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 mission : desmond et aspen.

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Thaddeus Lancaster
Thaddeus Lancaster

ADMIN - master of evolution
MESSAGES : 839
SUR TH DEPUIS : 15/04/2013
MessageSujet: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeDim 3 Jan 2016 - 22:34

les rps missions
Desmond Lecter et Aspen Wolstenholme
Julianna Blackheart, était une femme comme une autre. Une vie bien rangée, un métier, un mari et deux enfants. Une femme simple qui vivait sa vie à Radcliff sans jamais faire parler d'elle. Mais elle avait un secret qu'elle s'efforçait de garder depuis de nombreuses années. Julianna Blackheart était une transmutante. Son don n'était pas visible, ni même dangereux, elle était capable de rendre se téléporter. Un don dont elle ne se servait jamais. Tout ce à quoi elle aspirait, c'était une vie normale. Comme tous les habitants de Radcliff, elle s'était faite dépistée. Et pour l'heure aucun problème. Pourtant, les derniers évènements l'avait poussée à faire un choix : déménager. Son époux et ses enfants étaient partis les premiers. Ils avaient obtenus les droits pour s'en aller, aucun d'eux n'était mutant, aucun d'eux n'était suspect et Mr Blackheart avait obtenu une mutation à son boulot. Rien à signaler, ils pouvaient partir. Julianna n'avait plus qu'à se téléporter pour disparaitre.

A la mairie cependant, qu'un homme parte avec ses deux enfants mais sans son épouse, ça avait éveillé les soupçons. Alors on avait demandé à la hackeuse de monsieur le maire (calista est dans la place), de hacker le dossier de Julianna pour savoir si elle possédait le génome X, sans grande surprise, on s'était aperçu qu'elle était une mutante. Un autre nom qui s'ajoutait à la longue liste des mutants de Radcliff. C'est à Aspen et Desmond qu'est revenue la tâche de la retrouver et de la ramener à la mairie pour l'interroger. Toute résistance de sa part pourra être résolue en la tuant.

— Desmond et Aspen doivent donc retrouver uns transmutante, ils ignoraient son don jusqu'à la retrouver. Elle se téléportait. Ils l'avaient rapidement perdue de vue, mais, son don a des limites, comme elle ne s'en sert jamais, elle ne peut se téléporter que sur des moyennes distances et cela une fois toutes les deux heures. Après, elle ne peut se téléporter que de quelques pas assez pour qu'on la perde vraiment de vue. Et chaque téléportation fait un bruit permettant de la traquer.
— La seule chose que les deux chasseurs savent pour sûr, c'est qu'elle se trouve dans la forêt et Desmond l'a touchée au bras avant qu'elle ne disparaisse.

ordre de passage : Desmond puis Aspen (si l'ordre ne convient pas, vous pouvez en discuter entre vous par mp, sans soucis (a))


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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeSam 9 Jan 2016 - 23:11

until we go down, we'll take it all
Where worlds collide, blood divides. When darkness falls, fate calls. This winter breath, taste of death. Where iron meets flesh, we'll take it all. Until we go down. And I feel it running through my veins. And I need that fire just to know that I'm awake. Erased, I missed till the break of day. And I need that fire just to know that I'm awake.  Through hell's gates, the ground shakes. Until we go down, we'll take it all.

Poof. Poof, un instant elle était là, et un instant elle n'était plus là. Enfin, non, ça n'avait pas exactement fait poof. Il n'y avait pas eu non plus de petit nuage blanc aux bords noirs partants en tous sens. Tout ceci n'avait rien d'un cartoon ou d'un dessin animé, à moins que, soudainement, les cases d'une BD puissent se mettre à saigner au moindre impact réellement offensif. Quoi que le concept pourrait être pas mal, même si cela risquerait sans doute de causer quelques soucis d'étanchéité et de temps de séchage ... Néanmoins, les faits étaient là. Elle avait disparu, en un instant, sans que Desmond ne puisse rien voir venir. Aspen devait bien être dans le même cas, elle aussi, car, après tout, il n'y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas. Lui, Desmond Lecter, à la traîne ? Merci mais non merci ! Elle avait disparu, ou plutôt elle s'était volatilisée, avait quitté leur champ de vision, à tous deux, sans pour autant sauter derrière un bosquet, ou s'ériger en hauteur dans un arbre, et sans pour autant non plus se faire la belle en empruntant un réseau souterrain dissimulé derrière un lit de branchages et de feuillages tapis sur le sol. Ce qui venait de se produire pourrait sembler surnaturel, et cela l'était, dans les faits. Car il n'y avait absolument rien de naturel à ce qu'un être puisse être doté de la faculté de téléportation. Car il s'agissait bien de cela, d'un phénomène de téléportation. Ça, ou une invisibilité, quoi que cela ne tenait pas la route. Aucune tâche de sang n'affluait au sol, or, cela devrait pourtant être le cas si la proie était encore présente dans les parages immédiats. La proie ... La proie, il ne s'agissait de rien de moins que de ça, s'appelait Julianna Blackheart, mais, bon, ça, ou un autre nom, c'était du pareil au même. Leur identité ne l'intéressait pas. Ils n'étaient tous, autant qu'ils étaient, que des dégénérés, ni plus ni moins, se terrant sous la prétention d'être des êtres humains comme les autres, alors qu'ils n'en étaient rien. Ils polluaient la terre de leur simple présence, et se faufilaient au milieu de la société, insidieusement, sans prévenir et sans avancer à visage découvert. Le poison courait dans les rues, et il fallait endiguer l'épidémie. Couper le mal à la racine. Trancher les têtes de l'Hydre, une à une, jusqu'à ce qu'elles cessent enfin de repousser. Il n'y avait pas d'autres moyens. Demandez donc aux agriculteurs s'ils laissent les nuisibles pulluler dans leurs champs sans rien faire, s'ils les laissent détruire leurs plantations en les rongeant de l'intérieur et en leur ponctionnant toute leur vitalité. Dans le règne animal non plus, on ne tolérait pas les parasites, ceux qui ne conviennent pas, montrent des défaillances, ou cherchent à évoluer pour provoquer l'anarchie. Les pères bouffent souvent leurs petits, quand les petits entre eux ne se tirent pas la bourre pour survivre alors qu'il n'y a pas suffisamment à manger pour tous. L'être humain est un animal, lui aussi, d'après les scientifiques et les biologistes, pourquoi, donc, devrait-il en être autrement ? Pourquoi devrait-on stopper sa main dès lors qu'il est question de se débarrasser d'un dégénéré ?

Il l'avait touchée. Il en était sûr. Il le savait. Il ne manquait jamais sa cible. Et si ses tirs pouvaient être dévier et ne pas toucher le mile qu'il s'était fixé préalablement, un millième de seconde plus tôt, au moins, ils atteignaient toujours de la chaire, se frayant un passage à travers elle pour atteindre une profondeur suffisante pour blesser plus que simplement en surface et en superficialité. Aussi bon tireur qu'archer, Desmond ne se présentait donc pas avec les pires états de service possibles. Peut-être était-ce pour cette raison qu'on l'avait mis sur le coup. Partager l'affaire avec un autre ne lui plaisait pas forcément, mais dès lors qu'il s'agissait d'Aspen, toute protestation n'avait plus lieu d'être. Ils étaient de la même trempe, et du même sang, bien que cousins et non frères et sœurs. On n'est pas très regardant sur l'affaire, chez eux, dès lors que liens familiaux il y a bien. Du moins Desmond avait-il toujours vécu et ressenti les choses ainsi, sans que nul parmi les siens ne vienne réellement l'en contredire et l'en détourner. Faire équipe avec elle pour traîner par les cheveux, s'il le fallait, cette dégénérée que l'on attendait sans délais à la mairie, pour interrogatoire ou il ne savait trop quoi encore, était donc un régal. La promesse de passer du bon temps tout en faisant du bon boulot. Mais les choses avaient pris un tournant inattendu. Il y avait des lacunes dans toute chose, parait-il. Et concernant le petit grain de sable qui s'était glissé dans l'engrenage, quelques secondes plus tôt, sans doute n'y aurait-il eu aucune solution en amont. La génétique semble encore avoir ses limites, semble-t-il. Desmond était loin d'être un as ou un expert en ce domaine, mais il se souvenait de ses cours de bio', et il avait pour sœur une fille drôlement douée dans le domaine, alors, cela compensait un peu et le rendait capable d'y comprendre quand même un peu quelque chose dans tout ça. Le dépistage, nécessaire et lié au recensement mis en place depuis déjà plusieurs mois et plus que ça à Radcliff, permettait, certes, de prouver si oui ou non quelqu'un possédait le gène des dégénérés, le gène X, et ce à plus ou moins grand degré, sans doute. Mais jusqu'à preuve du contraire, cela ne donnait en rien la nature de la capacité mutée dont l'individu était porteur et acteur. Il n'y avait donc aucun moyen de savoir quelle mutation se déclenchait chez une personne jusqu'à en être témoin par vous même, avant de le relayer à tous les autres et de l'inscrire dans le dît dossier. Au moins, Desmond et Aspen rapporteraient-ils une info' de première source, une info' qu'on ne pourrait leur retirer et dont l'on ne pourrait pas se dire porteur initial. C'était déjà ça. Mais cela ne résolvait en rien leur petit contre-temps. Oui, un contre-temps, parce que l'issue était inévitable et écrite d'avance : ils arriveraient à la ramener à la mairie, et ensuite, ils iraient boire un verre, ou un truc comme ça. Mais avant, ils allaient s'amuser un peu tout en faisant ce qu'on leur avait demandé. Faire d'une pierre deux coups, c'était plutôt bien, non ? Et puis, ils avaient le champ libre, dans une certaine mesure. Sans doute suffisait-il simplement que la dégénérée demeure en capacité de parler et d'être interrogée pour qu'on leur valide leur mission. Le reste n'était qu'accessoires et fioritures ... Et puis, s'ils la tuaient ... S'ils la tuaient, c'était qu'elle l'aura mérité. Qu'elle les aura trop fait chier, qu'elle aura trop fait sa pétasse ou sa coriace à deux dollars ...
    « Je crois qu'elle veut jouer à cache-cache ... C'est bête, avec la tripotée de cousins que l'on est depuis déjà tous petits, on a de l'entraînement ... » Desmond adressa un sourire sadique et cruel à sa cousine, mais un sourire non moins réjoui et jubilatoire. « HEY, HIRO NAKAMURA, MONTRES-TOI ! » Son arbalète était pointée face à lui, après qu'il l'ait rechargée d'un nouveau carreau. Prête à tirer, si nécessité s'en faisait sentir. Et quelque chose disait à Desmond que nécessité s'en ferait ressentir ...


Dernière édition par Desmond Lecter le Mer 20 Jan 2016 - 23:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeMer 13 Jan 2016 - 19:09

RP Mission
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Il y a des familles dans lesquelles, lors des cousinades, on organise des repas interminables, des soirées en musique, au pire, une partie de cartes. On fait griller des steaks, on boit de l’orangeade, on joue aux cartes : bref, on tente de resserrer les liens dénoués par la distance, la routine. Chez les Lecter et les Wolstenholme, on se retrouvait autour d’une bonne partie de chasse. Pas de gibier ici, ou plutôt un gibier bien bien spécial. Le genre de gibier avec deux jambes, deux bras, et qui parfois vous supplie à genoux de pas lui faire de mal, parce qu’il a des enfants, une femme, et j’en passe. Bref, Aspen et Desmond sortaient chasser le mutant  ce soir.
Aspen était ravie d’avoir été appelée en même temps que son cousin sur cette mission : les dernières qu’elle avait eu à faire, elle s’était retrouvée avec des quinquas mous du genou à faire le pied de grue devant une maison vide, et avait du subir leurs conversations inintéressantes et vaguement misogyne. Elle n’avait pas desserré les dents de la soirée, pour au final retourner chez elle à peine plus avancée que ce qu’elle était auparavant. Au moins, avec Desmond, elle savait que ça allait swinguer. Elle n’aurait pas le temps de s’ennuyer une seule seconde ce soir. Aussi, elle avait enfilé sa plus belle tenue de chasseuse, toute de noire vêtue, ses cheveux relevés dans une queue de cheval serrée. Elle portait à la taille un véritable set de cuisine, des armes blanches de toutes les tailles, ainsi qu’un unique glock noir mat. Ce soir, ils n’étaient pas censés abattre leur proie, cependant, il fallait pouvoir parer à toute éventualité, et notamment à celle que le mutant soit, potentiellement, dangereux et agressif. La rouquine avait rejoint son cousin sur le parvis de la mairie, et ils s’étaient mis en route après quelques embrassades rapides.  Leurs recherches les avaient amené jusqu’à l’orée de la forêt de Radcliff, où ils s’étaient retrouvés nez à nez avec une femme légèrement replète, aux cheveux coupés au carré, en bataille… L’air terrorisé. C’était leur proie, une certaine Julianna Blackheart, une mère de femme sans histoire. Elle avait glapit en voyant les deux jeunes gens vêtus de noir s’approcher d’elle, et s’était mise à courir comme un lapin. Desmond avait eu tout juste le temps de dégainer et de tirer plusieurs fois sur la mutante, qui avait disparu comme par magie : trop loin pour la lanceuse de couteau qu’était la rouquine. Cette dernière rengaina ses dagues, et s’était enfoncée d’un pas déterminé entre les fougères : la petite boulette ne devait pas être bien loin :

-          Tu m’étonnes … Et puis on était pas de petits joueurs à l’époque, vu la raclée qu’on se prenait si on était trouvé en premier …

Aspen sentait la fébrilité de son cousin, qui ne faisait qu’exacerber sa propre excitation : contrairement à ce dernier, elle préférait les chasses consistant à attraper des mutants, sans avoir à les abattre. Cette prise de position était assez récente, et elle en gardait bien la raison pour elle : Lorcan. Lorcan pour qui elle s’inquiétait constamment, et qu’elle espérait ne jamais voir dans les dossiers piratés de la mairie. Cependant, elle chassa bien vite cette sombre idée de son esprit pour se reconcentrer sur leur proie, un sourire s’étirant sur ses lèvres alors que Desmond la tançait pour la faire sortir de sa cachette. Peine perdue.

-T’es obligé que beugler comme ça ? C’est pas en effrayant toute la forêt avec tes airs de taré, aussi charmant que tu sois, que tu vas la pousser à se découvrir. Du coup, tu crois qu’elle devient invisible, ou qu’elle se téléporte ?

Le ton était suffisamment léger pour ne pas vexer Desmond, alors qu’elle évoluait toujours en parfaite symétrie avec les pas de son cousin : elle se faisait parfaitement silencieuse, comme une lionne se tapissant dans les hautes herbes : cette mutante pouvait être aussi filante qu’une anguille, elle la choperait à la gorge quoi qu’il en soit. Et si elle pouvait le mettre la main dessus avant le grand blond, c’était encore mieux : son petit égo et son esprit de compétition en ronronnait déjà de plaisir …
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeMer 20 Jan 2016 - 23:58

until we go down, we'll take it all
Where worlds collide, blood divides. When darkness falls, fate calls. This winter breath, taste of death. Where iron meets flesh, we'll take it all. Until we go down. And I feel it running through my veins. And I need that fire just to know that I'm awake. Erased, I missed till the break of day. And I need that fire just to know that I'm awake.  Through hell's gates, the ground shakes. Until we go down, we'll take it all.

On ne leur avait pas exactement appris à se marcher dessus, à se piétiner les uns les autres, à tenir si peu considération de tout ce qui n'était pas soi que tout le reste n'avait pas d'importance. On ne leur avait pas non plus exactement inculquer cette maxime toute Lannisterienne, visant à dire et à partir du principe que tous ceux qui n'étaient pas de la famille, tous ceux qui n'étaient pas eux, étaient foncièrement et forcément des ennemis. Mais, sans doute y avait-il tout de même de l'idée là dedans. Etre trop gentil et trop doux ne menait à rien, si ce n'est à de lourdes déceptions, pour plus tard. Et ramasser un cœur à la petite cuillère et un être parti en morceaux à l'aide d'un ramasse-bourrier, et bien, déjà, ça peut vite passer pour être une tâche ingrate, et ensuite, cela vous fait perdre du temps. Le temps n'est pas forcément de l'argent, mais cela reste un bien toujours trop rare, et donc précieux. Perdre son temps à des futilités qu'on aurait pu s'éviter, cela semblait donc à proscrire. Alors, on leur avait un peu appris à être fort, à ne pas se faire de cadeaux entre eux. Cela pourrait passer pour une éducation au sein de laquelle on avait prôné les coups bats et les trahisons familiales, mais dans les faits, il n'en était rien. Certes, Desmond avait piqué plus d'une fois le goûter de Trisha. Certes Felix avait déjà violemment poussé son cadet contre un arbre pour qu'il ne remporte pas la course de parcours d'obstacle. Certes Desmond avait déjà fabriqué des décorations et autres guirlandes d'Halloween et de Noël avec les collants de ses cousines Wolstenholme, certes, aussi, il avait rempli de paillettes collantes les devoirs maisons notés que Lorcan devait rendre à ses profs, et, certes, aussi, il n'avait pas épargné son frère et sa sœur aînés.

Mais tout ceci était resté bon enfant, ou, à défaut, avait fait l'objet d'un renvoi d'ascenseur, d'une vengeance ou d'un retour de bâton. L'essentiel était qu'ils n'en étaient pas morts, tous autant qu'ils étaient, et qu'ils ne s'en tenaient pas plus rigueur que ça, et juste ce qu'il fallait pour se le rappeler de temps en temps, par esprit de plaisanterie ou pour vous mettre la honte quand il ne faut pas. D'une certaine façon, tout ceci était bien plus sain que s'ils avaient été d'éternels anges entre eux. Au moins avaient-ils toujours eu un avant goût des emmerdements que vous balancent la vie entre les pattes. Et ils avaient vite appris à faire front, à se montrer ingénieux, à avoir du répondant et de l'imagination. Aujourd'hui, sans doute que cela ne leur servait pas en chaque instant, mais, tout de même, ils étaient bien armés pour survivre dans ce monde. Et, d'une façon plus concrète et plus directe, ils étaient aussi très bien armés pour exploser la tronche, littéralement, du moindre dégénéré qu'ils croiseraient, pour rejouer avec lui les supplices de crucifixions, avec des couteaux et autres poignards, et pour jouer aux fléchettes avec de vraies fléchettes et de vrais carreaux d'arbalète, plusieurs zones de l'anatomie humaine récoltant alors la place du mile.
    « Comment oses-tu dire que je beugle ? Ma voix mélodieuse et envoûtante ne supporterait pas un tel affront ! A côté des cris de harpie que je te sais en mesure de pousser, clairement, non, je ne beugles pas ... Mais je te remercie de reconnaître que j'ai un physique irrésistible. T'es pas mal non plus. » Cela tenait de plaisanterie, et de la vanité, aussi, oui, un peu. Mais ce n'était qu'une provocation entre cousins, il n'y avait pas mort d'homme, et aucune intention de part ou d'autre de se rentrer dans le lard pour de vrai. Quant à se demander s'il y avait déjà eu de l'attraction physique entre eux, la réponse était oui. Pour se coller des pains, se faire des croques en jambe ou se pousser dans la piscine. Ou pour se balancer des oreillers et des coussins à travers la pièce. Leurs corps se trouvaient alors irrésistiblement magnétisés l'un par l'autre. Sans que cela ne mène au moindre contact déplacé et incestueux. Les dégénérés, ce n'étaient pas eux ! En tout cas, cela ne les détournait ni l'un ni l'autre de l'affaire que les concernait présentement, et c'était très bien comme ça. « Je l'ai touchée, je le sais. Elle doit pisser le sang à l'heure qu'il est. Mais comme je ne vois aucune trace et aucune traînée de sang à suivre, je dirais plutôt qu'elle s'est téléportée. Reste à savoir sur quelle distance la petite maligne est capable de nous fausser compagnie. »
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeMar 26 Jan 2016 - 20:25

RP Mission
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Ce qui était sur, c’était que les Lecter et les Wolstenholme n’étaient pas des enfants de cœur : si certains d’entre eux avaient conservé des visages chérubins, ils étaient, dans leur majorité, plus des machine de mort que des messagers de paix et d’amour. Il fallait dire que leur éducation n’y était pas pour rien : se faire réveiller à l’aube tous les dimanches matins depuis ses dix ans pour aller courir dans la forêt, faire des longueurs de piscine, apprendre le tir et le Krav Maga, ça vous forge un gamin dans un tout autre métal. Attention , Aspen ne considérait pas que son adolescence fut gâchée par son entrainement de chasseuse : les dimanches étaient l’occasion de retrouver ses cousins mais aussi les autres gamins d’hunters du coin. Au final, malgré le coté un peu militaire de la formation, ils avaient toujours trouvé un moyen de transformer ça en franche partie de rigolade, plus ou moins douloureuse selon les activités du jour. Il fallait dire que faire du Paint Ball avec des brutes comme Matthias Callahan ou Desmon Lecter, bonne chance pour trouver de quoi se marrer avec des bleus de la taille du New Jersey sur les cuisses ou dans le dos. Pour autant, cela avait donné une certaine cohésion entre les jeunes chasseurs, qui se montraient particulièrement efficaces lorsqu’ils chassaient ensemble. La méthode avait largement fait ses preuves.

- Ouais, sauf que c’est pas parce que je suis Capable d’hurler que je te vrille les oreilles depuis dix minutes, moi … Au passage, faudra me donner l’adresse de ton esthéticienne, ce n’est pas humain des sourcils aussi bien dessinés.

Blague à part, Desmon était probablement un des plus bels hommes de son âge qu’Aspen avait eu l’occasion de fréquenter : c’était objectivement un beau garçon, avec son port de tête altier, ses machoires délicatement ciselés, son regard pénétrant et son sourire de petit con qui faisait tomber les filles comme des mouches. Il avait fait fureur durant leurs années lycée, et elle ne doutait pas que son tableau de chasse, pas celui à mutants, l’autre, soit on ne peut plus chargé.

- T’as déjà eu l’occasion de traquer un bidule pareil qui se téléporte ? Je veux dire, si on est logique, si elle est blessée, stressée et désorientée, elle a pas pu aller bien loin. Elle doit forcément laisser des traces de sang en marchant. On va trouver ça.

Elle ôta son sac à dos pour en sortir une lampe à lumière bleu, la braquant sur le sol devant eux, là où la mutante s’était volatilisée : la lumière dévoila les taches de sang, ou plutôt une flaque, qui tira à Aspen un sifflement impressionné :

- Et bien, on peut dire que tu l’as pas loupé à mon avis … C’est mort, elle peut pas être loin en étant à moitié exsangue. Avançons.

Elle fit un geste de la tête, puis laissa Desmond prendre la tête de leur binôme, éclairant devant lui dans l’espoir de trouver de nouvelles taches de sang pas loin. Parce qu’elle était forcément dans le coin, elle le savait. Elle le sentait. La chasseur jouait avec sa dague de sa main libre, alors que la lumière bleuté de la lampe faisait briller les yeux des petits animaux qui fuyaient à leur vue. Ils avançaient dans les hautes herbes depuis plusieurs minutes quand un nouveau craquement résonna dans la forêt, comme un pétard ou un feu d’artifice. Aspen resserra sa prise sur son arme, relevant la tête vers son cousin :

- … Sauf si ya une chasse nocturne pas loin et qu'on a pas été invité, ça doit être elle. Ça ne peut que être elle.
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeDim 31 Jan 2016 - 1:36

until we go down, we'll take it all
Where worlds collide, blood divides. When darkness falls, fate calls. This winter breath, taste of death. Where iron meets flesh, we'll take it all. Until we go down. And I feel it running through my veins. And I need that fire just to know that I'm awake. Erased, I missed till the break of day. And I need that fire just to know that I'm awake.  Through hell's gates, the ground shakes. Until we go down, we'll take it all.

Mener une existence lambda, bateau, semblable à toutes les autres, ce n'était pas fait pour lui. Pas plus que cela ne devait être fait pour elle, et, en faisant une généralité, pour le moindre membre de leur famille étendue. Ils n'avaient pas été élevés comme ça. Pour êtres sages, propres sur eux, ne sortant jamais dans le rang et se conformant parfaitement à la norme, au politiquement correct. Bien sûr, ils n'avaient pas non plus été élevés comme des sauvages, parce qu'il existait tout de même de justes mesures. Ça aussi, cela avait fait partie de leur éducation. Le fait de conserver une certaine mesure, la capacité de hiérarchiser les choses, les peines, les réactions, les mesures prises, histoire de ne pas sombrer si promptement dans la démesure et l’irrationalité. Mais, bon, il fallait bien avouer que certains avaient sans doute dû mieux retenir la leçon que d'autres ... A moins que tout ceci ne tienne plutôt à une question de caractère, de nature profonde. Voyez-vous, leurs géniteurs avaient su faire d'eux de dignes représentants de leur lignée, une parfaite future génération toute prête à prendre le relais de la précédente et à marcher dans ses traces. Mais dans le même temps, leur individualité avait été respectée. Ils n'étaient pas de parfaits clones les uns des autres, heureusement pour eux. Ils avaient simplement été enjoints et poussés, voire même plus que ça, à s'épanouir pleinement et le plus parfaitement possible dans le ou les domaines qui leur semblaient tout particulièrement assignés. Ainsi, Desmond ne passait jamais par une FAQ en ligne ou par une hotline pour réparer ses bugs informatiques, parce qu'il savait qu'il pouvait avoir une confiance aveugle en les talents de sa cousine Calista. C'était bien, de toute façon, d'avoir plus d'une corde à son arc, et d'avoir un jeu de cartes familial des mieux achalandés et diversifiés. D'une certaine façon, sans doute devaient-ils se compléter les uns les autres, leur permettant de quelque peu se reposer sur d'autres en certaines situations, tout en sachant rendre la pareille quand le temps en était venu. Ils avaient, bien sûr, des points communs, ce qui était à la fois une évidence et une bonne chose. Leur physique, par exemple. Enfin, exemple parmi tant d'autres ... C'était à ça qu'on les reconnaissait et les confondait aussi, surtout comme ça avait été un peu le cas au lycée. A moins que cela ne tienne juste à leur attitude, ou à la façon dont ils menaient leur vie et passaient beaucoup de leur temps ensembles. A moins que leur réputation ne les précédait, tout simplement ...
    « Tss, y a pas d’esthéticienne là dedans ! Tu sais très bien que je suis parfait de nature, et que mes chères sœurs se feront toujours un plaisir de saisir la balle au bond s'il y a moyen de me torturer ! Sans doute même t'inviteraient-elles aux réjouissances, sadiques comme elles sont. La solidarité féminine, combinée à la solidarité entre cousines, je vous jure, ce qu'il ne faut pas supporter ... »
Parler de choses et d'autres, faire de l'humour, ou en tout essayer d'être drôle, c'était sans doute tout lui, ça. On lui reprochait souvent de se montrer trop dissipé, avec une certaine inconstance, et l'incapacité à rester dans la tonalité voulue des choses. Pour beaucoup, il avait cette réputation de petit con, d'enfoiré de première ne semblant jamais se soucier ni se préoccuper de rien, mais c'était assez mal le connaître. Dans les faits, si, bien sûr que si, il y avait en ce bas monde bien des choses qui avaient son attention. Le truc, c'était qu'il se jugeait apte à toutes leur faire face et à les assumer, et s'il ne se sentait pas d'attaque, seul, il était sûr et certain de pouvoir compter sur les siens. Ce qui l'amenait à ne pas s'en faire et à ne pas se stresser, donc, ce qui débouchait, oui, sur cette attitude face à laquelle bon nombre de personnes devait certainement avoir envie de lui coller des baffes. Ou de le foutre à poil pour qu'il se préoccupe de votre petit être, si vous étiez du sexe féminin ... Il était certain d'être le type de tout le monde, de toute façon. Mais, en tout cas, non, même en une situation telle que celle-ci, à savoir en pleine chasse, il ne se faisait pas tout un monde de tout et ne fonçait pas tête baissée sans se dérider et en restant éternellement sérieux. Mais il ne fallait pas croire, il était tout à sa chasse, quand même. Il s'agissait, juste, pour lui, de vivre les choses comme il avait l'habitude de le faire, de prendre son pied comme cela lui chantait. Qui a dit que l'on devait obligatoirement resté adulte et s'emmerder quand on faisait des trucs importants, des trucs qui vous plaisaient ?
    « Je crois que ça m'est arrivé, une fois. Le type avait un rhume, en plus. A chaque fois qu'il éternuait, il nous échappait. Mais il ne contrôlait rien, alors il a fini par se retrouver perché dans un arbre, et comme il avait le vertige, ça a été très aisé de le faire descendre. Le vertige, ou le fait que je lui ai tiré une balle dans le cul ... » Il eut un petit rire silencieux, tout en se grattant le derrière de la tête de la main qui ne sous-tenait pas son arbalète. En tout cas, il acquiesçait au raisonnement d'Aspen, et ne vit aucun inconvénient à lui emboîter le pas. La lampe bleue, cela faisait toujours son effet. Desmond se souvenait encore des fois où sa sœur aînée en avait employé une, pour vérifier s'il avait bien fait le ménage dans la salle de bain de l'étage quand c'était à son tour de s'en charger ... Face à l'ampleur de l’exsanguination, le jeune homme ne put que sentir une bouffée de chaleur fière et satisfaite lui envahir l'esprit. « Ton cousin préféré et le plus sexy est après tout triple champion et double vice-champion de la Côte Est de tir à l'arc je te rappelle. L'arbalète, c'est la même chose, mais en plus gros ... » Après un haussement de sourcils suggestif, il ne tarda pas à mener la danse, non sans vérifier, en chemin, le bon armement de son arbalète. Il ne fallait pas croire, c'était un poil plus perfectionné que l'arc, quand même, cette bête là. Raison pour laquelle sa création avait été plus tardive. Il y avait des mécanismes, et tout ça. Ouais, au final, cela restait quand même une arme de tir. Il aurait sans doute pu, en chemin, dégommer deux-trois lapins, mais il n'était pas venu pour ça, et puis, il doutait fort que qui que ce soit parmi les siens se montre impressionné de le voir ramener le dîner, étant donné qu'on était au XXIème siècle, et que les magasins, ça existait. Là où il entendit ce craquement caractéristique, tout comme Aspen, Desmond marcha en plus dans une autre flaque de sang, poisseuse sous sa chaussure. « Le pied gauche ... Ça porte chance, tu crois ? » Il n'eut pas le temps d'en dire plus, un autre craquement, différent, cette fois-ci, se faisant entendre. Celui là, il le connaissait bien mieux, et en plus de ça, sa théorie s'en trouvait confirmé de par l'envol de rapaces de nuit, dans le ciel, à quelques centaines de mètres de là. « Ou comment scier la branche sur laquelle on est assise ... » Sa voix s'était faîte murmure, mais cela n'enlevait en rien cette jubilation et ce plaisir anticipé qui s'y mêlaient. Leur proie venait visiblement de tomber d'un arbre, littéralement ! L'histoire se répéterait-elle ?
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeMar 9 Fév 2016 - 19:39

RP Mission
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Si parmi les Lecter, les chasseurs étaient encore légion, c’était le cas de le dire, et qu’ils étaient encore omniprésents sur le terrain, il était difficile d’en dire de même des Wolstenholme : Alistair était –pardon papa- vieillissant, et s’aventurait de moins en moins sur le terrain pour des chasses endiablées. Calista n’avait jamais aimé ça, et en toute franchise, Aspen préférait la savoir en sécurité derrière son écran d’ordi plutôt que de l’imaginer à se dépêtrer face à un mutant un peu vindicatif. Quant à Lorcan … Il aurait pu faire un super chasseur, lui aussi, vraiment. Si il n’avait pas découvert qu’il était un mutant, lui aussi, et qu’il ne pouvait pas être à la fois prédateur et proie. Mais ça, Aspen ne l’avait compris que très récemment, quand il lui avait lâché l’info comme on lâche une bombe dans un pays en guerre. Depuis, Aspen chassait avec ses cousins et cousines, les seuls hunters de son âge ou presque dans son entourage. Elle ne s’en plaignait pas, les chasses avec Desmond faisaient partie de celles qu’elle préférait, mais … C’était loin de ses espérances d’ado où elle se voyait pourfendre l’ennemi auprès de son frère et des jumeaux Callahan dans un carré magique implacable. On a pas toujours ce qu’on veut, parait il.

- Mouais, je demanderai confirmation aux filles alors … C’est bien trop joli pour être tout à fait honnête tout ça…

Aspen appréciait la désinvolture de son cousin, surtout dans des situations comme celles-ci : ils avaient toujours été un peu les sales gosses de la famille, avec leurs airs de premiers de la classe propres sur eux mais à la langue venimeuse et aux crocs acérés. Il ne faisait pas bon passer dans le viseur des cousins Wol-Lecter à l’époque du lycée, ils étaient aussi impitoyables qu’ils pouvaient l’être avec les mutants aujourd’hui. Cette légèreté, Aspen savait qu’elle n’était que de façade, et que le jeune homme était totalement concentré, comme elle : au moindre mouvement, il se jetterait sur leur proie avec la réactivité d’un félin affamé, toutes griffes dehors. Son sourire s’étira alors qu’il lui racontait son expérience avec un téléporteur enrhumé : si ces trucs-là n’étaient pas risibles, elle ne savait pas comment les qualifier autrement, le récit de Desmond avait tout d’un scénario de Looney toons : elle imaginait tout à fait le mutant sans visage disparaitre dans un éternuement pour réapparaitre ailleurs, le nez bouché, les yeux bouffis, et réitérer la scène jusqu’à ce que mort s’en suive. On a pas idée, franchement.

- Je pense que c’est le vertige, ça peut pas être toi, pas avec un flingue.

Elle roula exagérément des yeux en entendant les rodomontades du Lecter, ne pouvait s’empêcher de lui tapoter sur l’épaule d’un air vaguement condescendant :

- Meuh oui Robin des bois, on est tous fiers de toi, t’aura un cookie en rentrant. Si tu te fais pas tuer parce que t’en nul au corps à corps quand ça implique pas que tu sois à poil.

Il fallait dire qu’il lui avait tendu une sacrée perche, et elle se voyait mal le laisser s’en tirer comme ça. Elle attendait sa riposte avant de marcher à son tour dans une flaque de sang. La vache, si ça venait d’une seule et unique personne, en effet, Desmond ne l’avait pas loupé. Elle leva les yeux dans les branchages, cherchant le moindre frémissement suspect parmi les branches. Son sourire s’étira à mesure que celui de Desmon s’épanouissait sur ses lèvres : le Lecter et la Wolstenholme avaient exactement le même sourire, un sourire avide et inquiétant, vu les circonstances. La mutante ne pouvait pas être loin, et clairement, elle ne ferait pas long feu face aux deux jeunes loups affamés.

- Tu l’as dit… A toi l’honneur, je te couvre …
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeDim 28 Fév 2016 - 22:14

until we go down, we'll take it all
Where worlds collide, blood divides. When darkness falls, fate calls. This winter breath, taste of death. Where iron meets flesh, we'll take it all. Until we go down. And I feel it running through my veins. And I need that fire just to know that I'm awake. Erased, I missed till the break of day. And I need that fire just to know that I'm awake.  Through hell's gates, the ground shakes. Until we go down, we'll take it all.

Chez les Lecter, l'échec n'était pas au programme. Desmond aimait à penser que c'était un truc inscrit dans leur programme génétique, quelque chose comme ça, et que le gène ne leur venait pas seulement du côté paternel. Après tout, en toute modestie, ses cousins Wolstenholme avaient eux aussi eu une bonne base. C'était peut-être après que ça avait un peu dérapé. Après tout, il faut bien des dérapages pour mettre en lumière ce qui, à l'inverse, marche bien depuis le début et continue de bien marcher, quelque chose comme ça. En tout cas, non, l'échec n'était pas au programme. Sans faire peser sur eux des attentes bien trop incommensurables, leurs parents, et tout particulièrement leur père, il fallait bien l'avouer, avaient toujours attendu d'eux qu'ils ne se ramassent pas en beauté, ou, en tout cas, qu'ils soient pleinement capables d'apprendre de leurs erreurs, et surtout, de se remettre debout, droits sur leurs pieds, le plus vite possible, en faisant disparaître toute trace latente de chancellement ou d'étourdissement dû au vertige ou à une quelconque nausée pas encore bien rétablie. Desmond n'était pas un crétin de première, contrairement à ce que certaines apparences pouvaient bien laisser faire croire. En plus de cela, il adorait les challenges, les défis, les trucs où on ne l'attendait pas forcément ou alors où on ne donnait pas très très cher de sa peau. Il n'y avait pas meilleure situation pour lui que d'ouvrir le bec à ses détracteurs et que de les voir gober les mouches. Il fallait toujours mieux faire parler de soi en mal que de ne pas faire parler de soi, après tout. Et s'il n'était pas non plus le fils prodigue porté aux nues, au moins ses parents ne lui avaient jamais réellement passé de savon monumental, de ceux dont on se souvient encore pour le restant de ses jours en s'en remettant, certes, mais en en sortant quand même un peu marqué et traumatisé. S'il ne faisait pas une brillante carrière, aux yeux de certaines personnes, il se plaisait très bien dans son boulot. Lui, au moins, il pouvait dire qu'il était resté en adéquation avec ses rêves d'enfants, contrairement à ces abrutis qui s'étaient rêvés de devenir Superman, une fois adultes, et qui, maintenant, vendaient des capotes et des litres de bière à la caisse du supermarché du coin, ou qui en étaient réduits à faire la comptabilité dans une boite pourrie. Pouvoir revêtir l'uniforme, jouer avec la lance à incendie, conduire le grand camion rouge avec la super échelle, et se pousser tout le monde, sur la scène d'un accident, en demandant à ce qu'on laisse respirer la victime et à ce qu'on laisse faire les pros, c'était quand même le pied, avouons-le. Et Desmond n'échangerait sa place pour rien au monde, ça non ! Pas plus qu'il n'échangerait sa place pour être issu d'une autre famille. La sienne lui convenait amplement, parce que ses membres avaient du répondant, jusque parmi ses cousins, d'ailleurs, preuve en était avec Aspen. Aspen qui le chambrait, alors qu'elle savait très bien de quoi il était capable.
    « Attends, lequel de Robin des Bois ? ... Laisses tomber, en fait, ils craignent tous, quelque soit leur interprète d'ailleurs ! Nan, quitte à ce que tu m'identifies à un perso' de fiction, j'préfère Oliver Queen, si ça te dérange pas ! » Ouais, il n'était pas gay, bien qu'il n'ait absolument rien contre ceux qui l'étaient ou ceux qui refusaient de choisir entre filles et garçons, mais il fallait bien avouer que l'Archer Vert était nettement moins craignos que Robin des Bois aka le Renard Archer de Disney, Robin des Bois aka Errol Flynn l'homme en lycra vert ... « Et j'te permets pas de me dire que je suis nul au corps à corps ! J'te prends quand tu veux ! ... Je veux dire, au corps à corps, hein, on n'est pas encore des Lannister. » Et ce même si certaines rumeurs avaient bien pu circuler à leur sujet, à tous, Lester et Wolstenholme, au temps du lycée !
Ils se protégeaient le cul, respectivement, ce qui revenait, en d'autres termes, à dire qu'ils assuraient les arrières de l'autre sans l'ombre d'une hésitation. Et cela dépassait sans doute un peu le cadre pro de la chasse, même si, à mesure des années, sans doute leur solidarité familiale s'estompait-elle quelque peu à mesure que chacun faisait ses propres choix personnels, des choix pas toujours en parfaite adéquation avec ce que les autres auraient bien voulu voir être réalisé ou être choisi en terme de pistes. Mais, ouais, y avait bien eu un moment, et même une longue période durant laquelle ils couvraient leurs conneries respectives, en serrant les rangs, parce que c'était comme ça que ça leur semblait être le plus naturel d'agir. On assume jusqu'au bout si on se fait prendre la main dans le sac, et on ne balance pas ses petits camarades si y a erreur sur le coupable. Mais, oui, clairement que, maintenant, ce genre de réaction de leur part était moins fréquente, ce que regrettait quelque peu Desmond. Parce que, mine de rien, même si c'est bien qu'on vous tienne pas perpétuellement la main, c'était aussi très bien de savoir que si on se cassait la gueule, les autres étaient là pour vous rattraper et vous aider à ne pas vous étaler la tronche par terre ... En tout cas, pendant plusieurs secondes, Desmond finit par garder le silence, suivi par Aspen. En forêt, comme ils étaient là, le moindre bruit est amplifié, et on entend tout. C'est autant une bonne chose qu'un sale coup, d'ailleurs. On entend tout, certes, mais il faut faire le tri, après. Heureusement, avec un peu d'entraînement et l'aide des prouesses dont était capable le corps humain, on pouvait parvenir à annihiler tout bruit qui nous était inutile pour nous focaliser sur ceux ou celui qui nous importait réellement. Comme dans une soirée, lorsque la musique est à fond, que les autres fêtards beuglent tout ce qu'ils en savent à même pas un mètre de vous, et que vous arrivez quand même à parler avec la fille que vous draguez, ou avec votre pote. Vous éliminez et éteignez tous les autres bruits pour ne vous intéresser qu'à celui qui vous convient et que vous voulez vraiment entendre. Là, présentement, Desmond était à l'écoute du moindre râle. Parce que, des râles, on ne pouvait pas en entendre cent milliards, en forêt, contrairement aux bruits de branches qui se craquent ou aux cris, qui pouvaient, eux, très bien provenir d'animaux ! Un bruit de douleur qu'on essaie de faire taire, un bruit d'essoufflement, bref, le moindre bruit qui trahirait le fait qu'on se soit pris un carreau d'arbalète dans le cul ou même autre part. Tout ça en scrutant les alentours, en mode caméra rotative à plus de 180°, et ce tout en essayant quand même de regarder où on allait, histoire de ne pas se prendre un arbre et d'éviter de marcher sur des branchages qui, à la fois, trahiraient notre avancée et couvriraient tout bruit que l'on est en train de pister. Parfois, il s'arrêtait, ayant cru entendre quelque chose, ou cherchant juste à entendre quelque chose. On peut très bien s'empêcher de respirer, en retenant son souffle, quelques secondes, mais vient bien un moment où on est obligé de respirer à nouveau, et à ces moments là, parce que nos poumons crient famine, ça fait du bruit. En tout cas, ça fait plus de bruit que si on respirait normalement et régulièrement depuis le début ... Finalement, le jeune homme crut bien entendre quelque chose, près d'un rassemblement plus concentré d'arbres. Des arbres avec des troncs suffisamment larges pour qu'on se planque derrière, des arbres, aussi, face auxquels des tâches de sang menaient. Indiquant à Aspen, d'un geste de la tête, en silence, qu'il pensait avoir trouvé leur proie, il ne se départissait pas de ce sourire sadique qui s'épanouissait encore plus sur ses lèvres, d'ailleurs. Bingo ?!
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Thaddeus Lancaster
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeSam 5 Mar 2016 - 11:37

les rps missions
Desmond Lecter et Aspen Wolstenholme
Le problème quand on traque des mutants, c'est qu'on oublie souvent qu'y en a d'autres, qui sont motivés à protéger leurs camarades. C'était imprévu, et les deux chasseurs n'avaient pas prévu qu'on viendrait à la rescousse de leur proie et pourtant, en moins de temps qu'il ne faut pour dire ouf, la pluie avait commencer à tomber, forte, aveuglante, et le tonnerre en avait rajouté une couche, puis un éclair s'était abattu sur un arbre, l’enflammant vite, trop vite pour qu'il puisse s'agir que d'un simple orage. La pluie contenait le feu, plus ou moins, un feu qui n'avait plus rien de naturel, alors qu'il ne semblait décidé qu'à réduire à néant les deux chasseurs.

précisions, il y a le feu, provoqué par un mutant, capable de contrôler la météo, mais les flammes résistent à la pluie, qui elle est forte est bien reloud. Le feu semble donc contrôlé par un autre mutant. Conclusion, au lieu d'un mutant, vous en avez trois sur le dos.

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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeMar 8 Mar 2016 - 23:04

RP Mission
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La Wolstenholme avait gloussé devant la réplique totalement improbable de son cousin : ah ça c’est sur que sortie de son contexte, il y aurait de quoi relancer les rumeurs qui avaient existé sur eux il y a des années. Et puis, il se faisait des illusions le beau gosse : au corps à corps, elle n’était peut être pas plus forte que lui, mais elle était assurément plus souple, plus agile et plus rapide, et surtout, elle avait toujours un couteau planqué sur elle : au moindre faux pas, elle lui plaquerait la lame sous la gorge jusqu’à ce qu’il demande grace, et elle l’entaillerait un peu, juste pour l’embêter et l’égratigner dans son égo de mâle dominant. Non mais.

- Rêve autant que tu veux chaton, si ça peut te permettre de dormir sur tes deux oreilles la nuit …

Elle se tut en voyant le corps de Desmond se bander comme la corde d’un arc, consciente qu’ils se rapprochaient probablement de leur cible : il était temps d’arrêter les bavardages et de rentrer dans le dur. Elle resserra sa queue de cheval, ses couteaux de jet dans chaque main, le regard partout à la fois : la mutante était là, pas loin, elle pouvait entendre son souffle entrecoupé, irrégulier, signe qu’elle n’en menait probablement pas large. Elle était prête à lui bondir dessus en soutien à Desmond, si elle se trouvait trop proche pour que le jeune homme puisse lui tirer dessus. Surveillant leurs arrières, elle perçut un léger mouvement à leur gauche, juste du coin de l’œil, et à l’instant d’après, un éclair déchirait le ciel juste au dessus d’eux, les forçant à lever les yeux. C’était ridicule, il faisait super beau depuis le début de la nuit, il était simplement impossible que le temps tourne à l’orage si rapidement. Sauf si …

- Des’, on est pas tout seuls. Elle est pas toute seule, yen a au moins un autre.

Elle n’en était pas sure encore, mais elle s’était maintenant frottée à suffisamment de mutants pour savoir qu’en matière de traque, il n’y vait jamais ni hasard ni chance, quand on parlait dégénéré. Un orage qui leur tombait dessus comme par hasard à 10 mètre d’une mutante ? Désolée, mais elle n’y croyait pas. elle resserra son emprise sur ses armes, balayant la forêt du regard, avant qu’un nouvel éclair ne vienne s’abattre dans un craquement assourdissant non loin d’eux, accompagné d’une odeur reconnaissable entre toute : le feu. La mutante avait réussi à mettre le feu à une buche ou Dieu savait quoi, où alors ils étaient tombés sur un nid de dégénérés sans le savoir. Aspen grinça des dents : une mutante, ça allait. Deux, ils pouvaient gérer. Mais s’ils étaient plus, le rapport de force allait tout de suite un peu plus compliqué à gérer. Elle se plaqua dos à Desmond, par réflexe, afin qu’ils aient à eux deux une vision à 360 dégrès, alors que la pluie battante commençait à alourdir ses vêtements et brouillait sa vue.

- Cette bande d’enfoirés ne doit pas être loin, sinon ils seraient pas aussi précis… Et elle doit pas être en bonne état pour qu’ils sortent la grosse artillerie. On essaye de lui régler son compte quand même ?

Le feu prenait rapidement du terrain malgré le déluge, preuve s’il en fallait encore de sa nature tout sauf naturelle. Aspen était furieuse qu’ils n’aient pas prévu l’éventualité que la cavalerie arrive. C’était un risque pourtant dans cette ville où les mutants semblaient pousser plus vite que les paquerettes. Un texto, un appel, et c’était tout un essaim qui s’était mis à bourdonner autour des deux jeunes chasseurs. Cependant, ni elle ni Desmond n’avait été blessé directement, malgré la proximité des flammes : Pour elle, ça sentait l’esbrouffe, l’intimidation à deux balles. Si ils avaient vraiment les moyens de leur faire du mal, ils auraient du le faire déjà depuis longtemps…
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeDim 13 Mar 2016 - 23:05

until we go down, we'll take it all
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Techniquement, dormir sur ses deux oreilles, c'était tout simplement impossible, à moins qu'elles ne se trouvent toutes les deux sur le même côté de votre tête. Desmond le savait parfaitement, ça, pas besoin d'avoir un doctorat en médecine, et pas besoin non plus d'avoir obligatoirement bien suivi les cours de sciences à l'époque du lycée ou même avant. Vous ne pouviez dormir que sur l'une de vos oreilles, au grand maximum, et ça, c'était seulement si vous dormiez sur le ventre, vous obligeant à tourner la tête dans un sens ou dans un autre pour ne pas mourir étouffé par votre propre oreiller. Et si vous dormiez sur le dos, techniquement, là, vous n'étiez même pas obligé de dormir sur la moindre de vos oreilles ! Alors, oh que oui, il pourrait la renvoyer un peu dans ses pénates, la cousine, gentiment, bien sûr. Mais après, elle risquerait de trépigner, de taper du pied ou de se barrer en le laissant seule, voire même un peu de tout à la fois. Même si peut-être qu'il exagérait en pensant cela. En tout cas, rester muet ne le privait nullement de réagir, physiquement, s'entend. Il leva les yeux au ciel et secoua la tête d'un air feignant à la fois la consternation et la pitié. Ils se rendaient coup pour coup, verbalement, comme toujours, et il fallait bien qu'il y en ait un qui finisse par lâcher le morceau. Des fois c'était elle, des fois, comme maintenant, c'était lui. Chacun son tour, en quelque sorte. Et chacun son tour aussi de prétendre, si on le leur demandait, qu'ils avaient choisi de concéder cette joute verbale simplement parce qu'ils étaient au-dessus de ça, en tant que plus mâture des deux. En tant que plus compréhensif des difficultés relationnelles et intellectuelles de l'autre, aussi. Et, en quelque sorte, ce genre de confession ne pouvait que tout faire repartir de plus bel. C'était ainsi et pas autrement, un éternel cercle vicieux : quand l'un était au firmament, l'autre donnait un coup de pression pour que la roue tourne, encore et encore. Un petit jeu comme un autre. Une preuve, aussi, de la bonne entente générale et de l'affection mutuelle. Parce qu'il y aurait fort à parier qu'avec quelqu'un d'autre, le différent se serait déjà réglé depuis longtemps, et pas forcément gentiment et en tout pacifisme. Un coup de poing, et un coup dans les noix, ça peut partir très très vite, chez eux ... Mais l'essentiel était ailleurs, n'est-ce pas ? L'essentiel, c'était qu'ils étaient en pleine chasse et qu'une partie d'eux-même devait éternellement restée à l'affût, hypra concentrée et prête à bondir et réagir à tout moment. Un carreau d'arbalète aussi, ça part vite ...

Aspen lui coupait l'herbe sous le pied, en quelque sorte, quant à la réaction qu'elle adopta au changement brutal de situation autour d'eux. Ce mini bouleversement climatique, dirons nous, n'avait absolument rien de naturel. Ce n'était pas comme si on pouvait réellement le sentir dans l'air, ou jusque sur votre langue, mais la sensation était plus ou moins la même. Cela avait un petit quelque chose de crisant, pour Desmond. Qu'on lui montre de la résistante et qu'on lui présente quelque challenge, c'était agréable. C'était agréable, et dans le même temps, c'était rageant. Cela lui donnait donc tout autant envie d'éclater d'un rire machiavélique que de vous buter du transmutant à la pelle. Façon de parler, bien sûr, de pelle, il n'en avait pas, et puis, à l'arbalète, c'était beaucoup plus distrayant et vivifiant, non ? L'orage, il n'en avait jamais eu peur, et de la pluie non plus. Quant au feu, n'en parlons pas ! Il était pompier, à 50% du temps, après tout ! Il avait été formé pour lutter contre les incendies, alors, évidemment, avant même d'entamer sa formation, on avait bien pris le temps de vérifier qu'il n'avait pas la crainte du feu et qu'il ne reculerait pas dès que le moindre petit regain de chaleur se ferait ressentir, ou que l'odeur de cramé envahirait son odorat jusqu'à s'imprégner dans ses cheveux et sur ses vêtements. Il planchait pour un commando ranger de minimum deux autres transmutants. La pyrurgie et le contrôle de la météo étant deux "dons", comme ils appellent ça, bien différents, Desmond se disait qu'il ne voyait pas trop les choses en grand. La pluie, ils pouvaient gérer, le feu, par contre ... Oui, le feu, c'était bien plus compliqué. Il sentait Aspen se plaquer contre son dos, et il ne la repoussa pas. C'était une excellente idée. Cela permettait d'accroitre son champ de vision histoire de le couvrir à 360°, cela vous rassurait quant à l'état de l'autre, vous évitant de vous inquiéter, et au moins, entre autres choses, vous aviez quelqu'un pour directement assurer vos arrières. Il leur était déjà arrivé d'avoir été entraînés ainsi, après qu'on les ait attachés avec une corde, pour leur apprendre la coordination des mouvements, et le combat en binôme véritable, chaque pas devant être la réponse à un autre, et en harmonie. Que cela parte dans tous les sens n'avaient absolument aucun intérêt et aucune efficacité. Il fallait apprendre à se faire confiance, et aussi apprendre les réactions de l'autre et sa cadence décisionnelle. Et puis, ils étaient de la même famille, alors niveau confiance respective, ils partaient avec un net avantage.
    « Je suis d'accord avec toi, ils doivent nous avoir en ligne de mire. Reste à les débusquer, du coup. ... On doit d'abord choper le pyrurgiste. C'est lui le plus dangereux. La pluie, on peut faire avec, le feu, par contre ... » Ouais, encore une fois, le feu, c'était nettement, mais alors nettement plus emmerdant ! « Quant à elle, elle ne risque pas d'aller bien loin ... Et ils ne pourront sûrement pas se porter directement à son secours, à moins d'arrêter leur cirque, et dans ce cas là, ils se grilleront ... »
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeMer 16 Mar 2016 - 21:44

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Parfois, Aspen avait l’impression qu’il se passait bien, bien plus que choses dans la tête de son charmant cousin qu’il ne voulait bien le laisser penser au premier abord : derrière sa gueule d’amour, il y avait un cerveau bien plein et chargé, et il était bien plus réfléchi et introspectif qu’il ne le laissait paraitre. Plus malin, aussi. A croire qu’ils jouaient bien la comédie l’un comme l’autre, avec leurs airs de Barbie et Ken, mais elle le savait, Desmond cachait probablement bien son jeu et ses démons intérieurs, comme elle. Qui savait ce que le beau pompier faisait une fois qu’on ne le regardait plus ? A quoi il pensait, A qui ? Il gardait tout pour lui, comme elle, préférant l’irrévérence et le sarcasme à une conversation à cœur ouvert. Sauver les apparences, toujours, parce que c’était important, parce qu’ils avaient un nom à honorer, une dynastie toute entière, héritage compris, qui pesait sur leurs épaules de jeunes adultes.

La pression du dos trempé de son cousin contre le sien rasséréna la jeune chasseuse qui raffermit sa prise sur son arme, fixant les buissons tout en l’écoutant avec attention. Ils avaient suivi la même formation, et dans ce genre de situations, ils réfléchissaient exactement de la même manière : éliminer les menaces, une par une, de la plus impérieuse à celle qui n’en était pas vraiment une. Techniquement, la téléporteuse n’était pas foncièrement une menace, à moins qu’elle ne s’amuse à téléporter l’un d’entre eux au fond de l’océan ou au bord d’une falaise, et encore vu son état, pas sur qu’elle en ait encore les capacités. Le météopathe … La pluie, c’était chiant, mais à moins qu’il ne soit capable de diriger ses éclairs, ce qui ne semblait pas être le cas, en tout cas en ce moment, cela se résumait à ça : chiant. Ils survivraient à une bonne radée de flotte, ce n’était pas la première qu’ils subissaient dans leur vie. Le pyrurgiste en revanche … C’était plus délicat. Bon, Desmond était pompier, mais elle n’était pas sure qu’il ait ramené sa grande lance avec lui. La pensée la fit glousser dans le dos de son cousin, avant qu’elle ne reprenne son sérieux :

- Si ils arrivent à rapprocher leurs joujoux si près, c’est qu’ils ne doivent pas être bien loin, eux non plus… et probablement de l’autre coté du mur de flammes, parce que si ils nous font reculer alors qu’ils sont derrière nous, ils sont complètement cons. Il faut qu’on trouve un moyen d’aller de l’autre coté et de les sortir de leur trou à rats. Des idées, Desmond, Prince des flammes ?

Oui, ils leur étaient arrivés de regarder l’age de glaces, enfants, alors il devrait saisir la référence, alors qu’ils avançaient en direction du brasier, un bras devant le nez pour se protéger un minimum : Ce dégénéré ne pouvait décemment pas avoir tracée une ligne de flamme sans fin, il y aurait bien un endroit où ils pourraient là contourner. Et puis, trempés comme ils étaient ils pourraient toujours étouffer quelques flammèches avec leurs pulls gorgés d’eau s’il le fallait :

- Des’, par là bas, il y a un trou dans les flammes, on devrait pouvoir passer … J’y vais, et toi essayes de faire le tour de l’autre coté, qu’on puisse les prendre à revers …

Ils les auraient, ces petits enfoirés, il était hors de question qu’elle rentre mouillée ET bredouille… une arme entre les dents, les autres dans chaque main, elle sauta sur une buche trop humide et moisie et humide pour prendre feu, passant à quelques centimètres des flammes pour atterrir de l’autre coté, prête à sauter sur quiconque s’approcherait d’elle. Grand bien lui en prit : à quelques mètres de là , un petit type à lunettes et à l’air absorbé fixait son cousin, les bras levés au ciel. Aspen campa sur ses appuis, prête à son premier lancer de couteau. Celui là, il était pour elle …
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeDim 3 Avr 2016 - 22:45

until we go down, we'll take it all
Where worlds collide, blood divides. When darkness falls, fate calls. This winter breath, taste of death. Where iron meets flesh, we'll take it all. Until we go down. And I feel it running through my veins. And I need that fire just to know that I'm awake. Erased, I missed till the break of day. And I need that fire just to know that I'm awake.  Through hell's gates, the ground shakes. Until we go down, we'll take it all.

Tout, ou presque, en ce monde et en cette vie, pouvait être formateur, si tant est que l'on savait tirer le meilleur de chaque chose. Plus jeune, et encore aujourd'hui, jamais on ne lui avait réellement imposé de frein et posé d'interdits, à Desmond. Certes, sans doute son enfance n'avait-elle pas été exactement semblable à toutes les autres, et particulièrement à celles des petits camarades de son âge qui fréquentaient les mêmes bancs des mêmes écoles que lui. Mais, en soit, il n'avait jamais manqué de rien, et avait sans doute pu bénéficier de plus d'expériences qu'eux. Il était de cette génération qui avait vécu, en plein dedans, l'avancée et le développement de l'industrie des ordinateurs, des consoles de jeux vidéos et des autres trucs du même genre. Il avait pu pleinement en profiter, dès lors qu'il avait suivi tout le programme d'entraînement et d'autres réjouissances que lui avait prévu son cher paternel. Il avait été imbattable, ou presque, à bien des jeux, comme Driver, la série des Tekken, et autres. Cela testait sans doute les réflexes, les capacités d'analyse, et aussi une sérieuse volonté d'en découdre, quitte à sortir en dehors des clous. Il y avait bien sûr aussi eu le sport, et c'était sans doute ce qu'avait toujours préféré Desmond. Resté assis le cul enfoncé dans un fauteuil, devant la télévision, après tout, cela allait 5 minutes, mais cela ne remplaçait et ne remplacerait jamais le bon vieil exercice physique. Courir, escalader, se traîner dans la boue, ramper parmi les ronces et les broussailles, sauter les obstacles, s'entraîner au tir, tout ça, c'était ce qui faisait le sel d'une vie ! Faire du vélo, aussi, c'était bien, comme de skier, quand une tempête de neige s'abattait sur le Kentucky. Au lycée, marcher dans les couloirs, c'était cependant aussi utile, pour se faire voir, pour pouvoir rouler des mécaniques, aussi. Sauter par dessus son bureau pour s'installer à sa place, c'était très bien aussi. Peut-être que c'était ça, son truc à lui. De prendre du plaisir dans tout ce qu'il faisait, ou, à défaut, de transformer en amusement toute situation qu'il vivait et affrontait. Quitte à ce que cela fasse grincer bien des dents. Mais, après tout, on ne peut jamais plaire à tout le monde, parce que plaire à tout le monde, c'est, dans le fond, plaire à personne. On n'a de cesse de tout changer en soi et dans son attitude, on est instable, inconstant, limite schizophrène, aussi, et on ne peut jamais réellement s'attacher à être soi même ou à réellement développer quelque chose avec qui que ce soit. Alors, oui, on pouvait lui reprocher énormément de choses, le traiter d'enfoiré ou de toute autre insulte du genre. Mais, dans le fond, Desmond savait ce qu'il valait, et il ne vivait pas seul dans son petit monde. Il avait de la famille, un frère, des sœurs, des cousins, et des amis, aussi. C'était ça l'essentiel. Ça, et qu'il soit un excellent chasseur, qui ne reculait pas devant les petits aléas et qui savait s'adapter, rebondir, répliquer. En cet instant, il devait en tout cas faire preuve de ses capacités d'adaptation et de chasse, c'était le moins que l'on puisse dire !
    « Les dégénérés ne brillent pas par leur intelligence, tu sais. Avec eux, il faut s'attendre à tout, surtout au pire ! » C'était rien de le dire ! « Prince des Flammes ? ... Ma queue va très bien ! »
Baissant le regard vers son entrejambe, il finit par filer un gentil petit coup de coude à sa chère cousine, histoire de la tancer, ne serait-ce qu'un peu. Pour plaisanter, rien de plus. Une fois encore, il illustrait à quel point il pouvait sembler ne jamais rien prendre au sérieux. Mais agir ainsi était sans doute toujours bien mieux que de se faire dessus et de hurler qu'ils allaient tous mourir, non ?! Et puis, de toute façon, ici, il n'y avait qu'Aspen en mesure et en droit de le juger, et lui, il savait bien qu'elle le connaissait suffisamment pour savoir à quoi s'en tenir le concernant. Ils étaient trempés, au milieu du risque, attaqués par plusieurs dégénérés, alors, sérieusement, il fallait à tout prix rester calmes et posés, du moins autant qu'ils le pouvaient, et ne pas jouer aux crétins stupides sûrs d'eux-mêmes. Sûrs d'eux-mêmes, ils l'étaient sûrement, mais à raison ! En tout cas, il ne questionnait absolument pas les observations effectuées par sa cousine, pas plus qu'il ne s'opposait à la tactique qu'elle mettait en place. Après tout, il aurait agi pareil si les rôles avaient été inversés, du moins, plus ou moins. Il ne fermait pas les yeux, mais c'était tout comme, puisqu'il tentait au mieux d'aliéner le moindre son autour de lui, pour ne se concentrer que sur ceux potentiellement émis et produits par leurs assaillants. Peut-être ne regardait-il pas partout autour de lui, mais c'était seulement pour ne pas donner l'impression d'avoir repéré, ou non, la position occupée par ces dégénérés qui tentaient de s'en prendre à eux et de les contrecarrer dans leurs objectifs et leurs ambitions. En tout cas, suivant la stratégie de sa cousine, Desmond ne tarda pas à faire en sorte de l'aider à prendre leurs assaillants à revers, non sans armer son arbalète, ou du moins à vérifier que celle-ci était prête à tirer au moindre instant. Et, bientôt, le deuxième assaillant se trouvait dans sa ligne de mire, sans nul doute tout autant perturber et entourlouper que son comparse par la fumée que provoquaient les flammes, ces dernières dissimulaient elles aussi le vide à présent laissé par les deux cousins au milieu du cercle au sein duquel ils étaient précédemment piégés. Un mot, un signe d'Aspen, et il tirerait ...
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeVen 8 Avr 2016 - 23:21

RP Mission
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La rousse s’était mise à chantonner dans sa tête, alors qu’elle s’approchait de plus en plus de sa cible. C’était une technique que lui avait apprise un de ses superviseurs chasseurs il y a quelque temps, et qui fonctionnait fantastiquement bien avec la jeune femme : elle calquait le rythme de sa respiration, de ses pas, sur une chanson, souvent assez rythmé, ce qui lui permet de se mouvoir avec plus de souplesse, et ne se laisser parasiter par aucun son extérieur. En général, ça décontenançait son adversaire de la voir se déplacer sur un tempo étrange, ce qui la rendant plus difficile à atteindre, ou encore à décrypter. Aspen avait choisi une chanson latine dans laquelle les percussions faisaient s’agiter ses pieds, alors que ses mains glissaient sur ses lames dans un chuintement discret. Du coin de l’œil, elle surveillait l’avancée de son cousin, vérifiant leur synchronisation, plus par perfectionnisme que par doute sur les qualités de son cousin : il était parfaitement positionné, comme d’habitude, à l’affut d’un geste de sa part pour engager l’assaut à son tour. Aspen releva la tête, plissant les yeux pour détailler la silhouette qui se tenait à une bonne dizaine de mètres d’elle, dans les fourrés : d’ici, elle pouvait l’avoir avec un peu de chance et beaucoup de talent, mais elle n’aurait pas quinze essais. Si elle lançait un de ses couteaux de jets, le mutant repèrerait vite d’où venait l’arme, et elle n’avait plus qu’à prier pour courir assez vite, et que Desmond soit plus doué avec le second qu’elle. Elle chassa rapidement ses pensées négatives de son esprit, entamant le second couplet de la chanson dans sa tête : non, c’était une putain de Wolstenholme, elle avait la chasse dans le sang, elle était sur entrainée. Elle allait l’avoir ce mutant, et plutôt deux fois qu’une, et il ferait moins le malin avec une dague coincée dans la pomme d’Adam. Elle serra les dents, avant de faire un signe de la tête à son cousin. Maintenant

* Llego la fiesta, pa' tu boquita toda la noche, todito el dia. Vamo' a bañarnos en la orillita que la marea esta picadita-ita-ita.*

La chasseur banda son bras, et lança un premier couteau, puis un second en direction du mutant. Le premier effleura l’oreille du mutant qui sursauta, se décalant pile au bon endroit pour recevoir le second projectile dans l’épaule dans un glapissement surpris. Près de Desmond, les flammes tressaillirent avant de s’éteindre brutalement, comme si elles n’avaient jamais existé autrement que dans leurs pensées. Alors, pyrurgiste ou illusionniste ? Ils ne le sauraient peut être jamais. Déjà Aspen se ruait à travers les branchages, le pied sur, en direction du mutant qui semblait hésiter à fuir ou à ôter le poignard de son épaule pour la mettre en joug. Qu’il fasse donc ça, et il se viderait probablement vite de son sang. Et puis surtout, Aspen n’avait pas peur des combats au corps à corps, et encore moins avec un dégénéré qui, à y regarder de plus près, semblait n’était qu’un gamin d’une vingtaine d’années à tout casser. Alors ça joue les dragons, quand ça a le physique de Mushu ? Mauvaise idée ça …

- Coucou toi …

Le mutant dévisagea Aspen avec autant de surprise que de terreur, alors qu’elle lui administrait un magistral coup de front dans le nez, ce dernier craquant dans un bruit écoeurant. Quand on disait que la Wol’ avait la tête dure … Alors que le mutant tombait à la renverse en se tenant l’appendice ensanglanté, Aspen enfonça sa main dans sa poche de veste pour en sortir une seringue de liquide jaunâtre : une belle dose de NH24 qui était normalement réservée à la téléporteuse, mais à bien y réfléchir, le pyrurgiste était surement une menace plus impérieuse que l’autre mutante. Sans la moindre douceur, elle enfonça la seringue dans la cuisse du mutant qui hurla. Elle roula des yeux : un peu de dignité bordel, elle ne l’avait même pas tué… Elle l’attrapa par le col pour le relever et le pousser à avancer, une nouvelle lame entre les mains. Elle récupèrerait celle dans l’épaule du garçon plus tard. Pour l’instant, elle le faisant marcher en direction de Desmond et du mutant aux orages, espérant que le grand blond se soit montré aussi efficace qu’à son habitude…
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MessageSujet: Re: mission : desmond et aspen.   mission : desmond et aspen. Icon_minitimeLun 25 Avr 2016 - 23:56

until we go down, we'll take it all
Where worlds collide, blood divides. When darkness falls, fate calls. This winter breath, taste of death. Where iron meets flesh, we'll take it all. Until we go down. And I feel it running through my veins. And I need that fire just to know that I'm awake. Erased, I missed till the break of day. And I need that fire just to know that I'm awake.  Through hell's gates, the ground shakes. Until we go down, we'll take it all.

Desmond détestait qu'on lui tienne la main en lui disant quoi faire. De toute façon, il détestait tout un paquet de choses dès lors qu'il estimait que cela le privait de quelque liberté que ce soit. On était tout de même aux Etats-Unis ici, le pays qui s'était doté d'une constitution vous permettant de porter une arme sans trop avoir à répondre de vos actes. Plus que ça, c'était un droit, ici, que de pouvoir être armé en toute circonstance. Dans les faits, la constitution vous dotait d'un sacré paquet d'autres libertés du même genre. La démocratie, tout ça tout ça, Desmond s'en foutait un peu comme d'une vieille guigne. Mais il aimait monter au créneau dès lors qu'on se montrait un peu trop liberticide à son goût. Et il avait une vision assez laxiste et étendue de ce qui pouvait constituer une violation de ses propres libertés voyez-vous. Et dans le même temps, non, il n'hésitait pas à cracher sur la liberté des autres. On dit bien que la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres, alors, il fallait bien étouffer les espoirs libertaires de certains pour que s'épanouisse pleinement sa propre liberté, non ? De toute façon, avec lui, on n'était plus à un paradoxe et à une contradiction près. Il fallait arrêter de se creuser la tête pour toujours rechercher une quelconque logique à ses actes, à ses paroles et à ses décisions. C'était ainsi, c'était à prendre ou à laisser, et il ne fallait surtout pas venir lui pomper l'air avec de grandes idées ou des envies d'analyses sociologiques ou comportementalistes. C'était du blabla, tout ça, à ses yeux. Rien ne valait le bon vieux concret, le terre à terre, ce qui était visible et palpable sans qu'on ait à se taper une petite plongée sur le plan métaphysique ou figuratif. Dès lors, ces trucs de mutation, c'était loin d'être naturel pour lui. Si Mère Nature avait voulu qu'il en soit ainsi, et bien tous les êtres humains devraient déjà se voir dotés du gène X. Or, aux dernières nouvelles, fort heureusement, c'était loin d'être le cas. Dès lors, il s'agit d'une anomalie, d'un déraillement du train, d'un truc qu'il fallait éradiquer et remettre à sa place, c'est à dire dans les limbes, ou dans le vortex des trucs de l'évolution qui s'étaient lamentablement ratés. Certaines personnes naissent bien avec un doigt supplémentaire aux mains et aux pieds, avant de subir une intervention pour tout réparer. Et bien là, c'était plus ou moins pareil, fin du débat. Il en était ainsi, et pas autrement, et le jeune homme détesterait qu'on lui impose cette anormalité, qu'on la lui enfonce bien profond dans la gorge pour la lui faire ingérer. Plutôt crever, ouais !

Et plutôt crever les transmutants, surtout ! Il ne souhaiterait pour rien au monde leur faire le plaisir de disparaître de la surface de cette planète en leur laissant la possibilité de répandre leur déviance au sein de la population pour étouffer la normalité et imposer leur délire à la con. Raison pour laquelle, sans doute, il n'hésitait jamais à prendre des risques, estimant que, jusque là, si cela payait et lui réussissait plutôt bien, c'était parce qu'il s'agissait du truc à faire, point barre. Et comme parmi les siens, on partageait le même point de vue, il ne se retrouvait pas seul, éculé et isolé. Alors tout allait bien dans le meilleur des mondes, et il pouvait bien continuer à agir comme il le faisait. Ce qui le poussait dès lors à ne pas hésiter à s'associer à des personnes comme sa cousine Aspen pour contribuer à la cause et accélérer le processus. Une cousine avec laquelle il n'avait pas forcément besoin de communiquer verbalement pour bien la comprendre et bien se faire comprendre. Preuve en était leur assaut coordonné. De là où il était, à quelques mètres d'elle, il entendit bien les couteaux fendre l'air, de ce bruit caractéristique, tout comme il entendit le glapissement surpris et heurté du type qui faisait les frais de la dextérité du lancer de sa cousine. Il entendit, mais il n'observa pas, son propre regard étant entièrement tourné et dévoué à sa propre cible. Et il n'hésita pas. Absolument pas. Sa main ne trembla pas, son bras ne s'affaissa pas. Il ne faut pas croire, mais une arbalète, ça pèse tout de même son poids. Mais Desmond était habitué à tout ça. Habitué, aussi, à ne pas ressentir un shoot d'adrénaline à lui en faire perdre la tête et l'équilibre dès lors que l'un de ses carreaux atteignant sa cible. Desmond était un excellent tireur. Alors, il pouvait bien prétendre tout ce qu'il voulait, quand on lui tapait sur les doigts pour avoir été trop létal dans son tir, il n'en demeurait pas moins que s'il avait atteint le cœur, c'était qu'il le voulait bel et bien. Le carreau faucha le météorologue en plein torse, lui perforant à coup sûr l'un des deux reins. Si tant était qu'il lui en restait bel et bien deux jusque là ... Desmond aurait pu viser la jambe, ou le bras, ou autre part, mais, non, il avait choisi le torse. Et avec ses flammes qui s'éteignaient brusquement, ce qu'il devait sans nul doute à sa cousine, le jeune homme estimait qu'il avait d'autant plus carte blanche. Sa victime s'étalait au sol, sous le coup de la douleur, sans nul doute, alors même que Desmond réarmait son arme, en prenant bien son temps. Le lapinou n'irait pas bien loin, le carreau s'éteint plus ou moins enfoncé comme dans du beurre, de par la vitesse et la solidité de l’artefact. Jouer avec la nourriture, il parait que c'était mal. Mais là, comme Desmond n'avait rien d'un cannibale, la question nourriture ne se posait pas. Il pouvait bien s'amuser un peu, Aspen ne devait sans doute pas se priver, de son côté. Alors, d'un pas fauché, le jeune homme en profitait pour faire tomber le transmutant le cul puis le dos par terre, les mains encerclant le carreau. Un carreau que le petit futé s'abstenait bien d'extraire, bien sûr. Et il poursuivait, en le plaquant d'autant plus au sol, sa chaussure droite n'hésitant pas à lui écraser la cage thoracique. Juste au moment où Aspen se ramenait, visiblement accompagnée.
    « Achever ou ne pas achever, telle est la question ... T'en penses quoi, Princesse ? » Il pointait son arbalète en direction du visage de sa proie, non sans jeter un regard à sa cousine. « Tu trouves pas qu'il pleure comme un pourceau ? »
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