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| ► who you gonna call ? (ch) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: ► who you gonna call ? (ch) Mer 2 Mar 2016 - 20:23 | |
| callum murphy heisner in the end, everyone ends up alone. NOM : heisner, on lui a parfois parlé de ses origines allemandes mais, en toute honnêteté, il n'en a pas grand chose à carrer. PRÉNOMS : callum, murphy, même s'il préfère tout simplement se faire appeler cal. quant à son deuxième prénom, on n'en parlera pas puisqu'il ne lui est d'aucune utilité. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un dix-sept février, à détroit, dans le michigan, mais il a grandi à saginaw. difficile d'escompter un avenir brillant quand on apprend à marcher dans un trou. ÂGE : trente-trois ans, et aucune blague sur les dents. ORIGINES : son patronyme est marqué d'une trace germanique tandis que son prénom semble provenir de terres écossaises. malgré tout, callum n'a jamais franchi la frontière américaine. NATIONALITÉ : américaine, marqué par un certain exotisme, il n'a pourtant jamais vécu ailleurs qu'aux etats-unis. STATUT CIVIL : célibataire endurci, ascendant volage, vu son incapacité flagrante à maintenir une quelconque relation sentimentale. malgré son âge, ça ne l'a jamais dérangé, et ce n'est sûrement pas prêt de changer. MÉTIER : il aime en changer, parce qu'avec son job officieux de cambrioleur, il n'en a jamais eu vraiment besoin. il a récemment trouvé un job en tant que barman dans un bar de radcliff. ça l'amuse beaucoup, il y fait des rencontres divertissantes. ORIENTATION SEXUELLE : pas de limite, il prend tout. on appelle ça bisexuel, même si callum n'a jamais eu envie de mettre de nom dessus. MUTATION : téléportation, le truc parfait pour le faignant qu'il est. TRAITS DE CARACTÈRE : il est possible de croire qu'il est un grand enfant, car callum est immature, blagueur, très avenant et particulièrement blagueur, au point d’en être presque piquant. on remarquera ensuite que quelque chose n’est pas normal, en observant son comportement : toujours prêt à courir, occupé à sauter partout et au débit de parole incroyable, il paraîtra infatigable – et alors, son hyperactivité sautera aux yeux. particulièrement à l’aise en société, ses mots toujours bien placés donneront pourtant l’impression qu’il est le gendre idéal, mais ne nous y perdons pas, tout ceci ne sera qu’une facette bien maîtrisée par un homme particulièrement manipulateur, menteur et déterminé à l’excès. malgré tout, sa loyauté ne rencontrera jamais la moindre barrière, si seulement vous parvenez à briser sa carapace et à vous accorder sa confiance. AVATAR : eddie redmayne. GROUPE : the future is here. CRÉDITS : tumblr. | (001), callum, personnage à part entière, brillant en société et éblouissant d’apparence. il est capable d’offrir des sourires si fringants qu’ils pourraient en retourner presque toutes les têtes, et ça, le jeune homme ne le sait que trop bien. alors il use et abuse d’une rhétorique parfaitement rodée, n’hésitant jamais à dépasser certaines limites que d’autres ne franchiraient pas. il manipule à outrance, parfois pour se sortir de certaines situations, souvent simplement pour s’amuser. véritable moulin à paroles, ses mots ne sont pourtant généralement que faits d’artifices, vilains mensonges auxquels il peut difficilement se résoudre : parce que cal est comme ça, menteur et manipulateur jusqu’au fond de l’âme.(002), ce grand enfant a des tonnes de passions dans la vie, mais ce qui le botte vraiment, le seul truc auquel il ne pourra jamais dire non, c’est bien un bon vieux karaoké. s’ambiancer sur des tubes vieux comme le monde, se déhancher sur un bon disco et se briser la voix sur frozen, ça c’est son gros délire. et pourquoi s’en cacher ? à la place, monsieur préfère inviter tout le monde, tous les week-ends, à partager le micro avec lui. et gare à ceux qui oseront refuser son invitation !(003), le sport, c’est pas franchement son dada. en fait, il est même carrément nul quand il s’agit de frapper ou même d’esquiver. il a presque la force d’une fillette, et peut seulement faire de vrais dégâts lorsqu’il est remonté à bloc. ça tombe bien, du coup, qu'il puisse se téléporter n'importe où et quand il le veut : cette grande feignasse en profite, probablement beaucoup trop souvent. (004), il vit à deux cent à l’heure, toujours occupé à courir partout, penser à dix choses à la fois et parler à une allure folle. on a longtemps pensé qu’il était simplement un enfant speed, mais ce ne fut suffisant qu’au jour où il fut diagnostiqué hyperactif. ce n’est pas très grave en soi, dans la mesure où, même si le voir sauter dans tous les sens peut se révéler particulièrement agaçant, il en devient un allier de taille quand il s’agit d’user de sa rapidité. le véritable problème, c’est qu’il est beaucoup plus lent que la moyenne à réfléchir, puisqu’il passe deux fois plus de temps à essayer de se concentrer. de plus, son hyperactivité le rend quelque peu insomniaque, il lui arrive souvent de manquer de sommeil, et il n’a pas vraiment l’habitude de dormir plus de six heures par nuit, ce qui peut représenter un certain danger dans certaines situations, puisqu’il finit par manquer de vigilance.(005), grâce ou à cause de son pouvoir, il a longtemps cru qu’il était invincible. parce qu’il était capable de plus que les autres, que son corps pouvait faire des choses incroyables et, surtout, parce qu’il avait appris à le dompter. puis il a perdu son meilleur ami, son frère, sa foutue moitié et que l’autre personne qui faisait de sa vie un espace de jeu géant lui a été retiré. alors il est parti, parce qu’il en avait besoin, mais surtout parce qu’il fallait qu’il réalise que, malgré tout, il n’est pas increvable. son comportement n’a pas vraiment changé depuis, il est juste encore plus tenace, revanchard, et il est dans une recherche constante du bonheur. il a compris qu’il fallait être heureux, et le bonheur est à la portée de ses doigts, mais il ne l’atteindra vraiment qu’après avoir vengé anatoly. (006), il a toujours raison, même quand il a tord. il va s’obstiner jusqu’au bout comme un con, simplement pour avoir le dernier mot. et quand il l’aura, il est même possible que ce ne soit pas suffisant, et qu’il provoque une nouvelle querelle juste pour montrer qui est le plus fort. y’a pas mal d’autosuffisance là-dedans, mais c’est en fait surtout un excellent moyen d’amuser ce très grand gamin. (007), il est né d’un mariage d’amour, a été conçu grâce à l’amour et, pourtant, lui il n’y croit pas. parce qu’il a vu sa famille se faire décimer justement à cause de l’amour, toute une belle existence partir en fumée à cause de ce sentiment bien étrange. alors, ne vous méprenez pas, s’il montre un jour une quelconque marque d’affection, ce ne sera jamais plus, parce que callum n’est jamais tombé amoureux et que ce n’est certainement pas prêt de se produire – simplement car il est persuadé que c’est la plus mauvaise chose qui pourrait lui arriver. (008), il a beau être dans la belle trentaine, la plupart du temps monsieur agit comme un enfant. on pourrait blâmer son hyperactivité, mais ça n’excuserait qu’une partie de son comportement. à vrai dire, il ne réfléchit pas plus que de raison et, lorsqu’il a envie de faire quelque chose, il hésite pendant une seconde et prend sa décision à la suivante. il n’a pas besoin qu’on approuve ses choix, il fait ce qu’il veut, quand il veut et surtout s’il le veut. oh non, ça n’a rien d’un comportement mature ni stable, mais en fait il s’en fout pas mal. il cherche simplement à tirer le meilleur de la vie, que ça plaise ou pas. (009), demandez-lui qui est sa famille et sa réponse semblera bien naturelle, si on oublie le fait qu’il évoquera des personnes avec qui il n’a aucun lien de sang. il avait bien une famille, des parents aimants, un papy fier de son petit-fils et quelques tantes défraîchies par les années, mais tout ça c’est du passé maintenant. plus personne ne partage son ADN dans son entourage, et c’est probablement pour le mieux. sa famille, il l’a recomposé au fil du temps et de nouvelles rencontres, et elle est peut-être un peu spéciale et pas forcément normale, mais il l’aime exactement comme elle est. (010), batman, superman et tous ces couillons en costumes moulants, cal a grandi avec et s’y est identifié très tôt, puisque quelque part il avait un petit quelque chose de plus, comme eux. il a conscience de souvent utiliser son pouvoir pour faire le mal, puisqu’il s’en sert généralement pour faire du profit, mais il a coutume de dire que, puisqu’il fait bien le mal, alors on peut considérer que, quelque part, il fait le bien. c’est surement très nombriliste, mais cal se voit toujours plus comme un gentil, parce qu’il se plait à venger ceux qui ne peuvent pas se défendre seuls, et à qui le fait de posséder un don gâche la vie. frôlant l’illégalité sous toutes ses formes ou presque, il se fait clairement de fausses idées concernant sa capacité à faire le bien, mais, au fond, il sera toujours un super héro qui lutte pour sauver les gens comme lui… ou alors, c’est ce dont il sera toujours persuadé. |
Décrivez l'apparition de votre don et la façon dont vous le maitrisez. le petit callum est énervé, sa mère vient de le mettre au coin. puni, il n’aime pas l’être, alors il forme un cul de poule avec ses lèvres et boude en silence. il l’aime de tout son cœur, mais il la déteste quand elle est comme ça avec lui. parce qu’il ne le mérite jamais, parce qu’encore une fois, c’était pas sa faute, c’était hugo. mais ça, elle ne veut pas l’entendre, alors ça l’énerve. elle fait semblant de l'ignorer, de ne pas l'entendre crier qu'il va s'en aller d'ici et plus jamais revenir. il comprend pas qu'elle ne puisse pas le comprendre, et ça lui fait mal. mal, comme ses mains qui cognent bêtement le mur contre lequel sa tête repose ; comme s'il était obligé de se faire du mal pour que sa mère daigne lui prêter attention. il hurle presque, qu'il va PARTIR CHEZ PAPY et que comme ça elle LE REVERRA PLUS JAMAIS. il va pas pleurer, il est plus un bébé, mais il va s'en aller. ouais, voilà, sa décision est prise: il va courir assez vite pour qu'elle le rattrape pas, jusque dans sa chambre, il va préparer ses affaires et jeter son sac par la fenêtre, puis courir chez papy ! voilà ce qu'il va faire. ouais, bonne idée. j'm'en vais c'est toi qui l'as voulu !, lâche-t-il à travers le salon. elle l'ignore. il prend une grande inspiration, se concentre très fort et, avant même d'avoir le temps de commencer sa course folle jusque sa chambre... une sensation bizarre traverse son corps, et le voilà déjà dans sa chambre. son autre chambre. celle qu'il a chez papy. il observe d'un œil effrayé : comment il a fait pour arriver si vite, alors qu'il était dans le salon ? ce jour-là, callum le passa à pleurer toutes les larmes de son corps, caché sous son lit. avant que son papy ne lui tombe dessus et que, choqué, il le ramène à la maison. le savon international. la peur de sa vie. l'incompréhension totale. la première d'une longue, d'une très longue série de téléportations. Que pensez vous des hunters et du gunpowder squad ? callum aurait voulu ne jamais être mêlé à toutes ces histoires. lui, il avait son pouvoir dans son cœur et il se foutait pas mal de ce que pouvaient bien dire les autres. ils étaient sûrement un peu jaloux parce que les gens comme lui avaient des facultés qu’ils ne possédaient pas. callum, il savait que son pouvoir, c’était sa force et que donc, ça le rendait définitivement beaucoup plus puissant que ces tarés de hunters. il aurait voulu ne jamais y être mêlé, mais il ne s’était pas rendu compte qu’il occupait depuis longtemps une place de choix dans cette bataille. avec ses deux comparses, ils luttaient déjà pour leurs droits d’être humains aux pouvoirs, somme toute, effrayants. ils se battaient parce que c’était drôle, et aussi quelque part parce que ça valait la peine. et puis un jour, il a fallu se rendre à l’évidence : les hunters ne blaguaient pas, ils étaient forts, tenaces, et bien plus tortionnaires que jamais. il s'est réveillé un beau jour sans son frère, et ce trou à la place du cœur lui a fait réaliser qui étaient les véritables ennemis. ce n'était pas sa guerre, mais ça l'est devenu le jour même où on lui a arraché sa moitié. alors il est parti respirer un air plus frais, et n'en est revenu que plus remonté. il n'a jamais développé une haine si forte que celle qui l'anime à l'égard des chasseurs. il les déteste, de tout son être et jusqu'au plus profond de son âme. il va se les faire, tous ces salauds : pour tous les mutants qui n'ont jamais réussi à se défendre seuls. pour toute cette haine qu'ils répandent et ce mal qu'ils font aux innocents. mais surtout pour venger anatoly. Que pensez vous d'uprising et d'insurgency ? jamais cal n'avait songé rejoindre de tels clans, parce que c'était pas son truc, tout simplement. lui il faisait les choses de son côté, sans personne pour lui dire quoi faire, et surtout comment le faire. mais c'est son clan qui l'a choisi ; poussé par sa haine, les portes d'insurgency se sont ouvertes à lui. uprising aurait pu être son premier choix, parce qu'il les avait toujours soutenu, au moins par la pensée. seulement, il se devait de rejoindre insurgency, parce qu’il faut lutter pour défendre ses droits, et surtout venger ceux qui sont restés sur le champ de bataille. alors, cal les aime, il les vénère d’avoir lancé un tel mouvement. il était grand temps que les mutants retroussent leurs manches et agissent réellement, et le jeune homme compte bien se dévouer corps et âme à cette lutte, et puis tant pis pour ceux qui se trouveront sur son chemin, et particulièrement ceux comme la gunpower squad. il a croisé la route d'insurgency quand plus rien n'allait dans sa vie ; maintenant qu'il en fait partie, il sent simplement sa haine grandir à mesure qu'il fait son chemin. lui, il veut quelque chose de concret, des vraies embrouilles, des cris et beaucoup de sang. shàke - nameless yo- vingt&un ft. eddie redmayne - thanks to jaime mylove. fréquence de connexion : c'est promis que j'vais essayer de faire de mon mieux, au moins quatre jours dans la semaine pays : la fraaance. avis sur le forum : ça pourrait être indécent, j'oserais pas. avez vous des suggestions : tout est trop bien ouais ! comment l'avez vous connu : en vrai, j'crois que j'sais plus. probablement prd ! dernier mot : j'ai écrit ici.
Dernière édition par Callum Heisner le Dim 20 Mar 2016 - 11:15, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Mer 2 Mar 2016 - 20:23 | |
| no hope. no love. no glory. no happy ending. never. Le bip est assourdissant. Les étoiles filent sous ses paupières où toutes les couleurs ont déjà formé un immense arc-en-ciel. Son cœur tambourine dans sa poitrine, mais il ne peut le sentir, trop occupé à tourbillonner dans une tempête de plénitude. Son sourire est probablement le plus beau que la terre ait jamais porté, car le plus vrai. Il sent son épiderme brûler sous les flammes d’un soleil trop clair, d’une lumière trop pure. Il marche, l’allure lente et le regard fier, vers sa destinée. Il entend, ça et là, son prénom, murmuré par des voix fantomatiques et qui lui avaient manqué au point qu'il les avait presque oublié. On chuchote des mots merveilleux, des injonctions plaisantes et des susurrements rassurants. Il avance vers cet Eden si parfait qu’il en ressemblerait presque à un oasis, un angélique sourire aux lèvres. Il sent le halo se poser au-dessus de sa tête, et la lumière se fait omniprésente. Attirante comme un aimant, il ne peut s’en détourner, alors il avance, tandis que sa destinée vole en éclat à la même allure, aussi brève que ce dernier soupir qu’il ne peut réprimer.
Et Callum s’engouffre dans un effroyable gouffre sans fond. S’il ne peut plus sentir son palpitant, c’est simplement car ce dernier a lâché son ultime battement au son d’un bref BIP. Aucune lumière ne l’attire à lui, et sa peau d’ordinaire pâle devient rapidement translucide. Il n’y a rien de rassurant, là où il a l’impression de fuir. Rien d’angélique, rien de joyeux, rien de merveilleux. Juste du noir. Dans les limbes d’un terrible coma. On raconte qu’on revit les moments clés de sa vie lorsqu’on se trouve aux portes de la mort. Comme si, arrivé au jugement dernier, on cherchait encore à savoir si l’existence a eut une raison d’être, ou non. Ses blessures l’embarquent dans ce terrible voyage, terrifiantes compagnes de route, présentes à chaque seconde, comme pour rappeler combien la vie vaut la peine d’être vécue, alors même que la sienne s’éteint au milieu de son inconscience.▷ on est tous seuls, quoi qu’on fasse. Si quelqu’un vous dit le contraire, il ment. Le petit garçon fixe le vide et ses pommettes, rougies d’allégresse, dessinent déjà les contours d’un immense sourire. ❝ C’est une surprise, c’est ça ? ❞ Il se perd dans les yeux de cet homme qu’il connait habituellement par cœur, et dont il n’arrive pourtant pas à sonder l’expression. Et son regard, rieur et enfantin, ne parvient maladroitement pas à attraper les orbites de son interlocuteur. S’il avait été plus grand, il aurait pu comprendre, qu’en fait il l’évite. Mais Callum est tout petit – il est minuscule, et ce monde géant l’a déjà attrapé tout entier. Il est simplement encore trop naïf pour s’apercevoir de quoi que ce soit. ❝ Alleeeez, papy, s’teu plait, dis-moi où on va ! ❞ Ses mots meurent dans un silence qu’il ne parvient à s’expliquer, et ses pieds sautillent déjà sur le carrelage froid de cet endroit qu’il connait comme si c’était sa maison. Il avait envie de l’embêter, de savoir pourquoi il est si mystérieux aujourd’hui, lui dont, à l’ordinaire, l’optimiste est presque palpable. Mais quelque chose le retient. Peut-être cette infinie tristesse qu’il peut lire au fond du regard de son grand-père. ❝ Il va falloir que tu sois fort fils, d’accord ? ❞ Ses petits yeux se plissent d’incompréhension et il se mordit les joues de ne rien y comprendre. C’est comme un mauvais croquis impossible à déchiffrer – il fait ce qu’il peut, retourne la feuille dans tous les sens, mais n’y parvient pas. Quelque chose, dans son esprit, est bloqué. Y’a une porte, là-dedans, dans son cerveau, qui veut pas s’ouvrir et il trouve pas la clé. Il sait simplement que, quand papy l’appelle fils, c’est jamais une bonne chose. Il la voulait lui pourtant, sa surprise. ❝ Promis, tope-là mon papy ! ❞ Il voudrait lui redonner le sourire, parce qu’il aime pas voir les gens malheureux, surtout ceux qu’il aime. Il n’a pas encore l’âge de réaliser que, quand les gens qu’on aime sont malheureux, on n’ échappe pas à la douleur, quoi qu’on fasse. ❝ Cal’, on va aller dire au revoir à maman. ❞ Ses cils papillonnent à une vitesse folle, il retourne encore le croquis, il ne le comprend pas mieux. Alors il s’approche de cet être déjà vacillant et blanc comme la fatalité, lui attrape doucement le bras, retient ses premières larmes. Il ne sait pas pourquoi il a envie de pleurer, mais il sent une drôle de boule s’installer dans sa gorge. Il fait sa moue, la même qu’il fait quand sa maman est pas contente après lui. ❝ J’comprends pas papy, pourquoi faudrait lui dire au revoir ? Elle part où, maman ? ❞ Sa vue se brouille, sa lèvre saigne déjà d’être tant mordue et ses jambes flageolent dans un effrayant mouvement. Les premiers cristaux de glace inondent ses joues, à présent dépourvues de la moindre gaieté. ❝ Elle part où maman, hein ? Et elle revient quand maman ? Pourquoi elle veut partir, et pour aller où ? J’peux pas aller avec elle ? Et pourquoi papa il est pas là en fait, il va partir avec elle ? ❞ Noyé sous un flot de questions, le gosse inspire très fort pour ne pas se noyer. Il sent toute sa minuscule enveloppe corporelle trembler à une puissance folle et ses yeux se ferment, car il ne veut pas voir la vérité qui se dessine devant ses yeux. Il est peut-être petit, mais il n’est pas bête. Alors il se jette dans les bras de son grand-père, parce qu’au fond, qu’est-ce qu’il lui reste, hein ? Il attrape sa jambe de toutes ses forces, la serre de tout son cœur et la trempe déjà de larmes. Il peut sentir cette pluie de tristesse glisser contre lui, et la clé du mystère vient enfin ouvrir la porte du déni de son esprit. Il comprend, enfin, ce qui est arrivé. Il l’accepte, les yeux clos d’un trop plein d’asthénie. Jamais aucun enfant ne devrait accuser le deuil d’un parent dans les bras de ses grands-parents. Alors Callum ne comprend pas pourquoi il devrait vivre sans les siens. Mais la vie n’explique pas, lorsqu’elle s’abat de la sorte. Il comprendrait, bien plus tard, qui étaient les véritables ennemis à abattre. Car la vie n'est pas la seule fatalité - souvent, les humains le sont.▷ continue de sourire jusqu'à en avoir mal. ❝ T’es sûr que c’est une bonne idée ? ❞ Les yeux perdus entre quelques feuilles et de nombreux plans, Callum faisait semblant d’hésiter. Semblant, seulement, parce qu’au fond, il savait très bien : ils étaient prêts, parce qu’il avait tout fait dans les règles de l’art et que leur nouvelle mission allait être une foutue réussite. Et puis, quand s’était-il déjà trompé ? Oui, c’était ça, jamais. ❝ Any’ mon petit chou, depuis quand tu n’me fais pas confiance ? Tu me briserais presque le cœur à hésiter comme ça. ❞ Son regard, joueur et ironique à souhait, croisa celui de son frère, pour un face à face des plus étranges. C’était presque la première fois qu’il pouvait lire de l’hésitation dans le fond de ses prunelles, eux qui, d’habitude, s’accordaient sur tous les sujets et se livraient une confiance implacable. Mais ce n’était pas suffisant pour faire flancher le cerveau du coup, qui jubilait déjà intérieurement d’un tel plan. ❝ J’suis assez d’accord pour dire que c’est plus compliqué que ce qu’on n’a jamais fait. Chasser les chasseurs et réussir un braquage, on sait faire, mais les deux en même temps, c’est risqué. ❞ Fronçant les sourcils, Callum adressa une vilaine grimace désapprobatrice en direction de son second frère. Quoi, lui aussi se mettait à douter ? Ils allaient devoir se contenter de son seul optimisme, alors. ❝ Toi aussi tu t’y mets, flipette ? J’y crois pas les gars, vous m’avez toujours fait confiance nan ? Puis faut une première fois à tout, d’ailleurs elle arrive quand la tienne, Any’ ? ❞ Callum, il adorait avoir raison, et c’était de notoriété publique. Alors, si en plus il pouvait emmerder son pote au passage en alimentant encore cette rumeur de pucelage, tout le plaisir était franchement pour lui. Il put d’ailleurs le recevoir en pleine face, matérialisé sous la forme de ce coussin qu’il avait déjà dû recevoir une bonne dizaine de fois à la gueule, depuis le début de la journée. Il aurait pu tout faire pour les convaincre, pourtant il savait qu’il n’en avait pas besoin – ses frères, ils étaient comme lui, un coup comme ça, c’était risqué, mais en plus d’être habitués, ils étaient particulièrement doués. Alors, tout irait pour le mieux. Il suffit parfois de se convaincre d’une chose pour qu’elle devienne réelle. Il se leva finalement et, dans une posture très solennelle, lança ses derniers mots. ❝ Bon, les gars. On est doués, en plus on est beaux mais ça c’est pas le problème. On peut très bien continuer à faire des cambriolages de petits criminels si ça vous tente. Ou alors, on peut se retrousser les manches, lever nos petits culs sexys de ce canapé, et se bouger pour aller chercher du plus gros gibier. Plus de fric, plus d’adrénaline, au passage on botte quelques culs de chasseurs. J’vois pas où est l’mal, franchement. Mais c’est comme vous voulez, les gamines. ❞ En fait, il savait comment leur parler, et tester leurs limites était la meilleure chose à faire dans ce cas. Remettre en cause leur virilité, c’était une offense qu’il se permettait plus que de raison, mais qui portait toujours ses fruits. Il observa ce décor qu’il connaissait par cœur et, sans prévenir, jeta le coussin à la face d’Anatoly. Il était temps, il le savait – et il était déjà persuadé que ses mots avaient achevé de les convaincre. Ils étaient pareils, au fond, ils voulaient la même chose, ils ne pouvaient définitivement pas passer à côté d’une si belle opportunité de cambrioler une baraque immense et de mettre tout ça sur le dos de quelques hunters malchanceux. Callum se trouvait presque éblouie, parce que son idée était franchement brillante. Attrapant sa veste et ses feuilles, il traversa la pièce d’une démarche assurée. ❝ Allez les filles, il nous reste pas une éternité, faut y aller c’est maintenant ou jamais. ❞ Et, déjà, il pouvait sentir ses acolytes lui emboîter le pas. Il y a des choses qu’on ne peut faire qu’avec certaines personnes, et pour lesquelles, au fond, on ne peut jamais vraiment dire non. Tout particulièrement quand on est téméraires, probablement un peu con, mais surtout quand on a de grandes idées à défendre.▷ le temps ne s'arrête pas, si tu fermes les yeux. Ses yeux papillonnaient d’un coin de la pièce à l’autre sans savoir où se poser. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait foutu les pieds ici, et pourtant, il détestait toujours autant la froideur de l’endroit, l’austérité des murs, l’horrible odeur et l’ambiance générale du lieu. Bien-sûr, c’était pas un camp de vacances, mais il lui suffisait de regarder autour de lui pour se rappeler tout ce qui avait bien pu se passer, et combien son ami ne méritait pas sa place ici. Un pesant silence commençait à prendre place entre les deux hommes – c’est celui en combinaison délavée qui le brisa. ❝ Cal’, tu sais que si t’as un truc à me dire, tu peux l’dire, hein ? ❞ Oh oui, il le savait. C’était l’évidence même, l’une des raisons qui le poussait à considérer Jaime comme son frère à part entière. Il avait envie de lui dire, mais il n’était pas certain de sa réaction. Il avait souvent manqué d’air, ces derniers temps, mais aujourd’hui lui semblait pire que tous les autres jours, depuis tout ce bordel. ❝ J’sais bien, c’est juste que… ❞ Il ne fallait pas être devin pour réaliser qu’il se cherchait simplement des excuses, incapable d’affronter la réalité. Mais comment son ami accuserait-il le coup ? Il était déjà bien seul, dans ce trou paumé depuis trois longues années maintenant, Callum ne pouvait pas lui faire ça. Pas à lui, pas maintenant alors qu’il n’avait déjà plus personne. Au fond, il ne voulait pas s’en aller – il en avait besoin, c’était là toute la différence. Attrapant son courage à deux mains, il inspira une grande goulée d’air avant de planter son regard dans celui du taulard. Vite, avant que son audace ne soit terrassée par la trouille effroyable de faire le mauvais choix. ❝ J’y arrive pas, tu sais. A m’dire que c’est pas ma faute. Je l’revois dès que je ferme les yeux, et il m’engueule, j’te jure que j’en peux plus de le voir comme ça. Parfois, t’es là aussi, et tu me bastonnes en me hurlant que j’ai été le pire des cons. Et j’peux pas m’empêcher de me dire que c’est vrai. J’pense à lui tout l’temps, tu sais ? Et toi t’es ici, tout seul, et merde, j’ai tout fait foirer avec mes idées à la con. Au fond c’est moi qui ai causé tout ce merdier, on en serait pas là si j’avais pas pris toutes ces décisions. ❞ Il aurait voulu continuer, mais les mots lui manquaient pour expliquer tout ce qu’il avait sur le cœur. Y’avait même plus de on au final ; ils n’étaient plus que deux êtres déambulant dans leurs propres existences sans jamais savoir où aller. Ce fantôme de ses regrets était bien là, quelque part dans son esprit, et ne s’arrêterait pas avant d’avoir eu ce qu’il voulait. Il aurait voulu que son frère lui dise que c’était faux, qu’il n’était pas responsable de tout ça et qu’ils allaient flinguer tous ces salauds de chasseurs, mais il préféra ne pas lui en laisser l’occasion. Il est de ces moments où il faut simplement ravaler ses mots et accepter ses tords. Callum était prêt, c’était l’heure de son jugement. ❝ J’arrive plus à respirer ici, il faut que j’m’en aille. Tu peux me détester de te faire ça, me dire que j’suis le pire des frères, je comprendrais. Mais il faut vraiment que je l’fasse, parce que j’en peux plus de vivre comme ça. Au fond, c’est même plus une vie. C’est comme si Any’ m’avait emporté avec lui. ❞ Ca brûlait encore de parler de lui, et prononcer son surnom à haute voix lui arrachait le cœur. Il sentait la plaie béante s’ouvrir à chacun de ses mots et il n’en pouvait plus de saigner en silence. Il s’enfermait dans cette existence qui ne lui ressemblait plus. Parfois, il est bon d’être seul, pour retrouver le chemin de la maison. ❝ J’espère que tu pourras m’pardonner un jour, frère. J’crois bien que tu m’as fait vivre les meilleures années de ma vie, pour ça j’te remercierai jamais assez. ❞ Il n’avait pas envie de faire sortir les violons, mais il voulait lui dire au revoir à peu près dignement. Callum, il avait déjà trop fait d’adieux dans sa vie, alors il se le jura : celui-ci n’en était pas un. Non, il reviendrait, redeviendrait ce petit con qui emmerdait tout le temps son aîné, retrouverait sa joie de vivre au point d’en éclairer Jaime. Et puis, à un moment, ils seraient assez forts, tous les deux, pour venger leur troisième frères disparu. C’était ça, au fond, leur destiné.▷ es-tu capable de respirer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’air dans tes poumons ? Les lumières dansent sous ses yeux à lui en brûler la rétine et, déjà, il peut sentir des perles glisser le long de ses joues brûlantes. Ça pue, voilà sa première pensée. Une vieille odeur de nettoyant, ça lui rappelle la piscine, quand il était gosse et qu’il se baignait avec son grand-père. Ça lui rappelle aussi ce jour où sa mère s’est fait déchiqueter par ces connards de hunters, et où cette foutue odeur de javel l’avait suivi pendant des mois parce qu’ils avaient dû récurer chaque millimètre de carrelage blanc pour nettoyer tout le sang. Et alors, il se souvient. De la chaleur contre sa peau, de son souffle calme, de ces lueurs dans ses yeux. De sa mère qui lui tend les bras, son père qui l’appelle tendrement, et son grand-père qui lui sourit simplement. Cette odeur de fraise, de crème glacée et d’été. Un frisson parcourt tout son corps, et une terrible douleur lui déchire le dos. Il croit crier, mais n’y parvient pas. Les rires de ses oreilles s’éloignent pour ne former plus qu’un écho, et un terrifiant bip, constant et redondant, prend doucement la mesure de son pouls. Il avale difficilement sa salive, dans un effort immense – comme s’il devait déplacer une montagne pour pouvoir ensuite décrocher la lune. La lumière faiblit et, bientôt, il n’aperçoit plus aucun visage. Et pourtant, il n’est pas triste. Comment expliquer qu’il ne ressente rien, au nouveau départ de sa famille biologique ? Il ne le sait pas vraiment, mais il a pris cette décision lui-même. Il aurait pu partir, suivre les voix, se glisser dans les bras de cette maman auprès de laquelle il aurait dû grandir. Ça aurait été si simple, au fond. Lâcher prise, simplement glisser dans cet éternel repos dont personne ne revient jamais. Et pourtant. Pourtant quelque chose l’a incité à se relever, à se battre, à ouvrir les yeux. Quelque chose de plus fort que la mort elle-même : la vie, simplement. Ses yeux s’ouvrent et se referment immédiatement. L’accommodation ne s’est pas faite, ça fait si longtemps qu’ils n’ont pas vu la lumière du jour qu’ils brûlent. Les larmes coulent de plus belle et, avant même de réaliser qu’il a ouvert les yeux, et qu’il est de retour sur la terre ferme, son regard croise celui de l’homme, à demi endormi à son chevet. Il esquisse un sourire, mais les forces lui manquent au point que simplement ses pommettes s’agitent légèrement. Mais, au fond de ses yeux, son frère peut déjà lire toutes ces émotions qui se mêlent – la peur, la joie, la tristesse aussi, et la douleur, mais un immense optimisme. Et bien plus encore. Rassemblant toutes les forces du monde, il se passe la main sur le torse pour prendre la mesure de ses blessures, et adresse quelques premiers mots à Jaime. ❝ Bah alors beau gosse, on a eu de la difficulté à dormir, ces derniers temps ? ❞ Son rire, jovial se meurt dans une terrible quinte de toux. Deux semaines que sa voix n’a pas pu sortir de son corps, mais il a bien l’intention de rattraper le temps perdu. Il n’a pas fait tout ce chemin pour rien, après tout. Passer de la vie à la mort, puis de la mort à la vie, c’est sûrement plus compliqué qu’on le suppose. Et, sans vraiment le savoir, Callum l’a fait. Peut-être que quelque part, il a été sommé d’une ultime mission, qu’il devra mener à bien. Venger son frère disparu, c’est tout ce dont il rêve déjà, alors que ces mêmes bourreaux l’ont déjà terrassé. Parce qu’avant d’ouvrir les yeux, il a vu le visage d’Anatoly, et le lui a promis. Plus aucun retour en arrière n’est possible, à présent. Et tant pis pour tout le reste ; il ira jusqu'au bout, quoi qu'il puisse lui arriver.▷ cette idée que quelqu'un n'est plus la, on ne s'y habitue jamais. Callum aurait pu s’appeler Janus, car sur ce visage se dessinent deux êtres totalement différents. L’un, souriant, fier et blagueur, n’hésite jamais à user de l’ironie pour se sortir de quelques mauvaises passes. C’est celui qui court partout, qui crie qu’il est libre et qui prône constamment aller bien. Celui qui sèche les larmes des autres, qui embrasse quelques lèvres sans sembler s’en ficher, qui vit la nuit au rythme de la batterie. Celui qui a bonne réputation, celui à qui on aimerait bien, en secret, ressembler. Celui à qui la vie semble constamment sourire. Mais la roue tourne, toujours. Parfois, elle prend juste la mauvaise direction.
L’autre visage est triste. Celui-là ne sourit pas ; mais il ne pleure pas non plus. Il vit dans le noir, pourtant une ombre terrifiante marche derrière chacun de ses pas. Celle d’un frère qui lui en veut, même s’il n’est aujourd’hui plus là pour le dire. Ce visage fait peur, parce qu’il est si blême qu’on le croirait mort. Ce visage se fend souvent d’un rictus de colère, et observe ses poings taper bêtement contre les murs, quand le masque tombe, et que plus aucun témoin ne peut assister à toute cette mascarade. Ce visage a conscience de mentir, mais il sait aussi qu’il est le seul à maintenir ce drôle d’équilibre.
Au milieu de toutes ces contradictions vit Callum. Il a essayé de s’en sortir ; partir pour mieux revenir. Il n’y est simplement pas parvenu. Il ère, zone, promet ce qui n’a jamais existé. Il répand de la poussière d’étoile à qui croise son chemin, fait semblant de rien. Il dit qu’il va bien quand tout son foutu monde s’est cassé la gueule trop brutalement. Il divague entre toutes ces directions qui s’offrent à lui, tout en sachant déjà qu’il finira par s’aventurer vers celle qui fait mal. Il leur en veut, à ses connards de chasseurs. Tellement qu’il voudrait tous leur briser la nuque, lui, cet enfant témoin de trop de choses et que la vie avait pourtant rendu ironique plutôt qu’amer. Il a la vengeance sur le cœur et le mensonge au bord des lèvres. Il les aura tous, un par un. Qu’il y laisse sa vie ou non. Oui, Callum est fin prêt, prêt à devenir celui qu’il n’a encore jamais été. Le cauchemar de tous ceux qui détestaient déjà des dégénérés.
Dernière édition par Callum Heisner le Sam 19 Mar 2016 - 17:38, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Mer 2 Mar 2016 - 21:13 | |
| Un vilain transmutant Bienvenue chez les fous |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Mer 2 Mar 2016 - 21:32 | |
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| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 3:30 | |
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| | | Artur Kovalainen MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 1045
SUR TH DEPUIS : 25/08/2015
| Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 9:44 | |
| Bienvenue chez nouuuuus La téléportation, excellent choix de mutation |
| | | Isolde Saddler ADMIN - master of evolution MESSAGES : 46349
SUR TH DEPUIS : 15/02/2015
| Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 11:21 | |
| Bienvenuuuue bonne chance pour ta fiche si tu as des questions, n'hésite pas Par contre, faudra enlever la lettre du milieu au pseudo, puis le prénom murphy est déjà utilisé, du coup faudrait changer merci pour ta compréhension |
| | | Moira Kovalainen MEMBER - join the evolution. MESSAGES : 3528
SUR TH DEPUIS : 30/04/2015
| Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 15:04 | |
| Bienvenue parmi nouuuuuus !! Bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 15:06 | |
| bienvenue parmi nous |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 16:36 | |
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| | | Lorcan Wolstenholme ADMIN - master of evolution MESSAGES : 7339
SUR TH DEPUIS : 25/04/2014
| Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 20:24 | |
| Haaaaaaan bb redmayne, il est tellement talentueuuuuuux je le nem et puis ce scéna trop bon choix Bienvenue parmi nous ! |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Jeu 3 Mar 2016 - 22:02 | |
| Bienvenue excellent choix de scénario |
| | | Alec Lynch ADMIN - master of evolution MESSAGES : 15132
SUR TH DEPUIS : 26/04/2015
| Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Ven 4 Mar 2016 - 3:03 | |
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| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Ven 4 Mar 2016 - 8:06 | |
| Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ! Excellent choix de scénario ! |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) Ven 4 Mar 2016 - 9:53 | |
| bienvenue bonne chance pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: ► who you gonna call ? (ch) | |
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| | | | ► who you gonna call ? (ch) | |
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