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| Sujet: I am what I'm (isolde) Dim 13 Mar 2016 - 18:56 | |
| -isolde & andreas- I am what I'm Moira avait beau être inquiète, Malachi particulièrement vigilant, Andreas en avait déjà assez d’être forcé à un tel immobilisme. Il n’avait pas ce qui lui était nécessaire pour s’occuper l’esprit et s’il ne pouvait pas très vite le faire, il risquait à nouveau de se laisser aller à une colère inutile. Il préférait travailler sans passion qu’être confronté à son état, à l’absence de sa mutation et à tout ce qui l’avait mis dans cette position. Agacé par cette surveillance constante et cette attention, il parvint néanmoins par s’éclipser pour passer chez lui et récupérer ce qui lui était utile pour continuer ses recherches chez Malachi car, sans nul doute, il lui faudrait y retourner tôt ou tard s’il ne voulait pas à nouveau être infantilisé. Cette situation tout entière était aussi énervante qu’absurde d’autant qu’elle était permanente et il ne pourrait pas vivre indéfiniment de cette façon. S’il ne trouvait pas une solution rapidement, il lui faudrait trouver des alternatives et ce qu’il avait en tête ne plairait à aucun de ses proches sauf peut-être à celui qui lui avait fait ça, son propre fils. Ce constat le rendait toujours aussi amère, l’emmenait toujours plus près d’une rage et d’une détresse qui ne l’inquiétait même plus. Cela ne faisait que quelques jours mais, Andreas refusait dors et déjà de vivre sa vie sans être lui-même et là, privé de sa mutation, il ne l’était pas. Il n’était plus que l’ombre de l’homme qu’il était et il ne supporterait pas ça longtemps. Chez lui, il consulta ses messages qui s’entassaient dangereusement. Seul l’un d’entre eux retint pourtant son attention. L’université avait son congé provisoire, il faudrait bien qu’il fasse avec et son assistant finirait bien par le retrouvé, têtu comme il était. Ainsi donc, Isolde voulait lui parler. Sans être alarmiste, il n’était pas dupe pour autant et il se doutait bien de la teneur de la conversation qu’elle lui réclamait. Il aurait pu éviter ça, ne pas se présenter mais, en toute sincérité, il se fichait profondément des conséquences que pourraient avoir cette entrevue. Si c’était à refaire, il le referait encore, sans aucune hésitation. Il récupéra donc son ordinateur et ses dossiers avant de se diriger vers le Redwolf Castle. Pas un instant, il ne fut tenté de rebrousser chemin, de faire demi-tour et de fuir. Même s’il avait été en pleine possession de ses moyens et lui-même, il ne l’aurait sans doute pas fait. Depuis toujours, il avait fait face à ses erreurs et ça n’allait pas changer. Au moins, parvenait-il à rester accroché à ses idéaux, autant que possible et, dans les circonstances actuelles, ça n’était pas une mince affaire. Une fois sur place, il laissa ses affaires dans la voiture, il n’en avait pas besoin pour le moment. Sans aucun détour, il rejoint le bureau d’Isolde et frappa à la porte. Aucun masque cette fois bien qu’actuellement, aucune expression ne pouvait aider à savoir ce qu’il ressentait. Hors, avec la perte de sa mutation, il avait perdu aussi bien toute capacité à contrôler ses émotions qu’à contrôler sa propre personne. Il était devenu un livre ouvert, ce qui l’énervait prodigieusement et ça ne faisait qu’en rajouter un peu plus à un cercle vicieux déjà bien installé. Cependant, à côté de ça, ce qui était paradoxale, c’est que s’il ne se fichait pas d’étaler ses faiblesses, il se moquait malgré tout des conséquences et que l’on sache concrètement comme il allait. Il était fatigué, épuisé par tout ça, réellement. Fatigué de lutter comme il le faisait depuis qu’il avait découvert l’existence des hunters, fatigué de protéger sa famille des risques sans y parvenir, fatigué d’essayer de préserver les autres de lui, fatigué de vivre sans aucun équilibre. Quand Isolde lui donna le feu vert, il ouvrit la porte et entra avant de refermer derrière lui. - « Tu voulais me voir il me semble ? Que puis-je pour toi ? »Il avait déjà présumé sur pourquoi du comment mais, il n’ouvrirait pas la voie. Il la laisserait mener sa barque et poser ses questions. S’il était tout disposé à lui donner ses réponses, il ne lui faciliterait pas pour autant la tâche. Sa conscience était bien loin de lui peser concernant ses agissements. La seule chose qui avait un réel poids désormais sur ses épaules, c’était la mort de sa femme même ce qu’Artur était devenu ne lui pesait plus, trop conscient qu’il n’était en rien responsable de ça.
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: I am what I'm (isolde) Lun 21 Mar 2016 - 20:56 | |
| Blood in the writing, stuck in the fighting — andreas kovalainen & isolde saddler — With our backs to the wall, the darkness will fall, We never quite thought we could lose it all Ready, aim, fire, ready, aim, fire. An empire's fall in just one day You close your eyes and the glory fades Ready, aim, fire, ready, aim, fire away. Ready, aim, fire, ready, aim, fire away. Off in the distance, there is resistance Bubbling up and festering. Hey Mr Motion, make me a potion Shake it all up with your mystery. — ready, aim, fire. Les vacances loin de Radcliff, ça avait beau n’avoir été qu’une idée balancée en l’air quelques semaines plus tôt quand elle avait été avec Cesare, y avait des moments où elle avait l’impression qu’elle en aurait vraiment besoin. Parce qu’elle ne s’arrêtait jamais. Ce n’était pas maintenant qu’elle était maire de la ville qu’elle allait pouvoir faire un break, surtout pas après qu’une explosion ait réduit à néant une bonne partie du centre-ville. Y avait même plus de mairie, juste des locaux improvisés dans le gymnase de la ville, ce qui franchement était tous pourris du point de vu d’Isolde, mais bon, on faisait avec ce qu’on a et reconstruire ce qui avait été détruit, ça risquait de prendre un petit peu de temps. Beaucoup de temps même vu l’ampleur des dégâts. Alors pour l’instant elle se contenterait d’un petit bureau pourris dans le gymnase de la ville. Y avait tellement de trucs à gérer avec cette explosion que de toute façon, elle n’avait pas le temps de râler pour ça. Elle avait beaucoup trop de choses à gérer pour avoir le temps de râler sur l’inconfort de son bureau qu’elle occupait en tant que maire de la ville. Ça ne l’empêchait pas d’être soulagée à chaque fois qu’elle se laissait tomber dans le gros fauteuil qu’elle avait au QG d’insurgency. Elle ne regrettait pas d’avoir choisi d’utiliser ce château comme repère, tout y était parfait et comme de base c’était un lieu de vie, elle avait pu occuper la chambre à côté de son bureau pendant toute la campagne électorale, histoire d’être plus en sécurité que dans son appartement. Comme si l’explosion, la mairie, insurgency, ça ne suffisait pas, il fallait aussi qu’elle soit en plein déménagement. Parce qu’elle avait décidé de quitter cet appartement, dont l’adresse était certainement connue de trop de hunter – ou d’au moins un qui avait décidé de lui envoyer le doigt de sa meilleur amie par la poste. Alors, plutôt que de rester dans le QG toute la vie, elle avait décidé de s’installer dans une petite maison, un petit peu excentrée de la ville ce qui voulait aussi dire qu’il allait falloir qu’elle repasse son permis de conduire. Peut-être qu’elle pourrait demander un coup de main à Cesare pour l’aider avec ça, ou à Aldrich ou peut-être les deux, y en aurait probablement un qui craquerait avant l’autre tellement elle était nulle dès qu’on la mettait au volant d’une voiture. Paradoxalement, elle s’en sortait très bien en mécanique.
Pour l’instant, avant de s’interroger là-dessus, elle avait tout un tas d’autres trucs dont il fallait qu’elle s’occupe, dont la priorité dépassait celle de passer son permis de conduire. Elle vivait sans depuis un moment et puis prendre le taxi, c’était pas si mal que ça. Disons que ça faisait l’affaire pour le moment. Y avait plus important comme le nombre de morts et de blessés lors des attentats de la mairie. Soixante-cinq morts et cent-trois blessés. Des nombres qui restaient gravés dans sa mémoire et qui n’étaient pas près d’en sortir. Quand elle était à la mairie, ou ce qui s’apparentait à la mairie, c’était ça dont il fallait qu’elle s’occuper. Chercher à coincer Lancaster, qu’elle savait coupable pour ces bombes, tout autant que Kingsley Moren, mais lui il était mort. Maintenant celui qu’il fallait coincer, c’était Lancaster, mais il était trop bien protégé. Intouchable presque et elle avait l’impression qu’elle n’allait pas tarder à devenir cinglée. Comme si ça ne suffisait pas, dès qu’elle quittait son statut de maire pour s’occuper un peu de ses responsabilités à Insurgency, on lui demandait souvent de régler l’affaire Lynch, parce qu’il était en liberté, qu’il devait connaitre pas mal de monde d’Insurgency et qu’il avait l’opportunité de lancer du monde leurs trousses. Le fait qu’elle soit maire, ça ne changeait pas grand-chose à ça. Y en avait pas mal aussi qui estimaient que ce serait une bonne chose de savoir qui était le traitre parmi eux qui était responsable de la fuite du hunter. Isolde, elle avait déjà sa petite idée là-dessus, quasiment aucun doute même, sur l’identité de celui qui avait libéré Alec. Elle avait déjà eu des idées avant sa discussion avec Cesare, mais tout ce qu’il avait pu lui dire l’autre soir, ça n’avait fait que l’aiguiller vers Andreas. Elle n’avait pas forcément cherché à lui parler plus tôt. Entre la mort d’Anthea, le fait que Cesare avait tué sa fille, que son fils était un psychopathe, que son autre fille avait disparu de la circulation – ça aurait été plus simple si la Kovalainen avait décidé de se présenter de nouveau contre Thaddeus – la campagne à gérer et maintenant les explosions, elle devait bien admettre qu’Andreas Kovalainen était descendu dans la liste de ses priorités. Mais, puisqu’elle avait un peu de temps libre et qu’elle était au QG, alors, elle pouvait bien s’occuper de ça. Elle avait envoyé un message, en espérant qu’il le voit et qu’il se pointe avant qu’elle ne décide de partir et comme elle n’avait pas l’intention de passer la nuit ici – elle l’avait trop souvent fait ces derniers temps – elle espérait qu’il se pointe rapidement.
Elle avait le nez dans des dossiers depuis plusieurs longues minutes, peut-être même une heure ou deux, elle en perdait la notion du temps, quand elle entendit cogner à la porte. Elle indiqua à la personne derrière la porte qu’elle pouvait entrer et elle fut presque soulagée de voir Andreas entrer dans le bureau. Au moins, elle allait pouvoir s’occuper de ça et rentrer chez elle, retrouver sa nouvelle maison encore en bordel et sa fille. « Salut. Ouais. Assieds-toi. » Qu’elle indiqua en montrant le siège en face d’elle d’un geste du menton, enfin, il pouvait rester débout s’il le voulait, après tout, c’était son problème, pas le sien. Elle était juste polie, elle n’imposait rien. Elle ne savait pas trop par où commencer. Une entrée en matière du genre ‘désolée que mon copain ait tué ta fille’ c’était quand même assez limite. Elle pouvait aussi entrer directement dans le vif du sujet, ce qui serait la solution de simplicité. Sinon, elle pouvait aussi prendre des nouvelles, mais c’était quand même rare qu’ils parlent comme des amis tous les deux. Ils avaient quelques accrochages et les derniers événements n’arrangeaient rien du point de vue d’Isolde, alors, va pour la solution de facilité. Elle verrait pour le reste après et puis il lui avait demandé ce qu’il pouvait faire pour elle et ce qu’il pouvait faire pour elle, c’était lui dire si oui ou non il avait libéré Alec. Elle laissa échapper un léger soupire avant de fixer l’homme en face d’elle. « Alec Lynch. J’ai pas mal de raison de penser que tu l’as laissé sortir. » Le fait qu’il faisait partie de ceux qui étaient descendus dans les cachots le jour où Alec les avait quittés et surtout, le fait que Cesare avait dit l’avoir vu avec un type baraqué qui pouvait potentiellement être Alec. « Est-ce que c’est le cas ? » Elle ne s’attendait pas franchement à ce qu’il réponde que oui, c’était bien lui, parce que fallait croire qu’être en contradiction avec elle, c’était une de ses activités préférés. Ouais, elle avait du mal à s’en remettre que monsieur ait critiqué l’utilisation qu’elle avait fait de son sérum, comme si elle allait juste garder son truc et le mettre au placard, elle ne lui avait pas filé une grosse partie des financements d’Insurgency juste parce qu’elle avait une passion pour la science. La science, c’était du chinois pour elle, alors évidemment qu’elle en avait fait quelque chose de ce truc et qu’il n’en soit pas content, c’était un peu le cadet de ses soucis dans le fond. |
| | | | Sujet: Re: I am what I'm (isolde) Ven 25 Mar 2016 - 23:14 | |
| -isolde & andreas- I am what I'm Surpris, Andreas ne l’était pas. Le jour même où il avait sortit Lynch de sa cellule, il avait su que ses actes auraient des conséquences. Il s’était répugné à faire sortir un hunter mais, sur le moment, il n’avait eu aucune marge de manœuvre, aucun autre plan valide. Dans la précipitation, il avait pris une décision et il en assumerait les conséquences comme il l’avait toujours fait, à ceci près qu’il ne faisait plus grand cas de ce qui pouvait bien lui arriver. Que cette attitude soit acceptée ou agace, au fond, l’ancien mutant s’en fichait. La seule chose qu’il avait à perdre à présent, c’était sa vengeance et encore. Il n’avait ni son nom, ni même le début d’une piste. Il lâchait prise sur tout et à propos de tout. Le monde tournerait parfaitement sans lui et il en avait conscience. Comme il l’avait dit à Malachi, ce ne serait plus lui qui changerait des vies aujourd’hui. En prendre, c’était autre chose. Quoi qu’Isolde ait à lui dire, lui demander, il ne mentirait pas, lui donnerait ses réponses. S’il devait les fournir maintenant, soit. Il le ferait. Patientant le temps qu’elle lui donne le feu vert, il ne réfléchis à aucune ligne de défense, aucune échappatoire. Il n’avait même rien à lui dire pour minimiser son acte. Il avait fait ce qu’il devait faire pour sauver sa fille et il était même prêt à lui donner cette réponse-là aussi, car si elle devait mettre en danger sa chair et son sang, ce serait sn fardeau. Non pas qu’il voulait mettre Moira en danger, loin de là mais, en agissant ainsi, il la protégeait un peu plus. Peut-être même de son propre frère. Dans la pièce, la porte fermée derrière lui, il s’installa. Il n’était ni calme, ni en colère, même sa rage semblait apaisée pour le moment. Andreas nageait dans la plus pure des indifférences. Tout ceci ne lui importait pas le moins du monde. C’était le pire, l’absence de but, de passion. Il ne dit rien, patientant. Si elle avait voulu le voir, c’était pour une raison, il n’allait pas non plus lui faciliter les choses. Il répondrait aux questions. Et s’il n’était pas là pour ça et bien il discuterait de ce qu’elle voulait. Ils y étaient. Enfin. Il haussa un sourcil, poussa un soupire à son tour. Il n’était pas trop tôt. Il s’installa correctement, cherchant les mots les plus clairs et concis possible et puis, il renonça à faire ça de cette manière. Elle voulait des réponses, elle en aurait. Peut-être ne les apprécieraient-elles pas mais, ça ne changeait rien. - « Oui, c’est moi. J’avais besoin de lui et il était le seul candidat capable de m’apporter l’aide dont j’avais besoin sur le moment. Que veux-tu savoir d’autre exactement ? Tant que nous y sommes, autant éclairer ta lanterne n’est-ce pas ? »Avec une désinvolture surprenante pour un homme comme lui, pour lui, il venait de répondre à sa question. Isolde n’était pourtant clairement pas habituée à ça avec lui. Ils argumentaient, haussaient le ton, ils ne parlaient jamais calmement et il ne répondait jamais franchement, perpétuellement retranché derrière un masque parfaitement maîtrisé ce qui agaçait parfois et au pire, énervait franchement. Si elle voulait d’autres réponses, c’était le moment de les demander, elle n’aurait jamais autant de sincérité et des franchises de sa part. Le tout n’était pas qu’il s’en moquait, tout ça le laissait juste parfaitement indifférent. Il ne le resterait probablement pas très longtemps mais, pour l’instant, il en était là. La colère viendrait plus tard, s’il devait parler de ce qui était arrivé à Moira, la rage avec les explications concernant sa vaccination si elle se rendait compte du problème. Andreas n’était là que parce qu’elle le lui avait demandé. C’était à elle à présent à gérer sa barque. Elle allait diriger une ville, elle avait devoir gérer un vacciné insensible quinquagénaire au bord du suicide dont les émotions partaient en vrille à la première occasion. - « Je suppose que ce n’est pas que le cas Lynch qui t’ennuie si ? Il a été relativement calme il me semble. Personne n’a parlé de lui je crois récemment. »En vérité, que Lynch ait fait parler de lui ou non lui importait peu, tout ce qui comptait, c’était qu’il tienne parole. L’un comme l’autre avait un service à rendre. En l’occurrence, les moyens qu’il devait y mettre étaient bien plus vastes mais, le projet n’en demeurait pas moins intéressant et utile. Produire un vaccin sans effets secondaires voulait également dire utilisable sur toutes les mutations.
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: I am what I'm (isolde) Dim 27 Mar 2016 - 14:48 | |
| Blood in the writing, stuck in the fighting — andreas kovalainen & isolde saddler — With our backs to the wall, the darkness will fall, We never quite thought we could lose it all Ready, aim, fire, ready, aim, fire. An empire's fall in just one day You close your eyes and the glory fades Ready, aim, fire, ready, aim, fire away. Ready, aim, fire, ready, aim, fire away. Off in the distance, there is resistance Bubbling up and festering. Hey Mr Motion, make me a potion Shake it all up with your mystery. — ready, aim, fire. Kovalainen, c’était un nom qui la poussait souvent à la réflexion. Ces dernières semaines notamment, alors qu’elle avait été cloitrée au QG d’Insurgency dans le but d’être un peu plus en sécurité des menaces qui planaient sur elle. Des semaines pendant lesquelles elle n’avait pas pu voir Cesare, pas pu lui parler, pas pu rester avec lui quand bien même ça avait été la seule chose dont elle avait envie. Tout ce qu’elle avait pu faire, ça avait été de fixer la photo qu’elle avait de lui et de Clara, avec le cœur douloureux. Et souvent, cette photo qu’elle trouvait pourtant belle, magnifique même, elle l’avait ramenée à la nuit où elle l’avait prise. Quand Anthea était morte, qu’elle était allée compliquer la situation entre Cesare et elle en provoquant ouvertement son père et surtout, le soir où Cesare lui avait raconté ce qu’il avait fait à la fameuse Moira Kovalainen, avant d’affirmer que le père de cette fille, c’était bien le Kovalainen qu’elle connaissait. Celui qui à présent – si fallait penser comme Cesare – avait toutes les raisons du monde de vouloir se venger et s’il fallait se venger à la façon Cesare, y avait pas de raison qu’il ne se dise pas que ça pouvait être une bonne idée de tuer Clara. Heureusement, elle n’avait jamais donné à personne – ou presque – l’identité du père de sa fille. Alors on pouvait bien croire qu’elle était le fruit d’une nuit sans amour, la fille d’un mec dont elle n’aurait pas pris le temps de retenir le nom ni même le numéro de téléphone, ça n’avait pas franchement d’importance à ses yeux. Fallait croire que c’était vraiment mieux que peu de gens ignorent que celle qui s’opposait plus ou moins ouvertement aux hunters, n’avaient pas une fille avec un type qui pourrait facilement être considéré comme l’un d’entre eux. Alors, si Andreas devait juger que la vengeance à la Cesare, c’était tout ce qu’il pouvait mériter, alors au moins, il ne pourrait pas se douter que s’en prendre à Clara pouvait être la chose la plus juste à faire. Mais peut-être qu’il avait envie de simplement tuer Cesare, pour lui faire payer ce qu’il avait pu faire à sa fille. Et du point de vu de Cesare, ça semblait presque normal du coup de le laisser faire. C’était le genre de truc qui l’avait travaillée pendant toutes ses semaines, avec la certitude qu’elle ne pourrait jamais rester là les bras croisés à laisser une telle chose arriver. C’était pas juste pour Andreas, qu’elle défende Cesare envers et contre tout, qu’importait ce qu’il avait fait, mais elle ne pouvait pas faire autrement.
Elle avait trop réfléchi à cette histoire pendant les semaines de campagne électorale, qui l’avait maintenue loin de Cesare. Et elle était toujours arrivée à la même conclusion. Si fallait qu’y ait vengeance, et si ça pouvait convenir à Cesare, elle, ça ne lui allait pas du tout. Elle ne pouvait pas dire qu’elle comprenait le geste de Cesare et qu’y avait absolument rien de mal là-dedans, mais elle ne pouvait pas non plus le condamner définitivement et c’était assez ironique de la part de la fille qui avait balancé des notions de justice à tout va pendant sa campagne. Tout était différent quand il s’agissait de Cesare de toute façon et elle n’avait même pas honte de penser comme ça. Elle ne savait pas encore ce qui pouvait se tramer dans la tête d’Andreas, c’était un homme compliqué, chiant même, et comme elle n’avait pas encore eu de temps à lui consacrer, depuis la discussion qu’elle avait eue avec Cesare, elle ne savait pas grand-chose sur ses intentions. Ce qu’elle savait en revanche, c’était qu’y avait pas mal de chance pour qu’il ait laissé sortir Alec Lynch de son trou et quand bien même il n’était pas un problème ces derniers temps, elle avait bien envie de savoir si c’était vraiment lui ou si elle faisait fausse route. Alors puisqu’il avait répondu à sa convocation, elle pouvait bien commencer directement la conversation avec elle. Parler de sa fille, c’était compliqué, parce qu’elle n’était probablement pas censé la connaitre, peut-être même pas savoir qu’elle était morte et elle n’allait pas lui balancer Cesare sur un plateau d’argent. Elle pourrait sans doute l’envoyer directement dans le cachot duquel il avait libéré Lynch, si jamais il menaçait la vie de Cesare et ouais, c’était clairement pas juste, mais au point où elle en était, elle s’en fichait complètement. Elle voulait juste protéger Cesare, de la même façon qu’il pouvait vouloir la protéger elle. Elle ne voulait pas le condamner pour ce qu’il avait fait, et peut-être que ça faisait d’elle une hypocrite de première, doublée d’une égoïste, qui pensait d’abord à ce qu’elle voulait elle avant de penser aux autres et à cette fameuse justice qu’elle rabâchait à tout va. De toute façon, justice et vengeance, c’était loin d’être la même chose. Même sans ça, elle ne voulait pas coller Cesare en prison. Elle le voulait avec elle, à ses côtés pour le restant de sa vie. Point final. Ce serait pas Kovalainen qui viendrait mettre ça à mal, pas après toutes les semaines qu’elle avait dû passer loin de Cesare, alors s’il la voulait sa vengeance, faudrait lui passer sur le corps avant.
Au moins, il avait répondu avec une franchise qui la laissa bouchée-bée. Elle n’avait pas imaginé qu’il lui dise ça aussi facilement, d’autant plus qu’ils étaient doués tous les deux pour ne jamais tomber d’accord. Est-ce qu’il était vraiment prêt à tout lui dire sans jamais opposer la moindre résistance ? C’était quand même bizarre. Est-ce qu’il allait bien ? Est-ce que c’était le fait d’avoir perdu sa fille qui le rendait si coopérant ? Elle n’en savait rien et elle chassa rapidement les questions qui s’imposaient à elle pour revenir au sujet Alec Lynch, puisque c’était celui qu’elle avait lancé, celui pour lequel elle voulait des réponses pour le moment. « Et pourquoi est-ce que tu pouvais avoir besoin de l’aide de Lynch ? » C’était le seul candidat disponible, genre le seul connard du coin à qui demander de l’aide ? Le seul hunter ? Le seul mec immortel ? Pourquoi diable est-ce qu’il avait pu avoir besoin d’un type pareil ? C’était vrai que pour l’instant, Alec avait été suffisamment silencieux pour ne pas qu’elle se pose trop de questions à son sujet, mais il était quand même le type prisonnier dans ce QG qui avait été libéré par l’un d’entre eux et forcément, y en avait qui attendaient des réponses à ce sujet, peut-être qu’ils avaient l’impression de ne plus être en sécurité ici ou nulle part ailleurs, parce que Lynch pouvait les balancer à tout moment. « Lynch, quoi qu’il soi, il pourrait balancer la moitié d’entre nous aux autres hunters. Ça ne plait pas beaucoup à de nombreuses personnes. Tant qu’Alec ne parle pas, y a pas de soucis. Mais je lui fais pas assez confiance pour complètement l’oublier. » Elle ne pouvait pas l’encadrer ce type et peut-être qu’elle pouvait lui donner plus de crédit depuis qu’elle avait été prise au milieu d’une explosion dévastatrice et qu’elle pouvait admettre, au moins à elle-même, qu’il avait eu raison de tuer Johan avant que les dégâts ne soient pire, elle ne pouvait quand même pas lui faire confiance. « Y en a qui se demandent qui est le traitre qui l’a laissé filer. » Et c’était une question qu’elle s’était posée aussi et à laquelle elle avait une réponse à présent et qu’est-ce qu’elle devait en faire du coup du traitre ? C’était une question qu’elle ne s’était pas posée quand elle avait fondé Insurgency, une question à laquelle elle aurait voulu ne jamais être confrontée. Mais là, fallait bien qu’elle y pense, qu’est-ce qu’elle devait faire d’Andreas ? Pour Insurgency, pour Cesare, c’était une question qu’elle était bien obligée de se poser maintenant.
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| | | | Sujet: Re: I am what I'm (isolde) Mar 5 Avr 2016 - 16:23 | |
| -isolde & andreas- I am what I'm Las, Andreas était las de tous ces combats. Il l’avait dit à Malachi, il en avait déjà mené trop, depuis trop longtemps. Son idéalisme -s’il en avait eu un un jour c’était envolé-, il ne restait plus qu’un homme aigri et désormais irrémédiablement marqué par les actes de la chair de sa chair. Il en avait trop vu, trop fait, trop entendu. Andreas était fatigué, toujours. Le repos qu’offrait le manoir de son ancien élève ne parvenait pas à le calmer longtemps ni même souvent. La plupart du temps, il s’enfermait, la meilleure chose à faire à son avis. Il ne voulait pas d’aide, il n’en avait pas envie. La seule chose qu’il voulait, on la lui interdisait. À présent, peu lui importait qu’Isolde sache ce qu’il avait fait, il savait qu’elle aurait fini par le savoir. Même s’il devait lui révéler que sa fille était vivante, il en avait toujours une dont il n’avait pas de nouvelles et son fils restait une menace envers tous les mutants de Radcliff. Qui ne serait pas épuisé à sa place. Oh, il se doutait ne pas être le seul à souffrir mais, égoïstement, il n’en avait que faire. Quand finalement, elle posa sa question de sorte à ce qu’il puisse lui parler des choses comme elles étaient, il serra les poings, se contenant difficilement. Cette nuit-là suscitait toujours énormément de rage en lui et de colère. Il se leva d’ailleurs, sujet à l’énervement, quelque chose que personne n’avait jamais vu chez Insurgency, pas même lorsque sa colère grondait pourtant. Andreas avait toujours affiché un masque neutre, une maîtrise de lui-même et de ses émotions extrêmement agaçante pour énormément de monde, en faisait un homme peut apprécier mais malgré tout respecté. - « J’avais besoin de sa formation de hunter autant que de son sang. J’avais besoin de lui pour sauver mes enfants bien que je n’aurais sans aucun doute pas dû sauver l’un des deux ce soir-là. » Il inspira profondément, tentant de contrôler le tremblement de ses poings serrés. « Cette nuit-là, ma fille a bien failli mourir et je me suis arrangé pour que tous croient que c’était bel et bien le cas. Je sais que tu ne la mettras pas en danger et c’est la seule raison pour laquelle je te confie ceci Isolde. Ne me fait pas le regretter. » Il continua d’arpenter la pièce, incapable de tenir en place, une chose qui ne lui ressemblait toujours pas. « Voilà pourquoi j’avais besoin de Lynch. Sans son sang, elle serait véritablement six pieds sous terre avec sa mère. Je devais la protéger des actes de son frère. Elle n’avait pas à payer pour lui tout comme son monstre de frère n’avait pas à tuer la sœur du responsable de tout ça. »Pas de qualificatif de fils. Il n’avait été qu’englober dans un terme qu’il n’avait utilisé que par obligation, pour faciliter la compréhension. Malachi pouvait toujours lui dire qu’Artur restait son fils, il n’était pas prêt à le considérer comme tel, pas depuis qu’il avait appris la teneur de ses actes de la bouche de sa propre fille et déduit le reste. Alors bien entend, Lynch était une menace mais il avait fait un choix ce soir-là, un choix qu’il assumait pleinement. - « Je me fiche de savoir que ça plaise ou non. Je ne pouvais pas ne pas risquer tout ça et perdre mon enfant comme j’ai perdu sa mère ! » Il avait crié, perdant son sang froid à une vitesse surprenante. « Je n’ai pas confiance en lui non plus. J’ai dû faire un choix et je ne le regrette pas. »Pas alors que sa femme était morte, que sa fille sursautait au moindre bruit, qu’Artur l’avait vacciné et était un tueur et que son autre fille avait disparu de la circulation. Il inspira profondément à nouveau, tentant de trouver un calme qu’il avait bien du mal à rappeler à lui. Tel un lion en cage, un lion blessé et d’autant plus dangereux, il tournait en rond. La vengeance, il la voulait. Pourtant, il ne la désirait ardemment qu’envers une seule et unique personne dont il n’avait toujours pas obtenu le nom. Il perdait patience de temps à autre à ce sujet et ça n’était jamais très beau à voir. - « Donne leur donc mon identité. Qu’importe. J’assume ce que j’ai fait et je le referai d’autant plus en sachant que j’ai pu sauver mon enfant. Je ne te demande qu’une chose concernant mes enfants, que personne ne sache que ma fille est en ville à moins qu’elle n’en décide autrement, que si mon autre fille est retrouvée... morte ou vive je le sache et que vous soyez tous extrêmement prudent envers leur frère. »Qu’elle le fasse donc, tout ça l’indifférait prodigieusement. Et il avait réellement l’air de ne pas se soucier de lui-même un seul instant.
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| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: I am what I'm (isolde) Dim 29 Mai 2016 - 18:23 | |
| Blood in the writing, stuck in the fighting — andreas kovalainen & isolde saddler — With our backs to the wall, the darkness will fall, We never quite thought we could lose it all Ready, aim, fire, ready, aim, fire. An empire's fall in just one day You close your eyes and the glory fades Ready, aim, fire, ready, aim, fire away. Ready, aim, fire, ready, aim, fire away. Off in the distance, there is resistance Bubbling up and festering. Hey Mr Motion, make me a potion Shake it all up with your mystery. — ready, aim, fire. Alec Lynch, c’était un problème qu’Isolde aurait peut-être dû chercher à résoudre plus tôt, ça faisait un moment qu’il avait quitté les cachots d’Insurgency et que la blonde ne s’en souciait qu’à moitié. Y avait toute une partie d’elle qui lui disait que de toute façon, s’il avait voulu parler, il l’aurait déjà fait. Ce n’était pas qu’Insurgency qu’il avait sur le dos, maintenant qu’il était un transmutant, c’était aussi les hunters, alors peut-être qu’il avait d’autres chats à fouetter que d’aller balancer des informations sur Insurgency, à des types qui le voudrait mort, ou en vue de son pouvoir, au fond d’un laboratoire. Elle ne le lui souhaitait pas dans le fond, de finir par servir de cobaye à des malades mentaux, mais bon, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver dans une ville comme Radcliff. Maintenant qu’elle était maire, elle espérait que les choses allaient pouvoir s’arranger, au moins un petit peu. Elle ne demandait pas la lune non plus, y aurait toujours des hunters pour venir s’en prendre aux transmutants de toute façon, mais que les choses cesses de dégénérer comme ça avait été trop souvent le cas ces derniers mois, ce serait pas mal quand même. Pour pouvoir y parvenir, elle avait tout un tas de boulot et bizarrement s’occuper de Lynch, ce n’était pas très haut placé dans la liste de ses priorités. Mais à ne rien faire cependant, elle donnait sans doute l’impression aux membres d’Insurgency qu’elle était lentement mais sûrement en train de laisser tomber le groupe pour aller s’occuper de la mairie de la ville. C’était le cas sans doute, alors qu’elle laissait à Aldrich la plupart du boulot d’Insurgency, mais, elle ne laissait tomber personne. Ce qu’elle faisait à la mairie, ça avait quand même pour but d’améliorer la vie des mutants, d’empêcher les hunters de les massacrer à tour de bras et ça avait été le but d’Insurgency, quand bien même le groupe avait été connu pour faire preuve de plus de violence dans le passé. Mais elle n’avait plus l’impression que c’était la solution au problème. Elle voulait faire les choses autrement et se focaliser sur la mairie, ça semblait pas trop mal comme plan. Alors forcément, Alec Lynch, elle l’avait presque oublié avant qu’on recommence à lui en parler. Maintenant fallait bien qu’elle fasse quelque chose, à commencer par trouver qui l’avait laissé partir et elle avait déjà plus ou moins connu la réponse à cette question, avant qu’Andreas ne vienne le lui confirmer.
Maintenant, il fallait qu’elle essaie de comprendre pourquoi il l’avait laissé partir. Après tout, malgré leurs points de vue qui divergeaient souvent, Isolde savait qu’Andreas était un homme de confiance, pas de ceux qui mettraient en péril tout le groupe sans avoir une bonne raison. Alors, y avait pas moyen pour qu’il ait fait sortir Alec de là juste parce que ça l’amusait ou parce qu’il avait pensé que ce serait mieux comme ça. Il était loin d’être idiot, elle savait qu’il avait conscience des problèmes que ça aurait pu leur causer si jamais Alec avait décidé d’ouvrir sa bouche. Il l’aurait pu, notamment en la voyant se présenter à la mairie contre Lancaster. Elle pourrait presque le remercier pour son silence. Alors, elle le lui avait demandé pourquoi et elle n’avait probablement pas imaginé une telle réponse de sa part. Elle le voyait bien l’agacement qui s’emparait de l’homme en face d’elle, alors même qu’il semblait qu’il n’était plus capable de tenir en place sur sa chaise. Elle l’avait connu tellement plus calme, toujours trop calme, si bien que ça l’énervait elle parfois. Les propos d’Andreas lui permettaient de faire le lien avec ce que Cesare lui avait raconté quelques semaines plus tôt. Il lui avait dit qu’il avait tué Moira Kovalainen, mais apparemment y avait toute une suite à cette histoire dont Cesare ne savait rien. Elle était encore en vie. C’était une nouvelle qui ne manqua pas de ravir toute une partie d’elle. Ça n’excusait pas la fureur dont Cesare avait fait preuve en voulant la tuer ce soir-là, ça n’ôtait rien à l’horreur de son acte, mais au moins, elle était encore vivante, alors, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un léger soulagement vis-à-vis de cette histoire. Parce que ça aurait pu être pire et Cesare, croyait que c’était pire que ça, mais si elle n’était pas morte, c’était déjà ça sans doute. « Okay. » Qu’elle se contenta de prononcer dans un permier temps alors qu’elle s’efforçait de remettre ses idées en place. « Lynch a sauvé ta fille, genre, comme ça, gentiment ? » Nan parce qu’elle avait tellement peu d’estime pour ce type qu’elle avait quand même du mal à l’imaginer sauver quelqu’un comme ça sans qu’y ait une raison derrière, ouais peut-être qu’il avait troqué sa liberté contre ça, mais c’était d’Alec qu’on parlait, le gars immortel qui aurait pu maitriser un gars comme Andreas en quelques secondes. On pouvait lui reprocher ce qu’on voulait à Lynch, certainement pas le fait qu’il ne savait pas se défendre.
Enfin, encore cette fois, au milieu de cette discussion qui n’aurait dû tourner qu’autour d’Alec puisse qu’elle était là pour ça, le chasseur venait déjà de redescendre la liste de ses priorités. Parce que le type dont Andreas parlait, elle savait que c’était Cesare et forcément Cesare, il était plus important à ses yeux que l’autre imbécile d’Alec. Elle laissa échapper un soupire. Elle comprenait le point de vue d’Andreas, elle avait une fille elle aussi et y avait rien qu’elle ne ferait pas pour la protéger ou pour lui sauver la vie, alors dans le fond, elle ne pouvait pas blâmer Andreas pour avoir sauvé la vie de sa fille, surtout pas alors que ça ôtait une mort de la conscience de Cesare. Mais la colère qu’elle entendait dans les propos de Kovalainen, qu’elle voyait dans sa façon de se comporter et qui était si inhabituelle chez lui, elle n’aimait pas ça du tout. Ouais peut-être bien que Cesare avait dit qu’il était prêt à assumer les conséquences de ses actes, mais elle, elle n’avait pas envie qu’il le fasse. Elle n’avait pas envie qu’Andreas ait envie de le tuer pour venger sa fille. C’était le genre de trucs qui se terminerait avec Andreas ou Cesare mort et ni l’un, ni l’autre, ça l’arrangeait quand même grandement elle. Elle savait aussi que Cesare lui avait dit de ne pas se mêler de cette histoire, mais bon, c’était le genre de truc qui était rentré par une oreille pour ressortir par l’autre. Elle y était déjà mêlée de toute façon, en tant que leader d’Insurgency, alors qu’Andreas avait laissé partir Lynch, alors, il n’aurait rien à dire Cesare. Et puis zut, elle avait bien le droit de ne pas être d’accord à l’idée de les laisser tous les deux s’entretuer. Elle laissa échapper un nouveau soupire. « Je ne dirais rien à propos de ta fille. » A part à Cesare sans doute, mais de toute façon, il n’allait pas la rechercher pour la tuer vraiment, alors y avait pas de soucis à se faire. « Et je peux t’aider à retrouver Alana. » Parce qu’elle la connaissait son autre fille, après tout, c’était la colocataire de Léda et elle passait beaucoup de temps avec Léda, alors elle s’était déjà croisé. Peut-être bien qu’elle s’était barré parce qu’elle en avait marre qu’Isolde ramène un bébé qui ne faisait pas chez nuit chez elles, enfin sans doute pas, mais bon. « Et c’est noté, on fera attention. » Elle savait déjà qu’Artur Kovalainen était un hunter de toute façon, pour le coup, il ne lui apprenait rien. Elle savait aussi qu’il avait tué la sœur de Cesare et que c’était ça qui était à l’origine de cette histoire. « Mais j’ai besoin de te demander quelque chose Andreas. J’ai vraiment envie de t’aider, alors s’il te plait, en échange, je t’en supplie, va pas chercher à te venger tu type qui a fait ça … » S’il avait cette idée en tête, elle était prête à faire n’importe quoi pour qu’il l’oubli. Qu’il n’essaie pas de s’en prendre à Cesare parce que cette histoire se finirait encore plus mal et elle n’en avait vraiment pas envie. « La vengeance, ça sert à rien, ça entraine que des problèmes et ça n’apporte même pas de satisfaction. Elle est pas morte, alors profite de ça, prend pas de risques inutiles. » Ouais fallait mieux pour elle qu’elle parte dans ce sens-là plutôt qu’elle commence à lui dire que c’était absolument hors de question qu’il s’en prenne à Cesare, qu’elle serait prête à l’envoyer au fond de la cellule de Lynch si ça pouvait le retenir. Parce qu’elle défendrait Cesare, quoi qu’il arrive, elle se rangerait de son côté à lui et il pouvait bien comprendre ça, lui qui venait de parler de sa femme qu’il avait perdue. |
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