man on a mission

Viktor s’était réhabitué à la vie ‘militaire’ beaucoup plus rapidement qu’il n’aimait se l’admettre. Prendre des ordres, faire du repérage, exécuter ses ordres, rapatrier les blessés, protéger les bases. Les actions se ressemblaient toutes, qu’il soit à l’armée ou chez Uprising. Enfin, chez Uprising – il ne l’était qu’à moitié, acceptant de suivre Ellie lors de ses missions et occasionnellement de traiter les mutants qu’on ne pouvait emmener à l’hôpital, par peur des Hunters. Entre cela et Alyah, son cabinet de vétérinaire n’aurait bientôt plus de patients animaux. Le voir traiter un hérisson malade relevait désormais du miracle ; à la place, il administrait des vaccins, des anesthésies, des tranquillisants faits pour assommer un cheval, le tout à des humains. Le cliché du vétérinaire soignant les mafieux et les gangsters en douce lui revenait sans cesse en mémoire, et il en riait presque. Mais il préférait encore cela à être sur le terrain, surtout lorsque la situation devenait dangereuse. Il avait tenue sa promesse, et ne quittait plus le côté de la brune dès lors qu’elle s’aventurait en mission ; il ne pouvait pas même nier qu’ils faisaient une bonne équipe, ayant cette capacité à sentir continuellement la présence de l’autre, et communiquer sans utiliser de mots que l’on retrouve chez les jumeaux comme chez certains couples ou amis proches. Dans d’autres circonstances, ç’aurait peut-être même été excitant, d’affronter le danger avec sa chère et tendre. Mais l’image d’Ellie blessée, Ellie mourante, ne s’effaçait jamais suffisamment longtemps de son esprit pour qu’il puisse être autre chose qu’inquiet et déterminé à la protéger.

En cet instant, ils avançaient lentement dans un couloir d’hôpital, Viktor vaguement inquiet à l’idée de rencontrer une infirmière de sa connaissance ou Ezekiel. Il aurait bien du mal à s’en tirer, si cela arrivait. Ses inquiétudes à ce sujet furent coupées courts lorsqu’un coup de feu retentit. L’arme de Viktor se pointa directement vers là où venait le bruit, et il jeta un coup d’œil à la hackeuse, qui avait sursauté comme un chat devant un miroir. Ils accélérèrent et, au détour d’un couloir, se retrouvèrent devant une scène de course-poursuite. « Merde ! » dit Ellie, résumant parfaitelement la situation. Non seulement les Hunters étaient là, mais une inconnue blessée s’enfuyait avec Campbell. Il n’eut pas le temps de réagir que sa petite amie se jetait dans le combat, le forçant à suivre. Il la vit assommer un Hunter avec la crosse de son arme, tandis que l’autre tentait de l’attaquer par derrière. D’un geste, le vétéran se baissa et envoya l’homme valser à dix pieds de lui, trop sonné pour se relever. Viktor se releva un peu péniblement – sa jambe avait moyennement apprécié – et s’avança jusqu’au Hunter. L’idée de lui tirer dans les genoux l’effleura brièvement, mais il se décida simplement à le mettre hors d’état de nuire en lui cassant la jambe droite. Douloureux, mais moins permanent. Le grand brun releva le regard, n’étant pas particulièrement heureux à l’idée qu’Ellie voit ce côté de sa personnalité ; mais celle-ci s’était déjà enfoncée dans les couloirs, suivant les gouttes de sang qui les mèneraient jusqu’à leur cible.

Il suivit la piste à la Hansel et Gretel, vérifiant les issues et la présence d’autres Hunters en chemin. Lorsqu’il arriva enfin dans la pièce, la blonde avait son arme pointée sur Ellie. Le sang de Viktor se glaça, et il dut lutter contre l’envie de se jeter sur elle et lui arracher son revolver des mains. A la place il s’avança à pas doux dans la pièce, son arme pointée sur l’inconnue, rejoignant rapidement le côté de la hackeuse. Celle-ci parut nettement plus rassurée maintenant qu’il était là, et qu’elle avait aussi une arme de son côté. Pendant quelques instants, rien ne fut dit. Puis, Viktor désigna la femme inconsciente d’un signe de tête. « Est-ce qu’elle va bien ? » S’assurer que l’otage était en vie et – temporairement – hors de danger, première étape. Deuxième étape : établir un rapport avec le kidnappeur, ou du moins une identité. Viktor détailla la blonde, cherchant pourquoi elle lui semblait familière. Il trouva assez rapidement. « Vous travailliez au commissariat, n’est-ce pas ? » Il l’avait déjà vue une ou deux fois, alors qu’il allait voir les chiens de la police. Son nom et son rang lui échappaient entièrement, mais il était sûr qu’elle y travaillait. Or, le commissariat était un nid de Hunters… Sa main se resserra sur son arme, avant de réfléchir au fait qu’elle avait été clairement blessée par les assaillants dans le couloir. Douteux que les Hunters aient été jusqu’à tirer sur l’une des leurs, même si c’était pour insérer une taupe chez Uprising.

Il réfléchit encore un instant, puis fit son choix. Lentement il baissa son arme, se plaçant tout de même de façon à pouvoir protéger Ellie si l’inconnue décidait tout de même d’utiliser la sienne. Lentement, il leva les bras et fit deux pas en avant, ne la quittant pas du regard. « Votre jambe… Est-ce que je peux y jeter un coup d’œil ? Vous perdez beaucoup de sang. » dit-il, indiquant la tache de sang qui se répandait lentement sur son pantalon. Si elle ne le laissait pas, ils n’auraient qu’à attendre qu’elle perde conscience, d’exsanguination comme de fatigue. Ce n’était pas une option qui lui plaisait particulièrement, mais c’en était une.

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« Qu’est-ce que vous lui voulez ? » lui répondit d’abord la blonde, avant de lâcher, presque à contrecœur. « Elle est vivante. » Vivante et pas visiblement blessée, c’était déjà bien. Intérieurement Viktor laissa s’échapper un soupir de soulagement. Elena était temporairement sauve des Hunters, et dans sa ligne de vision. Ce n’était pas le statut de la mission auquel il s’attendait, mais en réalité les choses pourraient être bien pires. Sans compter que l’inconnue n’avait pas pointée son arme sur sa captive, se servant d’elle comme bouclier humain-otage multifonction ; il lui semblait donc qu’elle ne souhaitait pas lui faire du mal, ou la mettre en danger. Au contraire, elle avait adoptée une posture plutôt défensive, ce qui lui laissait comprendre qu’elle les voyait eux comme un danger pour la jeune femme, plutôt que ses sauveurs. C’est en suivant cette ligne de raisonnement qu’il avait choisi d’ouvrir le dialogue, aidée par la conviction que la blessure à la jambe prouvait définitivement qu’elle n’était pas Hunter – et ce malgré le badge de police qu’elle jeta à Ellie. Son identité à semi-établie, ce fut au tour de la policière de  les interroger. « Et donc, vous, vous êtes qui ? » « On répondra à vos questions, mais seulement si vous baissez votre arme. Notre bonne foi contre la vôtre. Allez, pas besoin de blesser qui que ce soit d’autre. » rétorqua aussitôt la hackeuse, qui n’était apparemment pas impressionnée par le badge de police. Ceci dit, elle avait raison : son emploi ne disait rien de son allégeance, qui restait pour le moins floue. Pas chez les Hunters, pas chez Uprising, mais certainement pas neutre – Viktor ne savait où la placer.

Cependant, le sang de sa blessure l’inquiétait de plus en plus, et il décidé de risquer le danger pour lui porter secours. Son offre fut accueillie avec méfiance. « Vous êtes docteur ? Vous travaillez ici ? Pourquoi un docteur se pointerait à la morgue avec une arme ? » Dans d’autres circonstances, cette remarque l’aurait sans doute fait rire. Effectivement, un médecin armé semblait contre-nature, lui qui était plutôt censé guérir et suturer les plaies causées par ces armes. Viktor se contenta d’un sourire restreint, faisant encore un léger pas en avant. « Vik, fais attention. » cautionna aussitôt Ellie, une main sur sa manche. Il aurait voulu lui jeter un regard rassurant, mais il n’osait pas briser le contact visuel avec Isolde. Le parallèle entre la jeune femme et une lionne blessée ne se faisait que plus pressant dans sa tête, au point qu’il s’attendait à l’entendre lui grogner dessus s’il s’approchait encore. Finalement, elle posa son arme au sol – sans pour autant la lâcher – et, en proie à un instinct dont des millénaires d’évolution n’avaient su débarrasser l’espèce, posa une main sur son ventre. Viktor sentit son souffle se couper au même instant que la voix soudainement baissée de sa petite amie lui murmuait « Vik, regarde. » Il acquiesça pour lui indiquer qu’il avait remarqué, n’osant ouvrir la bouche. Il avait envie de secouer la blonde, de lui demander si elle était folle de mettre son futur enfant dans un tel danger. Mais son intensité n’aurait fait que détruire le peu de confiance qui venait de s’installer, et il se força à rester calme. A la place il s’approcha encore lentement des deux femmes au sol, se baissant pour toucher brièvement le pouls d’Elena et s’assurer qu’elle était effectivement en vie. Il ne vit pas la main d’Isolde se resserra sur son arme à temps pour se rétracter. « Baissez votre arme, laissez-le soigner votre jambe. Il est vétérinaire, il sait ce qu’il fait. » entendit-il Ellie dire, sa voix soudainement tremblante. « Vétérinaire et fils de médecin. » précisa Viktor avec un léger sourire – la confiance absolue qu’Ellie avait en sa capacité à adapter ses connaissances du monde animal sur l’être humain n’était probablement pas partagée par tous. Accroupi face à la femme enceinte, Viktor toucha délicatement sa jambe, cherchant à voir si la balle était encore logée dans sa chair, ou si elle l’avait traversée.

« Ellie, trouve moi une trousse de secours. » demanda-t-il. Puis, s’adressant à l’autre femme encore consciente : « Si vous êtes prête à risquer pas une mais deux vies pour récupérer Elena, je suppose qu’elle doit avoir quelque chose de très important à vos yeux. » murmura-t-il, commençant à créer un tourniquet de secours autour de la jambe de la policière. C’était grossier, mais tant qu’Ellie n’avait pas trouvé de quoi mieux faire, il souhaitait simplement minimiser la perte de sang – surtout maintenant qu’il savait qu’elle saignait pour deux. Lentement il releva son regard, croisant celui de sa patiente. « A savoir si le risque en valait la peine. » dit-il, ne pouvant s’empêcher de laisser une pointe de reproche se glisser dans sa voix.

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«  Viktor. » dit le dénommé, se désignant d’un geste avant de pointer Eleanor du doigt et rajouter : «  Et Ellie. » Ce n’était pas les présentations les plus explicites, mais c’était un geste de bonne foi. La policière avait raison : elle avait répondu à leurs questions, et c’était à leur tour de lui montrer leurs cartes. Il laissait à sa compagne le choix d’avouer leur appartenance à Uprising, ou le but de leur mission ; lui-même se sentait trop nouveau-venu dans ce monde de résistance pour s’y risquer. Dans un uniforme de soldat, au moins, Peu surprenant, mais la jeune femme ne fut pas particulièrement impressionnée en apprenant son métier. « Vétérinaire. Génial. Est-ce que vous avez déjà eu affaire avec ce genre de situation ? » « Je pense que les vétérinaires de Radcliff voient plus de patients humains qu’animaliers, en ce moment. » dit-il avec un rire assez sombre. Entre la mutante féline et sa nouvelle appartenance au mouvement de Sheldon, l’homme commençait à regretter les longues journées où Roos et lui passaient plus de temps à nettoyer les cages qu’à traiter des patients. A force d’astiquer, le cabinet finissait par ressembler à un hôpital, antiseptique, brillant. « Bon sang ! » entendit-il soudain, une exclamation qui le fit tressauter. Puis : « Désolée. » Dans une autre situation, il en aurait sans doute ri, de voir Ellie bredouille en ouvrant le mauvais tiroir à la morgue. C’était comme la voir hurler dans une maison hantée – amusant et attendrissant à la fois, même si elle n’apprécierait probablement pas sa réaction.

Quelques instants plus tard elle revenait vers lui, victorieuse. « J’ai pris des pinces aussi, si t’en as besoin » « Merci. » dit-il, lui jetant un sourire qu’il voulait rassurant. La situation n’était pas idéale, mais au moins ils allaient biens, étaient tous deux sains et saufs. « Je suis flic, je fais mon job. J’étais venue pour un interrogatoire. Ces gars sont arrivés pour la tuer, je l’ai sauvée. J’ai tendance à penser que toutes les vies sauvées en valent la peine. » « Je suis entièrement en accord avec vous. » dit Ellie, et Viktor ne put s’empêcher de lui jeter un regard surpris. Pensait-elle sincèrement que cette femme avait pris la bonne décision, se mettant dans la ligne de feu alors qu’elle portait en elle un enfant, qui n’avait pas la capacité de faire ce choix, lui ? Il n’était pas exactement du côté de ces fanatiques qui se ruaient sur les femmes ayant le malheur de vouloir avorter, mais là n’était pas la situation. La policière avait visiblement décidé de garder son bébé, et pourtant, ne semblait pas voir le problème dans ses choix récents. Si une balle l’avait touchée ne serait-ce qu’un peu plus haut… Au moins une vie aurait été perdue. Viktor se rembrunit légèrement à cette idée, mais ne dit plus rien, préférant s’affairer à retirer la balle de la jambe. «  Mais quand même, c’est une chance énorme que vous étiez là au moment exact où ces types ont débarqués. » Elle avait raison – si la femme n’avait pas été là, leur camarade serait sans doute morte à leur qu’il était. Voir pire.

« Si vous êtes de la police, pourquoi vous n'avez pas appelé de renforts ?» La question d’Ellie n’était certainement pas stupide. S’il n’avait pas été occupé à désinfecter les pinces qu’elle lui avait procurées, il aurait probablement relevé la tête pour observer la réaction de sa patiente. «Et au fait, pourquoi la police s’intéresse à elle ? » continua sa petite amie, prenant l’initiative de l’interrogatoire. C’est à cet instant qu’il interrompit l’échange, étant prêt à s’improviser chirurgien. Levant les pinces devant l’inconnue, il obtint son attention. « La balle ne semble pas avoir fracturé d’os, vous avec de la chance. Elle est encore logée dans votre jambe, je vais la retirer. Je pense que je n’ai pas besoin de préciser ‘attention, ça va faire mal’. » Il aurait voulu lui proposer une anesthésie, même un verre d’alcool, mais il n’osait pas. Ils avaient déjà une jeune femme inconsciente sur les bras, deux et ils ne sortiraient jamais de l’hôpital. Alors il se contenta de jeter un regard entendu à Ellie, espérant qu’elle se positionnerait de façon à soutenir la policière dans les prochaines minutes. Puis, il s’empara de la jambe blessée et inséra les pinces.

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Isolde se présenta, ayant finalement été convaincue de la sincérité du duo – du moins en apparence. Peut-être avait-elle simplement décidé de mimer la confiance jusqu’à ce que Viktor lui ait retirée cette balle de la jambe ; dans tous les cas, elle devenait lentement un peu plus causante. « Normalement, j’ai pas besoin de renforts pour parler à quelqu’un. » Viktor ne dit rien, n’ayant aucune raison de commenter ; il s’imaginait bien que la police ne s’attendait pas à avoir besoin de protéger chaque témoin qu’ils devaient interroger, pas aux Etats-Unis en tout cas. Dans les pays en guerre, c’était souvent une autre affaire… Et le leur continuait à vouloir nier l’évidence de la violence qui se propageait au travers de ses terres, une guerre civile qui ne faisait plus que bouillir sous la surface, mais commençait à se transformer en éruption volcanique. « Elle a été agressée, la police a besoin de son témoignage. » Viktor vit Ellie acquiescer ; c’était pour cela qu’eux-mêmes étaient venus à l’hôpital, et peu étonnant que les prétendues autorités de la ville aient eu vent de l’affaire. Eux qui pensaient devoir se dépêcher pour empêcher la police d’atteindre et de neutraliser la mutante avant qu’ils aient pu lui parler, la retrouvaient sauvée par une flic. C’était étrange, mais pas désagréable en soi ; savoir que tous n’étaient pas corrompus ou des Hunters en uniforme rendait le tableau un peu moins sombre.

Ils débattraient de qui s’occuperait de la femme inconsciente plus tard, cependant ; pour l’instant, il avait une balle à retirer avec des instruments qui n’étaient pas conçus dans l’optique d’être utilisés sur les vivants, et donc les êtres capables de ressentir la douleur. Il prévint donc Isolde de ce qui allait s’ensuivre. « Okay. Super. » grommela-t-elle, pas très rassurée. Viktor vit Ellie réagir, presque automatiquement ; elle se plaça aux côtés de la blessée, glissant une main dans la sienne. « Ça va aller. N’hésitez pas à serrer aussi fort que vous avez besoin. » dit-elle, d’une voix douce et étrangement maternelle. L’instinct protecteur de la jeune femme ne le surprenait plus, pas plus que la facilité avec laquelle elle semblait se glisser dans le rôle qu’elle s’attitrait. Isolde avait beau avoir environ le même âge que la brune – même si les grimaces de douleur rendaient la chose difficile à deviner – elle semblait en cet instant toute petite, toute vulnérable. « Tout va très bien. Vous vous en sortez bien. Ça ne m’étonne pas que vous soyez policière. Vous avez du coeur au ventre. » continua sa petite amie et, s’il n’avait pas été en cet instant très affairé à introduire les pinces dans la chair de la policière aussi délicatement que possible, Viktor aura souri, attendri. Ellie était charmante, toujours si déterminée à encourager son entourage quel que soit le contexte. A l’entendre parler, il n’avait aucun mal à l’imaginer un jour chez le médecin, à encourager une petite fille à être courageuse pendant que le médecin lui faisait un vaccin… Mais ça, c’était l’affaire d’un autre jour.

Il ne lui avait pas fait un tourniquet, n’ayant ni les moyens ni la conviction que cela servirait à grand-chose. Isolde ne saignait pas abandonnément, et il ne voulait pas se risquer à couper la circulation et lui faire perdre sa jambe. A la place, il finit de retirer la balle, et désinfecta la blessure, espérant qu’Isolde ne s’évanouisse pas de douleur. « C’est le mieux que je puisse faire. » dit-il, lorsqu’il eut terminé le bandage. « Ellie vous aidera à marcher, et je porterai Elena. Surtout n’appuyez pas dessus, vous risquez de perdre trop de sang. » Maintenant que la balle ne bouchait plus la plaie, il n’était pas sûr que le saignement ne détériore pas.