Sujet: Re: mission : desmond et aspen. Sam 30 Avr 2016 - 12:21
RP Mission
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L’avantage des chasses avec Desmond, c’était qu’il ne faisait pas vraiment dans la finesse, lui non plus. Il n’était pas de ses chasseurs un peu précieux qui renaclaient à se salir leurs jolis mains, à se laisser éclabousser le visage du sang encore chaud de leurs proies, quand il fallait y passer. Aspen avait été élevée à la dure de ce coté là, et ses entrainements l’avaient rendu presque insensible à la vue du sang et des viscères. Ce qui comptait, c’était le résultat, et uniquement le résultat. En l’occurrence, elle l’avait finalement chopé son putain de pyrurgiste dégueulasse, et il était hors de question qu’elle laisse un type de ce genre dans la nature. Alors qu’elle le faisait redresser, gémissant et couinant comme une mauviette, elle entendit un autre cri un peu plus loin, et un sourire mauvais s’étira sur ses lèvres pulpeuses : Desmond avait du avoir le second, le météopathe ou elle ne savait quoi. Et à l’ouie du cri, il ne devait pas l’avoir raté. D’un coup de pied dans le bas du dos, elle fit avancer son prisonnier jusqu’à l’endroit où se trouvait Desmond et sa proie, et elle ne mit pas longtemps à le faire mettre à genoux à coté de son comparse, se rangeant elle-même à coté de son cousin avec un air gourmand :
- J’sais pas trop, c’est qu’ils nous auront fait courir comme des lapins quand même, c’était pas hyper sympa … Pis en plus on a pas la troisième, tu sais, la grosse dondon qui se téléporte de partout.
Sur le sol Aspen entendit le pyrurgiste cracher une insulte visant directement l'intégrité physique des génitrices des deux chasseurs, le souffle court. Elle plissa le nez, visiblement contrariée par la vulgarité du mutant, avant de lui décocher un coup de pied qui lui fit craquer quelques cotes :
- Hey oh dis donc, on a toujours dit pas les mamans, non mais, c’est quoi cette éducation … T’as raison, ça à les larmes et le vocabulaire d’un cochon qu’on amène à l’abattoir … Du coup, autant en faire du boudin, ça m’emmerderait que la troisième vienne les chercher agonisant et qu’on ait fait tout ça pour rien …
Elle asséna une gifle monumentale à son mutant, le faisant reculer jusqu’à un tronc d’arbre, puis se pencha vers lui, son couteau préféré à la main :
- Ça n’a rien de personnel Chou, mais cracher des flammes, c’est bon pour les dragons, pas pour les êtres humains.
D’un geste sec, elle poignarda plusieurs fois le mutant avant qu’il n’ait le temps de la supplier : cœur, reins, carotides. Elle n’était pas du genre à les laisser saigner pendant des plombes, surtout si ça lui faisait prendre le risque qu’il ait un tout dernier sursaut d’énergie, et qu’elle se prenne un ultime jet de flammes dans la tronche. Là, il était probablement mort sur le coup ou presque. Tout ça parce qu’il avait essayé de sauver la téléporteuse, au lieu de se mêler de ses affaires. Si ce n’était pas triste ça. Elle se redressa, non sans avoir essuyé son couteau sur la veste du cadavre, jetant un coup d’œil goguenard à son cousin :
- Bon, tu le termines ou tu es en train de tomber amoureux ? J’aimerai bien rentrer et prendre une douche moi !
Spoiler:
C'est un peu court pardon, mais je suppose qu'on arrive à la fin ?
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Sujet: Re: mission : desmond et aspen. Lun 16 Mai 2016 - 22:24
until we go down, we'll take it all
Where worlds collide, blood divides. When darkness falls, fate calls. This winter breath, taste of death. Where iron meets flesh, we'll take it all. Until we go down. And I feel it running through my veins. And I need that fire just to know that I'm awake. Erased, I missed till the break of day. And I need that fire just to know that I'm awake. Through hell's gates, the ground shakes. Until we go down, we'll take it all.
L'humanité, le traitement égalitaire de tout et de tout le monde, ça allait deux secondes, mais, en attendant, ce ne serait jamais ça qui permettrait à qui que ce soit d'être assuré de voir se lever le soleil le lendemain. Les lois de la jungle, l'instinct de survie et la loi du plus fort, ça n'a pas été inventé pour rien, et ce n'est pas fait pour qu'on s'assoit allègrement dessus. Et c'était une bonne chose. Desmond n'avait pas forcément besoin de se cacher derrière tout ça, ni même derrière son petit doigt. Il assumait parfaitement ses actes et ses choix, mais il était quand même vrai que c'était agréable de se sentir soutenu par des concepts préexistants et qui avaient fait leur preuve. Les dinosaures avaient disparu, et les mammifères s'étaient développés, et les règles de l'évolution, elles étaient bien là pour montrer qu'il fallait ne jamais hésiter à supprimer les déviances, les approximations et les dégénérescences pour que la majorité saine et vivante puisse perdurer sans se crasher droit dans le mur. L'espèce humaine n'était pas au sommet de la chaîne alimentaire et de tout le reste pour rien. Ce qu'il faisait, Desmond estimait que cela faisait partie de ce grand tout destiné à ce que les humains restent tels qu'ils sont, c'est à dire les rois du monde, les boss, ceux qui continueront encore à être là demain quand les tigres aux dents de sabre n'étaient plus, eux, tout comme le dodo, ou cette faune et cette flore aujourd'hui disparues. Alors, oui, évidemment, rien ne se fait jamais sans rien. Il y a toujours un prix à payer, des sacrifices à concéder. Et avec le temps, on prend juste le pli, c'est une question d'expérience et d'exercice de répétition. C'est comme quand on prend sa première cuite et que cela fait mal au crâne le lendemain. A force, l'impact est moindre, lors du lever. Que cela salisse ses mains et ses habits, tout ce sang, et bien, tant pis. Le sang, ça part au lavage, il suffit de bien mettre de la lessive dans le bac approprié pour, dans la machine à laver, et de bien se frotter sous la douche avec du savon, et, pouf, c'est une affaire réglée, circulons, et passons à autre chose !
« Vois le bon côté des choses, l'exercice, ça ne peut que te faire garder la forme, ou maigrir, c'est au choix ! ... La petite maligne doit être parvenue à se barrer, tant pis. Avec le carreau qu'elle s'est pris, elle va pas s'en remettre avant plusieurs jours, si elle ne calanche pas d'ici là ... » Ouais, ce serait pas mal, et même intéressant, qu'un forestier ou un promeneur la retrouve en état de décomposition dans plusieurs mois ... Mais son esprit ne pouvait trop divagué vers de telles espérances, car l'une de leur proie se croyait soudainement maline et innovante dans les insultes et les attaques personnelles ... « C'est moche de s'attaquer à ma mère juste parce qu'elle est née Wolstenholme ... » Et voilà, c'était aussi simple que cela. Le destin de ces deux petits malins étaient scellés, et ce sans doute depuis qu'ils avaient voulu s'incruster dans la partie. C'était de leur faute, aussi, personne ne leur avait rien demandé, et, à la base, initialement, Desmond et Aspen n'avaient rien contre eux. Mais à trop jouer au malin et à se croire héroïque, il vous arrive des tuiles. De grosses tuiles, même. Aspen trainait son gus un peu plus loin, avant de le tailler en lamelle, comme un morceau de barbac, ce qu'il était, d'ailleurs. Desmond, lui, armait de nouveau son arbalète, non sans bien prendre son temps, quitte à tendre une perche à sa chère cousine pour qu'elle se moque gentiment de lui et le provoque quelque peu. Et en réponse à son invective, il ne réagit pas autrement qu'en décochant son carreau en plein visage de son propre dégénéré personnel, si l'on peut dire ça comme ça. Avant de déposer sa chère arbalète sur son épaule, en mode Van Helsing. « Rentrons donc vous faire prendre votre bain, princesse ... Je crois que j'en ai bien mérité un moins aussi. » Avec tout ce sang qui venait de lui gicler dessus, accompagné de toute cette matière cérébrale et ces extraits de chair ... Oui, sérieusement, il allait devoir prendre une bonne douche. Finalement, il lui tendait son bras vacant, avant d'esquisser une fausse révérence. « Princesse, si vous permettez, laissez moi vous raccompagner en votre château ! »