J'avais quatorze ans lorsqu'on a quitté l'Italie pour venir en Amérique. À la base, on vivait à New York, je viens d'une famille de bourges. Et puis quelques temps après, mes parents divorçaient. Ma mère a eu cette lubie stupide d'aller à la campagne. Elle voulait une grande maison avec un grand jardin, des paysages bucoliques… Elle avait ce que j'appelle « le syndrome de Marie Antoinette ». Et voilà comment on est arrivé à Radcliff… C'était déjà galère de parler en anglais tout le temps à l'école et de se faire des amis, mais en plus, j'ai dû changer d'école. « La campagne c'est plus sain », qu'elle disait. On avait une villa à la sortie de la ville, tout près de la forêt. L'avantage, c'était que mon frère et moi pouvions aller traîner dans les bois sans traverser la ville, c'était juste à côté. Je me suis beaucoup entraînée au tire dans cette forêt. Quoi qu'il en soit, à l'école, ce n'était pas facile au départ, j'étais la gosse de riche sortie de nulle part. Je pensais que ça ne durerait qu'un temps, qu'on retournerait à New York ou à Florence, mais la vieille s'était entichée d'un homme de Radcliff. Grosse ambiance. Alors, j'ai dû me sociabiliser avec les gens de mon âge. Je n'allais pas traîner avec Joe le clodo non plus. Nan, avec les populaire, les footballeurs, les pompom-girls, les gens superficiels. Là, j'étais dans mon élément. Et puis comme partout, il y en avait qui avaient plus de moyens que d'autre, donc j'ai pu me sentir à ma place. Et si vous vous demandez pour la langue… avec des profs particuliers, on apprend très vite et puis j'avais des bases. Maintenant je suis bilingue.

Niveau histoires de cœur, parlons peu, parlons-bien ! Je suis lesbienne et ce… bah depuis toujours, mais c'est au lycée qu'on découvre chez choses là. Un peu au collège au collège, mais si c'est le cas tu te fais traiter de traînée, si tu vois ce que je veux dire. Enfin au lycée, j'avais beaucoup de crush, dont certains durent encore aujourd'hui. Je veux dire, Aspen, Isolde, elles sont toujours canons hein ! À dix-sept je suis sortie avec Isolde Saddler, ouais, madame de maire, actuellement. Bah écoute, on a le swag ou on ne l'a pas. Mais bon, je suis partie pour les études à New York et les histoires sur la longue distance, ce n'est pas top. Quoi qu'il en soit, j'ai jamais eu de problème avec mon homosexualité, j'ai toujours été toujours sûre de moi, alors le regard des autres, c'était d'la baise. Quand on me fait des remarques à ce sujet, j'aime répondre avec ironie et/ou mépris. J'avais beau être parmi les filles populaires, j'étais déjà une fière défenseuse des droits LGBT ! C'était préférable de ne pas avoir de remarque homophobe en ma présence, sinon tu te serais fait juger en place public devant tout le lycée par ma divine personne… Et croyez-moi, j'ai toujours le dernier mot ! Vous savez, on peut être populaire même en faisait partie d'une minorité, la clé du succès, c'est la confiance en soi !

Tout ça ne m'a pas empêché de partir faire mes études à New York. Cinq ans. C'était long. Mais heureusement, il y avait des hunters aussi là-bas pour m'aider à devenir meilleurs. J'étais la petite mignonne qu'on avait envie de prendre sous son aile. Mais bon, règle numéro une, on ne parle pas du fight club hein. Alors, revenons-en à New York. Mes études étaient useless. Une fois le diplôme en poche, la seule chose que je regrettais, c'étaient les soirées étudiantes. J'ai fait un road trip l'année suivante, je ne suis pas partie seule, j'avais une amie de la fac. Le genre de nana avec qui j'avais fait des quatre cents coups et plus si affinité. On n'avait pas besoin de fric, mais on en a roulé des mecs. Juste pour l'adrénaline. Au cas où vous n'auriez pas compris, j'aime ça, l'adrénaline. Si on pouvait s'en faire des shoots, j'achèterais. J'ai rencontré des hunters de tous les coins du pays. Certains dont les idées me plaisaient, d'autres, moins. Je suis pas une barbare, or, j'en ai vu qui organisaient des chasses à l'homme dégueulasses. Je vaux mieux que ça. Je crois que ça aurait été du goût de mon grand-père, celui qui m'a transmit ses idées de hunter, mais il faut vivre avec son temps. Une balle entre les deux yeux, c'est tellement plus humain. Bref. Ce road trip, dans l'ensemble, c'était super. Il nous est arrivé de dormir dans la voiture ou dans des motels de pauvres, c'était une drôle d'expérience… Je ne sais pas comment vous faites pour tolérer une chambre sans jacuzzi, m'enfin, chacun ses goûts.

Et puis il y a un an, je suis revenu à Radcliff. La ville avait définitivement besoin de hunters compétents… Je veux dire, franchement, la concentration de mutant ici, c'est une blague ? Et puis, je suis revenue en aout et en décembre il y avait la quarantaine, je ne vois pas trop où j'aurais pu aller. Bon sang, c'est le bordel dans cette ville. Entre les attentats, les accidents, les apparitions de vaccin et de contre vaccin, on n'a pas le temps de souffler. Concernant l'élection récente d'Isolde, à la mairie… j'ai retenue une chose… elle est toujours aussi canon. Hum nan plus sérieusement. Enfin si, elle est canon. Mais parlons politique. Elle est trop laxiste envers les mutants, ça m'étonnerait pas que les choses tournent mal à nouveau… trop de hunters sont en prison, certains le mérite, je suis d'accord… d'autres moins. En revanche, mettre un terme à la dictature de Lancaster, ça c'est cool. Attention les poulettes, la reine du dance floor est de retour.

Et si vous vous posez des questions sur ma famille, c'est simple. Ma mère est toujours en vie, elle sort toujours avec le même mec, du coup, elle est encore à Radcliff. Mon frère est parti à New York où il fait du mannequinat et d'autres trucs de beau gosse (mon frère c'est le plus beau de toute façon) et mon père, il passe sa vie en jet lag : de New York à Florence en passant par Ibiza. L'avantage c'est que lorsque je vais le voir, c'est les vacances ! Ouais je suis en vacances toute l'année moi. Ah et mon grand-père est mort en 2008, il était vieux et n'a jamais voulu arrêter la chasse aux mutants, alors c'est triste, mais dans un sens, il l'a cherché je crois. Voilà voilà, c'était l'histoire de ma vie. Si vous voulez en faire un livre, je veux 80% des droits d'auteurs.

Te voilà validé, félicitations Avant de commencer à jouer, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la partie administrative si ce n'est pas déjà fait pour prendre connaissance du contexte, des différentes intrigues et des annexes. Tu peux dès à présent commencer à rp, mais pense également à créer une fiche de liens pour que ton personnage ne se retrouve pas tout seul. Une envie de relation particulière ? N'hésite pas à poster un scénario ou a créer un mini-pv Pense également à recenser le métier de ton personnage, et s'il provient d'une famille de hunters, n'oublie pas de la recenser. Tu peux également recenser l'anniversaire de ton personnage, son habitation, et s'il agit d'un double compte (ou d'un triple, ou d'un quadruple), c'est ici que tu dois l'indiquer. Également, si tu veux que ton personnage soit ultra-technologique, tu peux lui créer un téléphone cellulaire pour qu'il reçoive des textos de tous ses amis (ou de tous ses ennemis). Si tu veux un rp facile, tu peux t'inscrire aux rps missions et puis si tu veux rajouter un peu de piment dans le tabasco ta vie, tu peux faire des défis rps. N'oublie pas de faire un tour dans le flood et de passer par les jeux pour se détendre entre deux rp, sans oublier de voter pour le forum toutes les deux heures.

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