Maiken était nerveuse. Plantée devant sa glace, elle avait passé une bonne dizaine de tenues en revue sans réussir à en choisir une seule qui pourrait convenir à la soirée qui l’attendait. La robe rouge était bien trop sexy et risquait d’envoyer un message légèrement suggestif, ce qui n’était pas le but recherché. Ou pas complètement le but recherché, mais elle n’allait pas débarquer chez Felix comme une croqueuse d’homme prête à passer immédiatement au lit ! La robe verte était terriblement mignonne. Trop mignonne. Elle ne voulait pas être mignonne, c’était bon pour les adolescentes à leur premier rendez-vous ! L’ensemble noir était sexy mais pas trop, mignon mais pas trop, et il mettait bien sa silhouette en valeur, seulement il était noir, et Maiken ne voulait pas porter une couleur aussi triste ce soir. Pas question d’avoir la moindre chose triste sur elle. Elle voulait oublier toute la noirceur de Radcliff et les évènements négatifs qui avaient eu lieu dernièrement. Il y avait eu des hauts et des bas, avec Felix, avant qu’ils n’arrivent à ce soir … Et elle ne voulait plus que se concentrer sur les hauts. Grâce à eux, elle sentait son cœur battre fébrilement dans sa poitrine, et elle n’avait qu’une hâte : retrouver Felix chez lui … Mais d’abord, elle devait trouver une tenue ! Ca faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu ce problème, et même si elle était à deux doigts de la crise de nerfs, elle n’avait pas été aussi heureuse depuis des années. Et quand, finalement, elle choisi une jupe bleue marine avec un chemisier blanc et qu’elle se regarda dans sa glace, elle poussa un soupir soulagé. Enfin ! Elle était parfaite pour le retrouver. Une paire d’escarpins plus tard, elle descendait dans la rue pour rejoindre l’appartement de Felix.

Elle savoura le chemin qui la séparait de son logement, dans la douceur de cette soirée d’été. Cette fois, elle ne craignit pas d’être agressée, elle n’y songea même pas. Elle avait l’impression de flotter à quelques centimètres au-dessus du sol et d’être absolument intouchable – la sensation était parfaite. Finalement, elle frappa à la porte de Felix, et se retrouva en face d’un sourire radieux. Ce fut ce qu’elle remarqua en premier, son sourire, et elle eut envie de s’y perdre pour le reste de la soirée. C’était ce qui l’avait marquée chez lui en premier, la façon qu’il avait de lui sourire, et c’était sans doute une des choses qu’elle aimait le plus chez lui. « Bonsoir Felix. » Elle pénétra dans l’appartement, et sentit son cœur battre un peu plus vite quand il la complimenta. Tout ce temps passé devant la glace n’avait pas été si inutile que ça ! « Merci … » Elle s’approcha de lui, noua ses bras atour de son cou et l’embrassa, ce qu’elle avait rêvé de faire bien avant de franchir le seuil de sa porte, et qu’elle ne pouvait plus réfréner plus longtemps. « Tu … n’es pas mal, toi non plus. » Souffla-t-elle quand leurs lèvres se séparèrent. Euphémisme : il était parfait. Elle n’avait aucune envie de bouger, elle était parfaitement bien dans cette position, au milieu du couloir et collée à Felix, d’ailleurs elle ne se priva pas pour l’embrasser une nouvelle fois, mais elle finit par faire un immense effort sur elle-même pour se reculer et continuer jusqu’au salon. Elle fut récompensée de son effort en découvrant la table dressée. C’était la première fois qu’elle venait chez lui, mais il y avait de grandes chances qu’il ait sorti le grand jeu pour elle et qu’il n’ait pas pour habitude de dîner aux chandelles en tête à tête avec lui-même. Elle se tourna vers lui. « C’est magnifique. Et ça sent terriblement bon … » Elle n’avait pas spécialement faim en arrivant, mais les odeurs qui montaient de la cuisine lui ouvraient l’appétit.

Maiken avait eu plusieurs aventures sans lendemain depuis son divorce, mais il n’avait jamais été question de sentiments. Plusieurs fois, elle s’était demandé si elle parviendrait à se livrer à nouveau à un homme, complètement, sans avoir en tête l’image de Joren qui viendrait s’imposer entre eux. Elle avait énormément de mal à faire confiance à un homme, et encore plus à se projeter avec lui. Elle préférait les histoires charnelles qui ne la menaient nulle part, mais où elle ne risquait pas de souffrir. Seulement avec Felix, c’était complètement différent. Elle l’avait repoussé suffisamment pour comprendre que rester éloignée n’était pas ce qu’elle souhaitait. Elle avait essayé d’être indifférente, elle avait essayé d’être insensible. Et devant ses cuisants échecs, elle avait baissé les bras. Ou plutôt, elle avait décidé de continuer, de se battre pour quelque chose de différent, de plus constructif. Pour une vraie relation, qui sait ? Elle avait vraiment envie que ça marche. Elle savait qu’elle ne se lançait pas là-dedans sans y avoir réfléchi, et elle savait que Felix n’était pas le genre d’homme qui se révélerait décevant au bout de quelques semaines de relation. Pour la première fois depuis longtemps, Maiken avait vraiment l’impression que quelque chose de beau pouvait ressortir d’une de ses relations amoureuses. De toute façon, il suffisait de voir comme elle était fébrile rien qu’en le voyant, pour être certaine que ça n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait pu vivre ces trois dernières années. Elle avait l’estomac noué d’être en sa présence, mais c’était une sensation délicieuse, une sorte d’impatience nerveuse qu’elle ne voulait apaiser qu’avec lui … Mais qu’elle allait faire durer le plus longtemps possible. On aurait pu croire que deux adultes comme eux seraient plus détendus, pourtant c’était tout le contraire : ils étaient presque comme des adolescents. Ils redécouvraient les plaisirs du premier véritable rendez-vous, et Maiken n’aurait échangé sa place pour rien au monde.

Elle s’avança à travers la pièce, et se mit à rire quand Felix parla de sa spécialité. « Ca semble prometteur ! » Elle-même n’était pas un très grand cordon bleu, elle se débrouillait souvent avec toujours les mêmes recettes ancestrales ! Mais elle était ravie que Felix ait cuisiné pour elle, il avait fait un effort pour lui faire plaisir, et ça la touchait beaucoup. Elle fit une petite révérence quand il lui tira sa chaise, et lui prit la main pour s’asseoir, savourant ce contact éphémère où elle sentit ses doigts la caresser doucement. Son cœur chavira une seconde et elle se mordit la lèvre inférieure. C’était un vrai gentleman … Et elle ne pouvait pas lui sauter dessus pour l’embrasser sauvagement, non ? Ca n’aurait pas collé avec l’image, même si elle en mourait d’envie. Mais elle resta sagement assise, les yeux brillants, et elle hocha la tête quand il lui proposa du vin. « Avec plaisir. » Elle lui tendit son verre, attendit qu’il le remplisse, puis le ramena vers elle. Elle le fit tourner doucement entre ses doigts pendant qu’il se servait, puis y plongea les lèvres. « Excellent, très bon choix. » Elle reposa son verre, puis jeta un coup d’œil à la cuisine. « Tu vas me dire ce que tu as préparé, ou tu vas me faire languir jusqu’au bout ? » Elle était impatiente de savoir. Elle était impatiente de beaucoup de choses, ce soir ! « Non, en fait ne dis rien. C’est mieux si c’est une surprise. En attendant je vais t’imaginer aux fourneaux. Ca me plaît bien … Surtout si c’est juste pour moi. » Fit-elle avec un sourire taquin. Elle trouvait ça sexy, un homme qui cuisinait, et elle aimait l’idée qu’elle soit la seule pour qui il le faisait.

Maiken regardait Felix en souriant, et elle se mit à rire quand il faillit s’étrangler avec sa gorgée de vin à cause de sa petite remarque. Amusée, elle le fixa avec plus d’intensité, le détaillant sans aucune pudeur, l’imaginant en train de cuisiner pour elle … Vêtu uniquement d’un tablier en dentelle, qui ne cachait pas grand-chose de son anatomie. Une légère rougeur vint prendre place sur ses joues à cette pensée, mais elle ne cessa pas pour autant, s’amusant tout autant de le mettre mal à l’aise, que de cette vision pour le moins agréable. Elle ne l’avait jamais vu autrement qu’habillé, bien entendu, mais ce qui se cachait sous ses vêtements serait sans aucun doute aussi agréable à regarder que le reste. Et pas qu’à regarder … Et elle n’avait que son imagination pour l’instant, mais elle espérait bien que cela change rapidement. Elle revint sur terre quand il émit l’espoir de ne pas la décevoir, et elle poussa un petit soupir languissant. Avec ce qu’elle avait en tête, ses paroles prenaient un tout autre sens ! « Tu ne me décevras pas, ne t’inquiète pas. » Le rassura-t-elle d’une voix chaude, tout en saisissant une nouvelle fois sa main. Le contact l’électrisa, mais ne dura pas, et elle dut le laisser s’éloigner à contrecœur. Elle secoua la tête quand il lui ordonna de ne pas bouger, et elle resta sagement à sa place, ses pensées prenant une nouvelle fois le large pendant les quelques secondes que durèrent l’absence de Felix. Mais son retour, avec deux assiettes joliment dressées, la tirèrent pour de bon de ses divagations charnelles, et elle ouvrit de grands yeux pour observer ce qu’il déposait devant elle. « C’est ça, le seul plat que tu sais cuisiner ? Quand un homme dit ça, normalement il sait à peine faire cuire un steak haché ! » S’exclama-t-elle, moqueuse. Un plat pareil, ce n’était pas à proprement parler un basique, et ça voulait dire qu’il savait quand même cuisiner plus que la moyenne. Un très bon point pour lui, quoi qu’il en soit ! « Ca a l’air délicieux en tout cas. » Elle leva son verre à sa suite pour trinquer avec lui, ravie qu’il parle d’eux de cette façon. Elle n’avait qu’une envie : que cette soirée dure toujours … Elle ne s’était pas sentie aussi bien depuis des mois, et elle était heureuse de partager ça avec lui. Elle n’avait pas envie d’être sa compagne uniquement pour un soir, elle voulait que ça continue demain, et tous les jours qui suivraient. Elle garda cependant cette pensée pour elle, craignant d’aller trop vite. « A nous. » Elle porta ensuite le verre à ses lèvres, sans détacher son regard de celui de Felix. Elle se perdait littéralement dans ses yeux, et ce qu’elle y lisait faisait battre son cœur un peu plus vite … Encore une fois – et sans doute pas la dernière – elle eut envie de tout envoyer balader pour retourner l’embrasser et ne plus jamais se décoller de lui. Au lieu de ça, elle se força à reporter son attention sur son assiette, dont l’odeur se faisait de plus en plus alléchante. Elle en prit une bouchée, qu’elle mâcha lentement. « C’est excellent ! » Fit-elle en reprenant un autre morceau de lasagnes. « Si c’est vraiment le seul plat que tu sais faire, ça ne me dérange pas que tu me le fasses tous les jours. » Fit-elle avec un sourire en coin. Elle avait bien l’intention de le voir de plus en plus souvent dorénavant, elle ne voulait plus se contenter de quelques rendez-vous rapides. « Tu vas me faire devenir énorme. » Le mit-elle en garde avec un petit rire. Ces lasagnes étaient vraiment délicieuses, et elle se fichait bien des kilos qu’elle allait prendre en les savourant. « Tu me forceras à faire de l’exercice pour éliminer tout ça, j’espère … ? » Elle lui lança un regard appuyé, et étendit la main à travers la table pour attraper la sienne. Cette fois, ce fut son pouce à elle qui vint caresser doucement sa paume. Dans le même temps, elle se débarrassa d’un de ses escarpins pour glisser son pied sur la jambe de Felix. « Qu’est-ce que tu en dis ? » Son visage était l’innocence même, mais ses yeux brillaient, trahissant ses pensées.

Maiken eut un sourire flatté, mais un peu moqueur, quand il soutint qu’elle resterait la plus belle femme du monde même si elle devenait obèse, et elle éclata franchement de rire en l’entendant ajouter qu’il deviendrait énorme aussi, juste pour qu’ils le soient ensemble. Mais dans le fond, elle était ravie. Ravie parce qu’il n’avait d’yeux que pour elle et qu’elle savait qu’il ne jouait pas la comédie. Ravie parce qu’après tous ces mois difficiles elle avait appris à le connaître, et elle ne trouvait plus ses compliments factices comme elle avait pu le soupçonner les premiers temps. Ravie, tout simplement parce que leur relation avait évolué de la plus belle manière qui soit … Après les hunters, après la peur, la méfiance, les attentats, elle n’aurait jamais imaginé que cela puisse aboutir sur une soirée telle que celle-ci. Où rien d’autre n’avait d’importance qu’eux deux, au point qu’elle en oubliait même Sigrid, bien en sécurité avec une baby-sitter en qui elle avait toute confiance. C’était la première fois que ça lui arrivait depuis très longtemps, mais cette insouciance était la meilleure qui soit, et Maiken avait bien l’intention d’en profiter. D’ailleurs, elle ne voulait pas attendre plus longtemps. Le repas était certes délicieux, mais elle avait d’autres envies … un peu différentes. Ses yeux se mirent à briller quand son pied caressa la jambe de Felix, mais elle garda son sérieux en le voyant arrêter sa fourchette en plein vol dans un geste presque comique. Elle frémit quand il porta sa main à ses lèvres, et un frisson la parcourut. Il était entré dans son jeu immédiatement, et le regard qu’il lui lança était porteur de promesses délicieuses. Elle aussi, avait très hâte de commencer … Pourtant ils restaient sagement assis sur leur chaise, l’un en face de l’autre, sans même parler clairement de ce qu’ils désiraient pourtant aussi ardemment l’un que l’autre. Leur conversation tournait toujours autour de la nourriture, et Maiken se mit une nouvelle fois à rire quand Felix dénigra ses pauvres lasagnes. « Dénuée d’intérêt ? C’est injuste pour elle … Et puis je meurs de faim, moi … » Gémit-elle en faisant la moue. Mais au lieu de reprendre un morceau de lasagnes, elle attira la main de Felix jusqu’à sa bouche, et déposa un baiser sur son index, puis son majeur, et ainsi sur chacun de ses doigts. Elle reposait les yeux sur lui entre chaque baiser, son ventre se crispant à chaque fois qu’elle croisait son regard. Mais elle prenait son temps, et prolongeait volontairement cette attente. Non, décidemment elle n’accordait plus une seule pensée aux lasagnes qui étaient vouées à refroidir pour le reste de la soirée. La faim qui la taraudait était d’une autre nature. Elle se leva à moitié, tenant toujours la main de Felix dans la sienne, et de son autre main elle attrapa son col pour l’attirer doucement mais fermement vers elle. Elle l’embrassa ainsi, au-dessus de la table, en faisant glisser ses doigts derrière sa nuque. « Finalement je crois que je n’ai plus très faim. » Souffla-t-elle quand leurs lèvres se séparèrent.

Manger ? C’était d’un surfait …Maiken avait bien assez mangé pour la soirée. Bien entendu, c’était dommage de ne pas attendre de voir ce que Felix lui avait préparé comme dessert – elle adorait les desserts – mais c’était très secondaire. Ils pourraient toujours revenir au dessert plus tard … Parce qu’aucun gâteau, aucune douceur sucrée ne pouvait se comparer avec la merveilleuse sensation de ses lèvres contre celles de Felix, ni avec la chaleur qui émanait de lui et dans laquelle elle voulait se fondre. Il n’avait pas faim, et elle non plus. Et ce fut totalement clair que ce qu’ils désiraient chacun était d’une nature bien différente, quand Felix fit le tour de la table pour la relever, quand ils reprirent leur baiser avec passion, leurs deux corps pressés l’un contre l’autre. Elle sentait ses bras l’entourer avec puissance, et elle se sentait parfaitement bien dans cette étreinte. Il était là, pour elle, rien que pour elle. Plus rien ne pouvait lui arriver quand il la tenait ainsi, toutes les horreurs qui avaient pu se déchaîner jusque là … C’était parce qu’il n’était pas là. C’était parce qu’elle l’avait repoussé, qu’elle avait refusé de céder à un désir qu’elle sentait pourtant grandir en elle de jour en jour. Elle savait bien pourquoi elle avait essayé de se défaire de lui, mais elle était profondément heureuse que les choses aient changé, et qu’elle ait pu accepter sa présence. Il lui avait sauvé la vie, bien plus d’une fois elle en était certaine. Et plus rien ne serait pareil à partir de maintenant, parce qu’il suffisait qu’elle soit avec lui pour sentir ses angoisses s’atténuer, et un sentiment de sécurité l’envahir. Le monde continuerait de se déchaîner dehors et ils n’en seraient plus à l’abri dès que la soirée serait achevée, mais ils seraient ensemble pour y faire face, et c’était tout ce qui comptait. Elle aimait sa présence, elle aimait ses baisers, elle aimait tout ce qu’il était.

Elle reprit son souffle, haletante, quand il s’écarta pour lui caresser la joue, et un sourire tendre vint éclairer son visage. « Je sais. » Sa voix était malicieuse, et un rire lui échappa. Ses lèvres glissèrent le long de sa mâchoire, dessinant  cette ligne qu’elle aimait tant, jusqu’à se perdre au creux de son cou. Elle inspira son parfum avec délice avant de laisser encore une fois sa bouche se perdre sur sa peau. « Mais c’est réciproque … Je ne veux plus jamais qu’on s’éloigne, et je veux … Je te veux tout entier, rien que pour moi. » Les mots prononcés entre chaque baiser venaient du fond de son cœur palpitant autant d’amour que d’excitation. Elle n’avait pas prononcé les mots qu’il lui avait déjà offerts, mais elle comptait bien lui prouver d’une autre façon qu’elle était tout aussi attachée à lui. Ses mains glissèrent sur sa chemise et elle commença à la déboutonner, son impatience grandissant à mesure qu’elle s’activait, et elle dut se faire violence pour ne pas lui arracher tout bonnement sa chemise sans plus faire attention aux boutons. Elle n’avait aucune envie d’attendre … ! Mais elle atteignit finalement le dernier bouton, et elle lui enleva son vêtement d’un geste impérieux, empressé. Elle posa alors ses mains sur sa peau nue, faisant courir ses doigts le long de ses abdominaux dans de légères caresses. « Alors ça … Ce serait vraiment, vraiment dommage que les lasagnes m’en privent. » Susurra-t-elle sans se priver de profiter du spectacle parfait que son torse lui offrait. Elle l’embrassa à nouveau, une de ses mains glissant sur sa nuque, puis dans ses cheveux, tandis que l’autre venait se serrer contre son dos, descendant la courbe de sa colonne vertébrale jusqu’à ses fesses. Elle revint ensuite pour défaire sa ceinture, et fit tomber son pantalon au sol avec un sourire mutin. « C’est mieux comme ça … » Souffla-t-elle en laissant ses mains reprendre leur danse sur sa peau, et ses lèvres retrouver le chemin des siennes.