoir pour lui. En réalité, depuis Adrian, elle se rend compte que ce ne sont pas tous les hunters qui sont des tueurs sanguinaires. Autrement, elle ne se serait jamais présentée ici, en cette nuit sans lune.

Elle le voit revenir avec une bière pour elle entre les mains et l'attrape quand il lui tend. Aussitôt, elle prend une gorgée pour empêcher que la mousse s'étale partout. Et parce qu'elle meurt de soif. « Du coup, j’peux savoir ce que tu fous chez moi à 3h du mat’, ou on s’en branle et on se fait une partie de bataille ? ... Une clope ? Un cigare? Il me reste un ou deux cubains un peu vanillés, ils sont super bons. Quand on aime ça quoi. » Elle fait signe que non de la tête tout en prenant d'autres gorgées de sa bière. Elle soupire en passant ses doigts contre ses yeux qu'elle frotte un moment. On pourrait méprendre ce geste pour de la fatigue mais pourtant, elle est bien réveillée. Seulement un réflexe, un besoin de chasser Russell de son esprit... lui qui plane encore au dessus de sa tête pour une raison qu'elle ignore. « Hm... Non merci, j'fume plus en fait. » Depuis l'armée, y'a bien des choses qui ont changé. Elle mange mieux, ne fume plus. Avant son divorce, elle ne buvait pratiquement plus également. Maintenant c'est une autre histoire. Déjà qu'elle ne se voyait pas mère quand elle était tombée enceinte de Lydia, la belle avait complètement changé son mode de vie. Mais sans Lydia, ses mauvaises habitudes étaient revenues, sauf fumer. Bien étrangement. « Quant à c'que je fais ici, c'est pas mal compliqué mais en gros, j'avais besoin d'me changer les idées. » En réalité, ce n'est pas si compliqué que ça. Le Kane n'est pas le seul ex récemment qui a appris pour sa mutation et ça a viré au drame. Parler de trahison, tout ça. De se faire confiance. Russell a bien mal pris le fait qu'elle a gardé secret son don et elle a beau essayer d'expliquer pourquoi, y'a rien à faire. Il se sent trahi. Si y'en a bien un qui a trahi l'autre, c'est lui quand il est allé se perdre entre les cuisses d'une autre. Juste y repenser vient voiler le visage de la Ashcroft d'un air sombre. Pourquoi elle est là ? Un coup de tête, une envie soudaine. Elle ne sait pas trop. Alors, elle garde le silence un instant, boit quelques gorgées avant de planter son regard dans le sien. « Puis bon, jouer à la bataille c'est pas vraiment ce que j'avais en tête. J'connais d'autres façons qu'on avait de s'éterniser jusqu'à 3 heure du mat. » Au départ, ce n'est pas pour revenir dans le passé qu'elle était venue ici. C'était pas pour faire ce genre de remarque aguicheuse mais maintenant qu'elle y est, Blake ne veut qu'une chose. Ne plus penser à rien. S'évader, échapper à la réalité. Elle réalise lentement que même après dix ans, Parrish n'a pas changé. Il ne la laisse pas indifférente, autant qu’auparavant si ce n'est plus. Faut croire qu'elle a vraiment un truc pour les grands bruns avec des caractères explosifs. Comme le sien au fond. La mutante s'installe dans le canapé plus profondément, se rapprochant du hunter et se tournant pour mieux lui faire face. Un air amusé sur ses traits fins, la bière qu'elle porte une nouvelle fois à ses lèvres.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeLun 16 Mai 2016 - 1:00

Elastic heart
Parrish & Blake

Face aux excuses des plus originales de Blake, Parrish se contenta d’hausser les épaules sans rajouter quoi que ce soit : il n’était pas spécialement ravi de l’apprendre, mais il n’avait pas forcément envie d’en rajouter une couche sur la transmutance de sa camarade. Moins il en savait, en fait, mieux il se porterait. Alors il se limitait à quelques grognements compatissants, alors qu’il s’installait à coté d’elle, à distance respectable, mais sans aucune gêne. Pourquoi devrait il en avait avec Blake, de toute façon ? C’était pas comme si ils ne se connaissaient pas. Ils n’étaient peut être plus aussi proches et intimes qu’avant, mais bon, c’était pas une inconnue, puis au beau milieu de la nuit, il était trop tard pour les minauderies policées.  Il sourit un peu en apprenant que Blake ne fume plus : ils avaient l’habitude de s’en griller une en fraude souvent quand ils faisaient leurs gardes ensemble, soit disant que c’était mal vu de fumer quand on était dans l’armée, rapport à l’odeur, au manque de souffle, des conneries du genre. En attendant, Parrish et ses cigares ou ses roulées, tout le monde les reconnaissait, et ça faisait partie du personnage, au final :

- C’bien dommage pour toi. Moi si.

Joignant le geste à la parole, il attrapa une des clopes dans le paquet sur la table, et l’alluma sans plus de cérémonie. C’était bien son truc ça, une clope, une bière, et il attendait que le marchand de sable passe. Parfois un bouquin, parfois de la musique ou la télé, parfois rien du tout et on attend que les heures tournent dans le cadran de l’horloge sur le mur. Il tira une seconde latte quand elle lui expliquait n’avait aucune véritable raison d’être là. Mouais. Se changer les idées tard dans la nuit, c’était souvent qu’on avait le cerveau trop rempli d’autres choses que des vapeurs d’alcool et de fumée de cigarettes. Mais si elle n’avait pas envie de s’étendre, il n’insisterait pas trop. C’était pas ses affaires, de toute façon, alors pas besoin de l’enfoncer si elle n’avait pas envie de causer.

- C’balot, j’suis pas le clown du coin pour te faire marrer pourtant.

En tout cas il ne l’était plus, plus comme avant en tout cas. Son humour était plus acide, bien plus piquant qu’auparavant, où les blagues potaches et autres canulars bon enfant étaient sa spécialité. Aujourd’hui, en dehors de l’ironie et du sarcasme, il ne restait plus grand-chose. Il s’était peut être un peu aigri, à force. Ou alors il avait juste caché tout ça tout au fond de lui. A nouveau, la remarque de Blake le fit sourire, furtivement : clairement, sortir avec une insomniaque comme lui avait eu ses avantages, dans le temps. Toutes les heures qu’ils ne pouvaient pas passer ensemble le jour, ils les rattrapaient la nuit, si bien que le manque et les tensions étaient bien moins présentes dans leur couple que dans d’autres qui, leur journée terminée, s’effondrait sur leur plumard sans avoir le temps de s’échanger un mot. Eux, fatigue ou pas, ils étaient toujours à cent à l’heure, croquant la vie et tout le reste à pleine dent. Dormir, ils feraient ça quand ils seraient morts. Voilà leur ancien crédo. Il reposa sa bière sur la table, alors que Blake se tourne vers lui pour lui faire face. Ça fait longtemps qu’il ne l’avait pas vu d’aussi près, du coup, puisque dans la forêt, ils avaient gardé leur distance tout le long de la conversation. A présent, elle était à portée de bras, à moins d’un mètre, et malgré la pénombre de la pièce, il avait tout le loisir de redécouvrir son visage félin. Blake avait toujours été une jolie fille, elle était devenue une belle femme. Ses traits s’étaient durcis avec le temps et l’expérience surement, mais restaient empreints d’une délicatesse et d’une finesse qui leurs étaient propres. Parrish aurait tout à fait pu saisir la perche que lui tendait la jeune femme – il n’était pas stupide, il savait à quoi elle faisait référence- , mais … Mais pour l’instant, il était lui-même trop préoccupé par ses propres ruminations pour céder si facilement à l’appel de la jeune femme. Il lui sourit, de son sourire un peu de travers, avant de lui tapoter le genou et de se redresser sur ses jambes :

- Ouais, fin on a fait des tas de trucs à 3 heures du mat, genre des paris à la con, guetter l’arrivée de convois d’armes, préparer des pancakes pour le lendemain…
* il se frotta le menton, pensif* Après, j’suis pas méga sur d’avoir tout ce qu’il faut dans mon frigo pour faire des pancakes. C’est un peu la dèche ici, clairement, faudrait que je fasse les courses.

Oui, bon, il meublait un peu, mais c’était plus par… Timidité qu’autre chose. C’était que malgré tout, il n’était pas qu’un gros bourrin, le Parrish. Il avait des sentiments et tout genre, vraiment. Et surtout, il n’était pas du genre à sauter sur une fille comme un chien affamé. Il les respectait, lui, les filles. Et si il devait céder aux charmes de Blake à un moment, il voulait d’abord être sur que c’était bien ce qu’elle voulait, à cet instant précis. Histoire que rien ne puisse lui être reproché le lendemain quoi.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeLun 16 Mai 2016 - 18:06


I've got thick skin and an elastic heart
— parrish & blake —
You keep on crying, baby I'll bleed you dry. Skies are blinking at me. I see a storm bubbling up from the sea. Where am I now, baby where do I sleep ? Feels so good but I'm old. 2000 years of chasing takin' its toll And it's coming closer. — closer

La bière à ses lèvres de temps à autre, elle voit son air désolé à ses confidences sans s'étendre sur la question. La question des mutants ça le rend mal à l'aise de toute évidence alors Blake ne s'y attarde pas plus. De toute façon, elle aimerait bien elle aussi de penser à ça. De sentir les gens malades autour d'elle. Elle voudrait pouvoir retourner travailler maintenant que la plupart des chasseurs au poste ont été virés ou suspendus comme Felix, l'origine de tous ses problèmes. Maintenant, elle pourrait retourner, faire coffrer les criminels, défendre les innocents. Mais elle ne peut pas. Coincée avec le mal des autres. Il lui serait impossible de faire son boulot correctement, d'arrêter des truands sans risquer que cela ne tourne mal et qu'elle doit tirer, frapper, étouffer. Alors, elle continue de se morfondre chez elle. Ou plutôt chez Parrish ce soir. Une visite impromptue, sur un coup de tête. Elle a besoin de s'accrocher à quelque chose, de chasser les idées noires et la colère que lui inspire sa situation mais aussi cette histoire avec Russell. Déjà, l'appartement un peu sombre l'apaise. L'alcool aussi. Le Kane s'allume une cigarette et la fumée joue aux narines de la métisse doucement. Bizarrement, elle se calme. C'est peut-être la présence familière de Parrish qui fait baisser la garde de l'ancienne flic mais cette fois, la scène qui se joue ne ressemble pas du tout à celle dans la forêt.

L'étape du choc et de la surprise étant passée, ils peuvent enfin relaxer. Car la dernière chose que la mutante veut c'est de savoir que Parrish est son ennemi. Hunter, et mutante à prendre une bière dans un salon. Une vision des plus incongrue et pourtant, ça lui semble tout à fait naturel à la belle. Comme dans le bon vieux temps... « C’balot, j’suis pas le clown du coin pour te faire marrer pourtant. » Dans le temps c'était le cas pourtant, qu'elle se retient de répondre. Y'avait pas plus taquin que lui... Elle se demande soudain ce qui a pu se passer pour qu'il soit descendu si bas. Elle déteste le voir comme ça. De le savoir chasseur aussi. Ce n'est tellement pas l'image qu'elle a du Kane qu'elle a connu. Elle se promet de ne pas le laisser sombrer davantage. Cependant, elle sait qu'il n'est pas du genre à ce confier le grand brun. Comme elle, il garde tout bien enfoui en dedans et quand ça sort, tout explose. Elle le sait, elle le sent bien qu'elle n'a jamais eu à être témoin en ce qui la concerne. D'autres soldats un peu tarés, eux ont été victimes du couple. Alors Blake ne se fait pas d'illusions, la seule façon qu'elle connait pour l'épauler un peu, lui faire sentir qu'il n'est pas seul, c'est sa présence silencieuse. De toute façon, Blake n'est pas trop douée côté sentiment et réconfort. Elle ne sait jamais quoi dire dans de tels cas. En réalité, les seules présences féminines dans sa vie sont les seules qui peuvent voir une Blake plus douce, presque vulnérable par moment. Pour le reste, la Ashcroft est une vraie dure à cuire en permanence. Elle est comme ça, tout simplement. Ce n'est pas un acte, ce n'est pas un bouclier qu'elle porte pour ne pas laisser voir sa faiblesse. Elle se sent juste bien à avancer la tête haute malgré toutes les emmerdes qui l'entourent. Cela n'empêche pas qu'elle n'a pas besoin d'un peu de compagnie de temps en temps. Et comme Russell et elle ne font que se déchirer en ce moment, elle se tourne vers des hommes qu'elle respecte. Darian le premier même si ça n'a été que le résultat d'une soirée trop arrosée.

Maintenant Parrish. Ouais, maintenant qu'elle est là, elle se rappelle les bons moments, ses bras, ses baisers. Ça lui manque. Elle en veut plus et ne se gène pas pour y faire allusion. « Ouais, fin on a fait des tas de trucs à 3 heures du mat, genre des paris à la con, guetter l’arrivée de convois d’armes, préparer des pancakes pour le lendemain… Après, j’suis pas méga sur d’avoir tout ce qu’il faut dans mon frigo pour faire des pancakes. C’est un peu la dèche ici, clairement, faudrait que je fasse les courses. » La Ashcroft laisse tomber un sourire exaspéré et secoue un peu la tête devant son acte à se la jouer nonchalant. Inatteignable. C'est pas ainsi qu'il se la jouait dans le temps. Blake avait été une des rares femmes dans l'armée et Parrish avait pu se vanter d'avoir réussi à mettre le grappin sur elle. Ils avaient fait une excellente équipe tous les deux, c'est bien dommage que le Destin les aient séparés pour faire du hunter un être beaucoup plus sombre que le soldat marrant qu'elle a connu et aimé. De même, la vie a fait de Blake une femme qui ne sait plus où elle en est alors que toute sa vie, elle a toujours su qui elle est et ce qu'elle veut. Maintenant, elle marche le cul entre deux chaises sans arrêt et ça la rend folle. Cependant, ce soir, elle sait ce qu'elle veut. Ça devient évident à la seconde où il se montre plus difficile d'approche que dans leurs jeunes années. Ce n'est pas la première raison de sa venue mais maintenant qu'elle est là, elle sait que c'est un moyen parfait pour se changer les idées, se perdre et échapper à la réalité le temps de quelques plaisirs. Et elle sait que Parrish est doué, il l'était dans le temps, pourquoi ce serait différent aujourd'hui. Au contraire, tout devenait meilleur avec l'âge non ? Comme le vin. La belle finit par se redresser elle aussi pour faire face à Parrish. Elle pose sa bière sur la table elle aussi et relève le regard pour le planter dans le sien. Rictus aguicheur sur le coin des lèvres. « Ok, on peut faire des paris. J'parie que ça va finir sur le lit, sous le lit, dans la cuisine, ici même sur le divan, même. » Elle pense pendant un instant retirer déjà sa petite camisole blanche, pour ne pas y aller par quatre chemins mais ce serait enlever un peu de plaisir à toute cela. Le regard sombre de la belle pétille de défi alors que son corps vient plutôt frôler le sien dangereusement.

Ça la tue cette proximité, elle voudrait déjà lui sauter au cou, foutre à terre les préliminaires mais elle bien jouer un peu. La Ashcroft sait qu'elle est une belle femme, en joue rarement mais cette fois, pourquoi pas. Cependant, elle reprend lentement son sérieux pour ancrer son regard dans le sien après être passé quelques instants sur ses lèvres. Il a peut-être une petite amie qu'elle se dit soudain... mais si c'était le cas, il ne serait pas seul avec un pauvre chien à ruminer ses pensées à trois heures du matin lui aussi. « Tu m'avais manqué, Parrish. » Non pas des paroles pleines de sentimentalité mais plutôt de tension, de désir. Merde, elle n'aurait pas dû venir ici. Si elle essuie un nouveau refus, elle risque de repartir de chez lui plus frustrée encore que lorsqu'elle était arrivée. Elle supplie les dieux auxquels elle ne croit même pas de lui épargner cela. Qu'il succombe, qu'ils se perdent. Elle a besoin d'oublier, elle a besoin de ses mains, de ses lèvres, de son corps. Et le corps de la belle se presse au sien plus langoureusement encore, alors que son visage s'approche des siennes, quelques centimètres, quelques millimètres...
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeLun 16 Mai 2016 - 19:16

Elastic heart
Parrish & Blake

Si il y a bien un truc qui n’avait pas changé chez Blake, après tout ce temps, c’était qu’elle était du genre à savoir ce qu’elle voulait. Il fallait dire que dans leur job, le doute et les hésitations n’avaient pas leur place. On réfléchissait vite, et on se décidait plus vite encore. Si Parrish et Blake avaient grimpé les échelons aussi rapidement, c’était justement parce qu’ils étaient du genre réactifs. Et déterminés. C’était d’ailleurs de la détermination qu’il pouvait lire dans le regard de la jeune femme. C’était marrant, totalement improbable, et c’était peut être ça qui fit ricaner Parrish alors qu’elle s’approchait de lui comme une lionne de sa proie. Il se gratta la tempe avec un demi sourire sur sa gueule cassée : avait elle donc pris un si gros coup sur la tête en même temps que lui, qu’elle n’avait plus les yeux en face des trous ? Il n’était plus vraiment le beau gosse qu’il avait été dix ans plus tôt : il avait le nez totalement cassé, des cicatrices un peu partout sur la tronche et partout sur le corps. C’était une gueule cassée Parrish, une vraie, et même si à l’époque, Bianca lui disait que ça lui donnait un charme, il était conscient que ça le rendait surtout inquiétant, et il n’était pas difficile de lui imaginer un passé de gangster ou de mafieu. Rajoutez à ça une carrure de bucheron, on était loin du chippendale ou du minet qu’on croque en une seule bouchée.

- Ah ouais ? ça ressemble plus à une prédiction qu’à un pari ton truc. Ça sent le chiqué, clairement.

Il ne recula pas quand elle s’approcha un peu plus, son sourire goguenard sur les lèvres : Alors c’était ça, le but de sa venue ? Elle se sentait seule, elle s’emmerdait, alors pourquoi pas voir ce bon vieux Parrish pour remettre le couvert une fois ? Pas que l’idée lui déplaise, loin s’en fallait même, c’était pas comme si elle était vilaine, la Ashcroft, plutôt le contraire. Mais ça l’amusait de s’imaginer ce qu’elle pensait de lui : évidemment il serait disponible et célibataire, ce serait trop bizarre qu’il soit en couple, hein ? Quel genre de femme serait suffisamment folle pour rester avec lui sur du long terme ? Elle avait raison, cela dit. Il roula des yeux, dominant la jeune femme de toute sa hauteur alors qu’elle le fixait d’un air intense, murmurant quelque chose dont il ne crut pas un mot. Il n’avait jamais manqué à personne, ni à elle, ni à Bianca, ni même à sa famille qui lui avait tourné le dos des années avant. Alors lui dire ça, comme ça, sans détour, il trouvait ça gonflé. Il posa sa bière sur la table à son tour, clairement amusé par le petit jeu de la jeune femme :

- Si je te manquais tant que ça, t’aurais du m’envoyer un email, on aurait bien trouvé un moyen de s’croiser quelque part…

Evidemment, il savait que ce n’était pas de ça dont elle parlait. Ce à quoi elle faisait référence était on ne peut plus explicite, quand on savait un tout petit peu lire le langage du corps. Merde alors, peu importait qui était ce type –y avait forcément un type- , il avait du faire sacrément de la merde pour qu’elle vienne se jeter dans ses bras comme on se jette dans la gueule du loup. Alors soit il avait une femme et des momes dans un coin et lui avait jamais dit quoi que ce soit, soit …. Soit y avait un rapport avec sa gamine à elle. Le père, peut être. A mesure que le visage de Blake s’approchait du sien, il chassait virulemment ses idées au fond de sa tête. Au pire, les raisons, c’était les siennes, et ça ne le regardait pas au final. Il l’avait pas forcé à venir, clairement pas, et il ne l’avait pas installé sur ses genoux non plus. Avant que le contact se fasse, une pensée furtive fit apparaitre le visage de Bianca devant ses yeux, les faisant serrer les mâchoires, avant qu’il n’efface sans plus attendre les derniers millimètres qui se dressaient encore entre eux, alors que ses bras emprisonnaient sans douceur le corps de la jeune femme contre le sien. Au diable l’illustre inconnu qui avait merdé. Au diable Bianca qui avait merdé aussi. Il n’appartenait plus à personne, alors il n’aurait à répondre de ses actes que devant Blake, plus tard. Sa bouche trouva sans difficulté celle de Blake, alors que les vieux mécanismes se remettaient en marche. Le corps de quelqu’un, ça ne s’oubliait pas, surtout quand on avait passé des années avec cette dernière. Blake et Parrish, c’était de l’histoire ancienne, mais puisque la mode était à la nostalgie, pourquoi pas ? Elle ne pourrait de toute façon pas lui faire plus de mal que ce qu’il lui autoriserait à lui faire. Il attira un peu plus la mutante contre lui, son regard sombre ravivé par un éclat d’avidité qui avait rejoint celui, toujours moqueur, de son amusement …
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeLun 16 Mai 2016 - 21:53


I've got thick skin
and an elastic heart
— parrish & blake —

La belle ne comprend pas sa retenue. Quoi, il se croit si peu attirant aux yeux de la Ashcroft ? Bah voyons. Ce n'est pas un nez cassé et des cicatrices sur lesquelles la mutante risque de s'arrêter. En réalité, Blake a toujours été attirée par les hommes brisés, les hommes marqués. Maintenant plus que jamais elle s'en rend compte. Qu'il pense ce qu'il désire, elle lui trouve un charmant particulier, un charme sombre, ardent. Brun, grand, comme Russell quoi. Les mecs qui ont l'air de gamins, qui font trop attention aux apparences, jamais la mutante ne leur a fait attention. Les mecs aux apparences négligées, ça lui fait perdre la tête à la Ashcroft et elle leur trouve une beauté pure, profonde - au Kane. Elle ne compte même plus le nombre de fois où elle a vu Russell revenir à la maison la gueule éclatée par un criminel qu'il tentait d'approcher pour une infiltration. Et à coup sûr, elle lui tombait dans les bras. Parrish lui, a l'air surpris qu'elle le trouve encore attirant malgré les années et les blessures visibles sur son visage. Au contraire, c'est bien ça qui vient changer le but de sa visite. Simple courtoisie, simple rencontre pour se changer les idées, le voir assis sur le divan, plus énigmatique que jamais, la pousse vite à se rendre compte d'une chose ; elle aimerait bien le redécouvrir, regoûter ses lèvres, revoir ce qui s'cache sous ses habits. Comme dans le bon vieux temps...

Puis bon, elle a bien changé elle aussi. Elle a quelques cicatrices dans le dos à cause de l'explosion qui a failli la paralyser quand elle était encore dans l'armée et sa petite amie au Kane. Elle a un large tatouage sur la cuisse, sur l'avant-bras aussi. Dans le cou. Elle est marquée elle aussi. Brisée. Mais son corps, elle en prend soin. C'est en partie pourquoi elle fait souvent du yoga. Pour se calmer, pour garder un contrôle sur sa vie mais aussi sur son corps. Elle s'entraîne, se défoule et si lors de ses années dans l'armée elle était plus chétive qu'aujourd'hui, s'il ose répondre à ses avances il découvrira bien vite qu'elle est un modèle abîmée elle aussi. Un très joli modèle cela dit, et elle le sait. C'est pourquoi la remarque de Parrish la fait sourire. « Ah ouais ? ça ressemble plus à une prédiction qu’à un pari ton truc. Ça sent le chiqué, clairement. » Un nouveau sourire voile les jolies traits de la métisse. C'est qu'il la morfond pour une voyante. Son pouvoir à elle, c'est pas d'prédire l'avenir mais de deviner ce qui se passe dans le corps des autres. Présentement, elle ne sait pas si elle est chanceuse ou non de ne pas le contrôler. Ce serait tellement plus facile de savoir s'il est ouvert à ses avances. Mais en même temps, elle n'a jamais cherché à utiliser son pouvoir de cette manière bien qu'elle s'en sait capable.

Finalement, elle ne s'inquiète pour rien... qui résisterait à la belle si ce n'est quelqu'un de déjà pris... et fidèle. Pas comme Russell a pu lui faire à elle. Mais bien vite, elle chasse cette pensée, Russell n'a plus d'emprise sur sa vie qu'elle essaie de se convaincre. Il a foiré. Elle veut juste oublier, retrouver un repère et dans ce cas-ci, Parrish. Une envie spontanée de se perdre dans ses bras et le petit jeu qui s'installe. Elle s'ait approché, féline. Blake n'est partout pas du genre charmeuse, et aguicheuse. Pourtant, avec Parrish, elle a l'impression que même les dix années de séparation n'a pas effacé leur complicité. Pas leurs camps ennemis, pas la violence qui règne dans leur quotidien non plus. « Si je te manquais tant que ça, t’aurais du m’envoyer un email, on aurait bien trouvé un moyen de s’croiser quelque part… » Non mais ta gueule, voilà ce qu'elle se retient d'lui lancer à la tronche. Un semblant de reproche qu'elle repousse bien simplement d'une moue provocatrice. Renfrognée et sensuelle à la fois. Combien de temps il allait revenir là-dessus. C'est juste impossible de comprendre comme ils ont pu vivre si éloignés pendant les dix dernières années. C'est le Destin. Le putain de Destin. Leurs vies qui ont continué leur cour. Qu'il la ferme et l'embrasse à la fin, car son visage si près du sien, c'est clairement le message qu'elle envoie silencieusement. Chaque muscles de son corps sont tendus, en attente de la décision finale.

Un moment de flottement et finalement, elle le voit l'attraper fermement et plaquer ses lèvres aux siennes. C'est à ce moment qu'elle se rend compte qu'elle avait cessé de respirer puisqu'elle se met à chercher son souffle entre deux baisers affamés. Bientôt ses pensées torturées sont remplacés par des pensées sulfureuses. Plus rien que la chaleur qui envahit lentement son corps pour embrouiller sa tête. Déjà, elle se met à oublier le monde autour pour profiter de ses baisers auxquels elle vient inviter sa langue à participer. Les mains de la belle viennent rapidement trouver les épaules de Parrish pour filer jusqu'à son cou et le plaquer encore plus à elle alors qu'elle sent ses bras faire d'elle sa prisonnière. Et elle ne résiste pas, au contraire, elle s'abandonne, profitant de sensations nouvelles et pourtant si familières. Quelques baisers brûlants et finalement, la belle attire le Kane au fond du divan, venant le surplomber à califourchon. Les rôles inversés. Comme si elle cherche à lui faire regretter d'avoir un instant hésité, d'avoir joué le difficile. Tout cela, sans quitter ses lèvres, sans laisser aucune distance s'installer, sans laisser la réalité revenir au galop. Parce qu'elle est - lentement - de plus en plus absorbée dans un tourbillon de désirs naissants. Elle laisse son instinct gagner alors que ses doigts viennent bien vite parcourir les muscles de son corps par dessus son débardeur. Et elle profite de chaque instants, la pression des bras de Parrish autour d'elle et le goût d'sa langue contre la sienne. La passion grimpe, délicieusement, si bien qu'elle peine à retrouver son souffle. Mais peu importe, qui a besoin de respirer au juste ?
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeLun 16 Mai 2016 - 23:01

Elastic heart
Parrish & Blake

C’est étrange, le concept des retrouvailles. Il y a celles qu’on prépare pendant des jours, des semaines, pour que tout soit parfait, avec les fleurs et le restau et tout le bordel, genre pour montrer à l’autre personne comme on est bien et qu’on a réussi sa vie et tout ça. On discute de nos réussites respectives, oh tu es mariée, mais c’est fantastique, blabla carrière, blablabla projets d’avenir, on trinque, on rigole, parfois on trompe le dis mari dans un coin du restau vite fait, et puis on retourne chacun chez soi tranquillement, avec la certitude que Ah, elle doit amèrement regretter de ne pas être restée avec moi avec toute la poudre que je lui ai jeté aux yeux, la garce. Et puis il y avait celles qui vous tombent dessus comme un orage d’été en plein nuit. Blake était plutôt un orage d’été, version ouragan même, à venir tempêter dans sa vie d’un seul coup, sans aucun signe avant coureur. Ça ne lui faisait pas plus peur que ça, cela dit. Les nuits d’orage offrent des spectacles magnifiques, souvent, alors que ses mains d’ogre parcourent le dos de la jeune femme sans pudeur, ses paluches calleuses lui devinaient une vie tumultueuse au gré des cicatrices pyrogravées sur sa peau. Il lui devine un « la ferme » dans le regard alors qu’elle vient se serrer contre lui sans qu’il n’ait besoin de lui demander une quelconque permission. Après tout c’est elle qui est venue le chercher, il n’est qu’une victime dans cette histoire. Enfin, il n’avait pas l’air trop malheureux de son sort, alors qu’elle l’attire à petits pas vers le canapé et qu’il s’y vautre sans protester. La faim de chair s’était réveillée au moment même où il avait senti la langue de la jeune femme glisser contre la sienne, alors qu’il l’attirait sur elle pour ne pas perdre un instant le contact entre leurs corps : ils n’avaient pas vingt ans, ils n’étaient pas des inconnus non plus, ils avaient passé l’âge des pudibonderies et des gestes timides. La timidité, c’était pas fait ni pour l’un, ni pour l’autre, de toute évidence, alors que les mains de Blake s’avançait sur son torse pour lui tirer quelques frissons : A défaut, il songea que là-dessus, elle ne serait pas trop déçue ; il n’était pas de ses vétérans qui s’étaient totalement allés au retour au pays. Le sport, notamment la boxe et la musculation avaient toujours été un exutoire contre la rage qui lui consumait le cerveau et les entrailles, et lui avaient permis par la même occasion de conserver une musculature et un physique appréciable. Quand on aime les muscles épais et efficaces, bien sur, pas ces trucs esthétiques de minettes de salle de gym.

Il sourit à demi en sentant le souffle de Blake se faire court contre le sien, alors que ses mains se sont glissées dans le bas du dos de cette dernière, glissant parfois le long de sa colonne vertébrale. Ce sourire se fait moins moqueur, empreint de quelque chose que ressemblait à de la douceur, sans en être tout à fait. Il avait envie d’elle, comme n’importe quel homme hétéro normalement constitué pouvait avoir envie d’une femme aussi attirante qu’elle pouvait l’être, mais pas que. Il avait envie de la regarder aussi, de croiser son regard et de chercher ce qu’il pouvait trouver dedans. C’était peut être un peu maso comme réaction, mais il voulait être sur, encore, que c’était bien avec lui qu’elle voulait faire ça, et pas avec le fantôme de celui qu’il avait pu être dix ans en avant. Parce que ce type là, il était mort sur le champ de bataille, et aucun baiser d’aucune princesse guerrière ne le tirerait de son sommeil éternel. Aussi, il posa son front contre celui de la jeune femme, contractant ses abdominaux pour se redresser un peu, alors que le bout de son nez de guingois venait effleurer la joue de la mutante en grognant d'une voix rendue rauque par ... Tout ça :

- Si tu veux changer d’avis, c’est maintenant. Après, je peux plus rien te promettre.

Guettant la réaction et la décision finale de Blake, ses mains étaient venues rejoindre ses hanches étroites, les passants de ce jean qui ne tarderait pas à voler si sa réponse était positive. Mais il lui fallait une réponse, une vraie, avant de lâcher les chevaux. C’était peut être un sauvage, dans son genre, un amant brusque aux gestes amples et puissants, mais avant de se laisser aller à l’ardeur de son désir, il devait être persuadé que c’était ce qu’elle voulait aussi. Il serait probablement hors de lui si elle se rétractait maintenant, effrayée par sa propre audace, se rappelant soudainement qu’elle avait un gentil mari à la maison, mais il n’insisterait pas et la ferait fuir, vite. Simplement, il espérait que ce n’était pas le cas. Il espérait vraiment. Sinon, elle était vraiment devenue tordue avec le temps, et ce n’était pas ce que lui disait son instinct, ce même instinct qui poussait ses pouces à caresser la peau de la jeune femme dans l’attente de sa sentence.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeMar 17 Mai 2016 - 0:18


I've got thick skin
and an elastic heart
— parrish & blake —

On lui aurait dit qu'elle trouverait Parrish dans le fond des bois quelques temps plus tôt, elle aurait rit au nez de cette personne. On lui aurait ensuite dit qu'elle se retrouverait à vibrer sous ses grandes mains parcourant son dos au milieu d'son salon, elle en serait morte de rire. Mais c'est bien la scène qui se joue à l'instant. Même en quittant son appartement, elle n'avait pas prévu un tel dénouement... et pourtant, ce n'est que le début. Ce serait cruel de reculer maintenant. Et de toute façon, elle n'en a pas envie. Même l'heure avancée de la nuit, ne la dissuade pas à enfoncer le grand brun dans le divan. La fatigue, le désespoir, la rancoeur, tout ça semble avoir pris la porte du moment qu'il l'a prise dans ses bras imposants. Absorbée par les baisers, elle perçoit tout de même le rictus qu'il affiche pendant un instant et quand il sépare sa bouche de la sienne, elle a l'impression que le temps s'arrête. Pourtant son visage reste si près du sien, à porter de ses lèvres... L'aventure de ses doigts sur son torse s'est arrêtée du même coup, se demandant bien ce qui arrive pour qu'il s'arrête ainsi sans pour autant la rejeter. Au contraire, la proximité de leurs visages en est la preuve. Elle l'entend, sa voix enrouée par le désir, à grand effort de refréner ses ardeurs le temps d'une seconde. « Si tu veux changer d’avis, c’est maintenant. Après, je peux plus rien te promettre. » Un sourire apparaît doucement sur les lèvres de la mutante.

C'est si gentil d'sa part de s'inquiéter pour elle et son intégrité. C'est presque mignon même. Quoi ? Il a peur de la briser sous ses assauts ? Ça lui en prend bien plus que ça pour la briser la Ashcroft. Ou bien quoi ? Il la prend pour une de ses gamines ayant trop bu et qui s'perd dans les bras d'inconnus pour le regretter au matin venu ? Qu'elle a peut-être un mec à la maison qui l'attend ? Non, y'a absolument rien qui l'attend à son appartement sauf le vide... ou si elle est malchanceuse, le voisin qui est encore malade après avoir trop mangé au restaurant du coin. Elle préfère de loin succomber à ses baisers et ses caresses que de retrouver la solitude de son chez soi. Certes, ils auraient pu simplement discuter jusqu'à ce que le soleil se lève mais d'le revoir, si près et sans une arme à feu plantée sur la gueule, ça lui semble inhumain de résister aux appels que ses pulsions lui lancent doucement depuis qu'elle a trouvé une place sur le divan. Et pourquoi elle résisterait au juste ? C'est vrai que dans le bon vieux temps, leurs ébats étaient tendres parfois plus sauvages. C'est vrai qu'elle peut voir qu'il a changé, ça ne veut pas dire qu'elle ne les veut pas ses lèvres contre les siennes et sur sa peau. Autrement, elle ne serait pas en train de perdre la tête à sentir son corps se tendre sous elle, ou encore ses mains se balader dans son dos depuis tout à l'heure. « Ça a beau faire dix ans, je n'ai pas changé sur c'point, si je comptais changer d'avis, je l'aurais déjà fait. Puis, les promesses, c'est surfait. » Sa voix est sérieuse, sans équivoque. Il peut se rassurer, y'a rien qu'il ne puisse faire cette nuit qu'elle puisse regretter. Elle n'est pas mariée, elle n'a pas de petit ami, elle ne fait rien de mal. Elle ne fait que de trouver un peu de chaleur humaine dans les étreintes ardentes de ce fantôme de son passé.

S'il a peur qu'elle regrette ensuite, il peut se rassurer. À moins qu'il soit devenu tout à coup le plus nul des amants - ce qui l'étonnerait grandement vu la façon qu'il a de la consumer déjà  - la belle ne voit pas pourquoi elle pourrait en garder un mauvais souvenir. Puis, quand Blake veut quelque chose, quand elle entreprend une aventure, quand elle prend une décision et ce, même sur un coup de tête, elle ne regrette pas. Elle ne regrette jamais même quand elle fait une erreur. Son seul regret c'est de ne pas avoir trouvé sa fille encore mais ça, elle n'y peut rien... c'est un événement qui ne dépend pas simplement d'elle. Mais maintenant, entre les bras de Parrish, son souffle contre sa peau, elle sait c'qu'elle veut et ne recule pas. Au contraire, elle s'enfonce et sent le feu au fond de ses entrailles s'enflammer depuis qu'elle a pu détailler le contour de ses muscles sous son vêtement. Joignant gestes à la parole, elle se remet à l'embrasser, mais cette fois, c'est le cou musclé du Kane qui est soudainement sa victime. Ses lèvres vont s'y perdre langoureusement alors qu'elle sent les mains du chasseur à ses hanches, de plus en plus impatiente de se perdre pour de bon... d'autant plus que lentement, elle sent son pouvoir capter les envies et les désirs de son partenaire toujours câlé sous elle... ce qui n'aide pas la mutante à résister davantage. Ça devient difficile de penser, de respirer, ou même d'exister pour autre chose que son corps qu'elle se meure de redécouvrir après tant d'temps à vivre des vies opposées.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeMer 18 Mai 2016 - 21:29

Elastic heart
Parrish & Blake

Parrish, contrairement aux idées qu’il était assez facile de se faire sur lui, n’était pas franchement un homme cavalier. Enfin si, il l’était, mais pas avec les femmes. Peut être que c’était le fait d’avoir été élevé dans une maison majoritairement féminine qui faisait ça, mais il avait toujours pris les dames très, très au sérieux. Souvent plus que les hommes, d’ailleurs. Il ne les considérait pas comme des êtres supérieurs, simplement il avait rapidement compris qu’on ne pouvait pas se faire respecter d’une femme si on ne se comportait pas soit même comme quelqu’un de digne de confiance. Aussi, ce n’était pas anodin si il avait reposé la question à Blake : il en avait fracassé plus d’un, des types qui avaient manqué de respect à une femme. C’était même un peu son jeu préféré, après la chasse aux dégénérés. C’était d’ailleurs en partie pour cela que la plupart de ses amis les plus proches étaient des femmes : parce que jamais, au grand jamais, il ne les aurait contrainte à quoi que ce soit. Pas même à rendre leur bague de fiançailles après s’être barrée sans rien dire. C’est déjà pas mal pour un égorgeur de mutants.
Heureusement, la réponse de Blake était à la hauteur de ses attentes : la voix de la jeune femme se fait tranquille mais ferme, et c’était tout ce qu’il demandait. Sa dernière réflexion lui tira un autre rictus, alors qu’il approchait à nouveau ses lèvres des siennes :

- Ok M’dame, Bien reçu M’dame…

Et sans plus d’hésitation, plus qu’il n’y en avait plus à avoir, il embrassa Blake en agrippant ses hanches pour la coller un peu plus contre lui, alors qu’il retombait un arrière, la tête dans les coussins. Rapidement, ses mains se firent plus aventureuses sous le haut de cette dernière, l’une agrippant sa nuque fermement d’abord, alors que la seconde ôtait déjà adroitement la ceinture de la jeune femme. Avaient ils véritablement besoin d’attendre ? Clairement, non. La respiration chaude de Blake qui se mélangeait à la sienne ne mentait pas, et il devinait qu’elle était peu ou proue dans le même état que lui. Ses lèvres descendirent lentement sur le menton de la jeune femme, puis sur sa gorge, alors que sa main libre venait débarrasser la demoiselle de son tshirt. Ça ne servait strictement à rien de toute façon, ce bête bout de tissu, et surtout une fois ôté, l’ancien GI avait tout le loisir de venir se perdre contre la peau parfumée de son épaule, la parsemant de quelques baisers presque doux, tranchant avec la pression ferme de ses mains qui étaient venues retrouver leur place naturelle sur les fesses de Blake, enfoncées dans les poches de son jean. C’était son péché mignon, alors pourquoi s’en priver ? Ses baisers dérivaient lentement sur la clavicule de la jeune femme, alors que la température semblait prendre un degré à la minute dans toute la pièce, pour atteindre le décolleté de Blake, encore pudiquement caché par un soutien gorge. Il embrassait chaque centimètre de sa peau alors qu’il pressait son bassin contre le sien, malgré les deux pantalons qui les séparaient encore. Ça faisait partie du jeu, et céder trop vite à la tentation de se foutre directement à poil serait du gâchis. Et puis il connaissait suffisamment Blake, en tout cas à l’époque, pour savoir qu’elle ne se satisferait pas d’une étreinte rapide sur un clic clac qui grince. Quand ils étaient ensemble, ils étaient ses amants terribles qui faisaient rougir les voisins qui s’ennuyaient au fond de leur plumard. Ils n’avaient peur de rien ni de personne, et encore moins de se consumer l’un l’autre. Apparemment de ce coté là, c’était statu quo de chaque coté. Les baisers de Parrish sur la poitrine de Blake redoublèrent d’ardeur alors que la jeune femme semblait réagir favorablement à ses avances, ses lèvres frôlant l’ourlet de dentelle de son soutien gorge dans un sourire carnassier. Puisque plus rien n’entravait sa conscience, il n’avait plus aucune raison de ne pas se laisser aller à ses envies, à leurs envie, écartant le tissus de la brassière avec ses dents pour atteindre le téton de la mutante … Les choses sérieuses commençaient.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeMer 18 Mai 2016 - 22:46


I've got thick skin
and an elastic heart
— parrish & blake —

Avoir des amants, ce n'est pas le genre de Blake. Ça ne l'avait jamais été. Quand elle se livre à un homme, c'est par respect, amour, tout cela. Avec Darian, c'était la première fois qu'elle avait déloger à cette règle, cette nature. Maintenant, elle recommence dans les bras de Parrish, à lui donner ainsi permission de la faire sienne après dix ans de séparation. Au moins, avec lui, elle sait qu'elle est en sécurité, pas qu'elle est vraiment besoin de sa protection. Au contraire, la belle est une battante, ayant l'armée dans la peau. Des mecs qui posaient la main sur elle dans l'espoir de la ramener chez eux, elle en a croisé beaucoup et ils sont tous repartis avec un poignet cassé ou tordu. D'être la première à s'avancer sur le terrain des plaisirs, c'est du jamais vu. Pourtant, ça lui semble bien naturel avec Parrish. Après tout, il a beau avoir changé, et elle aussi, après toutes ses années, elle le connaît pour savoir que c'est un amant dévoué et sauvage tout à la fois. Et présentement, elle en a besoin de ses bras, de ses baisers, de ses caresses. Qu'il demande ainsi la permission de continuer, c'est à croire qu'elle pourrait avoir peur de ce nouveau Parrish qu'elle a croisé dans la forêt. Qu'il ose imaginer un instant qu'au point où ils sont rendus, elle va simplement rebrousser chemin comme ça. Et il semble satisfait de la voir lui donner un feu vert... « Ok M’dame, Bien reçu M’dame. » Un rictus naît sur les lèvres de la métisse également pour disparaître dès qu'elle se met à explorer son cou puis ses lèvres langoureusement. Cette fois, y'a plus rien pour les arrêter, ni personne. Les voisins peuvent bien chialer s'ils viennent à les réveiller dans le fracas de leurs ébats, elle s'en fiche bien, se perdant déjà dans les effluves de désir qui explosent au creux de ses reins. Les mains de Parrish se baladent un peu le long de son corps, à son pantalon puis viennent faire voler sa camisole pour se retrouver en simple lingerie fine. Ses mains à elle glissent encore un moment le long des muscles de son torse par dessus débardeur pour ensuite remonter derrière son cou et entre les coussins qu'il a retrouvé pour plaquer ses lèvres aux siennes plus fermement. Elles goûtent exactement comme dans ses souvenirs, comme quoi certaines choses ne changent jamais. Et elles sont tout aussi habiles quand il se met soudain à descendre contre sa mâchoire, son cou. Toujours plus bas, laissant la Ashcroft le souffle coupé par la température qui monte entre eux et en eux.

Blake est une femme qui sait ce qu'elle veut, et qui fait tout pour l'obtenir. On la décrit comme une femme forte, déterminée mais à ce moment, elle ne sait plus où donner de la tête. Déchirée entre un tourbillon de sensations que le Kane arrive sans difficulté à imposer sur chaque parcelle de son corps qu'il vient effleurer du bout des lèvres alors que de ses mains, il a fait de ses courbes et de ses fesses les siennes. Alors, elle le laisse partir au combat le fier soldat, lâchant des légers soupirs salaces à mesure que ses baisers se rapprochent de sa poitrine plus ardemment. Et quand il fait voler le tissu de son soutien-gorge de ses dents, elle l'aide un peu en faisant tomber sa bretelle le long de son bras. Rien que ça, préférant faire durer le plaisir, ne pas faire voler son sous-vêtement sur le champ. La belle perdait lentement le contact de la réalité alors qu'il venait déposer des baisers sensuels à son sein. Les doigts de Blake s'enfoncent lentement dans la chair du cou du hunter, signe qu'il est sur la bonne voie. Qu'il lui fait lentement perdre contenance et qu'elle en veut plus. Toujours plus. Et pendant ce temps, elle fait danser langoureusement ses hanches contre son bassin, de quoi le titiller et lui faire lentement perdre la tête à lui aussi. Un jeu aguicheur, lent et provocateur comme si elle cherche à provoquer l'animal, la bête qu'elle sait qu'il peut être dans ce genre de moments où les pulsions sont maîtresses. Blake, elle aimait la tendresse et la douceur mais aussi l'ardeur. Elle aimait mélanger les sensations, les plaisirs et elle n'avait pas peur de pousser leurs envies et leurs corps à bout, et ce, à force de torture pour ensuite se lâcher complètement. C'est exactement ce qu'elle fait, à le pousser lentement vers le précipice du supportable. Ses doigts et ses ongles si s'enfoncent dans sa peau, son bassin aussi qui se plaque encore plus contre le sien en des mouvements demandeurs. Elle ne peut pas non plus contenir sa respiration de plus en plus difficile sous les assauts du Kane contre au creux de sa poitrine.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeJeu 19 Mai 2016 - 23:07

Elastic heart
Parrish & Blake

A mesure qu’il goute à nouveau à la peau chaude et sucrée de Blake, les soucis de Parrish s’effacent tous, un à un, de sa tête. Bye bye Bianca, Bye bye son fils mutant, bye bye tous ses questionnements sans réponses sur mille et un sujets. La seule chose qui l’obsède à cet instant, ce sont les râles rauques de Blake et la façon dans ses ongles s’enfoncent dans son cou comme les griffes d’une chatte. Il sourit contre sa peau, et il n’y a peut être que lorsqu’il embrasse la peau d’une femme qu’il s’autorise ce genre de sourire, alors que sa langue vient titiller un peu plus la poitrine de cette dernière : dans l’intimité de son salon aux murs trop peu épais, il pouvait se permettre d’être moins sombre qu’à l’accoutumé. Dire que Parrish aime les plaisirs de la chair serait un euphémisme, et celles qui avaient pu partager sa couche avaient pu, à l’occasion, découvrir un homme bien plus expressif et attentionné qu’on ne pouvait l’imaginer sous ses airs bourrus et sa conversation parfois lapidaire. Au contact de Blake, il redevenait un peu plus humain, le temps d’une caresse ou d’une étreinte, alors que les mouvements conscients ou non des hanches de Blake contre les siennes lui donnaient les pensées les plus impures dont il était capable. Il remonta lentement jusqu’au visage de la jeune femme pour s’emparer de ses lèvres, avant de se redresser brusquement, sans crier gare, les mains toujours au niveau du postérieur rebondi de la jeune femme, la portant ainsi sans rompre le contact de sa bouche contre la sienne, son regard sombre et perçant toujours plongé dans le sien. Il avait soulevé la gracile jeune femme sans le moindre effort, comme si elle était aussi légère qu’une plume, et vint coller le dos de la jeune femme contre le mur séparant le salon de la chambre, redoublant d’ardeur dans ses baisers. Il malaxait les fesses de Blake à travers le jean de cette dernière sans la moindre gêne, pressé de pouvoir bientôt pouvoir se débarrasser de ce tissu totalement superflu. Mais pas tout de suite, pas maintenant. Il considérait qu’il n’en avait pas encore fini de cette Blake encore très décemment vêtue, et qu’il fallait pas conséquent qu’elle le supplie, à un moment ou un autre, de lui arracher ses vêtements.

Son souffle chaud glissa jusqu’à l’oreille de la Ashcroft, alors qu’il lui sait tout le loisir de parcourir son torse et son dos gainé par des heures d’entrainement intensifs, avant d’attraper le lobe de cette dernière entre ses dents pour le mordiller. Si ces souvenirs étaient bons, ce genre de choses ne pouvait pas la laisser insensible. Il se rappelait de certaines nuits où elle lui avait littéralement sauté dessus dans des placards à balais ou dans une douche simplement parce qu’il avait osé venir jouer avec le lobe de son oreille, souvent en lui murmurant des propositions indécentes en même temps. C’était leur grand jeu de l’époque, chercher à décontenancer l’autre en service en lui racontant la façon dont le reste de la soirée aller se dérouler, une fois leur garde terminée. Le premier qui souriait trop ostensiblement avait perdu. En général ils réglaient ensuite leurs comptes dès que l’occasion se présentait, et à ce jeu là, aucun d’eux n’avait jamais réussi à prendre le dessus, tant ils y excellaient tous les deux, leurs fantasmes ronronnées à l’oreille en public exacerbant leurs désirs respectifs de la manière la plus volcanique qui soit. Parrish descendit morde le cou de Blake un peu plus fort, à la limite de la douleur, pressant un peu plus son corps contre le sien. Il avait chaud. Très chaud. Et il s’avait que ce n’était que le début. Qu’il avait déjà faim de la suite. Et il comptait bien avoir le gout de Blake sur le bout de sa langue jusqu’à ce qu’elle vienne lui demander grâce…
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeVen 20 Mai 2016 - 1:04


I've got thick skin
and an elastic heart
— parrish & blake —

Le reste du monde peut bien disparaître le temps de quelques instants car plus la tension monte, plus Blake oublie ce qui l'entoure. La peine qui la déchire de ne pas retrouver Lydia, la rage que lui insuffle ses pensées portées vers Russell et son pouvoir qui fait des siennes. Elle ne pense plus à rien, libérée du poids du monde alors qu'elle surplombe le corps de Parrish. Il y a quelques choses d'excitant à redécouvrir ce corps, qu'elle connaissait par coeur y'a plus de dix ans. Celui de Parrish, ce n'est pas n'importe quel corps et il a su garder la forme depuis. Elle n'est visiblement pas la seule à avoir préféré continuer à s'entraîner plutôt que de s'asseoir sur son laurier et de passer le reste de ses jours à se laisser aller. Et elle a beau être frêle, pas très grande, Blake est bien plus dure qu'elle en a l'air. Sa taille gracile en a dupé plus d'un, et attiré plus d'un aussi. Elle garde la forme la belle... alors elle est dotée de courbes félines, qu'elle fait onduler contre le corps brûlant du Kane pendant qu'il continue d'éveiller des sensations concupiscentes telles des décharges électriques. Sa respiration bruyante témoigne des plaisirs qui la parcourent lorsque soudain, il revient l'embrasser et la soulève dans ses bras pour la plaquer au mur derrière le divan. La Ashcroft sent tout de suite le plâtre heurter son dos, se retrouvant coincée entre le corps de Parrish et le mur. Il se comprime à elle avec appétit alors qu'elle le coince entre ses cuisses sensuellement musclées. Lentement, Parrish abandonne les lèvres de la belle pour venir jouer au creux de son cou et pour remonter à son oreille obligeant Blake à retenir un émoi alors que son souffle se coupe sèchement. Oh oui, elle se rappelle leurs jeunes années. Leurs obscénités murmurées à l'oreille en plein quart de travail. Bon nombre de leurs frères d'arme se faisaient un plaisir d'essayer de deviner ce qu'ils pouvaient bien se susurrer à l'oreille. L'un comme l'autre, ils avaient su comment torturer l'autre jusqu'à des sommets et en y repensant, les lèvres de la Ashcroft s'étirent en un sourire aguicheur. De délicieuses pulsions naissent bien vite dans les entrailles de l'ancienne flic qui ne tarde pas à venir ravager le torse toujours indécemment habillé de Parrish. Pendant quelques instants, elle continue de savourer les provocations du Kane au creux de son lobe jusqu'à ce qu'elle en ait assez. Elle le repousse de ses mains plaquées sur son torse et descend au bas de son débardeur pour le lui retirer sèchement et sans plus de cérémonie pour dévoiler ses muscles saillants.

Ses yeux sombres coulent sur son abdomen qu'elle vient dessiner de ses doigts agiles, oubliant qu'elle porte elle-même encore son soutien-gorge. Elle l'analyse avec appétit son corps découpé et puissant... Et elle a l'impression qu'une guerre s'engage silencieusement entre eux. Lequel perdra les pédales en premier ? Lequel peut faire plier l'autre à coups d'offensives charnelles avant sa propre perdition ? De ce qu'elle se souvient, ils ont toujours été sur un terrain égal sur ce point. Que ce soit sur le terrain ou entre les draps, Parrish et elle ont toujours fait parfaitement équipe. Un duo complice, uni. Maintenant, tous les séparent. Leur camp respectif bien que Blake ne se bat pas pour la cause mutante. D'un face-à-face froid au milieu des arbres du boisé, ils se lancent maintenant dans un duel bien plus brûlant et charnel alors qu'elle resserre ses cuisses de chaque côté de ses reins pour l'enfermer dans son étreinte. L'une de ses mains vient retrouver l'arrière de la nuque du hunter pour le plaquer à elle, et à ses lèvres dans de nouveaux baisers plus langoureux qu'auparavant... si c'est encore possible... Et de son autre main toujours occupée à parcourir les montagnes de ses muscles, elle descend... descend toujours plus... jusqu'à atteindre sa ceinture qu'elle commence à défaire sans pour autant lui donner le plaisir de le débarrasser maintenant de son pantalon. Quoi, il pensait que ce serait si facile ? Ses baisers redoublent d'ardeur, sensuels et sa langue dansant contre la sienne de cette manière particulièrement qu'elle se souvient qu'il perdait lentement tout sens avec la réalité. Avec son corps plaqué au sien, elle peut sentir la peau brûlante contre celle de son ventre, contre la moitié de sa poitrine encore à demi vêtue, n'ayant qu'une bretelle qui pend indécemment. Elle sait à quel point ça le rendait fou qu'elle parcoure son corps musclé avec ses doigts et c'est ce qu'elle recommence à entreprendre, sa main venant de défaire sa ceinture qui remonte s'enfonce dans la chair crispée de ses abdos, puis de ses pectoraux dans une exploration délicieuse de son torse. Comme un appel à plus, un appel à l'excès des plaisirs de la chair qui les consument lentement à faire exploser le thermomètre du salon.
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MessageSujet: Re: (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart   (HOT) Blackish ~ Well, I've got thick skin and an elastic heart Icon_minitimeSam 21 Mai 2016 - 20:22

Elastic heart
Parrish & Blake

Le geste de Blake pour lui ôter son débardeur sonne comme une petite victoire pour Parrish, alors qu’il sent les ongles de la jeuen femme tracer un sillage incandescent sur son torse, ses pectoraux puis son ventre. Il sent le désir lui ravager le ventre alors qu’il reprend d’assaut le cou de la jeune femme, la laissant promener ses mains là où bon lui semblait. Après tout c’était de bonne guerre comme on dit, n’est ce pas ? Il s’amuse d’entendre sa ceinture tomber sur le sol alors que ses mains ne tiennent plus que le visage de la jeune femme pour l’embrasser toujours plus passionnément. Il a envie d’elle, de son corps, de sa chaleur et ne pense plus qu’à ça, alors qu’à peine un quart d’heure avant, il était posé dans son canapé à chercher un moyen d’occuper sa soirée. Là au moins, la question ne se posait plus, alors que la langue de Blake contre la sienne l’invitait plus qu’impérieusement à passer aux choses sérieuses, si l’on pouvait dire. Elle ne pouvait pas l’allumer comme ça encore longtemps sans en subir les conséquences, et elle dut bien le comprendre quand les mains du militaire reprirent leur place sous les fesses de Blake, reculant avec elle du mur pour venir murmurer entre ses lèvres :

- C’est pas que t’es lourde, mais je crois qu’il y a encore plus confortable dans le coin …

Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, il s’empara à nouveau de sa bouche de la sienne, et ouvrit la porte de sa chambre d’un coup de pied expert : la pièce était sobre, mais propre, dénuée de toute décoration. Il avait bien mis une photo de Bianca, au début, puis il s’était rendu compte d’à quel point c’était malsain, et il l’avait ôté pour ne plus rien avoir qui lui rappelait celle qui pensait être la femme de sa vie. C’était plus facile de ramener Blake ici, dans une pièce où il n’avait jamais fait l’amour à Bianca, où il ne s’était jamais endormi ni réveillé auprès de Bianca. Cette pièce n’appartenait qu’à lui, et c’était plus facile ainsi. Il recula jusqu’au lui pour s’asseoir dessus, Blake sur les genoux, alors qu’il écarta doucement la chevelure de la jeune femme pour mieux atteindre sa gorge, puis son épaule. Il avait chaud, et il avait envie de son corps, maintenant, tout de suite. Une envie impérieuse et gourmande qui fit sauter l’agrafe du foutu soutien-gorge de la jeune femme, enfin. Il commençait sérieusement à être de trop, celui là. Il n’eut plus qu’à descendre la seconde bretelle pour que le sous vêtement trouve la place qui lui était dévolu, à savoir sur le parquet, alors que Parrish devorait du regard la totalité du spectacle du corps de Blake sur le sien. Elle n’avait pas quitté son pantalon encore, mais il était subjugué par la vision du ventre, de la poitrine, du regard troublant que la jeune femme portait sur lui, alors qu’il murmurait d’une voix rauque, presque solennelle.

- T’es p’t’être même encore plus belle qu’il y a dix ans. Si on m’avait dit un jour que ce serait possible ….

Ouais, Parrish ne plaisantait pas avec les compliments. Notamment parce qu’il n’en fait presque jamais, et encore moins ces derniers temps, mais là, les mots étaient sortis sans le moindre effort. Blake était magnifique, c’était un fait, et la lumière tamisée de la chambre enveloppait son charme d’une aura de mystère et de sensualité qu’il ne pouvait pas nier. Il reprit ses assauts amoureux avec encore plus d’application, agaçant la poitrine à présent libre de toute entrave de la jeune femme, conscient qu’il ne tarderait pas à se retrouver sur le dos, totalement soumis aux envies de Madame. Qu’importait ce qu’elle voulait, il lui donnerait. Au moins pour ce soir en tout cas….
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